Jeune cinéma Documentaire - Aix Marseille Université

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Transcript Jeune cinéma Documentaire - Aix Marseille Université

La promotion 2014 du Master professionnel « Métiers du film documentaire »
présente
Jeune cinéma
Documentaire
air-bel
Parades
les petits soldats de l’unvivers-cité
les travailleurs de la mort
Projection des 4 documentaires le 31 Janvier à 19h00
au cinéma l’Alhambra à Marseille
2 rue du Cinéma, 13016 Marseille
CONTACT :
Master Professionnel « Métiers du film documentaire » Aix-Marseille Université, UFR ALLSH
Tél : 04 13 55 35 45 - [email protected]
http://blog.univ-provence.fr/wordpress/les-metiers-du-film-documentaire
www.facebook.com/pages/Jeune-Cinéma-Documentaire/
Air-bel
de Ella Privet
Résumé
Dans la cité d’Air-Bel à Marseille, des enfants
jouent et font de la peinture ensemble. lls nous
parlent de leur quotidien, de leurs rêves, de
l’enfance qui s’en va et d’une histoire d’artistes
surréalistes réfugiés dans une grande villa...
Durée: 30 minutes
EQUIPE TECHNIQUE
Image : Nina Khada
Son : Jean-Romain Mora
Montage : Michaël Tixador
Assistante réalisation: Catherine Chazel
ella privet
Le rêve et le réel
Ella Privet étudie d’abord la littérature anglaise et
l’enseignement avant de choisir le cinéma documentaire.
« Je peux rencontrer des personnes que je n’aurais
jamais connu autrement. » Comme lors d’un voyage en
Ouzbékistan où elle filme des enfants. « Je pouvais les
filmer pendant deux heures sans qu’on se comprenne. »
Ce qui lui tenait à cœur dans l’enseignement est aussi
présent dans son projet pour le Master « Je voulais être
prof et je me retrouve à faire un film où je transmets
à des enfants l’histoire de leur cité ! » Air-Bel est un
lieu chargé d’Histoire, où des artistes surréalistes ont
trouvé refuge pendant la seconde guerre mondiale.
Aujourd’hui, c’est au tour de ces enfants de se l’approprier
avec Ella qui joue le rôle de passeuse. Ce qui lui plaît
chez les enfants d’Air-bel, c’est leur poésie confrontée à
un territoire difficile. « Avec ce film, j’ai envie qu’on rêve
avec eux et qu’on sorte du réel pour mieux en parler. »
Après Air-Bel, Ella a envie de continuer de filmer
l’enfance. Mais avant cela, elle compte partir en stage
à New-York.
Parades
de Claire Juge
Résumé
Il fait nuit. Deux hommes travaillent dans les rues
d’un centre-ville. Ils marchent, courent, sautent.
Leurs gestes se répètent à l’infini. Quand on
prend la peine de les regarder, on y voit de la vie,
des mains, des pieds qui volent, des rires et des
engueulades : deux hommes en mouvement.
Durée: 16 minutes
EQUIPE TECHNIQUE
Image : Michaël Tixador et Samuel Albaric
Son et Montage : Nina Khada
claire juge
Le geste inconscient
Claire Juge est fascinée par les gestes des éboueurs :
le synchronisme de leurs mouvements, leurs gestes
répétitifs devenus inconscients. Elle décide de faire un
film, dans lequel la routine gestuelle des travailleurs,
complètement ignorés des passants devient une
chorégraphie. Ses images, nous plonge dans un
véritable ballet, éxécuté par deux hommes dans les
rue d’Aix-en-Provence. Après une licence de Cinéma à
Paris, elle poursuit ses études à Montréal. En revenant,
elle réalise un court-métrage de fiction : « Tout ce que
nous ne voyons pas et qui est immense. » L’histoire d’une
jeune fille qui se découvre grâce à la danse. Elle part
ensuite étudier le documentaire à Aix-en-Provence.
« C’est plus efficace pour développer un regard sur le
réel, pour trouver la bonne distance avec le sujet. »
Après ce film, Claire veut partir travailler en Allemagne
et continuer à filmer le corps en mouvement, qu’elle
juge trop souvent oublié.
Les petits soldats de l’univers-cité
de Liza Le Tonquer
Résumé
Dans le théâtre d’une des plus grandes universités
de France, Julie, Zoé, Emma et Charles militent en
vue des élections étudiantes. Dans ce recrutement à
perdre haleine, certains rejoignent le mouvement,
d’autres s’en vont. De mon côté, je m’interroge.
Quelle place ont encore les convictions politiques
à l’université ?
Durée: 40 minutes
EQUIPE TECHNIQUE
Image : Wided Hakimi et Liza Le Tonquer
Son : Nicolas Garnier-Waisfisch
Montage : Clotilde Bertet
LIza le tonquer
L’engagement personnel
Liza Le Tonquer a commencé par un Master « Histoire
des relations internationales », pour lequel elle part
vivre deux ans en Amérique du Sud afin de travailler sur
la mémoire de la dictature chilienne. « C’est en allant
recueillir les témoignages que l’envie de faire des films
m’est venue. » Elle entre alors en Master « Métiers du
film documentaire ».
Pour son film, Liza nous propose une immersion dans
le monde des syndicats étudiants. « J’avais envie de
chercher l’engagement personnel chez ces jeunes
qui peuvent apparaître très formatés par les discours
politiques. ». Au cœur de l’université d’Aix-en-Provence,
Liza nous embarque dans une vraie lutte de territoire.
Derrière chaque bannière, des visages, des étudiants,
qui tentent de défendre leur convictions personnelles
sans se laisser engloutir par la masse.
Après ce film, Liza veut rapidement repartir en
Amérique Latine pour en tourner un autre.
Les travailleurs de la mort
de Nina Bazin
Résumé
Au cœur de la morgue de Marseille, je m’interroge
avec deux agents mortuaires sur l’angoisse de la
mort. Au fil des rencontres et des discussions, le
parcours des défunts se dessine en arrière plan
et une profonde humanité se révèle chez les
travailleurs.
Durée: 45 minutes
EQUIPE TECHNIQUE
Image : Nina Bazin
Son : Clotilde Bertet
Montage : Samuel Albaric
Nina bazin
La recherche et la plastique
Nina Bazin fait d’abord un bout de chemin aux Beauxarts de Saint-Etienne. Elle s’intéresse à la photographie
documentaire et au travail des médecins légistes. « J’ai
alors réalisé que l’aspect recherche m’intéressait autant
que la finalité plastique. Je ne voulais pas séparer les
deux. »
Plus tard, avec une petite caméra, elle filme sa rencontre
avec une vieille dame aveugle et décide qu’elle fera
du documentaire. Elle reprend donc les études à Aix,
où elle écrit Les travailleurs de la mort. « J’avais envie
d’avoir le ressenti de ces gens. C’est peut-être ce qui
m’a manqué avec la photo : leur parole. » Dans ce film
justement, la parole progresse en même temps que
l’action se déroule, en immersion dans le quotidien des
travailleurs, qui se livrent tout en préparant les défunts.
C’est dans cette tension que la relation évolue, et que le
discours avance.
Après ce film, Nina veut continuer à découvrir le monde
au moyen de la caméra. « Le cinéma me permet de
m’immerger dans des univers qui me sont inconnus. »