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LES POINTS DE
PRESSE DE
L'ENTREPRISE
N o 120
JUIN
SEPTEMBRE 2014
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Top 100 et Tops 10
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Retrouvez toute l’actualité économique régionale sur
www.journaldesprofessionnels.fr
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EXPOSER
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Conception : AliceClergeaud.com 06 50 18 92 64
6 et 7 Novembre 2014
POITIERS
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EXPOSITIONS
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Point de rassemblement
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N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
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des professionnels..................... 4
des entreprises .......................... 5
Européenne................................ 6
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Tourisme & Ressourcement ... 7
• Le marché du tourisme d’affaires
• Les différentes formes d’incentive
• Faire le plein d’énergie et rester
optimiste
Les formations
en apprentissage ................. 14
• du CFA de l’Enseignement
Supérieur en Poitou-Charentes
Création & transmission
d’Entreprises .......................... 22
• La psychologie de l’entrepreneur
• Racheter une entreprise
aux enchères
• La réalité en chiffres de la création
et de la transmission
Top 100 et Tops 10 des
entreprises régionales ......... 28
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Poitou-Charentes .................. 17
Vendée .................................... 21
Limousin ................................. 21
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Charente ................................. 25
Charente-Maritime ............... 25
Deux-Sèvres ........................... 26
Vienne ..................................... 26
Poitou-Charentes .................. 27
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QUI SUIS-JE ?
44 ans en moyenne quand je suis un homme (79 %), 42 ans quand
je suis une femme (21 %) !
2.8 % de ma population a plus de 60 ans (23 % plus de 51 ans) !
Non diplômé (13 %) ou diplômé (CAP/BEP 47 %, CAP/BEPC 8 %,
Supérieur 12 %, Bac technique 13 %), j’embauche et suis créateur
net d’emploi salarié (sur les 4 dernières années), et prends sous mon
aile 160 à 200 jeunes par an……
Mon secteur économique est en croissance tant en nombre net
d’entreprises, d’acteurs, qu’en chiffre d’affaires ! Qui suis-je ?
UN ARTISAN CHEF D’ENTREPRISE.
Et oui, la Première Entreprise de France (1 100 000 entreprises) se
développe, recrute donc…. dans un monde difficile….
Qu’est ce qui explique cette vitalité concrétisée par de telles données
économiques ?
POURQUOI LES ENTREPRISES ARTISANALES SORTENT ELLES
LEUR EPINGLE DU JEU ?
Plusieurs raisons essentielles expliquent ce phénomène que constitue
le secteur des métiers
1. Les métiers sont porteurs de vrais savoir-faire, de compétences
(connaissances + expériences) dont ils ne se sont jamais éloignés !
2. L’entreprise artisanale présente un modèle d’organisation d’une grande souplesse. Sa flexibilité permet de
suivre les fluctuations de la demande et d’assurer une
personnalisation du service. L’artisan du bâtiment, par
exemple, vient chez vous, dans votre lieu d’habitation…
Une grande réactivité grâce à sa petite taille et... un processus
de décision raccourci puisque le chef d’entreprise prend généralement seul les décisions qui engagent son activité. Ça facilite et
explique cette grande faculté d’adaptation !
3. Un secteur innovant. On ne le rappelle pas assez ! 17 % des
brevets professionnels français sont déposés par l’artisanat et
65 % des entreprises artisanales innovent au quotidien dans
l’adaptation essentielle aux conditions d’exercice de leur action,
de leur travail.
4. Un secteur qui contribue à l’export. Là aussi, il faut rappeler
que 30 % des exportateurs français sont des entreprises artisanales. Leur savoir-faire les positionne sur des créneaux où ils sont
les seuls (ou quasi-uniques) à détenir à l’échelle internationale les
compétences (dans le secteur du luxe notamment)…
5. Et puis enfin, faut-il le souligner, la relation directe entre le chef
d’entreprise artisanale et sa clientèle l’oblige à s’adapter en
Dominique CHEVILLON
Membre du Comité de Direction de
MAAF Assurances
permanence aux évolutions des besoins de cette clientèle !
« Il vit le client » avec les contraintes, bien sûr, de cette proximité mais surtout avec les bénéfices d’une bonne connaissance
qui l’empêche de s’éloigner du client… Ce qui arrive à d’autres
secteurs économiques qui peuvent en mourir.
On peut ajouter également que les formations à la gestion ont
permis aux entreprises artisanales de mieux maîtriser leur pérennité
et d’assurer leur développement.
CREATION OU REPRISE ?
87 % des installations dans l’artisanat se font par création pure et
13 % par reprise d’entreprise.
Avec un taux de 76 % de survie à trois ans (qu’on appelle maintenant taux de pérennité !) le secteur des métiers connaît une réelle
évolution positive car longtemps ce fut son talon d’Achille.
L’accompagnement post création des Chambres des Métiers et de
l’Artisanat (CMA) y contribue évidemment.
La reprise d’entreprise plus chère en termes de financement assure
une réussite à 95/100 % alors que la création assure une réussite
à 60 % !
Les entreprises artisanales selon leur nature d’activité donnent lieu à
des reprises.
Les métiers de bouche (à 60 %), les métiers de l’agroalimentaire
(à 50 %), les services (à 30 %) font l’objet de reprise : la clientèle
existante, le fonds de commerce ou artisanal, les actifs y participent
évidemment.
Alors que les métiers du bâtiment ne font l’objet de reprise que pour
environ 4 % d’entre elles !
Dans l’artisanat de production, la reprise sera familiale, dans les
services (coiffure, alimentaire…) la reprise sera faite généralement
par un tiers.
Alors, si vous êtes intéressé par un secteur économique en
développement et à forte valeur ajoutée, qui ne « se démode
pas », riche de sa maturité et de sa jeunesse, par une certaine
indépendance, par une vraie relation avec la clientèle, n’hésitez plus :
créez ou reprenez une entreprise artisanale !
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE
POITIERS - CHÂTELLERAULT - NIORT
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Un enseignement en lien
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DES TAUX DE REUSSITE ELEVES
iutp.univ-poitiers.fr
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MANAGEMENT
EQUITÉ SUR LE LIEU DE TRAVAIL
ET TMS
Selon plusieurs chercheurs du Centre de
recherche en management de Toulouse,
il existe une corrélation directe entre la
pénibilité ressentie dans les conditions
de travail et le comportement équitable
ou non des managers. En fait, il semble
que plus les collaborateurs s’estiment
traités avec équité et justice par leur
employeur, moins la pénibilité du
travail a d’effets néfastes sur leur santé
physique et morale. Il ressort des études
menées que la non équité flagrante et/
ou incompréhensible des managers a
un effet amplificateur sur la pénibilité
perçue au travail et son cortège d’effets
néfastes en matière de santé, alors que
la perception de justice et d’équité en
matière de récompenses matérielles,
salariales ou socio-émotionnelles, a un
effet modérateur sur la perception de la
pénibilité en réduisant alors les troubles
du sommeil et des TMS.
TOURISME
LUTTER CONTRE LA FRACTURE
TOURISTIQUE
Après une lente et constante démocratisation de l’accès aux vacances on assiste,
depuis le début des années 2000, à une
baisse structurelle du départ en vacances
des français modestes. Selon plusieurs
études sur le sujet provenant du Credoc, BVA ou encore de TNS-Sofres, une
nette fracture touristique s’est creusée
entre d’un côté, les couches aisées de la
population qui partent plus longtemps,
plus souvent et surtout dépensent plus
(notamment au ski et à l’étranger), et la
majorité des français modestes qui renoncent ou réduisent la durée, le coût
et la distance de leurs vacances en période d’été. Le non-départ en vacances
concerne actuellement 42% des Français
en s’inscrivant dans une tendance de longue durée qui s’accentue constamment
depuis 10 ans avec près de 300 000
concitoyens supplémentaires chaque
année qui renoncent aux vacances. Les
deux principales problématiques de
cette fracture touristique sont le fait que
«Partir coûte aujourd’hui plus cher en
raison de l’augmentation du coût de la
vie constatée depuis quinze ans» ainsi
que le confirme Claudie Buisson, auteure du rapport Lutter contre la fracture
touristique remis en décembre 2013 au
ministère du tourisme et surtout que
«Le non-départ est souvent lié à un
comportement d’autocensure : je ne pars
pas parce que je pense que ce n’est pas
possible et que je n’y ai pas droit».
LE DROIT AUX VACANCES
Selon la définition internationale des
vacances (Organisation mondiale du
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tourisme), la notion de vacances
recouvre «Le fait de séjourner au moins
4 nuitées continues en dehors de son
domicile pour des motifs autres que
professionnels». En France, comme
d’ailleurs dans la plupart des pays de
la communauté internationale, les
vacances constituent un droit social
reconnu par la loi qui s’inscrit dans
différentes législations.
AGIR SUR LE TOURISME SOCIAL
Le sujet est loin d’être anodin du fait
qu’il impacte massivement sur le social,
le psychologique et l’économique. En
effet, il est admis que les bénéfices procurés par les vacances sont nombreux
en termes de bien-être individuel et de
cohésion sociale. Prendre des vacances
même courtes (évaluées en moyenne
à 15 jours) favorise directement le resserrement des liens familiaux, le renforcement du lien social, la détente,
l’épanouissement, la prise de recul par
rapport au quotidien, la reconquête de
l’estime de soi, ainsi que le sentiment
de «normalité» sociale. C’est également un puissant activateur de l’imaginaire collectif (rêves de découverte,
de culture, de sport, de rencontres…)
favorisant l’acquisition de capacités
sociales (mobilité, autonomie) et de
connaissances (culture, activités, lieux),
ainsi que la restauration de l’état physiologique, psychologique et psychique
(redynamisation, remobilisation des
énergies). A l’inverse, il est observé que
le fait de devoir renoncer aux vacances
est assimilé au déclassement social,
voire à entretenir un marqueur majeur
d’exclusion. Sous l’angle économique,
le tourisme constitue indéniablement
un vecteur de croissance qui compte
pour 7.5% du PIB, dont les 2/3 sont is-
sus directement des dépenses faites par
les Français en France, tout en étant
créateur d’emplois et mobilisateur d’investissements dans les équipements sur
l’ensemble du territoire national.
Alors que «L’offre touristique tend
plutôt à monter en gamme et à se
concentrer sur la partie de la demande
la plus solvable» ainsi que le souligne
Patrick Brault, président de l’Unat,
le «tourisme social» ne doit pas être
négligé, considérant que la dépense
quotidienne des vacanciers modestes
(ouvriers, employés) est proche de la
moyenne générale établie à 45€ par
jour. Pour les collectivités territoriales et
les opérateurs il existe là un fort potentiel
à (re)conquérir grâce au tourisme social
avec les 21 à 30 millions de français qui
ne partent pas en vacances, alors que
5 à 10 millions d’entre eux le pourraient
facilement en levant certains obstacles.
Ces nouveaux flux auraient pour
conséquence d’allonger l’intensité et
la durée d’utilisation des équipements
tout en favorisant une consommation
locale supplémentaire.
Principaux motifs de non-départ des
18 ans et + (base 2009) :
50% Raisons financières
34% Raisons familiales ou
personnelles
29% Choix délibéré de non départ
24% Raisons d’isolement social
23% Raisons professionnelles
15% Raisons d’organisation
Source : ANCV/BVA
Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Expansion - www.economie.gouv.fr
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net en 2013
(1) Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances à venir. Les montants investis sur les
supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF VIE s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites
sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc
supporté par l’assuré.
((2) Taux servis sur le contrat Winalto en 2013 nets de frais de gestion annuels, hors prélèvements sociaux et fiscaux.
(3) Support profilé à dominante actions Covéa Profil Dynamique, Fonds diversifié, composé de 70,34% d’actions,
19,07% monétaires et liquidités, 10,59% d’obligations au 31/12/2013. Fond diversifié proposé en qualité d’unité de
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RÉSEAUX SOCIAUX
LA FRANCE EN RETARD
Deux études récentes de l’Insee
indiquent que finalement l’usage des
TIC (technologies de l’information et de
la communication) pénètre relativement
lentement dans les entreprises françaises.
Ainsi en 2013, 2 entreprises sur 10
employant plus de 10 salariés possédaient
un profil sur un réseau social contre
30% dans le reste de l’Europe. Parmi les
TPE et micro-entreprises, 25% n’ont pas
d’ordinateur et seulement 5% réalisent
des ventes en ligne. En fait, selon une
étude Viadeo, il s’avère que la majorité des
TPE-PME ne font pas ou peu de chiffres
d’affaires via le Web avec seulement 13%
d’entre elles qui dépassent les 50% de CA
en ligne.
Part de revenus générée par l’activité
sur le web (base 2013) :
% de TPE/PME
Part de revenus
40%
0%
33.5%
1 à 15%
9%
16 à 30%
4.4%
31 à 50%
7.40%
+50%
5.7%
100%
Source : Viadeo
TRAVAIL
DU SACRIFICE À L’ÉPANOUISSEMENT
Le travail est devenu un puissant intégrateur
dans les sociétés modernes par son effet
d’inclusion sociale et professionnelle en
apportant un statut, un rang, des revenus
réguliers, des droits, ainsi que des devoirs
à assumer. Sans emploi ni travail c’est
l’inverse qui se passe en impliquant
progressivement une exclusion du système,
un appauvrissement économique, voire de
la paupérisation. Pourtant le rapport au
travail n’a pas toujours été le même au cours
de l’histoire. Par exemple au XVIIIe siècle
alors que les économistes avaient défini
le travail comme un facteur de production
procurant un revenu, il est encore considéré
à cette époque comme une punition,
une « désutilité », voire un sacrifice à
accomplir. Au XIXe siècle, notamment avec
la révolution industrielle, le travail change
radicalement de sens en appliquant les
préceptes de l’éthique du «devoir» envers
le patron et sa famille, tout en revendiquant
une nouvelle liberté créatrice, une source
d’enrichissement économique permettant
de se réaliser et de transformer le monde
autour de soi. Le début du XXe siècle
développe ensuite l’organisation rationnelle
du travail en revendiquant le principe de
la «société salariale» avec un emploi ciblé
procurant des revenus réguliers, un système
de protection sociale et de nouveaux droits
citoyens. C’est le temps de l’éthique du
«contrat» (toujours en vigueur aujourd’hui
dans de nombreuses entreprises) associant
un rapport de réciprocité et de contrepartie
entre le temps de travail du salarié et
sa productivité avec sa rémunération et
sa position statutaire. C’est à partir du
milieu du XXe siècle que l’on assiste au
retournement «qualitatif» des conditions
de travail en faveur d’une éthique dite de
«l’épanouissement personnel».
3 TYPES D’ATTENTES
Faire du temps de travail un moment
d’épanouissement personnel est devenu
peu à peu un véritable enjeu sociétal depuis
les 30 glorieuses (1945-1975). L’idée est
que la société via ses institutions et ses
agents économiques se mette au service de
l’individu avec le développement de l’État
social qui doit garantir le bien-être aux
citoyens en redistribuant les bienfaits issus
de la croissance économique. L’objectif
est d’améliorer les conditions de travail
pour favoriser la fidélisation locale des
travailleurs, leur meilleure implication et
efficacité pour faire croître l’entreprise. En
transformant le travail pénible et le travaildevoir en travail-plaisir, les résultats ne se
font pas attendre en termes de productivité
du fait d’un meilleur accomplissement
de soi (titre et rôle professionnel,
GHV(175(35,6(6
influence et décision exercées sur le lieu
de travail, contribution active à la vie de
l’entreprise…). Il en résulte actuellement
3 types d’attentes vis-à-vis du travail :
. Les attentes instrumentales incluant
la sécurité de l’emploi et la sécurité
économique avec des revenus équitables ;
. Les attentes de relations sociales avec des
rapports et échanges internes et externes
de qualité ;
. Les attentes dites «expressives» qui intègrent l’autonomie, le développement
personnel, l’épanouissement dans l’activité, l’intérêt pour le contenu du travail, le
sentiment de réussite au mérite, le sens et
l’utilité sociale.
Toutefois dans un grand nombre
d’entreprises insuffisamment préparées,
le travail-plaisir est vite devenu le travail
«positivement stressant» sous l’effet de
la montée en puissance de ces attentes
pas toujours suffisamment satisfaites et
boostées par un plus grand niveau de
formation et d’information, ainsi que par
l’omniprésence des nouvelles technologies.
De nouvelles fractures se sont immiscées
en associant dorénavant travail à stress
et/ou à dysfonctionnements relationnels
au sein même de l’entreprise (pression
managériale, obligation de résultats à court
terme, insécurité économique, gestion
administrative envahissante…).
RÉINVENTER LE TRAVAIL
Il est évident que si la valeur travail est directement corrélée à l’expérience (bonne
ou mauvaise) que l’on en a, son importance
doit être relativisée selon la situation d’emploi ou de non-emploi. Selon une enquête
Insee, il est symptomatique de constater
qu’à la question «Qu’est-ce-qui pour vous
est important pour être heureux ?», le travail (pour ceux qui en ont) n’est plus de nature hégémonique avec 32% de réponses
positives (CDI et indépendants) derrière
la santé (42%) et la famille (36%). A l’in-
verse, la place du travail est toujours perçue comme essentielle par tous ceux qui
n’en n’ont pas (chômeur - 43%) ou peu
(CDD - 44%). Pour l’économiste Pierre-Yves
Gomez, auteur de l’ouvrage Le travail invisible, la société actuelle est à un nouveau
tournant qui nécessite de «réinventer le travail». Selon lui, il est impératif de prendre
«vraiment» au sérieux les nouvelles attentes
des actifs, notamment des jeunes et des
femmes, afin de favoriser «Un travail civilisé bien réparti entre les membres de la
société ; un travail faisant sens ; un travail
permettant d’exprimer son individualité ;
un travail favorisant une production socialement utile ; un travail décent intégré dans le
reste de la vie et permettant aux travailleurs
de déployer pleinement leurs autres rôles de
citoyens, parents et amis.»
. Répartition des principales contraintes
physiques et psychologiques au travail
en France (base 2010) :
50% Travaillent avec des délais serrés au
moins la moitié du temps
46% Sont soumis à des cadences de
travail élevées au moins la moitié du temps
36% Ont connu une restructuration ou
une réorganisation structurelle substantielle sur leur lieu de travail au cours des
3 dernières années
31% Estiment que leurs qualifications
permettraient d’effectuer un travail plus
exigeant donc mieux rémunéré
27% Sont régulièrement exposés au
stress dans leur travail
26% Constatent que le travail affecte
négativement leur état de santé
21% Travaillent au moins 1 fois par
semaine durant leur temps libre pour
répondre aux exigences du travail
Source : Eurofound enquête européenne
Principales sources utilisées : Alternatives
Economiques - fr.slidesher.net
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(8523(
LE SALAIRE MINIMUM DANS L’UE
Sur les 28 pays de l’UE, 21 disposent d’une
législation nationale établissant un salaire
minimum légal. Parmi eux, on peut distinguer trois groupes :
. Les PECO : Bulgarie, Roumanie, Lituanie,
Lettonie, République tchèque, Estonie, Hongrie, Slovaquie, Pologne, Croatie où les salaires minima varient de 159 à 372 € ;
. Les Pays du Sud : Portugal, Grèce, Malte,
Espagne, Slovénie qui affichent des minimas
mensuels entre 566 et 784 € ;
. Les Pays plus avancés : Royaume-Uni,
France, Irlande, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg qui proposent des salaires minimums
légaux entre 1.264 et 1.874 €.
Dans les sept autres Etats (Allemagne, Autriche, Chypre, Danemark, Finlande, Italie,
Suède) les salaires minimum sont fixés soit
par l’entreprise à l’issue de négociations
entre partenaires sociaux, soit, plus généralement, par des accords de branche conclus
dans la plupart des secteurs.
L’Allemagne sortira de ce groupe le 1er
janvier 2015 avec l’instauration d’un salaire
minimum de 8,50 € de l’heure… avec
possibilité donnée aux entreprises de pouvoir
s’y soustraire jusqu’au 1er janvier 2017.
LE JACKPOT DES HAUTS
FONCTIONNAIRES EUROPÉENS
Selon le magazine bruxellois European
Voice, l’Union européenne est « très généreuse » avec ses hauts fonctionnaires. Le
directeur général de la Commission perçoit
jusqu’à 220.452 € par an et son vice directeur 203.026 €. Un membre de la Cour de
justice européenne est rémunéré 255.300 €
par an tandis que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso,
comme le président du Conseil européen,
émarge à plus de 320.000 €. Le mieux payé
reste le président de la BCE, Mario Draghi,
qui perçoit 374.124 € par an, soit 31.177 €
par mois.
Des commissaires mieux payés que les
chefs de gouvernement
Pour comparaison, le président du conseil
italien est rémunéré 207.630 € par an, soit
17.280 € par mois. C’est 19% de moins
qu’un commissaire européen et 45% de
moins que son compatriote Mario Draghi.
La différence est encore plus grande avec
Angela Merkel et ses 204.192 € par an, ou
avec le chef de l’État et le chef du gouvernement français (moins de 180.000 €) ou
encore avec le premier ministre britannique
(173.323€).
Même le secrétaire général de l’ONU Ban
Ki-moon, le mieux payé des hauts fonctionnaires internationaux, affiche un revenu inférieur de 7,5% à celui d’un commissaire et de
27% à celui du président de la BCE.
LA MARQUE FRANCE VAUT
1900 MILLIARDS DE DOLLARS
L’institut britannique Brand Finance, spécialisé dans l’évaluation et la communication
financière des marques, a publié son rapport
sur la notoriété des pays telle que perçue
par les consommateurs et les investisseurs internationaux. L’attractivité d’un pays est ainsi évaluée en fonction de différents critères
comme l’image, la fréquentation touristique,
les biens et services, le capital humain, l’investissement étranger ou la compétitivité…
Valorisation 2013 estimée en milliards de $
1 Etats-Unis 18
4 Grande-Bretagne 2,35
2 Chine
6,11
5 Japon
2,26
3 Allemagne 4
6 France
1,9
La marque France a légèrement perdu de
sa valeur en 2013 notamment à cause
d’une baisse importante des investissements
étrangers. Pour comparaison, et surtout
pour l’anecdote, Brand Finance, valorise
la marque Père Noël à 1.600 milliards $.
Dilemme : croire à la France ou au Père Noël ?
TRAVAIL NON DÉCLARÉ : UN PROBLÈME TRÉS RÉPANDU… AU SUD
Selon une enquête Eurobaromètre réalisées
dans l’UE 28, plus d’un européen sur dix
(11%) reconnaît avoir acheté des biens ou
services provenant d’un travail non déclaré
au cours de l’année passée. Par ailleurs, 4%
de travailleurs admettent avoir perçu un revenu « off » et 3% avoir été payés en partie
en espèces par leur employeur. Cette pratique est particulièrement répandue dans
le Sud de l’Europe avec 69% des revenus
annuels reçus de la main à la main (surtout
dans les petites entreprises), loin devant les
PECO (29%) et les pays continentaux ou
nordiques avec respectivement 17% et 7%
de salaires non déclarés. Ces activités non
officielles concernent surtout la rénovation
de logement, les réparations automobiles,
les services de nettoyage, les produits alimentaires et les gardes d’enfants.
De la comparaison avec l’enquête de 2007,
il ressort que si l’ampleur du travail non déclaré reste globalement stable dans l’UE,
les évolutions sont diverses selon les pays.
Il s’est par exemple amélioré en Lettonie tandis qu’il a légèrement progressé en Espagne
et explosé en Grèce, à Chypre et à Malte.
L’économie souterraine représenterait ainsi
entre 15 et 20% du PIB européen.
Le rapport pointe également l’influence des
services privés d’emploi (les agences d’interim) qui joueraient un rôle essentiel dans la
régulation du travail « off ». De fait, les pays
où le travail intérimaire a le plus haut taux de
pénétration comme l’Allemagne, la France,
l’Irlande, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni
enregistrent les taux les plus bas de travaux
non déclarés.
DEPUIS 10 ANS, RAPEX DÉFEND
LA SÉCURITÉ DU MARCHÉ UNIQUE
Rapex, le Système européen d’alerte rapide
pour les produits de consommation non alimentaires potentiellement dangereux fête
cette année ses dix ans. En 2013, le dispo-
sitif a reçu 2.364 notifications-alertes de la
part des Etats membres.
Quels sont les produits à risque ?
En 2013, les alertes ont surtout concernées
le textile et l’habillement d’une part, et les
jouets d’autre part (25% chacun). Pour
ces produits, les notifications ont signalé le
plus souvent des risques chimiques (chrome
hexavalent pour les articles en cuir et phtalates dans les jouets), ainsi que des risques
de strangulation, de blessure ou de suffocation. Loin derrière, sont pointés les appareils électriques (9%), les voitures (7%)
et les produits cosmétiques (4%). Parmi les
produits interdits en 2013 figurent aussi des
articles de puériculture (baignoires instables,
poussettes dangereuses) ou des encres de
tatouage recelant des substances chimiques
interdites.
D’où viennent-ils ?
La Chine, y compris Hong-Kong, reste le
premier pays d’origine recensé, totalisant
64% des notifications de produits dangereux… même si l’UE et la Chine collaborent
depuis plusieurs années pour informer et
sensibiliser les producteurs chinois à leurs
obligations. 15% des alertes concernent
des produits fabriqués dans l’Espace Économique Européen (EEE).
ROTTERDAM : 1ER PORT POUR
LE TRAFIC DE MARCHANDISES
Parmi les dix premiers ports européens de
fret, Rotterdam (396 millions de tonnes traitées en 2012) est le plus actif devant Anvers
(165 millions), Hambourg (114), Marseille
(82), Algésiras (75), Amsterdam (71), Immingham (60) et Le Havre (59) .
Douvres : 1er pour le transport de passagers
Le premier port en nombre de passagers
(hors croisières) se trouve être Douvres avec
12 millions de passagers en 2012, suivi des
ports grecs de Paloukia Salamine et de Perama (11,5 millions chacun), d’Helsinki (10,6)
de Calais et Stockholm (9 millions).
Sources : Toute l’europe.eu, La Tribune.fr
Commission européenne
• Industrie • Btp • Tertiaire • Public • Santé
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L’ÉVÉNEMENT ANNUEL DE RÉFÉRENCE EN FRANCE
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X Le marché du tourisme
d’affaires
X Les différentes formes
d’incentive
X Faire le plein d’énergie et
rester optimiste
LE MARCHÉ DU TOURISME
D’AFFAIRES
EN PROGRESSION
Les entreprises françaises ont dépensé
un volume d’affaires estimé à 8,55 milliards d’euros sur le marché des MICE
(meeting, incentive, convention, évènement) en 2013, en progression de
+1,1% par rapport à l’année précédente.
A l’échelle européenne, les contrastes
entre le nord et le sud de l’Europe persistent alors que les moteurs du marché
restent l’Allemagne et le Royaume-Uni.
La France, l’Italie et l’Espagne montrent
toutefois de réels signes de reprise en
se plaçant sur une courbe croissante
pour la première fois depuis 2010. C’est
ce que confirme le dernier rapport de
la Global Business Travel Association
(GBTA) qui considère que les dépenses
sur le marché du tourisme d’affaires
en Europe doivent progresser pour atteindre +5,1% en 2014 et +6,5% en
2015. Pour ces 5 pays européens, le
montant des dépenses devrait ainsi atteindre les 137 milliards d’euros en 2014
et s’établir ensuite à 157 milliards d’euros en 2015. Plus précisément, le taux
de croissance des dépenses en tourisme
d’affaires pour 2014 devraient être de
l’ordre de 7% en Allemagne, 5,4% en
France, 4,4% au Royaume-Uni, 4% en
Espagne et 2,8% en Italie. Néanmoins le
GBTA reste prudent quant à la fragilité
de la reprise économique, constatant
que la crise de la dette souveraine est
loin d’être terminée et que les prix du
pétrole sont toujours menacés. Cette association s’inquiète également du phénomène de désinflation qui peut enclencher un cycle déflationniste en poussant
alors les entreprises à retarder leurs dépenses afin de profiter de prix plus bas.
LA PRODUCTIVITÉ
DES DÉPLACEMENTS
Une récente enquête de HP (HewlettPackard Development Company) réalisée auprès des voyageurs d’affaires
montre que le travail en situation de
mobilité fait aujourd’hui partie de la vie
des cadres en déplacements. Une très
grande majorité d’entre eux disent terminer la préparation de leurs réunions
au cours de leurs déplacements grâce
aux nouvelles technologies. Ainsi 88 %
des voyageurs interrogés consultent leur
messagerie électronique, recherchent
des informations et/ou finalisent leurs
dossiers. 73 % des cadres précisent que
leurs déplacements permettent de combler leur retard et d’améliorer leur productivité et 56 % avouent même avoir
de meilleures idées hors du bureau. Dans
le même ordre d’idée 54 % consacrent
au moins la moitié de leurs voyages à
des dossiers relatifs à leur déplacement.
Les Britanniques sont 67 % à consacrer la moitié de leur voyage à préparer
leurs prochaines réunions alors que les
Allemands ne sont que 43 %.
La 22e étude du cabinet Coach Omnium
sur le marché du MICE et des réunions
professionnelles en France indique que
les séminaires arrivent en tête des réu-
0DVWHUGRVVLHU 7285,60(5(66285&(0(17
nions organisées (meeting) et se voient
plébiscités par 80 % des cadres devant
les manifestations évènementielles
(23 %) et les conventions. Peut-être
par habitude, les opérations de pure
incentive ne sont appréciées que par
9 % des cadres contre 10 % en 2012 et
14 % en 2011. Globalement la plupart
des entreprises interrogées déclarent
privilégier les réunions professionnelles
courtes lorsqu’elles se déroulent sur
une journée (58 %), sur 2 jours (44 %),
voire sur une demi-journée (32 %). En
matière d’hébergement, les entreprises
choisissent de préférence les hôtels 3 ou
4 étoiles, tout en notant un intérêt marqué pour les lieux d’accueil atypiques.
De son côté, le baromètre 2013 d’American Express Voyage d’Affaires confirme
que les entreprises cherchent toujours à
faire des économies et à conserver des
budgets serrés malgré quelques faits
saillants en 2013 :
. Les budgets ne diminuent pas globalement mais les entreprises ont une
meilleure maîtrise des coûts. En Europe,
les dépenses de voyages professionnels
ont subi une hausse de 0,5 % et devraient croître de 0,8 % en 2014. Pour
87 % des entreprises, le contrôle des
notes de frais est devenu une priorité
(79 % en 2012).
. Le budget aérien diminue même s’il
reste le premier poste de dépenses dans
le budget voyage d’affaires. Il ne représente plus que 37 % des dépenses en
2013 contre 53 % en 2011 du fait que
beaucoup d’entreprises continuent à
privilégier le transport aérien low-cost.
. Le budget train et hôtel augmente.
Avec les temps de trajet en hausse,
l’hôtellerie devient même un poste de
dépenses en augmentation.
. La sécurité et la surveillance des salariés en déplacement sont devenues une
nouvelle priorité. Les entreprises n’hésitent plus à mettre en oeuvre les moyens
nécessaires pour géolocaliser leurs salariés et entrer en contact avec eux.
Les 3 principales motivations des
voyages (base 2013) :
63 % Congrès et conférences
61 % Fidélisation des clients
57 % Gain de nouveaux clients
Le budget voyage d’affaires par
poste (base 2013) :
37% Avion (53 % en 2011)
23.6% Hôtellerie (19,5 % en 2011)
15.7% Train (10 % en 2011)
9.2% Autres dépenses (6,3 % en
2011)
7.7% Repas, boissons (4,9 % en
2011)
6.8% Location de voitures (6,3 % en
2011)
0DVWHUGRVVLHU
UNE DIMENSION ÉCOLOGIQUE
DANS LES VOYAGES
Une étude internationale publiée en
juillet 2013 par la société Titramétric
Ltd a mis en évidence que les voyageurs
d’affaires voyageant au moins une fois
au cours des trois derniers mois sont de
plus en plus conscients de la nécessité
de réduire l’impact écologique de leurs
déplacements en fréquentant des hôtels
respectueux de l’environnement. Elle indique notamment que 44 % des répondants envisagent de séjourner dans les
hôtels «moyen de gamme» au cours des
12 prochains mois. 47 % d’entre eux
estiment qu’il est «important» de séjourner dans des hôtels «verts» certifiés
(Certifications Leeds aux Etats-Unis, Ecolabel en Europe, Green Globe au niveau
international...). 7 % estiment même
que la certification environnementale
est un critère «très important» dans
leur choix d’hôtel. Parmi les initiatives
écologiques et les comportements responsables qui leur semblent importants
pour l’avenir en hôtellerie, la plupart des
voyageurs citent spontanément : l’utilisation d’ampoules à basse consommation ; l’utilisation de panneaux solaires
pour chauffer l’eau et produire de l’électricité ; la consommation sur place de
produits issus du papier recyclé...
LES DIFFÉRENTES FORMES
D’INCENTIVE
MOTIVER ET RÉCOMPENSER
L’incentive est un mot d’origine anglaise
signifiant «motivation» dont le concept
consiste à stimuler et dynamiser les collaborateurs en leur offrant une récompense, des voyages ou des activités
ludiques, en échange d’un objectif im-
pliquant un comportement efficace ou
des actions permettant d’améliorer leurs
résultats. Cette technique de management d’équipe a débarqué en France au
début des années 90 en provenance des
pays anglo-saxons (Canada, Etats-Unis,
Angleterre) au sein desquels elle est très
répandue. Il s’agit avant tout de motiver les collaborateurs de deux façons :
la motivation «à être», dans le but de
créer une cohésion dans l’équipe en
jouant sur le comportement des collaborateurs (team building) et, la motivation
«à faire» dont le but est d’améliorer les
performances individuelles au travers de
campagnes de stimulation. L’incentive
est principalement utilisée dans l’animation des forces de vente (réseaux internes), auprès des distributeurs, partenaires et clients (réseaux externes), ainsi
que dans la promotion d’une marque ou
dans la commercialisation d’un produit.
Le grand intérêt de l’incentive est de
relancer l’esprit d’équipe et/ou de challenge, d’apprendre aux collaborateurs à
mieux se connaître mais aussi à renforcer les liens au sein du service dans le
but pragmatique d’améliorer les résultats et le travail collectif
LES OBJECTIFS DE L’INCENTIVE
Alors qu’initialement l’incentive visait
principalement la dynamisation des
forces de vente internes et externes, son
périmètre s’est progressivement élargi
aux caissières, agents d’accueil, personnel administratif, techniciens et services
d’administration des ventes. Il existe dorénavant différents programmes de motivation en fonction des types d’objectifs
poursuivis :
. Objectifs commerciaux et de stimulation commerciale : conquête, développement, fidélisation de clientèle...
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. Objectifs RH s’appuyant sur des mécanismes de valorisation des conditions de
travail
. Objectifs de progrès : qualité, sécurité,
bonnes pratiques...
Dans tous les cas, la mise en œuvre d’un
programme de motivation s’élabore
selon 4 grands axes :
. Une promesse de récompense fondée
sur une «espérance de gains»
. Un challenge individuel, en équipe ou
collectif à accomplir
. La mise en place de règles propres au
concours interne dans lequel seuls les x
premiers sont récompensés
. Un contrat d’objectif visant à récompenser les ventes supplémentaires (dites
incrémentales).
LES PRINCIPAUX OBJECTIFS
POURSUIVIS PAR L’ENTREPRISE
. Détendre les individus afin de renouer des
liens de confiance, de faire tomber les
tabous
. Favoriser le lien affectif et la créativité du
groupe
. Faire passer des messages en impliquant
les salariés et les mettre en état d’écoute
. Amener à se dépasser pour prendre
conscience de ses possibilités en libérant
ainsi de nouvelles ressources
. Permettre aux salariés de différents
services de se rencontrer, de se découvrir
. Créer de l’émulation et de la compétitivité
entre collaborateurs, voire de la complicité
. Se comparer, se frotter les uns aux autres,
s’entraider
. Apporter de la cohésion au groupe
. Inviter les collaborateurs à réfléchir différemment entre eux
. Résoudre des problématiques comportementales et d’ambiance après une vague
de licenciement ou une fusion.
UN PROGRAMME EN 3 TEMPS
D’une manière générale, les entreprises
disposant d’un circuit de distribution ou
d’une force de vente utilisent entre 1%
et 3% de leur CA dans le but principal
de motiver et d’animer leurs troupes
et leurs réseaux de prescripteurs. Pour
cela, il est nécessaire de mettre en place
un système d’information afin de gérer
la communication auprès des participants, les résultats en cours ainsi que
les gains attribuables. Tout programme
d’incentive doit donc reposer sur «une
succession d’actes librement consentis»
laissant les salariés libres ou non de participer dans le cadre d’un déroulement
qui s’effectue en 3 temps :
1. Le lancement avec le recueil des inscriptions et la présentation du dispositif
aux cibles concernées
2. Les animations et boosters comprenant la communication et la bonification
destinées à maintenir la motivation
3. La clôture avec l’attribution des gains
LES DIFFÉRENTES FORMES
D’INCENTIVE
D’après Olivier Denis-Massé (Euro
RSCG), «La carotte est fondamentale
en matière d’incentive sinon les salariés
sont déçus et n’accorderont pas d’importance à la manifestation». Il existe
plusieurs types de techniques de récompenses dont les principales utilisées
concernent :
. La prime d’argent : C’est une carotte
classique relativement efficace surtout
si l’espérance de gain est jugée importante.
. Le voyage professionnel de récompense : L’objectif est de faire rêver ses
collaborateurs avec des week-ends dans
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les plus belles capitales européennes ou
dans le cadre de séjours d’évasion ou
exotiques. Dans ce cas, l’incentive est
particulièrement bien adaptée à l’objet
ou en complément d’un séminaire ou
d’une convention afin de faire passer un
bon moment de détente, d’émotion ou
de plaisir aux participants en leur permettant ainsi de se changer les idées.
. Le team building : Il s’agit de créer
un esprit d’équipe, de fédérer les
comportements au sein d’un même
service
ou
département
autour
d’un objectif commun. Il existe une
différence entre le team building (à
vocation collective) et l’incentive par le
choix intrinsèque des activités, lesquelles
n’offrent pas nécessairement de
récompenses individuelles ou collectives
mais un résultat commun en terme de
réussite en vue de gagner. Selon Patrick
d’Auvigny, directeur du département
Conseil d’Accentiv’, «Souvent le team
building est une première étape en
matière d’incentive. Une façon de
mettre l’entreprise en ordre de bataille.
On prépare les salariés, on les gonfle à
bloc via des conventions, séminaires ou
exercices de team building et, ensuite,
on donne le départ à un programme de
fidélisation dont l’objectif est d’accroître
les ventes de l’entreprise.»
ACTIVITÉS DE TEAM BUILDING
Les différentes activités habituellement
proposées aux participants sont :
. Les activités sportives : olympiades,
relais, flying board, paint-ball, soccer, régate …
. Les activités culturelles : quiz thématiques, découverte City Express …
. Les activités artistiques : réalisation
d’un lipdub, d’un film, sculpture en
sable, fresque géante, light painting
…
. Les activités à sensations fortes :
saut en parachute, simulateur de
vol, Boot camp, circuit de formule
1, rafting, via ferrata…
. Les activités détentes : cours de cuisine, d’œnologie, spa, visite d’un
vignoble…
. Les activités ludiques : rallye en
transport hors du commun (2CV,
quad, voitures de collection, tandem…), chasse au trésor, jeux de
construction…
. Le raid aventure : Le principe consiste à
emmener ses équipes à l’autre bout du
monde ou dans des lieux suffisamment
originaux pour susciter la surprise et renforcer la cohésion des salariés.
. Le cadeau ou chèque-cadeau : Pour
récompenser en interne, le recours aux
chèques-cadeaux est choisi dans 40%
des cas. C’est ce qu’affirme Patrick d’Auvigny pour qui «Toutes les entreprises
qui ont de grands réseaux de distribution utilisent les techniques de motivation, notamment les chèques-cadeaux».
Il est généralement assorti d’un catalogue de cadeaux destiné à apporter du
rêve en utilisant à fond les ressources de
l’Internet.
. Le voyage-récompense : Ce type de
récompense intervient en général après
une période de travail intensif dans un
service ou département. Les équipes
les plus performantes se voient alors
récompensées par des billets d’avion,
des voyages à titre privé, des journées à
Eurodisney, des séjours de thalassothérapie, des escapades dans des vignobles
chiliens ou avec des stages de golf.
Pour Pierre-Olivier Carles de l’agence
Stonfield, «C’est typiquement l’événement d’incentive que l’entreprise utilise
lorsqu’elle ne rencontre aucune difficulté».
. La convention : Cette technique permet d’associer un séminaire de travail
(assemblée, ateliers de travail…) mobilisant beaucoup de personnes avec
des activités de détente. Il s’agit d’un
hybride entre le simple voyage de récompense et l’activité de Team building
qui, lorsque l’endroit est étonnant, peut
marquer fortement les esprits.
. Le trophée : Il récompense les salariés
qui se sont particulièrement illustrés
par leurs performances et qui se voient
remettre des «awards» devant les responsables de l’entreprise. L’objectif est
d’apporter de la reconnaissance et de la
gratification avec un titre que l’on peut
accrocher fièrement dans son bureau.
Il est toutefois fortement conseillé d’associer le trophée à une récompense
«matérielle» supplémentaire.
FAIRE LE PLEIN D’ÉNERGIE ET
RESTER OPTIMISTE
5 GRANDES POSTURES À ADOPTER
En compilant les bons conseils provenant d’experts scientifiques, une vingtaine de comportements sont jugés bé-
néfiques pour rester aisément en forme
et surtout garder l’esprit positif. Etre
heureux et avoir du succès dans la vie
n’est pas lié au hasard. Selon les psychologues cela dépend étroitement de
notre attitude vis-à-vis des autres, de la
vie et de nous-mêmes. Par exemple, en
se comportant en victimes, les gens ont
l’impression que tout est contre eux et
deviennent souvent déprimés, négatifs
en s’apitoyant sur leur sort. Certains
peuvent même devenir agressifs envers les autres et eux-mêmes. Il s’agitlà d’un cercle vicieux aussi inutile que
désastreux au niveau relationnel. Aussi
pour éviter de tomber dans cette spirale
négative, la contre-mesure est celle du
renforcement d’une attitude et d’une
vision positive de la vie. En psychologie,
les moyens les plus efficaces sont souvent les plus simples à mettre en place.
Le sentiment d’accomplissement qui en
résulte devient alors un moteur puissant
qui influence fortement notre bonne
humeur et notre énergie. Aussi pour
profiter en permanence d’une attitude
mentale positive il convient d’agir sur 5
grandes postures : avoir une vie saine, se
donner des perspectives positives, manifester de la gratitude aux autres et à la
vie, être à l’aise dans l’environnement
social et enfin écouter ses émotions.
A. AVOIR UNE VIE SAINE
Les spécialistes de la nutrition ont l’habitude de dire que «vous êtes ce que vous
mangez». Pour avoir une vie saine et
se sentir bien il est selon eux nécessaire
d’avoir un régime alimentaire équilibré
associé à de l’exercice physique. Cela
suppose donc de la constance et de la
discipline. Pour commencer cette démarche de longue haleine il faut suivre
les conseils suivants :
0DVWHUGRVVLHU
1. Boire du café
«C’est extraordinaire comme le café est
un remède miracle capable de sauver
des vies» affirme le spécialiste du foie
Sanjiv Chopra, professeur à la faculté
de médecine de Harvard, qui recommande de le boire principalement noir.
En avouant l’existence d’un «mystère
scientifique» quant à la façon dont une
simple tasse de café répand ses bienfaits
dans le corps, de nombreuses études
épidémiologiques ont confirmé ses
étonnantes vertus dont les principales
se résument ainsi :
. Plus de trois tasses de café par jour réduisent de 20% le risque d’un cancer de
la peau chez la femme.
. Une tasse de café par jour réduit
jusqu’à 25% le risque d’accident vasculaire cérébral.
. Deux tasses par jour réduisent jusqu’à
20% le risque de dépression chez les
femmes.
. Plus de 6 tasses de café par jour pour
les hommes abaissent de 60% le risque
de mourir d’un cancer de la prostate.
2. Prendre des protéines le matin
Le grand intérêt des protéines c’est que
celles-ci informent le cerveau et l’estomac qu’ils sont bien nourris et rassasiés.
Il est conseillé de manger le matin un
oeuf dur et un yaourt grec à forte teneur
protéinique et mieux encore des graines
de chia qui possèdent, en plus, un indice
glycémique faible et beaucoup de bon
gras de type oméga 3.
3. Augmenter sa dose de potassium
L’objectif à poursuivre est d’améliorer
son ratio sodium/potassium en abaissant soit le sodium ou en augmentant le
potassium. Dans ce dernier cas, le potassium que l’on trouve dans le cacao, les
abricots secs, le poisson, les prunes, les
épinards, le yaourt nature ou encore les
pommes de terre avec la peau, permet
de réduire l’effet hypertenseur causé
par le sodium. Ainsi, selon les dernières
recherches, les gens qui présentent de
très mauvais ratios sodium/potassium
risquent 2 fois plus de mourir des suites
d’une crise cardiaque que ceux dont le
ratio est plus bas. Une autre étude a
également révélé qu’une augmentation
de 1600mg de la consommation quotidienne de potassium soit l’équivalent
d’une tasse de lait, de deux bananes, du
quart d’un avocat ou d’une demi-tasse
de raisins réduit de 21% le risque d’accident vasculaire cérébral. Les nouvelles
directives recommandent même d’atteindre les 4700 mg de potassium par
jour.
4. Se tenir debout le plus souvent
possible
Selon de récentes études, les personnes
sédentaires qui ont passé 10 ans assis
à leur travail multiplient par 2 le risque
de souffrir d’un cancer du côlon. Pour
éviter cette pathologie, il convient de se
tenir debout le plus souvent possible par
exemple, en parlant au téléphone ou en
marchant pendant les réunions au bureau. Il faut se lever régulièrement et de
nombreuses fois dans la journée sachant
que les gens qui prennent le plus de
pauses debout tout au long de la journée - même d’une minute - ont une taille
plus mince, un taux de cholestérol plus
faible et une meilleure production d’insuline que ceux qui en pratiquent moins,
malgré tous les autres exercices sportifs
que l’on peut faire. Dans le même ordre
d’idée, les épidémiologistes affirment
que sautiller régulièrement protège du
cancer.
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5. Se coucher tôt et manger tôt
D’après le docteur Michael J. Breus
«Une des choses les plus faciles pour
quiconque suit un régime consiste à
se coucher et à se réveiller à la même
heure chaque jour. Ainsi, votre corps
sait quand il faut dormir et est beaucoup plus efficace. Organisez votre alimentation aussi en essayant de manger
au même moment tous les jours. Évitez
de manger après 20 heures et ne manquez pas le petit-déjeuner». Une étude
a démontré que plus les individus mangent après 20 heures, plus leur indice
de masse corporelle augmente ainsi
que… leur tour de taille.
6. Eviter les écrans d’ordinateur le
soir
Selon le Dr Lisa Shive, la lumière bleue
émise par les écrans d’ordinateur, les
téléphones intelligents et la télévision
stimulent le cerveau faisant que l’on
a plus de difficulté à s’endormir. Son
conseil pour bien dormir, même si l’on
utilise de tels équipements 2 heures
avant de se coucher est de «Porter des
verres ambrés qui filtrent la lumière
bleue».
7. Profiter du soleil le matin et se
mettre à l’abri l’après-midi
De nouvelles recherches indiquent que
les cellules de la peau résistent mieux
aux rayons nocifs du soleil et aux UV
tôt le matin et deviennent ensuite plus
vulnérables l’après-midi. Il a été observé
chez la souris qu’une protéine protectrice de l’ADN - présente également
chez l’humain - est à son plus haut niveau peu après le réveil et à son plus bas
avant le sommeil. Il est donc conseillé
de faire ses activités extérieures (jardinage, marche…) plutôt le matin !
8. Marcher pour améliorer sa mémoire
La marche offre un double avantage :
welle est bonne pour le corps et pour
l’esprit. C’est ce qu’affirme Arthur Kramer, neurologue, pour qui «Tout ce qui
augmente le rythme cardiaque semble
fonctionner. Marcher c’est bien. Le
principal est de trouver à faire ce que
vous aimez et faites-le avec générosité». Il explique notamment que «Tous
les ans, une région du cerveau appelée
l’hippocampe, siège de la mémoire, rétrécit de un à deux pour cent augmentant ainsi le risque de démence au fil
des ans». A l’inverse, «L’hippocampe
d’un adulte qui marche énergiquement 45 minutes trois fois par semaine
augmente plutôt de deux pour cent au
bout d’un an» ajoutant qu’«Il n’est jamais trop tard pour commencer à faire
de l’exercice.»
9. Eviter les confiseries
De récentes études menées par le Dr
Janket, professeur de médecine dentaire à l’université de Boston, ont révélé que les saveurs fruitées et acidulées
des bonbons réagissent au contact des
édulcorants sans sucre et produisent
un mélange acide qui affaiblit les dents
et les fait jaunir. Ce médecin indique
que «Les plus grands responsables sont
les sucettes aux fruits parce qu’elles se
dissolvent lentement tout en donnant
à l’acide plus de temps pour attaquer
les dents. La gomme à mâcher (même
celle aux fruits) est moins nocive parce
qu’elle stimule la production de salive qui élimine les acides nuisibles».
Sauf à «Se brosser les dents tout de
suite après chaque repas et après tout
contact avec des aliments acides ou des
bonbons», ce praticien recommande
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de choisir soit une saveur à la menthe menthe poivrée, feuille de menthe, thé
des bois – ou le caramel au beurre.
qui peuvent réduire les risques de crise
cardiaque et rendre de bonne humeur
en le mangeant en collation le matin.
Un carré de chocolat noir contient as-
14. Absorber davantage de quinoa
Cette graine est riche en protéines, en
fibres et en magnésium. Elle possède la
11. Avoir 20 secondes d’avance
Des chercheurs ont conclu que si nous
pouvons avoir 20 secondes d’avance
sur le temps nécessaire à une tâche,
nous sommes alors beaucoup plus
enclins à passer à l’acte. C’est ce que
confirme Shawn Achor, gourou de la
psychologie positive qui préconise, par
exemple, si l’on souhaite courir ou faire
des exercices physiques le matin, de
placer ses chaussures et ses vêtements
d’exercice à côté du lit, la veille. Il s’agit
en fait de mettre en place une forme
de proactivité en circuit-court permettant de devancer l’enclenchement routinier de l’action à mener et non de se
contenter d’un processus «lent» dans
la mise en place du projet.
12. Mettre du piment dans sa vie
La célèbre chef Jennifer Iserloh affirme
que l’élément actif des piments, la
capsaïcine, active encore le métabolisme une heure après son absorption.
Selon elle, manger des mets épicés
aide également à sentir le goût plus
intensément à condition de ne pas les
surchauffer, sachant que les piments
s’avèrent être également une bonne
source de vitamine C. Dans les plats
cuisinés, elle préconise de commencer
en saupoudrant quelques flocons de
chili rouge sur des plats italiens ou en
remplaçant un poivron par un jalapeno
frais.
13. Manger du chocolat le matin
Jacob Teitelbaum, médecin spécialiste
de la fatigue chronique, affirme que le
chocolat noir est bourré d’antioxydants
sez de théobromine (une cousine de la
caféine) pour se réveiller sans provoquer de baisse d’énergie rapide par la
suite.
réputation d’être un «super-aliment»
qui, à proportion normale, contient
deux fois plus de protéines et huit fois
plus de fibres qu’une portion de riz
blanc. Elle permet aussi de protéger
contre l’hypertension.
B. SE DONNER DES PERSPECTIVES
POSITIVES
Il s’agit de voir les choses du bon
côté en évitant d’amplifier les situations négatives tout en relativisant et
en minimisant les points positifs. Paradoxal ? non ! car la subjectivité est
un ennemi intérieur puissant qui doit
être combattue par l’objectivité et le
sens de la mesure. Il faut faire en sorte
d’équilibrer la balance en changeant
«l’angle de vue» et en éliminant les
avis et préjugés négatifs. La réalité
étant ce qu’elle est, tout dépend de
la manière dont on l’évalue mentalement. Un esprit négatif aura tendance
à grossir les problèmes en les rendant
insurmontables, alors qu’un esprit positif les réduira en passant dessus sans
dommage. La règle est donc d’abord
de prendre du recul sur la situation en
réduisant son impact émotionnel, puis
de répertorier objectivement les points
négatifs et positifs en listant 3 choses
que l’on peut faire afin de transformer
chaque point négatif en positif. En
voyant les choses du bon côté, c’est un
supplément d’expérience, d’assurance
en soi et de confiance que l’on entretient en éliminant de facto, les pensées «minantes» ou encore le fait de
se plaindre ou de regretter. Une autre
méthode consiste à imaginer le pire
pour se sentir mieux. C’est le conseil
que donne Timothy Wilson, psychologue de l’université de Virginie, qui recommande de ne pas concentrer uniquement son esprit sur les «bonnes»
choses routinières du quotidien mais
de savoir aussi en faire abstraction
Séminaires
Réceptions
Réunion de travail.
Assemblée Générale.
Atelier de formation.
Evénement associatif.
Diner de gala - Cocktail.
Réception de clients ou de collaborateurs.
Anniversaire d’entreprise.
Soirée comité d’entreprise.
Showroom
Incentive
Lancement de produits.
Roadshow.
Rencontre clients et fournisseurs.
Cohésion d’équipe.
Animation et stimulation
des réseaux de vente.
Fidélisation de clients.
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de temps en temps. Sa méthode est :
«Prenez quelques minutes pour vraiment imaginer ce que serait votre vie
sans ses bons côtés. Vous ressentirez
plus intensément l’amour, la reconnaissance et le bonheur en visualisant
ce que serait la vie sans les gens et les
choses que vous aimez. Et ils auront
alors l’air étonnant et extraordinaire à
nouveau.»
C. MANIFESTER DE LA GRATITUDE
Avoir de la gratitude signifie que l’on
sait apprécier ce que l’on est et ce que
l’on a. Il s’agit de tirer un trait sur le
passé en évitant de se remémorer les
expériences négatives et les erreurs
antérieures, car ce qui est fait est fait et
que cela ne sert strictement à rien d’y
penser sinon à déprimer inutilement.
Il faut pardonner, s’excuser et/
ou faire mea culpa, puis passer à
autre chose. La meilleure solution
consiste à se concentrer sur l’instant
et ce que l’on peut faire aujourd’hui
même ou bientôt dans le travail,
en famille, en couple, avec les amis,
avec de nouveaux projets... Une autre
manière de développer une attitude
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positive c’est de montrer ouvertement
que vous appréciez les autres. Il est
fortement recommandé de dire à ses
proches qu’on les aime ou encore de
remercier les personnes qui ont eu
de l’influence sur vous ou qui vous
ont soutenu (invitation, sortie, carte,
lettre, mail, petit cadeau…). Toutes
ces «petites» actions forment en fait
des gestes très forts dont l’effet est de
se sentir bien en rendant également
les autres heureux.
D. L’ENVIRONNEMENT SOCIAL
Notre humeur et notre motivation
sont fortement influencées par les
personnes qui gravitent autour de
nous dans le monde professionnel et
privé. Il est clair que les gens négatifs
produisent sans cesse des sources inutiles de parasitages, de conflit ou de
stress en se nourrissant elles-mêmes
de problèmes ou de contacts réguliers
avec d’autres personnes négatives.
Elles polluent leur environnement social sans même s’en rendre compte
en aspirant vers le bas l’humeur et
l’attitude de leur entourage. Il faut
donc éviter de passer trop de temps
avec ce genre de personnes en optant
volontairement pour des rencontres
avec des gens jugés positifs. En ce
domaine, chacun doit chercher à être
bien entouré en fréquentant des personnes positives considérant que le
positif appelle toujours le positif. Une
autre bonne manière de se créer une
attitude positive est de contribuer à
la communauté en donnant de son
temps, en apprenant des autres, en
participant à des projets collaboratifs.
Il s’agit également de profiter de la
moindre petite occasion pour faire ce
que l’on aime et profiter des petites
choses agréables de la vie.
E. ÉCOUTER SES ÉMOTIONS
Il faut bien distinguer la subjectivité
émotionnelle qui déforme la réalité
(émoi, colère, haine, stress…) en la
rendant souvent négative, du fait objectif qu’est l’écoute attentive de ses
émotions. Ecouter ses émotions, ses
sensations, ses pulsions, c’est dominer
en adulte son Moi afin de découvrir ce
qui se cache derrière (insatisfaction,
manque, frustration, joie, accomplissement…). Il s’agit là de ne pas tricher
avec soi-même ou de se mentir en refoulant le naturel de ses émotions par
le fait de tabous ou d’interdits. Cette
pratique d’évitement induit progressivement de la rigidité, de l’intolérance
en faisant le lit du désespoir, du malêtre, de l’angoisse et d’une attitude
mentale inaboutie. Le bon conseil est
de faire dans la mesure du possible
ce que l’on ressent de légitime ou
encore de s’aérer l’esprit, de se distraire, de changer d’activité. En aucun
cas il s’agit de se mettre en position
de victime, ce qui est la dernière des
postures à adapter envers soi-même
comme envers les autres qui inconsciemment la rejettent avec force. Il
faut également éviter de se soumettre
trop longtemps aux émotions souvent
négatives apportées par l’actualité et
aux émissions TV ou radio stressantes.
Mieux vaut rechercher avant tout l’information utile, constructive, motivante, inspirante qui élève l’esprit et
donne de bonnes idées.
Principales sources utilisées : www.coachomnium.com - www.mylodgevent.com – www.wikipedia.org - www.strategies.fr - www.iledere.com
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'RVVLHU1 R Gilles MIRAMBEAU
Directeur CFA ESR Poitou-Charentes
Š',72
L’apprentissage dans l’Enseignement Supérieur
est un formidable vecteur d’ouverture sociale, de
démocratisation et de professionnalisation des
formations de nos établissements
Par une pédagogie adaptée, il est porteur de
réussite pour les jeunes poursuivant des études
supérieures et de qualité de leur insertion professionnelle à six mois.
L’apprentissage facilite également l’élévation des
niveaux de qualification et répond aux besoins en
compétences du tissu économique régional, des
entreprises privées comme du secteur public.
Les textes portant réforme de l’apprentissage
répondent partiellement aux enjeux permettant de
développer l’apprentissage pour tous, à tous les
niveaux. Par touches successives, l’apprentissage
dans l’Enseignement Supérieur fait l’objet de
mesures qui risquent de stopper sa dynamique. La
perte du crédit d’impôt pour l’accueil d’apprentis
au-delà du bac+2 en est un exemple. Dans ces
conditions, on ne peut que saluer la décision de
la Région Poitou-Charentes, d’élargir l’octroi de
la prime pour les employeurs d’apprentis aux
entreprises de moins de 50 salariés.
L’apprentissage a connu au niveau national mais
aussi régional une baisse significative de ses effectifs. Dans le supérieur également, le recrutement
des jeunes dans les TPE et PME/PMI, déjà fortement
impactées par la crise économique, subit cette
conjoncture. Pourtant, ces entreprises ont besoin
de jeunes hautement qualifiés pour appuyer leur
démarche d’innovation et de développement.
Il est donc temps de considérer l’apprentissage
dans le supérieur comme un instrument de développement économique et de création d’innovation pour les entreprises régionales. Nul doute
que ce glissement de l’Apprentissage/Formation
vers l’Apprentissage/Innovation, mis en cohérence
avec les dispositifs d’aides régionaux, offrira une
réponse de qualité aux problématiques des chefs
d’entreprises.
De belles carrières dans le marketing
et la communication
Rentrée en septembre 2006 en apprentissage chez LEA
Nature, dans le cadre d’une licence MASERTIC (Marketing
des services et TIC) à l’IUT de La Rochelle, Mélodie Jouannic
retrace son parcours dans cette entreprise.
JDP : Quel a été votre parcours chez LEA Nature ?
Apprentie en tant que chargée de communication, j’ai
été recrutée d’abord en CDD par les deux responsables
communication en place. J’ai rapidement été prise sous
l’aile de Mireille Lizot, précédemment attachée de presse
pour le Groupe à Paris et qui arrivait juste à La Rochelle
pour y occuper le poste de Responsable communication.
C’est elle-même qui m’a formée au métier d’Attachée
Le rôle du maître d’apprentissage à ERDF
ERDF recrute chaque année 40 nouveaux collaborateurs
en Poitou-Charentes dont 50 % par la voie de
l’Apprentissage. Le JDP a interrogé Philippe Toucheron,
délégué régional d’ERDF, sur le rôle joué par le maître
d’apprentissage.
Chaque année, la première semaine de septembre, ERDF
réunit tous les alternants et maîtres d’apprentissage, pour
une première mise en contact, leur communiquer des
informations communes et favoriser les réseaux entre
jeunes alternants.
JDP : Comment ERDF Poitou-Charentes accompagne
les apprentis tout au long de leur cursus de
formation ?
JDP : ERDF s’est lancée il y a quelques années à
titre expérimental dans la labellisation du maître
d’apprentissage, en quoi consiste-t-elle ?
Cette initiative s’apparente à une démarche qualité et s’est
traduite par un audit des pratiques actuelles des maîtres
d’apprentissages confrontées au référentiel permettant
de les labelliser, ainsi que par une audition d’un jury de
professionnels qui a jugé de la pertinence de la mission
tutorale exercée à ERDF.
ERDF Poitou-Charentes en déficit de candidats, tant en
nombre qu’en qualité a travaillé localement avant de
généraliser la démarche partout en France, ce qui permet
à notre Entreprise d’avoir un vivier de candidats.
Philippe Toucheron : Les apprentis occupent des
postes soit sur les activités d’exploitation, maintenance
et construction de réseaux, soit sur les fonctions
transverses de comptabilité/gestion, ressources humaines
ou communication, pour des cursus allant de 1 à 4 ans.
Des agents volants d’ERDF, qui disposent d’un peu de
temps, sont chargés d’accompagner et de suivre les
jeunes. Ces maîtres d’apprentissage reçoivent une lettre
de mission pour cadrer leur activité et procèdent à une
évaluation trimestrielle des jeunes, en plus d’un suivi très
régulier commun entre le maître d’apprentissage et la
hiérarchie de l’apprenti. Car bien souvent ils ne sont pas
les hiérarchiques des jeunes ; ils ont au moins le même
niveau de diplôme avec une expérience professionnelle
significative. Ces maîtres d’apprentissage bénéficient
d’une formation pour ce faire et perçoivent une
rémunération complémentaire de 100 € par mois. Les
grilles d’analyse remises par ERDF permettent aux maîtres
d’apprentissage d’évaluer les jeunes tant en termes de
compétences métier que de comportement.
JDP : Les apprentis ERDF une fois diplômés sont-ils
recrutés ?
Pour ceux qui se sont bien intégrés et ont obtenu leurs
diplômes, le recrutement est favorisé, pour autant
qu’ils soient intéressés pour rester à ERDF. Sinon nous
les accompagnons dans leur recherche d’emploi, nous
les mettons en relation avec d’autres entités d’ERDF en
France, avec des Entreprises prestataires ou encore avec
des acteurs économiques que nous connaissons.
L’apprentissage dans le secteur de l’environnement
et du développement durable
Madame Sire Quedillac, Directrice adjointe des Ressources Humaines au CHU de Poitiers - qui accueille
une dizaine d’apprentis par an - a choisi d’évoquer
l’apprentissage dans le secteur du développement
durable avec un exemple concret de poste.
« Laure Barcq, étudiante de 21 ans, en 1ère année
de Master en management des risques industriels et
environnementaux à l’IRIAF de Niort a été recrutée
au sein de la DRH du CHU de Poitiers pour aider à la
réactualisation du document unique de prévention des
risques professionnels, à raison d’une semaine par mois
puis à temps plein de fin avril à septembre.
Sa mission consiste à dépouiller les questionnaires du CHU
sur la fréquence d’exposition aux risques professionnels,
notamment dans les services soins, techniques ou
logistiques. Les risques peuvent être chimiques, posturaux,
infectieux et concerner la radio-protection, etc… Puis elle
a commencé à réunir des groupes de travail pour affiner
les réponses avant de rédiger le « document unique »
permettant de pointer les modes de prévention. En charge
de la rédaction d’un journal interne, cette apprentie assure
donc des missions qui rayonnent sur l’ensemble du CHU.
Recruter une apprentie pour remplir cette obligation légale
trés chronophage a permis de dynamiser la démarche, en
lien avec les médecins du travail et d’autres professionnels
en prévention, ergonomie ou psychologie.
Je ne sais pas encore si un recrutement sera possible à
la clé, mais il serait judicieux de se doter d’un poste de
préventeur des risques dans une structure qui emploie
5500 salariés.
Laure Barcq, apprentie au CHU de poitiers, nous
parle de son expérience.
« Conduire une mission sur 2 ans permet de s’investir
dans une vraie situation professionnelle, avec un suivi
sur le long terme et n’a plus rien à voir avec un stage
de 4 mois. La mission qui m’a été confiée me plaît, car
elle me permet d’aborder tous les domaines du risque –
chimiques, psycho-sociaux, de rayonnements – et s’il y
avait une opportunité de poste à l’issue de l’apprentissage
je serais intéressée. Je me dirigerai quoi qu’il en soit
vers les professionnels du bâtiment ou dans le domaine
public. Avoir déjà une expérience de 2 ans représente
un bagage important, un vrai « plus » pour un premier
recrutement ».
de presse et m’a encouragée à construire mon poste
qui n’existait pas. Puis j’ai été recrutée en CDI au poste
des relations presse de toutes les marques du Groupe
en beauté, santé, agro-alimentaire, et diététique.
Avant de me spécialiser il y a 18 mois en cosmétique,
en élargissant mon champ de compétence – outre les
relations presse – au Web et à la publicité, soit à tous les
aspects de la communication.
un premier poste. Et dans la conjoncture actuelle, je
recommande à tous les jeunes de poursuivre au moins
leur dernière année d’étude, voire les deux dernières
années, par la voie de l’apprentissage. J’ai autant appris
en entreprise qu’à l’école.
JDP : Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’apprentissage et quels en sont les avantages à vos yeux ?
J’étais arrivée à saturation de l’école à la fin de mon
DUT, l’apprentissage était une voie toute trouvée pour
poursuivre en licence. Il permet de s’immerger dans le
monde du travail avant même d’être diplômé et d’acquérir
une expérience demandée le plus souvent même pour
FORMATIONS DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT
DUT
• Génie Thermique et Energie (Université de Poitiers)
• Mesures Physiques (Université de Poitiers) 2e année par apprentissage
Licence Professionnelle
• Valorisation des Énergies Renouvelables et Techniques Energétiques (Université de
Poitiers)
• Gestion de l’Energie Electrique Éco Efficacité Énergétique (Université de Poitiers)
• Mesures de la Qualité des Milieux Air, Eaux, Sols (Université de Poitiers)
• Electroacoustique et Acoustique Environnementale (Université de Poitiers)
• Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers)
• Bâtiments Bois Basse Consommation et Passif (Université de la Rochelle)
• Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle)
• Réhabilitation Energique du Patrimoine Bâti (Université de la Rochelle)
Master Professionnel
• Management des Risques Industriels et Environnementaux (Université de Poitiers)
FORMATIONS MARKETING ET LA COMMUNICATION
Licence Professionnelle
• Communication et Management des Evènements (Université de Poitiers)
• E-Tourisme (Université de la Rochelle)
• Marketing des Services et Technologies de l’Information et de la Communication
(Université de la Rochelle)
• Création Multimédia (Université de la Rochelle)
Master Professionnel
• Marketing Pluri média et Consommation - Management des marques-Produits Jeunesse
(Université de Poitiers)
• Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers)
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Devenir ingénieur par l’apprentissage
Françoise LE VEZU
Directrice du Cnam
Poitou-Charentes - EiCnam
Francis COTTET
Directeur de l’ISAE-ENSMA
Une formation, un diplôme, un métier, un emploi
à la clé !
Les formations d’ingénieurs par l’apprentissage
allient un très haut niveau scientifique avec une
expérience de terrain véritable.
La politique de la Région en matière d’apprentissage
Avec l’ouverture de plus de 140 nouvelles formations dans
l’enseignement supérieur depuis 2004, la Région concrétise sa volonté de créer des filières complètes de formation
par apprentissage, d’élever le niveau de qualification, qui
reste le principal rempart contre le chômage.
Ce développement vers le haut contribue en outre nettement à la féminisation de l’apprentissage. Plus le niveau
de qualification est élevée, plus la féminisation est forte.
En effet, la part des filles dans les niveaux III, II et I dépasse
43 % de l’effectif global, contre 28 % pour le niveau V
et IV.
Pour que cette évolution bénéfice à tous, la Région incite
les CFA à l’innovation pédagogique et la mise en place de
classe « passerelles » pour permettre aux jeunes issus des
filières professionnelles l’accès aux formations d’ingénieur
par apprentissage.
L’apprentissage dans le supérieur doit enfin et surtout
jouer un rôle d’ascenseur social en facilitant la poursuite
d’études et l’accès à l’emploi des jeunes issus des milieux
les moins favorisés.
Cet objectif important suppose toutefois que l’action des
CFA puisse leur proposer un accompagnement adapté
pour la recherche d’entreprise.
Enfin, pour faciliter la signature des contrats d’apprentissage, malgré un contexte économique contraignant, la
Région soutient l’action de 18 développeurs recrutés par
les CFA pour promouvoir l’apprentissage auprès des entreprises, les informer sur les aides existantes (notamment la
prime régionale de 1000 € pour toutes les entreprises de
50 salariés ou moins) et les convaincre à s’engager concrètement en recrutant un apprenti à la rentrée prochaine.
Maryline SIMONNÉ
Vice-présidente
du Conseil Régional Poitou-Charentes,
en charge de l’apprentissage
© Région Poitou-Charentes - Françoise ROCH
Depuis plusieurs années, la Région s’est engagée dans
la voie du développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. La part des apprentis préparant
un diplôme de niveau III, II et I ne fait qu’augmenter. On
compte aujourd’hui 3892 apprentis dans le supérieur sur
14208 apprentis globalement (soit 27,5 % des effectifs
globaux) contre 1394 fin 2004 (soit plus de 2,5 fois de
plus qu’en 2004).
Nouveaux défis dans l’agro-alimentaire
Le JDP a interrogé Jean-Pierre Bodin, Directeur Atelier
technologique ENILIA-ENSMIC, pour mieux connaître
les opportunités d’apprentissage dans la filière agroalimentaire.
JDP : Quelles sont les possibilités d’apprentissage
dans la filière agro-alimentaire en Poitou-Charentes ?
Jean-Pierre Bodin : Nous proposons la licence
professionnelle « Agro-alimentaire » ainsi que des BTS
en produits céréaliers, produits laitiers ou aliments et
processus technologiques sans oublier le BTS QIABI en
bio et qualité. Les entreprises de l’agro-alimentaire sont
intéressées par cette voie et nous avons de très bons
retours, même au-delà de la Région Poitou-Charentes.
Cette année nous accueillons 16 apprentis, dont 7 sont
dans des entreprises en Poitou-Charentes.
JDP : Constatez-vous une demande accrue en
compétences de la part des professionnels ?
Outre l’adaptabilité, dont font souvent preuve les jeunes
en apprentissage, nous constatons une forte sensibilité
des employeurs aux notions d’hygiène, de nouvelles
technologies, de nutrition et d’impact environnemental
des activités. Les attentes sont fortes aussi pour un
renforcement des compétences sur les aspects technologies
et procédés, pour sauvegarder le savoir-faire.
L’agro-alimentaire connaît des enjeux liés à la santé, à
l’environnement ou encore à l’alimentation mondiale, qui
intéressent les jeunes.
JDP : Quels sont ensuite les débouchés dans les
Entreprises ?
Le taux d’intégration des étudiants à l’issue de leur licence
professionnelle avoisine les 95 %, notamment dans les
filières spécialisées et les secteurs de la transformation
céréalière ou laitière.
Le mariage entre l’étudiant et l’entreprise doit s’opérer,
comme dans toute rencontre entre deux protagonistes.
Les Entreprises situées en milieu rural, à proximité des
bassins de production, rencontrent parfois des difficultés
à recruter les jeunes. L’apprentissage constitue une voie
privilégiée et offre de belles carrières aux jeunes.
En apprentissage, la formation d’ingénieur se
caractérise par
• une alternance systématique pendant toute la
durée de la formation
• la réalisation de projets en entreprise
• une prise de responsabilités progressive au niveau
technique, organisationnel et managérial
Un fort engagement auprès des entreprises
• Une offre de formation répondant aux attentes
du bassin industriel local
• Des contenus pédagogiques régulièrement révisés
en partenariat avec les entreprises pour répondre
aux besoins industriels ou professionnels
• Des initiatives facilités par un fort soutien régional
Le partenariat gagnant, une vraie valeur
ajoutée
• Un accompagnement personnalisé : un double
tutorat école/entreprise
• Une ouverture à l’expérience internationale
• L’initiation à la recherche et à l’innovation
favorise l’envie d’entreprendre et la créativité des
apprentis
Un tremplin pour une insertion professionnelle
durable
70% ont un emploi à la sortie de la formation,
90% dans les 6 mois, 10% poursuivent leurs
études (source EICnam 2012).
En s’associant dans le CFA ESR PC, le CNAM et
l’ISAE-ENSMA ont une ambition commune :
afficher un diplôme d’ingénieurs en apprentissage
pour le secteur aéronautique et spatial en Région
Poitou-Charentes.
FORMATIONS INGÉNIEUR
• Ingénieur Cnam Spécialité Mécatronique en convention avec l’Université de Poitiers
• Ingénieur Cnam informatique, Sciences et Technologies des Médias Numériques (en
cours de validation de places d’apprentis)
• Ingénieur Cnam Spécialité Aéronautique en partenariat avec l’ISAE-ENSMA (projet
d’ouverture en septembre 2015)
FORMATION INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE
Licence professionnelle mention Industrie Agro-alimentaire, alimentation spécialité
Production et management en industrie agro-alimentaires (Université de La Rochelle en
partenariat avec ENILIA-ENSMIC)
Le parcours conception
Option 1 : Développement de projet, innovation en industrie agro-alimentaire
Option 2 : Gestion des achats, innovation et sécurité alimentaire en production culinaire
Le parcours production et management
Option 1 : Meunerie et industries céréalière
Option 2 : Transformation laitière
L’apprentissage, une voie vers l’emploi en management et gestion
2 IAE sur le territoire du Poitou-Charentes
Catherine Courdé
Responsable Apprentissage à l’IAE de Poitiers
Avec près de 20 spécialités en Master et plus de 2 600
étudiants, l’IAE de Poitiers est un acteur central pour les
formations diplômantes en management.
Depuis 1996, l’IAE de Poitiers a ouvert l’accès aux Masters2
par la voie de l’apprentissage. Plus de 1 000 apprentis
ont obtenu leur diplôme et se sont insérés avec succès
dans la vie professionnelle. Les compétences acquises à
l’IAE alliées aux savoir-faire et savoir-être développés en
entreprise d’accueil caractérisent cette voie de formation
performante.
Comment trouver une entreprise d’accueil ?
À l’IAE de Poitiers, nous avons développé des partenariats
avec de nombreuses entreprises de tous les secteurs
d’activité, ce qui facilite les contacts. De plus, des offres
sont régulièrement déposées sur notre site Job IAE
et nous accompagnons nos futurs apprentis par une
aide personnalisée : techniques de recherche d’emploi,
rédaction de CV, entretien de motivation…
Quelle valeur ajoutée ?
Nos enquêtes régulières en attestent : dans un contexte
économique tendu, nos apprentis s’insèrent plus facilement
dans la vie active. Par exemple, les apprentis diplômés
en Gestion Fiscale, à l’issue de leur Master, ont à plus
de 90 % intégré une entreprise ou poursuivent une
formation d’avocat.
A ce jour 105 apprentis suivent une formation parmi les
7 Masters2 proposés en alternance : Management des
projets Marketing, Management des Produits Jeunesse,
Gestion Fiscale, Finance et Ingénierie Financière,
Intelligence Économique et Communication Stratégique,
Gestion des Ressources Humaines, Système d’Information
et de Contrôle.
Aujourd’hui, dans le cadre du CFA ESR PC, l’IAE souhaite
poursuivre son engagement en apprentissage ; d’autres
filières comme le Master2 Stratégie et Management de
la Communication sont à l’étude pour une ouverture
prochaine en alternance…
FORMATIONS MANAGEMENT ET LA GESTION
Licence Professionnelle
• Entreprenariat et Management de Projet (Université de Poitiers)
• Statistiques Commerciales (Université de Poitiers)
• Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers)
• Techniques et Activités de l’Image et du Son (Université de Poitiers)
• Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers)
• Animation Gestion et Organisation des APS : Activités Aquatiques (Université de Poitiers)
• Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle)
Master Professionnel
• Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers)
• Gestion Fiscale (Université de Poitiers
• Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers)
• Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers)
• Génie Physiologique et Informatique (Université de Poitiers)
• Management des Risques Industriels et Environnementaux (Université de Poitiers)
• Management des Risques des Systèmes d’Information (Université de Poitiers)
/HVIRUPDWLRQVHQDSSUHQWLVVDJH
'RVVLHU1 R Des opportunités dans le secteur de la Banque-Assurance-Finance
Vincent BEAULIEU
Responsable Master Droit des Assurances
Niort, capitale des entreprises mutuelles d’assurance,
accueille depuis 2002 un master en Droit des assurances,
porté par les deux Facultés de droit de Poitiers et de
La Rochelle. Cette collaboration originale s’est enrichie en
2008 d’une ouverture de la formation à l’apprentissage.
Depuis, 91 apprentis en droit des assurances ont été
formés sur le Pôle Universitaire de Niort et dans des
entreprises situées en majorité sur le territoire : à elles
seules, MACIF, MAIF, MAAF et SMACL ont accueilli
80 % des apprentis. Les partenariats ainsi bien établis
font désormais de ce Master un diplôme très recherché
par les étudiants et reconnu par les professionnels pour
les compétences que les diplômés y acquièrent.
FORMATIONS BANQUE, ASSURANCE ET FINANCE
Licence Professionnelle
• Banque Assurance (Université de Poitiers)
• Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers)
Master Professionnel
• Gestion Fiscale (Université de Poitiers
• Finance et Ingénierie Financière (Université de Poitiers)
• Droit des Assurances (Université de Poitiers et de La Rochelle)
UP&Pro Pôle alternance et formation continue
UP&Pro interlocuteur du CFA Enseignement Supérieur
Recherche, à l’Université de Poitiers, conseille et accompagne les équipes pédagogiques, les entreprises et les
candidats à une formation en alternance (apprentissage et
professionnalisation). Il intervient :
- En amont
« Nos actions ont pour ambition de rapprocher jeunes et
entreprises durant cette période cruciale de signature de
contrats d’apprentissage et de professionnalisation. C’est
dans cette perspective que nous organisons :
- des ateliers de « préparation à la recherche d’emploi », de
« coaching à l’entretien d’embauche » pour nos candidats
aux DUT et licences professionnelles en apprentissage.
- des rencontres « jobdating » qui ont pour but d’aider les
étudiants dans leur recherche de contrat en alternance et
pour les entreprises, de permettre une pré-sélection rapide
et efficace des candidatures.
+ de 90 % des entreprises ayant participé à ces rencontres
« jobdating » sont très satisfaites et souhaitent accueillir
un ou plusieurs apprentis à la rentrée 2014 !
- Pendant la durée du contrat d’apprentissage, nous
planifions, pour les maîtres d’apprentissage, des journées
d’échanges de pratiques et d’accompagnement à la
fonction dès les premiers mois du contrat. Ces actions
organisées sur 1 journée ont pour but de les aider dans
leur rôle de formateur et d’accompagnateur, de favoriser
les échanges de pratiques et de proposer des outils
pédagogiques pour un meilleur suivi des apprentis.
Attachés à satisfaire les jeunes et les entreprises, l’augmentation du nombre d’alternants est notre objectif. »
Sylvie QUINTARD
Chargée du développement de l’apprentissage
L’apprentissage en stratégie d’entreprise et intelligence économique
Angèle Zinssner est étudiante en Master 2 Intelligence
économique et Communication stratégique à ICOMTEC,
Pôle Information-Communication de l’IAE de Poitiers et
chargée d’étude à la Chambre régionale économie sociale
et solidaire (CRESS ) Poitou-Charentes. Elle suit ses études
en alternance depuis 2012, avec 2 jours en cours et 3 jours
en entreprise, après avoir commencé par un stage d’avril
à octobre 2012.
JDP : Quelles sont votre fonction et vos missions au
sein de la CRESS Poitou-Charentes ?
La CRESS de Poitou-Charentes emploie trois personnes en
CDI, une en CDD, trois stagiaires et une apprentie.
Apprentie d’octobre 2013 à fin septembre 2014, j’y suis
chargée d’études, assistante du responsable de l’Observatoire régional de l’économie sociale et solidaire. Plusieurs
études sont menées, dont un panorama des chiffres clé
de l’économie sociale et solidaire, des études sur l’égalité
hommes/femmes, des emplois jeunes dans l’économie sociale et solidaire, sans oublier des diagnostics territoriaux
pour les Communautés d’Agglomération, comme celles
du Grand Poitiers et du Grand Angoulême.
Les études se font sur la base de données quantitatives
et qualitatives, de statistiques communiquées par l’INSEE
et de rencontres avec une pluralité d’acteurs territoriaux,
tels les associations, les formateurs, les coopératives et
SCOP et les Mutuelles. Les principaux secteurs concernés
sont les services à la personne, les sports-loisirs-culture,
les banques et assurances.
JDP : Quels sont les avantages de l’alternance ?
Essentiellement une intégration dans le milieu professionnel plus concrète et plus rapide, avec une immersion
dans la durée (1 an), et une expérience très enrichissante. Il s’agit d’une formidable opportunité, mais qui
engendre un rythme très soutenu.
FORMATIONS STRATÉGIE D’ENTREPRISE
Licence Professionnelle
• Statistiques Commerciales (Université de Poitiers)
Master Professionnel
• Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers)
• Intelligence Economique et Communication Stratégique (Université de Poitiers)
• Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers)
• Management des Risques des Systèmes d’Information (Université de Poitiers)
De nombreux débouchés dans les filières commerciales
L’exemple de la licence professionnelle Droit et
commerce des vins et spiritueux de la Faculté de droit
et des sciences sociales de l’Université de Poitiers.
C’est une formation juridique spécialisée dispensée par
l’université de Poitiers et le lycée agricole de l’Oisellerie
(16). Elle est en effet la seule en France à traiter des
problématiques techniques et juridiques spécifiques à la
production et de la commercialisation des spiritueux.
Elle vient notamment répondre aux attentes en matière
d’emploi de toute la filière viticole, au stade de la production mais aussi, au stade de l’aval et de l’amont sur des
fonctions majoritairement commerciales dont les perspectives de croissance sont particulièrement reconnues.
Ouverte à tous types de formation, elle est proposée
en formation initiale, en contrat d’apprentissage ou en
formation continue. Le statut d’apprenti permet tout
particulièrement aux étudiants de doubler la formation
d’une véritable qualification professionnelle.
En tant que formation professionnalisante, la licence repose
sur une complémentarité des enseignements théoriques
et pratiques offrant une grande variété d’applications :
séminaire de distillation, taille de la vigne, dégustation et
analyse sensorielle, organisation et animation d’une foire
aux vins annuelle.
L’équipe pédagogique se compose d’enseignants
universitaires, d’enseignants-formateurs et de nombreux
praticiens, dont la collaboration est indispensable à la
mise en oeuvre d’une formation pertinente et adaptée
aux besoins de la profession.
Des exercices à dimension professionnelle sous forme
de projets tutorés résultant de commandes d’entreprises
sont également proposés.
Le stage en entreprise représente quant à lui un élément
pertinent de la formation : 16 semaines pour les étudiants
en formation initiale et 35 semaines pour les étudiants en
apprentissage.
En lien avec les perspectives économiques et commerciales prometteuses qu’offre la filière, les débouchés sont
nombreux : cadre intermédiaire dans le secteur de la production vitivinicole ou encore cadre intermédiaire dans les
secteurs amont et aval de la viticulture en tant que responsable marketing ou responsable commercial chargé
de la commercialisation des produits vinicoles, courtier en
vins et spiritueux, caviste, adjoint au chef de rayon GMS.
FORMATIONS COMMERCE
Licence Professionnelle
• Statistiques Commerciales (Université de Poitiers)
• Développement et Gestion d’une Clientèle de Professionnels - Produits Techniques
(Université de Poitiers)
• Conseil juridique et développement technico-économique dans le secteur des Vins et
Spiritueux (Université de Poitiers)
• Technico Commercial en Instrumentation Biomédicale et Biotechnologique (Université
de Poitiers)
• E-Tourisme (Université de la Rochelle)
• Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle)
• Métiers de l’Optique et de la Lunetterie (Université de la Rochelle)
Les établissements de formation partenaires
Le secteur public recrute désormais
des apprentis
Laurence Pérot, Responsable recrutement à la Ville
de Poitiers et pour la Communauté d’agglomération du Grand Poitiers, présente les possibilités
d’apprentissage et les débouchés au sein de ces
deux collectivités publiques.
JDP : Quel est le processus de recrutement des
apprentis à la Ville de Poitiers et à la CDA du
Grand Poitiers ?
Laurence Pérot : Nous effectuons un recensement des
besoins des services, en termes d’emplois pérennes,
d’apprentis et de stagiaires, avec les compétences métiers requises (en apprentissage elles s’acquièrent évidemment en cours de contrat) et les profils de poste.
Nous n’oublions pas de balayer ce qui relève du savoir
vivre en entreprise. Ce travail se fait conjointement par
la DRH et les services concernés. Ces offres sont ensuite
diffusées sur le Site de la Ville, dans les CFA et autres
lieux de formation des apprentis. Nous sommes aussi
présents sur des foires et salons. Tout ceci nous procure
un vivier de candidats potentiels.
Nous procédons ensuite à une présélection sur dossier,
puis à des entretiens, qui sont identiques pour les recrutements pérennes et les apprentis, mais pour ces derniers nous adaptons nos exigences et évaluons tout à la
fois le projet et la capacité à s’intégrer dans la fonction
publique territoriale.
JDP : Combien recrutez-vous d’apprentis et dans
quels types de formations ?
Nous recrutons des BTS assistant managers, des IUT
génie thermique, des chargés de communication
interne ou « community manager », des spécialistes des
systèmes d’information et de gestion, des accompagnateurs du changement, des juristes ou responsables
sociaux, des intervenants dans les milieux sportifs et
culturels, des électromécaniciens… Au total entre la
Ville et la CDA nous recrutons 46 apprentis chaque
année, qui viennent compléter l’effectif de 2500
personnes.
JDP : Comment sont-ils suivis et quels sont les
débouchés ?
Les maîtres d’apprentissage – identifiés au moment de
la phase de recensement des besoins – assurent un suivi
régulier. Nous veillons particulièrement à l’accueil avec
une journée commune de découverte et de sensibilisation à nos structures et à la culture territoriale.
Lorsque des postes sont vacants, nous les proposons en
priorité aux apprentis qui sont rarement au chômage
dans les 6 mois qui suivent leur formation, cela constitue un vrai tremplin pour eux, en interne ou ailleurs.
FORMATIONS SECTEUR PUBLIC (liste non exhaustive)
Licence Professionnelle
• Valorisation des Energies Renouvelables et Techniques Energétiques (Université de
Poitiers)
• Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers)
• Gestion de l’Energie Electrique Eco Efficacité Energétique (Université de Poitiers)
• Mesures de la Qualité des Milieux Air, Eaux, Sols (Université de Poitiers)
• Communication et Management des Evènements (Université de Poitiers)
• Animation Gestions et Organisation des APS : Activités Aquatiques (Université de
Poitiers)
• E-Tourisme (Université de la Rochelle)
• Analyses et Traçabilité au Laboratoire (Université de la Rochelle)
Master Professionnel
• Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers)
• Gestions des Ressources Humaines (Université de Poitiers)
• Intelligence Economique et Communication Stratégique (Université de Poitiers)
• Droit et Administrations Publics (Université de Poitiers)
INÉDIT : vidéo à découvrir
sur notre Site Internet
www.cfa-esrpc.fr
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16 &+$5(17(
LA BPI ACCOMPAGNE DEUX
ENTREPRISES CHARENTAISES
La Banque Publique d’Investissements,
BPIfrance, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’Etat, a récemment participé
à deux opérations d’envergure pour accompagner des entreprises charentaises
dans leur développement, notamment :
. Un tour de table de 12 M€ pour
accompagner le Groupe Joubert
Spécialiste de la fabrication de panneaux
de contreplaqué, le Groupe Joubert, va
investir 12 M€ dans une ligne de déroulage et de séchage qui lui permettra
d’augmenter ses capacités de production
et sa productivité mais aussi d’élargir sa
gamme de produits. L’objectif du Groupe,
déjà présent dans plus de 25 pays, étant
de devenir un acteur majeur en Europe.
BPI France a accompagné l’entreprise familiale dans le cadre de la levée de fonds
nécessaire par le biais un investissement
de 1,4 M€ et avec le concours d’un crédit de développement de 3 M€.
Le Groupe Joubert fabrique des panneaux de contreplaqué essentiellement
en tout okoumé (bois exotique connu
pour sa grande résistance à l’humidité)
et combi (intérieur en peuplier et extérieur en okoumé). Des produits destinés
principalement à l’univers de la construction, de l’aménagement et du monde
nautique.
Avec un effectif de près de 400 personnes et une capacité de production
annuelle de plus de 75.000 m3, l’entreprise a réalisé en 2013 un CA d’environ
54 M€ dont 50% à l’export, principalement auprès de distributeurs de bois et
matériaux.
. Un soutien à Valco Group qui a
changé de main
Créée en 1949, Valco Group France (VGF)
est une entreprise de 240 salariés basée à
Ruffec, spécialisée dans la conception, la
fabrication et la maintenance de vannes
industrielles de haute technicité pour les
grands opérateurs des secteurs du gaz,
du pétrole et du nucléaire. Après avoir
connu une période difficile entre 2008
et 2010, l’entreprise a très fortement redémarré en 2011 pour afficher en 2013
un CA de 45 M€. Aujourd’hui, le groupe
bénéficie de la reprise d’activité des
constructions de méthaniers et du dynamisme de son secteur d’activités.
Après sept années de détention, le fonds
norvégien HitecVision vient de céder
100% des titres de VGF à la société de
capital investissement Argos Soditic associée à l’équipe de management de
l’entreprise emmenée par Stéphane Galichet…et soutenu par la BPI.
BPI, l’interlocuteur unique
Rappelons que Bpifrance (42 implantations régionales) est issue du rapprochement d’Oseo, CDC Entreprises, FSI et FSI
Régions. Elle accompagne les entreprises
à toutes les étapes de leur développement, de l’amorçage à l’introduction en
bourse, en crédit, en garantie et en fonds
propres. Mi-mai, la Bpi a mis en ligne son
nouveau portail internet « Notre site permet aux entrepreneurs de trouver très rapidement les offres Bpifrance les mieux
adaptées pour répondre à leurs besoins :
trésorerie, innovation, développement
à l’international, création, renforcement
de capital… et de prendre contact avec
le chargé d’affaires de leur région » explique le responsable de communication
Patrice Begay. Le site s’étoffe également
avec des informations au quotidien : actualités des entreprises dans chaque région française, actualités économiques,
dossiers thématiques, focus sur de nouveaux marchés, agenda des salons et
événements partout en France, témoignages d’entrepreneurs….
«LA KABANE» : 1ER ESPACE DE
COWORKING EN CHARENTE
Mi-mai, le premier espace de coworking
charentais a été inauguré à Angoulême,
au 147 de la rue de Limoges, en présence
d’une douzaine de colocataires. Entre
l’incubateur et la pépinière d’entreprise,
la «Kabane» est un espace collectif de
travail d’environ 100 m2 où toute personne peut louer un bureau pour une
demi-journée (les nomades) ou à l’année
(les abonnés). Au-delà de l’intérêt économique, à partir de 50€ pour 1 journée
par semaine avec un bureau non nominatif jusqu’à 160€ pour 5 jours par semaine
avec un bureau attitré, c’est l’état d’esprit, l’échange de compétences et le travail collaboratif qui séduisent et motivent
les jeunes coworkers. www.la-kabane.fr.
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32,728&+$5(17(6
17 &+$5(17(
0$5,7,0(
l’espace Encan de La Rochelle. Cette 15e
édition rassemblera près de 130 entités
professionnelles réparties autour de :
VAL BIO OUEST :
LE PÔLE DE LA FILIÈRE BIO
EN POITOU-CHARENTES
Six espaces thématiques
Inauguré le 6 juin 2014, Val Bio Ouest
est un éco-territoire situé au cœur du
parc écologique Arcadys à Saint-Jeand’Angély dont la vocation est de rapprocher les acteurs régionaux de la filière
bio. L’objectif ? Offrir un cadre commun
aux entreprises qui souhaitent diversifier ou créer leur gamme bio et donner
de la valeur ajoutée à leur production.
Concrètement, le site se propose de :
. « Accompagnement » : collectivités
territoriales, réseaux, protection sociale.
. Recevoir et d’accompagner les entreprises dans un espace qui stimule l’interaction, le partenariat et l’innovation.
. Mutualiser les compétences, les infrastructures et les services : gardiennage,
entretien, imprimerie, blanchisserie,
maintenance, consulting, audits, formation…
. Attirer des entreprises à rayonnement
national et international pour booster
l’économie régionale des bio-ressources.
pour, au final, construire un « éco-territoire de référence dédié à la valorisation
des bio-ressources à dominante végétale ». Initié par l’Association Croissance
Bio en Poitou-Charentes et soutenu par
les collectivités locales et territoriales,
Val Bio Ouest devrait prochainement se
soumettre à l’appel à projets national
pour bénéficier de l’appellation «Pôle de
compétitivité».
DU NOUVEAU POUR LA 15E ÉDITION DU SALON DE L’ENTREPRISE
Carrefour d’informations et de rendezvous business, le salon régional de l’entreprise aura lieu les 14 et 15 octobre à
. « Financement, assurance et conseils » :
banques, avocats, expert-comptables...
. « Développement des entreprises » :
équipements & services, développement commercial...
. « Economie numérique » : réseaux sociaux, outils et solutions numériques.
. « Experts » : franchiseurs, développement de réseaux, concepts inédits.
. « Emploi, recrutement & formation » :
cabinets de recrutement, OPCA, juniors entreprises, organismes de formation.
Et quatre pôles spécialisés :
. « Economie sociale et solidaire » : organismes de micro-crédit, couveuses,
coopératives d’activités et d’emplois.
. « auto-entrepreneur » : fédération nationale…
. « Réseaux » : clubs d’entreprise, fédérations professionnelles, réseaux d’entrepreneurs.
. « Vente à domicile » : réseaux de distribution, statut...
Une convention d’affaires (speed dating), 30 conférences, des « ateliers solutions », des rendez-vous thématiques
ainsi que le 1er Carrefour d’Affaires des
bassins économiques de l’Ouest (Niort,
La Rochelle, Rochefort, Saintes, Royan,
Luçon, Fontenay le Comte, La Rochesur-Yon) viendront rythmer ces deux
journées pendant lesquelles sont attendus plus 4.000 visiteurs.
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1400 COLLABORATEURS MULTICULTURELS
DANS LE MONDE
Ɣ En France : des équipes métier/filières, des
collaborateurs implantés en région, des chargés
d’affaires internationaux au sein des directions
régionales de Bpifrance.
Ɣ A l’étranger: 80 bureaux présents dans 70 pays
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POUR UN ACCOMPAGNEMENT
COMPLET
Ɣ Dans les territoires: Conseils régionaux
et CCI régionales
Ɣ Au plan national: Bpifrance, COFACE
Ɣ A l’étranger: Conseillers du Commerce
Extérieur de la France; CCI Françaises à
l’Etranger, opérateurs privés sélectionnés
NOS SERVICES POUR L’INTERNATIONAL
Ɣ Offrir à chaque entreprise un interlocuteur spécialiste de son secteur d’activité
Technologies Innovation / Mode Habitat Santé / Agroalimentaire /Infrastructures Transport Industrie
Ɣ Offrir des services adaptés aux besoins spécifiques des entreprises
Info & Conseil : cibler des marchés export
Contacts : identifier de futurs clients et partenaires
Communication : gagner en visibilité auprès des professionnels à l’étranger
Volontariat International en Entreprise (VIE): renforcer ses ressources humaines sur le terrain
Votre contact UBIFRANCE en POITOU-CHARENTES
Brigitte BOUVET - Déléguée Régionale
Courriel: [email protected] - Tel: 05 55 71 39 57
N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
17E ÉDITION DU
SALON ATLANTIKA
Le salon professionnel dédié aux
équipements et services de l’Hôtellerie
de Plein Air, des structures et parcs
résidentiels de loisir… aura lieu les 1, 2 et
3 octobre 2014 au Parc des Expositions
de La Rochelle. 380 exposants et plus
de 6.000 visiteurs sont attendus à ce
17e salon Alantika qui aura pour invité
d’honneur la jeune Fédération marocaine
de l’hôtellerie de plein air, créée fin
2013. Des forums et des tables rondes
viendront compléter l’évènement tandis
qu’une grande soirée festive réunira
visiteurs, exposants et organisateurs.
79 '(8;6‰95(6
LE MARAIS POITEVIN RETROUVE
SON LABEL DE PARC NATUREL
RÉGIONAL
Depuis 2004, la Région a fortement investi pour reconquérir le label du Marais
Poitevin perdu en 1996 : réhabilitation
des canaux, des embarcadères, des pistes
cyclables, création de ponts, restauration
en prairies de 2.000 ha rendus à l’élevage, restauration du patrimoine bâti,
création d’un Établissement Public pour
coordonner la gestion de l’eau,… C’est
aussi toute une population qui s’est mobilisée pour un tourisme de qualité, une
agriculture respectueuse de l’environnement et un artisanat renouant avec les
savoir-faire des anciens. Cette conjonction a permis la reconquête du Marais
Poitevin et une revitalisation économique
qui lui permet aujourd’hui de retrouver
son label de parc naturel (Journal officiel du 21 mai). Deuxième zone humide
de France après la Camargue, le Marais
Poitevin avec ses 100.000 ha s’affiche
ainsi comme le 49e parc naturel régional
(PNR) français.
TIPER 3 : UN PARC SOLAIRE DE
16 HECTARES A THOUARS
Le chantier Tiper Solaire 3, un parc de
16 ha équipé de 34.200 modules photovoltaïques, a démarré en mai et sera
opérationnel à la fin de l’année 2014. Il
permettra de produire 10.300 mégawattheures/an, soit la consommation électrique annuelle de plus de 2.300 foyers
hors chauffage. L’électricité produite devrait être l’une des plus compétitives de
la filière photovoltaïque avec un prix à la
sortie du parc estimé à 105 €/MWh.
Le projet a vocation à s’agrandir sur
50 ha.
Tiper Solaire 3 s’inscrit dans un projet plus
global nommé TIPER (Technologies Innovantes de Production d’Énergies Renouvelables) qui comprend également une
usine de méthanisation « Méthanéo »
qui utilise les déchets agricoles pour produire de l’électricité (4.000 foyers) et du
chauffage (1.400 maisons de 100 m²),
ainsi que deux parcs éoliens d’une puissance totale de 28.000 MWh par an,
soit la consommation de plus de 6.300
foyers, hors chauffage.
Ce premier investissement, d’environ
11 M€, a été financé en partie dans la
cadre d’une société d’économie mixte
nommée Ester (Electricité solaire des territoires) composée de la région PoitouCharentes (65%) et de l’industriel Solairedirect (35%). Séolis, à qui sera vendu
l’électricité produite, est l’autre financeur
du projet.
Vers une déclinaison nationale ?
« Une électricité propre, de proximité et
abordable… nous avons là une réalisation exemplaire que je vais pouvoir généraliser à l’échelon national », a déclaré
Ségolène Royal lors de l’inauguration du
site. Possible si l’on en croit Solairedirect
qui aurait signé deux nouveaux contrats
pour développer des centrales solaires
dans le cadre d’Ester en région Paca.
86 9,(11(
LA RÉGION S’ENGAGE POUR LES
GROUPEMENTS D’EMPLOYEURS
Le 20 mai 2014, Jean-François Macaire,
Président de la Région, était à Châtellerault
pour poser la première pierre du bâtiment
regroupant le Groupement Local
pour l’Emploi (GLE) et le Groupement
d’Employeurs pour l’Insertion et la
Qualification dans l’industrie (GEIQ
Industrie) : agroalimentaire, automobile,
aéronautique, plasturgie, chimie ...
Il en a profité pour annoncer le lancement de la marque commune « Solution Compétences Poitou-Charentes »
conçue pour promouvoir ces Groupements d’Employeurs auprès des entreprises.
. Le GEIQ Industrie, soutenu par la Région à hauteur de 56.000 €, a été créé
en 2013. L’objectif est d’accompagner
des demandeurs d’emploi à une reconversion ou à l’acquisition d’une première
expérience professionnelle grâce au tutorat Tremplin Insertion et à l’engagement
d’entreprises comme ARI à Châtellerault,
Atlantique Alimentaire à La Rochelle, GLE
à Naintré, ITRON à Chasseneuil, Bilfinger
à Availles, Manip’sas à Loudun, Mondelez International à Saint Genest, SAFT à
Poitiers ou Stivent Industrie à Mirebeau.
. Le GLEME 86 & 17 se compose de 132
entreprises adhérentes et de 145 salariés
dont 13 jeunes, 13 seniors et 51% de
femmes. Grâce aux aides de la Région,
ce sont 89 emplois à temps partagé qui
ont ainsi pu voir le jour.
Par ses dispositifs, la Région entend lutter
contre le chômage et l’exclusion sociale
en s’appuyant sur des filières et des entreprises d’excellence. « Solution Compétences Poitou-Charentes » facilitera
notamment l’ambitieux plan de recrutement de la filière aéronautique et de la
chimie verte via le renforcement des emplois tremplins, l’aide au recrutement des
jeunes, des seniors, des femmes et des
personnes peu ou pas qualifiées.
TROIS LAURÉATS POUR
LE TROPHÉE « DÉFI DURABLE »
Dans le cadre de la Semaine du
Développement Durable 2014, le Parc
DéfiPlanet à Dienné, le Medef Vienne
et Veille Environnement Entreprises se
sont associés pour remettre un trophée
« Défi durable » à : l’installateur d’énergie
Boutineau pour son engagement dans
ses achats éco-responsables, Heuliez Bus
pour sa communication verte auprès de
ses collaborateurs et le Groupe La Poste
pour sa démarche sociétale, notamment
son engagement ISO 26000.
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L’UIMM VEUT FACILITER LE
TRANSFERT DES EMPLOIS ENTRE
LES FILIÈRES AUTOMOBILE ET
AÉRONAUTIQUE
Face au ralentissement du secteur automobile en Poitou-Charentes, l’Union des
Industries et Métiers de la Métallurgie
(UIMM) régionale et l’OPCA des Industries Technologiques (Opcaim-Adefim)
ont consacré entre 2009 et 2013 environ
17 millions d’€ à la formation de près de
10.000 salariés du secteur.
Depuis juin 2013, la Branche a souhaité
aller plus loin en étudiant les possibilités
de transfert de compétences entre les
filières automobile et aéronautique. En
effet, pour les vingt prochaines années,
les prévisions de croissance du secteur
aéronautique sont très optimistes : Airbus estime un marché de près de 30.000
avions de transport de passagers et de
fret à se répartir avec Boeing entre 2013
et 2032. Si les grands Groupes et les
PME de la filière recrutent en continu
(souvent avec difficulté), les perspectives
dans l’automobile sont en revanche plus
qu’incertaines. Selon Alix Partner, les
ventes automobiles sur le marché d’Europe de l’Ouest en 2016 ne dépasseront
pas 91% du niveau de 2007 (contre
+140% pour le marché mondial) tandis
que l’Insee rappelle que la production de
véhicules automobiles en France a baissé
de 50% entre 2005 et 2012.
Des conclusions qui débouchent sur
des propositions
Selon les conclusions d’une étude commandée par l’IUMM au cabinet Stimul
Conseil :
. Côté filière automobile : la décroissance des effectifs se confirme, l’automatisation progresse, seuls les métiers
à forte technicité vont se développer (et
les métiers à faible valeur ajoutée vont
progressivement disparaître), les grands
donneurs d’ordre vivent dans l’incertitude permanente.
. Côté aéronautique : la filière devrait
recruter dans la région environ 300 personnes par an dans les 5 prochaines années, les grands donneurs d’ordre de la
région resteront en expansion, beaucoup
d’emplois sans prérequis techniques sont
disponibles dans cette filière.
Pour Stimul Conseil, les transferts de
compétences et d’emploi sont possibles :
« il n’y a pas d’impossibilité technique.
Les différences se situent plutôt dans le
domaine culturel. Des parcours de mise
à niveau technique peuvent facilement
être mis en œuvre. Ils doivent être complétés par des mesures d’immersion et
d’intégration ». En revanche, « les aides
à la mobilité devront être suffisamment
pertinentes car les transferts entre les
bassins d’emplois sont difficiles ».
Enfin, le cabinet préconise de dépasser
les étapes «quasi-incontournables» que
sont aujourd’hui le Plan de Sauvegarde
de l’Emploi et le statut de demandeur
d’emploi. L’objectif serait en effet de
mettre en place un plan d’employabilité
plus direct et un parcours sécurisé de
transition inter-entreprises, assorti de dispositifs d’accompagnement, de reconversions anticipées, sans passer par la «
case dévalorisante du chômage ».
En chiffres, la filière automobile amont
regroupe 6.800 salariés en Poitou-Charentes et pour l’ensemble de métiers de
l’automobile 13.000 personnes tandis
que la filière aéronautique affiche 5.000
salariés directs et plus de 8.800 emplois
indirects.
32,728
&+$5(17(6
LE SPN ACCOMPAGNE
LES ENTREPRISES NUMÉRIQUES
SUR LE MARCHÉ CHINOIS
Créé en 2001, SPN, le réSeau des Professionnels du Numérique en Poitou-Charentes, est depuis 2011 «Grappe d’entreprises» reconnue par l’Etat. Croissance
à l’international, innovation, développement de business, performance globale
et appropriation des TIC par les professionnels de tous secteurs sont les axes
stratégiques du SPN pour 2014.
Parmi ces challenges, l’opération « Chine
2014 » est probablement la plus marquante de l’année.
Partant du principe que l’export est un
levier de développement aujourd’hui incontournable et que, parallèlement, la
Chine importe 20% de ses besoins dans
le secteur des TIC (« les entreprises sont
sous-équipées et de très gros budgets
nationaux sont alloués aux logiciels et
services informatiques »), SPN a lancé
en partenariat avec la Région et la CCI
International Poitou-Charentes deux programmes d’accompagnement des PME
sur ce marché :
. Le Pack Starter pour préparer le terrain
et faire un « test sur l’offre », opéré par
un réseau de consultants basés en Chine
auprès de partenaires, prescripteurs ou
clients potentiels selon un cahier des
charges co-construit avec l’entreprise.
. Le Pack Explorer destinées aux entreprises plus matures pour se lancer sur le
marché chinois via le Forum France Chine
de Chengdu, du 21 au 24 octobre 2014.
Un Forum d’affaires, créé à l’initiative de
la Fondation Innovation et Prospective
présidée par Jean-Pierre Raffarin, qui rassemblera 1.000 entrepreneurs français et
chinois. Détails de l’offre et tarifs sur spn.
asso.fr
POITOU-CHARENTES :
N°1 DU LABEL QUALIT’ENR
Qualit’EnR, l’organisme qui gère les qualifications dans le domaine des énergies
renouvelables, a réalisé son « palmarès
des régions » les plus qualifiées en matière d’EnR. Pour la quatrième année
consécutive, le Poitou-Charentes signe
les meilleures performances en prenant la
1ère place dans les catégories solaire photovoltaïque (nombre d’entreprises labellisées QualiPV), bois-énergie (Qualibois) et
aérothermie-géothermie (QualiPac) puis
la 3e place pour le solaire thermique (label Qualisol). Au global, la région occupe
la 1ère place du classement général avec
341 entreprises qualifiées, devant l’Auvergne et la Corse. Une « pole position »
qui prend toute sa valeur à la veille d’une
nouvelle réglementation.
1er juillet : entrée en vigueur de l’écoconditionnalité des aides publiques
A compter du 1er juillet 2014, les aides
de l’Etat seront progressivement réservées aux seules prestations de rénovation énergétique réalisées par des professionnels « RGE » (« Reconnu Garant
de l’Environnement »). Les particuliers
qui voudront s’équiper en système EnR
devront donc faire appel à un professionnel qualifié pour profiter de l’éco-prêt à
taux zéro et du crédit d’impôt développement durable.
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PERSPECTIVES D’EMBAUCHES
STABLES EN 2014
DES PRÊTS D’HONNEUR
POUR ENCOURAGER
L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ
Pour la 13e année, Pôle emploi a réalisé
une enquête, en collaboration avec le
Credoc, qui mesure les besoins en recrutement des entreprises et les difficultés
que les employeurs rencontrent dans
leurs intentions d’embauche.
La Région Poitou-Charentes (200.000 €),
la Caisse des Dépôts (150.000 €), le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel (50.000 €
chacun) ont constitué un fonds de prêts
d’honneur dédié au financement de
créations ou de reprises d’entreprise
portés par des femmes. Attribué en
complément d’emprunts bancaires, ces
prêts d’honneur sont d’un montant de
5 K€ à 35 K€ selon les projets, à taux 0,
sans garantie et remboursable sur 5 ans
maximum en création ou 7 ans pour une
reprise. La gestion du fonds est confiée à
l’association Initiative Poitou-Charentes.
47.700 projets de recrutements en Poitou-Charentes Près d’un établissement
sur cinq envisage de recruter en 2014
dans la région, soit 12.500 employeurs
potentiels. 47.700 projets de recrutement ont été formulés représentant
des perspectives d’embauches stables
(-0,1%) par rapport à 2013, contre une
évolution moyenne de +5% au niveau
national. 57% des projets d’embauche
concernent le secteur des services suivi
de l’agriculture & industrie agroalimentaire (22%). Comme les autres années,
plus d’un projet sur deux est issu d’un
établissement de moins de 10 salariés.
Le nombre d’intentions augmente par
rapport à 2013 dans trois secteurs d’activité : l’industrie agroalimentaire et agriculture (+13%), le commerce (+5%) et
surtout la construction (+48%) qui était
en recul de 30% l’an passé. A contrario,
l’industrie manufacturière et les services
sont en recul de respectivement -14% et
-7%.
38% des projets de recrutement sont
jugés difficiles
Les employeurs picto-charentais ont plus
de mal à recruter que leurs homologues
des autres régions : 38% des intentions
d’embauche y sont jugées difficiles contre
35% au niveau national. La construction
(59%), les industries manufacturières
(56%) et le commerce de gros (48%)
sont les plus touchés par ces difficultés
à recruter.
Plus de la moitié des intentions
concernent des emplois saisonniers.
En Poitou-Charentes, 53% des intentions
d’embauche sont liées à une activité saisonnière contre 39% au niveau national.
Ce taux régional est en augmentation
par rapport aux années passées : 48%
de 2011 à 2013. L’agriculture (88% des
recrutements y sont saisonniers) et l’hébergement-restauration (74%) sont les
secteurs qui font le plus appel à une main
d’œuvre ponctuelle. Et la Charente-Maritime draine 50% de ces besoins en emplois saisonniers.
Des disparités départementales
La Charente affiche la plus forte évolution
avec +670 projets de recrutement par
rapport à 2013, devant les Deux-Sèvres
(+60 intentions) tandis que la CharenteMaritime et la Vienne sont en baisse respective de -3% et -2%, soit -610 et -197
intentions d’embauche.
Que sont devenues les intentions de
recrutement 2013 ?
Parmi les établissements ayant déclaré
des projets d’embauche pour l’année
2013, 80% ont émis au moins une Déclaration Préalable À l’Embauche (DPAE).
20% n’ont donc pas confirmé leurs intentions, notamment dans les établissements de très grande taille (plus de 200
salariés), dans le secteur du transport
& logistique et de l’administration publique. En revanche, près de 45% des
entreprises qui n’envisageaient pas de
recruter ont émis au moins 1 DPAE en
2013.
450 MILLIONS D’E D’AIDES
EUROPÉENNES POUR
LE POITOU-CHARENTES
Entre 2007 et 2013, la région s’est vu
attribuer 457 millions d’€ d’aides européennes (sur les 23,3 milliards attribués
à la France) : 201 M€ au titre du FEDER
(Fonds Européen de Développement Régional), 129 M€ pour le FSE (Fonds Social Européen), 118 M€ pour le FEADER
(Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural) et 9 M€ pour le FEP
(Fonds Européen pour la Pêche). De quoi
soutenir près de 44.000 projets portés
par les collectivités et des structures privées. Ces sommes, attribuées a priori, ne
sont pas aujourd’hui entièrement utilisées mais le Poitou-Charentes serait l’une
des régions françaises qui aurait le mieux
profité de ces subventions.
Quid de la période 2014-2020 ?
Parmi les nouveaux paramètres qui entrent en jeu pour l’attribution des subventions européennes entre 2014 et
2020, celui de « Régions en transition »
concerne le Poitou-Charentes. En effet,
les territoires dont le ratio PIB/nombre
d’habitants s’affiche entre 75% et 90%
de la moyenne communautaire « seront
particulièrement soutenus ». Or, dix régions françaises répondent à ce critère
dont le Poitou-Charentes. Le pronostic
serait donc favorable pour 2014-2020.
ERDF : DES OPPORTUNITÉS
D’EMBAUCHE
A horizon fin 2016, 25% des agents ERDF
Poitou-Charentes seront remplacés. Le
renouvellement de ces compétences nécessite de l’anticipation. C’est pourquoi
ERDF participe aux salons étudiants, tisse
des partenariats avec les établissements
scolaires et les Missions Locales, organise
des forums…
En 2013, 30 salariés ont été recrutés et
37 le seront pour 2014 sur les quatre départements, du CAP à Bac+5, dont 25 en
contrat d’apprentissage. Offres en ligne
sur erdf.fr
Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République, Actufax, Région Poitou-Charentes, Communiqués de
Presse.
A partir du 30 juin, le RSI fait évoluer
sa politique de numérotation téléphonique et met à la disposition des artisans, industriels et commerçants actifs
et retraités deux numéros courts pour
joindre leurs caisses régionales :
• le 3648 «RSI Prestations et services»
pour toutes les questions liées à la retraite,
santé, CMU-C, action sanitaire et sociale,
prévention, affiliation, radiation et modifications administratives
• le 3698 «RSI Cotisations», pour toutes
les questions liées aux cotisations, revenus, échéances, délais de paiement…
Ces services sont ouverts du lundi au
vendredi de 8h à 17h (coût d’un appel local
depuis un poste fixe).
INFO RSI
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LIMOUSIN BUSINESS ANGELS ET
WISEED COOPERENT
L’association Limousin Business Angels et
la plateforme de financement participatif
WiSEED ont signé une convention de partenariat pour accompagner de façon plus
ambitieuse la création et le développement
des entreprises limousines. Rappelons que
Limousin Business Angels réunit des investisseurs privés (dirigeants, cadres, professions libérales, retraités…) qui participent
au financement de projets à fort potentiel
de croissance. Les investisseurs trouvent
dans cette structure plusieurs avantages :
participer à l’économie régionale, accéder
à un portefeuille de projets qualifiés, bénéficier des compétences pluridisciplinaires de
ses membres, réduire ses impôts sur le revenu et l’ISF (loi TEPA).
Chaque mois, un comité de sélection se
réunit pour étudier les dossiers : qualité
et potentiel du projet, professionnalisme
et crédibilité de l’entrepreneur et de son
équipe, secteur d’activité, capacité d’investissement de l’entreprise...
Pour les entreprises élues, c’est l’opportunité d’obtenir des fonds propres mais aussi
de bénéficier gratuitement de l’expérience
des investisseurs et de leurs réseaux.
A3D DESIGN MISE SUR LES ROBOTS ET L’AERONAUTIQUE
Basé à Feytiat, A3D Design (21 salariés
pour 2,25 M€ de CA ) conçoit et réalise
des maquettes et divers produits liés à la
PLV. Depuis 2011, l’acquisition de nouveaux
moyens de production, la priorité donnée
au design et la mise en place d’une unité
R&D a permis à l’entreprise de diversifier
ses activités, notamment dans les secteurs
de l’armement, du médical ou de l’automobile.
Grâce à la maîtrise de métiers complémentaires comme la conception d’outils, de
logiciels, de simulateurs, l’usinage, la stratification…, l’entreprise entend aujourd’hui
se développer sur le secteur porteur de
l’aéronautique. Via notamment à la mise
au point d’un nouveau process robotisé de
fabrication qui pourrait produire des pièces
de haute technologie en l’absence de toute
présence humaine.
M. P. SAMIE RELOCALISE SA
PRODUCTION A SAINT-YRIEIX
Le porcelainier M. P. Samie investit 2 M€
dans la construction d’une unité de production de 1.800 m2 à Saint-Yrieix-la-Perche.
2 M€ supplémentaires serviront à financer
l’achat de matériel innovant et robotisé
(créé et réalisé par le Groupe Cérinnov, à
Limoges) qui permettra à l’entreprise de relocaliser la totalité de sa production dans la
région, 40% étant actuellement fabriqués
en d’Asie.
PERSONNES AGEES DEPENDANTES : PLUS DE 2.000 EMPLOIS A CREER D’ICI 2020
Selon l’Insee, en 2012, on compte 23.400
personnes âgées dépendantes en Limousin,
soit plus de 3% de la population (2,2% en
moyenne nationale). Elles seront 2.000 de
plus d’ici 2020 et 4.000 de plus en 2030.
C’est en Haute-Vienne que le vieillissement
et l’augmentation de la dépendance seraient les plus prononcés (+18%) alors que
la Creuse, département le plus âgé, connaîtrait l’évolution la plus mesurée (+12%).
Confronté à ces évolutions depuis plusieurs
décennies, le Limousin dispose d’un réseau
d’établissements qui maillent plutôt bien le
territoire : les foyers-logements proposent
1.050 places, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
(EHPAD) plus de 9.400 tandis que les personnes les plus dépendantes sont prises en
charge dans les unités de soins de longue
durée (USLD) qui offrent 860 lits.
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EUROPLACER INVESTIT POUR
ACCOMPAGNER SA CROISSANCE
Basé à Rocheservière, Europlacer est spécialisé dans la conception de robots d’assemblage pour les cartes électroniques. Sans
concurrence française, l’entreprise travaille
surtout pour de grands groupes comme Airbus, Boeing, l’électronique militaire de BAE
ou Thalès Satellite. Elle fournit aussi des entreprises plus locales comme Tronico à Saint
Philbert de Bouaine, Atlantic à La Roche-surYon ou Sercel près de Nantes.
Forte d’une progression constante et d’une
« projection 2014 qui s’annonce excellente »,
Europlacer a obtenu un prêt de 900.000€ à
taux zéro de la part de la BPI pour notamment
concevoir un nouveau robot. Le programme
s’étend sur plus de deux ans et a déjà permis
à l’entreprise d’embaucher deux ingénieurs.
Créé en 1970, Europlacer est depuis 2013
une filiale du britannique Parabole Trust qui
emploie 140 personnes dans le monde, dont
la moitié à Rocheservière. Les autres sont répartis entre le siège anglais et deux autres
sites, en Floride et à Shanghaï.
HAPPY CASH OUVRE
DIX MAGASINS PAR AN
Spécialiste de l’achat et la revente de produits
d’occasion (télé, hifi, musique, téléphonie,
électroménager, jeux vidéo, bijouterie…),
l’enseigne Happy Cash propose aussi des
produits neufs issus de déstockages, le dépannage informatique et, depuis peu, la location de produits. Créée en 2002, l’entreprise
est en plein développement : elle compte
aujourd’hui 58 magasins et en ouvre en
moyenne dix par an depuis 2010. Résultat :
le chiffre d’affaires de l’enseigne progresse de
14% par an, pour atteindre 31 M€ en 2013.
En 2014, de nouvelles franchises seront ouvertes aux Herbiers, à Ancenis, Argentan,
Angoulême, Narbonne, Annecy ou encore
à Saint-Dié. Pascal Lebert, le directeur du
réseau qui a son siège à Sainte-Hermine, a
de quoi être satisfait.
HUGUET S’AGRANDIT A LUÇON
Spécialiste en robotique industrielle, automatisation de process, réalisation et rénovation de machines-outils mais aussi en
électricité et maintenance industrielle, le
Groupe Huguet s’est dotée de nouveaux
bureaux et surtout d’un nouveau site de
montage de 500 m² équipé d’un pont
roulant de 5 tonnes. Un investissement de
600.000 € qui s’est accompagné de six embauches, portant l’effectif à 115 personnes.
80 sont basés à Luçon : 10 au siège administratif et 70 pour Huguet ingénierie, 27
salariés sont regroupés à Pouzauges dans
la filiale « maintenance industrielle » et huit
sont à Sauvagnon (64) spécialisés dans la
rénovation et reconstruction de machines
outils.
L’entreprise luçonnaise travaille pour tous
les secteurs : aéronautique, automobile,
métallurgie, agroalimentaire, BTP, énergies… en France comme à l’étranger.
SONAMIA S’IMPLANTE
EN VENDÉE
Spécialisé dans le montage de roues et
d’essieux pour les matériels agricoles, de
travaux publics ou de poids lourds, Sonamia investit 18 M€ pour construire son
nouveau site de production de 36.000 m2
à Saint-Hilaire-de-Loulay. Fin 2014, l’entreprise et ses 63 salariés quitteront les locaux
de Basse-Goulaine (44) pour intégrer un site
beaucoup plus grand, en phase avec ses
perspectives de développement. Sonamia,
/,0286,1
Près de 600 nouveaux emplois induits en
institution…
Aujourd’hui, l’emploi généré par la dépendance en institution représente près de 7.000
équivalent temps plein (ETP). A l’horizon
2020, 450 places en institution seront à créer
en Haute-Vienne dont 200 sont déjà programmées. Cette perspective entraînerait la
création d’environ 580 emplois dans la région
dont 300 dans l’agglomération de Limoges.
Ces emplois concernent principalement les
métiers d’aides-soignants, loin devant les infirmiers, les agents hospitaliers ou le personnel
éducatif, pédagogique, social et d’animation.
…Et près de 1.600 emplois à domicile d’ici
2020
Au-delà de la création de places en institutions, les politiques publiques privilégient
le maintien à domicile des personnes âgées
dépendantes. Une orientation qui concilie le
souhait des seniors de rester chez eux le plus
longtemps possible et les nécessités de maîtrise des dépenses publiques. Aussi, selon
l’Insee, à l’horizon 2020, le volume estimé
d’emplois nécessaires à la prise en charge à
domicile serait de l’ordre de 1.580 ETP supplémentaires auxquels s’ajouteront les emplois
liés aux remplacements de nombreux départs
à la retraite.
Dans cette filière qui souffre d’un déficit
d’image du fait des conditions de travail souvent difficiles, d’un manque de qualification
et de revenus assez faibles, le recrutement de
2.000 personnes d’ici 2020 constitue pour les
politiques publiques un défi… mais aussi une
opportunité d’emplois non délocalisables.
PERSPECTIVES D’EMBAUCHES
STABLES EN 2014
Credoc, afin de mesurer les besoins en recrutement des entreprises limousines.
15.536 projets de recrutements en 2014 …
Depuis plusieurs années, le nombre d’intentions d’embauche en Limousin se stabilise
autour de 15.500 par an dont près de 45%
à caractère saisonnier. Pour 2014, la propension à recruter est surtout portée par les
secteurs de l’IAA-agriculture (3.700 emplois
potentiels mais 90% à caractère saisonnier),
l’industrie manufacturière et la construction.
… dont 52% dans les services
Les employeurs prévoient notamment 1.900
embauches dans le secteur sanitaire & social,
1.500 dans les services scientifiques & techniques, 1.400 dans l’hôtellerie & restauration
et 1.000 dans les services aux particuliers
… Avec près de 40% des recrutements
jugés difficiles
Les employeurs limousins ont plus de mal à
recruter que leurs homologues des autres régions : 36,9% des intentions d’embauche y
sont jugées difficiles contre 35% au niveau
national. Le ratio est particulièrement élevé
dans le secteur de la construction : 67,7%.
… Et des disparités départementales
Corrèze : 6.987 intentions d’embauche,
dont 3.832 saisonniers et 33,6% de projets
jugés difficiles.
Creuse : 1.594 intentions d’embauche, dont
494 saisonniers et 47,2% de projets jugés
difficiles.
Haute-Vienne : 6.956 intentions d’embauche, dont 2.617 saisonniers et 37,7% de
projets jugés difficiles.
Pour la 13e année consécutive, Pôle emploi a
réalisé une enquête, en collaboration avec le
Sources : Les Echos, Insee Limousin, Les Brèves
d’Ester, Usine nouvelle, Communiqués de presse
qui réalise un CA d’environ 60 M€ dont
30% à l’export, vise en effet les 100 M€
d’ici 2020.
Rappelons que Sonamia appartient à la Holding Ker Pro qui détient deux autres filiales
complémentaires : Monroc à Saint-Étiennedu-Bois (85) qui fabriquent des essieux et des
accessoires agricoles et industriels, et APS/
Sofrap qui fait du négoce de pneumatiques.
dans les locaux du Froid sablais racheté en
1991 et fusionné avec Cesbron en 1997, le
site emploie 45 collaborateurs… sur les 135
que compte la région Atlantique.
LANCEMENT RÉUSSI
POUR ARFIT DÉCO
Créé en septembre 2012 avec l’aide du réseau Entreprendre Vendée, Arfit Déco est
spécialisé dans l’application de revêtements
décoratifs de type « béton ciré ». Basée
aux Epesses, l’entreprise travaille pour des
grandes enseignes de mobilier et de design
comme Roche & Bobois. Elle propose aussi
des finitions pour les cuisines, les salles de
bain ou des agencements sur mesure.
L’activité d’Arfit Déco se développe à bon
rythme, y compris à l’export, puisque l’entreprise envisage de doubler son chiffre
d’affaires en 2014 et de poursuivre les embauches pour constituer une équipe d’une
dizaine de salariés (quatre lors de la création).
CESBRON S’INSTALLE
A LA MOTHE-ACHARD
L’entreprise Cesbron, qui a fêté son centenaire en 2011, est spécialisée dans les solutions frigorifiques, thermiques, énergétiques
et process de boulangerie. Ses clients sont
des professionnels du commerce, de l’agroalimentaire, du tertiaire et, pour près de 40%
d’entre eux, des grandes et moyennes surfaces. Le siège de l’entreprise pour la région
Atlantique (16, 17, 44, 79, 85) est dorénavant basé à La Mothe-Achard : un local de
1.800 m² qui regroupe l’atelier et les bureaux
mais aussi le centre de formation destiné aux
techniciens qui travaillent sur toute la France.
Installé précédemment à Olonne-sur-Mer,
VIGICELL S’INSTALLE EN VENDÉE
Spécialiste des tests sur les organismes
biologiques et des études d’impact des
polluants sur la santé et l’environnement
(impact sur la croissance, perturbations endocriniennes...), Vigicell quitte Villejuif (94)
pour s’installer à La Roche-sur-Yon. Et se rapprocher ainsi du CBAC (Capteurs Bactériens
pour l’Analyse et le Contrôle), le laboratoire
yonnais de recherche implanté à l’IUT génie
biologique. La complémentarité des deux
entités et les contacts pris avec Tronico, une
autre entreprise vendéenne spécialisée dans
l’électronique, devraient permettre à vigicell
de développer des process d’analyse simplifiés et plus rapides… propres à s’ouvrir de
nouveaux marchés.
ATLANTIC MÉTAL DANS
LE GIRON DE PAPREC
Fondée fin 2008 à La Ferrière, Atlantic Metal exploite sept centres de tri de métaux
non dangereux, destinés pour partie au recyclage : La Roche-sur-Yon, Challans, Cholet, La Rochelle, Le Mans, Rouen et Nantes.
L’entreprise a connu une croissance accélérée qui lui permet aujourd’hui d’afficher
50 salariés pour 200.000 tonnes de métaux
traités par an et un CA d’environ 60 M€.
De quoi attisé l’intérêt de Paprec qui, en
avril 2014, a pris le contrôle de l’entreprises vendéenne. Un rachat qui intervient
quelques semaines seulement après celui
de Desplat en Bourgogne, confirmant ainsi
Prapec dans sa position de leader indépendant français du recyclage.
Sources : Ouest France, , les Echos Région, Usine
Nouvelle, Communiqués de Presse
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&5($7,2175$160,66,21'¶(175(35,6(6
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X La psychologie
de l’entrepreneur
X Racheter une entreprise aux enchères
X La réalité en chiffres
de la création et
de la transmission
LA PSYCHOLOGIE
DE L’ENTREPRENEUR
L’IMPORTANCE DU «FACTEUR A»
Il existerait deux dimensions essentielles
déterminant le comportement de l’entrepreneur : le besoin d’accomplissement qui pousse un individu à être responsable de la solution à ses problèmes
en se fixant lui-même des objectifs permettant de s’épanouir dans le monde
professionnel et social ; le besoin de
puissance qui passe par la volonté plus
ou moins consciente d’occuper une
place prédominante dans la société ou le
système ambitionné. C’est ce qu’ont révélé les travaux de David C. Mc Clelland
conclus en 1961. En 1974, Meyer Friedman et Ray H. Roseman ont repris, en
partie, les positions de Mac Clelland en
isolant bien le «Facteur A» qui est «Un
ensemble complexe d’actions et d’émotions qui peut être observé chez toute
personne vivant de façon constante et
agressive un combat personnel pour réaliser de plus en plus de choses en moins
en moins de temps». Michel Palmer en
1987 a également souligné le fait que
les personnes qui ont un fort besoin
d’accomplissement, en comparaison
de celles qui ont une faible motivation
sur ce plan, sont toujours caractérisées
par la préférence pour des tâches présentant un risque qui les implique ainsi
que pour un travail plus dense dans des
occupations requérant une certaine force
mentale.
RECHERCHER ET ASSUMER
LES RISQUES
Dans une étude de 2010 réalisée par
Alain Ndedi de l’Entrepreneurship
Centre de Douala, ce dernier a mis en
évidence 3 valeurs-clés propres aux entrepreneurs :
. La volonté de s’exprimer et de se réaliser
. Le besoin d’indépendance et de liberté
. Le goût d’entreprendre et de diriger
Il en déduit que l’entrepreneur est en fait
un réalisateur de projets qui recherche en
permanence de nouvelles pistes de développement. Il utilise pour cela un talent
de leadership, un pouvoir de contrôle et
surtout une prise de risque. A. Ndedi détermine alors 4 grands types de risques
Création ou reprise d’entreprise
assumés et revendiqués par les créateurs
d’entreprises : le risque financier ; le
risque de carrière ; le risque familial ; le
risque psychique. Même s’il s’agit avant
tout d’une perception subjective du
risque relative à l’environnement socioéconomique, quelques années plus tard
R.H. Brockaus et P.S. Horwitz confirment
que «Les individus qui ne croient pas en
leur possibilité de contrôle et en leur capacité de faire évoluer l’environnement
par leurs propres actions ne peuvent pas
assurer le risque lié à la création d’une
entreprise». Ils en concluent alors que
«La préférence pour s’impliquer dans
des situations qui peuvent procurer la
sensation de s’accomplir, la non motivation par la seule récompense financière,
l’obtention de meilleurs résultats dans les
situations permettant une évaluation positive et précise et, enfin, une tendance
à penser long terme, sont des caractéristiques psychologiques assez généralement repérées chez les entrepreneurs.»
ENTREPRENEUR ET MOTARD IDEM
Il existe également une importante distinction entre l’homme d’affaires qui est
un gestionnaire «d’organisation fructueuse» et l’entrepreneur qui se distingue par sa capacité à porter de nouveaux projets et qui ose le lancement
de nouvelles structures risquées. Une
autre comparaison utilisée est celle de
la ressemblance psychologique et comportementale entre le motard pratiquant
le 2-roues et celle de l’entrepreneur sachant que les deux profils privilégient
d’abord l’affirmation de soi, le besoin
d’une grande liberté de mouvement et
la prise constante de décisions impac-
tant directement sur leur sécurité via une
prise de risques calculés. Enfin, toute la
littérature contemporaine s’accorde sur
certains traits de caractère indiquant que
l’entrepreneur est mû par un besoin de
réalisation et d’indépendance en étant
pragmatique, ingénieux, énergique, opportuniste et créatif. Ses 2 principaux
défauts sont : montrer trop de confiance
en lui et ne pas se plier à l’autorité. Ainsi
Matthieu Langeard, coach et psychothérapeute, a-t-il affiné le profil psychologique de l’entrepreneur en le considérant comme une personne riche d’une
histoire personnelle et unique à partir
de 5 notions fondamentales qui en font
un personnage singulier et quelque part
exemplaire :
. Le rapport au temps : L’enjeu pour
l’entrepreneur est de remplir positivement le temps qui passe et non de le
laisser s’écouler passivement, l’avenir et
le présent sont bien plus importants que
le passé.
. Le leadership : Il s’agit de dynamiser
un projet porteur de sens en le fédérant
dans le cadre d’une certaine vision du
monde. La posture recherchée est de
marcher en tête et de montrer la route
dans le cadre d’une maturation personnelle, le recours à des valeurs, avec une
construction solide dans l’estime de soi,
voire dans un «narcissime positif» lui
permettant de diffuser autour de lui un
certain charisme.
. Le talent : Il s’agit là le plus souvent
d’une intelligence relationnelle et pratique animée par la confiance en soi et la
perspective d’une réussite personnelle.
Le succès est le moteur de l’action entrepreneuriale quitte à surestimer volon-
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tairement ses chances de réussite. L’entrepreneur se crée lui-même un chemin
en façonnant le monde d’une certaine
manière.
. Le potentiel : Forcément enthousiaste,
endurant, tenace, l’entrepreneur s’appuie sur une forte volonté et une solidité
mentale lui permettant de garder le cap
face aux nombreux périls, stress et difficultés liés à son aventure. Il dispose de
solides ressources affectives et psychologiques en sachant puiser opportunément dedans.
. Le rapport au risque : Il sait intimement que la meilleure manière de contrôler le risque ce n’est pas de le fuir de
manière prudente mais de l’affronter de
manière maîtrisée et expérimentée dans
l’action et le mouvement permanent. Le
fait de relever régulièrement des défis et
challenges, même petits, produit forcément de l’expérience, de l’anticipation,
de la vigilance, de l’assurance, formant
alors au fil du temps un capital humain
inestimable pour l’homme d’action qu’il
est.
RACHETER UNE ENTREPRISE
AUX ENCHÈRES
SE POSER LES BONNES QUESTIONS
Il peut être intéressant pour un dirigeant
de céder son entreprise à partir d’un appel d’offres afin de négocier le meilleur
deal possible. La vente aux enchères est
une méthode utilisée depuis une quinzaine d’années bien que très souvent
méconnue des cédants. Pourtant l’idée
de base consiste à miser sur la loi de
l’offre et de la demande auprès d’un panel d’acheteurs potentiels afin de favoriser des conditions de cession parfaite-
ment adaptées à l’état actuel du marché.
Ainsi, plus les acquéreurs potentiels sont
nombreux et mis sous pression du fait de
la mise en concurrence, plus le cédant
peut espérer optimiser sa cession. Dans
tous les cas le dirigeant doit savoir se
mettre à la place de l’acquéreur en sachant évaluer précisément les points forts
et les faiblesses de son entreprise. Pour
cela, il doit avoir un regard objectif nécessitant de se faire accompagner dans
cette opération par un expert en cession
d’entreprise qui va l’aider à passer en revue tous les aspects nécessaires : historique de la société, gamme de produits
et de services, personnel, portefeuille
clients, image de marque, performances,
structure financière… Il s’agit également
à ce moment là de se poser un certain
nombre de questions du type : Quels
sont les atouts de la société susceptibles
d’intéresser des candidats à l’achat ? ;
Mon entreprise bénéficie-t-elle de spécificités faisant d’elle une entité économique précieuse, voire unique sur son
marché ? ; A l’inverse, où se situent les
points faibles qui peuvent freiner les ardeurs des prétendants ? ; Certains de ces
défauts peuvent-ils pénaliser fortement
la société lors des futures négociations ?
Pour Olivier de Montety, associé gérant
de Montety - Feral & Cie, «Avant de lancer le processus d’appel d’offres proprement dit, le chef d’entreprise doit avoir
bien réfléchi à toutes ces questions».
IDENTIFIER LES ACQUÉREURS
POTENTIELS
D’après Jean-Christophe Coblence, associé-gérant de Trianon Corporate Finance, «La vente par appel d’offres vise à
conclure le meilleur deal possible, le plus
vite possible. Il faut donc créer une dynamique forte. Cet objectif est atteint grâce
à la mise en concurrence simultanée des
acquéreurs potentiels et à la diversification de leur typologie». C’est le rôle de
l’expert que de mener à bien cette mission en adoptant une stratégie d’ouverture ainsi que l’explique Oliver de Montely : «Nous cherchons à identifier avec
un maximum d’exhaustivité tous ceux
qui auraient intérêt à acquérir l’entreprise. Pour ce faire, nous répertorions ses
concurrents directs, ses concurrents indirects, mais aussi toutes les sociétés opérant sur des secteurs d’activité connexes.
L’expérience nous a montré qu’il est souvent beaucoup plus intéressant pour un
cédant de faire affaire avec un repreneur
exerçant un métier différent du sien,
que de vendre à un confrère. C’est logique : un acquéreur mû par un projet
de diversification est généralement prêt
à y consacrer davantage de moyens que
celui dont le seul objectif est de racheter
un concurrent». Il poursuit en indiquant
que «Pour donner un ordre de grandeur, il arrive souvent que la première
catégorie ne compte que quelques acteurs, alors que la seconde en regroupe
plusieurs dizaines». Dans chaque cas, il
est nécessaire d’exploiter des bases de
données et les réseaux en place. C’est le
cas pour les conseils en cessions qui disposent de nombreux outils permettant
le repérage des acquéreurs potentiels, le
recensement et la description précise des
acheteurs français ou étrangers et qui
entretiennent des partenariats avec un
réseau de confrères et de professionnels
tels les experts-comptables, les banques
ou les avocats d’affaires, afin d’affiner
leurs recherches.
LES TROIS ATOUTS D’UNE VENTE
PAR APPEL D’OFFRES
1. Le vendeur est plus fort
Il existe un dicton bien connu chez les
experts en cessions d’entreprises qui
dit que «Un acheteur, pas d’acheteur».
La raison est évidente du fait qu’un cédant qui n’a qu’un acquéreur potentiel
est privé de toute capacité de négociation et doit alors se plier aux diktats
de l’acheteur. Mieux vaut alors qu’il reporte la mise en vente de sa société. A
l’inverse, en mettant en concurrence un
maximum de prétendants, le dirigeant
cédant se place dans les meilleures
conditions possibles pour négocier.
2. La confidentialité est mieux préservée
En passant par un appel d’offres le vendeur préserve mieux le secret des données sensibles de son entreprise. En
effet, tous les acquéreurs potentiels
sont invités à consulter ces informations sur une période bien délimitée et
volontairement courte. Cette stratégie
limite les risques de fuites car l’expérience montre que ceux-ci augmentent
avec le temps.
3. L’entreprise est moins perturbée
Une opération de cession est toujours
source de troubles pour la société mise
en vente. Le dirigeant y consacre énormément de temps et d’énergie alors
que le management est mis à contribution, que les acquéreurs potentiels
demandent à visiter les locaux et à
rencontrer tout ou partie du personnel... Par son organisation relativement
stricte, la vente par appel d’offres permet de limiter ces perturbations à la
fois en quantité et dans le temps.
PROCÉDER À UNE DÉMARCHE
MARKETING
«Contrairement à une idée reçue, avant
d’être une affaire de technique financière, la vente d’une entreprise est une
démarche marketing. Il faut savoir trouver les arguments qui vont donner aux
consommateurs finaux que vous ciblez
l’envie d’acheter le produit que vous
mettez sur le marché. Et il faut trouver
les éléments de langage adaptés aux
spécificités de ce produit : on n’emploiera pas les mêmes mots selon que
l’on vend une SSII, une entreprise de
métallurgie ou une agence de communication...» confirme Oliver de Montety.
Pour mener cette stratégie, le vendeur
et son conseil doivent rédiger 2 documents appelés à jouer un rôle-clé dans
le succès de l’appel d’offres. Le premier
est appelé «teaser» ou «blind memo». Il
est destiné à présenter sur 1 ou 2 pages
les principales caractéristiques de l’entreprise à vendre et cela, de manière anonyme. Pour Olivier de Montety «Le blind
memo doit être conçu comme un flyer
publicitaire. Il doit exciter la curiosité de
celui qui le reçoit». Le second document
dénommé «selling memo» ou «info
memo» est destiné à lever l’anonymat
et à donner des informations beaucoup
plus complètes sur la société à tous ceux
qui en ont manifesté l’intérêt. Le dossier
compte alors entre 20 et 40 pages en
général sachant que «Son objectif est de
séduire l’acquéreur potentiel. A la lecture
du selling memo, ce dernier doit avoir
une furieuse envie de participer à l’appel d’offres !». Pour lancer cette étape
marketing «Nous prenons la liste de
tous les acquéreurs potentiels validés par
notre client que nous avons identifiés :
leur nombre peut aller jusqu’à plusieurs
dizaines. Puis nous les contactons individuellement, par téléphone ou par mail
et nous leur envoyons le teaser». Dans
le même temps, l’expert adresse un mail
circulaire à tous les intermédiaires avec
lesquels il entretient des relations professionnelles. Généralement «Ce mail est
très bref. Le cabinet de conseil en cessions et acquisitions signale à ses relais
d’affaires qu’il a une entreprise à vendre
et indique les principales caractéristiques
de celles-ci en quelques lignes».
L’INFORMATION EST RÉSERVÉE AUX
PLUS MOTIVÉS
Après la réception du teaser, un certain
nombre d’acquéreurs potentiels manifestent leur désir d’approfondir leur analyse de la société à vendre malgré son
caractère anonyme. Toutefois, comme
le précise Jean-Christophe Coblence,
«Avant d’aller plus loin, nous devons
nous assurer qu’ils garderont confidentielles toutes les informations dont ils
s’apprêtent à prendre connaissance. A
cet effet, nous leur adressons un accord
de confidentialité. C’est seulement une
fois qu’ils nous ont retourné cet engagement signé que nous leur envoyons
l’info memo dans lequel ils découvrent
le nom de l’entreprise et sa présentation
détaillée». Comme son nom l’indique,
l’«info memo» donne beaucoup d’informations mais ne répond pas à toutes les
questions que les acquéreurs potentiels
peuvent se poser. C’est là qu’intervient
le conseil en cession sachant que «Les
candidats à l’achat peuvent nous poser
des questions complémentaires et rencontrer, de façon groupée, le dirigeant
de la société dans nos locaux. Le cabinet
'RVVLHU
de conseil doit absolument jouer le rôle
de tampon. A défaut, il y aurait un gros
risque que le dirigeant s’épuise à renseigner les acquéreurs potentiels et que
toute l’entreprise soit désorganisée...».
A l’expiration du délai des questionsréponses qui s’étale sur quelques semaines, «Les acquéreurs potentiels
qui souhaitent prendre part à l’appel
d’offres doivent alors remettre une proposition appelée «offre indicative» ou
«lettre d’intention». Ce document précise l’identité de l’acheteur, ainsi que
ses propositions en termes de prix, de
modalités de paiement, d’accompagnement de l’entreprise par son actuel dirigeant, de timing de l’opération, etc. Il
stipule également les conditions suspensives demandées par l’acheteur.»
ENTRE 5 ET
10 LETTRES D’INTENTION
Pour Olivier de Montety «Un appel
d’offres réussi nécessite de recueillir au
minimum trois offres indicatives. L’idéal,
c’est de recevoir entre cinq et dix lettres
d’intention. En-dessous de trois, c’est le
signe qu’il y a un problème !». Si l’appel d’offres n’a suscité que trois lettres
d’intention, le vendeur n’a pas l’embarras du choix en ayant déjà son trio de
finalistes. Dans le cas d’un nombre plus
important de demandeurs, le chef d’entreprise et son conseil vont alors comparer les différentes offres et sélectionner
au final les trois acquéreurs potentiels
mieux-disant. «Nous devons déterminer quelles sont les offres répondant le
mieux aux différentes attentes du chef
d’entreprise et des actionnaires cédants
en intégrant souvent bien d’autres aspects que le prix de vente. En effet,
chaque dirigeant a des attentes qui lui
sont propres et qui peuvent toucher aux
modalités financières, juridiques ou humaines de la cession. Seule une comparaison terme à terme des propositions
permettra de faire émerger les trois
meilleures du point de vue du vendeur»
comme le confirme Jean-Christophe Coblence. Sur le principe tout l’art de l’appel d’offre consiste à faire affaire avec
le mieux-disant en cherchant à obtenir
des candidats finalistes qui consolident
leur offre et même l’améliorent sachant
que «Derrière les aspects d’exécution se
cachent des aspects de négociation qui
constituent le coeur du réacteur. C’est
un jeu auquel le vendeur est associé mais
qui est mené par son conseil. Il faut faire
preuve de stratégie, de sens tactique et
même de qualités d’acteur, car les négociations ont un côté théâtral ! A ce stade,
chaque acheteur est contraint d’abattre
ses dernières cartes : il sait que pour em-
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porter l’affaire il doit proposer un peu
plus d’argent, de meilleures conditions
ou demander un peu moins de garanties...». Une fois que le mieux-disant est
sélectionné, il reste alors au vendeur à
finaliser les négociations juridiques et à
les traduire en documents contractuels.
Durant cette période, qui peut durer de
1 à 4 mois, ce sont les avocats respectifs
du vendeur et de l’acheteur qui prennent le relais.
LA RÉALITÉ EN CHIFFRES DE
LA CRÉATION ET DE
LA TRANSMISSION
Entreprises individuelles :
379 310 70 %
- 2,8 %
dont auto-entrepreneurs
274 942 51 % - 10,6 %
hors auto-entrepreneurs
104 368 19 % + 25,8 %
Sociétés
158 797
BAISSE DE 2.1% DES CRÉATIONS
EN 2013
De manière officielle 538185 entreprises
ont été créées en 2013 soit en légère
baisse par rapport à l’année précédente
(-2.1%). Le régime des auto-entrepreneurs représente à lui tout seul 51%
du total avec 274 942 inscriptions accusant égalementi une baisse de -10.6%.
D’une manière générale, le nombre des
créations d’entreprises a diminué de
13% depuis fin 2010, même si le niveau
reste assez élevé et bien supérieur à ce
qu’il était en 2008. Derrière ces chiffres
se cache en réalité une évolution fortement contrastée avec d’un côté une
forte diminution des créations d’autoentreprises et de l’autre, une augmentation de +8.6% des créations d’entreprises «traditionnelles». Globalement
les entreprises individuelles représentent
70% du total des créations, les formes
sociétales 29% dont 18% pour les sociétés pluripersonnelles et 11% pour les
sociétés unipersonnelles (SASU, EURL).
Les entreprises individuelles sous forme
de société connaissent une forte croissance avec +26 % et les sociétés unipersonnelles une hausse sensible de + 4
%. Quatre secteurs ont enregistré une
augmentation comprise entre +6 % et
+12 % : les transports, la santé, les activités financières et le commerce de
bouche. Les SAS (sociétés par actions
simplifiées) poursuivent une forte croissance depuis 2009 avec +38 % pour les
formes pluripersonnelles et +72 % pour
la forme unipersonnelle, même si elles
ne représentent que 9 % des créations
d’entreprises en 2013.
30 %
- 0,4 %
dont sociétés unipersonnelles
61 449 11 % + 3,5 %
SARL (hors EURL)
66 231
12 % - 12,4 %
SAS (hors SASU)
24 333
5 % + 38,4 %
Autres
6 784
1%
- 1,7 %
Ensemble 538 185 100 %
- 2,1 %
CHIFFRE DES TRANSMISSIONS
Selon le CRA, le marché «ouvert» de la
transmission externe des TPE et PMEPMI comprise entre 5 et 100 salariés
représenterait 6 700 entreprises par an.
Plus largement, on cite habituellement
le chiffre non vérifié de 60 000 transmissions par an incluant les fonds de
commerce et de l’artisanat qui représentent à eux seuls plus de 75% des entreprises répertoriées par l’INSEE. En 2012,
il y avait en France 700.000 entreprises
TPE/PME répertoriées par OSEO dont
228.000 seulement ayant un effectif
compris entre 5 et 100 salariés. Si l’on
considère qu’une transmission a lieu en
moyenne tous les 15 ans, le potentiel
d’entreprises susceptibles de changer de
main chaque année est théoriquement
de l’ordre de 15.200. En fait, depuis plusieurs années, l’INSEE, l’APCE et OSEO
ne publient plus de statistiques spécifiques à la transmission des TPE/PME/ETI
et pas davantage d’ailleurs sur la disparition des sociétés faute de repreneurs.
Pour des raisons politiques évidentes
(grosses vagues de liquidations durant
ces dernières années) mais aussi pour
des raisons techniques, car il est vrai
que la compilation d’informations relève
d’une grande complexité du fait qu’aucun formulaire n’existe pour demander au chef d’entreprise la raison de la
fermeture de son établissement.
CESSIONS DE TPE-PME PAR CHIFFRE
D’AFFAIRES
Les données statistiques produites
par Fusacq (place de marché dédiée
aux fusions-acquisitions et à la reprise
d’entreprise) indique la répartition
suivante par chiffre d’affaires :
22.33%
0 à 300K€
34.64%
300 à 1 000K€
27.9%
1 000 à 3 000K€
11.88%
3 000 à 10 000K€
3.24%
+10 000K€
Source : Fusacq
Selon les données de l’association CRA
spécialisée dans la transmission, le repreneur potentiel moyen est âgé de 46 ans.
Il est le plus souvent diplômé d’études
supérieures et dispose d’un apport personnel initial compris entre 150.000
et 300.00 euros. Les femmes représentent 6% des repreneurs potentiels.
Dans 62% des cas, le principal motif
de cession invoqué est celui du départ
en retraite du chef d’entreprise. L’effectif moyen des entreprises cédées est de
l’ordre de 11 personnes et la valeur demandée moyenne par le cédant est passée de 609.000€ en 1995 à 780.000 €
en 2012 avec une pointe à 947.000 €
en 2010. Depuis le début de la crise économique, le C.A. moyen (1.640 000 €)
est en baisse, marquée dans une majorité de PME de production et du bâtiment, lesquelles représentent à elles
seules 58% des entreprises à reprendre.
34% des établissements sont cédés en
interne dont 25% à la famille et 75% au
personnel, 22% disparaissent ou n’apparaissent plus sur le marché (faillite,
absorption, fusion) et 44% sont cédés
en externe.
CHIFFRES DE CESSION PAR SECTEUR
D’ACTIVITÉ
Données statistiques produites par
Fusacq en matière de répartition par
secteur d’activité :
2.07% Agriculture, IAA
8.81% Télécoms, Médias, technologie
16.45% Hôtellerie, Tourisme, Loisirs
16.45% Commerce et distribution
25.57% Autres services
30.66% Industries traditionnelles
Source : Fusacq
Principales sources utilisées : www.academia.
edu - lentreprise.lexpress.fr - media.apce.com www.cra.asso.fr - www.fusacq.com
^ › ›u ܌ Ö Í½ ÆP ÍÆ # 6
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CHIFFRES DE LA CRÉATION
D’ENTREPRISE EN 2013
Nombre de créations par nature juridique
avec évolution par rapport à 2012 :
..................................................................................................................................................................
1
2
3
4
R27€
R45€
R38€
R63€
R52€
R82€
R56€
R88€
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16 &+$5(17(
UNE PLATEFORME LOGISTIQUE
DE 9.000M2 A GENSAC
POUR GEODIS-BERNIS
Les travaux vont démarrer avant l’été : le
groupe spécialisé dans le transport routier,
la logistique et la messagerie construit une
plateforme logistique de 9.000m2, avec une
capacité de stockage d’environ 90.000m3.
Opérationnelle en mars 2015, cette unité
géante sera en capacité d’accueillir douze
semi-remorques en même temps à quai et
une dizaine en rétention. Elle sera entièrement dédiée à l’activité cognac et disposera
d’un système de surveillance et de contrôle
d’accès particulièrement élaboré.
L’agence départementale du Groupe Geodis-Bernis, basée à Saint-Yrieix-Fléac, réalise un CA d’environ 20 millions d’€. Elle
dépend du groupe international Géodis qui
emploie 30.000 personnes et de Bernis,
l’une de ses filiales basée à Limoges qui,
elle, emploie 850 salariés.
LES TRANSPORTS GRISET
DANS LE GIRON
DU GROUPE MALHERBE
Placée en procédure de redressement judiciaire depuis mars 2014, les Transports
Griset, basés à Angoulême et Vernaison
(69), ont été repris par le Groupe Malherbe,
troisième transporteur français de marchandises. L’entreprise normande, qui emploie 1.300 collaborateurs, poursuit ainsi
sa croissance externe, après s’être offert en
2013 la Sté Jean Simon à Bayeux (14).
Les Transports Griset, spécialisé dans les
transports de marchandises pharmaceutiques, emploie 46 salariés dont 44 chauffeurs pour un CA de 7 millions d’€.
CHIMINOVE AFFICHE UNE
AMBITION FLAMBANT NEUVE
Créé il y a tout juste 20 ans à Angoulême,
Chiminove est devenu la 3ème marque
nationale sur le marché français des produits pour le feu : aide à l’allumage pour
les cheminées et barbecues, entretien des
appareils, combustibles. En 2013, la société
a profité de l’arrivée de la deuxième génération à la tête de l’entreprise familiale pour
changer de nom : Calumet, plus en phase
avec la nouvelle stratégie tournée vers les
produits d’origine naturelle. De nouveaux
produits ont ainsi vu le jour dans la gamme
printemps-été 2014 distribuée en grande
distribution.
« EN 2 MOTS » : LE CHANGEMENT DANS LA CONTINUITÉ
Basée à Gond-Pontouvre depuis 1993, Actufax est une entreprise de presse en ligne
spécialisée dans l’information économique
régionale. Elle fournit des contenus pour
des journaux d’institutions ou d’entreprises,
mais aussi pour des sites internet, intranet et
extranet d’entreprises. L’entreprise emploie
2 journalistes à plein temps et quelques
pigistes. Son concept « En 2 Mots »,
une revue de presse quotidienne livrée
chaque matin via internet dès 8 heures, se
décline en plusieurs versions : Poitou-Charentes, Aquitaine, Limousin, Environnement Poitou-charentes, Management, Packaging-France, Cognac-World, Tourisme
Aquitaine.
Après 4.769 numéros, le directeur de la publication d’ « En 2 Mots », Jean-Louis Née,
63 ans, prend une retraite bien méritée et
confie la barre à Niels Goumy, 36 ans, qui
fut salarié d’Actufax pendant 10 ans.
17 &+$5(17(
0$5,7,0(
RIDORET MENUISERIE
MISE SUR LA TOILE
Comme de nombreuses entreprises, le
Groupe Ridoret Menuiserie a investi dans la
conception et la mise en place d’un service
de vente en ligne. Plus qu’un simple catalogue de fenêtres, il s’agit pour l’entreprise
rochelaise d’apporter un service personnalisé en proposant deux options complémentaires : la prise des cotes et la pose des éléments par un professionnel de proximité.
Le Groupe familial, aux près de 600 salariés
pour 62 millions d’€ de chiffre d’affaires,
dispose de son propre service de logistique et se charge de la livraison aux quatre
coins de la France. Bientôt, il sera même
possible d’acheter des produits d’isolation des combles… et de les faire poser.
groupe-ridoret.fr
FOUNTAINE PAJOT : CHIFFRE
D’AFFAIRES EN HAUSSE DE 13%
Le chantier nautique Fountaine-Pajot a
réalisé un CA de 16 millions d’€ pour son
1er semestre (du 1er septembre 2013 au 28
février 2014), en progression de 13% sur
l’exercice précédent. Les catamarans de
croisière, cœur de gamme largement renouvelé, ont représenté près de 90% des ventes
grâce notamment au succès commercial de
/HV(QWUHSULVHV
48,%28*(17
l’Helia 44 et du Lipari 41 Evolution. Le reste
concerne les ventes de bateaux destinés
aux professionnels, les « Day Charters »
(bateaux passagers), portés par le Taiti 80.
Les ventes sur les Caraïbes ont représenté
un tiers du chiffre tandis que l’Europe (hors
France) et l’Amérique du Nord en représentaient respectivement 24% et 22%.
Selon les analystes, les bonnes performances
de ce début d’année et la visibilité donnée
par le carnet de commandes permettent
d’anticiper une croissance de plus de 15%
pour 2014. De fait, le portefeuille de commandes du chantier s’élève à 40,3 millions
d’€ dont 32,1 M€ pour l’exercice en cours,
en hausse de plus de 28% sur la même période de l’exercice précédent. De quoi poursuivre l’embauche d’intérimaires et de CDD.
EXTENSION DE LA MAPA
A SAINT-JEAN-D’ANGÉLY
Premier employeur privé de Saint-Jeand’Angély, la Mutuelle d’Assurance des Professions Alimentaires (MAPA) a investi 4
millions d’€ dans l’extension de son siège
social et de son agence commerciale située
à proximité. Une partie de cet agrandissement permet notamment d’accueillir une
nouvelle plate-forme téléphonique.
75% des travaux ont été réalisés par des
entreprises picto-charentaises et 25% par
des entreprises angériennes. Rappelons
que la MAPA regroupe 130.000 clients sociétaires et 590 salariés (avec la Mutuelle
de la boulangerie localisés à Paris) dont
220 sur le site de Saint-Jean-d’Angély.
LE CRÉDIT AGRICOLE LANCE
UNE CARTE BANCAIRE AUX
COULEURS DE L’ASR
Partenaire officiel et historique de l’Atlantique Stade Rochelais, la Caisse régionale
de Crédit Agricole (17-79) a choisi le club
de rugby rochelais pour lancer sa 1ère carte
affinitaire.
Editée en série limitée et commercialisée depuis le 12 mai, elle est disponible en deux
versions : MasterCard et Gold MasterCard.
La carte Atlantique Stade Rochelais réserve
à ses détenteurs des avantages spécifiques
comme l’abonnement à la newsletter de
l’ASR, une invitation à une journée de dédicaces avec les joueurs, la possibilité de
gagner des places pour assister à un match
à domicile ou en VIP à l’extérieur.
Rappelons que l’ASR, qui compte pour la
saison 2013/2014 plus de 8.000 abonnés
pour une affluence moyenne supérieure à
10.000 spectateurs par match, retrouvera
l’élite du Top 14 en septembre prochain.
SFR OUVRE LE 1ER RÉSEAU DE
FIBRE OPTIQUE A LA ROCHELLE
SFR a été désigné, dans le cadre de l’accord
national sur le déploiement des ZMD (Zones
Moins Denses), pour être le seul opérateur
à déployer le réseau FTTH (Fiber To the
Home) sur la commune de La Rochelle …
avec possibilité pour les autres opérateurs de
co-investir et de proposer également leurs
offres commerciales. Aujourd’hui, près de
700 foyers rochelais peuvent bénéficier de
la Fibre à 1Gbit/s. A la fin de l’été, ils seront
plus de 1.500 et SFR s’est engagé à relier le
reste de la ville d’ici à 2017.
Rappelons que la Fibre est capable d’acheminer des débits pouvant atteindre 1 Gbit/s.
Pour les internautes, c’est la possibilité d’accéder au très haut débit avec des temps de
chargement considérablement réduits et de
partager des fichiers volumineux presque
instantanément. Sans compter la réception
en haute qualité (HD) sur plusieurs téléviseurs à la fois avec le Multi-TV.
TRIBOFILM DANS
SES NOUVEAUX MURS
Tribofilm Industries conçoit et commercialise des logiciels de maintenance (GMAO)
et de lubrification de machines-outils mais
aussi des logiciels d’analyse et de prévention
des accidents du travail. Aujourd’hui, l’entreprise compte plus de 8.000 clients utilisateurs répartis dans différents secteurs de
l’industrie et du tertiaire. Dans la région, elle
équipe notamment Alstom Transports, Léa
Nature, le Grand port maritime ou encore
Saint-Gobain à Cognac. En début d’année,
l’entreprise a transféré son siège d’Aytré
à la zone de Périgny. Elle a réalisé un CA de
1,3 M€ en 2013 dont 10% à l’export.
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SAINTRONIC A QUITTE
LE GIRON DU GROUPE GMD
Créée officiellement le 14 avril 2014, le
groupe Méthusa regroupe trois entités :
Saintronic à Saintes (avec sa filiale Saintronic Tunisie), Metallyon (69) et MG Hungary en Hongrie, toutes filiales de GMD
(Groupe Mécanique Découpe), qui avait
exprimé sa volonté de se désengager. La
reprise a été effectuée par les 3 dirigeants
et une partie de l’encadrement de chaque
entreprise, accompagnée par B2A Partners pour la partie finances et Lamy Associés pour le domaine juridique.
Le défi de Méthusa sera de construire
une synergie fédératrice, en interne
comme en externe, car les dirigeants et
les équipes des trois entités n’ont jamais
travaillé ensemble. Même si le nouveau
Groupe industriel dispose de savoir-faire
complémentaires : découpe, emboutissage, tôlerie technique, mécano-soudure, cataphorèse, peinture, intégration,
câblage, test, ...
Pierre Passet, président de Saintronic et
actionnaire majoritaire (51%), dirige dorénavant le nouveau groupe de plus de 500
salariés et 65 millions d’€… à partir du
siège conservée à Saintes.
L’EIGSI CONSTRUIT UNE RÉSIDENCE POUR SES ÉTUDIANTS
L’école d’ingénieurs de La Rochelle
consacre 6 millions d’€ à la réalisation de
sa propre résidence universitaire d’une capacité de 150 logements, à proximité de
l’école. Les futurs résidents occuperont
des studios d’environ 19m2 et bénéficieront de services communs en libre-service,
dont un local pour 150 vélos. Opérationnelle à la rentrée 2015, la résidence sera
placée sous vidéo protection et dotée d’un
gardien domicilié sur place. Pour autant,
les tarifs resteront accessibles et comparables au Crous. Sur le plan architectural,
la résidence ira au-delà des normes en
matière d’énergie, d’accessibilité et de
construction. Le site sera notamment doté
de panneaux solaires et d’un système de
récupération de l’eau de pluie. Les réseaux
de chauffage et d’Internet seront mutualisés avec l’école.
Des intentions à l’international
L’Eigsi, dont l’effectif oscille depuis trois
ans entre 700 et 800 élèves, sait que son
évolution (1.000 étudiants) passe par une
visibilité et une envergure à l’international.
C’est d’ailleurs dans cette optique que
l’Ecole a ouvert il y a quelques années une
antenne à Casablanca qui accueille une
centaine d’étudiants. La deuxième étape
consiste aujourd’hui à attirer plus d’étudiants étrangers sur le site rochelais : 14%
aujourd’hui, 20% en 2020. Pour atteindre
cet objectif, la mise à disposition d’une
résidence étudiante privée est un atout
décisif car « sans logement, pas de visa ».
79 '(8;6‰95(6
BIL : LA SOLUTION D’ÉCOLIVRAISON DE LIBNER
Le groupe saint-maixentais Libner a compris depuis longtemps que le développement d’une entreprise passe par l’anticipation et l’innovation. Dernier exemple en
date : comment répondre efficacement à
la problématique de la logistique et de la
livraison des commerces en centre ville,
sans contraintes administratives et environnementales ? Avec la BIL, une base intelligente de logistique. Autrement dit, un
véhicule électrique embarqué sur les poids
lourds permettant d’effectuer les livraisons
jusqu’à 800 kg en milieu hyper urbain.
Ce dispositif breveté se compose d’un
agencement porteur installé dans la largeur et à l’arrière du camion : le « Bil
lift », pas plus chère qu’un hayon élévateur (environ 5.000€), qui supporte un
mini-camion électrique modulaire : le
« Bil Trucks », d’un montant d’environ
20.000€.
Pour cette création, le professionnel de
la carrosserie sur mesure a reçu le prix
de l’innovation environnementale 2014
au Salon de l’équipement de transport
et logistique à Paris, en avril dernier.
Libner a aussi finalisé la livraison de
150 véhicules militaires
Mi-mai, la société Libner a livré ces
derniers «PPLOG», des véhicules
militaires destinés au transport de
matériels. Un contrat obtenu en
partenariat avec la société Soframe
pour répondre au programme PPT
(Porteur Polyvalent Terrestre) portant
sur une commande de 150 camions.
Des véhicules qui, pour la plupart, sont
déjà en opération en Afrique. Libner a
notamment conçu la « savoyarde », un
plateau sur berce bâché avec ridelles qui
devait répondre à des normes précises
en matières de peinture et de bâches
bariolées.
PANEM : LA RÉORGANISATION
COMME SOURCE
DE CROISSANCE
Fabricant historique d’équipements intégrant la maîtrise du froid pour les professionnels, Panem International entame
une nouvelle étape dans sa stratégie de
développement avec une réorganisation
de ses ressources humaines. La feuille de
route comprend des centaines d’heures
de formation, l’installation de nouveaux
outils informatiques, des recrutements,
des créations de postes et la redéfinition
des postes existants. « Nous savions que
l’entreprise devait renouveler ses effectifs à hauteur de 50% en 7 ans pour
cause de départs à la retraite. Nous saisissons cette opportunité pour réorganiser la structure et la mettre en meilleure
adéquation avec la stratégie de développement de la société » explique le président Serge Valadou. Concrètement,
3 commerciaux, 1 gestionnaire devis et
1 responsable production seront recrutés en 2014 tandis que 12 collaborateurs
voient leurs missions évoluer grâce à des
créations de poste. Sur le plan commercial, la zone export a été divisée en trois :
Afrique & Moyen-Orient, Europe, Amériques-Océanie-Asie. Enfin, les missions
des services achats/qualité/SAV sont
renforcés et un groupe de travail pour la
conception de nouveaux produits et des
innovations a été créé. Le Groupe niortais emploie 70 personnes pour un CA
de 10 millions d’€ dont 45% à l’export
dans près de 60 pays.
HEULIEZ BUS GAGNE UN MARCHÉ DE 250 BUS HYBRIDES
Fin mai, la RATP a sélectionné Heuliez
Bus pour réaliser 250 autobus hybrides,
soit un quart du marché proposé. Cette
commande, qui s’étalera sur quatre ans
à partir de 2015, concerne des bus de
12 mètres équipés de la fonction « arrive & go » qui permet des arrivées et
des départs en mode 100% électrique.
L’entreprise rorthaise se voit ainsi confirmer dans son rôle de leader européen
du bus hybride avec 165 exemplaires
produits à ce jour (Bordeaux, Nantes,
Dijon, Toulon, Barcelone…). Au global,
tous modes de propulsion confondus,
Heuliez Bus (435 salariés) détient 28,1%
du marché français du bus urbain.
86 9,(11(
CEPHAC : BIEN ARMÉ POUR AFFRONTER LA CONCURRENCE
Implanté depuis 25 ans à Saint-Benoît, le
laboratoire d’analyses Cephac n’en finit
pas de s’adapter au contexte mouvant du
secteur pharmaceutique. Depuis son entrée dans le giron du suisse SGS en 2006,
un des majors mondiaux de l’analyse et
de la certification, l’entreprise a connu
une véritable reconversion : 2 millions d’€
d’investissements pour l’ achat de nouveaux appareils, lancement d’une nouvelle
activité qui représente aujourd’hui la moitié de son chiffre d’affaires estimé à 7,5
millions d’€, recrutement d’une cinquantaine de chercheurs et reconversion de 35
à 40 des collaborateurs… Tout cela pour
se conformer au désengagement progressif de la recherche sur les petites molécules
de synthèse de la part l’industrie pharmaceutique au profit des techniques innovantes d’immunoanalyse. SGS Cephac (80
salariés) a su prendre le virage à temps et
dispose aujourd’hui des meilleurs labels
émanant de la Food and Drug Administration américaine, de l’agence brésilienne
Anvisa et, depuis avril 2014, de l’Agence
française du médicament. La partie commerciale reste un autre challenge à gagner
face à une concurrence mondiale accrue,
sachant que le laboratoire signe 95% de
ses contrats à l’étranger.
DES PROJETS AMBITIEUX
POUR IANESCO CHIMIE
Olivier Farot, ingénieur du CNAM spécialisé dans la biochimie Industrielle Alimentaire, est le nouveau directeur du
laboratoire Ianesco (72 personnes) basé
à Poitiers depuis 1952. L’établissement
réalise diverses prestations : prélèvements,
analyses, essais normalisés mais aussi recherche, études et conseils dans le domaine de l’environnement (eau, air, sols,
déchets, sédiments, pesticides…) pour
les collectivités, les industriels ou les particuliers. En poste depuis octobre 2013, la
nouvelle direction a mis en place un nouveau process informatique qui permet aux
clients de consulter en ligne l’ensemble de
la procédure : du devis à la facture en passant par l’analyse des résultats et l’émission des rapports. Une première phase qui
permet dorénavant à Ianesco de proposer
ses services sur la France entière.
La deuxième grande activité du laboratoire concerne les matériaux destinés
à être au contact des aliments. Il peut
s’agir d’emballages, d’ustensiles de cuisine, d’assiettes, de cocottes, de tétines...,
qu’ils soient en plastique, carton, papier,
céramique, verre ou en liège... En effet,
les clients (fabricants, transformateurs,
entreprises du secteur médical, bureaux
d’études …) ont l’obligation d’assurer
l’inertie et l’innocuité des objets à l’égard
des aliments afin d’écarter tout danger
pour la santé, toute modification de la
composition de l’aliment ou toute altération des caractères organoleptiques (goût,
odeur).
BONNE ROUTE AU SCOOTER
FRANÇAIS D’IMF INDUSTRIE
Les chaînes de montage du « Ptio », un
scooter français au carénage réduit mais
customisable, ont démarré mi-mai chez
IMF Industrie. Si, faute de fabricants en
France, le moteur et les roues sont importés, toutes les autres pièces en bois et
en métal qui constituent la carénage sont
fabriquées par des PME de la région.
Éric Pineault, jusqu’alors concepteur et importateur de scooters entièrement montés
en Chine, est confiant : 300 exemplaires
seraient déjà précommandés en France et
3.000 sont en cours de négociation pour
l’export, dont 80% en Arabie Saoudite.
Les 5.000 m2 d’atelier, acquis il y a deux
ans à Nieuil-l’Espoir, sont conçus pour
absorber à terme un marché potentiel
de près de 12.000 exemplaires par an.
Pour atteindre ces objectifs, IMF Industrie
compte notamment sur 250 revendeurs
en France mais aussi sur des prix attractifs. Le prix de vente du « Ptio » 50 cm3,
version 2 ou 4 temps, est en effet inférieur à 1.300 €, soit un prix identique aux
marques d’importation chinoises. D’autres
versions « sports » en 125 cm3 sont également dans les cartons. imf-le-ptiot.fr
WALL STREET INSTITUTE
CHANGE D’IDENTITÉ
Wall Street Institute fait peau neuve avec
une nouvelle charte graphique et une nouvelle appellation : Wall Street English qui
réaffirment son slogan: « changer son futur grâce à l’apprentissage de l’anglais ».
Leader en France de la formation à l’anglais avec 62 centres sous franchise, 800
collaborateurs et 19.000 stagiaires formés
chaque année, l’enseigne appartient depuis septembre 2010 au groupe britannique Pearson. Ce N° 1 mondial de l’édition universitaire compte 440 centres dans
le monde répartis dans plus de 27 pays.
N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
La méthode exclusive de Wall Street English, appelée WSE Flex, est une combinaison de préparation sur multimédia,
d’exercices via les supports pédagogiques
de l’enseigne et de cours avec des professeurs de langue anglaise dans des
mini groupes de maximum 4 personnes.
Le concept consiste à apprendre l’anglais
de la même façon que nous avons appris
notre langue maternelle : en parlant dans
un premier temps, puis une fois les sons
maîtrisés, en écrivant, et enfin seulement,
en étudiant la grammaire.
SOUFFLET AGRICULTURE
RACHÈTE LES ETS RAYNOT
Soufflet Agriculture, 1er groupe privé français de négoce de céréales, a signé une
promesse d’achat pour reprendre au 1er
juillet les Etablissements Raynot basés à
Neuville-de-Poitou. Cette entreprise familiale, qui emploie 35 personnes pour un
CA de 60 millions d’€, exercent une activité classique de collecte (100.000 tonnes
par an) et de vente d’agrofournitures.
« Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de développement de Soufflet Agriculture pour offrir une alternative privée aux
agriculteurs, face notamment aux grandes
coopératives » explique le Groupe de Nogent-sur-Seine.
« AUTOUR DES PLANTES »
DÉMÉNAGE A MIGNE-AUXANCES POUR S’AGRANDIR
Autour des plantes, créée en juillet 2012 et
spécialisée en production de plantes aromatiques et médicinales, a quitté son laboratoire du Jardin des Plantes, à Poitiers,
pour un espace plus vaste au domaine de
Malaguet, à Migné-Auxances. La jeune
entreprise dispose désormais d’un laboratoire, d’un séchoir de 35 m2 et d’une surface d’exploitation d’un hectare. « Nous
produisons tout de A à Z, de la graine à
la transformation. Avec les plantes aromatiques et médicinales que nous cultivons,
nous élaborons des tisanes aromatiques et
des cosmétiques naturels et bio » précisent les deux jeunes chefs d’entreprise.
Avec ce déménagement, ils comptent doubler leur chiffre d’affaires évalué à 30.000 €
en 2013. Aujourd’hui, vingt revendeurs
distribuent leurs produits, majoritairement
dans la Vienne. L’objectif est de rayonner
sur l’ensemble du Poitou-Charentes.
FUTURE USINE DELIPAPIER
A INGRANDES
C’est avec du retard qu’a démarré la
construction de la future usine Delipapier
d’Ingrandes. Cela n’empêchera pas le spécialiste de l’essuie-tout et du papier toilette, actuellement basé à Buxeuil, d’être
opérationnel début 2015. Le doublement
de la surface de bâtiments qui passera
à 40.000 m2 et les équipements ultramodernes du nouveau site permettra de
tripler la production, la faisant passer de
20.000 à 60.000 tonnes par an. L’objectif,
à terme, est également de faire évoluer
l’usine de transformation pour qu’elle devienne aussi usine de production… pour
fabriquer son propre papier. Ce qui permettrait d’envisager la création progressive d’environ 130 emplois en plus des 80
salariés actuels.
Rappelons que Délipapier appartient au
Groupe italien Sofidel, sixième opérateur
mondial sur le marché du papier tissue
avec plus d’1 million de tonnes de produits
fabriqués annuellement : papier toilette,
essuie-mains, draps d’examens, serviettes,
mouchoirs… Le groupe emploie 700 salariés en France répartis entre Nancy, Buxeuil
et Roanne.
32,728
&+$5(17(6
CAISSE D’ÉPARGNE : UN COMPTE
SUR LIVRET POUR FAVORISER
LES ACTIVITÉS RÉGIONALES
La Caisse d’Epargne Aquitaine PoitouCharentes (CEAPC) a lancé un produit exclusif, même au sein des caisses d’épargne
de France : le compte sur livret régional.
Les ressources collectées servent à financer des initiatives économiques locales
permettant à des porteurs de projets de
bénéficier d’un taux de crédit nominal de
1,75%. L’objectif est de collecter 30 M€
pour créer dans un premier temps 150
emplois pour des jeunes de 16-30 ans.
1ère banque à rendre accessible ses
agences aux personnes sourdes et malentendantes.
Conformément à son engagement de
RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale), la CEAPC, en partenariat avec
Acceo, a mis en place un dispositif visant
à faciliter l’accès à la Caisse d’épargne
des personnes déficientes auditives. Dans
les faits, ce service gratuit leur permet,
depuis juin 2014, de contacter par téléphone leur agence, leur conseiller ou tout
autre service de la banque, comme n’importe quel autre client. Une première pour
un établissement bancaire en Aquitaine et
Poitou-Charentes.
Deux techniques permettent ce service :
. La TIP (Transcription Instantanée de la
Parole) est un sous-titrage en temps réel et
à distance, pour les personnes déficientes
auditives s’exprimant oralement.
. La Visio interprétation en LSF (Langue
des Signes Française), réalisée grâce à un
interprète et destinée aux personnes non
oralisées.
Concrètement,
l’usager
télécharge
l’application Acceo à partir du site CEAPC.
Il choisit son mode de communication
(TIP ou LSF) et se met en relation avec un
opérateur (interprète ou transcripteur)
via une webcam et un micro hautparleur.
L’opérateur Acceo contacte la banque par
téléphone puis, simultanément, traduit ou
transcrit la conversation entre la personne
malentendante ou sourde et son conseiller
Caisse d’Epargne.
RÉSULTATS 2013 SATISFAISANTS
POUR LA BANQUE POPULAIRE
Deux ans après sa fusion, la Banque
Populaire Aquitaine Centre Atlantique
(BPACA) se porte plutôt bien. Pour 2013,
elle affiche un produit net bancaire (chiffre
d’affaires) de 355 millions d’€, en hausse
de 2,9%, et un résultat net après impôts
de 63,7 M€, en progression de 36% sur
un an. Plus de deux milliards d’euros de
prêts ont financés quelques 40.000 projets,
générant une progression de l’encours de
crédit de 6,5%.
La banque mutualiste (les clients sociétaires
sont les seuls actionnaires de la banque)
emploie 1.960 collaborateurs et compte
210 agences répartis sur 11 départements :
Charente, Charente-Maritime, Corrèze
(Cantons de Brive), Creuse, Deux-Sèvres,
Dordogne, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Haute-Vienne, Sud de la Vienne.
Sources : Charente Libre, Sud-Ouest, Nouvelle
République, Actufax, Communiqués de presse
Entrez dans l’ÉCO-INNOVATION
avec l’action collective du Pôle des Éco-Industries
Le Pôle des Eco-Industries, dans le cadre de sa mission de promotion, d’accompagnement
et de coordination d’actions d’innovation, lance à la fin de l’année 2014 une démarche
collective « éco-conception & éco-innovation » à destination d’une dizaine d’entreprises
de tous secteurs d’activités de la région Poitou-Charentes.
Le JDP a interrogé Damien Deletraz,
chargé de mission éco-conception au Pôle des Eco-Industries
JDP : Quels sont les objectifs de la démarche ?
Damien Deletraz : Les entreprises concernées seront accompagnées pour concevoir des produits
plus respectueux de l’environnement, répondant à la demande des clients et aux cahiers des charges
des marchés. L’éco-conception permet également aux entreprises de réduire leurs coûts, d’améliorer
l’utilisation du produit pour le client ou prendre en compte un scénario de fin de vie. De plus, cette
démarche stratégique apportera aux entreprises les moyens d’anticiper la réglementation, de mettre
en œuvre des partenariats industriels et de se démarquer de la concurrence.
Comment va se dérouler cet accompagnement ?
Le Pôle des Eco-Industries propose ce programme opérationnel visant à utiliser l’environnement en
tant que levier de croissance et de rentabilité sur une durée totale de 15 mois. Concrètement, cet
accompagnement se divise en une phase de sensibilisation collective visant à maîtriser la mise en
place de la démarche et des différents outils existants. Deux phases individuelles de plusieurs jours
sont prévues afin de définir une stratégie d’actions environnementales et de moyens de valorisation
des produits ainsi que le suivi opérationnel du projet.
Et après ?
Vibrato 05 49 52 26 09 - Shutterstock
Il prévoit l’ouverture de 100 centres supplémentaires en France (2e pays en termes
de chiffre d’affaires pour le Groupe) dans
les 10 prochaines années.
Localement, la marque est exploitée par
La Maison de l’Anglais, une entreprise
fondée en 2008 par Esthel et Nicolas Roos
qui ont racheté le fonds de commerce
créé en 2001. Une initiative plutôt heureuse puisque, en 5 ans, la Sarl a multiplié son chiffre d’affaire par 3 et emploie
aujourd’hui 18 salariés sur ses 3 sites de
Poitiers, Châtellerault et Niort.
Au global, cet accompagnement permet à l’entreprise la commercialisation de produits éco-conçus et
la pérennité de la démarche en pilotant le processus en interne pour améliorer le critère environnemental de son offre commerciale. L’éco-conception n’est pas synonyme de hausse des coûts, il y a des
économies financières à réaliser tout en réduisant l’impact sur l’environnement. C’est une approche
gagnant-gagnant !
Les entreprises engagées dans
cette action bénéficieront
d’un soutien financier.
+ Informations :
Damien Deletraz
Chargé de mission éco-conception
05 49 44 76 69
723
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'(6(175(35,6(6
Pour ce nouveau classement des 100 premières Entreprises de PoitouCharentes - Vendée - Limousin, sont concernées les Entreprises ayant leur
siège social sur cette région, correspondant à la zone de diffusion du JDP.
Réalisé à partir des bases de données d’Altarès, l’un des premiers acteurs en
France de l’information économique, ce palmarès regroupe les Entreprises
ayant publié leur bilan 2013 ou 2012 (ou plus rarement 2011 ou 2010) sur
12 mois, à la date d’extraction des données soit fin mai 2014. Les Sociétés
sont classées par ordre décroissant de chiffre d’affaires hors taxes.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
RAISON SOCIALE
PICOTY SA
LEGRAND SNC
SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE
LEGRAND FRANCE
COOP ATLANTIQUE
EURIAL
TERRA LACTA
SCHENKER-JOYAU
MOTEURS LEROY SOMER
COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREA
SPBI
CHARENTES ALLIANCE
DACHSER FRANCE
MARTELL & CO
ARRIVE
VM DISTRIBUTION
VAL’ IANCE
CENTRE OUEST CEREALES
ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQ
TERRENA POITOU
CLARA AUTOMOBILES
SOREGIES
SOUFFLET ATLANTIQUE
BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE
SOC COOP AGRIC COREA POITOU CHARENTES
COURVOISIER S.A.S
E. REMY MARTIN & CO
SEOLIS
DEKRA INDUSTRIAL
PICOTY RESEAU
SOCIETE NOUVELLE NOREA
Code
Postal
23300
87000
16100
87000
17100
86130
17700
85600
16000
85000
85170
16100
85130
16100
85250
85260
79700
86130
85000
86360
85140
86000
17230
19800
86400
16200
16100
79000
87000
17000
79700
VILLE
LA SOUTERRAINE
LIMOGES
COGNAC
LIMOGES
SAINTES
DISSAY
SURGERES
MONTAIGU
ANGOULEME
LA ROCHE SUR YON
DOMPIERRE SUR YON
COGNAC
LA VERRIE
COGNAC
SAINT FULGENT
L’ HERBERGEMENT
MAULEON
JAUNAY CLAN
LA ROCHE SUR YON
CHASSENEUIL DU POITOU
LES ESSARTS
POITIERS
MARANS
EYREIN
CIVRAY
JARNAC
COGNAC
NIORT
LIMOGES
LA ROCHELLE
MAULEON
ACTIVITES
combustibles
matériel électrique
boissons alcooliques distillées
matériel d’installation électrique
supermarchés
lait
produits laitiers
Messagerie
transformateurs électriques
céréales, semences
construction de bateaux de plaisance
céréales, semences
Messagerie
boissons alcooliques distillées
transformation de viande
matériaux de construction
volailles et gibier
céréales, semences
électroménagers
céréales, semences
véhicules automobiles
distribution d’électricité
céréales, semences
équipements automobiles
céréales, semences
boissons alcooliques distillées
boissons alcooliques distillées
commerce d’électricité
Inspections techniques
carburants
aliments pour animaux
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
K. LINE
SAME DEUTZ FAHR FRANCE
HEULIEZ BUS
ATLANTIC INDUSTRIE
DEFONTAINE
ETABLISSEMENTS BELLANNE
BRETECHE OUEST
AUTOLIV-ISODELTA
YVES COUGNAUD
PRIMA - PREFABR INDUSTR MENUISERIES AL
BELLAVOL
EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN
BONILAIT PROTEINES
SOC COOP AGRIC TERRE ATLANTIQUE
FDL
UCAL CHARENTES POITOU
SOCIETE DE RECHARGEMENT DEMATERIALISE
COOPERATIVE VETERINAIRE DE L’OUEST
CAMUS LA GRANDE MARQUE SA
85500
16100
79700
85000
85530
79100
85150
86190
85000
85500
79250
87000
86360
17400
79230
85170
85000
85600
16100
LES HERBIERS
CHATEAUBERNARD
MAULEON
LA ROCHE SUR YON
LA BRUFFIERE
LOUZY
LA CHAPELLE ACHARD
CHIRE EN MONTREUIL
MOUILLERON LE CAPTIF
LES HERBIERS
NUEIL LES AUBIERS
LIMOGES
CHASSENEUIL DU POITOU
SAINT JEAN D’ANGELY
PRAHECQ
BELLEVILLE SUR VIE
LA ROCHE SUR YON
LA GUYONNIERE
COGNAC
matériaux de construction
matériel agricole
construction de véhicules automobiles
appareils électroménagers
engrenages et organes de transmission
aliments pour animaux
combustibles
équipements automobiles
structures métalliques
portes et fenêtres en métal
aliments pour animaux
construction de routes
produits laitiers
céréales, semences
boissons
produits laitiers
équipements électronique
centrales d’achat non alimentaires
boissons alcooliques distillées
DIRIGEANT
RIDOIRE Jean-Marie
SCHNEPP Gilles
PEILLON Bernard
SOUDAN Patrice
SALLES Serge
RABILLARD Jean-Luc
LEBRET Alain
DE CRECY Philippe
SARRE Pierre
CALLEAU Jerome
CATHELINAIS Bruno
FOUCHER Bruno
DUMORT Frederic
GUETTAT Philippe
LAMBERT Denis
AUDUREAU Philippe
GUILBAUD Gérard
DELAFOND Philippe
LAMOURE Jean
DUCELLIER Pierre
SORIA Robert
LEPERCQ Arnaud
THIERRY Didier
SUYDAM Christopher
DELUSSET Philippe
PINET Patrice
HERIARD DUBREUIL Dominique
BROSSARD Jacques
NOACK Axel
PICOTY Michel
POINCON DE LA BLANCHARDIERE JAN
DE LA HAMELINAYE Hubert
GROUPE LIEBOT
VERHEECKE Patrick
DURELLI Enrico
CAILLE Emmanuel
SCHULTE Winfried
DE LA HAMELINAYE M Hubert
HIDIER Eric
LE PORT Patrick
COUGNAUD Eric
GROUPE LIEBOT
HUTTEPAIN Gilles
DARTOUT Jean-Louis
BATS Joel
MOIZANT Jean
ORTEGA Michel
RABILLARD Jean-Luc
BI MEDIA
MULNET Pierre
CAMUS Jean-Paul
CA K€
1 486 551
1 216 472
1 107 615
878 938
865 510
805 256
745 949
701 606
665 877
586 751
511 723
487 623
483 418
474 806
401 572
357 296
352 967
346 900
311 543
291 169
270 854
263 363
258 110
254 186
232 076
213 368
199 976
197 838
191 535
188 747
Date BILAN
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2011
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/08/2013
30/06/2013
31/08/2013
30/06/2013
31/12/2012
30/06/2013
29/02/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/06/2013
31/12/2012
30/06/2013
31/12/2012
31/12/2012
30/06/2013
31/12/2012
30/06/2012
31/12/2012
31/03/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
188 189
31/12/2012
52
185 635
182 810
179 068
174 962
174 124
171 615
171 002
168 633
165 677
163 245
160 969
160 174
152 596
151 536
148 860
143 625
142 403
137 893
129 567
31/12/2012
31/12/2013
31/12/2013
31/12/2012
30/09/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/06/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/06/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/06/2011
28/02/2013
143
Effectif
180
1 018
765
4 712
3 405
1 310
4 404
2 817
694
3 589
468
3 050
429
1 823
1 188
137
3
245
638
321
198
489
259
173
340
349
2 525
461
619
845
169
660
1 067
591
33
740
223
88
168
62
10
142
221
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65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
Code
RAISON SOCIALE
Postal
POUJOULAT
79360
TRANSPORTS BERNIS
87280
SEFI
86000
LAITERIE DE MONTAIGU - SAS SABOURIN
85600
JH INDUSTRIES
85300
DUBREUIL CARBURANTS
85170
LIMOGES DIS
87280
DISTRI CASH ACCESSOIRES
17220
MANUTAN COLLECTIVITES
79180
ALICOOP
79800
SOCIETE DISTRIBUTION ROYANNAISE SA
17200
SICA DE BAGNOLET
16100
SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POIT 86000
COMPTOIR AGRICOLE COMMERCIAL DE COGNAC 16100
ROUGIER AFRIQUE INTERNATIONAL
79000
BRUNET
86360
VENDEE SANI THERM
85280
DISTILLERIE DE LA TOUR
17800
ST-GOBAIN GLASS SOLUT MENUISIER INDUST
79700
NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS - NSA
86280
DILISCO
23220
VENDEE SEVRES NEGOCE
79260
IDEALE RESIDENCE MOBILE
85400
SUPERMARCHES CHARENTAIS
17140
YVES COUGNAUD LOCATION
85000
SERVAL
79800
FONDERIE DU POITOU FONTE
86220
SENOBLE DESSERTS PREMIUM
17440
MCPP FRANCE
85130
PATRICK LAUNAY
87280
POITOURAINE
86130
SAINTES-DISTRIBUTION-SADIS
17100
SOC COOP AGRICOLE ELEVEURS PAYS VERT
19460
ROUSSELOT ANGOULEME
16000
SOC COOP DE L’ARTISANAT RURAL CTRE
17100
VAL DE SEVRE SCA
85700
POLYCLINIQUE DE LIMOGES
87000
VILLE
ACTIVITES
GRANZAY GRIPT
tubes, tuyaux, profilés creux en acier
LIMOGES
Messagerie
POITIERS
équipements industriels
SAINT GEORGES DE MONTAIGU produits laitiers
CHALLANS
charpentes
BELLEVILLE SUR VIE
combustibles
LIMOGES
hypermarchés
SAINTE SOULLE
équipements automobiles
CHAURAY
équipements commerce et services
PAMPROUX
aliments pour animaux
ROYAN
hypermarchés
COGNAC
boissons
POITIERS
véhicules automobiles
CHATEAUBERNARD
quincaillerie
NIORT
matériaux de construction
CHASSENEUIL DU POITOU
installation électrique
LA FERRIERE
fournitures plomberie
PONS
boissons alcooliques distillées
ST PIERRE DES ECHAUBROGNES transformation du verre
SAINT BENOIT
travaux d’installation
CHENIERS
commerce de biens domestiques
LA CRECHE
céréales, semences
LUCON
carrosseries et remorques
LAGORD
hypermarchés
MOUILLERON LE CAPTIF
location équipement
SAINTE EANNE
aliments pour animaux
INGRANDES
fonderie de fonte
AYTRE
lait
TIFFAUGES
matières plastiques base
LIMOGES
véhicules automobiles
DISSAY
produits laitiers
SAINTES
hypermarchés
NAVES
animaux vivants
ANGOULEME
produits chimiques
SAINTES
centrales d’achat non alimentaires
LA POMMERAIE SUR SEVRE
élevage
LIMOGES
activités hospitalières
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
PACKETIS
SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE
CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISL
FOCH DISTRIBUTION
TRONICO
ALLIANCE FINE CHAMPAGNE
SAUTEL DISTRIBUTION
GEREDIS DEUX SEVRES
DAGARD
NEOLIS
COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS
SAS BONNEMIE ILE O DIS
LITTORAL AUTOMOBILES DISTRIBUTION
CHAZELLES
JAUNAY CLAN
THOUARS
CHATELLERAULT
SAINT PHILBERT DE BOUAINE
COGNAC
LA ROCHELLE
NIORT
BOUSSAC
FLEURE
LA ROCHELLE
SAINT PIERRE D’OLERON
LA ROCHELLE
16380
86130
79100
86100
85660
16100
17000
79000
23600
86340
17000
17310
17000
cartonnages
Parcs d’attractions
emballages en papier
hypermarchés
cartes électroniques assemblées
boissons
hypermarchés
distribution d’électricité
équipements aérauliques et frigorifiques
céréales, semences
véhicules automobiles
hypermarchés
véhicules automobiles
DIRIGEANT
COIRIER Yves
GUILLOT Jean-Claude
SEFI TRANSMISSION
SABOURIN Anne
HUET Jean-Michel
PARENT Paulette
PERIN Stephane
MOYET Jean
GUICHARD Xavier
ROGEON Philippe
POTIRON Paul
BANNIER James
WISNIEWSKI Damien
MAURICE Bruno
ROUGIER Francis
MALLET Dominique
BREGEON Marc
NAUD Jean
BREDIN Sylvain
BRUYERE PIROT Laurent
DERVIEUX Guillaume
STAUB Mathieu
CATHELINAIS Bruno
FLOGEAC Paul
COUGNAUD Patrice
LEMAITRE Gérard
RUBINSTEIN Jérôme
MIFAJEM
SEKI Motohiro
LAUNAY Patrick
LABBE Jean-Jacques
TAILLANDIER Daniel
FAU Julien
KAL Villaume
ABRAHAM Christiane
DEBARRE Alain
UNION DES PRATICIENS DES CLINIQUES
INDEPENDANTES DU LIMOUSIN
ILEOS
MARCEL Dominique
SCHISLER Jacques
D’AREXY Bruno
PRIEUX Pierre
BODIN Alain
FLOGEAC Paul
REDIEN Jean
FINANCIERE LA DAME A LA LICORNE
ROUBARDEAU Yves
ISEE
GAULT Christian
MICHEL Stephane
CA K€ Date BILAN Effectif
127 430 31/12/2012
741
119 535 31/12/2012
586
114 776 31/12/2012
381
114 148 31/12/2010
192
113 511 31/12/2012
965
111 541 31/12/2012
31
110 539 31/01/2010
288
108 975 30/09/2013
175
106 431 30/09/2013
280
104 472 31/12/2012
124
104 269 29/02/2012
349
104 133 31/12/2012
104 080 31/12/2012
253
103 306 31/12/2012
413
102 689 31/12/2012
34
102 609 31/12/2012
704
100 269 28/02/2013
227
99 722 31/08/2012
57
99 711 31/12/2012
517
99 665 30/11/2012
98 289 31/12/2012
171
97 264 30/06/2013
105
95 310 31/08/2013
462
95 249 31/03/2013
247
94 247 30/06/2013
1
91 677 31/12/2012
92
89 255 31/12/2012
445
87 568 31/12/2012
283
87 188 31/12/2012
208
87 144 31/12/2012
158
86 536 31/12/2012
52
86 380 29/02/2012
239
86 366 30/09/2013
84 072 31/12/2012
135
83 358 30/09/2012
25
80 416 30/06/2013
13
79 503
31/12/2013
952
79 470
79 313
78 870
76 195
75 628
75 542
75 150
74 995
73 709
73 597
73 549
72 920
70 943
31/12/2011
30/09/2012
31/12/2012
31/03/2011
31/12/2012
31/08/2013
31/01/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/04/2013
31/01/2013
31/12/2012
502
751
371
240
410
2
152
39
409
74
125
152
169
723
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'(6(175(35,6(6
RAISON SOCIALE
Code
Postal
VILLE
Élaborés sur la même base méthodologique
que le Top 100 (voir page 28),
les Tops 10 établissent
un palmarès sectoriel selon 12 secteurs d’activités.
ACTIVITES
DIRIGEANT
CA K€
Date BILAN Effectif
AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE
1
2
3
4
5
6
7
8
SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE
EURIAL
TERRA LACTA
MARTELL & CO
ARRIVE
COURVOISIER S.A.S
E. REMY MARTIN & CO
SOCIETE NOUVELLE NOREA
9 ETABLISSEMENTS BELLANNE
10 BELLAVOL
16100
86130
17700
16100
85250
16200
16100
79700
COGNAC
DISSAY
SURGERES
COGNAC
SAINT FULGENT
JARNAC
COGNAC
MAULEON
79100 LOUZY
79250 NUEIL LES AUBIERS
boissons alcooliques distillées
lait
produits laitiers
boissons alcooliques distillées
transformation de viande
boissons alcooliques distillées
boissons alcooliques distillées
aliments pour animaux
aliments pour animaux
aliments pour animaux
PEILLON Bernard
RABILLARD Jean-Luc
LEBRET Alain
GUETTAT Philippe
LAMBERT Denis
PINET Patrice
HERIARD DUBREUIL Dominique
POINCON DE LA BLANCHARDIERE
JAN DE LA HAMELINAYE Hubert
DE LA HAMELINAYE M Hubert
HUTTEPAIN Gilles
1 107 615
805 256
745 949
474 806
401 572
213 368
199 976
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/06/2013
29/02/2012
31/12/2012
31/03/2013
188 189
31/12/2012
52
171 615
160 969
31/12/2012
31/12/2012
169
33
765
1 310
429
1 823
173
340
AUTOMOBILE ET MATÉRIEL DE TRANSPORT
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
SPBI
CLARA AUTOMOBILES
BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE
HEULIEZ BUS
AUTOLIV-ISODELTA
DISTRI CASH ACCESSOIRES
SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POIT
IDEALE RESIDENCE MOBILE
PATRICK LAUNAY
COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS
85170
85140
19800
79700
86190
17220
86000
85400
87280
17000
DOMPIERRE SUR YON
LES ESSARTS
EYREIN
MAULEON
CHIRE EN MONTREUIL
SAINTE SOULLE
POITIERS
LUCON
LIMOGES
LA ROCHELLE
construction de bateaux de plaisance
véhicules automobiles
équipements automobiles
construction de véhicules automobiles
équipements automobiles
équipements automobiles
véhicules automobiles
carrosseries et remorques
véhicules automobiles
véhicules automobiles
CATHELINAIS Bruno
SORIA Robert
SUYDAM Christopher
DURELLI Enrico
LE PORT Patrick
MOYET Jean
WISNIEWSKI Damien
PCATHELINAIS Bruno
LAUNAY Patrick
ISEE
511 723
270 854
254 186
179 068
168 633
108 975
104 080
95 310
87 144
73 549
31/08/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2013
31/12/2012
30/09/2013
31/12/2012
31/08/2013
31/12/2012
30/04/2013
3 589
638
489
461
660
175
253
462
158
125
87000
86360
86280
85500
79330
85400
19270
79180
79310
17270
LIMOGES
CHASSENEUIL DU POITOU
SAINT BENOIT
LES HERBIERS
SAINT VARENT
LUCON
USSAC
CHAURAY
MAZIERES EN GATINE
CLERAC
construction de routes
installation électrique
travaux d’installation
menuiserie métallique
exploitation de gravières
menuiserie métallique
construction de routes
maisons individuelles
exploitation de gravières
exploitation de gravières
DARTOUT Jean-Louis
MALLET Dominique
BRUYERE PIROT Laurent
GROUPE LIEBOT
BODSON Luc
YNERGA
ROUX Gilbert
GROUPE ARCHIPELLE
DEWANCKEL Jean-Luc
DELACROIX Guillaume
160 174
102 609
99 665
64 415
59 779
53 077
52 960
52 343
49 318
45 969
31/12/2012
31/12/2012
30/11/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/03/2011
31/12/2012
31/12/2011
31/12/2012
31/12/2012
740
704
85130
16000
85190
79100
17000
79100
85120
85610
17140
79100
TIFFAUGES
ANGOULEME
AIZENAY
LOUZY
LA ROCHELLE
LOUZY
ANTIGNY
CUGAND
LAGORD
MAUZE THOUARSAIS
matières plastiques base
produits chimiques
éléments en matières plastiques
éléments en matières plastiques
produits azotés et engrais
produits pour la toilette
éléments en matières plastiques
produits en matières plastiques
peintures, vernis
éléments en matières plastiques
SEKI Motohiro
KAL Villaume
LIENARD Philippe
HOLDING DU PETIT ROSE
BOUDET Jean-Marie
LAINE Christian
HERAULT Antoine
REITZ Claudette
ADAMS George
PAINEAU Bernard
87 188
84 072
63 604
50 505
43 468
39 954
34 340
32 416
31 708
29 723
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/08/2013
31/12/2012
31/12/2012
30/09/2011
31/12/2012
208
135
534
324
96
178
136
133
78
152
23300
87000
17100
85000
16100
85260
79700
86130
85000
86360
LA SOUTERRAINE
LIMOGES
SAINTES
LA ROCHE SUR YON
COGNAC
L’ HERBERGEMENT
MAULEON
JAUNAY CLAN
LA ROCHE SUR YON
CHASSENEUIL DU POITOU
combustibles
matériel électrique
supermarchés
céréales, semences
céréales, semences
matériaux de construction
volailles et gibier
céréales, semences
électroménagers
céréales, semences
RIDOIRE Jean-Marie
SCHNEPP Gilles
SALLES Serge
CALLEAU Jerome
FOUCHER Bruno
AUDUREAU Philippe
GUILBAUD Gérard
DELAFOND Philippe
LAMOURE Jean
DUCELLIER Pierre
1 486 551
1 216 472
865 510
586 751
487 623
357 296
352 967
346 900
311 543
291 169
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2011
30/06/2013
30/06/2013
31/12/2012
31/12/2012
30/06/2013
31/12/2012
30/06/2013
180
1 018
3 405
694
468
1 188
86000
79000
79000
17000
85490
16440
17640
87000
87380
16160
POITIERS
NIORT
NIORT
LA ROCHELLE
BENET
NERSAC
VAUX SUR MER
LIMOGES
MEUZAC
GOND PONTOUVRE
distribution d’électricité
commerce d’électricité
distribution d’électricité
traitement des déchets
traitement des déchets
récupération de déchets
traitement de l’eau
collecte des déchets
Pétrole
démantèlement d’épaves
LEPERCQ Arnaud
BROSSARD Jacques
REDIEN Jean
MALLINSON Alexander
GUYON Romain
TREFOIS Patrick
MORICHON Roland
ALARY Patrice
LAFARGE Jean
GUERBE Jean
263 363
197 838
74 995
42 072
40 984
36 079
35 717
31 011
28 107
15 332
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/03/2013
321
349
39
195
168
BTP ET IMMOBILIER
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN
BRUNET
NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS - NSA
OUEST ALU
SOCIETE ROY
MARCHEGAY
R SIORAT
CAMIF HABITAT PAR ABREVIATION SAS CH
CARRIERES KLEBER MOREAU
AGS
282
115
137
204
54
186
197
CHIMIE ET PLASTURGIE
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
MCPP FRANCE
ROUSSELOT ANGOULEME
COUGNAUD
LEUL MENUISERIES
ANGIBAUD - DEROME ET SPECIALITES
LABORATOIRES RIVADIS SAS
FPV-INDUSTRIES
SOCIETE FRANCAISE OUTILS PROFESSIONNEL
BB FABRICATIONS
SOC THOUARSAISE DE FERMETURES SOTHOFER
COMMERCE ET GRANDE DISTRIBUTION
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
PICOTY SA
LEGRAND SNC
COOP ATLANTIQUE
COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREA
CHARENTES ALLIANCE
VM DISTRIBUTION
VAL’ IANCE
CENTRE OUEST CEREALES
ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQ
TERRENA POITOU
137
3
245
ÉNERGIE EAU ENVIRONNEMENT
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
SOREGIES
SEOLIS
GEREDIS DEUX SEVRES
VEOLIA PROPRETE POITOU-CHARENTES
SIFDDA CENTRE
APROVAL
COMPAGNIE DES EAUX DE ROYAN
VEOLIA PROPRETE LIMOUSIN
MINERVA OIL
SIRMET 16
98
249
47
25
N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
RAISON SOCIALE
Postal
VILLE
ACTIVITES
DIRIGEANT
CA K€
Date BILAN Effectif
113 511
99 711
79 470
78 870
68 089
67 399
61 499
55 807
46 303
41 610
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2011
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/04/2013
30/06/2013
30/09/2013
965
517
502
371
536
187
418
203
241
45
INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
JH INDUSTRIES
ST-GOBAIN GLASS SOLUT MENUISIER INDUST
PACKETIS
CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISL
VALEO MATERIAUX DE FRICTION
SAINT GOBAIN EUROCOUSTIC
ALLARD EMBALLAGES
DS SMITH PACKAGING SUD OUEST
CATALENT FRANCE LIMOGES SAS
ARCHIMBAUD ET FILS
85300
79700
16380
79100
87280
23350
19100
16100
87280
79170
CHALLANS
ST PIERRE DES ECHAUBROGNES
CHAZELLES
THOUARS
LIMOGES
GENOUILLAC
BRIVE LA GAILLARDE
CHATEAUBERNARD
LIMOGES
SECONDIGNE SUR BELLE
charpentes
transformation du verre
cartonnages
emballages en papier
produits minéraux non métalliques
produits minéraux non métalliques
carton ondulé
carton ondulé
matériel médico-chirurgical
sciage et rabotage du bois
HUET Jean-Michel
BREDIN Sylvain
ILEOS
SCHISLER Jacques
LAGARDE Thierry
DE MAISTRE Herve
MAILLARD Laurent
DE CHRISTEN Charles-Matthias
SIMON Valerie
ARCHIMBAUD Jean-Pascal
87000
16000
85000
85660
17100
19230
86000
19230
79350
17300
LIMOGES
ANGOULEME
LA ROCHE SUR YON
SAINT PHILBERT DE BOUAINE
SAINTES
ARNAC POMPADOUR
POITIERS
ARNAC POMPADOUR
CHICHE
ROCHEFORT
matériel d’installation électrique
transformateurs électriques
appareils électroménagers
cartes électroniques assemblées
équipements de communication
commande électrique
transformateurs électriques
matériel d’installation électrique
matériels électriques
commande électrique
SOUDAN Patrice
SARRE Pierre
CAILLE Emmanuel
PRIEUX Pierre
FOURNEL Jean-Jacques
LACHAUD Pierre
SPICKER Olivier
LACHAUD Pierre
SCRABALAT Philippe
FAUVERGUE Patrick
878 938
665 877
174 962
75 628
51 505
50 283
36 877
36 075
34 743
24 137
31/12/2012
31/08/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
4 712
2 817
619
410
236
452
85530
85000
85500
79360
86220
23600
85260
23600
85600
85500
LA BRUFFIERE
MOUILLERON LE CAPTIF
LES HERBIERS
GRANZAY GRIPT
INGRANDES
BOUSSAC
LA COPECHAGNIERE
BOUSSAC BOURG
MONTAIGU
LES HERBIERS
engrenages et organes de transmission
structures métalliques
portes et fenêtres en métal
tubes, tuyaux, profilés creux en acier
fonderie de fonte
équipements aérauliques et frigorifiques
machines agricoles et forestières
portes et fenêtres en métal
machines industrie agro-alimentaire
structures métalliques
SCHULTE Winfried
COUGNAUD Eric
GROUPE LIEBOT
COIRIER Yves
RUBINSTEIN Jérôme
FINANCIERE LA DAME A LA LICORNE
SIEBERT Michel
PROT Jean-Bertrand
SOUMET Didier
GROUPE BRIAND
174 124
165 677
163 245
127 430
89 255
73 709
57 357
57 054
51 254
48 323
30/09/2012
30/06/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/09/2013
845
1 067
591
741
445
409
79 503
31/12/2013
952
31 182
30 461
28 637
27 632
25 800
24 801
20 512
20 427
19 606
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
197
360
282
191
249
301
235
234
84
79 313
56 524
54 870
18 985
18 370
11 336
9 891
8 848
8 799
8 613
30/09/2012
30/09/2013
30/09/2012
30/06/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/08/2013
31/12/2012
31/10/2012
31/12/2012
751
384
1
16
261
56
16
701 606
483 418
119 535
53 759
52 935
47 318
45 662
44 179
43 036
39 655
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
30/09/2013
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
31/12/2012
4 404
3 050
586
INFORMATIQUE ÉLECTRONIQUE ÉLECTRICITÉ
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
LEGRAND FRANCE
MOTEURS LEROY SOMER
ATLANTIC INDUSTRIE
TRONICO
SAINTRONIC
SOC INDUST CONSTR APPAREI MATERIEL ELE
AVO CARBON FRANCE
MECATRACTION
CFCA
COMECA TRANSPORT
161
152
MÉTALLURGIE MÉCANIQUE
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
DEFONTAINE
YVES COUGNAUD
PRIMA - PREFABR INDUSTR MENUISERIES AL
POUJOULAT
FONDERIE DU POITOU FONTE
DAGARD
KUHN-AUDUREAU SA
FRANCE FERMETURES
VENDEE MECANIQUE INDUSTRIE
BRIAND CONSTRUCTIONS METALLIQUES
366
202
190
RECHERCHE SANTÉ SOCIAL
1
POLYCLINIQUE DE LIMOGES
87000 LIMOGES
activités hospitalières
2
3
4
5
6
7
8
9
10
SOC INDUST LIMOUSIN APPLICAT BIOLOGIQU
POLYCLINIQUE DE POITIERS
CENTRE CLINICAL SA
BIO 86
CLINIQUE ST CHARLES
POLYCLINIQUE D’INKERMANN
CLINIQUE PASTEUR
CENTRE MEDICO-CHIRURGICAL LES CEDRES
SELARL IMAGER MED RADIO ONCOL I.M.R.O.
19130
86000
16800
86000
85000
79000
17200
19100
87000
OBJAT
POITIERS
SOYAUX
POITIERS
LA ROCHE SUR YON
NIORT
ROYAN
BRIVE LA GAILLARDE
LIMOGES
recherche-développement
activités hospitalières
activités hospitalières
laboratoire analyses médicales
activités hospitalières
activités hospitalières
activités hospitalières
activités hospitalières
médecins spécialistes
UNION DES PRATICIENS DES CLINIQUES
INDEPENDANTES DU LIMOUSIN
PAUFIQUE Jean
CHARTIER Philippe
M QUENTIN Yves
LHOMME Vincent
MARCILLAUD Gilles
HAZARD Sophie
DE LAMBILLY Charles
RASSION Jean-Paul
BENMOUSSA Nawfal
86130
85590
86130
87000
17100
17570
85000
17000
85100
85140
JAUNAY CLAN
LES EPESSES
JAUNAY CLAN
LIMOGES
SAINTES
LES MATHES
LA ROCHE SUR YON
LA ROCHELLE
LES SABLES D’OLONNE
LES ESSARTS
Parcs d’attractions
Parcs d’attractions
voyagistes
arts du spectacle vivant
cafétérias
jardins botaniques
voyagistes
jardins botaniques
jeux de hasard et d’argent
clubs de sports
MARCEL Dominique
LE JOLIS DE VILLIERS DE SAINTIGNON Nicolas
KREMER Nicolas
GOUDARD Michel
PELLETIER Loic
CAILLE Patrick
RINGEARD Arnaud
COUTANT Pascal
ARREGLE JAUBERT Joelle
BERNAUDEAU Jean-Rene
85600
85130
87280
79260
19270
85140
86130
85140
85800
86500
MONTAIGU
LA VERRIE
LIMOGES
LA CRECHE
USSAC
SAINTE FLORENCE
DISSAY
LES ESSARTS
LE FENOUILLER
MONTMORILLON
Messagerie
Messagerie
Messagerie
transports routiers de fret
transports routiers de fret
transports routiers de fret
Messagerie
transports routiers de fret
transports routiers de fret
transports routiers de fret
DE CRECY Philippe
DUMORT Frederic
GUILLOT Jean-Claude
CARRE Fabrice
MADRIAS Jean
MOUSSET DEVELOPPEMENT
LACHAUME Philippe
SUEUR Renaud
GUYON Pierrick
PICOTY S.A.
TOURISME ET LOISIRS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE
GRAND PARC DU PUY DU FOU
SA FUTUROSCOPE DESTINATION
EUTERPE PROMOTION
TOQUENELLE
ZOO FAUNE TROPICALE
ESPACE EUROP
AQUARIUM LA ROCHELLE
CASINO DES PINS
VENDEE CYCLISME
97
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
SCHENKER-JOYAU
DACHSER FRANCE
TRANSPORTS BERNIS
STEF TRANSPORT NIORT 1 LA CRECHE
TRANSPORTS RENE MADRIAS SA
AVILOG
TRANSPORTS CHAVENEAU BERNIS
GIRARD AGEDISS
ALTEAD AUGIZEAU
PICOTY CENTRE ENERGIES SERVICES
INFORMATIONS JdP
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N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367
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LIMOUSIN
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Sortie JdP N° 119 : février 2014
Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.
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459
467
248
405
349
23
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03/06/2014 de 17 110 € HT. (1)(2) Offres non cumulables, réservées aux artisans, commerçants et sociétés (hors loueurs et flottes sous protocole), valables jusqu’au 30/06/2014 dans le réseau Renault participant.
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