Handicap : ils partagent une maison en ville

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Auray
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Handicap : ils partagent une maison en ville
L’association alréenne La belle porte a inauguré hier soir une maison partagée, rue du Penher.
Sept personnes, en situation de handicap pour cinq d’entre elles, y habitent ensemble depuis octobre.
Ils ont emménagé début octobre, rue
du Penher. Dans cette maison familiale avec jardinet, sept habitants partagent leur quotidien : cinq colocataires en situation de handicap mental et deux assistantes, de l’association alréenne La belle porte. Née en
2006, cette dernière a pour objectif
de « favoriser la rencontre entre personnes ayant un handicap et personnes n’en ayant pas », décrit Sandrine Guillemet, sa présidente. Hier
soir, à l’heure de l’inauguration du
foyer, bénévoles, proches et amis ont
afflué dans une ambiance joyeuse.
« C’est une grande maison, pleine
de monde. Elle permet de connaître
de nouvelles personnes », apprécie Mickaël Gilbert, 31 ans, l’un des
colocataires. Il fait partie des fondateurs de La belle porte, créée par
des amis. Le jeune homme a déjà
vécu dans de précédents logements
dans le cadre de l’association, en effectif plus réduit. « La journée, je fais
un peu d’atelier, et je cherche une
place, en Esat (Établissement et service d’aide par le travail) », reprendil. Maxime, un autre locataire, se rend
tous les jours à Questembert, où il
travaille.
« La maison me plaît »
Auparavant, les autres locataires,
âgés de 24 à 33 ans, vivaient chez
leurs parents ou en IME (Institut médico-éducatif). Cette nouvelle maison « me plaît, souligne Victoria
Delaplace, 26 ans. Elle est bien ».
Comme dans toute colocation, les
tâches ménagères sont partagées :
cuisine, vaisselle… Sur un mur, en
Un tronc d’église en vente sur internet
Fabriqué au XIXe à Auray par la maison Roussel, il est mis
aux enchères sur le site eBay. La vente se termine ce soir.
« Rare : vend tronc d’église du XIXe
en bois sculpté, Auray. » Cette annonce a été publiée sur le site internet de vente aux enchères eBay, le
20 novembre.
Cette très jolie pièce est parfaitement conservée. Elle a été réalisée
par la Maison Roussel. « Cet atelier de menuiserie et d’ébénisterie se trouvait à Saint-Goustan. À
l’époque, la Maison Roussel réalisait également du mobilier religieux », explique Geneviève Hamon,
responsable du service Archives et
patrimoine de la Ville d’Auray.
L’initiative
165 €, pour l’instant
Colocataires, proches, amis et bénévoles de La belle porte ont inauguré hier soir le nouveau foyer, en centre-ville.
face de la cheminée, un tableau coloré en précise le planning. Après les
pièces communes en rez-de-chaussée, la maison se compose de deux
étages : au premier, les chambres
des filles ; au second, celles des garçons.
La belle porte dispose d’un autre
bâtiment, une ancienne ferme à La
Chartreuse. « C’est un lieu d’activités : atelier bois, jardinage, expression corporelle… » détaille Sandrine
Guillemet. Il est tenu par des bénévoles et coordonné par des salariés.
La belle porte en est propriétaire, depuis 2010. Rue du Penher, elle est locataire d’un particulier.
L’enjeu : « Que cette maison par-
tagée soit reconnue Domicile groupé accompagné. » Cela passe par
un agrément du conseil général.
« On aurait une dotation financière
plus importante. » Ce qui permettrait
« de pérenniser le projet », observe
Antoine Duterque, membre de La
belle porte et parent de Thomas, un
des résidents.
Le Département subventionne
depuis 2010 l’association. Mi-novembre, elle a lancé un appel à candidatures, pour l’ouverture de 60
places de domicile groupé accompagné. « Nous sommes candidats
pour six à huit places. On dispose
d’un mois pour déposer notre dossier », indique Sandrine Guillemet.
La réponse interviendra au premier
trimestre 2015. « On y croit fortement. »
Actuellement, La belle porte est
reconnue par le réseau de l’Arche,
créé en 1964 par Jean Vanier. Cette
association, qui compte une centaine d’établissements en France, accueille des personnes ayant un handicap mental dans des lieux de vie
partagée. « Le jour où on aura un
agrément, on l’intégrera complètement. »
Virginie JAMIN.
Ouest-France
Jeudi 27 novembre 2014
Ce tronc d’église qui mesure 34 cm
sur 25 cm est entièrement sculpté sur ses trois côtés et le pourtour
du couvercle. Un personnage a été
sculpté sur sa face. « Il suffisait d’insérer son offrande entre les mains
de ce vieux paysan breton », indique l’annonce sur eBay. « C’est
une sculpture caractéristique du
début du XXe où on représentait
des personnages bretons. Ici, on
voit que c’est un pêcheur », précise
Geneviève Hamon.
Le propriétaire de cette pièce est
un marchand de biens d’occasion,
L’enchère court jusqu’à ce jeudi,
21 h 32.
qui habite Le Cormier, dans l’Eure,
en Haute-Normandie. « Ce tronc est
un objet familial, glisse cet homme.
Il appartenait à mon beau-père, qui
est décédé depuis. Sa famille était
originaire de Saint-Goustan. Elle a
immigré depuis longtemps en Normandie. Je n’en sais guère plus sur
l’origine de ce tronc. »
L’enchère court jusqu’à ce jeudi,
21 h 32. Le prix de départ était de 1 €.
27 personnes ont enchéri depuis.
Hier soir, le montant de l’enchère
était de 165 €. Si le prix de vente en
restait là, l’acquéreur ferait probablement une très bonne affaire…
David DUPRÉ.
Auray en bref
La culture rapproche le Québec et la Bretagne
Contact : La belle porte, tél.
02 97 57 59 74 ; www.labelleporte.fr
Justice
L’Alréenne et son chien suivront le stage conseillé
Le « mauvais cambrioleur » visait les Restos du cœur
La quinquagénaire est formelle : ce
9 juin 2013 à Auray, sa chienne, « de
grande taille » et d’un bon poids
(48 kg) n’a fait que « japper sur un
passant ». Lequel lui aurait aussitôt
donné des coups de pied, blessant
l’animal à la mâchoire. Ledit passant,
qui s’est rendu à la police municipale
d’Auray, a délivré une tout autre version : « Le chien s’est jeté sur moi,
m’a mordu et griffé, alors je lui ai
donné un coup. » Le président du
tribunal de Lorient, devant lequel
comparaissait la quinquagénaire
hier, a relevé avec humour : « Deux
traces de crocs ont été relevées sur
la victime, ce qui est étonnant pour
Son acte n’était déjà pas très glorieux ; ses explications, hier devant
le tribunal de Lorient, ne l’ont guère
plus honoré. Fin février, un Alréen de
53 ans, chauffeur routier en quête
d’un volant, se rend aux Restos du
cœur en compagnie d’un de ses
enfants, âgé de 6 ans. Il aurait alors
demandé de la nourriture et, selon
la version que le prévenu a donnée
hier, aurait été estomaqué que les bénévoles ne lui proposent qu’une petite boîte de raviolis…
« J’ai eu un moment d’écœurement. Ce que je voyais là, ce n’était
pas comme ce qui est montré à la
télé. » Quelques jours plus tard, cet
Du jeudi 27
au samedi 29
novembre 2014
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ARRivAgeoël
homme qui se dit sans le sou parvient cependant à s’enivrer. Dans
cet état, il rentre chez lui sur son vélo
lorsqu’il découvre, au sol, un piedde-biche. Il se rend aux Restos du
cœur dans l’idée, assure-t-il au président du tribunal, « de prendre trois
ou quatre boîtes de conserve ».
Mais voilà : « Je suis un très mauvais cambrioleur. » De fait, alors qu’il
s’acharne sur une ouverture avec son
pied-de-biche, des gendarmes l’interpellent.
« Ce que j’ai fait est inexcusable »,
a quand même reconnu le prévenu
avant que le tribunal ne le condamne
à quatre mois de prison ferme.
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quelqu’un qui n’a pas été mordu… »
La substitut du procureur s’est inquiétée du comportement du chien,
« classé 2 sur 4 en terme de dangerosité », et de sa maîtresse, « qui ne
se remet pas en cause ». Elle a requis un ajournement de la peine, proposant que l’Alréenne suive un stage
d’éducation canine avant de revenir
devant le tribunal. Mais celui-ci, pour
une question de droit purement formelle, n’a pu qu’ordonner la relaxe.
Pour autant, à l’énoncé du jugement,
et peut-être parce qu’elle avait senti
le vent du boulet, la femme a annoncé qu’elle accomplira de son propre
chef le stage conseillé…
DRIVE
Tous les élèves de l’école ont répété en présence des artistes avant le spectacle
de samedi.
« Nous travaillons depuis plusieurs
semaines à un projet d’école relatant l’histoire de la Bretagne et du
Québec en chansons. Fabienne
Marsaudon et Nicolas Colazo, interviennent auprès des élèves depuis
la rentrée », explique Christophe Danibo, directeur de l’école Gabriel-Deshayes.
Mardi matin tous les élèves de
l’école ont participé à la répétition
du spectacle qui aura lieu samedi
29 novembre après-midi salle Éme-
raude, à Locoal-Mendon. « Lors de
ce spectacle ouvert à tous (sur réservation), les enfants chanteront
en première partie avec le groupe
folk québécois, Nicolas Pellerin et
les grands hurleurs. »
Il y a eu une importante immigration de Bretons au Québec. Au travers les chants traditionnels québécois et bretons, l’intention est de
mettre l’accent sur le fait que beaucoup sont communs, que seule la
musique les différencie.
Élections 2015 : inscriptions jusqu’au 31 décembre
Deux élections se dérouleront en
2015 : les départementales, en mars,
et les régionales, en décembre.
Pour pouvoir voter, il faut être inscrit
sur les listes électorales. L’inscription
est automatique pour les jeunes de
18 ans.
En dehors de cette situation, l’ins-
cription sur les listes doit faire l’objet
d’une démarche volontaire.
Pour cela, il faut se présenter en
mairie, le 31 décembre au plus tard,
avec une pièce d’identité en cours
de validité ou périmée depuis moins
d’un an et un justificatif de domicile
de moins de trois mois.
Un stage de peinture au Spoum
L’atelier de création du Théâtre de
l’Écume (Spoum) organise un stage
de peinture les 6 et 7 décembre, de
9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30.
Ce stage sera animé par l’artistepeintre Corinne Pichon.
Licenciée en arts plastiques, Corinne Pichon réalise et expose ses
toiles et gravures dans son atelier
à Auray. Peintures figuratives réalisées, au moyen de techniques
mixtes, acrylique, brou de noix, pastel gras, collage de papier de soie ou
matières tissées… Corinne Pichon
évolue dans une technique très personnelle de couleurs superposées,
de ponçages successifs sur des supports en bois.
Petit Théâtre de Keryvallan, entre
Auray et Brec’h. Stage pour 12
adultes amateurs. 80 € pour les deux
Ce stage sera animé par l’artistepeintre Corinne Pichon.
jours. Matériaux, supports et outils
fournis. Renseignements et inscriptions : 02 97 24 36 37 ; spoum@
theatre-ecume.org