Spécialité Astronomie-Astrophysique M2R Enseignements

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Spécialité Astronomie-Astrophysique M2R
Enseignements méthodologiques et stages d’observation 2014–2015
22 juillet 2014
La présentation des options méthodologiques aura lieu le mercredi 10 septembre à partir de 14h30
dans l’amphithéâtre du bâtiment 18 à l’Observatoire de Paris sur le campus de Meudon. Une description succincte des objectifs et du déroulement des différents choix possibles est donnée en annexe à ce
document.
Par la suite sont décrits les quatre volets de l’enseignement méthodologique et les stages d’observation :
1
L’enseignement informatique
Les étudiants ont été répartis d’après leurs préférences et leurs dossiers d’inscription entre trois options. (Des ajustements sont possibles sur la base d’un échange.)
1. Cours de C++ et petits projets numériques, à l’Observatoire de Meudon dans la salle informatique du M2R
(Responsable : Jérôme Novak).
2. Cours/projet en Fortran 2003, à l’Observatoire de Meudon dans la salle informatique du bâtiment 15 au rez-dechaussée (Responsable : Jacques Le Bourlot avec Didier Pelat).
3. Cours de Python associé à un projet numérique, à l’IAP.
(Responsable : Karim Benabed avec Damien Le Borgne et Henry J. McCracken).
Les cours comportent huit séances réparties sur quatre journées. Ils se dérouleront de 9h30 à 13h30 et de 14h30 à 18h30
les jeudi 11, vendredi 12, lundi 15 et vendredi 19 septembre 2014.
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Options méthodologiques 1 (MT 1)
Les étudiants doivent choisir une option méthodologique parmi les quatre types d’enseignements exposés ci-dessous.
Les étudiants du parcours DSG doivent choisir au moins un sujet DSG (DSG 1 en MT 1, DSG 2 en MT 3) et seront
prioritaires pour ces sujets. Les étudiants du parcours astrophysique doivent choisir au moins un sujet parmi les options
OBS, HRA, MN en MT 1 ou MΦ, TI, LABO en MT 3 et seront prioritaires pour ces sujets. ( Pour des étudiants voulant
suivre un parcours instrumentaliste, il est possible de choisir les options OBS et HRA en MT 1 et ensuite une seule des
options en MT 2 ou MT 3. )
Chaque méthodologie représente environ 44 heures de travail.
1. Projets expérimentaux observationnels (OBS) le lundi de 14h30 à 18h30 à l’Observatoire de Meudon, les 22 et 29
septembre, les 6, 13 et 20 octobre, les 3, 10, 17 et 24 novembre, les 1 et 8 décembre, avec des soutenances le 15
décembre. (Responsable : Pascal Gallais).
2. Haute résolution angulaire (HRA) le vendredi de 14h30 à 18h30, le 26 septembre, les 3, 10, 17, 24 et 31 octobre,
les 14, 21 et 28 novembre, les 5 et 12 décembre, avec des soutenances le 19 décembre. Le premier rendez-vous est
à Meudon. (Responsable : Damien Gratadour).
3. Méthodes numériques (MN) le vendredi de 14h30 à 18h30, le 26 septembre, les 3, 10, 17, 24 et 31 octobre, les 14,
21 et 28 novembre, les 5 et 12 décembre, avec des soutenances le 19 décembre.
(Responsable : Franck Le Petit avec Didier Pelat).
4. Option spécifique du parcours « dynamique des systèmes gravitationnels » (DSG 1). Au premier trimestre, cette
option se déroulera le lundi de 14h30 à 18h30, les 22 et 29 septembre, les 6, 13 et 20 octobre, les 3, 10, 17 et 24
novembre, les 1 et 8 décembre, et/ou le vendredi de 14h30 à 18h30, le 26 septembre, les 3, 10, 17, 24 et 31 octobre,
1
les 14, 21 et 28 novembre, les 5 et 12 décembre, dans le laboratoire d’accueil, avec des soutenances prévues dans
la semaine du 15 au 19 décembre.
(Responsables : Sébastien Lambert et Christophe Leponcin-Lafitte).
Procédure de choix. Il est demandé à tous les étudiants de fournir par courrier électronique une liste de trois choix
possibles classés par ordre de préférence à Andreas Zech (parcours Astro, [email protected]) et Sébastien Lambert
(parcours DSG, [email protected]) avant le mardi 16 septembre 2014.
L’équipe enseignante veillera à ce que le choix des étudiants satisfasse les contraintes suivantes :
– au moins 10 étudiants dans l’option OBS ;
– entre 4 et 10 étudiants dans l’option HRA ;
– au moins 4 étudiants dans l’option MN.
3
Options méthodologiques 2 (MT 2)
Cette méthodologie se déroule toute la semaine du 12 au 16 janvier 2015. Elle se décompose, en principe, en quatre
heures de cours le matin et quatre heures d’applications l’après-midi. La quatrième option (OHP) s’adresse en priorité
aux étudiants du parcours astrophysique, étant donné que les étudiants du parcours DSG suivent généralement un stage
d’observation á l’OHP (voir section 5).
Chaque méthodologie représente environ 40 heures de travail. L’examen est prévu pour le 23 janvier.
Il est proposé quatre types d’enseignements méthodologiques optionnels. Les étudiants ne suivront qu’un seul de ces
enseignements.
1. L’option “Problèmes Inverses” (PI) à l’Institut d’Astrophysique Spatiale à Orsay (Responsable : François Orieux).
2. L’option «Programmation parallèle pour le calcul scientifique» (PARA). Elle aura lieu dans la salle informatique de
l’IAP. (Responsable : Benoît Semelin)
3. L’option «Calcul numérique : systèmes dissipatifs» (NUM). Elle aura lieu dans la salle informatique du M2 à
l’Observatoire de Meudon. (Responsable : Jacques Le Bourlot).
4. L’option «Initiation aux techniques d’observation et de traitement des données» (OHP). L’option comporte deux
parties. En première partie, les étudiants se déplacent à l’Observatoire de Haute Provence (OHP) pour trois nuits
d’observations, les données obtenues sont ensuite analysées au cours des cinq journées prévues pour les options
méthodologiques. Les étudiants partent à l’OHP à une date à déterminer avec les responsables. Des renseignements
complémentaires se trouvent sur le site : www.ias.u-psud.fr/pperso/hdole/ohp/
(Responsable : Hervé Dole avec Karim Benabed, Michel Dennefeld et Henry J. McCracken).
Procédure de choix. Il est demandé aux étudiants de fournir par courrier électronique une liste de trois choix possibles
classés par ordre de préférence à Andreas Zech (parcours Astro, [email protected]) et Sébastien Lambert (parcours
DSG, [email protected]) avant le 15 octobre 2014.
Le choix des étudiants devra satisfaire les contraintes suivantes. Il faudra :
– au moins 4 étudiants dans l’option PI ;
– entre 6 et 14 étudiants pour l’option PARA ;
– au moins 6 étudiants pour l’option NUM ;
– environ 8 étudiants pour l’option OHP.
4
Options méthodologiques 3 (MT 3)
Cette méthodologie se déroule tous les vendredis du 30 janvier au 27 février, durant toute la journée (quatre heures
le matin et quatre heures l’aprés-midi), ainsi que le vendredi 6 mars de 14h30 à 18h30. Les étudiants doivent choisir
une option parmi les quatre types d’enseignements exposés ci-dessous. Les étudiants du parcours DSG doivent choisir au
moins un sujet DSG (DSG 1 en MT 1, DSG 2 en MT 3) et seront prioritaires pour ces sujets. Les étudiants du parcours
astrophysique doivent choisir au moins un sujet parmi les options OBS, HRA, MN en MT 1 ou MΦ, TI, LABO en MT 3
et seront prioritaires pour ces sujets.
Chaque méthodologie représente environ 44 heures de travail. Les soutenances sont prévues le 9 mars.
1. Méthodes de l’astrophysique (MΦ) à l’Institut d’Astrophysique Spatiale à Orsay (Responsable : Laurent Verstraete
avec Émilie Habart et Pierre Guillard).
2. Traitement des images (TI) à l’Institut d’Astrophysique Spatiale à Orsay (Responsable : Alexandre Beelen avec
Marian Douspis).
2
3. L’option «Projet en laboratoire» (LABO). Elle consiste en un travail effectué dans un laboratoire de l’Île-de-France,
le sujet peut être numérique, instrumental ou centré sur le traitement des données.
(Responsable : Arnaud Zaslavsky).
4. Option spécifiques du parcours « dynamique des systèmes gravitationnels » (DSG 2) Au second semestre, cette
option se déroulera aux horaires susnommées dans le laboratoire d’accueil.
(Responsable : Sébastien Lambert et Christophe Leponcin-Lafitte).
Procédure de choix. Il est demandé à tous les étudiants de fournir par courrier électronique une liste de trois choix
possibles classés par ordre de préférence à Andreas Zech (parcours Astro, [email protected]) et Sébastien Lambert
(parcours DSG, [email protected]) avant le 15 octobre 2014.
L’équipe enseignante veillera à ce que le choix des étudiants satisfasse les contraintes suivantes :
– au moins 4 étudiants dans l’option MΦ ;
– au moins 4 étudiants dans l’option TI ;
– au moins 8 étudiants par binômes pour l’option «Projet en laboratoire» ;
5
Le stage d’observation
Le stage d’observation est de cinq jours, il se déroulera entre le 10 mars et le 27 mars 2015. Les différents choix sont
exposés ci-dessous. Les étudiants du parcours astrophysique n’ayant pas suivi la MT 2 “OHP” ont une priorité pour le
stage du parcours astrophysique à l’OHP
1. Pour les étudiants suivant le parcours DSG, le stage est de cinq jours à l’OHP, responsable Benoit Carry.
2. Les étudiants du parcours Astrophysique ont le choix entre un stage de cinq jours soit à l’OHP sous la responsabilité
de Pascal Gallais, soit à Nançay sous la responsabilité de Pierre Colom et Jean-Michel Martin.
Pour ces stages, les étudiants travaillent en binômes ou trinômes. Le nombre d’étudiants doit être de l’ordre de
quatre binômes pour Nançay et de six trinômes pour l’OHP.
3. En outre, un stage à l’observatoire de l’IRAM (4 étudiants) sous la responsabilité de Stéphane Corbel et Anaelle
Maury est à l’étude (confirmation fin octobre). Cette option est ouverte à tous (DSG et Astro). Les étudiants intéressés devront envoyer une lettre de motivation au responsable. Le choix final sera fait par Stéphane Corbel après
une discussion collective.
Procédure de choix. Il est demandé aux étudiants de fournir par courrier électronique une liste de deux choix possibles
classés par ordre de préférence à Andreas Zech (parcours Astro, [email protected]) et Sébastien Lambert (parcours
DSG, [email protected]) avant le 1er janvier 2015.
3
A
Description des options Informatique
A.1
C++
Objectifs :
L’enseignement de C++ se répartira entre des séances de cours, des exercices d’applications simples, et un mini-projet.
L’objectif à la fin du cours sera de posséder la syntaxe du C++, d’être capable de concevoir et implémenter une classe
simple, et d’interfacer le C++ avec du Fortran. Enfin, pour les plus avancés, le mini-projet permettra d’appréhender la
gestion d’un projet (un peu) complexe, avec le mélange de problèmes conceptuels, pratiques et de validation.
Déroulement :
Afin d’éviter l’empilement de concepts abstraits, le début du cours se fera par une succession d’explications théoriques
et de mises en pratiques (programmation). Le cours à proprement parler n’ira pas au-delà des bases nécessaires pour la
conception des classes (soit environ 8 heures de cours) et l’essentiel sera abordé lors des exercices d’application (environ
16h). Enfin, le mini-projet (8h) permettra d’aller plus loin sur le cas pratique de résolution d’équations différentielles par
méthodes spectrales. Ce format relativement souple permet aux étudiants de travailler le plus possible de manière autonome ou en binôme et d’adapter l’enseignement au niveau de chacun.
responsable : Jérôme Novak ([email protected])
A.2
Fortran
Objectifs et Déroulement :
Après une introduction rapide aux problèmes pratiques à résoudre en matière de modélisation et aux outils que le
langage Fortran 2003 propose pour y répondre, un petit projet individuel permettra de mettre en oeuvre ces outils sur un
cas concret.
responsable : Jacques Le Bourlot ([email protected])
A.3
Python
Objectifs :
Python est un langage de script généraliste dont l’usage est de plus en plus répandu non seulement dans le monde
informatique mais aussi en sciences (statistiques, bio-informatique, physique des particules, big data...) et en particulier
en astronomie où il tend à remplacer IDL. Sa versatilité, la richesse de ses bibliothèques et la facilité avec laquelle il peut
être étendu par des routines rapides en C, C++ ou fortran en fait un langage dont l’utilisation ne se resume plus à des
tâches de manipulation de données de petite taille, mais qui peut être utilisé directement pour des projets ambitieux où la
rapidité de calcul est un enjeux important.
Déroulement :
Nous aborderons rapidement les notions principales de la programmation en python, ses points communs avec la
plupart des langages informatiques, mais aussi ses spécificités comme son usage des objets ou ses aspects proches des
langages fonctionnels. Nous présenterons les bibliothèques de calculs et de représentation graphique de référence (numpy,
scipy et matplotlib). Après un exercice réalisé en commun permettant de se familiariser avec le langage, les étudiants en
binômes ou trinômes, utiliserons python pour réaliser un petit projet de calcul scientifique (Contrainte des paramètres
cosmologiques avec les données Planck, Mesure des propriétés de distribution des galaxies, Transfert radiatif dans un
nuage interstellaire, Integrale des équations de Friedmann et comparaison aux mesures d’explosions de supernovae). Les
groupes présenterons leurs résultats oralement lors de la dernière après midi du cours.
responsable : Karim Benabed ([email protected])
4
B
Description des options MT 1
B.1
Projets expérimentaux observationnels (OBS)
Objectifs :
Déroulement :
responsable : P. Gallais ([email protected])
B.2
Haute résolution angulaire (HRA)
Objectifs :
Déroulement :
responsable : D. Gratadour ([email protected])
B.3
Méthodes Numériques (MN)
Objectifs :
La modélisation et la simulation numérique sont l’un des piliers de la recherche en astrophysique. Cette méthodologie
a pour objectif d’apprendre comment passer d’un problème astrophysique à sa résolution numérique. Au cours de cette
méthodologie, différentes méthodes numériques seront abordées : résolution de systèmes linéaires, recherche de zéro
d’une fonction, résolution d’équations aux dérivées partielles, méthode Monte Carlo, etc.
Déroulement :
Deux projets se basant sur de vrais cas de recherche scientifique et donc relativement complexes sont proposés :
1) la modélisation des instabilités thermiques autour d’un trou noir
2) la diffusion de la lumière polarisée par une atmosphère.
Souvent, les grands codes numériques sont développés par des équipes de chercheurs. Dans cette méthodologie, chaque
groupe est réparti en plusieurs binômes qui sont chacun responsables de la programmation d’une partie du problème.
L’ensemble des binômes doit se coordonner sous la responsabilité d’un chef de projet pour réussir à résoudre le problème.
responsable : F. Le Petit ([email protected])
B.4
Méthodologie DSG (DSG 1 et 2)
Objectifs et Déroulement :
La méthodologie DSG est une option conçue pour l’apprentissage de méthodes scientifiques dans le cadre concret d’un
projet encadré par un ou plusieurs enseignants-chercheurs proposants du projet. Les étudiants suivent cette option en binômes, chaque binôme étant affecté à un sujet. Le travail s’effectue dans le laboratoire d’accueil de l’enseignant-chercheur
à raison d’une séance d’une demi-journée par semaine. Les méthodologies abordées sont d’ordre théoriques (développements analytiques...) ou numériques (intégrateurs, traitement d’image, méthodes spectrales, traitement du signal, langages
ou logiciels spécifiques. Les sujets proposés vont de l’astrométrie à la géophysique en passant par la mécanique céleste et
la relativité.
responsables : Sébastien Lambert ([email protected]) et Christophe Le Poncin Lafitte ([email protected])
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C
Description des options MT 2
C.1
Problèmes inverses (PI)
Objectifs :
Le premier objectif de ce cours est de permettre aux étudiants de maîtriser des outils standards de traitement du signal
comme la transformée de Fourier ou la transformée en ondelettes. On s’intéressera à des problèmes d’échantillonnage,
d’aliasing, de débruitage, d’analyse temps fréquence etc... Le deuxième objectif de ce cours est d’apporter aux étudiants
une méthodologie générique de traitement de mesures expérimentales par inversion. Nous illustrerons le processus de
formation des données (appelé problème direct), puis son inversion (résolution du problème), par un problème de déconvolutions sur des données astrophysiques. Deux points seront particulièrement développés :
1) le caractère mal posé des problèmes inverses initiaux comme l’instabilité
2) l’introduction d’informations a priori permettant notamment de combler ces déficit en information.
Déroulement :
Les séances seront reparties entre un cours exposant les éléments théoriques suivi d’une mise en oeuvre par travaux
pratiques. L’accent sera mis sur l’appropriation pratique des outils d’analyse de signaux et de l’inversion comme méthodogie.
responsable : François Orieux ([email protected])
C.2
Programmation parallèle pour le calcul scientifique (PARA)
Ojectifs :
Dans de nombreux domaines de l’astronomie et de l’astrophysique, l’expérimentation n’est pas possible. Pour compléter l’observation, la simulation numérique a pris une place de plus en plus importante depuis 30 ans. Pour tirer profit
de la puissance de calcul actuellement disponible et réaliser des simulations plus réalistes, il est nécessaire d’utiliser simultanément plusieurs milliers, voire dizaines de milliers de coeurs de calcul. Ceci n’est possible que grâce à l’utilisation
d’algorithmes et d’outils de programmation que l’on appelle collectivement “parallélisme”. L’objectif de cette option est
de se familiariser avec les concepts et les algorithmes les plus courants en programmation parallèle, et de prendre en main
les deux outils de programmation les plus utilisés en calcul parallèle scientifique : OpenMP et MPI. Enfin, une attention
particulière est apporté à la quantification du gain en performance obtenu grâce à la parallélisation d’un code.
Déroulement :
L’option se déroule sur une semaine début janvier en salle informatique de l’IAP. Elle consiste en 8 à 10h de cours
(maximum 2 ou 3h par jour), tout le reste étant constitué de TP de programmation sous forme de projets : codage puis
parallélisation d’un problème astrophysique standard (ex : dynamique gravitationnelle N-corps, transfert radiatif Monte
Carlo 3D, etc...). Les participants ont accès à 2 machines différentes ayant chacune plus de 1000 coeurs de calcul.
responsable : Benoît Semelin ([email protected])
C.3
Calcul Numérique (NUM)
Objectifs :
De nombreux problèmes physiques peuvent se ramener à une modélisation sous la forme d’un système d’équations
différentielles. Si le système n’est pas “Hamiltonien” une grande variété de régimes permanents sont possibles, d’un état
stationnaire à un comportement chaotique. Le module introduira le cadre conceptuel des systèmes dynamiques dissipatifs
et la manière pratique de les étudier. On insistera en particulier sur les résultats généraux, indépendants du système physique particulier étudié, et permettant de mettre en perspective le problème posé.
Déroulement :
La partie “cours” présentera le vocabulaire nécessaire (espace de phase, attracteur, etc...) et les méthodes numériques
utiles (résolution d’EDO, recherche de valeurs propres, calcul de dimensions fractales, etc...), mais l’essentiel du temps
sera consacré à l’étude d’un problème physique particulier sous la forme d’un projet numérique.
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responsable : Jacques Le Bourlot ([email protected])
C.4
Initiation aux techniques d’observation et de traitement de données (OHP)
Objectifs :
Mener un projet scientifique observationnel complet, de la problématique scientifique à l’analyse et la publication
(sous forme de court rapport et soutenance). Les étudiants élaborent la stratégie d’observation adaptée à leur problématique, conçoivent le planning et mènent les observations et l’analyse.
Points-clefs :
- 3 nuits d’observations au télescope de 1m20 en photométrie ;
- observations, cours, traitement, analyse sur place.
Déroulement :
Les étapes principales sont :
1- choix de la problématique scientifique ;
2- planification des observations et de la stratégie ;
3- observations, acquisition des données à l’OHP et validation sur place ;
4- utilisation conjointe éventuelle de données d’archive ;
5- traitement des données (langage python) ;
6- analyse des données (python + autres logiciels) ;
7- interprétation physique ;
8- rapport et présentation orale (en binôme) des résultats.
Les étudiants se regroupent par binôme.
Exemples de sujets :
- caractérisation d’amas de galaxies observés par Planck via l’effet Sunyaev-Zeldovich ;
- statistique (comptage) d’étoiles pour contraindre la structure de notre Galaxie ;
- statistique (comptage) de galaxies et comparaison au CFHT pour contraindre les modèles d’évolution des galaxies ;
- caractérisation physique des nébuleuses galactiques et extragalactiques.
Plus d’informations : http :www.ias.upsud.frdoleohp
responsable : Hervé Dole ([email protected])
D
Description des options MT 3
D.1
Traitement des images (TI)
Objectifs :
Déroulement :
responsable : Alexandre Beelen ([email protected])
D.2
Méthodes de l’astrophysique (MΦ)
Objectif :
Il s’agit d’apprendre à utiliser et à exploiter des outils de simulation largement diffusés dans la communauté astrophysique. Les codes proposés traitent de processus physiques à l’oeuvre dans la plupart des objets astrophysiques : il s’agit
(i) de l’interaction matière-rayonnement (e.g. chauffage d’un nuage interstellaire par une étoile ou bien chauffage d’un
tore d’accrétion par un noyau actif de galaxie) et
7
(ii) du dépôt d’énergie par choc dans le milieu interstellaire. Les résultats obtenus lors de simulations serviront à comprendre la physique incluse dans le code et seront comparés à des résultats observationnels.
Les codes utilisés sont Cloudy (http :www.nublado.org), PDR (http :pdr.obspm.fr) et MHD_Vode (http :ism.obspm.fr ?page_id=151)
Déroulement :
Cet enseignement se déroulera à l’IAS Orsay sur 5 séances à raison d’une journée par semaine (le vendredi) de fin
janvier à fin février. Les simulations se feront sur 2 machines multicoeurs dédiées. Le travail et les résultats obtenus donneront lieu à la fin à une soutenance orale.
responsable : Laurent Verstraete ([email protected])
D.3
Méthodologie DSG (DSG 2)
Voir Section B.4.
D.4
Projet en laboratoire (LABO)
Objectif :
Ce projet méthodologique a pour objectif de familiariser les étudiants avec le travail de recherche en laboratoire. Le
travail, encadré par un ou plusieurs chercheurs, se répartit entre étude bibliographique, expérimentation (“réelle” ou numérique) puis analyse et interprétation des résultats obtenus. L’objectif est pour les étudiants de développer au cours du
projet une compréhension aussi bonne que possible de l’expérience sur laquelle ils travailleront et des enjeux astrophysiques qui y sont associés.
Déroulement :
Le projet se déroulera sous la forme d’un mini-stage dans l’enceinte d’un laboratoire de recherche. Les étudiants devront se réunir en binômes. Ils pourront choisir, en fonction de leurs affinités, parmi différents sujets proposés en début
d’année. Le stage se déroulera tous les vendredis sur une période de six semaines (entre fin janvier de début mars 2015),
au cours de laquelle les étudiants travailleront sur une expérience et/ou sur des données fournies par une expérience. Il
sera évalué avec une soutenance orale.
responsable : Arnaud Zaslavsky ([email protected])
E
Description des stages d’observation
E.1
Stage OHP Astro
Objectifs :
Déroulement :
responsable : Pascal Gallais ([email protected])
E.2
Stage OHP DSG
Objectifs :
Le but de ce stage est de s’initier aux techniques et moyens d’observations dans le visible, tant en imagerie qu’en
spectroscopie. Les différents points traités englobent la préparation des observations, la manipulation des télescopes et
caméras associées, l’étalonnage des images/spectres, l’extraction du signal, et son analyse. Divers objets célestes sont
utilisés à ces fins : objets du système solaire, étoiles, galaxies, nébuleuses planétaires, et AGN.
Déroulement :
8
Cinq nuits d’observations sont effectuées à l’OHP. Trois télescopes sont aloués, T80, T120, et T152. Le programme
est différent sur chaque télescope. Les étudiants se répartissent en trois groupes et passent une nuit sur chaque télescope, les deux nuits supplémentaires permettant de compenser les nuits perdues pour mauvais temps et/ou approfondir le
programme d’un ou des télescopes. Un cours/conférence à lieu chaque après midi sur les thèmes liés aux techniques et
moyens d’observations, ainsi qu’à une ouverture sur des sujets de recherches actuels qui y sont liés.
responsable : Benoit Carry ([email protected])
E.3
Stage Nançay
Objectifs :
Nous proposons plusieurs projets d’observations qui se dérouleront sur l’ensemble de la semaine. Nous proposerons
aussi un complément de visite de la station de Nançay. Les projets seront basés sur les données acquises avec le grand
radiotélescope de Nançay (NRT) d’une part, et la station LOFAR FR606 d’autre part.
Déroulement :
Les sujets proposés sont :
- Etude de la polarisation des ondes radio dans les quasars avec le NRT.
- Etude de pulsars avec LOFAR FR606 et le NRT.
- Mesure de la raie de HI dans les galaxies avec le NRT
Le déroulement comprend une introduction aux sujets proposés, la préparation des observations, le traitement des données et leur interprétation. Une présentation orale des résultats par les étudiants le vendredi matin permet aux différents
binômes de partager les connaissances acquises.
responsable : Pierre Colom ([email protected])
E.4
Stage IRAM
Objectifs :
Le télescope de 30 m de l’IRAM est localisé Pico Veleta en Espagne à coté de Grenade. Depuis 2010 quatre étudiants
de la promotion peuvent aller y observer pendant une semaine. Il s’agit d’une excellente expérience pour les étudiants
avec la mise en place récente de l’interféromètre ALMA de l’ESO au Chili.
Le but de ce séjour d’observation sera donc de familiariser les étudiants avec un instrument de pointe dans le domaine
millimétrique : techniques d’observations (continuum, spectroscopie), prise de données, réduction des données, ...
Déroulement :
Sélection des étudiants sur lettre de motivation. Typiquement 4 à 5 séances d’introduction avant le départ : préparation
des observations, introduction au domaine millimétrique et à l’analyse des données.
responsables : Stéphane Corbel ([email protected]) et Anaelle Maury ([email protected])
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