Mars 2014 - FOOD Magazine

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Transcript Mars 2014 - FOOD Magazine

Interview
« On a deux fois plus de
chance de réussir quand on
est accompagné que lorsqu’on
ne bénéficie que d’aides
financières »
Aziz Qadiri,
Président de Réseau
Entreprendre Maroc
N°64
15 Mars - 15 Avril 2014
30 DH
FOCUS
Texturants
Pour alléger les produits…
et la facture !
RESSOURCES
PROCESS
MARCHES
QUALITE
Filière oléagineux
La première campagne
démarre sous de bons auspices
Emballages pour produits
industriels
Languedoc-Roussillon
Tour d’horizon de la
filière fruits et légumes
Santé, bien-être et qualité
de vie au travail
Ingrédients de la motivation !
L’Interview
Aziz Qadiri, Président de Réseau Entreprendre Maroc
On a deux fois plus de
chance de réussir quand
on est accompagné que
lorsqu’on ne bénéficie que
d’aides financières
« Se faire accompagner, on n’a rien trouvé de
mieux pour réussir » annonce le site de Réseau
Entreprendre à travers le monde. En effet, outre
les aides financières qu’offre l’association dans le
cadre de son pack pour les lauréats, le Réseau
mise tout d’abord sur l’importance de l’accompagnement comme facteur clé de réussite des jeunes entrepreneurs. Un engagement qui se traduit
par un nombre colossal d’heures de bénévolat
chaque année.
FOOD Magazine
Qu’est-ce que Réseau
Entreprendre ?
Aziz Qadiri
Réseau Entreprendre est une ONG
créée au tout début en France en
1986 par André Mulliez, fondateur
d’Auchan. L’objectif était d’accompagner les entrepreneurs désireux de
créer ou de reprendre une entreprise. La démarche s’est ensuite
multipliée à travers le pays grâce à
de nombreuses initiatives locales de
chefs d’entreprise, jusqu’à devenir
un mouvement national et international. Aujourd’hui, le réseau s’étend à
6 autres pays européens et méditerranéens, notamment la Belgique, la
Suisse, l’Italie, la Tunisie, l’Espagne
et le Maroc. Et prochainement, de
nouvelles ouvertures verront le jour
en Pologne et au Chili.
Racontez-nous l’histoire du
Réseau au Maroc.
Réseau Entreprendre Maroc a
été créé en 2005 grâce à Hassan
Bououd, chef d’entreprise installé
dans la région de Marseille, membre
de Réseau Entreprendre PACA et du
Centre des Jeunes Dirigeants, et ce
avec le soutien de la BCM, actuellement Attijariwafa Bank, et avec
l’aide de « gros » patrons puisqu’ils
payaient chacun une cotisation
annuelle de 50.000 à 100.000 DH.
Depuis sa création, trois présidents
se sont succédés à la tête de l’association, notamment Jawad Cheikh
Lahlou, PDG de Cooper Maroc, de
2005 à 2008, Hassan Bououd, de
2009 à 2011 et moi-même à partir de
janvier 2012.
Réseau entreprendre Maroc est
implanté à Casablanca, Marrakech
et Agadir et a connu récemment
l’ouverture d’une nouvelle section à
Rabat, fin 2013, grâce au financement du Conseil Régional de Rabat
Salé Zemmour Zaër, dont je voudrais
remercier le président Abdelkebir
Berkia, qui nous a alloué 500.000
DH par an pendant 3 ans.
Côté résultats, depuis sa création,
Réseau Entreprendre Maroc a permis la graduation de 59 lauréats et la
création de plus de 300 emplois.
Existe-t-il des synergies avec les
implantations internationales du
Réseau ?
En effet, en 2009, l’association s’est
essoufflée après avoir accompagné
une trentaine de lauréats, dont les
deux tiers n’ont pas honoré leurs
prêts. Durant cette période creuse,
Réseau Entreprendre International
a proposé à Réseau Entreprendre
Maroc de s’inspirer d’un business
modèle qui marche, en l’occurrence
celui de la France, par le changement du nom de l’association de Réseau Maroc Entreprendre en Réseau
Entreprendre Maroc, la recherche
de financements auprès de toutes
les institutions bancaires au Maroc,
l’implantation sur des villes autres
que Casablanca avec un objectif
de 12 sections réparties à travers le
Royaume et le recrutement de plus
d’adhérents en baissant le montant des cotisations. Aussi, la CDC
France, Caisse des Dépôts et Consignations, s’est engagée à donner
le tiers de chaque prêt d’honneur.
Résultat, l’association a redémarré
de nouveau et a accompagné une
vingtaine de lauréats, dont la moitié
ont déjà fini leurs 3 ans et continuent
tous à bien se porter.
Suite page 22-23
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
3
FOCUS
Texturants
Pour alléger les produits…
et la facture !
Avec l’aspect visuel et la saveur, la texture fait partie intégrante des critères d’appréciation
d’un produit. Souple et onctueuse ou ferme voire cassante, quasiment toutes les options sont
possibles grâce à une large gamme d’ingrédients ou d’additifs texturants. Mais, au-delà de leurs
fonctionnalités de base, les texturants permettent aussi d’améliorer le profil nutritionnel de
certains produits et/ou d’optimiser leur coût de revient.
28
RESSOURCES
Filière oléagineux
La première campagne démarre
sous de bons auspices
Suite à la signature du contrat-programme avec le gouvernement en avril 2013, la Fédération
Interprofessionnelle des Oléagineux au Maroc (FOLEA), a lancé la première campagne de cultures
oléagineuses dans les régions du Gharb, Haouz, Souss et Fès-Meknès. Cet accord prévoit de planter
2.000 ha de colza et 15 à 20.000 ha de tournesol pour l’année en cours. Un œil sur les premiers
résultats obtenus.
36
PROCESS
Emballages pour produits industriels
Haute technologie sous des
conditions difficiles
Le prix de l’électricité et des matières premières grimpe, les capacités de fret rares
surenchérissent les coûts du transport. Sous de telles conditions, comment est-il possible de
proposer des emballages haut de gamme sans en augmenter les prix de façon significative ? Les
fabricants d’emballages industriels nous montrent que cela est faisable : ils utilisent à cette fin
des matériaux recyclés moins coûteux, participent au développement de concepts de logistique
et misent sur leur propre production d’électricité avec des énergies renouvelables.
38
QUALITE
Santé, bien-être et qualité de vie
au travail
Ingrédients de la motivation !
Que vaudrait le travail sans bien-être ? Quels sont les besoins du salarié et comment les
satisfaire ? Voici un thème qui a fait l’objet d’un séminaire organisé par AFNOR Maroc, le 28
octobre dernier à Casablanca.
46
Edito
N° 64 • 15 Mars / 15 Avril 2014
L’INTERVIEW
3 Aziz Qadiri, Président de
Réseau Entreprendre Maroc
Adel AMOR
Directeur
Rédactricedeenpublication
chef
5 Editorial
6 Agenda
Destination Afrique
L’ACTU
Le long périple en Afrique de SM Le Roi Mohammed VI est un signal sans équivoque. Le terrain est
balisé et c’est maintenant aux opérateurs de jouer.
Car faut-il le rappeler, il n’y a pas un salon ou une
rencontre internationale, la dernière opportunité
étant le Gulfood, où des clients d’Afrique sub-saharienne ne s’enquièrent des produits marocains.
8
16
18
20
21
Maroc
Monde
Veille réglementaire
Tableau de bord
Veille R&D
SALON
24 SIAM
25 Djazagro
26 Gulfood
PROCESS
42 Logistique : Positionnement des produits
44 Nouveautés : Solutions Fournisseurs
MARCHES
48
50
52
53
54
Produit : Fruits et légumes Sud de France
Lancements Maroc
Lancements Monde
Lancements : Les tendances décryptées
Droit : Protection des données
56 FOOD Mondain
58 Délices d’initiés
41 Bulletin d’abonnement
Le Maroc dispose actuellement d’opérateurs qualifiés et ayant la taille d’affronter ces marchés. Il
dispose aussi d’un grand capital sympathie auprès
des populations sub-sahariennes. Le savoir-faire
est là : FOOD Magazine se fait régulièrement l’écho
des nouveaux produits et des développements que
connaît la scène agro-industrielle du pays.
De même, à chaque édition, nous accompagnons
et présentons des procédés, des ingrédients ou
des services qui participent au développement de
la filière. Ainsi dans ce numéro, vous trouverez un
dossier consacré aux texturants, ingrédients indispensables pour gagner en qualité et en coûts.
Fidèle à sa mission, FOOD Magazine se veut le
reflet d’un secteur qui bouge, d’un secteur conquérant. Nous présentons régulièrement une entreprise du mois, bien que ce mois-ci, il n’y en aura pas.
La rubrique a été victime du fameux adage « pour
vivre heureux, vivons caché » qui malheureusement dessert nos entreprises. C’est une mentalité
à combattre car comment concevoir la conquête
d’un continent quand nous avons peur de nous exposer, de montrer notre savoir-faire ?
Comment gagner la confiance des clients et de la
visibilité si nous ne communiquons pas ? Comment
trouver sa place sur le marché si nous ne signalons
pas notre présence ? Le secteur a de la chance de
disposer d’un support spécialisé, véritable vitrine
de son savoir-faire. Il a la responsabilité de le préserver et de le faire vivre.
A bon entendeur, salut.
Agenda
• Salons
Tavola 2014
(Kortrijk, Belgique)
16 au 18 mars 2014
Salon professionnel de l’alimentation fine et des produits
frais
Directeur
Général
Directeur
de publication
Directeur
publication
Adelde
AMOR
Adel AMOR
[email protected]
[email protected]
Responsable administratif
Zohra
BENMESSAOUD
Rédacteur
en chef
DirectFlorence
: +212 22
54 47 22
CLAIR
[email protected]
[email protected]
EnviroMaroc 2014
(Casablanca, Maroc)
26 au 28 mars 2014
6ème édition du salon marocoallemand de l’environnement,
rendez-vous international des
spécialistes de la gestion et
de la protection de l’environnement
Responsable de la rédaction
Journalistes
Abdelaziz
MEFTAH
DISCO
DirectLoubna
: +212 22
54 47 21
Direct : +212 522 54 47 21
[email protected]
[email protected]
Rédacteur
chef adjoint
Maria en
MOUHSINE
Florence
CLAIR
Direct
: +212 522
54 47 29
Direct
:
+212
22
54 47 20
[email protected]
[email protected]
OntAssistante
participéadministrative à ce numéro
AsmaaBOUHLAL
KHALIL
Yasser
Direct
: +212
522 54 47 27
Salah
CHAKOR
[email protected]
Catherine
CORNE AMRANI
Nabila LAHLOU
Ont collaboré
à ce numéro
Driss TERRAB
Dounia
BENHAYOUNE
Marcel ZARDONI
EDT Expo Turkey
(Istanbul, Turquie)
27 au 30 mars 2014
Salon des fournisseurs des
services agro-alimentaires
Kamal CHRAIBI
Franck
DAUTRIA
Publicité
Soukaina
EL ALAOUI
Morad ZLOURHI
Direct Siham
: +212 HAMDI
22 54 47 23
Chantal PASSAT
[email protected]
Conception graphique
Stagiaire
Othman
EL MAHFOUDI
SABIR
DirectKawtar
: +212 522
54 47 26
[email protected]
Comptabilité
Abdelaziz TOUHAM
Publicité
Mostafa BENgraphique
CHARFA
Conception
Direct
: +212 522
54 47 24
Yassine
NASSIF
[email protected]
Samir AHCHOUCH
DirectAhmed
: +212 SEKKAT
22 54 47 26
[email protected]
Direct : +212 522 54 47 28
[email protected]
Imprimerie
IMPRIMAHD Casablanca
Imprimerie
Rotaco - Casablanca
FOOD MAGAZINE
Distribution
Maroc : Sapress
Une publication
de
FOOD MAGAZINE
Une publication de
Crédit photo de couverture : © nito - Fotolia.com
Comptabilité
Mostafa
BEN CHARFA
Abdelaziz
TOUHAM
Direct
: +212 22
54 47 24
[email protected]
SIAL Canada
(Montréal, Canada)
2 au 4 avril 2014
Salon international de l’alimentation
Kenya Trade Show 2014
(Nairobi, Kenya)
5 au 7 avril 2014
9ème édition destinée aux professionnels de tout l’Orient et
de l’Afrique Centrale dans 10
secteurs économiques dont
l’alimentaire
Plast Alger et PrintPack
Alger (Alger, Algérie)
6 au 8 avril 2014
3ème édition du salon Plast
Alger et 4ème édition du
salon PrintPack, événements
phares de la plasturgie, de
l’emballage et de l’impression
Food Expo (Kiev, Ukraine)
9 au 11 avril 2014
• Evénements
Alimentaria 2014
(Barcelone, Espagne)
31 mars au 3 avril 2014
International, professionnel,
spécialisé, global et innovant,
tel est décrit Alimentaria, l’un
des salons de l’alimentation
et des boissons les plus importants au monde. L’édition
2012 avait attiré près de
3.851 exposants de 60 pays
et 141.826 visiteurs de 50
pays. Divers événements
sont programmés en ce sens
dont les conférences, forums
et les rendez-vous business
avec la participation des acteurs majeurs du secteur sur
des thématiques telles que :
l’innovation, la nutrition santé
et bien-être, la globalisation
et l’internationalisation, la
distribution et la vente au
détail. Par ailleurs, plus de
500 acheteurs de renom sont
conviés à prendre part au
« hosted buyers program »
afin de leur assurer une visite
des plus profitables et en corrélation avec leurs intérêts.
Swingevents 2014
(Casablanca, Maroc)
29 mars 2014
3ème édition du trophée « Hôtellerie & Restauration et Loisirs » au
Royal Golf d’El Jadida.
• Formations et congrès
Formation AFNOR
(Casablanca, Maroc)
17 et 18 mars 2014
Indicateurs et Tableaux de Bord
Formation AFNOR
(Casablanca, Maroc)
20 au 21 mars 2014
HACCP selon l’ISO 22000: Positionner la démarche HACCP dans
un système de management de la
sécurité des aliments.
Formation AFNOR
(Casablanca, Maroc)
26 au 28 mars 2014
Mettre en œuvre l’ISO 31000
pour anticiper les évolutions de la
norme ISO 9001
Congrès Maghrébin sur les
toxi-infections alimentaires
(Fès, Maroc)
16 au 18 avril 2014
Thème : «Sécurité sanitaire des
aliments face aux mutations sociétales et à la mondialisation».
• Séminaire
20ème édition du salon international dédiée aux fournisseurs et
aux producteurs des aliments et
des boissons
Djazagro (Alger, Algérie)
21 au 24 avril 2014
Carrefour des filières agroalimentaires
Protection des données
personnelles (Rabat, Maroc)
20 mars 2014
La Commission Nationale de
Contrôle de la Protection des
Données à Caractère Personnel
(CNDP) et le Conseil de l’Europe organisent un séminaire
sous le thème « Protection des
données personnelles : enjeux
à l’ère du numérique et de la
transparence »
Dossier de presse 15/08
Silvestri
Media
Dépôt légal 0046/2008
L'info et + …
.AVENUE DES F.A.R ,119
Dossier
de presse
Espace
Sofia B115/08
Dépôt légal 0046/2008
CASABLANCA
20 000
ISSN : 2028-0335
Tél. : +212. 22
54 47 ,119
27
AVENUE
DES F.A.R
Fax :Espace
+212 .22
44 B1
14 05
Sofia
[email protected]
CASABLANCA 20 000
Tél. : +212 522 54 47 27
www.foodmagazine.ma
Fax : +212 522 44 14 05
Ce numéro a été tiré à
[email protected]
10.000 exemplaires
www.foodmagazine.ma
Nos Annonceurs
Clim’14................................................................................ 19
Comaner............................................................................ 31
Djazagro...............................................................................9
Food’in Sud..........................................................................7
Interpack............................................................................ 13
Kerix................................................................................... 33
ONSSA.................................................................................2
Qualimag............................................................................11
Silvestri Media.............................................................23, 57
Somathes.......................................................................... 60
Steriflow............................................................................. 15
Swing Events..................................................................... 59
L’Actu
MAFEX
3ème édition en décembre 2014
• Dari Couspate
Les statuts de Dari Couspate viennent d’être modifiés.
La société est ainsi transformée en société anonyme
à Conseil d’Administration.
Mohammed Khalil a démissionné de son poste de
Président Directeur Général
et a été élu Président du
Conseil d’Administration.
Hassan Khalil a quant à lui
été nommé Directeur Général, tandis que Saida Khalil
devient Directrice Générale
Déléguée.
• OCP
Le Groupe OCP a investi
dans une usine d’engrais
à Jorf Lasfar, dont la production sera entièrement
dédiée au marché africain.
Fruit d’un investissement
de 600 millions de Dollars,
elle produira 1 million de
tonnes d’engrais par an,
exportés exclusivement
vers l’Afrique, conformément aux instructions
royales.
• Coopératives
Sur l’année 2013, 1.406
coopératives ont été
créées, dont 73% dans le
secteur agricole. Au total,
le nombre de coopératives
a ainsi atteint 12.022 à fin
décembre 2013, regroupant
plus de 440.000 adhérents
et générant un capital de
plus de 6,4 Mrd DH.
8
Organisé par IEC et IFW Expo, le MAFEX (Maghreb Food Exhibition)
tiendra sa 3ème édition à Casablanca, du 11 au 13 décembre 2014.
Ce rendez-vous annuel s’inscrit donc désormais pleinement dans le
paysage des salons dédiés aux professionnels de l’agroalimentaire
au Maroc. Outre les produits alimentaires et halal, les secteurs des
équipements de process et d’emballage, de refroidissement et de
stockage, ainsi que les ingrédients seront représentés par près de
200 exposants cette année. L’Allemagne et la Chine seront à nouveau au rendez-vous à travers des pavillons nationaux.
Scandimar
Renforcement sur le marché des condiments
Sur un marché des condiments encore en évolution au Maroc, la société italienne Polenghi,
leader européen du jus de citron, entend confirmer sa position en proposant un substitut au citron
frais. Déjà introduit depuis 3 ans sur le marché marocain en partenariat avec Scandimar, spécialiste du poisson fumé, avec sa marque Limonino en 200 ml, la gamme s’enrichit d’une déclinaison
en format 125 ml, entièrement sleevé. Le jus est toujours 100% citron, facile à l’emploi et avec
une DLC de 12 mois. Côté merchandising, un positionnement au rayon frais poisson ou volaille
est recommandé pour orienter les consommateurs.
Pour information, Polenghi est déjà présent dans plus de 60 pays, fournisseur de MDD pour le
top 10 de la grande distribution mondiale et travaille avec de grands chefs italiens. Fort d’une
vaste gamme de produits à base de citron et de millions de flacons vendus dans le monde,
« Polenghi voit le marché marocain comme un de ses objectifs pour 2014/15 », déclare-t-on du
côté de l’entreprise.
AMABIO
Journée d’information et création d’une section régionale
Le 6 mars dernier, l’AMABIO (Association Marocaine de la
Filière des Productions Biologiques) a organisé, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche
Maritime, une journée d’information et de sensibilisation sur
la stratégie de développement de la filière biologique à Tit
Mellil. Cet événement s’inscrit dans le cadre des actions prévues dans le contrat-programme de cette filière mais aussi
dans le cadre de « 2014, année du bio ». Son objectif était
d’informer les opérateurs sur les axes du contrat-programme
et les actions pouvant être mises en œuvre dans la région
centre.
A l’occasion de cette journée, l’AMABIO a également acté la création de sa section régionale du
Grand Casablanca et de Chaouia-Ouardigha, organisée de longue date par R. Alami Benkirane,
animée par A. Aït Hamou et présidée par Slim Kabbaj, Vice-Président de l’AMABIO.
Aziz Akhannouch
Distinction espagnole !
Le 7 mars dernier, le gouvernement espagnol a approuvé la décision de remettre la Grande Croix
du mérite agricole, alimentaire et de pêche à Aziz Akhannouch, Ministre marocain de l’Agriculture
et de la Pêche Maritime. Cette distinction est présentée comme une reconnaissance des efforts
de M. Akhannouch dans la conclusion de l’accord de pêche Maroc/UE, mais aussi de son rôle
dans la création du Comité mixte hispano-marocain des fruits et légumes et dans la mise en
œuvre du Plan Maroc Vert et de la stratégie Halieutis.
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
© AMABIO
• SMD/Afrique
Fin 2014, la CGEM annonce l’organisation d’un
forum économique SoussMassa-Drâa (SMD) Afriquedéveloppement à Agadir.
Des délégations d’hommes
d’affaires africains seront
invitées, ainsi que des institutionnels et des membres
de gouvernement.
Maroc
Cosumar
OPA validée
Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) a
visé la note d’information relative à l’offre publique d’achat
(OPA) obligatoire concernant les actions Cosumar et initiée par
Wilmar Sugar Holdings, Axa Assurances Maroc, CMR, CNIA
Saada Assurances, MAMDA, RCAR, RMA Asset Management
et Wafa Assurances. Le prix de l’offre a été fixé à 1.900 DH/
action et porte sur 1.546.082 actions, du 20 mars au 26 mars
2014 inclus. A noter que parmi les perspectives abordées dans
la note d’information, Cosumar confirme son engagement à
satisfaire la demande nationale en sucre, tout en explorant les
opportunités à l’export, notamment vers l’Afrique du Nord et
l’Afrique sub-saharienne, régions dont les productions locales
ne suffisent pas. Dans cette optique, Cosumar pourra s’appuyer
sur des synergies avec le groupe Wilmar.
Maroc Export
Décorations royales
Le 19 février dernier, une cérémonie de remise de décorations royales a été organisée sous la présidence de Mohamed
Abbou, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Industrie, du
Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique et
Chargé du Commerce Extérieur. Cette cérémonie s’est tenue à
l’occasion de la Fête du Trône pour l’année 2013. Sa Majesté
le Roi Mohammed VI a décerné des décorations royales à de
hauts responsables et employés des ministères ainsi que des
établissements publics. Les wissams royaux ont été remis à
Larbi Bourabaa, Secrétaire Général de Maroc Export, à El Houcine Agouzoul, Chef de Département et à Mohamed Feliouni,
Agent d’exécution, en témoignage d’une reconnaissance de
leurs loyaux services au sein de l’organisation, de leur enthousiasme ainsi que de leur dévouement dans l’accomplissement
de leur devoir et des missions qui leurs sont confiées pour
contribuer au rayonnement du Maroc et au bon positionnement
de l’entreprise marocaine à l’international.
Accès des PME au financement
Contrat CDG/KFW
Dans l’objectif de mieux soutenir l’accès des PME au financement, le Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) a signé
un contrat de financement le 17 février dernier, avec la KFW,
première banque allemande de développement. L’événement a
été présidé du côté marocain par Anass Houir Alami, Directeur
Général de la CDG, et du côté allemand par Ulrich Schröder,
Président du Directoire de la KFW. La signature du contrat s’est
faite entre la CDG représentée par Saïd Laftit, Secrétaire Général de la CDG, Finéa, filiale de la CDG, représentée par Ali Bensouda, Administrateur Directeur Général, et KFW représentée
par Monika Beck, Chef de Division, et Karl von Klitzing, Chargé
de Projet. Cette convention permettra à Finéa de bénéficier
d’une ligne de financement de 200 millions d’Euros, dédiée au
financement des petites et moyennes entreprises marocaines.
De plus, elle s’inscrit dans le cadre de l’accord de partenariat
établit entre la CDG et la KFW, régit par le mémorandum d’entente signé entre les deux institutions en date du 23 mai 2013.
L’Actu
Groupe Labomag
Valorise le partenariat AMIOL & ONSSA
• Huile d’olive
Lors du salon Biofach,
qui s’est tenu en Allemagne du 12 au 15 février
derniers, une huile d’olive
marocaine bio a été
distinguée parmi les 30
meilleures au monde.
Un Olive Oil Award a
ainsi été décerné à l’huile
produite par la société
Bioconserve, située à
Meknès.
• Produits bio
En 2013, quelques
5.000 ha de terres ont
été cultivées en bio au
Maroc, produisant plus
de 50.000 T de produits,
soit +50% en seulement
5 ans. Selon l’AMABIO,
12.500 T ont été exportées cette même année
(fruits et légumes frais
essentiellement). Les
produits transformés
représentaient 25% du
volume des exportations.
Rappelons que le contratprogramme prévoit
l’exportation de 60.000 T
de produits bio d’ici 2020,
sur une production totale
de 400.000 T.
• Protection des données personnelles
La Commission Nationale de Contrôle de la
Protection des Données
à Caractère Personnel
(CNDP) et le Conseil de
l’Europe organisent un
séminaire sur le thème :
« Protection des données
personnelles : enjeux
à l’ère du numérique et
de la transparence», qui
se tiendra à Rabat le 20
mars 2014 à partir de
9h, au Centre de Conférences de la Fondation
Mohammed VI.
10
Le Groupe Labomag, laboratoire d’analyse agricole et
alimentaire, a organisé le 8 mars dernier à Casablanca,
une journée technique sous le thème « le laboratoire
agréé, accrédité et reconnu par l’ONSSA au service du
développement agricole et de la protection du consommateur ». Cette journée était organisée dans le cadre
du partenariat entre l’Association des Amis de l’Olivier
(AMIOL) et l’Office National de Sécurité Sanitaire des
• De gauche à droite : Mathieu Coquant,
produits Alimentaires (ONSSA). Cet événement a été
Directeur Général Qualimag, Moussaoui
l’occasion de développer différents aspects, allant de la Hamid, Président AMIOL, Mohamed EL
culture de l’olivier jusqu’au contrôle qualité du produit
Belkacemi, Directeur du Pôle Végétal de
l’ONSSA et Jean-Marie Coquant, Directeur
fini.
Le programme a débuté par une présentation du groupe Général Groupe Labomag
Labomag (Labomag, Qualimag et Aquamag), et a enchainé avec trois présentations, une visite
guidée des laboratoires Labomag et pour finir, une séance de discussion. La première présentation a mis l’accent sur « l’intérêt des analyses sols, eau et feuilles pour le raisonnement de la
fertilisation des oliviers » et cela en arborant les importants éléments nutritionnels indispensables à la croissance et au développement de l’olivier et leurs modalités d’apport en fonction des
besoins. La deuxième présentation a soulevé la problématique des contaminants chimiques et
s’est concentrée particulièrement sur les résidus des pesticides dans le produit fini et son effet
sur les consommateurs, mettant ainsi l’accent sur « la recherche des contaminants organiques
au niveau de la production et de la transformation en produits finis ». La troisième présentation
s’est intéressée à la filière oléicole au Maroc et aux critères d’extraction d’huile d’olive de qualité
le long de la chaine de production.
Cette journée a constitué une interface d’échange et de partage entre le laboratoire et les participants, contribuant ainsi au développement de l’oléiculture. La journée a porté ses fruits et les
participants ont exprimé leur satisfaction par rapport à cette initiative. Pour renforcer davantage le
partenariat AMIOL-ONSSA, d’autres journées seront prévues pour le 12 avril à Meknès avec un
promoteur dans la production de l’olivier et le 17 mai avec une coopérative agricole œuvrant dans
le même secteur à Séfrou.
Sécurité Sanitaire des Aliments
4ème Congrès Maghrébin à Fès
L’Association Maghrébine de Sécurité Sanitaire des Aliments (AMSSA) organise, du 16 au
18 avril 2014 à Fès, sa 4ème édition du Congrès Maghrébin sur les Toxi-infections alimentaires sous le thème : « Sécurité sanitaire des aliments face aux mutations sociétales et à
la mondialisation ». En marge de ce congrès, deux ateliers seront programmés : le premier
s’intéressera à « Analyse critique des principes, des étapes de mise en place et de l’audit
du système HACCP dans les établissements de produits alimentaires », tandis que le 2ème
portera sur « la Microbiologie Prévisionnelle ». Cet événement constituera une interface
d’échange d’expériences entre les différents participants.
ASMEX
Promotion des exportations dans l’Oriental
L’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) a organisé, le 20 février dernier, une journée
pour la promotion des exportations dans la région de l’Oriental. La rencontre s’est tenue au
niveau du siège de la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Services (CCIS) de Nador
et a porté sur le thème « Quel environnement et quel potentiel d’exportation dans la région de
l’Oriental ?». L’ASMEX a saisi cette occasion pour établir la signature de trois conventions avec
l’Agence de Développement de l’Oriental, la CCIS Nador et la CCIS Oujda. La journée a connu la
participation de différents acteurs et professionnels du secteur. Par ailleurs, une session de formation destinée aux entreprises a été prévue sur le thème: « Comment s’organiser pour exporter
et de quelles incitations bénéficier ? »
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Maroc
Commerce international
La BERD soutient le Crédit du Maroc
Aïn Soltane
Certification ISO 14001
La BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement)
a dernièrement renforcé
son appui au Maroc en
octroyant un financement
d’une valeur de 40 millions de dollars américains
(US$) au profit du Crédit du
• De gauche à droite : Laurent ChaMaroc. Cette initiative vise
brier, Directeur en charge du Maroc
à aider les exportateurs et
à la BERD, et Adnane El Gueddari,
importateurs marocains, et
Directeur Général Adjoint en charge
de la Banque de Financement et
s’inscrit dans le cadre du
d’Investissement, Crédit du Maroc
programme Trade Facilitation Programme (TFP) lancé en 1999, dont le but est de faciliter
le financement du commerce international. « Nous sommes
heureux de nous engager une fois de plus avec le secteur
bancaire marocain. Notre partenariat avec le Crédit du Maroc
permettra de continuer à soutenir le commerce international
et favoriser la croissance économique », a déclaré Laurent
Chabrier, Directeur de la BERD pour le Maroc. De son côté,
Adnane El Gueddari, Directeur Général Adjoint en charge de la
Coopération et de l’Investissement Bancaire a souligné : « ce
partenariat confirme le désir partagé entre la BERD et le Crédit
du Maroc pour soutenir le développement de l’économie du Maroc, et aidera surtout à créer de la valeur pour nos entreprises,
et ceci correspond à notre vision d’une banque qui se veut utile
à ses clients. »
Rappelons que depuis 2012 – début de ses opérations au
Maroc – la BERD a investi plus de 264 millions d’Euros dans 13
projets.
La société des eaux minérales Al Karama qui embouteille et conditionne l’eau
naturelle Aïn Soltane obtient
la certification ISO 14001
pour son système de Management environnemental et
maintient sa certification ISO
9001. Attribué par AFAQAFNOR pour une durée de
trois ans à compter de février 2014, la certification ISO 14001
est l’outil de pilotage de la performance environnementale, qui
permettra à Al Karama de mieux maîtriser les impacts de son
activité, conformément à la réglementation environnementale.
« La norme ISO 14001 est une certification internationalement
reconnue qui facilite la reconnaissance d’Al Karama par tous
ses partenaires et renforce ses atouts d’entreprise volontariste.
En 2010, Al Karama signait la charte Ynna Holding d’engagement social et de développement durable. Cette certification est
la résultante de la mobilisation de l’ensemble des directions,
des services et des collaborateurs d’Al Karama, et représente
un gage de qualité et de santé pour les consommateurs d’Aïn
Soltane », déclare M. El Bari, Directeur Général de la société
des eaux naturelles Al Karama. Obtenue en 2012, la certification ISO 9001 a été maintenue pour une durée de deux années.
Imtiaz
Lancement de la 1ère édition 2014
L’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne
Entreprise (ANPME) a lancé le 14 mars dernier la première
édition 2014 du programme Imtiaz. Les entreprises ont jusqu’au
12 juin 2014 pour déposer leurs dossiers de candidature. Rappelons qu’Imtiaz permet aux PME à fort potentiel de croissance
disposant de programmes de développement et d’investissement ambitieux de bénéficier d’une aide de l’Etat à hauteur
de 20% du montant global de l’investissement (matériel et
immatériel, dont les opérations de fusion acquisition) et pouvant
atteindre 5 millions de DH.
A ce jour, les 8 éditions précédentes d’Imtiaz ont financé 174
projets pour un investissement global de 3,74 Mrd DH. Ces
projets devraient générer un chiffre d’affaires additionnel de
plus de 40.6 Mrd DH et près de 13.000 nouveaux emplois. Le
montant global de la prime Imtiaz allouée à ces 174 projets
s’élève à plus de 610 MDH. Sur les 174 projets retenus, 76
avaient pour objectif de se substituer aux importations, 85 de
renforcer les exportations et diversifier les marchés, notamment
vers les pays africains. Enfin, 17 portaient sur la construction et
l’aménagement de sites de production et 13 sur la modernisation de l’outil de production.
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
11
L’Actu
Financement des PME-PMI
Signature d’un accord-cadre entre la
CDG et l’ICO
• Maroc/Arabie Saoudite
Le 10 mars dernier à
Ryad, le Conseil d’affaires
maroco-saoudien a tenu
une réunion portant notamment sur les projets de
partenariat entre les deux
Royaumes. Outre l’organisation prochaine d’un
Forum maroco-saoudien
des affaires, il a été question de la création d’une
société maroco-saoudienne
d’investissement dans le
secteur agricole.
• R&D
Pour 2014, le Ministère de
l’Industrie, du Commerce,
de l’Investissement et de
l’Economie numérique
lance deux nouvelles éditions d’appel à projets pour
Intilak et Tatwir. Rappelons
que ces deux instruments
de financement ont pour
finalité le soutien à l’innovation, la valorisation de
la R&D et la création de
propriété industrielle et
commerciale.
En marge de la réunion du Club des Investisseurs
de Long Terme « LTIC », tenue à Madrid le 14 Février 2014, Roman Escolano, Président de l’Instituto
de Crédito Oficial d’Espagne (ICO) et Anass Houir
Alami, Directeur Général de la Caisse de Dépôt et
de Gestion (CDG), ont procédé à la signature d’un
accord-cadre de coopération entre les deux institutions. Ce partenariat met en place un cadre
de collaboration dans les domaines du financement, du co-financement et de garantie de projets
d’investissements communs, notamment pour les PME - PMI et pour les projets d’infrastructure.
À cette occasion, les deux Directeurs Généraux ont convenu d’échanger en permanence de
l’information et de l’expertise, soulignant ainsi l’intérêt accordé par ICO et la CDG à développer et
à favoriser les relations économiques entre le Royaume du Maroc et le Royaume d’Espagne.
Centrale Laitière-Danone
Part à la rencontre des acteurs du programme Sehaty fi Taghdiyaty
Afin de développer la qualité des échanges
entre les différentes parties-prenantes du programme Sehaty fi Taghdiyaty, un programme
éducationnel qui permet de sensibiliser les
élèves aux bons principes nutritionnels en
milieu scolaire, Centrale Laitière-Danone a
mis en place une série de rencontres entre les
médecins des académies régionales d’éducation et de formation et les chefs de service de
la vie scolaire au niveau des différentes délégations concernées. Deux réunions d’envergure se sont ainsi tenues le 13 février à Tanger, puis le 24 février à Marrakech, afin de rassembler
les intervenants des régions Nord et Sud. A cette occasion, il leur a été présenté le plan d’action
de Sehaty fi Taghdiyaty et les invités ont échangé autour de leur rôle dans la mise en œuvre du
programme et l’amélioration de son efficacité. L’ensemble de ces rencontres ont été animées par
des représentants du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle et de Centrale Laitière-Danone.
OMSAN Logistique
S’implante à Tanger
MedZ
Promotion du parc industriel Selouane
OMSAN Logistique, filiale
du conglomérat turc, le
groupe OYAK, actif notamment dans la sidérurgie, le ciment, les matières plastiques et l’automobile, s’est
implanté au Maroc afin de s’appuyer sur la position stratégique
des ports Marocains sur les routes du commerce méditerranéen et Atlantique, et de contribuer à la dynamique croissance
économique du pays et plus généralement de la région. « Avec
le Contrat Programme Logistique 2015, le gouvernement marocain s’est engagé dans une politique ambitieuse et pertinente
pour développer la compétitivité du Maroc et exploiter les atouts
de sa situation géographique. Il était donc naturel que notre
groupe, devenu ces dernières années l’un des leaders de son
secteur sur le pourtour méditerranéen, envisage d’accorder,
dans le cadre de notre stratégie de développement, une place
stratégique à une implantation au Maroc », affirme Osman
Küçükertan, Directeur Général du Groupe OMSAN.
Dans le cadre du lancement
de la commercialisation du
Parc Industriel de Selouane,
MedZ, filiale du Groupe CDG,
a organisé le 6 mars 2014,
conjointement avec la Chambre
de Commerce, d’Industrie et
de Services de Nador (CCISN),
une journée d’information au profit des investisseurs. Le Parc
Industriel de Selouane s’inscrit dans le cadre de la Stratégie
Med Est, déclinaison territoriale du Programme Emergence
dans l’Oriental, visant à renforcer le potentiel industriel et de
services de cette région. Cette rencontre a été l’occasion de
discuter des atouts du Parc et de la Province de Nador ainsi
que les opportunités offertes en termes d’investissements, de
l’assistance proposée aux porteurs de projets par les différents
services de l’Etat et de l’offre de valeur du Parc en termes d’infrastructures d’accueil.
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FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Maroc
CMCP-International Paper
Inaugure sa nouvelle onduleuse sur le site d’Agadir
CMCP-International Paper, filiale marocaine du consortium
mondial International Paper et leader des emballages en
carton ondulé et papier au Maroc, vient d’inaugurer sa nouvelle
onduleuse, qui lui permet de renforcer la capacité de production
de son site d’Agadir. Ce nouvel investissement, d’un montant
global de 55,8 millions de Dirhams, a un double objectif : accompagner et anticiper les besoins qualitatifs des emballages
et renforcer de manière conséquente la capacité de production
de ses unités pour répondre aux besoins de la région.
Seafood Expo North America 2014
Importante participation marocaine
Maroc Export organise, en collaboration avec la FENIP (Fédération des Industries de Transformation et de Valorisation des
Produits de la pêche) et l’ONP (Office National des Pêches),
la participation marocaine du 16 au 18 Mars 2014 au « Seafood Expo North America», salon international de la pêche qui
se tiendra à Boston aux Etats-Unis. Cet évènement constitue
un tremplin pour les entreprises exportatrices marocaines du
secteur des produits de la mer, à savoir les produits frais, en
conserve ou surgelés, ainsi que différentes prestations liées au
secteur, en particulier les solutions de stockage, de traitement,
d’emballage et de conditionnement, de transport, d’assurance
et de technologie. Pour la troisième édition du salon, le Maroc
occupera un espace d’exposition de 82 m² et connaitra la participation de 13 entreprises marocaines.
Rappelons que l’édition de 2013 avait attiré plus de 19.000
visiteurs professionnels en provenance de 130 pays et plus
de 1.000 exposants en provenance de 40 pays et ce sur une
superficie totale de 16.000 m².
Orientines
Campagne publicitaire
Orientines, société créée en février
2001 et visant à valoriser la pâtisserie marocaine, a lancé le 15 mars
dernier sa première campagne de
communication, soutenue par un dispositif pluri-média articulé autour de spots TV et
d’affiches. Cette campagne conçue et produite par Saga est la
preuve que les médias grand public pourront désormais être
accessibles aux PME.
Pour accompagner ce dispositif offline, la marque a fait appel
à l’univers digital à travers la mise en ligne d’un nouveau site
internet et d’une page Facebook. Rappelons qu’Orientines propose une large gamme de préparations traditionnelles : Palmiers
Pur Beurre, Sablés à la confiture de fraise, Sablés à la confiture
d’abricot, Craquants au paprika, Nougats, Sellou… Elle utilise des
ingrédients 100 % naturels et un savoir-faire traditionnel marocain.
L’Actu
Réseau Entreprendre
Maroc
Un mentoring innovant
Le 6 mars dernier à Casablanca, s’est tenue une conférence organisée par Réseau
Entreprendre Maroc (REM) en partenariat avec International
Executive Service Corps autour du thème « Soutenir et accompagner efficacement les jeunes entrepreneurs créateurs d’emploi et de richesse » sous l’égide du Programme Appui au développement des organisations professionnelles, financé par le
Middle East Partnership Initiative. Durant cette rencontre, REM
a étayé son système de financement proposé aux nouveaux
entrepreneurs et qui se présente sous forme de prêts d’honneur, sans intérêts ni garantie, remboursés sur cinq ans avec
un an de différé. En outre, le réseau a mis en place un dispositif
d’accompagnement individuel et personnalisé, dispensé par un
chef d’entreprise expérimenté permettant la mise en commun et
le partage des expériences pour garantir ainsi l’émergence et la
durabilité des lauréats.
Danone
Remplace Yawmy
C’est désormais sous le nom de Danone que le consommateur
trouvera les produits de l’ancienne gamme Yawmy dans les
rayons. La Centrale Laitière - Danone remet donc à l’honneur
la marque Danone, pionnière sur le marché des produits laitiers
frais, et marque référence du yaourt qui a accompagné différentes générations de marocains depuis 60 ans. La gamme se
dote également de deux nouveaux parfums inédits : Danone
Assil Nature Sucré et Danone Velouté Pêche.
Taittinger
Champagne officiel de la FIFA
Le champagne Taittinger a été choisi comme champagne
officiel de la FIFA. Ce contrat, conclu jusqu’à la fin de l’année
2015, comprend la Coupe du Monde de la FIFA 2014 et la
Coupe des Confédérations de la FIFA 2013. A noter que pour
la première fois, une Maison de Champagne est retenue par
la FIFA pour être servie comme champagne officiel. Ainsi,
Taittinger concrétisera dans les prochains mois sa présence
à la Coupe du Monde de la FIFA 2014 par de nombreuses
initiatives, relayées par Foods & Goods, distributeur exclusif
de la marque au Maroc, jusqu’à l’apothéose de la finale
dans le mythique stade de Maracanã le 13 juillet 2014.
Atlas Olive Oils
Certifié par l’ONSSA
Le 5 février dernier, Atlas Olive
Oils, producteur d’huile d’olive
extra vierge et cosmétique, a été
certifié par l’Office National de
• De g. à dr. : Mohamed Sadiki,
Sécurité Sanitaire des Produits
Secrétaire Général du Ministère
Alimentaires en présence du Mi- de l’agriculture, Amine Berrada
nistre de l’agriculture et de la pê- Sounni, Président de la FENAGRI,
che maritime, Aziz Akhannouch. Aziz Akhannouch, Ministre de
l’agriculture et de la pêche MariEn mars 2013, Olivie Pharma,
time, et Meriem Aqallal, Directeur
le nouveau département de la
Général de Atlas Olive Oils.
société Atlas Olive Oils, entièrement dédié à la recherche scientifique pour le développement de
nouveaux produits naturels et 100% bio à base de l’olivier des
terroirs marocains, a lancé une nouvelle gamme 100% naturelle
qui se décline en 4 produits extrêmement riches en polyphénols,
en puissants antioxydants et en bons acides gras.
Campagne agricole
Bonnes perspectives suite aux dernières précipitations
Selon le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, comparée à la série des 30 dernières années, l’actuelle campagne
agricole s’annonce favorable. Sa performance reste toutefois tributaire des conditions climatiques qui prévaudront durant les mois
de mars et avril, coïncidant avec la croissance et développement des différentes phases des cultures en place.
Le déroulement de cette campagne est caractérisé par les importantes précipitations généralisées sur le territoire national. Le
cumul pluviométrique national moyen au 14 février 2014 est de 194 mm contre 239 mm pour une campagne normale.
Il est à signaler que les précipitations récemment enregistrées auront des impacts positifs sur le rythme de développement des
cultures d’automne, notamment les céréales d’automne de semis tardif, l’amélioration du développement de l’arboriculture fruitière,
le rythme d’installation des cultures de printemps (tournesol, pois chiche, maïs, etc.) et l’amélioration du taux de remplissage des
barrages avoisinant 68%. La campagne a été marquée par des résultats exceptionnels avec des exportations globales de primeurs
d’environ 389.940 Tonnes contre 341.900 T à la même date lors de la campagne précédente, enregistrant ainsi une hausse de
+14%, et une nette amélioration des exportations d’agrumes, en hausse de 38% comparativement à la campagne précédente.
L’actuelle campagne agricole connait par ailleurs le lancement en cours d’un programme de garantie multirisque pour l’arboriculture fruitière et d’une opération de sensibilisation dans la finalité d’informer les agriculteurs sur l’importance de la lutte contre les
maladies foliaires du blé (rouilles et septorioses), visant la sauvegarde du potentiel de production des céréales. Le programme
retenu au titre de 2013/14 vise le traitement de 34.000 Ha, dont 31% par voie aérienne, touchant les principales régions à vocation
céréalière Enfin, les dernières pluies enregistrées au niveau de la plupart des régions du Royaume ont également été bénéfiques
pour les parcours en particulier et pour le couvert végétal en général. Ainsi, le surplus du stock fourrager de la précédente campagne agricole utilisé pendant la période de soudure a permis de couvrir les besoins du cheptel pendant cette période d’automne.
Cependant, certaines zones du pays, notamment celles du Sud, du Sud-Est et de l’Est, où le déficit pluviométrique a été important,
devraient bénéficier d’un programme de sauvegarde du cheptel.
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FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Maroc
Produits du terroir marocain
Participation remarquée au SIAP
ASMEX
Bilan de l’exercice 2013
Depuis le 1er jour, ce sont
des milliers de visiteurs
par jour qui ont afflué au
stand marocain, sur 3 îlots
de 325 m² au Salon International de l’Agriculture de
Paris (SIAP), du 22 février
au 2 mars 2014. La qualité
des nombreux produits
exposés y était pour
beaucoup, sans oublier les animations musicale et culinaire qui
ont drainé un nombre impressionnant de visiteurs. Le pavillon
marocain réunissait près de 50 produits émanant de 12 régions
du Royaume et représentatifs de la diversité du terroir marocain. Parmi les produits qui ont connu le plus de succès : l’huile
d’argan, les produits à base de cactus, les plantes aromatiques
et médicinales, l’huile d’olive, ainsi que l’emblématique safran.
A noter qu’en amont de l’événement, les exposants avaient
bénéficié d’un accompagnement de la part de l’ADA (Agence
de Développement Agricole, organisatrice de ce pavillon) sur
les plans marketing et commercial afin de les aider à mettre en
valeur leurs produits.
Le pavillon marocain a également reçu plusieurs officiels,
notamment le 23 février Mamadou Sangafowa Coulibaly et
Kobenan Kouassi Adjoumani, respectivement Ministre de
l’agriculture et Ministre des ressources animales et halieutiques
de Côte d’Ivoire. La délégation marocaine a reçu le 26 février
Pascal Canfin, Ministre français délégué en charge du développement, ainsi que Ngarera Rimadjita, Ministre tchadien de
l’agriculture, le 27 février.
Le 11 mars dernier, le Bureau exécutif et le Conseil d’Administration de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX)
se sont réunis au siège de l’association sous la présidence
de Hassan Sentissi El Idrissi. La réunion a été l’occasion de
mettre en exergue les réalisations de l’exercice 2013 et de
déterminer les priorités et les recommandations pour l’exercice 2014. Au niveau local, ont été saluées les participations
de l’ASMEX aux différentes manifestations nationales, dont
le SIAM 2013, Halieutis, MAFEX Casablanca ou encore la
co-organisation de l’Expo-Halal International à Meknès et la
création du Club Halal. Au niveau international, le Président
a mis l’accent sur les différentes actions menées en matière
de promotion commerciale, notamment dans plusieurs pays
d’Afrique, d’Europe et d’Asie.
Dans le cadre de la défense des intérêts des exportateurs,
l’ASMEX a accompagné les programmes d’appui du Ministère chargé du commerce extérieur, a participé aux travaux
préparatoires et au suivi des Assises Nationales de la Fiscalité et a intégré le comité de suivi du projet d’Observatoire de
la compétitivité des ports marocains ainsi que les autres comités de suivi du contrat-programme logistique. Par ailleurs,
et pour renforcer sa représentativité régionale, l’ASMEX a
ouvert des délégations à Tanger, à Nador avec des antennes
à Oujda et Berkane, et s’apprête en 2014 à ouvrir d’autres
délégations dans la région du Sud et dans celle du Tensift Al
Haouz.
Maroc Export
3ème mission BtoB en Russie
Dans le cadre de la promotion et du développement des exportations marocaines en Russie, Maroc Export organise, du 15 au 21
Mars 2014, une mission d’hommes d’affaires « B to B », à Moscou
et à Saint-Pétersbourg. Cette mission intéressera principalement
le secteur agroalimentaire, et aura comme objectif de capitaliser le potentiel identifié auprès des opérateurs économiques et
de renouer avec eux pour le renforcement du flux des échanges commerciaux et le développement du partenariat du Maroc
avec la Russie. La participation marocaine aux missions précédentes organisées en 2011 et 2012 a connu un succès considérable. Ainsi, pour sa 3ème mission, Maroc Export entreprend
de promouvoir le potentiel national du secteur agroalimentaire
et agro-industriel sur le marché russe et de mettre en évidence
les nouveautés, la diversité et la qualité de cette production.
Le programme de cette mission sera riche et comprendra des
rencontres B to B organisées entre les membres de la délégation marocaine et les hommes d’affaires russes, ainsi que des
visites de sites industriels et économiques à Moscou et SaintPétersbourg. A noter que les exportations marocaines vers
la Russie sont constituées principalement d’agrumes, farine
et poudre de poissons et tomates fraiches, avec un chiffre à
l’export de 10 millions de Dollars.
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
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L’Actu
FAO région MENA
32ème conférence régionale
Guyader
Meilleure nouveauté 2014
Du 24 au 28 février 2014 s’est tenue la 32ème conférence
régionale de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord
à Rome, dans le but d’aider les Etats membres à identifier
des stratégies, des politiques et des pratiques axées sur des
solutions durables face à l’appauvrissement des ressources en
eau et aux problèmes de sécurité alimentaire qui s’y rattachent.
La Conférence a demandé à l’Organisation de concentrer ses
efforts sur l’aide aux pays dans trois domaines prioritaires :
raréfaction de l’eau, renforcement de la résilience pour une
meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, et soutien à la
petite agriculture. L’allocation budgétaire de la FAO pour les
activités au Proche-Orient et en Afrique du Nord pour la période
2014-2015 s’élève à 45,8 millions de dollars, avec des besoins
supplémentaires de contributions volontaires estimés à 95,5
millions de dollars.
Guyader a décroché le prix de la
Meilleure Nouveauté GMS et le prix
Coup de Cœur de Produit en Bretagne pour son tartinable au Saumon
& Boursin Ail & Fines Herbes, qui
a séduit le jury par de nombreux
aspects, dont l’association inédite
du saumon et du Boursin, son goût
affirmé, sa texture onctueuse et sa parfaite tartinabilité. Ces prix
récompensent chaque année l’innovation agroalimentaire bretonne, à travers, notamment, la mise en place d’un plan médias
de mars à juin pour promouvoir les lauréats. Une dotation qui
va permettre à Guyader d’accentuer sa visibilité et de renforcer
sa notoriété en Bretagne.
Robotique
Un duel inédit !
Le fabricant de robots industriels n°1 en Europe, Kuka, a
choisi le joueur de ping-pong
Timo Boll comme ambassadeur de sa marque en Chine.
Timo Boll est classé parmi les
sportifs les plus populaires
en Chine et représentera la
marque Kuka dans son second
pays d’origine sportive. « Timo
Boll correspond parfaitement à
notre société et à l’image Kuka.
Etant l’un des représentants les
plus populaires de son sport en
Asie, il modélise exactement les
qualités qui distinguent nos robots Kuka : vitesse, précision et
flexibilité », affirme Wilfried Eberhardt, Vice-Président Marketing
Kuka. Un duel a été programmé entre le robot et Timo afin de
démontrer les différentes qualités de la machine que le joueur
allemand qualifie de « rapides, agiles, précis et fiables. Tout
comme un bon joueur de ping-pong ! ».
Bee Friendly
Nouveau label
Le 24 février, l’Association Bee Friendly a présenté son nouveau label, qui permettra de distinguer les produits : (pesticides,
OGM…), dont la fabrication respecte l’écosystème des abeilles.
La présentation s’est déroulée en présence du Ministre français
de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, et devant de nombreux producteurs. Olivier Belval, Président de Bee Friendly et de l’Union
Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), a dévoilé les
principaux piliers ducahier des charges. Il a également adressé
un message aux agriculteurs soucieux des pollinisateurs : « Rejoignez-nous ! » L’Association a pour objectif que les premiers
produits français labellisés Bee Friendly soient commercialisés
dès la fin de l’année 2014.
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FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Agriculture Familiale
Engagement International
Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU),
Ban Ki-moon, et le Directeur Général de l’Organisation des Nations
Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), José Graziano da
Silva, ont lancé le 5 mars dernier à Rome un appel aux gouvernements afin d’intensifier leur soutien en faveur des petits agriculteurs et de vaincre la bataille contre la faim. « Les Gouvernements
peuvent donner aux agriculteurs familiaux, et en particulier aux
femmes et aux jeunes, les moyens d’agir en créant des politiques propices à un développement rural équitable et durable »,
a indiqué Ban Ki-moon. Les deux officiels ont tenu à solliciter
les gouvernements à adopter expressément des politiques en
faveur de l’agriculture familiale. « Outre le fait qu’ils produisent
une grande part de la nourriture que nous consommons, les
agriculteurs familiaux sont de loin la première source d’emploi
au monde », a souligné Graziano da Silva, qui a insisté sur
l’importance de protéger les agriculteurs familiaux des menaces
croissantes pesant sur leur accès à la terre du fait des conditions
d’insécurité et de la mainmise sur les terres.
Ctifl
Publication sur le fraisier
A l’occasion de la Journée Nationale Fraise, le Centre Technique
Interprofessionnel des Fruits et
Légumes (Ctifl) a proposé une nouvelle publication consacrée à cette
culture : « Fraise et qualité, perspectives pour la filière française ».
Cet ouvrage fait le point dans une
première partie sur la physiologie
du plant de fraisier et détaille dans
une deuxième partie le comportement des différents types de plants ainsi que leurs itinéraires
techniques. Il contribue ainsi au dialogue entre pépiniéristes et
producteurs de fraises pour une progression des performances
de la production française. Il est désormais disponible auprès
du Ctifl au prix de 30 Euros.
Monde
Développement durable
5ème édition du prix du design durable
Coca-Cola France
Fïnley, boisson spéciale adultes !
En partenariat
avec le magazine Néoplanète,
Coca-Cola France a lancé la 5ème
édition du Prix du Design Durable, un concours où les participants
doivent créer un objet utile, original et innovant à partir d’emballages de produits de grande consommation. En d’autres termes, il
s’agit de transformer les emballages en produits de qualité, esthétiques et de les tourner vers l’éco-conception. Ce prix s’inscrit dans
les actions de Coca-Cola France visant à sensibiliser ses consommateurs sur l’importance du recyclage et de la valorisation des
emballages. Le concours est doté de 5.000 €, qui seront attribués
au projet gagnant, et d’un prix honorifique des internautes. Pour
cette édition, le concours sera ouvert aux étudiants et aux jeunes
professionnels de moins de 30 ans.Rappelons que l’édition 2013
a été remportée par Cécile Fabre pour le « Rucher », une ruche
urbaine faite en plastique recyclé (en photo).
Coca-Cola Company,
première entreprise
mondiale du secteur
des boissons avec
plus de 500 marques
de boissons gazeuses et plates, lancera en avril 2014 en
France Fïnley, une
nouvelle boisson aux
fruits pétillante, développée pour répondre
spécifiquement aux
attentes des adultes. Fruit de 2 années de recherche et d’études menées auprès des personnes âgées entre 25 et 55 ans,
Fïnley répond au désir d’une génération délaissée par l’offre
existante. Avec cette nouvelle marque, Coca-Cola propose une
boisson raffinée, avec de fines bulles, de fines saveurs et à
faible teneur en calories avec 20 calories pour 100 ml. D’après
les études menées, la sélectivité des consommateurs expérimentés s’articule autour de trois critères : la subtilité, la quête
de naturalité et la légèreté, critères que Fïnley tenait à reproduire. La gamme propose quatre saveurs : Pamplemousse &
Orange Sanguine, Citrons & Fleur de Sureau, Orange & Saveur
Cranberry et enfin Tonic à base de quinine. Ce nouveau produit
sera disponible en grandes (1,5 l) et petites bouteilles (50 cl) et
en canettes (25 cl).
Krones
Vente du 1.000ème sécheur Linadry
en seulement six ans
Lors de la pose sur les récipients d’étiquettes enveloppantes, de manchons rétractables ou d’étiquettes autocollantes,
rares sont les soutireuses de boissons qui peuvent se passer
de cette petite mais très utile machine : le sécheur de récipients. Krones fête la vente de son 1.000ème sécheur de la
marque Linadry, et ce en l’espace de 6 ans seulement. Outre
la pose correcte des étiquettes, le sécheur permet également
un contrôle efficace des niveaux des bouteilles pleines. Le
séchage est fiable, que la bouteille soit en PET ou en verre,
de forme cyclindrique ou plus originale. Quant à la cadence de
séchage, elle peut atteindre 72.000 récipients/heure grâce à
une orientation ciblée de l’air.
Paradeigma
La 1ère pâte à tartiner au cacao et aux souchets
pour remplacer les fruits à coques
La gamme de produit Paradeigma s’élargit avec l’introduction d’une nouvelle pâte à tartiner à base de cacao
et de souchet. « Pour la pâte à tartiner, nous nous
sommes appliqués à élaborer une recette goûteuse ne
contenant pas de fruits à coques mais ayant ce léger
goût d’amande. Nous avons donc cherché les souchets
tout en gardant notre identité de gamme: faire des produits bio et sans gluten », déclare Françoise Merle, fondatrice de Paradeigma. Très riches en fibres, en magnésium,
en potassium et en vitamine E, les souchets, tubercules de la
plante du même nom, présentent aussi de bonnes qualités nutritionnelles. En perpétuelle recherche de nouveauté, la société
Paradeigma a fait évoluer ses étiquettes et ses emballages
pour continuer de promouvoir ses gammes de produits en France et à l’étranger (Suisse, Belgique, Royaume-Uni, Canada).
Gebo Cermex
Production du 500ème cap feeder
Spécialiste des lignes de conditionnement, Gebo Cermex annonce la livraison, par son usine Gebo de Reichstett,
à côté de Strasbourg, de son 500ème cap
feeder. Une performance symbolique
révélatrice du succès des équipements
d’alimentation de bouchons (cap feeder)
Aidlin. En effet, cette gamme complète
de solutions repose sur un principe
d’orientation des capsules et bouchons
par gravité, ou « waterfall ». De plus,
quel que soit le type de bouchon, la
cadence ou le segment de marché, les
cap feeders Gebo s’adaptent à toutes
les configurations et conditions.
Gebo Cermex compte poursuivre le développement de la
gamme Aidlin dans le monde. Nicolas Bossert, Responsable
du service cap feeder et convoyeurs à air en Europe, regarde
l’avenir avec optimisme : « le succès des cap feeders Aidlin se
confirme année après année ; et nous avons de belles perspectives aussi bien sur le marché existant de la boisson que sur
d’autres marchés à explorer. Nous progressons chaque année
de manière constante. Nous avons déjà une trentaine de cap
feeders en commande et de nouveaux développements à venir
pour 2014. »
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
17
eille Réglementaire
L’Actu
Veille Réglementaire
Maroc
Arrêté du Ministre de l’agriculture
et de la pêche maritime n°3547-13
du 30 moharrem 1435 (4 décembre 2013) autorisant l’inscription
de nouvelles variétés de pomme
de terre de saison, de melon, de
tomate indéterminée, de tomate
industrielle, de tomate déterminée de marché de frais, de laitue,
de betterave potagère, de maïs,
d’avoine, de petit pois, de blé dur,
de blé tendre, de riz et de betterave
à sucre au catalogue officiel des
espèces et des variétés de plantes
cultivables au Maroc. (BO n° 6232
du 20/02/2014)
Sont inscrites au catalogue des espèces et de variétés de plantes cultivables au Maroc, les variétés de
pomme de terre de saison, de melon,
de tomate indéterminée, de tomate
industrielle, de tomate déterminée de
marché de frais, de laitue, de betterave potagère, de maïs, d’avoine, de
petit pois, de blé dur, de blé tendre,
de riz et de betterave à sucre, dési-
gnées dans le tableau annexé au
présent arrêté. Cette inscription est
valable pour une durée de dix ans à
partir de la date de publication du présent arrêté au « Bulletin officiel ». Elle
peut être renouvelée pour des durées
de 5 ans à condition que la demande
soit formulée auprès de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits
Alimentaires, au plus tard, deux ans
avant l’expiration de la date de l’inscription initiale ou du renouvellement
d’inscription.
Décret n°2-13-19 du 26 rabii I 1435
(28 janvier 2014) instituant au profit
de l’Office National des Pêches une
taxe parafiscale dénommée « Taxe
sur le poisson pélagique ». (BO n°
6232 du 20/02/2014)
Il est institué, au profit de l’Office National des Pêches, une taxe parafiscale dite « taxe sur le poisson pélagique », dont le produit est destiné
exclusivement au financement des
actions menées par les associations
légalement constituées regroupant
les personnes physiques ou morales
exploitant, à terre, un local, une installation ou un établissement autorisé
ou agréé sur le plan sanitaire pour
le traitement et/ou la transformation
des produits halieutiques y compris
la farine ou les huiles de poisson en
vue de la promotion des activités et
programmes de développement desdites associations.
Au sens du présent décret, on entend
par « poisson pélagique » les espèces suivantes : les sardines, les sardinelles, les chinchards, les anchois,
les maquereaux ainsi que les thonidés, à l’exception de ceux en provenance des madragues.
La taxe est due par les personnes
physiques ou morales exploitant les
locaux, installation ou établissements
visés précédemment et acquittée
pour le compte desdites personnes
par les mareyeurs ayant accompli les
achats des espèces pélagiques.
Union Européenne
Règlement Délégué (UE) n°78/2014
de la Commission du 22 novembre
2013 modifiant les annexes II et III
du règlement (UE) n°1169/2011 du
Parlement européen et du Conseil
concernant
l’information
des
consommateurs sur les denrées
alimentaires, en ce qui concerne
certaines céréales provoquant des
allergies ou des intolérances et
les denrées alimentaires avec adjonction de phytostérols, d’esters
de phytostérol, de phytostanols ou
d’esters de phytostanol.
La phrase introductive du point 1
de l’annexe II du règlement (UE)
n°1169/2011 est remplacée par le
texte suivant : « 1. Céréales contenant du gluten, à savoir blé (comme
épeautre et blé de Khorasan), seigle,
orge, avoine ou leurs souches hybridées, et produits à base de ces céréales, à l’exception des... ».
Dans la deuxième colonne du point
5.1 de l’annexe III du règlement (UE)
n°1169/2011, le point 3 est remplacé
par le texte suivant: « 3. Il est signalé
18
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
que le produit n’est pas destiné aux
personnes qui n’ont pas besoin de
contrôler leur taux de cholestérol sanguin ; ».
Règlement
d’exécution
(UE)
n°192/2014 de la commission du
27 février 2014 portant approbation de la substance active 1,4-diméthylnaphtalène, conformément
au règlement (CE) n°1107/2009 du
Parlement européen et du Conseil
concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, et modifiant l’annexe
du règlement d’exécution (UE)
n°540/2011
La substance active 1,4-diméthylnaphtalène spécifiée à l’annexe 1 est
approuvée sous réserve des conditions fixées dans ladite annexe. S’il
y a lieu, les Etats membres modifient
ou retirent le 31 décembre 2014 au
plus tard, les autorisations existantes
pour les produits phytopharmaceutiques contenant du 1,4-diméthylnaphtalène en tant que substance active,
conformément au règlement (CE)
n°1107/2009.
Ainsi, tout produit phytopharmaceutique autorisé contenant du 1,4-diméthylnaphtalène en tant que substance
active unique ou associée à d’autres
substances actives, toutes inscrites
à l’annexe du règlement d’exécution
(UE) n°540/2011 à la date du 30 juin
2014 au plus tard, fait l’objet d’une
réévaluation par les États membres
conformément aux principes uniformes visés à l’article 29, paragraphe
6, du règlement (CE) n°1107/2009,
sur la base d’un dossier satis­faisant
aux exigences de l’annexe III de la directive 91/414/CEE et tenant compte
des éléments contenus dans la colonne « Dispositions spécifiques », à
l’annexe I du présent règlement. En
fonction de cette évaluation, les États
membres déterminent si le produit
remplit les conditions énoncées à l’article 29, paragraphe 1, du règlement
(CE) n°1107/2009.
L’Actu
Cours des matières premières
(en Dollars/Tonne)
Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café
Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre
Tableau de Bord
Baromètre des
exportations
Après 5 mois de campagne, le
fléchissement des exportations
2013/2014 s’est confirmé. En effet,
pour les produits de la mer comme
pour les produits végétaux transformés, les exportations en volume
au 30 novembre étaient inférieures
de quelques points (respectivement
-2% et -4%) aux niveaux de la même
période lors de la campagne précédente.
Les exportations au 30 novembre
2013 ont ainsi atteint :
• 87.651 T pour les produits végétaux transformés (t -4% par rapport
à la campagne précédente)
• 206.585 T pour les produits de la
pêche (t -2%)
Tendances des exportations
2013/2014 de produits végétaux
transformés
(évolution en volume par rapport à
la campagne 2012/2013, cumul au
30 novembre 2013, soit 5 mois de
campagne)
Par produit
Surgelés s +47%
Conserves de fruits s +19%
Conserves d’olives t -5%
Huiles végétales t -29%
Par marché
Autre Afrique s +83%
ALENA s +4%
Union Européenne t -6%
Maghreb t -47%
Prix internationaux des produits laitiers
Tendances des exportations
2013/2014 de produits de la pêche
(évolution en volume par rapport à
la campagne 2012/2013, cumul au
30 novembre 2013, soit 5 mois de
campagne)
(Source : USDA)
Par produit
Produits congelés s +18%
Semi-conserves d’anchois s +1%
Conserves de poissons t -1%
Farine et huile de poisson t -36%
20
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Par marché
Autre Afrique s +37%
PECO s +25%
Union Européenne t -11%
Amérique du Sud t -68%
(Source : EACCE)
Veille R&D
JB-Box
Outil de pilotage des ateliers d’engraissement des
bovins
eille R&D
JB-Box est un nouvel outil web d’aide au pilotage des ateliers d’engraissement qui permet de simuler l’impact des pratiques d’alimentation sur
les performances zootechniques et économiques de l’atelier. Fruit d’un
partenariat entre l’INRA, Arvalis et l’Institut de l’Elevage, cet outil a été
conçu pour répondre aux attentes des éleveurs. Ce projet a permis de
rassembler dans une même base de données tous les essais d’engraissement (toutes rations et races confondues) conduits de 1985 à 2010
par les 8 stations expérimentales d’ARVALIS, de l’Institut de l’Elevage et
de l’INRA. Plus d’1 million de données ont été saisies sur cette base de
données qui sera régulièrement mise à jour avec l’insertion des informations issues des derniers essais. Associée au modèle de croissance
de l’INRA, et à un modèle d’ingestion spécialement développé dans le
projet, cette base de données constitue le cœur de JB-Box.
Le simulateur calcule au jour le jour une trentaine de variables et les
résultats sont présentés sous forme de graphiques et de tableaux de
synthèse. La réponse est personnalisée et donnée en moins de 3 minutes. JB-Box permet d’indiquer les niveaux de performances techniques
et économiques atteints sur la période et sur le dernier jour d’engraissement grâce notamment aux indicateurs : poids et gain de poids (GMQ
vif et GMQ carcasse), ingestion et indice de consommation (en vif et en
carcasse), coût par kg de gain de carcasse (en €/j).
Il offre également la possibilité de suivre le prix de revient du kg de carcasse au jour le jour et en fin d’engraissement. Pouvant comparer les performances techniques et économiques de plusieurs scénarios, il permet de
prendre des décisions stratégiques pour la conduite des ateliers d’engraissement.
Lactobacillus sakei
Pour la préservation des produits carnés
La biopréservation correspond à l’utilisation de microorganismes afin de prolonger la durée de vie microbiologique et la sécurité d’un aliment sans utilisation de
traitement thermique ni de conservateur, tout en préservant ses propriétés organoleptiques. Les bactéries
lactiques présentent un important potentiel de développement dans les procédés de biopréservation car elles
sont réputées sûres pour le consommateur et dominent
naturellement la flore de nombreux aliments. Il existe
déjà quelques produits de biopréservation sur le marché mais ceux-ci ne ciblent souvent qu’une espèce
bactérienne.
Il a été démontré que la flore endogène de la viande, et
en particulier Lactobacillus sakei, contribuait à empêcher le développement de bactéries pathogènes telles
que Escherichia coli O157:H7 dans la viande hachée (Vermeiren et al 2004) et qu’il existait une très grande
diversité de souches de Lactobacillus sakei (Chaillou et al 2009, Chaillou et al 2013, Lucquin et al 2012). Ainsi,
les scientifiques INRA de l’UMR Micalis ont mis au point une composition spécifique de 3 souches de Lactobacillus sakei, bien identifiées et traçables, permettant de lutter contre plusieurs espèces bactériennes d’altération du
carpaccio de bœuf, notamment Brochothrix thermosfacta, Hafnia et Pseudomonas.
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21
L’Interview
Suite de la page 3
« Se faire accompagner, on n’a rien trouvé de mieux pour réussir » annonce le site de Réseau Entreprendre à
travers le monde. En effet, outre les aides financières qu’offre l’association dans le cadre de son pack pour les
lauréats, le Réseau mise tout d’abord sur l’importance de l’accompagnement comme facteur clé de réussite des
jeunes entrepreneurs. Un engagement qui se traduit par un nombre colossal d’heures de bénévolat chaque année.
Comment peut-on devenir
membre du Réseau ?
Tout chef d’entreprise désireux
de contribuer au développement
économique à travers la validation
des projets et l’accompagnement
de nouveaux entrepreneurs peut
devenir membre de l’association.
L’engagement des chefs d’entreprise
au sein de Réseau Entreprendre Maroc est alimenté par leur passion de
l’entrepreneuriat et leur envie de la
transmettre à de nouveaux entrepreneurs dans un esprit de citoyenneté
économique. Ainsi, les membres
donnent de leur temps pour animer
leur association, car il s’agit bien de
près de 75.000 heures de bénévolat
par an, mais aussi de leur argent à
travers des cotisations annuelles.
Quelle est votre cible et quelles
sont les conditions d’éligibité?
Nous nous intéressons aux jeunes
entrepreneurs, créateurs ou repreneurs de projets de moins de deux
ans d’existence, qui par l’ambition
qu’ils portent, leur potentiel entrepreneurial, leur métier et le marché
auquel ils s’adressent, sont susceptibles de faire de leur entreprise
une PME apte à se développer et à
même de créer entre 5 à 10 emplois
sur une période variant de 3 à 5 ans.
Quelles sont les étapes par
lesquelles passe le lauréat ?
Il existe différentes étapes, que
nous appelons communément à
Réseau Entreprendre « le parcours
du lauréat ». En premier lieu, nous
recevons les dossiers de projet,
ensuite nous rencontrons le candidat
qui subit les premières évaluations.
La validation du projet se fait par
4 à 5 chefs d’entreprises pour être
finalement exposée à un comité
d’engagement composé de 6 à 7
chefs d’entreprises. A l’issu de cette
évaluation, une décision unanime
doit être prise par l’ensemble des
membres du comité afin de coopter
le candidat.
22
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Concrètement, quelle est votre
offre ?
Une fois le porteur de projet admis,
il bénéficie d’une aide personnalisée
grâce à la présence à ses côtés d’un
entrepreneur chevronné. Celui-ci lui
offre son expérience, un accompagnement vraiment opérationnel ainsi
que l’appui de son propre réseau relationnel. Chaque mois, le rendez-vous
avec l’accompagnateur est l’occasion
pour le nouvel entrepreneur de faire
le point, de mettre à jour son tableau
de bord, d’affiner ses prévisions, et
ce durant 3 ans. Ainsi, l’accompagnement favorise et sécurise la prise
de décision, le nouvel entrepreneur
restant toujours le décideur.
Une formation collective et conviviale est également programmée
chaque mois afin d’échanger régulièrement et en toute confidentialité
avec d’autres entrepreneurs, dans
la même situation. C’est un lieu de
contacts et d’écoute, un moyen de
trouver des conseils et d’éviter l’isolement.
Enfin, le lauréat bénéficie d’un financement via un prêt d’honneur versé
en deux fois, qui ne dépasse pas
les 100.000 DH par lauréat associé,
sans intérêt ni garantie, permettant
d’abonder les fonds propres et de
servir de levier à des prêts bancaires.
Les prêts sont remboursés sur 5 ans
avec un an de différé.
Quelles sont les principales
difficultés rencontrées lors de
l’accompagnement ?
Comme pour toute entreprise ou association, nous vivons avec nos challenges et nous essayons d’y faire
face selon les ressources humaines
et financières dont nous disposons.
Avec l’expérience de Réseau Entreprendre en France, nous savons que
les bonnes pratiques de nos activités
(accompagnement, prêt d’honneur
et formation) pour nos lauréats, que
vie associative et développement du
réseau pour nos membres adhérents,
exigent des ratios ramenés en nombre de lauréats. Ainsi, si une section
au Maroc veut avoir 5 lauréats par an,
elle doit avoir un budget en fonds de
prêt de quasiment 500.000 DH, et au
moins 25 membres dont les cotisations doivent assurer les frais de fonctionnement de la section (salaire de
la permanente, loyer, frais généraux).
Ce qui n’est pas toujours évident !
Le non remboursement des prêts
constitue également une importante entrave pour l’association,
mais aujourd’hui, grâce à la Caisse
Centrale de Garantie qui a mis en
place un produit dit Mowakaba pour
garantir les prêts d’honneur octroyés
par les associations, il est fort probable que notre Réseau en soit bénéficiaire pour pouvoir ainsi garantir le
remboursement des montants prêtés
par les institutions qui participeront à
nos fonds de prêts.
Quels sont les projets de Réseau
Entreprendre ?
Au niveau national, de nouvelles
sections verront le jour en 2014 dans
Aziz Qadiri, Président de Réseau Entreprendre Maroc
d’autres villes telles que Khouribga,
El Jadida, et Benguerir, grâce à une
convention signée avec la Fondation
OCP, dont l’objectif est d’augmenter
le nombre de jeunes bénéficiaires
des activités de l’association partout
dans le pays. Ce partenariat permettra également de couvrir 80%
du montant qui varie entre 50.000 et
100.000 DH afin d’assurer les prêts
d’honneur mais aussi de mobiliser
les cadres de l’OCP pour l’accompa-
gnement des jeunes chefs d’entreprise sur une durée de 5 ans.
En conclusion, nous sommes en
période de démarrage pour certaines sections et en maturation pour
d’autres, mais globalement, nous
sommes en train de réaliser notre
business plan en termes de nombre
de lauréats, de membres et de sections à créer à travers le Royaume.
Au niveau de l’international, un
nouveau projet est en cours de
réalisation pour la création d’un site
social qui s’appelle Connect et qui
relie l’ensemble des membres et
des lauréats à travers les 7 pays
que compte Réseau Entreprendre
International. C’est également un
fabuleux moyen d’exporter aussi
bien pour les lauréats que pour les
membres.
Propos recueillis par
Maria MOUHSSINE
Parcours
Lauréat de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique à Paris en 1983, Aziz Qadiri débute sa carrière dans la distribution de bois et matériaux de
construction en France. De retour au Maroc, après un passage de plus de 2 ans chez
Wafa Investissement en tant que Directeur de missions, le holding familial reprend la
majorité de Carsud où M. Qadiri occupe le poste de Directeur Général, puis en 1998,
rachète Ondumar avec l’appui de fonds d’investissement. En octobre 2003, suite à
l’alliance avec les actionnaires du Groupe CMCP, M. Qadiri a été nommé Président
du directoire du Groupe, qui a fusionné ensuite avec Carsud et Ondumar, fin 2004. En
2005, M. Qadiri occupe le poste de PDG du Groupe CMCP, puis d’Administrateur du
Groupe et conseiller du nouveau PDG suite au rachat par International Paper depuis août 2007. En 2008,
M. Qadiri crée la société Almamed pour la gestion d’un fonds de Private Equity et devient Administrateur
indépendant et en charge d’affaires familiales depuis juin 2012.
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
23
Salon
Maroc
SIAM 2014
Une édition qui s’annonce grandiose
Le 25 février dernier à Casablanca, et comme à l’accoutumée, Jaouad Chami, Commissaire Général du
Salon Internationale de l’Agriculture au Maroc (SIAM), a présenté à la presse les nouveautés de la 9ème
édition. Avec une durée étendue à 10 jours et une superficie globale de 172.000 m², cette édition s’annonce
grandiose. Du 24 avril au 3 mai à Meknès, le salon accueillera en tant qu’invité d’honneur non pas un pays
mais une région, en l’occurrence l’Union Européenne et adoptera comme thématique les Produits de
Terroir. Le SIAM confirme donc son statut d’événement phare de l’année.
Dounia BENHAYOUNE
• Jaouad Chami, Commissaire Général du SIAM
R
SIAM
appelons tout d’abord que
la 8ème édition avait occupé
une surface de 100.000 m²
et connu la participation de
1.060 exposants venus des quatre
coins du monde. Plus de 720.000
visiteurs avaient fait le déplacement,
avec un pic de 300.000 entrées
pour la 1ère journée. La dernière
édition a également été marquée
par la signature de 16 conventions,
la participation de 180 coopératives
& associations et l’animation de 29
conférences.
Au fil de son histoire, le SIAM a
connu une évolution considérable.
Ainsi, un taux d’accroissement
annuel entre 11% et
15% a été enregistré
par le Commissariat du
SIAM. Les résultats en
termes de nombre de
visiteurs et d’exposants
démontrent l’importance
de l’agriculture et son
ancrage dans la culture
et l’histoire du Maroc.
24
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Les produits de terroir
occupent une place privilégiée dans les politiques et
les stratégies adoptés par
le Maroc. Le Plan Maroc
Vert a confirmé cette place
en mettant en œuvre un
ensemble de dispositifs et
d’actions dans le but de
promouvoir et de développer ce secteur. Les produits
du terroir représentent ainsi
un potentiel de développement pour
les zones rurales défavorisées. Et
c’est dans cette même optique que
le SIAM a tenu à rendre hommage à
ce secteur en choisissant « Produits
de Terroirs » comme thématique de
l’édition 2014.
Une durée multipliée par 2 !
Le SIAM s’étendra sur une superficie
globale de172.000 m² dont 90.000
m² seront aménagés en stands.
Cette augmentation de 72% de la
superficie permettra d’assurer une
visite plus confortable en élargissant
les allées entre les stands.
Autre nouveauté importante cette
année, le salon s’étalera non plus
sur 5 mais sur 10 jours : la première
journée sera consacrée à l’inauguration officielle du Salon, 5 jours seront
réservés aux professionnels tandis
que les 4 jours restants seront dédiés
aux professionnels comme au grand
public. A noter que le pôle international ouvrira ses portes pour une durée
de 5 jours d’après Jaouad Chami.
Après l’Allemagne, la France, le
Canada et la Belgique, le SIAM vise
haut cette année et a choisi comme
invité d’honneur l’Union Européenne.
Ce choix relève de plusieurs raisons,
entre autres la proximité géographique et la relation privilégiée sur les
plans économique et politique.
Enfin, le SIAM proposera tout un programme de conférences, colloques
et tables rondes en concertation
avec ses partenaires pendant toute
la durée de l’événement.
Objectifs 2014
• Associations & Coopératives : 300
• Exposants : 1.000
• Visiteurs attendus : 1 million
• Pays présents : 50
• Bêtes : 2.500
(Source : Commissariat du SIAM)
Les produits de terroir à l’honneur pour
la 9ème édition
Algérie
Djazagro
Toujours plus grand !
Pour sa 12ème édition, qui se tiendra à Alger du 21 au 24 avril 2014, Djazagro occupera deux halls totalisant
15.000 m2. Outre cette évolution en termes de superficie, la progression du nombre de visiteurs et
l’internationalisation de cet événement dédié à toute la filière agroalimentaire en font un rendez-vous
immanquable à l’échelle de la région Maghreb.
Florence CLAIR
DJAZAGRO
Vers un salon d’envergure régionale
A
u fil de ses 12 éditions, Djazagro a connu une évolution
notable. Initialement créé
dans le but de proposer aux
professionnels algériens toute l’offre
internationale en termes d’équipements
de process, de conditionnement et de
boulangerie, le salon a clairement atteint ses objectifs « puisqu’aujourd’hui
30 pays exposent sur Djazagro, représentant plus de 70% des exposants.
Il y a donc une vraie représentation
internationale », indique Christophe
Painvin, Directeur de Djazagro. Parallèlement, de nouveaux secteurs ont
intégré l’offre ces dernières années :
avec les produits alimentaires, puis
les ingrédients, le salon s’est développé « afin de couvrir l’ensemble de la
filière, du process jusqu’au produit fini,
ce qui répondait à une demande de
nos visiteurs », précise M. Painvin. Si
le secteur des produits alimentaires et
boissons est passé de 100 m2 en 2010
à plus de 1.000 m2 désormais, c’est
en fait l’ensemble du salon qui connait
une progression dynamique, à l’image
du développement industriel du secteur agroalimentaire algérien : « d’une
édition à l’autre, la surface augmente
de 20% et le nombre de visiteurs de
30% », renchérit Christophe Painvin.
Pour cette édition 2014, Djazagro occupera donc 15.000
m2 et, pour la première fois,
deux halls, l’un consacré aux
équipements de process,
conditionnement, boulangerie
et restauration, le second aux
produits finis et aux ingrédients. Parmi les quelques
320 exposants présents, pas
moins de 35% participeront
pour la première fois. C’est le
cas pas exemple de GEA Food Solutions. L’entreprise, qui travaille déjà sur
la région, « intensifie sa présence en
tant qu’acteur majeur sur la région Maghreb, dans les domaines du process,
du tranchage et du conditionnement,
incluant le SAV, grâce à une organisation locale et internationale adossée
au Groupe GEA », nous informe Claire
Leterrier, du Département Commercial.. Cette année, deux exposants
marocains seront également de la partie, dont l’un pour la première fois : la
société Somadir, fabricant de levures
de panification (cf. encadré).
Le développement régional du salon
est désormais dans la ligne de mire
des organisateurs. « Depuis maintenant 2 ans, forts de ce succès au
niveau national, nous avons décidé de
faire de Djazagro un salon qui pouvait
rayonner sur l’ensemble du Maghreb.
Nous avons donc commencé à faire
de la promotion au Maroc, en Tunisie et en Egypte, le Maroc étant
aujourd’hui le pays qui répond le
mieux à cette sollicitation », confirme
M. Painvin. Même si les Algériens représentent encore 90% des visiteurs,
les 10% restants sont répartis à parts
égales entre le Maroc et la Tunisie.
Les visiteurs marocains sont particulièrement appréciés des exposants
car « ils viennent avec des demandes
beaucoup plus abouties », estime le
Directeur de Djazagro.
3 questions à Samir Serghini, Directeur de Production
de Somadir
- Pour quelles raisons avez-vous choisi d’exposer pour la 1ère fois à
Djazagro ?
Il y a 3 raisons à notre participation : la proximité du marché algérien,
l’existence d’une ligne maritime directe et enfin le potentiel de ce marché.
- Travaillez-vous déjà sur le marché algérien et plus généralement
maghrébin ?
Oui, Somadir exporte ses produits sur les marchés algérien, tunisien,
libyen et mauritanien, ainsi qu’en Afrique sub-saharienne.
- Quels sont vos objectifs pour ce salon ?
Nous souhaitons établir des partenariats « gagnant-gagnant » avec des
distributeurs à fort potentiel pour assurer à nos produits une présence
importante sur ce marché.
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
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Salon
Gulfood 2014
Un Hub incontournable
Un salon qui prend de la bouteille pour cette 4ème édition, qui s’est tenue du 23 au 27 février 2014 à Dubaï,
et des commentaires des plus élogieux de la part des exposants marocains. Retour sur une participation
qui ne faiblit pas.
De notre envoyé spécial à Dubaï,
Adel AMOR
L
GULFOOD
a 4ème édition du Gulfood
s’inscrit dans la lignée des
précédentes avec un engouement de plus en plus
marqué de la part des opérateurs
marocains. Il faut dire que les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de
64 entreprises exposantes dont 8
primo-exposants contre 45 l’édition
précédente et un pavillon marocain
qui peine à contenir tout ce monde.
Maroc Export a réservé un espace
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FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
d’une superficie totale de 414 m²
contre 258 m² en 2013, répartis sur
deux halls. Malgré cela, les exposants étaient à l’étroit.
Un succès grandissant !
Tous les participants marocains
s’accordent à dire que c’est Le salon
où il faut être présent. En effet, plus
de 80.000 visiteurs de plus de 152
pays ont arpenté les allées pendant
ces cinq jours, dont une majorité
• Mohamed Abbou, Ministre du Commerce Extérieur, inaugure le pavillon marocain.
provenant de pays émergents. Le fait
que Dubaï se trouve au carrefour de
l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie, et
soit d’un accès facile y a beaucoup
contribué.
Au global, le salon a occupé un
espace de 114.000 m² pour 4.500
exposants représentant une centaine
de nations.
Le Maroc en force pour la
4ème édition
Pour cette édition, l’offre marocaine
était représentée par un large panel
de produits, notamment les poissons
frais et crustacés, poissons marinés,
Emirats Arabes Unis
• Mohamed Abbou, Ministre du Commerce Extérieur, en compagnie de Chakira Hakimi,
Directrice Générale de Orientines.
poissons congelés, conserves de
poissons et d’anchois, conserves
végétales, fruits surgelés, huile
d’olive, huile d’argan, couscous et
pâtes alimentaires, jus et boissons,
épices, thé et infusion, margarine,
chocolat et confiserie, etc. Le 24
février, Mohamed Abbou, Ministre
du Commerce Extérieur, a inauguré
le pavillon marocain puis rendu
visite aux exposants avant de tenir
plusieurs réunions avec la presse
locale, où il a fait valoir les avantages des produits d’origine marocaine
et des opportunités d’investissement
au Maroc.
Un programme d’animation culinaire
de qualité relatif à la « gastronomie
marocaine » a été animé par le
groupe Rahal. Le stand de dégustation ne désemplissait pas et a drainé
un grand nombre de visiteurs sur le
pavillon.
bâti son économie sur cette activité.
En outre, l’Etat des Emirats Arabes
Unis est le deuxième marché alimentaire au sein du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), juste derrière
le Royaume d’Arabie Saoudite. En
raison de son climat difficile et de ses
ressources hydriques limitées, les
Emirats importent environ 90% de
leurs besoins alimentaires et en matières premières. Les importations de
produits agroalimentaires de cet Etat
s’élèvent ainsi à 19,6 milliards de
Dirhams émiratis (AED) (soit 3,64
Mrd € dont 1,36 Mrd de produits
transformés, 1,63 Mrd de produits
végétaux et 0,78 Mrd de produits animaux). Ses principaux fournisseurs
restent l’Inde, les Etats-Unis, le Brésil,
• De dr. à g. : Amine Cherkaoui & Mehdi Alj, respectivement Responsable marketing et communication et Directeur Général de VCR Sodalmu.
Dubaï,
un Hub incontournable
De fait, Dubaï représente un véritable
hub commercial, toute la ville ayant
l’Iran, le Pakistan, le Royaume- Uni,
l’Arabie Saoudite, et l’Argentine.
Autre particularité du marché des
Emirats : près de 50% des produits
alimentaires importés sont réexportés vers 160 pays, dont les pays
du Golfe, le sous-continent indien,
l’Afrique de l’Est et paradoxalement
l’Afrique du Nord et tout récemment
l’Asie Centrale. C’est ce qui fait
de Dubaï l’un des plus importants
marchés ré-exportateurs de denrées
alimentaires au monde. En raison de
grandes et importantes infrastructures efficaces (notamment ports et
aéroports), combinées à de larges
zones de libre-échange, Dubaï se
positionne comme une plateforme
commerciale, incontournable hub
pour l’ensemble de la région.
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Focus
• Gélifiants, épaississants, émulsifiants, liants, agglomérants... : les texturants
multiplient les fonctionnalités
• La grande diversité des texturants reflète leurs multiples origines et permet de
répondre aux besoins de toutes les applications
• De plus en plus combinés entre eux ou avec d’autres ingrédients, sous forme de
systèmes fonctionnels, les texturants permettent d’optimiser les coûts de revient des
produits, voire de les alléger
Texturants
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© nito - Fotolia.com
TEXTURANTS
Pour alléger les produits…
et la facture !
Texturants
Formulation
Réduire les coûts...
Quelques exemples
Comment bien choisir
ses texturants ?
... ou alléger les produits
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Focus
Texturants
Texturants
Pour alléger les
produits… et la facture !
Avec l’aspect visuel et la saveur, la texture fait partie intégrante des
critères d’appréciation d’un produit. Souple et onctueuse ou ferme
voire cassante, quasiment toutes les options sont possibles grâce
à une large gamme d’ingrédients ou d’additifs texturants. Mais, audelà de leurs fonctionnalités de base, les texturants permettent
aussi d’améliorer le profil nutritionnel de certains produits et/ou
d’optimiser leur coût de revient.
L
es agents de texture principaux appartiennent à la
famille des hydrocolloïdes :
polysaccharides, protéines,
fibres. Ces macromolécules hydrosolubles, grâce à leur affinité avec
l’eau, agissent sur la rhéologie du
produit. « Il existe aussi certaines enzymes de spécialité qui peuvent remplir ce rôle », indique Salim Raiss,
Sales Manager chez SAFI Morocco,
DuPont Nutrition & Health.
Les texturants sont essentiellement
des gélifiants (pectine, gélatine,
carraghénanes, alginates…) ou
des épaississants (amidons, gommes…). Les premiers agissent en
donnant une consistance solide à
un produit alimentaire – par exemple
en gélifiant plus ou moins fortement
un liquide ; les seconds en augmentant la viscosité du produit, sans
forcément l’empêcher de couler – il
reste fluide. Les texturants peuvent
également avoir un rôle émulsifiant
et permettre ainsi de mélanger deux
liquides non miscibles ou de maintenir des ingrédients en suspension.
Quant aux stabilisants, « ils maintiennent la bonne dispersion de deux
phases non miscibles naturellement
en créant ou non de l’encombrement
stérique », explique Vanessa Agnolutto, Responsable communication
chez Nexira. Enfin, citons « les
liants, qui agglomèrent les particules solides sous forme de poudre »,
complète Hanen Bouslimi, Ingénieur
Commercial chez Comaner.
Florence CLAIR
Une origine essentiellement
naturelle
La majorité des texturants utilisés
en industrie agroalimentaire sont
d’origine naturelle : végétale (comme
les amidons ou les gommes, très
utilisés au Maroc, la pectine, les
carréghénanes et alginates, les
protéines végétales…), animale
(gélatine, protéines laitières…) ou
bactérienne (gomme xanthane,
exopolysaccharides produits par des
ferments lactiques…). Il existe également quelques texturants d’origine
chimique, tels la glycérine, la CMC
(carboxyméthylcellulose, qui est une
cellulose transformée chimiquement)
ou les phosphates, utilisés par exemple en charcuterie, en boulangerie
pour améliorer la texture des pains
sans gluten, ou encore pour protéger
les protéines de la précipitation lors
des traitements thermiques UHT des
laits concentrés ou crèmes.
Les texturants naturels, bien qu’ils
restent classés comme additifs
selon la réglementation UE, permettent de jouer sur la naturalité du produit, tendance forte dans de nombreuses régions du monde. Revers
de la médaille, ils restent soumis
à d’importantes fluctuations de
prix, aléas inévitables lorsque l’on
parle de sources naturelles. Vincent
Dutaut, Responsable Laboratoire
et R&D chez Caragum International, cite l’exemple de la gomme de
guar : « il y a 5 ans, elle valait 1 €/
kg, ce qui en faisait le texturant le
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© Nexira
Focus
moins cher du marché. Mais suite
à de mauvaises récoltes et à un
phénomène spéculatif du fait de
son utilisation dans l’industrie des
gaz de schistes aux Etats-Unis, les
prix ont explosé jusqu’à atteindre
20 €/kg. Tous les industriels ont été
obligés de changer de produit et de
trouver des substituts, mis au point
avec d’autres gommes », racontet-il, précisant que les cours sont
aujourd’hui revenus à des niveaux
compatibles avec les prix de revient
en agro-industrie.
Quelques exemples de
texturants couramment
utilisés
• Les amidons
Polymère glucidique extrait des
céréales (blé, maïs, riz) ou encore
des tubercules (pomme de terre,
manioc…), l’amidon est abondamment utilisé pour ses propriétés
épaississantes, gélifiantes, liantes
et stabilisantes. « Les amidons
acétylés pour les sauces (tomates,
ketchup…), les amidons hydroxypropylés en industrie laitière, sont parmi
les ingrédients les plus utilisés au
Maroc grâce à leur coût de texturation réduit et à leurs propriétés. Leur
utilisation en agro-industrie est très
large », indique Asmaa Elattar, Directrice Commerciale chez TBI Maroc.
On distingue les amidons natifs, dont
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Texturants
les molécules ne
sont pas modifiées
mais qui résistent
mal aux températures élevées
et aux milieux
acides, et les
amidons modifiés,
qui ont subi un
traitement chimique, physique ou
enzymatique afin
d’améliorer leurs
fonctionnalités et
leur résistance aux
process industriels. Parmi les
amidons modifiés,
citons les amidons
pré-gélatinisés,
solubles à froid.
• Les gommes
La gomme arabique (E414) ou gomme d’acacia
est extraite d’un arbre, l’acacia, qui
pousse principalement dans la région
du Sahel. Elle est issue de la sève
solidifiée, produite naturellement par
l’acacia suite à une incision. « Ce
produit est essentiellement un émulsifiant », explique Vincent Dutaut. La
gomme d’acacia peut répondre aux
besoins des agro-industriels « pour
des applications telles que les émulsions, la boulangerie, les boissons,
la confiserie, etc. », précise-t-on chez
Nexira, leader mondial en la matière.
La gomme de guar (E412) est quant
à elle extraite d’une graine de lé-
Texturants et aromatisation
gumineuse cultivée en Inde et au
Pakistan. Présentée sous forme
de farine naturelle, tout comme la
farine de caroube, elle possède
d’intéressantes propriétés épaississantes. « Elle est beaucoup utilisée
au Maroc comme stabilisant dans
les crèmes glacées : elle donne de la
texture à la glace pour qu’elle glisse
mieux sous la dent. Elle permet également à la glace de mieux résister
aux cycles de gel-dégel subis lors du
transport ou chez le consommateur
et qui donneraient sinon une texture
un peu granuleuse au fil du temps »,
révèle M. Dutaut.
• Les carraghénanes
Toujours d’origine végétale, le carraghénane est extrait d’algues marines rouges, cultivées et récoltées
dans les eaux chaudes des régions
équatoriales. Grâce à son pouvoir
gélifiant, il peut être utilisé dans une
large gamme de produits, notamment les gels à l’eau et les produits
laitiers (fromages, crèmes, crèmes
glacées…), mais ne convient pas
aux milieux très acides. « Une des
principales applications du carraghénane est la formulation de flans
lactés », précise Vincent Dutaut.
Selon l’espèce d’algue, on distingue
différents types de carraghénanes,
dont les plus utilisés sont les carraghénanes kappa (soluble à chaud,
donnant un gel rigide), iota (soluble à
chaud, donnant une texture élastique) et lambda (soluble à chaud et
partiellement à froid, ne formant pas
« Le texturant permet de modifier les propriétés physiques d’un aliment
ou d’une boisson sans en modifier sensiblement le goût et la saveur »,
annonce Hanen Bouslimi. Le problème peut toutefois se poser en cas
de surdosage, les texturants devant le plus souvent être utilisés en très
faibles quantités. « La limitation des arrière-goûts s’opère en respectant
les recommandations d’utilisation en fonction des applications (choix du
texturant + dosage ad hoc) », estime M. Raiss.
Cependant, même si le texturant est neutre en goût, enlever de la matière grasse ne va pas sans conséquences sur la saveur et la texture,
plus sèche, d’un produit. Un choix judicieux de texturants et une aromatisation permettent alors de compenser ces pertes. « Notre branche Caraflavor est spécialisée dans la fabrication d’arômes, ce qui nous permet
de proposer des blends aromatisés. Ces véritables produits clés en main
facilitent à la fois les processus d’achat et de fabrication en limitant les
erreurs, notamment de pesée des matières utilisées à très faible dose »,
annonce Vincent Dutaut.
© DuPont
Focus
de gel – il est utilisé comme épaississant). On distingue également le
carréghénane raffiné (E407) du carraghénane semi-raffiné (E407a). Le
premier se présente sous la forme
d’une poudre blanche, inodore et
sans saveur, et peut donc être utilisé
pour formuler des produits transparents de type jelly. Le second, plus
économique, est légèrement coloré
(ocre à jaune) et peut présenter un
arrière-goût s’il est mal désodorisé.
Focus
Texturants
Ce dernier disparait cependant dans
certaines applications, comme les
produits laitiers.
• La pectine
La pectine (E440) est un hydrocolloïde naturel présent dans de
nombreux végétaux. Elle est extraite
notamment des écorces et peaux
d’agrumes et de pomme ou encore
de la pulpe de betterave sucrière.
Gélifiant, épaississant et stabilisant, cet ingrédient trouve sa place
dans de nombreuses applications,
d’autant plus que ses fonctionnalités
varient selon le type de pectine.
« On peut décliner de nombreuses
qualités de pectines permettant
différents effets, du simple épaississement à une gélification forte
même dans le cas d’un produit à
faible matière sèche. Les pectines
ont aussi des possibilités uniques de
stabilisation de certaines protéines
laitières (caséines) en milieu acide.
De plus, elles sont très stables à pH
acides et n’ont aucun impact négatif
sur l’intensité aromatique du produit
fini, contrairement à d’autres hydrocolloïdes », explique Paul Janthial,
Directeur de la Business Unit Food &
Beverage chez Naturex.
Peut-on remplacer la gélatine ?
Comment bien choisir ses
texturants ?
Cette diversité de texturants permet
de répondre aux besoins d’une multitude d’applications. Comment choisir
devant ce large éventail ? Pour M.
Janthial, « chaque texturant a ses
avantages et ses inconvénients. Certains permettent des coûts d’utilisation très bas comme les amidons, la
gomme guar, mais présentent moins
de possibilités techniques. D’autres
sont un peu plus chers à l’utilisation,
comme les pectines, mais présentent
une palette de possibilités beaucoup
plus large en termes de fonctions
(épaississant, gélifiant, régénération
de la texture…). »
Il faut donc tout d’abord se pencher
sur les fonctionnalités souhaitées.
« Un des premiers critères à prendre
en compte est l’effet recherché sur le
produit fini. L’objectif est-il de mélanger deux phases non miscibles,
d’augmenter la viscosité du produit
ou sa stabilité dans le temps ? »,
questionne Mme Agnolutto. Le choix
tient compte également des caractéristiques de l’ingrédient lui-même
(solubilisation, conservation, mode
d’emploi…), du produit auquel il est
D’origine animale, la gélatine reste un texturant très utilisé grâce à ses propriétés particulières, très élastiques, et son large spectre d’applications. A la
fois gélifiant et émulsifiant, elle peut toutefois avoir des connotations négatives pour le consommateur. « Il est toujours très difficile de travailler avec des
matières animales. Lorsqu’elle est extraite des os de bœufs, la gélatine peut
être certifiée halal mais la connotation reste négative du fait des risques – non
prouvés cependant - par rapport à l’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine). Lorsqu’elle est extraite de la peau de porcs, cela exclut tous les marchés
musulmans », relativise Vincent Dutaut.
Suite à la crise de la vache folle, de nombreux industriels ont cherché à remplacer la gélatine, avec succès par
exemple dans les flans, où les carraghénanes donnent un résultat assez proche. Cependant, « pour certaines
applications comme les bonbons gélifiés, on ne peut pas s’en passer sans faire de compromis sur le rendu final
ou le prix de revient », admet Vincent Dutaut. « Les propriétés caractérisant la gélatine sont inimitables ! », soutient également Asmaa Elattar. Impossible, voire très difficile donc, aucun produit d’origine végétale ne possédant
les mêmes propriétés.
Certains fournisseurs proposent tout de même des alternatives de remplacement total ou partiel, notamment en
combinant différents texturants pour s’approcher au plus près des propriétés particulières de la gélatine. Chez
Comaner, on affirme que « l’utilisation de notre produit Gélamyl présente un grand intérêt économique, compte
tenu de la cherté de la gélatine halal d’origine bovine. L’amidon de pomme de terre est d’origine végétale et
permet de conserver la même qualité de produit fini », explique Hanen Bouslimi. Chez DuPont, on estime que
la pectine, de part sa nature gélifiante, constitue l’une des meilleures alternatives à la gélatine. « Souvent une
combinaison pectine + amidon modifié ou gomme guar permet de créer une texture très proche de celle obtenue
avec la gélatine à pH acide. A pH neutre, des combinaisons type alginates + CMC ou guar + carraghénanes +
xanthane donnent parfois de très bons résultats », propose-t-on chez Naturex. Autre alternative, Nexira fournit
des combinaisons d’hydrocolloïdes dont la gomme d’acacia peut faire partie.
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incorporé (pH notamment) et du process (contraintes thermiques ou mécaniques). « D’un point de vue technique, il s’agit de bien choisir son
texturant en fonction des attentes
du consommateur (organoleptique,
aspect) mais aussi des contraintes
du procédé de production (traitement
thermique, cisaillement mécanique,
etc.) », prévient Salim Raiss. Selon
ce dernier, il faut également veiller
aux « effets collatéraux » de certains texturants : si une action sur la
prévention de la synérèse, la stabilisation ou encore la compensation de
lacunes du process ou de la chaîne
de froid, notamment par le choix de
certains gélifiants dits thixotropiques
ou thermoréversibles, est la bienvenue, ce n’est pas le cas des défauts
d’aspect ou de goût qui peuvent
survenir en cas d’usage inapproprié
qualitativement ou quantitativement.
Enfin, Asmaa Elattar rappelle que
« les modes de transport et de conservation du produit fini sont également
responsables du maintien (ou de la
dégradation) de la texture obtenue. »
Des texturants pour réduire
les coûts…
C’est une tendance globale et bien
installée : « la conjoncture économique difficile incite les opérateurs à
minimiser le coût de leur formulation »,
souligne Mme Elattar. Les recherches
des fournisseurs d’ingrédients portent
notamment sur l’optimisation technicoéconomique de leurs produits, grâce
à l’amélioration de la sélection des
matières premières et des procédés
de fabrication. Ainsi, Nexira a lancé
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en 2013
Superstab,
un émulsifiant
100% naturel
issu de gomme d’acacia,
conçu pour
émulsifier
et stabiliser
tous types
d’émulsions
huile dans
eau dans
l’industrie des
boissons.
« Superstab
est développé à partir d’un procédé propriétaire
innovant et d’une sélection rigoureuse
de matière première. Compatible
avec tous types d’ingrédients, c’est
un émulsifiant efficace qui permet de
réduire jusqu’à 3 fois la dose d’utilisation et de diminuer ainsi les coûts
formules », annonce Vanessa Agnolutto.
Mais surtout, les texturants apportent une réponse à cette nécessité
de réaliser des économies dans la
formulation en se positionnant sur
le créneau des remplaceurs. « La
réduction de certaines matières
premières sujettes aux inflations (par
exemple protéines de lait, matières
grasses, sucre) positionne les texturants dans une logique d’optimisation
de ‘‘Cost in use’’ (coût à l’utilisation) »,
expose Salim Raiss. Ainsi, dans le
cas des mayonnaises où les ingrédients classiques que sont l’huile et
le jaune d’œuf coûtent assez cher,
certains texturants permettent de
remplacer le jaune d’œuf ou une
partie de l’huile, « ce qui donne une
sauce émulsionnée à un prix très intéressant », déclare
Mme Bouslimi.
S’il est bien un
secteur qui connait
un essor certain
au Maroc, c’est
celui des fromages
fondus et analogues
(type pizza cheese).
Dans ce cas, l’objectif est de remplacer partiellement
voire totalement la
caséine présure,
protéine de lait la plus chère, tout en
conservant autant que faire se peut
les propriétés du fromage. « Le Cheesemaker est un amidon texturant développé spécialement pour les applications de fromage analogue. Outre
l’intérêt économique, il permet d’avoir
un bon filant ainsi qu’une très bonne
refonte », annonce Hanen Bouslimi. Chez Caragum, on propose le
CaraCheese, un blend d’amidons et
d’hydrocolloïdes permettant de substituer en grande partie la caséine.
Pour une même famille d’ingrédients,
il est encore possible d’optimiser les
coûts. Ainsi, selon DuPont, l’utilisation de carraghénanes semi-raffinés
dans les fromages fondus et les
crèmes desserts permet d’obtenir les
mêmes fonctionnalités qu’avec les
carraghénanes raffinés, mais à un
prix moindre.
Toujours du côté de DuPont Danisco, les dernières innovations portent sur leurs souches de ferments
lactiques : « elles sont capables
de produire de grandes quantités
d’exopolysaccharides dans les
yaourts. De part leur rendu qualitatif,
ces dernières peuvent constituer un
excellent levier pour les chantiers
d’analyse de la valeur (réduction de
la quantité de poudre de lait sujette
à une inflation structurelle) », explique Salim Raiss. Toujours dans
une optique de réduction des coûts
recette, les protéines laitières telles
que la gamme Promilk d’Ingredia
Functional permettent d’atteindre
des teneurs élevées en protéines et
faibles en matières grasses, tout en
apportant de la rondeur en bouche et
du crémeux dans les yaourts, sans
production de sérum acide.
© Caragum International
© DuPont
Focus
Focus
Texturants
Réduire la teneur en matière grasse
d’un produit peut permettre d’alléger
à la fois la facture et le profil nutritionnel. C’est le cas par exemple
pour les mayonnaises ou les yaourts.
Les texturants permettent alors
de compenser la perte de matière
grasse sans dénaturer totalement
le produit. Chez Caragum, une des
dernières innovations, FibreCoat,
permet de réduire la pénétration de
l’huile dans les produits frits de type
nuggets, poisson pané, etc. « Ce
produit à base de fibres végétales
naturelles est appliqué en enrobage et permet de diminuer de 20
à 30% la teneur en matière grasse
du produit, tout en conservant le
côté croustillant », indique Vincent
Dutaut. Intéressant pour des produits
destinés surtout aux plus jeunes des
consommateurs !
Bref, les fournisseurs proposent
aujourd’hui des solutions techniques
performantes « permettant de répondre au double challenge auquel font
face les agro-industriels marocains,
qui sont dans une équation complexe où ils doivent à la fois tirer vers le
haut la qualité de leurs produits mais
aussi trouver des solutions économiques pour pallier à l’inflation de
certains intrants de base », résume
M. Raiss.
Vers des systèmes
fonctionnels
Selon les fonctionnalités recherchées, il peut être intéressant de
recommande Paul Janthial.
Outre leurs avantages techniques,
les solutions combinant différents
texturants permettent de pallier
d’éventuels problèmes de disponibilité ou de coût des matières premières. Ainsi, « après le prix mondial
du guar qui a connu une importante
augmentation au cours des dernières années, celui des pectines va
flamber à son tour en 2014 en raison
d’une pénurie de matière première
occasionnée par une période de
gel », prévient Asmaa Elattar, avant
d’ajouter que « la possibilité de
synergies entre certains constituants
permet de réaliser des systèmes
fonctionnels pour obtenir la texture désirée à coût maitrisé. A titre
d’exemple, la gamme Lygomme de
Cargill Texturing Solutions est constituée d’une large palette de blends
fonctionnels. »
Ces nouveaux systèmes trouvent-ils
preneurs au Maroc ? Le marché national évolue progressivement vers ce
type de blends, et ce « grâce à leurs
avantages et intérêts économiques et
techniques », nous confirme Hanen
Bouslimi. « Les systèmes fonctionnels combinant dans un seul ingrédient différents agents texturants et
stabilisants ont le vent en poupe dans
plusieurs marchés proches du Maroc
dans les produits laitiers », renchérit
Salim Raiss. D’autant plus que les
fournisseurs, outre leurs produits et
mélanges standards, s’attachent à
travailler en collaboration avec les
industriels afin de mettre au point des
recettes sur-mesure, capables de
répondre aux impératifs de qualité, de
prix… et de satisfaction d’un consommateur de plus en plus exigeant !
© Naturex
… ou alléger les produits
combiner différents texturants.
« Les mélanges
permettent notamment d’avoir
de meilleures
fonctionnalités et
un produit plus
facilement utilisable », souligne
Vincent Dutaut,
qui cite l’exemple des crèmes
glacées : dans ce
cas, la gomme de
guar ne suffit pas
à elle seule car
elle n’a pas de
propriété émulsifiante. « Nous proposons donc un
mix comprenant un mono-diglycéride, extrait de corps gras aux propriétés émulsifiantes, de la gomme guar
et un carraghénane pour une stabilité optimale de la crème glacée »,
poursuit-il. « Dans le cas des sauces
émulsionnées, on utilisera un émulsifiant combiné à un épaississant »,
indique pour sa part Hanen Bouslimi.
Toujours chez Comaner, une des
dernières nouveautés du portefeuille
de ce distributeur est le BEKAPLUS
C101 de BK Giulini, une combinaison de carraghénane et de dextrose
permettant de stabiliser les particules
de cacao dans les boissons chocolatées. Nexira propose de son côté le
Thixogum S, qui associe les propriétés émulsifiantes et stabilisantes de
la gomme d’acacia aux propriétés
épaississantes de la gomme xanthane. « Spécialement conçu pour
stabiliser les sauces, nappages
et émulsions aromatisées pour la
boulangerie, les produits laitiers et
la confiserie, il permet également de
maintenir en suspension les particules insolubles dans les boissons et
les sauces », affirme Mme Agnolutto. Pour les préparations de fruits,
« l’utilisation d’un épaississant type
amidon modifié et/ou gomme guar
est fréquemment associée à une
pectine, qui va apporter une texture
plus courte et aussi plus résistante
au cisaillement lors du process, ainsi
qu’une capacité à régénérer partiellement une texture détériorée par le
process (on parle de thixotropicité) »,
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Ressources
Filière oléagineux
La première campagne
démarre sous de bons auspices
Suite à la signature du contrat-programme avec le gouvernement en avril 2013, la Fédération
Interprofessionnelle des Oléagineux au Maroc (FOLEA), a lancé la première campagne de cultures
oléagineuses dans les régions du Gharb, Haouz, Souss et Fès-Meknès. Cet accord prévoit de planter
2.000 ha de colza et 15 à 20.000 ha de tournesol pour l’année en cours. Un œil sur les premiers
résultats obtenus.
Maria MOUHSINE
pour le tournesol, contre 8 voir 10 qx
traditionnellement. Donc une production multipliée par deux aux moins !
Une plate-forme
avantageuse
A
lors que la production de
graines oléagineuses atteignait les 150.000 tonnes
dans les années 90, le Maroc atteint aujourd’hui, difficilement,
5.000 tonnes, soit moins de 1% de la
consommation marocaine en huile.
Par ailleurs, les importations pèsent
sur la balance commerciale du pays.
« Aujourd’hui, on importe 400.000 T
d’huile, ce qui correspond environ à
800.000 T de graines, plus 1 million
T de tourteaux », rappelle Samir
Oudghiri, Président de la FOLEA
(Fédération Interprofessionnelle des
Oléagineux). Devant ce constat, un
contrat-programme a été signé dans
le cadre du Plan Maroc Vert dans le
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but de booster la production nationale et couvrir ainsi 20% des besoins
marocains en huile à l’horizon 2020.
Un soutien indéfectible
Agropol, l’entité R&D du groupe Sofiproteol et représentant de la filière
oléagineux en France, vient en appui
technique au projet depuis maintenant 2 ans. « Nous entamons la 3ème
année de développement », précise
Samir Oudghiri. Plusieurs essais ont
été menés en conditions réelles.
« Les premiers résultats obtenus démontrent que l’on peut doubler voire
tripler les rendements », se réjouit
M. Oudghiri. Ainsi, la production a atteint 25 qx/ha pour le colza et 20 qx
Dans le cadre de ses missions, la
FOLEA propose un système d’agrégation comme pour la filière céréales. Ainsi, les industriels s’engagent
à acheter toute la récolte, à un prix
fixé cette année à 5.000 DH/T. Outre
l’assurance des débouchés, la FOLEA s’engage également en termes
d’accompagnement.
De ce fait, « les prix des semences
hybrides ont déjà été négociés,
puisqu’ils sont un des premiers facteurs clés de succès », confirme le
Président de la Fédération, ajoutant
que les remises ainsi négociées
vont jusqu’à 40%. Les agriculteurs
peuvent acheter au semencier à ce
prix négocié et avec une disponibilité
assurée. M. Oudghiri annonce également pour cette première campagne
que le Crédit Agricole s’est engagé à
Présentation de
l’interprofession
La FOLEA, créée avant la signature du contrat-programme le 24
avril 2013, se compose d’une
part de l’ANIOM, Association des
industriels de la filière composée
de Lesieur Cristal et du Groupe
Belhassan, et d’autre part d’une
association d’agriculteurs, ellemême composée de 6 associations régionales.
Agriculture
est opérationnel et à forte capacité,
estimée à 600.000 T de graines, soit
quasiment 80% des besoins des
marocains », sachant qu’à terme,
« nous espérons atteindre 20% des
besoins en 2020, ce qui est un objectif plus modeste. »
De plus, contrairement à d’autres
filières, le problème du débouché ne
se pose pas : le marché marocain
est en effet déjà bien développé et
sera preneur de toute la production
nationale. Ce projet de filière améliorera donc la situation de notre
balance commerciale et celle de nos
agriculteurs.
financer 85 à 90% du coût moyen de
plantation dans des conditions favorables, avec un taux d’intérêt de 5%
et avec des frais de dossier réduits.
Enfin, un accompagnement technique est proposé avec l’ADA, les
Directions Régionales d’Agriculture
et l’ONCA : « nous avons organisé
plusieurs réunions de formation pour
les agriculteurs et pour les techniciens de l’ONCA, car la semence
hybride doit être travaillée dans des
conditions spécifiques pour donner
son plein potentiel. Aujourd’hui, plus
de 500 agriculteurs ont déjà bénéficié de ces formations dispensées par
Agropol France », déclare M. Oudghiri avant de conclure : « il reste
un dossier en cours de négociation,
celui de la couverture d’assurance.
Le dossier est bien avancé avec la
MAMDA et le Ministère de l’Agriculture, qui en finance une partie.
Nous espérons qu’il sorte pour cette
campagne. »
Des plantations en bonne
voie et des débouchés
assurés
Les agriculteurs sont-ils convaincus ? M. Oudghiri assure que « les
agriculteurs sont très favorables au
projet. Le seul souci à dépasser est
que, historiquement, les semences
de tournesol étaient subventionnées,
ce que ne prévoit pas le contratprogramme ». Pour palier à cette
contrainte, la FOLEA a essayé de
compenser par le financement du
Crédit Agricole et par la garantie
d’un prix d’achat relevé de 4.000 à
5.000 DH. Le Président de la Fédération explique que « pour l’instant,
on ne détient que des engagements
verbaux. Ainsi, les intentions sont
de 12.000 ha pour le tournesol, qui
sera planté de février à avril. Concernant le colza, 1.500 ha ont déjà été
plantés. » Coté aval, M. Oudghiri
souligne que « l’un des avantages
de cette filière est l’outil industriel qui
Superficies cultivées : objectifs de la FOLEA
Colza
Tournesol
2014
2020
2.000 ha
40.000 ha
15 à 20.000 ha
100.000 ha
Objectifs du contrat-programme
Situation moyenne de
départ
2020
Rendements
11 qx/ha
18 qx/ha (tournesol)
20 qx/ha (colza)
Production d’huile
alimentaire
8.000 T
93.000 T
1%
19%
-
421 MDH dont 117
MDH au titre de la
contribution de l’Etat
Taux de couverture
des besoins en huile à
partir de la production
nationale
Investissements
(Source : Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime)
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
37
Process
Emballages pour produits industriels
Haute technologie sous des
conditions difficiles
© Schütz
Le prix de l’électricité et des matières premières grimpe, les capacités de fret rares surenchérissent
les coûts du transport. Sous de telles conditions, comment est-il possible de proposer des emballages
haut de gamme sans en augmenter les prix de façon significative ? Les fabricants d’emballages
industriels nous montrent que cela est faisable : ils utilisent à cette fin des matériaux recyclés moins
coûteux, participent au développement de concepts de logistique et misent sur leur propre production
d’électricité avec des énergies renouvelables.
Article proposé par Interpack
• Réglementation sur la pureté : si des produits alimentaires doivent être conditionnés dans des
gros conteneurs en vrac intermédiaires (IBC), les prescriptions d’hygiène lors de la production
sont des plus poussées.
L
’industrie a un problème :
puisque les pays émergents
comme la Chine connaissent
une croissance rapide et
que la conjoncture dans les nations
industrialisées comme l’Allemagne
bat son plein, les matières premières
deviennent de plus en plus rares
et chères. Dans son rapport actuel
sur la situation de la fourniture de
matières premières en Allemagne,
l’Institut fédéral des géosciences
et des ressources naturelles met
déjà en garde contre de sérieuses
ruptures d’approvisionnement. Dans
un même temps, les prix de l’énergie
38
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
augmentent dans beaucoup de pays
européens en raison des importations coûteuses de pétrole, de gaz
et de charbon. En Allemagne, les
entreprises industrielles déboursent
en moyenne douze centimes d’Euro
par kilowatt-heure d’électricité, soit
près d’un quart de plus qu’il y a cinq
ans.
Les fabricants d’emballages industriels sont particulièrement touchés
par les augmentations de prix. Leurs
bacs, palettes, composants techniques et porte-pièces se composent
la plupart du temps de matières
plastiques. Le plastique est léger et
résistant mais la fabrication d’emballages en matières plastiques selon
le procédé du moulage par injection
requiert énormément d’énergie. Par
ailleurs, les fabricants sont tributaires
de granulés qui sont très demandés
et dont les quantités sont désormais
restreintes. « Sur le long terme,
cela n’implique pas seulement une
augmentation de prix de tous les
porteurs de charges ; tôt ou tard,
la disponibilité deviendra un critère
décisif », affirme Udo Schwabe,
Responsable marketing de la filiale
allemande du groupe Utz, spécialiste
suisse des contenants. La hausse
des coûts de transport aggrave la situation. Le problème est que les gros
emballages industriels prennent relativement beaucoup de place lors de
leur transport par la route et la voie
ferrée à destination de leurs clients.
« Dans ce contexte, des économies
sont pour ainsi dire irréalisables »,
ajoute Udo Schwabe.
Les clients deviennent de
plus en plus exigeants
Si la liberté d’action financière des
entreprises diminue, les exigences
des clients ne cessent, elles, de
grandir. Qu’il s’agisse du commerce
de gros, de l’industrie des produits
alimentaires ou pharmaceutiques
– toutes les branches concernées
souhaitent réduire leur empreinte
carbone et attachent de l’importance
à des emballages durables, fabriqués dans le respect des ressources, sans pour autant renoncer à
• Tour d’expédition : comment transporter si possible beaucoup de contenants sans grands
efforts ? Des unités de transport spéciales le permettent.
la stabilité. Les entreprises misent
d’autre part sur des techniques de
transport très automatisées pour garantir que rien ne vienne perturber le
flux des matériaux. Tout cela pose de
hautes exigences aux emballages.
« Ce qui suit s’applique également
aux emballages industriels : ils
doivent assurer la protection des
produits qu’ils contiennent tout en
se montrant moins gourmands sur
le plan des matériaux qui entrent
dans leur composition. Moins de
matériaux signifie aussi un moindre
encombrement pour le produit conditionné », explique Vera Fritsche,
conférencière de la Fédération professionnelle pour les machines pour
produits alimentaires et emballages
au sein de l’Association allemande
des constructeurs de machines et
installations (VDMA).
Les contenants doivent d’autre part
pouvoir être identifiés pour qu’ils
puissent être commandés par divers
systèmes de logistique. « Le codage
joue un rôle d’extrême importance,
notamment du point de vue de la
traçabilité du produit, tout au long
de la chaîne de distribution comme
pour l’ensemble de l’intralogistique »,
explique Vera Fritsche. La nouvelle
technique de l’In-Mould-Labelling
(IML ou encore étiquetage dans le
moule) gagne en importance. Elle
permet de produire des étiquettes
particulièrement résistantes et faciles
à nettoyer mais elle est aussi plus
ges, le grand défi à relever consiste
maintenant à proposer les innovations nécessaires sans sacrifier la
qualité et si possible sans incidence
sur les coûts. Le salon Interpack
2014 qui se tiendra du 8 au 14 mai
2014 à Düsseldorf donnera aux
visiteurs un aperçu des stratégies et
produits développés par les fournisseurs d’emballages industriels
pour se conformer aux exigences du
marché. Interpack promet de nombreuses propositions intéressantes,
car les efforts visant les nouveautés
et les économies de coûts vont bon
train chez les spécialistes de l’emballage.
D’après son directeur Dirk Heidmeyer, le spécialiste des fûts Greif
à Cologne souhaite par exemple
exploiter à l’avenir d’autres potentiels
de coûts et d’efficience dans toute
l’entreprise. « En agissant ainsi,
nous poursuivons deux objectifs essentiels pour la clientèle : nous voulons d’une part tout mettre en œuvre
pour maintenir sur le long terme les
coûts de l’emballage les plus bas
possibles pour nos clients et, d’autre
part, nous voulons contribuer à
améliorer la rentabilité de notre entreprise pour assurer son avenir au
sens de « The Safe Choice ». « The
Safe Choice » engage la promesse
de Greif de pouvoir proposer à tout
moment des emballages de grande
qualité avec la plus grande sécurité
possible en matière de produit et de
complexe et plus coûteuse que les
codes-barres utilisés jusqu’à ce jour.
Au cours d’une étape de production
en aval, ces derniers sont tout simplement collés sur les emballages
tandis que l’étiquetage dans le moule
est intégré à la production du contenant. Des étiquettes pré-imprimées
sont placées dans l’outil de moulage
par injection et fusionnent avec la
matière plastique au moment de son
injection à l’état liquide dans l’outil.
Parmi les exigences posées aux
fournisseurs d’emballages figure
également qu’ils puissent proposer
des contenants peu encombrants.
« Non seulement les aires de fret
et d’entreposage
se raréfient mais
elles sont aussi
chères », explique
Vera Fritsche.
Les entreprises
reportent la pression sur l’industrie
de l’emballage.
On souhaite des
emballages
dont le volume
peut être réduit,
qu’il s’agisse de
caisses pliantes,
de contenants coniques ou bien de
bacs emboîtables
par rotation.
• Du nouveau à partir de l’ancien : les matières premières du plastique
Pour les fabrisont demandées et chères. Les bacs et palettes sont donc de plus en
cants d’emballa- plus souvent fabriqués à partir de matériaux recyclés.
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
© Schütz
© Groupe Utz
Emballage
39
Process
© Schütz
Emballage
• Plus que le simple fait d’emballer : les fournisseurs d’emballages industriels doivent aussi se
pencher sur la question du transport des marchandises volumineuses.
livraison. »
Des emballages tous
différents
S’attacher la clientèle avec des
emballages particulièrement sûrs est
une démarche que poursuit également le groupe allemand d’emballage Schütz. Parmi ses nouveautés
figurent les emballages Foodcert
destinés à l’industrie des produits
alimentaires, des emballages basés
sur la FSSC 22000 (Food Safety
System Certification), la norme
industrielle la plus récente. Elle
prescrit, entre autres, des mesures de pureté élevées pendant la
production, dans le but de juguler
le risque d’impuretés. D’autre part,
Schütz ne produit ses emballages
Foodcert que « just-in-time », c’està-dire de manière synchronisée
sur les besoins et sur la base des
commandes individuelles et spécifiques aux clients. Des entreposages
de longue durée et des contaminations sont ainsi exclus. « En qualité
de premier fabricant mondial d’IBC
(Intermediate Bulk Container) et
fûts, Schütz soumet globalement
tous ses sites de production à cet
audit », déclare l’entreprise. Les IBC
comptent parmi les gros contenants
les plus courants. Dans le secteur
industriel, ces contenants en matière
plastique carrés servent principalement de conteneurs de collecte et de
40
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
transport.
Les solutions d’emballages durables
sont une autre stratégie déployée
par Schütz pour fidéliser sa clientèle.
Une palette IBC en matière plastique
issue du recyclage d’IBC usagés
compte parmi les dernières innovations de l’entreprise dans ce domaine. Schütz fait ainsi d’une pierre
deux coups : elle apporte d’une part
une solution à la demande croissante relative au bilan carbone et
aux produits recyclables et fabriqués
de manière écologique. D’autre part,
en recyclant des IBC usagés, Schütz
dépend moins de livraisons de matières premières coûteuses. L’entreprise assure que la qualité n’en souffre pas. Car le produit recyclé résiste
particulièrement bien aux produits
chimiques, aux déformations et aux
endommagements, est-il avancé.
La production durable et efficiente
en termes de coûts des bacs en
matière plastique est également une
dominante chez Utz. Les boîtes et
palettes sont à nouveau transformées en granulés dans un centre
de recyclage propre à l’entreprise.
Parallèlement à cela, l’entreprise
se consacre au développement de
nouveaux matériaux d’emballage
comme le « Wood Plastic Composite », c’est-à-dire un mélange de bois
et de matière plastique. C’est dans le
but de produire elle-même le courant
écologique dont elle a besoin que
la société Utz a d’autre part investi
dans une propre installation solaire
et une centrale de cogénération.
« Il s’agit certes d’investissements
élevés dans un premier temps mais
ils nous permettent au long terme de
ne plus autant dépendre des bourses
de l’électricité et des interventions
de l’État sur les prix », explique le
Reponsable marketing.
Hormis le caractère durable et la
réduction des coûts, la flexibilité au
niveau de la production et la disponibilité à la livraison jouent un rôle
central chez Utz. « Une chose est
certaine : des solutions individuelles
selon les branches et les clients sont
désormais recherchées à la place
d’une solution universelle pour les
emballages recyclés, comme cela
était peut-être encore pratiqué il y
a quelques années », précise M.
Schwabe. Ainsi, Utz a mis au point
un nouveau bac à viande E-Performance en coopération avec les
entreprises spécialisées dans la
transformation de la viande et l’Organisation des standards globaux
GS1 ; grâce à la géométrie de son
fond améliorée et à la construction
de ses coins, ce bac est particulièrement stable et porte une étiquette
dans le moule sur ses quatre côtés
pour permettre une meilleure identification tout au long de la chaîne de
distribution.
Utz a également développé pour
une chaîne de drogueries une unité
de transport qui peut être déplacée
sur roulettes sans grand effort à
l’intérieur des magasins. Cette tour
d’expédition se compose d’un chariot
de transport dont la partie supérieure
comporte quatre encoches destinées
aux roulettes du prochain chariot.
Les chariots peuvent ainsi être
empilés sans prendre trop de place à
l’entrepôt.
C’est pour pouvoir offrir aux diverses
branches de nombreuses solutions
d’emballage que le groupe Utz ne
cesse d’investir dans l’expansion
de son parc de machines. Entretemps, le seul site de production de
Bremgarten en Suisse possède 29
installations de moulage par injection. « Nous n’avons aucun produit
qui justifierait des installations monoproduits », précise l’entreprise.
Process
Positionnement efficace de produits
Un impact direct
sur vos opérations
Y a-t-il une baisse de productivité dans votre entrepôt ou est-ce que votre temps de
réponse a un impact sur votre service à la clientèle ? Avez-vous essayé de mettre
en place de nouvelles technologies, des normes du travail, des procédures ou de
nouveaux programmes incitatifs mais sans succès ? Si c’est votre cas, il est peutêtre temps d’examiner le positionnement de vos produits.
L
e positionnement des produits, parfois appelé « positionnement de l’inventaire
» ou « profilage », permet
d’identifier l’emplacement le plus
efficace pour chaque produit
d’un entrepôt. Parce que chaque
entrepôt est différent, le positionnement approprié d’un produit dépend de son mouvement
unique dans l’usine, ainsi que de
ses caractéristiques de stockage.
Cet article exposera comment le
positionnement de votre inven-
42
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
taire a un impact direct sur la
rapidité et la précision auxquelles
le produit sort de l’entrepôt et se
rend chez vos clients.
Les avantages d’un
positionnement efficace
de produits
1. Augmentation de la productivité et réduction des coûts
Afin d’atteindre une productivité
optimale dans votre entrepôt, les
produits doivent être placés de
façon stratégique :
Kamal CHRAIBI
Associé GCL
[email protected]
• Réduction de la manipulation :
prendre les bonnes décisions
pendant le réapprovisionnement
influencera le nombre de fois que
vous manipulerez un produit. En
triant les emplacements pour la
cueillette selon leur taille et en
se basant sur une unité de mesure standard (par exemple case
ou unité), vous pourrez réduire la
main-d’œuvre requise pour réapprovisionner un emplacement. Le
nombre de fois que vous manipulez une pièce affecte directement
le coût de vos opérations ;
• Réduction des déplacements et
du temps de recherche : le temps
de déplacement d’une personne
en charge de la cueillette représente souvent jusqu’à 60%
des activités quotidiennes ! Une
bonne stratégie de positionnement des produits peut réduire
le temps de déplacement tout
en réduisant la main-d’œuvre au
niveau de la cueillette ;
• Classer les produits en catégories A, B, C, D ;
• Rendre accessible les produits
de grande consommation : par
exemple, placer les produits de
grande consommation près des
transporteurs permet de minimiser le temps de déplacement du
ramasseur ;
• Regrouper les produits par famille ou utilisation commune :
en stockant et en ramassant les
produits par groupe de famille,
vous serez en mesure de ré-
Logistique
produits peuvent aussi être
placés selon la
taille de la boîte
afin de faciliter
le montage de
la palette.
duire les activités de triage et
de consolidation. Dans un environnement de vente au détail, il
est très important de faciliter le
réapprovisionnement efficace des
magasins.
2. Amélioration de l’utilisation
de l’espace
• Associer la taille du produit
avec celle de l’emplacement :
par exemple, les produits reçus
dans des boîtes devraient normalement être placés dans des
emplacements correspondant à
leur taille ;
• Stocker les produits en quantité raisonnable : l’emplacement
devrait contenir une quantité
suffisante d’un produit afin de
rencontrer les objectifs de réapprovisionnement.
3. Réduction du risque de dommage
Afin de réduire le nombre de
produits endommagés, les produits lourds devraient être placés
en premier sur la palette. Les
4. Amélioration
de la cueillette
et de l’exactitude de l’inventaire
• Des produits
organisés rendent la cueillette plus facile et
exacte ;
• Les produits
similaires sont
séparés afin de
réduire le risque d’erreur ;
• Inventaire :
une exactitude
plus élevée de
la cueillette
amène des niveaux d’inventaire précis.
5. Amélioration de l’ergonomie
et de la sécurité
• Les produits de grande consommation sont placés dans des
endroits facilitant la cueillette
(exemple : niveau central des
étagères à gravité) afin de réduire les détours et les problèmes d’accessibilité. Les produits
lourds ou volumineux sont placés
dans les niveaux les plus bas de
la zone de cueillette ou dans une
zone séparée où l’équipement de
manutention peut être utilisé ;
• Placer les produits lourds dans
des emplacements ergonomiques;
• Prévenir la fatigue des travailleurs (réduction des déplacements et du temps de recherche).
Quelques conseils
1. Le positionnement des produits est un processus continu
Puisque les demandes pour un
produit changent, les stratégies
de stockage et de réapprovisionnement devraient suivre le
mouvement. Il est important de
continuellement repositionner les
produits d’un entrepôt afin que ce
dernier puisse continuer de fonctionner de façon optimale. Certaines entreprises repositionnent
quotidiennement ou hebdomadairement leurs produits de grande
consommation (en général, les
produits les plus rentables).
Habituellement, le positionnement des produits peut être fait
en fonction des changements de
saison ou à chaque trimestre.
Cette exigence irrégulière rend
habituellement facile le fait de
mettre en attente ce type de projet parce qu’il n’y a pas d’autres
problèmes urgents à résoudre ou
que cela ne se produit jamais.
2. Le positionnement des produits est un processus individuel
Le positionnement des produits
s’applique aux différentes industries et aux différents environnements des opérations de fabrication et de distribution.
La façon de positionner votre inventaire dépend de votre
entreprise. Il faut développer
des règles qui se basent sur vos
besoins.
Les outils disponibles
Plusieurs logiciels spécialisés
dans le positionnement des produits sont disponibles. Dans les
plus petits entrepôts, le positionnement des produits est souvent
fait manuellement ou avec l’aide
de programmes de bases de
données ou de tableurs standard.
Les fournisseurs principaux de
WMS intègrent un module de
positionnement des produits. Un
logiciel de positionnement des
produits est un outil de valeur
pour les opérations impliquant un
grand nombre de produits ainsi
que pour les entreprises où les
produits inventoriés changent
régulièrement.
Cependant, le coût de ces logiciels peut être élevé et ils
nécessitent des compétences
techniques importantes pour les
utiliser.
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
43
Process
Solutions Fournisseurs
• Process
• Emballage
Marel. Nouvelle génération de lignes
de transformation du
poisson blanc
NiceLabel. Etiquetage
intelligent des allergènes
La transformation des
poissons blancs franchit une
• Détection des arêtes à rayon X
nouvelle étape grâce au
• Découpe à jet d’eau
lancement de Marel Flexi• Grande précision
Cut, un robot de découpe
capable de détecter les arêtes avec une haute précision et de les éliminer. En effet, les arêtes de poisson à
chair blanche sont notoirement difficiles à localiser et à
enlever, et le processus exige une main d’œuvre qualifiée. L’équipement dispose d’un système de détection à
rayons X de haute résolution, d’un contrôle d’image et
d’un mécanisme de découpe à jet d’eau pour enlever les
arêtes. L’utilisation des jets d’eau dans le processus de
suppression des arêtes est notamment plus flexible que
la lame de coupe. Le FlexiCut peut effectuer une variété
de modèles de découpe et les options d’angle de coupe
permettent de suivre les courbes de la trame osseuse
très étroitement. Cela représente des gains de rendement importants dans la longe, la partie la plus précieuse
du poisson.
Ishida. Système intelligent de classification
pour viandes et poissons
Ishida lance sa
nouvelle invention : Flex
Grader, un système intelligent et
ultra-souple proposé aux trans• Combinaisons infinies de tris
formateurs de
• Trieuse pondérale haut de gamme
volailles, viandes • 2 modèles : l’un pour les petites et moyennes
et poissons. Muni pièces de 6 à 1.500 g, l’autre pour les plus
de combinaisons grosses, de 20 à 6.000 g
• Facile à nettoyer
infinies de tri, le
Flex Grader établit une classification de lots par poids minimum/maximum, poids cible et/ou comptage de pièces.
Mieux encore, sur une même ligne, on peut attribuer, via
un écran tactile, des consignes différentes par benne. La
machine peut être équipée de 4 à 24 bennes disposées
d’un côté ou de part et d’autre du convoyeur et dispose
d’un système d’amortissement des chocs DFL (Dislocating Force Limiter) conçu par Ishida, lui permettant une
protection contre les forces excessives (chocs survenus
lors du nettoyage, par exemple) et un renforcement de sa
durée de vie.
44
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Les entreprises doivent se conformer à
• Etiquettes intelligentes
la nouvelle réglementation sur l’éti• Compatible avec toutes les
quetage des produits contenant des
imprimantes
allergènes de l’UE 1169/2011 avant le • Détecte automatiquement
les allergènes
13 décembre 2014. NiceLabel, développeur mondial de logiciel de codes à barres et d’étiquetage, a élaboré une solution simple pour aider les fournisseurs de produits alimentaires à se conformer à ce nouveau
règlement, presque sans nécessité d’efforts et de modification des procédures actuelles ou du matériel. Les fournisseurs de produits alimentaires doivent mettre clairement en
évidence les allergènes dans la liste des ingrédients. Pour
aider les entreprises à se conformer au nouveau règlement
facilement et sans la nécessité d’acheter de nouvelles imprimantes, NiceLabel a développé une solution qui génère
des étiquettes intelligentes. Ces étiquettes intelligentes
permettent aux entreprises de mettre en évidence automatiquement les allergènes sans modifier leurs bases de
données existantes ou acheter de nouvelles imprimantes.
NiceLabel formate dynamiquement le texte de l’allergène
avant l’impression et est compatible avec n’importe quelle
imprimante de page ou d’étiquettes existante. La solution
NiceLabel est idéale pour l’étiquetage à la demande, y compris pour les boulangeries, sandwicheries, charcuteries, et
autres services de vente au détail et de restauration.
• Qualité
Profilia. Pilotage de l’alimentation des vaches
laitières
• Pilotage de la ration
• Amélioration de la qualité
nutritionnelle du lait et de la
performance technico-économique
• Baisse des rejets de méthane
Fruit de la recherche et de
l’innovation Terrena, Profilia est
une nouvelle solution permettant, grâce à l’analyse du lait
par infrarouges, de valoriser la
ration des vaches en matière d’efficacité laitière et protéique, de prévention de l’acidose, de qualité du transit
et d’immunité. Véritable outil de pilotage du troupeau,
Profilia veille ainsi sur la santé et l’équilibre des animaux.
Grâce aux résultats obtenus, les éleveurs peuvent réagir
rapidement par des actions correctives sur la ration des
animaux et ainsi améliorer leur bien-être, leur longévité,
les qualités nutritionnelles du lait (amélioration du profil
en acides gras) et la performance technico-économique.
A titre d’exemple, moins de matière sèche doit être ingérée pour produire un litre de lait. A ce jour, 950 producteurs Terrena sont engagés dans la démarche.
Nouveautés
• Ingredients
• Process
Arla. Nouvelle forme de lactose
SternMaid. Pour des produits en poudre
sophistiqués
Arla Foods Ingredients propose un
nouvel ingrédient, du lactose de haute qualité, approprié pour les mélanges secs et permettant aux fabricants • Lactose sous forme
d’aliments pour bébés d’augmenter
sèche
leurs productions sans compromettre • Haute qualité
la qualité de leurs produits ou encore • Augmente la capacité
augmenter les frais de production. À de production
l’heure actuelle, le lactose est généralement fourni et utilisé dans des mélanges humides qui contiennent également les autres ingrédients clés dans la préparation des
aliments pour nourrissons, tels que les protéines, les matières grasses, le lait écrémé en poudre, les vitamines et
les minéraux. Ces mélanges humides sont traités thermiquement et séchés par pulvérisation. Cependant, le nouveau mélange de lactose sec d’Arla Foods Ingredients
peut être introduit dans le processus de fabrication après
traitement thermique et séchage ou tout simplement être
combiné avec le mélange d’ingrédients humides séchés
par pulvérisation et emballés. Cela laisse beaucoup plus
d’espace disponible pour les autres ingrédients au cours
de l’étape de mélange par voie humide, ce qui permet
d’augmenter potentiellement la capacité jusqu’à 25% sur
les lignes de production existantes.
• Conditionnement
Lightweight Containers. Nouveau
fût 30 litres
Lightweight Containers a annoncé le développement de son nouveau fût à sens unique, le
one-way KeyKeg 30 slimline. Ce cylindre d’une
capacité de 30 litres dispose de deux technologies : le KeyKeg Double Wall et le Bag-in-Ball.
La technologie Double Wall consiste à un travail
simultané et dynamique des deux parois du fût,
• 58% de produit
ce qui rend la machine plus performante. La
recyclé
technologie Bag-in-Ball offre au KeyKeg une
• Meilleures qualité
qualité de boisson semblable à celle des fûts en
et durée de consermétal. Par ailleurs, les boissons peuvent être
vation
• Résistance aux
gardées pendant des semaines après ouverpressions internes
ture d’une KeyKeg, contrairement aux fûts en
élevées
métal où le vin ou la bière perdent de leur qualité
après quelques jours. Le nouveau 30 Slimline KeyKeg peut
mieux résister aux pressions internes que son prédécesseur. Ainsi, les bières et vins mousseux avec des pressions
plus élevées peuvent également être remplis dans le
one-way KeyKeg. « Ce nouveau KeyKeg est la résultante
d’une écoute attentive au niveau de la chaine d’approvisionnement », explique Jan Veenendaal, Directrice Générale de Lightweight Containers. De son côté, le Directeur
Technique Bert Hanssen ajoute : « c’était un réel challenge
de joindre les deux technologies Double Wall et Bag-in-Ball,
et obtenir un résultat optimal pour la version du 30 litres. »
SternMaid, spécialiste
de la fabrication d’ingrédients et produits
alimentaires en poudre,
innove dans la soustraitance grâce à des
technologies innovantes.
Son nouveau processeur à lit fluidisé lui
• Fabrication d’ingrédients sur-mesure
• Meilleure qualité de produits
permet ainsi d’élargir
• Manutention facilitée
son offre de fabrication
d’ingrédients sur-mesure en incluant le séchage doux, la
granulation, l’agglomération et l’enrobage. La technologie
du lit fluidisé permet un ajustement optimal et une standardisation des caractéristiques du produit. La température de
séchage peut ainsi être sélectionnée afin de préserver les
ingrédients sensibles à la chaleur tels que les enzymes,
les arômes ou les vitamines. De plus, les produits séchés
selon cette technologie se dissolvent et se dispersent bien
mieux dans les liquides que les fines poudres produites
par atomisation. Leur manutention est également facilitée.
A cela s’ajoute un service complet allant de l’achat des
matières premières à l’emballage et à la logistique.
Gebo. Convoyeur de caisses au design
intelligent
A l’occasion du salon
Drinteck 2013, Gebo,
spécialiste de l’ingénierie
des lignes de conditionnement, a lancé un nouveau système de transport de caisse HD (Heavy
Duty) pour la bière. Le
• Zéro rétention de la poussière grâce
nouveau convoyeur de
à la conception ouverte
caisse est conçu pour
• Nouvelles bandes verticales et
résister aux conditions
plates de 5 mm
• Bandes d’usure de 4 à 5 mm pour
de fonctionnement les
une durée de vie améliorée
plus difficiles, tout en
• Peut être adapté pour un transit
continuant à donner des
droit ou courbe
résultats impeccables.
Le design ouvert du convoyeur de caisse Gebo ne laisse
aucune chance à la rétention de la poussière, une cause
majeure de corrosion et des pannes rencontrées par de
nombreuses lignes de conditionnement de bière, où les
particules de poussière, de sable et de verre constituent
un réel problème. Ainsi, le nouveau convoyeur nécéssite
moins d’entretien et prolonge la durée de vie des chaînes, pignons et autres composants clés. Le convoyeur
de caisse intègre également un nouveau système de
roue de renvoi simple mais ingénieux. Format de la
chaîne simple ou double, avec châssis en acier inoxydable ouvert
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
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Qualité
Santé, bien-être
et qualité de vie au travail
Ingrédients de la motivation !
Que vaudrait le travail sans bien-être ? Quels sont les besoins du salarié et comment les satisfaire ? Voici
un thème qui a fait l’objet d’un séminaire organisé par AFNOR Maroc à Casablanca.
Siham HAMDI
E
njeux psychosociaux,
judiciarisation, santé des
salariés… Autant de sujets
qui ont été traités lors de
cette journée de formation. A cette
occasion, Stéphane Mathieu, Directeur du Réseau Régional au sein
du Groupe AFNOR, a dévoilé les
différents facteurs nécessaires pour
promouvoir la santé, le bien-être et la
qualité de vie au travail des salariés,
présentant tout d’abord les risques
psychosociaux auxquels ils peuvent
être confrontés.
Le travail : des risques…
Dans l’environnement du travail,
les risques psychosociaux ou RPS
constituent des facteurs pouvant
avoir un impact négatif sur la santé
physique du salarié, comme l’apparition de maladies cardiovasculaires.
46
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Parmi les autres facteurs qui peuvent déclencher les RPS, citons par
exemple les exigences de travail,
notion qui comprend la quantité de
travail, la pression temporelle, la
complexité et la conciliation travail/
hors travail… En outre, le travail,
c’est aussi un mélange d’émotions
(empathie, souffrance, peur…).
Les RPS sont également liés aux
rapports sociaux et aux relations de
travail pouvant être positives, telles
que la reconnaissance, le soutien, la
coopération… ou négatives comme
le harcèlement et les conflits…. Sans
oublier le sentiment d’insécurité socio-économique (sécurité de l’emploi,
du salaire, …), qui peut également
représenter un important facteur de
risque.
Parmi les conséquences observées
sur le salarié, citons le syndrome
QHS
de la productivité
d’épuisement professionnel ou
burnout, un syndrome d’épuisement
faisant partie des risques psychosociaux professionnels et consécutif à
l’exposition à un stress permanent et
prolongé.
… mais aussi une qualité de
vie
A l’opposé des RPS, la qualité de
vie au travail, ou QVT, représente le
niveau avec lequel le travail est enrichissant et non stressant, et équivaut
à la satisfaction des besoins personnels. Selon certains experts, elle
correspond, à un moment donné,
au niveau atteint par l’individu dans
la poursuite dynamique de ses buts
hiérarchisés à l’intérieur des domaines de son travail, ou la réduction de
l’écart le séparant de ses objectifs.
Cela se traduit par un impact positif
sur sa qualité de vie en général, sur
la performance organisationnelle et
par conséquent sur le fonctionnement global de la société. Le travail
a un impact certain sur les autres domaines de vie et fait partie intégrante
de la qualité de vie générale.
Des normes et référentiels
dédiés
Certains organismes, dont AFNOR,
œuvrent pour l’amélioration des
conditions de travail des salariés
d’une entreprise, en développant un
climat de « mieux être au travail »,
ce qui contribue entre autres à une
diminution de l’absentéisme lié
aux arrêts maladies, aux maladies
professionnelles, aux accidents
du travail… Ainsi, il existe de nos
jours différents référentiels et normes relatifs à la qualité de vie au
travail et à la gestion de la sécurité
et de la santé au travail. Citons par
exemple ILO-OSH-2001, élaborée
par l’Organisation Internationale du
Travail (OIT), la ENWHP / Friendly
Work Space fournie par le
Réseau Européen pour la
promotion de la santé au
travail (ENWHP), la norme
« Entreprise en Santé » du
Bureau de Normalisation du
Québec (BNQ), la norme
ISO 26000 ou encore
l’OHSAS 18001. Selon
cette dernière norme, une
organisation doit élaborer,
mettre en œuvre et conserver une politique de santé,
sécurité et environnement,
comprendre et appliquer les
principes de management
de la santé et de la sécurité,
et s’efforcer d’éliminer les
risques psychosociaux sur
les lieux de travail, risques
qui favorisent le stress et
les maladies ou les provoquent.
S’engager vers tel ou tel référentiel
relatif au bien-être au travail peut
constituer une décision gagnante
pour les entreprises certifiées ou
celles qui ont entrepris de telles
démarches, au vu des bénéfices qui
peuvent être engendrés tant pour
l’entreprise que pour l’employé,
l’économie et la société dans l’ensemble. En effet, certaines études
ont démontré que l’élimination d’un
facteur de risque chez un travailleur
augmenterait la productivité au travail de 9% et réduirait l’absentéisme
de 2%. D‘autre part, un employé actif
physiquement serait 12 % plus productif qu’un employé sédentaire.
En somme, l’environnement et les
habitudes de vie représenteraient
des facteurs déterminants pour
l’état de santé. Ceci sans oublier
les actions de sensibilisation et de
formation selon des programmes
visant l’amélioration de la santé des
travailleurs et un mode de vie sain.
La promotion de la santé passe
aussi par l’engagement de la direction, la communication, l’écoute et
le dialogue, ainsi que l’évaluation et
l’amélioration continue.
Impact sur le travail :
réduction des absences et augmentation
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Marchés
Languedoc-Roussillon
Tour d’horizon de la
filière fruits et légumes
Chantal PASSAT
Le Languedoc-Roussillon bénéficie tout au long de l’année d’un climat
Responsable de la filière Agroalimentaire
très favorable. Cet hiver est d’ailleurs le second hiver le plus doux depuis
à Sud de France Développement
[email protected]
1946. Son ensoleillement exceptionnel, sa quasi absence de gelée
www.sud-de-france.com
printanière et ses températures estivales modérées permettent à la
fois des récoltes précoces et tardives. La région Languedoc-Roussillon
occupe une position de leader ou de tout premier ordre au plan national pour de nombreux produits :
pêche, nectarine, des variétés de pommes telles que Granny, Reine des Reinettes ou Pink Lady, abricot,
melon, salade ou artichaut. De plus, la qualité est une préoccupation majeure des entreprises de fruits et
légumes du Languedoc-Roussillon. Certains produits bénéficient de signes officiels de qualité IGP ou AOC :
huile d’olive de Nîmes, oignon doux des Cévennes, Béa du Roussillon, fraises de Nîmes…
21% des surfaces.
© B.Liegeois
Deuxième région
productrice d’abricots
La surface moyenne en abricotiers par exploitation a progressé
de 2,3 ha en 2000 à 3,4 ha en
2010. Le second verger du Languedoc- Roussillon est le verger
d’abricotiers. La région Languedoc-Roussillon, avec 28% des
surfaces nationales en abricotiers, est aussi la 2 ème région productrice d’abricots, loin derrière
Rhône-Alpes qui détient 55% des
surfaces.
L
a filière agroalimentaire de
la marque Sud de France
regroupe plus d’un millier
d’adhérents et totalise plus
de 3.000 produits Sud de France.
Le secteur repose sur 31.500 hectares de production, 2.500 exploitations et près de 70 PME de production, commerce, transformation et
expédition. Cette force économique
de 490 M€ de valeur dégagée,
alimente 25% du marché des fruits
et légumes français. Par ailleurs,
la région Languedoc-Roussillon
connaît le plus fort taux national de
conversion à l’agriculture biologique
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FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
(près de 30% en 2010).
Le Languedoc-Roussillon,
première région productrice
de pêches-nectarines
Le verger de pêchers-nectariniers
est le plus important verger du
Languedoc- Roussillon avec 28%
des surfaces en fruits de la région.
Il représente 46 % des surfaces nationales en pêchers. Le LanguedocRoussillon est la première région
productrice de pêches-nectarines,
loin devant Provence-Alpes- Côte
d’Azur et Rhône-Alpes qui ne détiennent respectivement que 22 et
Les 4 fruits les plus
cultivés en
Languedoc-Roussillon :
1. Pêche-nectarine (6.369
ha/144.029 t)
2. Abricot (4.400 ha/53.000 t)
3. Olive (4.100 ha/1.060 t
« huile + table »)
4. Pomme (2.020 ha/80.740 t)
Les 4 légumes les plus
cultivés en
Languedoc-Roussillon :
1. Melon (2.770 ha/55.207 t)
2. Salade (2.380 ha/64.720 t)
3. Tomates (830 ha/88.912 t)
4. Asperges (750 ha/ 8.373 t)
Filière oléicole
La filière oléicole en LanguedocRoussillon est la 1ère région française pour la production d’olives
de table avec 46% de la production
nationale et la 2ème pour la production d’huile d’olive avec 16% de la
production nationale. Elle compte
environ 13.000 oléiculteurs, dont
1.000 professionnels.
Plus fort dynamisme de plantation
en France depuis 1998, avec près
de 820 ha dans le cadre du plan de
rénovation oléicole depuis 1997,
la région devrait plus que doubler
sa production de 1995 à l’horizon
2015. Pour 2011/2012, la production d’olives de table en Languedoc-Roussillon a atteint 530 tonnes,
auxquelles s’ajoutent 530 tonnes
récoltées pour la production d’huile
d’olive.
Autres filières
Avec 2.130 hectares, le verger de
pommiers est le quatrième verger
régional. Il ne représente que 5%
du verger national de pommiers qui
compte près de 44.000 hectares. Il
est en forte régression :
- 37% pour les surfaces en
une décennie et - 30% pour
le nombre d’exploitations.
Enfin, du côté des légumes,
le melon est le légume le
plus cultivé en LanguedocRoussillon avec 2.750 ha,
suivi de la salade avec plus
de 2.000 ha de superficie
développée. Viennent ensuite les tomates (près de
1.000 ha dont les 3/4 sont
Produit
dédiés à la transformation), puis les
asperges (750 ha), les artichauts
(560 ha), les courgettes (445 ha),
les potirons (287 ha), les carottes
(263 ha) et les oignons (223 ha).
Tous les autres légumes couvrent
des superficies développées totales
inférieures à 150 ha chacun.
© B.Liegeois
Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition
Trois questions à Chantal Passat, responsable de la filière Agroalimentaire à Sud de
France Développement
• Pourquoi avoir inscrit MedFEL* dans l’Euro-Méditerranée ?
MedFEL est un rendez-vous économique et stratégique pour la filière fruits et légumes en Méditerranée. En développant leurs affaires, les acteurs de cette filière contribuent aux échanges économiques entre les deux rives
de la Méditerranée. MedFEL donne ainsi corps à l’un des projets de l’Union pour la Méditerranée et illustre de la
plus belle des manières que les complémentarités de marchés sont évidentes entre le sud et le nord. Les échanges et les débats de MedFEL constituent un pont sans équivalent de rapprochement entre les deux rives de la
Méditerranée. Il répond pleinement aux besoins des producteurs et négociants du sud et du nord de la Méditerranée d’échanger, de faire du business, d’optimiser les moyens de transport et logistique et d’élaborer des partenariats commerciaux.
• Quelles sont les nouveautés de MedFEL 2014 ?
MedFEL met tous les ans un produit à l’honneur. Cette année, ce sont les pastèques et les melons qui sont mis
en avant et pour la première fois de son histoire, MedFEL accueille, le 15 mai, le Congrès Euro-Méditerranéen du
Melon. Ce rendez-vous international est précédé, le 14 mai, d’une conférence de presse sur le melon, de débats
sur le melon bio et des traditionnelles prévisions de plantation melon pour le Maroc, l’Espagne et la France, en
collaboration avec l’APREL et l’AIM.
Cette année, les débats de MedFEL feront le point sur le Dialogue 5+5 engagé en novembre 2013 à Alger portant
sur les enjeux agricoles et de sécurité alimentaire entre les pays du Nord de la Méditerranée (Espagne, France,
Malte, Portugal, Italie) et du Sud de la Méditerranée (Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie, Maroc) dans le but de
constituer une plate-forme d’échanges au niveau politique pour faire avancer la coopération sectorielle dans la
région.
• Pourquoi venir à MedFEL ?
MedFEL a accueilli 4.894 visiteurs, 231 exposants du bassin méditerranéen et 3.840 rendez-vous BtoB qui ont
débouché sur des résultats concrets pour les exposants et acheteurs internationaux présents.
Beaucoup profitent de cet événement phare de la filière fruits et légumes des pays du bassin méditerranéen pour
trouver de l’information sur l’innovation, les tendances de consommation, les prévisions de récoltes. Invités lors
de visites d’exploitations pilotes, les médias présents sur MedFEL prennent le pouls des marchés fruits et légumes de demain.
* Organisé par Sud de France Développement et la Région Languedoc-Roussillon, le MedFEL met les pastèques et les melons à l’honneur
en 2014. Placée pour la troisième année consécutive sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt,
ce rendez-vous international d’affaires des fruits et légumes se tient du 13 au 15 mai 2014 au Parc des Expositions de Perpignan. www.
medfel.com
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
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Marchés
Cookies aux vraies pépites de cacao
6 biscuits aux pépites de
cacao.
Fabricant : Biscuiterie
Industrielle du Moghreb
- Farine, sucre, graisses
végétales hydrogénées, cacao en poudre, lécithine de soja
(E322), œufs entiers, poudres levantes (bicarbonate de sodium
(E500), bicarbonate d’ammonium (E503)), vanilline, sel, acide
tartrique (E334).
- Biscuiterie
- Poids : 35 g
- Prix : 0,95 DH
Maroc
Premium Oyster Sauce
Sauce au goût d’huitre, idéale pour accompagner des
plats de fruits de mer, de légumes et de viande.
Fabricant : Lian Yi Development Company LTD.
Distributeur : Jessy Diffusion
- Eau, sucre, eau des huitres 20% (eau 70%, huitres
30%), pâte de soja, sel, amidon modifié, monosodium
glutamate (E621), caramel (E621d), sorbate de potassium (E202).
- Epicerie
- Volume : 150 ml
- Prix : 20,50 DH
Cookies Bergen Original Cookies
Biscuits aux pépites de chocolat et aux noisettes.
Fabricant : P.W. Spomet Sp.J.
- Farine de blé, graisse végétale (99,95% huile
de palme partiellement hydrogénée, émulsifiant :
lécithine de soja 0,05%), sucre, chocolat 10,32%
(sucre 52,5%, pâte de cacao 41%, beurre de
cacao 3,5%, sirop de glucose 2,5%, émulsifiant
: lécithine de soja 0,05%, arôme), éclats de noisette 6,07%, farine d’avoine, sirop de glucose,
lait entier en poudre, bicarbonate d’ammonium,
arôme, sel.
- Biscuiterie
- Poids : 135 g
- Prix : 19,10 DH
Heinz Tomato Ketchup
Ketchup fabriqué à partir de 57 variétés de tomates
mûries au soleil, toutes issues de semences de
Heinz.
Fabricant : CFI (Heinz Egypt)
Importateur et distributeur : Distribution & Marketing Morocco
- Tomates (126 g par 100 g de ketchup), sucre,
vinaigre, chlorure de sodium 2%, condiments,
poudre d’oignon.
- Epicerie
- Poids : 340 g
- Prix : 15,95 DH
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Maroc
Miami Pulpy Cocktail
Boisson aux jus de fruits et à la vraie pulpe.
Fabricant : Coca Cola Company
- Eau, jus de fruits (orange, mangue, pêche et
goyave), sucre, pulpe d’orange, acidifiants (E330,
E300), épaississant : E440, arômes, colorants :
E160a.
- Boissons
- Volume : 1 l
- Prix : 11,90 DH
Carrefour Tomates Séchées
Tomates séchées à l’huile de tournesol et à
l’ail.
Fabricant : Di Vita Italie
Importateur : Label’Vie
- Tomates séchées 65%, huile de tournesol
29%, ail 3%, sel, vinaigre de vin, acidifiant :
acide lactique et acide citrique, antioxygènes : acide ascorbique et anhydride
sulfureux.
- Epicerie
- Poids : 280 g
- Prix : 21,95 DH
Halls XS Peppermint
Bonbons Halls sans sucre avec édulcorants.
Fabricant : Kent Gida Mad.San.Ve.Tic.A.S
Importateur : Kraft Foods Company
- Edulcorants [isomalt E953 (99g/100g),
sucralose E955 (0,04g/100g), acésulfame
K E95O (0,03g/100g)], arôme artificiel de
menthe.
- Confiserie
- Poids : 17 g
- Prix : 5 DH
Gourmet Sandwich
Biscuits au cacao fourrés de crème.
Fabricant : Miquel Alimentacio Grup
- Farine de blé, crème 30% (sucre, graisse végétale de palme
et de palmiste, amidon de blé, sérum de lait en poudre,
émulsifiant (lécithine de soja et de tournesol)), sucre, graisse
végétale de palme, cacao en poudre (6,3%), poudre à lever
(bicarbonate de soude et
d’ammonium), sel, émulsifiant (lécithine de soja),
arôme de vanille.
- Biscuiterie
- Poids : 176 g
- Prix : 15,90 DH
Donnez de la visibilité à vos produits
Envoyez vos nouveautés à [email protected]
Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.
Lancements
Tango Sablito
Biscuit sandwich au goût sablé et fourré à la crème de cacao.
Fabricant : Biscuiterie Industrielle du Moghreb
- Farine de blé, sucre, huiles végétales hydrogénées (palme,
palmiste), cacao en poudre, poudres à lever (bicarbonate d’ammonium, bicarbonate de sodium), sel, émulsifiant (lécithine de
soja), arôme identique au naturel (vanilline), régulateur d’acidité
(E334).
- Biscuiterie
- Poids : 36 g
- Prix : 1 DH
Biscolata Break Milk Cream
Biscuit enrobé de chocolat et fourré à la crème.
Fabricant : Sölen
- Biscuit 39% [farine de blé, huiles végétales (graines de coton
et/ou tournesol et/ou palme), sucre, sirop de fructose, lait
entier en poudre, poudre à lever (bicarbonate d’ammonium,
pyrophosphate acide de sodium, bicarbonate de sodium), sel,
émulsifiant (lécithine de soja)], crème de lait 31% [sucre, huile
végétale (graines et/ou tournesol et/ou palme), poudre de
lactosérum, lait entier en poudre, émulsifiant (lécithine de soja),
arômes (lait, vanilline)], chocolat au lait 21% [sucre, beurre de
cacao, poudre de lactosérum, poudre de lait entier, pâte de
cacao, émulsifiant (lécithine de soja), arôme (vanilline)], sucre,
huiles végétales (graines de coton et/ou tournesol et/ou palme),
poudre de cacao, poudre de lactosérum, émulsifiant (lécithine
de soja), arôme
(vanilline).
- Biscuiterie
- Poids : 40 g
- Prix : 2,90 DH
Les Délices de la Hollandaise
Fromage fondu à tartiner au goût de charcuterie fumé.
Fabricant : Margafrique
- Lait écrémé reconstitué, fromages,
beurre, protéines de lait, sels de
fonte (E452, E341, E450), lactosérum,
arôme.
- Produits frais
- Poids : 150 g
- Prix : 11,95 DH
Tajini Sauce Tajine du Maroc
Sauce tajine aux tomates, olives et poivrons
sans conservateurs.
Fabricant : Tajini SA
- Tomates (51,8%), citrons confits, olives vertes
(10,2%), poivrons rouges (6%), eau, amidon
de maïs modifié (sans OGM), huile d’olive,
concentré de tomates, ail, herbes, sel, mélange
d’épices.
- Epicerie
- Poids : 195 g
- Prix : 13,50 DH
Bauducco Wafer Walnut Nozes
Gaufrettes fourrées à la saveur de noix.
Fabricant : Pandurata Alimentos
Importateur et distributeur : Tenerif
- Fourrage saveur noix 68% [sucre, graisse végétale à base
de palme, farine de noix, émulsifiant (lécithine de soja (E322),
arôme)], farine de blé, amidon de maïs, huile de maïs, sel,
émulsifiant (lécithine
de soja (E322)), levure
chimique (bicarbonate de
sodium (E500ii)).
- Biscuiterie
- Poids : 140 g
- Prix : 11,35 DH
Loacker GranPasticceria Noir Orange
Fins biscuits à la crème, au cacao et à l’orange avec des crispies de germes de blé, enrobé de chocolat noir extra fin.
Fabricant : Loacker
- Chocolat noir 31% [matière sèche de cacao 60%, lait déshydraté 4%, pâte de cacao, sucre, grasse butyrique, beurre de
cacao, émulsifiant (lécithine de soja)], huile de coprah, farine de
froment, sirop de glucose, sucre, lactosérum en poudre, cacao
maigre 5%, riz, noisettes, farine de soja, extrait de malt d’orange, crème en poudre, dextrose, germes de blé, jus d’orange en
poudre 0,4%, lait écrémé en poudre, poudres à lever (carbonate acide de sodium, diphosphate disodique), sel, émulsifiant
(lécithines de soja), huile essentielle d’orange, gousses de
vanille moulues
Bourbon.
- Biscuiterie
- Poids : 100 g
- Prix : 28,70 DH
Carrefour
Mini-barres
8 barres de chocolat
au lait fourrées au lait.
Fabricant : Carrefour
Importateur : Label’Vie
- Sucre, poudre de
lait entier 25% (dont 15% dans le fourrage), graisse de palme
et de palmiste, beurre de cacao, pâte de cacao, poudre de lait
écrémé, émulsifiant : lécithine de tournesol, arômes.
- Confiserie
- Poids : 200 g
- Prix : 27,97 DH
Magic Pop Microwave Popcorn Salted
Maïs à éclater salé pour micro-ondes.
Fabricant : Nataïs
- Maïs à éclater, huile de palme, sel 2,5%.
- Biscuiterie
- Poids : 90 g
- Prix : 9,95 DH
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Marchés
Monde
Angleterre
Marks & Spencer Salads Fruits & Vegetables Cashew Nuts.
Noix de cajou dans un sac en plastique.
Parfait pour un petit grignotage.
Fabricant : Marks & Spencer
- Noix de cajou.
- Poids : 150 g
- Prix : 2,28 €
USA
Zakuson Sunflower Oil
Huile de tournesol dans une bouteille en plastique.
Fabricant : Zakuson
- 100% huile de tournesol.
- Volume : 1 l
- Prix : 3,07 €
Monde
Fresh & Easy Fruit
Salad
Salade de fruits fraiche préparée
dans un récipient en plastique.
Fabricant : Fresh & Easy
- Melon (peut contenir: cantaloup, melon miel, melon d’eau),
ananas, fraise, pomme, raisin,
ascorbate de calcium.
- Poids: 907 g
- Prix: 5,38 €
Lancements
Espagne
Garcia Baquero Sin Lactosa
Fromage manchego authentique sans
lactose, idéal pour les personnes souffrant d’intolérance au lactose.
Fabricant : Garcia Baquero
- Lait pasteurisé (60%), lait de brebis
pasteurisé (12,5%), lait de chèvre
pasteurisé (12,5%), ferments lactiques,
chlorure de calcium.
- Poids : 250 g
PCC Moroccan Yam Salad
Salade fraîche de style marocain, prête à servir, faite
avec des ignames organiques dans un récipient en
plastique.
Fabricant : Pcc Natural
Markets
- Ignames organiques,
mélange d’huile d’olive et
de carthame, jus de citron bio,
amandes, persil italien organique,
coriandre organique, ail biologique, sel de mer, paprika, cumin,
poivre de cayenne organique.
- Poids : 186 g
- Prix : 2.21 €
- Poids : 125 g
- Prix : 0,53 €
Allemagne
Zeisner Salat-Mayonnaise
Avec une part de 50% d’huile végétale,
cette mayonnaise est agréablement légère.
Peut être utilisée pour différentes recettes
de vinaigrettes.
Fabricant : Zeisner
- Huile végétale (50%), eau, vinaigre, moutarde (eau, graines de moutarde, vinaigre,
vinaigre de vin, sel, sucre, épices), amidon
modifié, sel, sauce Worcestershire (vinaigre distillé, sucre, eau, malt d’orge, vinaigre, sel, épices (contient du céleri), huile
de citron), conservateurs (acide benzoïque
et acide sorbique), protéines de lait, épaississant (gomme de
guar), édulcorant (saccharine), colorants (extrait de paprika).
- Epicerie
- volume : 20 ml
Turquie
MilanGo Dark Chocolate with Orange
Chocolats noirs à l’orange emballés individuellement dans une boîte
en carton.
Fabricant : Solen Cikolata
- Chocolat amer 71% [sucre,
pâte de cacao, beurre de cacao,
matière grasse de lait, émulsifiants (lécithine de soja), arôme
(vanilline), sel], crèmes à base
de cacao 24% [huiles végétales
(graines de coton ou de tournesol ou de palme), sucre, poudre
de cacao (10%), lait écrémé en poudre, lactosérum en poudre, émulsifiants (lécithine de soja), sel, arômes (vanilline et
orange)], morceaux d’orange (5%), chocolat amer.
- Poids : 195 g
- Prix : 4,40 €
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FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
ITALIE
Müller Crema Di Yogurt Caffé
Yaourt crémeux parfumé au café
avec du sucre de pamplemousse dans
un gobelet en plastique.
Fabricant : Müller
- Yogourt (lait entier, ferments lactiques),
café 12% (sucre, extrait de café, sirop de
sucre caramélisé, arômes), sucre, crème
de lait (3,4%), sucre de pamplemousse
(1,7%), arôme.
- Produits frais
Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.
Lancements
Pain
www.innovadatabase.com
Les innovations se concentrent
sur le complet et les fibres
Globalement, le nombre de lancements dans la catégorie « pain » a poursuivi sa croissance, avec une
mention particulière pour les produits utilisant une allégation santé, quelle qu’elle soit. En effet, ces
derniers ont représenté plus de 42% du total des lancements en 2013. Cependant, il existe des variations
régionales : leur part atteint plus de 75% aux Etats-Unis et en Australie, 70% en Amérique Latine, mais
tombe à moins de 30% sur les marchés asiatiques traditionnellement non-consommateurs de pain.
L
u Ann Williams, Directrice
de l’Innovation chez Innova
Market Insights, rapporte
que : « conséquence de l’influence croissante des réglementations sur les allégations santé,
particulièrement dans l’Union
Européenne et en Amérique du
Nord, le secteur du pain fonctionnel
a connu généralement des niveaux
plus beaucoup bas en termes de
nouveaux produits et d’activité
promotionnelle sur les dernières
années. »
« Cependant, ceci ne veut pas
dire pour autant que l’intérêt pour
des déclinaisons meilleures pour
la santé a été réduit. C’est en fait
le positionnement du pain qui a
changé, pour se concentrer davantage sur une image santé et nutritionnelle en général, plutôt que de
faire des allégations spécifiques »,
ajoute-t-elle.
Les allégations « passives »
dominent
Innova Market Insights distingue
les allégations santé et les positionnements selon deux catégories –
l’une passive, avec par exemple les
produits allégés, pauvres en…, bio,
sans gluten, etc., et l’autre active,
qui implique l’ajout d’ingrédients
particuliers comme le calcium, les
protéines, les fibres, etc., ou la
promotion de bénéfices spécifiques
comme la santé cardiovasculaire
ou digestive. Globalement, les allégations passives dominent sur le
marché du pain : on les retrouve en
Innova Market Insights
effet dans plus de 40% des lancements en 2013, contre seulement
5% pour les diverses allégations
actives. De même, cela varie selon
les régions du monde : plus de
11% des lancements portaient des
allégations actives aux Etats-Unis ;
ils représentaient 6% en Asie et 3%
en Europe.
Sur le marché du pain, les allégations santé les plus populaires
sont celles faisant référence à
la naturalité : un cinquième des
lancements 2013 utilisaient une
ou plusieurs allégations relatives à
un positionnement naturel, bio ou
à une formulation sans additifs ou
conservateurs. Quasiment 17% se
référaient à une forte teneur ou
une source de fibres, ou encore
à un argument « céréales complètes ». En termes d’allégations
santé actives, bien moins nombreuses, les plus fréquentes sont
celles relatives à la fortification
en vitamines et minéraux (sur
1,5% des lancements), devant la
fortification en oméga 3/DHA et la
santé cardiovasculaire (environ
1% chacun).
Les Etats-Unis, marché mature
et très concurrentiel, attentif
à la différentiation et dont les
consommateurs se préoccupent
toujours plus de leur santé,
présentaient un niveau d’intérêt encore plus haut. Plus d’un
tiers des lancements recensés
utilisaient des allégations relatives au caractère naturel ; un
pourcentage similaire utilisait des
allégations sur les fibres ou les céréales complètes. Les consommateurs américains continuent de se
concentrer sur des pains meilleurs
pour la santé, enrichis en ingrédients santé ou aux teneurs réduites en sel, sucre et matière grasse.
Les produits complets voient leur
popularité croître et l’utilisation de
graines anciennes poursuit également sa percée.
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
53
Marchés
Droit de la consommation
Protection des données
personnelles et sites marchands
La loi n° 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données
à caractère personnel, met en œuvre un important nombre de mesures visant essentiellement à
garantir et encadrer les conditions d’obtention, d’utilisation, de traitement, et de conservation des
données personnelles (1). Toute personne physique ou morale traitant des données personnelles avait
jusqu’au 15 novembre 2012 pour se mettre en conformité avec la loi.
Franck DAUTRIA
La Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à
Conseil Juridique
Caractère Personnel (CNDP) a lancé le 28 janvier dernier sa première
Monceau Juridique & Fiscal
[email protected]
opération de contrôle.
Les entreprises ne peuvent désormais plus faire l’économie d’une mise
Soukaina EL ALAOUI
en conformité.
Renforcement de la
protection des données
personnelles des
internautes
L’objectif principal de la CNDP est
de veiller à l’application effective des
dispositions de la loi n° 09-08, et de
la mise en conformité des entreprises, notamment en ce qui concerne
le traitement des opérations effectuées à l’aide de procédés automatisés, et appliqués à des données personnelles. Il s’agit principalement de
la collecte, l’enregistrement, l’organisation, la conservation, l’utilisation,
la communication par transmission,
etc., ainsi que la gestion de fichiers
54
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
de données à caractère personnel.
A cet effet, la CNDP a réalisé le mois
dernier ses premières opérations
de contrôle de sites marchands qui
utilisent des données personnelles
pour alimenter leurs contenus. Ce
contrôle avait pour but de vérifier si
les exploitants de ces sites respectent les dispositions légales en la
matière.
Évaluation du degré de
conformité des sites
marchands
Le contrôle a porté sur les sites marchands et notamment, les sites de
vente en ligne, d’annonces, d’offres
d’emploi et de réservation de chambres d’hôtels.
En effet, aux termes de la loi n° 0908, les responsables du traitement
ont certaines obligations à respecter :
• Obligation de confidentialité,
de sécurité des traitements et de
secret professionnel
Tout d’abord, ils doivent mettre en
œuvre des mesures techniques et
organisationnelles qui garantissent
un niveau de sécurité approprié, afin
de protéger les données personnelles contre tout incident.
Par ailleurs, ils sont tenus au respect
du secret professionnel, dans les termes prévus par la loi pénale. Ils ont,
toutefois, l’obligation de fournir des
informations, lorsque cela leur est
imposé par des dispositions légales.
• Obligation d’information
En revanche, les personnes concernées doivent être informées de leur
droit d’accès à leurs données, ainsi
MONCEAU JURIDIQUE & FISCAL est un Cabinet de Conseil
Juridique qui a notamment
développé un département en
matière de droit de la consommation et droit de la distribution.
Il intervient en qualité de conseil
et/ou de formateur auprès de
groupes et acteurs reconnus du
secteur de la distribution et de la
grande distribution.
Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition
que de rectification et d’opposition.
Ces mentions doivent être indiquées
clairement par les responsables.
• Déclaration préalable
Ensuite, ils doivent déposer auprès
de la CNDP des déclarations préalables qui permettent à cette dernière
de contrôler le respect des dispositions légales, et d’assurer la publicité
du traitement. Elles comportent le
nom et l’adresse du responsable
du traitement, la dénomination, les
caractéristiques et les finalités de ce
traitement, une description des catégories de personnes concernées,
ainsi que de leurs données personnelles, les destinataires auxquels
ces données sont susceptibles d’être
communiquées, etc.
• Demande d’autorisation
préalable
Enfin, une autorisation préalable
est nécessaire lorsque le traitement
concerne des données sensibles,
l’utilisation de données à caractère
personnel à d’autres fins que celles
pour lesquelles elles ont été collectées, des données qui comportent
le numéro de la carte d’identité de la
personne concernée, etc.
personnes concernées lors de la
collecte de leurs données personnelles. Aux termes de la loi n° 09-08, le
traitement ne peut avoir lieu que si la
personne concernée a indubitablement donné son consentement.
En outre, les mentions obligatoires,
comme l’existence des droit d’accès, de rectification ou d’opposition,
l’éventuelle communication à des
tiers, ou encore la finalité poursuivie
par la collecte des données ont été
omises par un certain nombre de
sites marchands.
Actions de la CNDP
La CNDP a confirmé, dans un
communiqué de presse en date du
25 février dernier, qu’elle procédera à de nouvelles vérifications.
Elle annonce par ailleurs envisager
des « actions plus persuasives »,
Droit
en fixant application des sanctions
prévues par la loi n° 09-08.
Celles-ci peuvent aller dans certains
cas jusqu’à des peines privatives de
liberté, allant jusqu’à 2 ans d’emprisonnement, mais surtout des
amendes de 200.000, voire 300.000
Dirhams.
En cas de récidive, les peines sont
portées au double.
En outre, les sociétés peuvent se
voir appliquer les peines suivantes :
- la confiscation partielle des biens ;
- la confiscation des objets et choses
dont la fabrication, l’usage, le port,
la détention ou la vente constituent
une infraction, même s’ils appartiennent à un tiers et même si aucune
condamnation n’est prononcée ;
- la fermeture du ou des établissements de la société où l’infraction a
été commise.
Force donc est de constater que le
Maroc est en train de franchir une
étape, et que la mise en œuvre effective de la loi n° 09-08 ne cessera
de progresser.
Les opérateurs économiques vont
donc devoir procéder à des mises
en conformité et ne pourront dans ce
cadre faire l’impasse sur la prise en
compte de la dimension juridique de
ce processus.
(1) Cf : Métiers de la distribution et protection des données personnelles : Chronique
d’une mise en conformité annoncée, Franck
DAUTRIA, FOOD Magazine n° 50, 15 décembre 2012-15 janvier 2013, p. 58-59.
Résultats des contrôles
Les contrôles ont révélé plusieurs
situations de non-conformité.
Premièrement, l’absence de dépôt
de déclarations et d’autorisations des
traitements à la CNDP, par la majorité
des sites marchands, et quant aux
informations fournies, qui sont « vagues, incomplètes et dispersées ».
Le deuxième constat est l’absence
d’indication d’éléments essentiels
quant au droit d’information des
FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
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FOOD Mondain
Remise des agréments et autorisations aux établissements du
secteur agroalimentaire, le 5 février 2014 à Casablanca
De g. à dr. : Amine Berrada Sounni, Président de la FENAGRI, Aziz Akhannouch, Ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, Mohamed Fikrat, PDG
de Cosumar, et Karim Kassi Lahlou, Gouverneur de la préfecture des arrondissement de Casa-Anfa.
De g. à dr. : Mohamed Sadiki,
Secrétaire Général du Ministère de
l’agriculture, Hassan Khalil, Directeur
Général de Dari Couspate, Amine
Berrada Sounni, Président de la
FENAGRI, Aziz Akhannouch, Ministre
de l’agriculture et de la pêche maritime, et Karim Kassi Lahlou, Gouverneur de la préfecture des arrondissement de Casa-Anfa.
Journée technique organisée par le groupe Labomag, en
collaboration avec l’ONSSA et l’AMIOL, le 8 mars 2014 à
Casablanca
De g. à dr. : Mathieu Coquant, Directeur de Qualimag, Jean-Marie Coquant, Directeur Général du Groupe Labomag, Kenza Alouane, Auditrice
et Formatrice à Qualimag, Moussaoui Hamid, Président de l’AMIOL,
Samira Bengmah, Directrice Technique à Qualimag, et Mohamed El
Belkacemi, Directeur du Pôle Végétal de l’ONSSA.
© AMABIO
L’huile d’olive bio de
Conserves Bio sélectionnée
parmi les 30 meilleures au
salon Biofach, du 12 au 15
février 2014 à Nuremberg
(Allemagne)
Abdelhamid Aboulkassim, Gérant
de Conserves Bio.
Conférence « Soutenir et accompagner efficacement les jeunes entrepreneurs créateurs d’emploi et de
richesse » organisée par Réseau Entreprendre Maroc le 6 mars 2014
De g. à dr. : Aziz Qadiri, Président de Réseau Entreprendre Maroc, et Khalil Jai Hokimi, Conseiller du président et Chef de
la direction du Groupe OCP, lors de la signature d’une convention de partenariat pour la création de 3 nouvelles antennes
du Réseau à Khouribga, Benguerir et El Jadida.
Gulfood 2014 , à Dubai du 23 au
27 février 2014
De g. à dr. : Youssef Belkora, DGA de AJP
(Agro Juice Processing) et Amine Khalil, Directeur développement de DARI Couspate.
De g. à dr. : Mohamed El Eulj, Nadia Rhaouti, Directrice sectorielle à Maroc Export, et
Mohamed Abbou, Ministre Délégué auprès
du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de
l’Investissement et de l’Economie numérique, chargé du Commerce extérieur..
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FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
Délices d’initiés
SITI
Nouveau pôle d’activité à Marrakech
La Société Impériale des Thés et Infusions est en train de monter un projet pour la création de tout un pôle d’activité
à Marrakech pour un investissement de 35 millions de DH. Le projet prévoit quelque 5 ha regroupant plusieurs usines
intégrées en amont, représentées par l’ensemble des filières propres ou en association avec ses partenaires. Le site
comprendra, en plus des trois unités de conditionnement et de l’imprimerie digitale, de futures installations dont un
laboratoire et une usine de production de boîtes métalliques.
Brasseries du Maroc
Du renouveau pour 2014
Brasseries du Maroc a annoncé la fusion par absorption de ses deux filiales,
Branoma (Brasseries du Nord du Maroc) et SBT (Brasseries de Tanger). Un
changement justifié par la nécessité de maîtriser les risques financiers, de
simplifier les procédures mais surtout d’améliorer le résultat en réduisant les
coûts. L’exercice de l’année 2013 a été marqué par un net recul de l’activité
traduit par une baisse de 7% des ventes en volume de la bière, principal
produit du groupe, due essentiellement à la hausse successive des prix de
vente décidée par le gouvernement ainsi que la fermeture de plusieurs points
de vente.
Fromages
Le Domaine de la
Pommeraie organise
une dégustation
Le Domaine de la Pommeraie
organise le 22 mars prochain un
événement exclusif de dégustation
de fromage de chèvre artisanal au
cœur de leur ferme biologique sur
les pentes du Moyen Atlas à Ain
Chiffa.
Les managers qui bougent
ANPME
Le 6 mars dernier, le Conseil
de gouvernement a approuvé la nomination de Larbi
Benrazzouk
aux fonctions
de Directeur
Général de
l’Agence Nationale pour la
promotion de la Petite et Moyenne
Entreprise (ANPME). Agé de 41
ans, cet Ingénieur d’Etat de l’Ecole
Mohammedia d’Ingénieurs est également diplômé d’HEM Casablanca
(MBA Finance d’entreprises). Il
commence sa carrière au Ministère
de l’Industrie. En 2003, il intègre
l’ANPME en tant que Chargé de
mission. En 2004, il est nommé
Chef du pôle Appui et Animation.
CCI
La Chambre de Commerce Internationale (CCI) vient de se doter d’un
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FOOD MAGAZINE N° 64 15 Mars - 15 Avril 2014
nouveau Président en la personne
de Mohamed Berrada. Ancien
Ministre, celui qui a également été
Directeur Général de l’OCP et de
la RAM succède donc à Abdelhak
Bennani, qui a été désigné Président d’honneur.
OPDR Maroc
Le 3 février 2014, Michael Duhamel, 39 ans, a pris la Direction Générale de la société nouvellement
créée OPDR Maroc. M. Duhamel
remplace ainsi M. Till Ole Barrelet,
CEO du Groupe OPDR, qui occupait jusque-là le poste de Directeur
Général par intérim d’OPDR Maroc.
D’origine française, Michael Duhamel a travaillé dans l’industrie du
transport maritime depuis plus de
15 ans. Il a occupé plusieurs postes
de direction en Espagne, au Maroc,
au Nigeria, au Cameroun et en
Côte-d’Ivoire.
Michael Duhamel s’attachera principalement à renforcer la présence
de la compagnie spécialisée dans
le transport maritime de courte
distance et de logistique au Maroc
et dans la
région du
Maghreb.
Pour
rappel, en
ce début
d’année, la
compagnie
spécialisée
dans le
transport
maritime
de courte distance et de logistique
OPDR, membre du groupe Schulte,
a ouvert sa première filiale marocaine dénommée OPDR Maroc à
Casablanca. « C’est la première
fois en 120 ans de relations commerciales avec le Maroc qu’OPDR
met en place son propre réseau au
Maroc. Je suis très enthousiaste
d’être la personne qui bâtira OPDR
Maroc à partir de zéro », annonce
Michael Duhamel. « Je voudrais
faire de notre bureau de Casablanca un hub pour toute la région du
Maghreb et mettre l’accent sur les
services porte-à-porte d’OPDR. »