Transcript Mai 2014
Bulletin Devant tous, je m’engage! La lettre de Cécile Van Geert parue dans le bulletin d’avril dernier m’interpelle. Tourner le dos depuis un demi siècle à une vie qui s’annonçait confortable à tous égards et partir au loin, dans un hôpital africain en devenir, et y mettre son diplôme de médecin au service d’une population souffrante. Y demeurer aussi tout en s’y engageant sans compter. Mai 2014 Sommaire Horaire des messes Responsables Pastoraux.. . . . . . . . . P. 2 Dix ans d’Unité Pastorale. . . . . . . . . P. 3 Alors, toutes proportions gardées s’entend, me revient en mémoire un épisode toujours intense vécu durant mes années scoutes. Nombreux sont ceux qui l’ont connu à leur tour. Et le vivent encore dans le scoutisme d’aujourd’hui même si, bien sûr, ce moment privilégié a subi les liftings que les époques réclamaient. J’évoque ici la cérémonie des Promesses. Je revois la troupe réunie qui, avant de se retirer, chantait «Devant tous, je m’engage». Comme un sceau indélébile ce qui fut prononcé alors marquait souvent à vie. Car l’engagement annoncé ne relevait pas d’un folklore qui deviendrait suranné avec le temps. Il constitue toujours, bien au contraire, l’un des rouages qui rend harmonieux le «vivre ensemble» de notre environnement social. Et le bénévolat en est l’un des plus beaux outils. (Je vous invite à relire l’article que Sophie Van Stratum y a consacré dans le bulletin de mars). Pâques 2014. . . . . . . . . . . . . . . . P. 4-7 Qu’en serait-il, en effet, sans les multiples engagements qui assurent le bon fonctionnement de notre maison Pacem in Terris? Les activités y foisonnent, toujours portées par un véritable courant d’amitié. La relève prend petit à petit sa place au grand soulagement des anciens. Mais le processus en cours ne peut s’interrompre car, étrangement, l’oubli semble frapper le secteur du bâtiment. Les gros travaux sont en voie d’achèvement mais les tâches d’entretien subsisteront. Ne serait-il pas souhaitable d’en décharger les têtes blanches à qui, je ne sais pourquoi, semble confié le monopole de tout ce qui concerne la maison, sa propreté et l’évacuation (souvent après tri) des déchets nés des activités? L’équipe construction, il faut s’en persuader, devra impérativement se renforcer par des apports plus jeunes. Les accidents de santé de certains ont considérablement réduit leurs activités tandis que sous peu d’autres, atteints par la limite d’âge, ne bénéficieront plus de l’assurance accidents limitée à 75 ans ! Pourquoi enfin faut-il toujours «implorer» nos dames pour jouer au corps de ballet lorsque la salle requiert un nettoyage. Sauf erreur, ce ne sont pas celles qui participent aux messes dominicales qui l’ont souillée. Pourquoi doivent-elles faire fi de leurs maux récurrents ( bien que cachés sous une allure trompeuse… ) et y aller à grands coups de serpillières ? Réunion agenda . . . . . . . . . . . . . . P. 14 Pacem in Terris tient sa longévité de ses engagements multiples, intra et extra muros. Y renoncer obligerait à se tourner vers des services extérieurs qui ne tarderaient pas à mettre en péril son existence même. Et puis si, pressée par les circonstances, elle devrait y recourir, ne perdraitelle pas une grande partie de son âme ? Claude Eugène Rahab, le courage au service de la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 8 Cela s’est passé près de chez nous . . . . . . . . . . . . . . . P. 9-10 Vous êtes de sel de la terre. . . . . . . P. 11 Cécile Van Geert nous écrit . . . . . . P. 12 Premières communions. . . . . . . . . P. 13 Activités des aînés. . . . . . . . . . . . . P. 14 Râlons...mais aussi Alleluia.. . . . . . P. 15 Défibrillateur. . . . . . . . . . . . . . . . P. 16 PitBulles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 17 Nouveautés en bibliothèque. . . . . . P. 18 Livre épinglé. . . . . . . . . . . . . . . . P. 19 Calendrier Mai 2014. . . . . . . . . . . P. 20 Périodique mensuel d’information édité par PACEM IN TERRIS asbl depuis 1968 Streekbaan 195 - 1800 Vilvoorde Ed. Responsable : Gilbert Amerlynck Les articles du bulletin n’engagent que leur auteur. 2 é t i n U le a r o t Pas Unité Pastorale Laeken Est Horaire des Messes Pacem in Terris Samedi Dimanche 10h30 Mercredi Christ-Roi 18h00 9h45 9h00 SS. Pierre et Paul 11h15 Site web de l’unité pastorale • www.up-laeken-est.be Responsables pastoraux Equipe d’animation de l’unité pastorale : Abbé Marc Scheerens chaussée de Wemmel 82, 1090 Bruxelles 02 428 92 27 Abbé Jacques Renders avenue du Loriot 8, 1150 Bruxelles 02 660 11 43 Nathalie Borremans zangrijelaan 11, 1800 Vilvoorde 02 262 21 91 Equipe pastorale locale: Abbé Marc Scheerens 02 428 92 27 Nathalie Borremans 02 262 21 91 Danièle Vandezande 02 262 08 86 Abbé Jacques Renders Daniel Deschrijvere Pol Breda Permanence pour l’unité pastorale : mardi de 16h00 à 18h00, av. Wannecouter 111, Laeken - 02 262 10 44 - en cas d’urgence: Nathalie Borremans - 02 262 21 91 Centre d’appel : Chantal Le Maître - 02 267 86 59 Liste complète des services et équipes sur le site de l’unité pastorale. 02 660 11 43 02 252 40 23 02 267 91 28 PACEM IN TERRIS asbl Le PIT sur internet : www.pit68.be Horaire d’accès à la bibliothèque Mercredi www.bibliobeauval.beDimanche Réservation des locaux [email protected] Danièle Vandezande Le Pitagenda sur internet : www.agenda.pit68.be 14h00 à 16h00 10h00 à 12h00 02 262 08 86 Bulletin : Les articles pour le bulletin doivent être envoyés à [email protected] avant le 15 de chaque mois en format word(.doc). Les articles manuscrits doivent être déposés dans la boîte aux lettres ou remis à l’éditeur responsable. 3 Dix ans d’Unité Pastorale UP Nos 3 communautés autrement 29 juin Exposition BIBLIA, Concert au PIT et, ce , on fera la fête ENSEMBLE, en UNITE PASTORALE, au départ de Saints Pierre et Paul. Après notre messe dominicale, et après avoir déjeuné ensemble dans notre église ou bien sur notre place, nous partirons à pied, en trottinette, en chaise roulante ou en voiture, faire une ballade qui reliera nos trois lieux communautaires, ceci en répondant à de petits questionnaires, que vous recevrez tout au long du parcours. Il suffira de mettre dans votre sac à dos une grande brassée de bonne humeur, une bonne dose d'amitié et un petit crayon. Le soleil sera sûrement de la partie. Même si nous devons le chercher, il sera dans notre sac et dans notre cœur. Eh oui, nous comptons sur vous toutes et tous pour venir faire la fête. Ce sera aussi une façon de célébrer le début de l'été et des vacances. ■ Le jeudi 29 mai, en UP, célébration de l’Ascension, à 10 h 30, à Pacem In Terris ■ 4 UP Pâques 2014 Faites cela en mémoire de moi ! Prières de début et de fin de la célébration du Jeudi Saint : Autour de cette table, les apôtres ont entendu, pour la première fois, des paroles inouïes lors des prières sur le pain et le vin. Et puis aussi une recommandation, pour ne pas dire un commandement : Faites cela en mémoire de moi. Plus tard ils ont compris Ce que Jésus leur a demandé ; Faites cela, annoncez comme moi la Bonne Nouvelle. Faites cela, rendez grâce au Seigneur en communiant au Pain et au Vin. Faites cela, mettez vous au service les uns des autres. * * * Père, Jésus ton Fils S’est dépouillé de tout. Il est entré Dans la longue nuit Du doute et de la peur. Il a tout offert Afin de veiller sur nous jusqu’au bout. Merci, notre Père Pour Jésus, ton Fils et notre frère. Grâce à lui Nous avons appris Que toute faim de pain S’apaise par le partage Et que toute faim d’amour S’apaise Par le dépouillement de soi. Merci, notre Père Pour Jésus ! Grâce à son Évangile Nous avons appris Que le chemin de l’offrande Nous appelle A devenir grands En amour et en don Pour la joie de nos frères. ■ Chemin de croix du Vendredi Saint Profession de foi en fin de célébration : Je confesse un Dieu de tendresse et de miséricorde. Je reconnais devant vous mes frères et sœurs que je suis aimé de Dieu Et que sa sainteté me transforme. Je ne fais pas toujours le bien que je veux. Je fais parfois le mal que je ne veux pas . . . Mais j’ai la certitude que, dans ma fragilité, resplendira la force du Seigneur. C’est pourquoi, je ne me laisse pas abattre par mes faiblesses. Car je sais que rien ne peut me séparer de l’amour du Père, manifesté en Jésus Christ, mon frère et mon Sauveur. AMEN ■ 5 Pâques 2014 UP Veillée pascale Le feu Ce jour-là, Vint du ciel comme un grand bruit, le bruit d’un vent violent La maison où ils se tenaient en fut toute remplie. Et il se posa sur chacun d’eux comme des langues de feu et ils furent remplis d’Esprit Saint… Ce fut le commencement de l’Eglise. ■ La terre Ce jour-là, Aux disciples rassemblés sur la montagne, Jésus ressuscité dit : "Je vous envoie sur toute la terre pour apprendre aux hommes à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je serai avec vous jusqu’à l’aboutissement du temps." Ce fut le commencement de la mission. ■ L’eau Saint Paul affirmera : Si, par le baptême, nous avons été mis (symboliquement) au tombeau avec Jésus, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi. Si nous sommes déjà en communion avec Jésus par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons davantage encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Pensez donc que vous êtes morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus, Christ. C’est ce que croit et vit l’Eglise. ■ Voici le temps du passage ! Voici un nouveau soir de Pâques ! Voici l’irruption de la lumière ! Voici l’heure où les ténèbres reculent ! Voici l’heure de la naissance du monde nouveau ! La mort est vaincue ! Le chemin vers le Père des Cieux est grand ouvert ! * * * L’Église commence par une découverte, la découverte d’un tombeau ouvert. Ce tombeau est un signe, une révélation, un geste que Dieu fait… Le tombeau prend parole et devient message, bonne nouvelle… L’Eglise commence avec un ordre de mission. Les femmes ont vu et vont crier la bonne nouvelle. L’Eglise commence par un bouleversement d’un ordre social bien établi : les hommes vont devoir croire ce que disent des femmes ! L’Eglise naît d’un témoignage ! Nous n’avons rien vu mais nous recevons ce message : comme pour Jésus, notre mort est passage, entrée définitive en communion avec Dieu. Nous sommes invités à le croire et à le vivre. Appelons l’Esprit de Dieu sur notre assemblée. ■ 6 UP Pâques 2014 L’ U. P. célèbre les Pâques Au commencement, Dieu sépara ce qui ne pouvait aller ensemble. Par une parole, il fit sortir, il fit émerger… et il remit l’œuvre commencée dans les mains des hommes. Une fin d’après-midi superbe ! Une fin de congé scolaire aussi ! Malgré cela, du groupe KT 11/13, ils sont venus, une vingtaine, pour prendre une part dans la célébration du soir. Un temps d’explication du sens des rites proposés (l’eau baptismale, le feu pascal, le pain partagé, autant de moyens pour ressentir qu’en Jésus Dieu vient nous toucher, vient habiter en nous ; qu’il ne fait que proposer sa présence, sans jamais s’imposer). Un petit repas entre nous, puis chacun répète sa partie, avant de rejoindre la chorale adulte, que tous épauleront pour les chants qu’ils ont appris. D’autres jeunes sont-là aussi, qui se préparent à dire, qui une profession de foi (ce qui émerge de leur cœur depuis qu’ils se rencontrent chez Josiane), qui une prière (pour les confirmands qui sont à la veille d’une prise en charge plus grande de leur vie). Si bien que l’église est pleine : une assemblée de tous les âges de la vie, qui se terminera par un moment convivial. Si la célébration a commencé à 20 h, le lieu fermera ses portes à 22 h 30 (remis en ordre et prêt pour le lendemain), parce que beaucoup ont pris le temps de la rencontre. Cette catéchèse, dont ils entendaient parler, a soudain émergé dans l’assemblée des anciens. Ils ont pu lire et entendre, dans une présence jeune, un peu de l’à-venir, un peu de ce qui continue, un peu de ce qui se transmet, alors que le Monde occidental est moins religieux. Il existe une nécessité impérative, pour ceux qui croient que la pratique évangélique peut sauver l’Humain de la violence : former des chrétiens adultes, pleinement responsables de cette annonce. Puisque tous ont ressenti le bienfait de cette présence, puisque nous avons pu faire un tri, adapter, séparer, faire émerger (comme au Commencement) les mots porteurs de sens, retenons la leçon : les jeunes viendront s’ils peuvent exister et agir dans une liturgie qui tiendra compte de ce qu’ils sont, de ce qu’ils cherchent. La parole du commencement est devenue quelqu’un : Jésus, Homme de notre histoire. Sa mort brutale met Dieu à une autre place et Jésus devient une Parole à dire : ‘Allez enseigner toutes les Nations, leur apprenant à s’aimer les uns les autres’. L’œuvre commencée n’est pas finie et sa mise en œuvre dépend d’une volonté commune de devenirs mieux humains, mieux fraternels, moins religieux et mieux croyants. Alors ce qui manque aujourd’hui, c’est la transmission. L’Evangile, qui devrait humaniser nos rapports, a quitté nos maisons. Les maisons ne sont plus le lieu où l’on se raconte la longue marche des croyants. L’Evangile a été confisqué par la liturgie et y est débité en petits morceaux, que nous ne sommes plus capables de relier entre eux. Le sel s’affadit, la lumière faiblit, les ténèbres gagnent du terrain. Dans ce cas, qui peut être sauvé de la violence, de cet instinct primaire de dominer qui dirige nos actes comme par un reflexe de survie ? Celui qui pose l’acte de foi ! La foi, c’est faire confiance encore et encore à Dieu qui a déposé un peu de ce qu’il est dans chaque humain ; agir pour faire grandir les graines de tendresse dans le champ de notre cœur. Que ces graines portent fruit, malgré la sécheresse, malgré les prédateurs, malgré les OGM (les produits invasifs créés par les Puissants) ; que nous ayons tous plus de plaisir à donner qu’à posséder ; que le mal vivre de quatre milliards d’humains ne cesse de nous questionner sur ce que nous croyons ; qu’ainsi nous soyons les acteurs actuels du Commencement, les facteurs du bonheur divin… … Et Christ sera tout en tous ! Merci à toutes et tous, acteurs et participants de ce grand soir ! Marc Scheerens ■ Pâques 2014 Panneaux collectifs réalisés par les jeunes 11/13 en vue de la Veillée pascale du 19 avril ... 7 UP 8 UP Rahab, le courage au service de la vie Rahab, le courage au service de la vie Cercle biblique - (Josué 2 et 6) - 22/03/2014 Cette année au Cercle biblique nous parlons des femmes dans la Bible. Je viens de découvrir Rahab dans l'Ancien Testament ! Rahab est une figure biblique du Livre de Josué, chapitres 2 et 6. Quand Josué, successeur de Moïse, conduit le peuple hébreu vers la Terre promise, Rahab est une prostituée à Jéricho, qui se trouve en Terre promise. C'est elle qui accueille les deux espions envoyés par Josué, les cache, et a la vie sauve lors de l'attaque et de la destruction de la ville par les Hébreux. En Matthieu chapitre 1, 5, Rahab est comptée dans la généalogie de Jésus. Ancienne prostituée, elle devint la femme de Salmon et la mère de Booz et figure ainsi parmi les ancêtres des rois davidiques, et donc de Jésus. Saint Paul rappelle dans sa lettre aux Hébreux, chapitre 11, 31 que "c'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance". Saint Jacques la cite en exemple dans son épître, chapitre 2, 25. Sa trahison vis-à-vis des habitants de Jéricho lui est pardonnée car elle a agi par la foi. Rahab est intelligente, veut sauver sa famille, comprend que l'Histoire est en route et peut-être veut-elle y jouer un rôle. Elle se met en danger en cachant les espions que le roi de Jéricho recherche. Pourquoi a-t-elle pris des risques ? Est-ce par intuition ou par intérêt ? Au chapitre 2, verset 10, de Josué, elle reconnaît la supériorité d'Adonaï "car nous avons entendu que Adonaï a asséché les eaux de la mer des Joncs devant vous lorsque vous êtes sortis d'Egypte" et fait en quelque sorte une profession de foi. La pointe du récit de Rahab n'est donc pas la violence, la guerre, la destruction de la ville, mais bien la fidélité de Rahab à Adonaï. Rahab demande aux espions de faire un serment par Adonaï, car un serment par Adonaï a une portée plus forte. Rahab ne se convertit pas, mais c'est grâce à leur reconnaissance mutuelle que les espions et la famille de Rahab sont sauvés. Que faisons-nous aujourd'hui par rapport à la violence qui est en nous ? autour de nous ? à la violence au nom d'un dieu ? Les armes au temps de Rahab étaient des épées ; aujourd'hui nous utilisons des machettes, des bombes atomiques, ... Puisque nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours, racontons, filmons, parlons de la violence. Qu'est -ce qu'on en fait ? Comment l'affronter pour continuer à vivre ? Quel est le message de ce texte de Rahab pour nous ? une simple histoire ? une anecdote qui met en valeur le courage, la finesse, la sagesse, l'audace, le pragmatisme ? Nous avons pensé qu'Adonaï avait besoin de Rahab pour continuer l'histoire de l'humanité. La mort risquait de tout détruire, mais c'est une femme subtile qui a eu le courage de contourner l'impact de la mort au service de la vie. Geneviève Culot ■ Prochaine rencontre du Cercle biblique : samedi 24 mai, de 10 h 30 à 12 h 30, École St Nicolas, Place Peter Benoit Thème : la femme d’Urie, rusée ou victime ? (2 Samuel 11 et 1 Rois 1-2) ■ Cela s’est passé près de chez nous Le saviez-vous ? ETAPE 4 : AU GRE DES FLOTS DU MAALBEEK ET DU TANGEBEEK VERS LE CANAL ET LA SENNE Perpendiculairement à nos deux petits cours d’eau et orientés tous deux Sud-Nord, le canal BruxellesWillebroek et la Senne ont une histoire commune. De la Senne qui arrosait ce qui deviendra Bruxelles, on sait qu’à l’époque de Charlemagne une chronique parlait d’un « Pons Senne in Brosele ». Ce pont baptisé plus tard « Pont aux bateaux » (Schipp Brugge) servait à défaut d’un mur de quai, à transvaser les grains dans les bateaux : « per quem grana transfunduntur in navim » dit la chronique. Par la suite une grue « kraen » fut installée près du pont pour le déchargement des marchandises. A l’époque, la Senne se divisait en plusieurs bras en amont et au centre de la future agglomération bruxelloise, formant entre autres l’île Saint Géry, berceau historique de la Cité. Au XIème siècle, Charles, Duc de Lotharingie et arrière-petit-fils de Charlemagne y construisit un château fort et y établit sa résidence. Ainsi est attestée l’existence d’un trafic de bateaux sur la Senne. Bien sûr, il ne s’agissait alors que de biens modestes embarcations qui mettaient plusieurs jours pour aller de Bruxelles au Rupel et devaient s’accommoder des humeurs de la rivière, d’une largeur qui souvent ne dépassait pas 5 mètres. Elle était parfois à sec en été et son étiage variait avec les marées actives jusqu’au sud de Malines. A cela s’ajoutaient les caprices du vent pour les bateaux à voile ou les aléas du halage ou de la rame. Par forte pluie, la Senne sortait de son lit et pour en régulariser son cours, les Bruxellois fermaient un barrage en amont de la ville et inondaient les campagnes. Ainsi se formaient une cinquantaine d’étangs d’eau stagnante dans les terres basses avoisinantes. Ces zones marécageuses seront une source d’épidémies jusqu’au XIXème siècle. Ces étendues inhospitalières seraient à l’origine du nom de Bruxelles «Broeksele » et du choix récent de l’iris d’eau pour le drapeau de la Région de Bruxelles. Bien que dépotoir de la ville qui, au XIVème siècle ne comptait encore que 50 000 habitants, la Senne n’était pas encore devenue le cloaque que nous avons encore connu avant la récente mise en service des stations d’épuration sud et nord de l’agglomération. A défaut de routes praticables, la Senne était malgré tout la seule voie de communication directe et sûre entre Bruxelles et Anvers. Elle revêtait ainsi une importance stratégique dont vont profiter les entités riveraines. On a vu que les Berthout, Seigneurs de Grimbergen, s’étaient arrogé le droit d’imposer un péage sur la rivière. En 1301, le Duc de Brabant Jean II accorda aux Malinois un « droit d’étape » sur le trafic de la Senne : les bateliers étaient obligés de leur offrir en priorité le sel, le poisson et l’avoine qu’ils transportaient. Comme les Bruxellois exaspérés par ces pratiques entreprirent de passer en force, les Malinois tendirent une chaîne en travers de la rivière au village de Heffen et construisirent une redoute (« het Blockhuys ») pour en défendre l’accès. Philippe le Bon eut beau ordonner la suppression provisoire de la chaîne, son ordre resta lettre morte pendant près de 50 ans. Entretemps, le Duc Wenceslas promit en 1375 aux Vilvordiens que la rivière ne serait jamais détournée et qu’on n’y lèverait aucun péage, mais les Malinois profitèrent des troubles sous Maximilien d’Autriche pour rétablir la chaîne de Heffen. Le magistrat de Bruxelles protesta énergiquement et obtint de Philippe le Bon l’autorisation de canaliser la Senne dont le débit était trop irrégulier et qui s’ensablait progressivement. Bruxelles fut également autorisée à améliorer le cours de la rivière en amont 9 10 Cela s’est passé près de chez nous Le saviez-vous ? (suite) de la ville pour la rendre navigable jusqu’à la limite du Hainaut (le « compromis à la belge » ne date pas de notre époque). L’idée de creuser un canal prend corps et est soumise à Charles le Téméraire, mais celui-ci plus occupé à guerroyer qu’à bâtir, ne lui donna pas suite. Ce sera sa fille Marie de Bourgogne, qui par son édit de 1477 accordera à la ville de Bruxelles l’autorisation de creuser un canal latéral à la Senne jusqu’au Rupel. Malines s’opposera au projet sous prétexte d’un manque de précision de l’édit et un procès s’engagera, retardant les travaux durant 50 ans. En 1531, Charles Quint confirma l’édit de 1477 et fixa un tracé du canal évitant Malines et débouchant sur le Rupel à Willebroek. Mais il fallut qu’en 1550 et 1555, Marie de Hongrie, gouvernante des PaysBas vienne épauler Bruxelles par des ordonnances qui écartèrent définitivement les réclamations malinoises. La navigation sur le Rupel et l’Escaut étant libre, le tracé adopté pour le canal mettait Bruxelles en liaison avec Anvers sans nouvelles entraves. Restaient à résoudre deux problèmes majeurs : le financement du projet et les difficultés techniques de réalisation. Le coût de l’opération s’élevait à 800.000 florins, non compris les ponts et les écluses. Bruxelles adopta une série de mesures (on dirait aujourd’hui une « rage taxatoire ») telles que des accises sur la bière, des droits d’abattage, des droits d’entrée sur les vins, une dîme sur les petits pains blancs, qui soulevèrent de nouvelles oppositions de Malines et Vilvorde et même de Bruxelles. Restaient les problèmes techniques : entre Bruxelles et Willebroek, il fallait négocier une différence de niveau de 40 pieds et résister à la poussée des marées. Les Chinois avaient bien inventé 2000 ans plus tôt un système de retenue des eaux, mais il était resté rudimentaire et peu performant depuis cette époque. Fort opportunément, un certain Bettolo de Novato, ingénieur du Duc de Milan avait imaginé (d’après une idée de Léonard de Vinci paraît-il) un système d’écluse à deux portes encadrant un sas, système qui est encore pratiqué universellement à notre époque. Forts de cette technique de pointe, les promoteurs du canal, sous la direction du Bourgmestre de Bruxelles qui fut l’ingénieur et la cheville ouvrière de l’entre- prise, assistèrent au premier coup de pioche le 16 juin 1561 à Willebroek. A la pelle, à la brouette, au tombereau le canal fut creusé en un temps record de 10 années et un an après la dernière pelletée, il était ouvert à la navigation le 12 octobre 1561. Remarquable performance à faire pâlir d’envie nos contemporains qui attendent depuis des années et pour combien d’années encore la réalisation d’un réseau RER (Réseau Express Régional) englué dans un tissu d’oppositions politiques larvées et de revendications du type NYMBY (Not In My Back Yard). Cinq écluses furent construites avec des sections de passage de 6 mètres à Trois Fontaines, Humbeek, Thisselt, Groot Willebroek et Klein Willebroek. Cette modeste section était remarquable pour l’époque si on sait que le gouvernement français dut promulguer une loi en 1879 pour imposer une largeur minimum de 5,28 mètres aux écluses de la République. Quatre ponts, bientôt portés à douze, construits généralement en bois étaient du type pont-levis ou pont tournant manœuvrés à la main pour permettre le passage des bateaux mâtés (on a encore connu un pont de ce type sur la N211 assurant la liaison entre le hameau de Borgt et Vilvorde). L’alimentation du canal fut réalisée par des prises d’eau sur la dérivation de la Senne, entre autres à Molenbeek. Des siphons sous le canal furent construits pour permettre aux cours d’eau de la rive occidentale, dont le Maelbeek et le Tangebeek de rejoindre la Senne. En 1563, le milanais Rinaldi par ailleurs Directeur Général des Fortifications sous Alexandre Farnèse construisit des bateaux brise-glace (mais oui, il faut penser à tout en ces temps d’hivers rigoureux). Des fêtes somptueuses marquèrent l’inauguration du canal avec l’arrivée de bateaux venant d’Anvers, de Vilvorde, de Zierikzee, de Gorkum et d’Alkmar. Tous les bateliers furent régalés de gigot de mouton et de vin du Rhin et, rapporte la « Nieuwe Chronycke van Brabant », ils burent pieusement ensemble jusqu’à ce qu’ils en vinrent à ronfler. Et ainsi débuta l’histoire de Bruxelles port de mer qui fera l’objet d’un prochain article. V.J. Vous êtes le sel de la terre Mt 5, 1 Dans le bulletin du mois d’octobre, je vous avais communiqué un aperçu de notre travail en pastorale scolaire, et plus précisément sur les réflexions que nous avions proposées pour une des premières affiches réalisées par des élèves du secondaire. La dernière affiche m’interpelle et je vous en livre ici nos idées et enseignement. Les publicitaires l’ont bien compris, la cuisine est le cœur de nos maisons. Les fabricants rivalisent d’astuces pour les rendre belles, pratiques et agréables. La famille et les amis s’y retrouvent un verre à la main, autour de la préparation du repas. Rien de tel qu’un bon repas pour goûter ensemble la saveur de la vie. Dans la cuisine on trouve immanquablement du sel, indispensable pour l’assaisonnement des plats. Si le sel manque, la nourriture est fade et s’il y en a trop, le goût des ingrédients est masqué ou le tout est immangeable. Un juste dosage améliore le goût et rehausse la saveur de chaque aliment. « Vous êtes le sel de la terre » Mt5,1 C’est ainsi que le Christ qualifie ses disciples. Etre le sel de la terre, c’est donner le goût de Dieu. Dans la Bible, le sel joue un grand rôle. Les tribus nomades s’en servaient pour conserver les aliments. Il exprimait la solidité de l’alliance. En signe d’hospitalité, on partageait le pain et le sel. Dans la liturgie, il évoque la sagesse. Longtemps on a déposé quelques grains de sel de sagesse sur la langue des nouveaux baptisés. Et dans nos écoles, nos paroisses, qu’est-ce que tout cela peut signifier ? Une question de bon dosage pour donner le goût de l’Evangile ? C’est chaque jour que notre présence peut mettre en valeur l’originalité de chacun et révéler le goût des autres, que ce soit sur notre lieu de travail, ou le dimanche en paroisse. Et si chaque fois que nous voulions mettre notre grain de sel, c’était un grain de sagesse, un signe d’alliance, un geste d’hospitalité…, en n’oubliant pas qu’un excès de sel altère le goût. Voilà une série de réflexions qui pourraient nous faire « bouger » dans notre unité pastorale pour laquelle nous fêtons ses dix années d’existence ! Myriam Gesché pour la CIPS et Daniel Deschrijvere pour l’Unité pastorale de Laeken-Est. 11 12 Cécile Van Geert nous écrit... Chers Donald et Jacqueline, Par votre entremise, je souhaite une sainte et heureuse fête de Pâques à toute la Communauté de Pacem in Terris tant aux pasteurs qu’à l’équipe, à tous les membres et aux Persévérants. Nous avons eu une semaine assez chargée, avec d’abord un audit de l’HGR envoyé par le premier ministre puis la supervision du District sanitaire du Kwilu, chacun avec son point de vue particulier et ses exigences. Plutôt esquintée pour aborder le Triduum surtout avec la durée des offices, pas moins de quatre heures !!! serrés comme des sardines dans notre chapelle. Mais rendons grâce à Dieu d’avoir encore un célébrant pour nous encadrer. Nous devrons aller à Kin avec le médecin chef de Zone et le médecin Directeur pour essayer de débloquer un subside voté par le gouvernement pour 2014. Espérons que cela facilite la survie de l’HGR momentanément. Bonne fête à tous. J’ose vous espérer en bonne santé. Je vous embrasse avec toute mon affection. Cécile RESULTAT PROVISOIRE DU CARÊME DE PARTAGE Au 15 avril, le montant total est de 2.605 € que nous pouvons détailler comme suit : Les deux collectes : 457 € Le bol de soupe des dimanches matins : 205 € Les activités annexes au théâtre : 1.024 € Les versements au compte : 919 € Cécile compte toujours sur notre fidélité. Répondre généreusement à son attente sera pour elle un merveilleux cadeau pour célébrer le 50ème anniversaire de sa présence à Yasa Bonga. A cette occasion, ayons une prière toute particulière pour elle et pour tous ceux et celles qui de par le monde redonnent un peu d’espoir aux «oubliés» parmi nos frères. Merci à celles et ceux qui ont déjà contribué au carême de partage par un don et par leur participation active afin d’assurer la réussite de notre projet. Pour rappel tout don de 40 € ou plus donne droit à une attestation fiscale. Notre N° de compte est le : BE33 2100 2969 1146 de PIT. Communication : Yasa Bonga L’équipe Yasa Bonga 13 Premières Communions C’est avec cinq enfants que nous avons démarré nos rencontres pour la première communion. Théo, Noé, Raphael, Gabriel et Sami. Eh oui, pas de filles cette année. Parents, grands-parents, parrains et marraines étaient là pour entourer leurs enfants. Un mercredi par mois, nous nous retrouvons au PIT. Enfants que nous espérons revoir à chaque messe des familles. Les enfants aiment beaucoup quand Pauline raconte des histoires de la Bible. Et ensemble, nous découvrons qui est Jésus. Jésus qui nous appelle, qui parle, nous écoute. Sous forme de jeux, nous cherchons qui est notre prochain, que pouvons-nous faire pour lui ? Ce moment passé avec les enfants est un vrai plaisir. Je crois que, de là-haut, Colette nous a aidé à conduire ces cinq enfants dans la grande famille de Jésus. Le dimanche 26 avril, c’était le grand jour. Pour la première fois, ils ont reçu Jésus dans leur cœur. Pauline, Thérèse, Hélène Photos Tanguy Dossin 14 Réunion agenda Le vendredi 13 juin les responsables d’équipes ou un de ses représentants se réuniront au foyer à 20h00 pour compléter l’agenda des activités du dernier trimestre 2014, et peut être déjà quelques activités pour 2015. Cette réunion de coordination est très importante afin d’éviter des surcharges de l’agenda à certains moments ou des activités se déroulant à la même date. Si vous ne pouvez être présent et que personne ne peut représenter votre équipe, envoyez-moi par mail vos dates afin que nous puissions travailler utilement. Danièle Vandezande Adresse mail : [email protected] Activités des aînés Le jeudi 8 mai à 14h. Nous invitons toutes les femmes à notre FÊTE DES MERES Il ne faut pas être membre pour y participer. Au programme : • • Le goûter La tombola gratuite. N’oubliez pas de nous rejoindre pour cette après-midi de fête. (Il n’y aura pas de Quiz sur les chansons de notre jeunesse, Willy Bernimolin étant hospitalisé.) Râlons … …mais aussi Alleluia .. Le pape a exhorté les membres de la mafia à se convertir et cela d’une manière forte. 15 Hu .. L’un des pasteurs évangéliques les plus connus de Suède, Ulf Ekman, fondateur de la plus grande megachurch (2000 personnes le dimanche) a fait savoir que lui et sa femme allaient se convertir au catholicisme. meu r .. La vierge de Jalhay n’est pas miraculeuse. L’université de Liège a découvert un important taux de sulfure de zinc dans l’enduit brunâtre qui recouvre la statue et qui donne ce reflet lumineux... .. La pièce de théâtre « Jacques beau rêveur » a connu un véritable triomphe. Je suppose que vous avez lu un ou des articles parus dans le précédent PITblad. Pour ma part je peux vous annoncer que plus de 635 personnes payantes ont assisté à ce merveilleux spectacle. .. Les escaliers, la tribune et la grande salle ont été nettoyés par une équipe de choc dont l’âge moyen tournait autour des 70 ans. Tout est pimpant. Je crois que la prochaine fois une aide plus jeune serait la bienvenue. Peut-on aussi demander de ne pas jeter des chewing-gums par terre car c’est difficile à enlever !!! .. 5 jeunes flamands ont eu la chance de pouvoir interviewer le pape. Il a répondu gentiment à toutes leurs questions. Les privilégiés rayonnaient de joie à leur sortie. .. S’adressant au personnel sanitaire pour l’ église d’Afrique, le pape a recommandé d’éduquer les populations à la responsabilité sexuelle et la chasteté, prônant la monogamie et la fidélité. .. Les travaux au rond-point avancent lentement. Des avaloirs ont été placés ainsi que la forme des nouveaux trottoirs, qui seront de véritables pistes de skate-board. .. Dimanche des Rameaux : le « long » évangile fut intégré dans la messe et plusieurs paroles de Jésus complétèrent le tout, la messe la plus longue de l’année fut donc la plus courte. .. Mgr van Cauwelaert a fêté ce samedi 12 avril son centenaire, ce qui est très rare pour un évêque. .. Dernière minute : Eandis profitera des travaux pour renouveler l’installation de gazelec et cela du 22/04 au 5/05. Le trottoir sera donc partiellement ouvert. .. Merci aux scouts d’avoir mis de l’ordre au grenier et dans leurs locaux. Merci surtout à Roland et Georges d’avoir évacué les déchets. Pitou 16 Défibrillateur Un défibrillateur automatisé externe (DEA) est un appareil portable, fonctionnant au moyen d’une batterie, dont le rôle est d’analyser l’activité du cœur d’une personne en arrêt cardio-respiratoire grâce à un logiciel d’analyse de tracé électrocardiographique et de défibriller celui-ci si c’est nécessaire. Cette analyse est entièrement automatique, ce qui évite à l’opérateur toute prise de décision. Seuls des chocs externes sont possibles, c’est-à-dire que les électrodes sont placées sur la peau du patient. Si elle détecte un rythme choquable, la machine permet de délivrer un choc électrique, ou défibrillation. La défibrillation précoce associée à la réanimation cardio-pulmonaire augmente fortement les chances de survie d’une personne en arrêt cardio-respiratoire. Ils sont utilisables par les secouristes et sapeurs-pompiers, mais aussi par le public non formé. Le défibrillateur se compose généralement des éléments suivants : - une sacoche de transport ; - une paire de ciseaux pour la découpe des vêtements gênant la pose des électrodes ; - un rasoir jetable pour retirer les poils sur les personnes à forte pilosité et ainsi obtenir un meilleur contact et une meilleure adhérence entre la peau et l’électrode ; - un ou plusieurs patchs adultes et pédiatriques. Ces électrodes autocollantes sont placées sur la poitrine de la victime et servent à analyser le rythme cardiaque et, si, nécessaire faire passer un choc ; - une ou plusieurs batteries. Le défibrillateur prêt à l’emploi contient une batterie. - le boitier de défibrillation recevant les batteries. C’est sur lui que l’on branche les électrodes. Il est équipé d’un haut-parleur pour guider l’utilisateur à l’aide de consignes vocales. Le défibrillateur automatisé ne doit être posé que sur une personne de plus de un an qui ne respire pas. Bien que le défibrillateur agisse sur le cœur, l’arrêt respiratoire est un critère suffisant pour le grand public. En cas de doute, il vaut mieux installer le défibrillateur automatique car, de toute façon, il ne choquera que si c’est utile. Le courant électrique doit passer dans le corps à travers le cœur et non pas à l’extérieur, il faut donc : - s’assurer que l’on n’est pas dans une atmosphère explosive (fuite de gaz….) - mettre la victime sur une surface sèche, non métallique ; - dénuder le torse de la victime ; - sécher rapidement, en cas de besoin, le torse de la victime ; - si nécessaire, raser les poils à l’endroit où l’on va poser les électrodes, pour un bon contact ; - allumer l’appareil et suivre les consignes qu’il donne : «coller les électrodes auto collantes sur la poitrine nue de la victime» en suivant les dessins (en général une au niveau de la clavicule droite, l’autre sous l’aisselle gauche) et, sur certain appareil, «brancher le câble». Il faut pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire: compressions thoraciques (ou massage cardiaque) suivis d’insufflations (le bouche à bouche). Les insufflations ne sont plus systématiquement recommandées, avant et après la pose du défibrillateur automatisé. Lorsque le défibrillateur automatisé est allumé, l’appareil émet des invites vocales donnant des instructions. Il faut notamment que personne ne touche la victime pendant l’analyse du rythme cardiaque et la délivrance des chocs (la réanimation est provisoirement interrompue). L’utilisation du DEA se fait dans le cadre d’une réanimation cardio-pulmonaire de base. Il faut faire les 30 compressions thoraciques en mettant ses mains au milieu du thorax (entre les deux seins) en attendant que le DEA soit là. IL NE FAUT PAS PERDRE DE TEMPS ! Le bouche-à-bouche (2 insufflations ne sont plus recommandées d’office). Plus d’infos : Dans Google, taper « défibrillateur » ; puis choisir « défibrillateur auto Wikipedia » 17 Bulles Attention Retrouvez notre page de Contacts dans les différentes équipes sur notre site www.pit68.be Veuillez tenir compte des nouvelles adresses internet : Signifie que d’autres photos sont visibles sur le site www.pit68.be PIT : www.pit68.be Bulletin : www.pitblad.pit68.be Agenda : www.agenda.pit68.be Le barbecue annuel des Foyers Pit aura lieu le Le Pit est équipé d’un défibrillateur. samedi 21 juin vers 19 heures. Les renseignements pratiques suivront dans le prochain bulletin. Dans notre bulletin un article vous indique les bons gestes. Une démonstration est également prévue. Un nouveau tarif est d’application au bar du Pit depuis le mois d’avril 2014. Réservez déjà dans votre agenda la date du 20 septembre 2014 Beauval en Balade ! Journée de détente et de loisirs au domaine de Chevetogne. Les infos pratiques suivront dans les prochains bulletins. 18 io l b i B Nouveautés en bibliothèque www.bibliobeauval.be ou www.pit68.be Mai 2014 843 ROMANS Belletto René Le livre Cohen ValérieAlice et l’homme-perle De Groodt Stéphane Voyages en absurdie Finden Suzan Casper, le chat voyageur Foenkinos David La tête de l’emploi Gavalda Anna La vie en mieux ingelman-Sundberg Comment braquer une banque sans perdre son dentier Kennedy Douglas Murmurer à l’oreille des femmes Khadra Yasmina Qu’attendent les singes Musso Guillaume Central Park Rufin Jean ChristopheLe collier rouge Sanchez Clara Entre dans ma vie THRILLERS Bar-Zohar Michaël La vingt-huitième Enigma Boyd WilliamSolo Ledun Marin L’homme qui a vu l’homme Legardinier Gilles Nous étions les hommes MallockLes larmes de Pancrace Moore Viviane La femme sans tête Neuhaus NeleVent de sang 922 FAITS VECUSAmirante Chiara J’ai entendu le cri des gens de la rue R JEUNESSE Adam Olivier La messe anniversaire 10/14 ans Bages Sylvie Les fils du diable Lacq Gil Les enfants de la guerre Murail Marie-Aude Maïté coiffure Sachar Louis Le garçon qui avait perdu la face Smadja Brigitte Il faut sauver Saïd Van Lieshout Ted Frère Winton Tim L’amour est la septième vague Zenatti Valérie Une bouteille dans la mer de Gaza Le pays du lieutenant Schreiber Andréï Makine Le livre naquit à propos d’une lettre que l’auteur reçut lors de la publication de son essai «Cette France qu’on oublie d’aimer». Un de ses lecteurs lui signalait avoir connu les deux officiers français dont il évoquait la mémoire. Andréï Makine avait emprunté leurs noms trouvés, au hasard de ses recherches, dans une brochure rédigée sous l’occupation. Il terminait sa missive en déclarant son âge, 88 ans, citait brièvement sa carrière militaire et concluait par «… je suis petit-fils de juifs allemands immigrés en 1877, et fier de m’être battu pour mon beau pays». Il signait: Jean-Claude Servan-Schreiber. Ce fut le premier contact entre les deux hommes auquel succéderont de nombreux entretiens à l’origine d’un livre que cet interlocuteur improbable consacra à sa jeunesse et qui disparut des catalogues après le trimestre que la profession tient pour référence. Ainsi se conçut «Le pays du lieutenant Schreiber». Le livre porte en sous-titre «le roman d’une vie». Les tranches d’une jeunesse bousculée par l’histoire vont défiler au fil des pages; avec des traversées baignées de sang et de larmes, de honte et de hasard, de faits héroïques et d’autres qui ne plaident pas en faveur de ceux qui en sont coupables. Un mot, il est mis à toutes les sauces et galvaudé à tous crins, j’en conviens volontiers, mais tant pis je n’en n’ai pas trouvé d’autres pour qualifier la posture dont Jean-Claude Servan-Schreiber ne se départira jamais : l’honneur qui anoblit l’homme. Une tradition familiale dirait-on car tous les descendants de l’immigré Joseph devinrent pleinement mais surtout brillamment français. 19 Livre épinglé Sa première épopée guerrière prendra fin pour cause de blessure dans les jours qui précédèrent l’armistice en juin 1940. Aux commandes de son char il y rencontra la banalité de l’enfer. Ce qu’il appellera sa deuxième guerre sera celle de son engagement dans la résistance. Car, dans son ignominie, le pouvoir en place lui signifia sous la forme d’un avis officiel: «Le lieutenant Schreiber étant juif, la loi du 3 octobre 1940 doit lui être appliquée intégralement». Traduisez: malgré ses états de service et sa médaille militaire (octroyée le même jour, un comble) le voilà renvoyé de l’armée. Plutôt que de se cacher il se lancera dans sa seconde guerre en intégrant un réseau de la Résistance. En novembre 1942 il passe en Espagne, y connaît les affres d’un camp de concentration de Franco et parvient à rejoindre Alger où il sera enfin réincorporé. Dans sa troisième campagne qui suivit le débarquement à La Nartelle, une plage voisine de Sainte-Maxime, le 16 août 1944, viendra le temps de porter la libération à la poursuite des troupes allemandes. Un temps où il connaîtra la déception, l’incompréhension à la vue de ces foules qui semblaient insouciantes et comme étrangères à l’égard de ceux qui revenaient. A l’écouter, Andreï Makine considéra bien vite qu’il avait face à lui un témoin de toute grande valeur. Il parvint à le convaincre de publier ses mémoires qu’il livrerait à un «nègre» comme on dit dans le métier. Les éditeurs se dérobèrent sous des prétextes divers. Bref, ces vieilles histoires ne se vendront pas car elles n’intéressent plus personne. Un «kamikaze» accepta enfin et «Tête haute. Souvenirs» fit une apparition discrète dans les librairies. Son auteur avait 92 ans. Il n’eut droit à aucun écho dans les médias, trop occupés sans doute à flatter un public jamais rassasié de banalités. Le délai de probation écoulé, il incombait à notre romancier d’informer Jean-Claude Servan Schreiber que ses «Mémoires» étaient vouées au pilon! Il fallait la finesse d’analyse du grand écrivain russo-français pour s’emparer d’un tel sujet, et en faire vraiment «le roman d’une vie». Tout en ne fuyant pas l’émotion, son livre tient en haleine de bout en bout. Dans notre temps, imbibé de pessimisme, il vient nous apporter une conviction: oui, l’homme peut-être grand. Magnifique! Claude Eugène Dans le jardin de nos livres sous la référence 843MA283 www.agenda.pit68.be www.up-laeken-est.be/up.calendrier Calendrier Mai 2014