Axe 1 : Archives de la création

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ARCHIVES DE LA CREATION
CREATION
DE LA GENESE A LA MEDIATISATION
MEDIATISATION DES ŒUVRES
ŒUVRES
Responsable: Brigitte DIAZ
Cet axe fédère les recherches en Littérature et en Arts du spectacle portant sur les
genèses, les conditions de production, de circulation et de réception des œuvres. Est
privilégié dans cette perspective le travail sur les archives de la création, c’est-à-dire
l’ensemble des écrits ou des images – brouillons, correspondances, carnets, essais,
articles de presse, etc., – qui participent à l’élaboration de l’œuvre et portent sa trace,
mais aussi témoignent de son parcours éditorial et médiatique. Trouvent place dans
ce champ d’études les recherches monographiques consacrées à l’étude d’une
œuvre, d’un auteur, selon une approche génétique en donnant à ce terme son
extension la plus large.
Dans cette perspective plusieurs programmes ont été développés qui trouveront
des prolongements dans le prochain plan quinquennal [2015-2020].
I. Les Correspondances comme archives de la création
II. La Lettre à l’œuvre
IV. L’Ecrivain critique, la critique des créateurs
V. Archives théâtrales
I. Les Correspondances comme archives de la création
Responsable : Brigitte Diaz
Les correspondances d’écrivains et d’artistes peuvent être tenues comme des
archives comme à verser au dossier de l’histoire d’une œuvre, d’un mouvement ou
d’un moment littéraire... Parce qu’elle oscille entre le privé et le public, le familier et le
littéraire, l’intime et le social, la lettre requiert pour l’appréhender dans sa diversité
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une approche elle aussi plurielle, c’est pourquoi les recherches actuelles sur les
correspondances s’attachent à croiser des approches théoriques de natures
diverses : histoire littéraire, histoire culturelle, poétique des textes, génétique des
œuvres… Le champ des recherches sur l’épistolaire s’est élargi à la mesure des
attentes épistémologiques qui le traversent. On pourrait y circonscrire trois grands
ensembles : l’approche littéraire qui s’intéresse essentiellement aux rapports entre
écriture épistolaire et écriture littéraire ; le traitement socio-historique des
correspondances saisies comme des documents de la vie littéraire et artistique ; le
domaine de l’édition, avec les problèmes spécifiques que la publication des
correspondances peut poser.
Colloques, journées d’études :
• « Les Correspondances comme archives de la création ». Mai 2010 &
mai 2011. Publication des actes dans le n°38 de la revue Épistolaire,
décembre 2012. Brigitte Diaz (éd.).
« La Lettre et l’Histoire » en partenariat avec l’Université Paris 13.
Novembre 2012-janvier 2013. Publication des actes dans le n° 39 de la
revue Épistolaire, décembre 2013. B. Diaz ; F. Tenant (éds.)
•
« Correspondances, batailles, débats et polémiques » : colloque portant
sur les correspondances d’écrivains, d’artistes, de dramaturges et de
cinéastes (19e-21e siècles). Décembre 2014. Partenariat UCBN et AIRE
(Association interdisciplinaire de recherche sur l’épistolaire). (Appel à
communication à venir).
Programme ANR :
• 2014-2018 : Projet ANR « Correspondances et vie littéraire XIXe – XXe
siècles ». En collaboration avec l’université de Rouen : B. Diaz ; F. Tenant
(Université de Rouen). Participants de l’UCBN : J. Anselmini ; M.H. Boblet ;
A. Gourio ; M.Hartmann ; L. Roussel.
À côté des salons, des cénacles, des écoles et des diverses formes qu’a pu
prendre ce qu’on a appelé au XIXe siècle la « camaraderie littéraire », les
correspondances ont été au cours des XIXe et XXe siècles les vecteurs essentiels de
dialogues entre les écrivains et le cercle élargi des destinataires, à titres divers, de
l’œuvre littéraire : éditeurs, journalistes, critiques, lecteurs. Favorisant l’échange et la
confrontation d’idées entre ces différents acteurs, les correspondances sont un des
ferments les plus féconds d’une certaine convivialité littéraire. Pour l’historien de la
littérature elles constituent un ensemble de témoignages et de documents d’une
grande diversité, mais qui est resté relativement inexploité et n’a pas encore livré
toutes ses leçons. Si la correspondance active des écrivains majeurs de ces deux
siècles est pour l’essentiel déjà publiée, ou en cours de republication, il n’en est pas
de même de leur correspondance passive, c’est-à-dire des lettres reçues par ces
écrivains, et tout particulièrement des lettres de leurs lecteurs qu’ils ont souvent
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conservé dans leurs archives. Quant aux écrivains mineurs et méconnus, leur
correspondance n’a généralement pas été éditée, ou de façon très incomplète.
Il s’agira dans le cadre de ce programme en partenariat avec l’Université de
Rouen de contribuer à l’écriture d’une nouvelle histoire littéraire vue par ceux qui l’ont
faite.
Un volet de publication et de valorisation de correspondances inédites est prévu.
Conventions avec les universités étrangères autour de programmes portant
sur l’épistolaire :
Saõ Paulo :
Valence :
Programme
de
recherche
autour
de
l’édition
des
correspondances. En collaboration avec Paris III. Première
rencontre 18-19 novembre 2013. Université Paris III. B. Diaz
(UCBN). Marcos Moraes (Saõ Paulo). C. Poncini (Paris III).
Programme de recherche : « Les pouvoirs des femmes de la
maison d’Autriche (1545-1567) : valorisation d’un corpus
épistolaire ». Responsables : : S. Fabrizio-Costa – J. Benavent
(Université Valence)
Valence :
Programme de recherche « ‘’El Poder des Imperio’’ - Valorisation
de la correspondance du cardinal Antoine de Granvelle ».
Responsables : S. Fabrizio-Costa – J. Benavent (Université
Valence)
Chieti :
Programme de recherche « Epistulae praefatoriae: l'officina di un
umanista e professore universitario , F.Beroaldo il Vecchio
(1453- 1505) » («Epistulae praefatoriae: le laboratoire d'un
humaniste et professeur universitaire, F.Beroaldo il Vecchio
(1453- 1505) ».Responsables : S. Fabrizio-Costa, M. Menna.
Cagliari :
Projet de convention sur le programme de recherche « Poètes
en correspondance entre France et Italie. Poètes à la lettre ».
Responsables : M.J. Tramuta, R. Fresu (Université Cagliari)
Projet de colloque international en 2015 avec les différents partenaires
internationaux autour de l’épistolaire, dont le sujet pourrait être :
« L’Epistolaire : entre littérature et histoire culturelle ».
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II La Lettre à l’œuvre
Comment la lettre, loin de n’être qu’un simple document témoignant d’un parcours
de création, peut-elle se trouver au centre même de cette création ? C’est la question
directrice des programmes qui s’inscrivent dans cet axe et qui se signalent par leur
caractère pluridisciplinaire.
1. « Éric Rohmer à la lettre »
Séminaire pluridisciplinaire organisé par Julie Wolkenstein et David Vasse.
Outre le plaisir toujours renouvelé de travailler sur une œuvre inépuisable, cette
initiative s’appuie d’abord sur l’intérêt scientifique de croiser plusieurs disciplines :
cinéma, théâtre, lettres modernes et classiques, histoire, culture et langue
allemandes. L’autre motivation porte sur une actualité éditoriale : la sortie attendue
d’une importante biographie sur Rohmer coécrite par Antoine de Baecque et Noël
Herpe (prévue pour fin 2013) et la sortie de l’intégralité de l’œuvre en DVD chez
Potemkine. Enfin, s’ajoute à ces arguments l’opportunité d’exploiter le fonds
d’archives dédié à l’auteur à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine) à
l’Abbaye d’Ardenne.
À première écoute, le titre de ces journées, « Eric Rohmer à la lettre », sonne
comme un truisme tant l’art du cinéaste repose en grande partie sur les tours et
détours du discours (amoureux, moral, savant) qui dupent ou rassurent les
personnages, les placent en position de contrôle ou au contraire de faiblesse, une
fiction pouvant s’amorcer sur un mot mal dit ou mal compris, sur un subtil
malentendu entre une idée érigée en principe et son application dans la réalité. Tous
ceux (et ils sont nombreux) qui se sont consacrés à l’étude de l’œuvre rohmérienne
s’accordent à considérer l’importance de l’ambiguïté rhétorique dans la construction
des scénarios. Dès lors qu’apporter à ce qui apparait comme une évidence jamais
démentie ? Quel angle privilégier pour se démarquer (un peu) des multiples
commentaires sur cette question ? Simplement en se fixant sur quelques états de la
lettre dans le cinéma de Rohmer, en amont des films comme en leur sein. Vérifier la
manière dont cet amoureux des lettres organise stratégiquement les causes et les
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effets de la lettre sur ses personnages, sous la forme de l’écrit, de la parole énoncée
ou du silence éloquent.
Programme :
Mars 2014. La première journée d’études sera spécifiquement consacrée au
fonds d’archives de l’IMEC, à sa composition, à ce qu’il nous enseigne sur la
démarche d’écriture et de réécriture du cinéaste, sur la gestation de ses œuvres et
les multiples versions de scénarios. Il s’agira également de voir à quel type de travail
se prête l’exploitation de cette foisonnante documentation. Cette demi-journée, de
trois communications maximum, se déroulera à l’IMEC.
Octobre 2014. La deuxième journée, de six communications maximum, se
déroulera à la MRSH de l’Université de Caen et portera sur la place et le rôle de la
lettre dans les fictions rohmériennes, en tant qu’objet (page noircie ou petit mot
glissé) et en tant qu’esprit, ce moment où les personnages en arrivent à se prendre
les pieds dans le pied de la lettre par malentendu ou lapsus. Il s’agira d’analyser
précisément le caractère décisif et dynamique des discours au sein du système de
relations entre les personnages. Sur ce point, il serait intéressant d’étudier l’exemple
de la présence des hommes ou femmes de lettres (écrivains, professeurs) dans
certains films et le rôle dialectique qu’ils y tiennent (ex : Aurora dans Le Genou de
Claire, Octave dans Les Nuits de la pleine lune). Cette deuxième journée serait
accompagnée d’un cycle de projections au Lux et/ou au Café des images, avec
présentation des films par des intervenants.
Février 2015. La troisième journée pourrait s’intituler « Les lettres dans la
pratique de Rohmer », à savoir la spécificité de l’adaptation de grands textes
littéraires ainsi que, plus largement, l’influence des grands hommes de lettres sur la
pensée et l’inspiration du cinéaste, voire leur convocation explicite dans la trame de
certains de ses films. Pour exemples fameux, le Perceval de Chrétien de Troyes, la
nouvelle de Kleist dans la Marquise d’O, L’Astrée d’Honoré d’Urfé, Blaise Pascal
dans Ma nuit chez Maud et Conte d’hiver. D’autres exemples abondent bien sûr et
les propositions sont les bienvenues. Cette troisième journée, de six communications
maximum, se déroulera également à la MRSH de l’Université de Caen.
Chaque communication devra durer 30 à 40 minutes, extraits de films compris.
Vos propositions (d’une dizaine de lignes, avec titre) pour l’une des trois journées
devront nous être adressées pour février 2014 (pour la 2ème journée) et pour juin
2014
(pour
la
3ème
journée)
aux
deux
adresses
suivantes :
[email protected] et [email protected].
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2. Poètes en correspondance entre France et Italie. Poètes à la lettre.
Responsables : Marie-José Tramuta (UCBN) et Rita Fresu (Université de
Cagliari)
Projet de programme et de convention entre l’UCBN et l’Université de Caligari.
Il s’agit de développer un partenariat dynamique entre deux universités en créant
un site « Poètes à la lettre » (Poeti alla lettera) sur le modèle du site internet
français : épistolaire.org (site de l’AIRE) et du site italien AITER (« Archivio Italiano
Traizione Epistolare in Rette », Université de Pavie) et du CEOD (« Corpus
Epistolare Ottocentesco Digitale », Université de Sienne).
Finalité pratique : « Poètes à la lettre » constituera un site web spécifique qui
hébergera une base de données en ligne mettant à la disposition des chercheurs et
des lecteurs des observations, des analyses approfondies et des références
bibliographiques régulièrement mises à jour.
Finalité critique et littéraire : « Poètes à la lettre » contribuera à la formation d’un
corpus raisonné et régulièrement mis à jour des différentes correspondances
croisées entre poètes à la manière des archéologues.
Finalité culturelle et anthropologique : Un pan de l’histoire littéraire et socioculturelle sera ainsi dégagé et permettra de pénétrer de l’intérieur les coulisses de la
création littéraire de la modernité.
La coopération scientifique a pour objectif de développer :
— Les échanges d’enseignants et d’enseignants-chercheurs ainsi que les
échanges entres étudiants inscrits en Master et en Doctorat, pour envisager des
thèses en co-tutelle.
— L’échange d’informations, la planification, la mise en œuvre et le
développement de projets communs de recherche scientifique qui incluent l’utilisation
des infrastructures disponibles dans les deux universités, telles que les laboratoires
et les bibliothèques. Notamment en ce qui concerne l’université de Caen la proximité
de l’IMEC abritant les archives de plusieurs poètes d’envergure tels Yves Bonnefoy,
Alain Bosquet, André pieyre de Mandiargues, Henri Meschonnic, Pierre Seghers,
Jean Tardieu, Claude Esteban, Nella Nobili…
— La réalisation commune de documentation scientifique et technique (livres,
revues spécialisées, périodiques, programme informatique etc.)
Le projet pourrait être finalisé par une signature à Cagliari durant l’année 2014
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III. Critique des œuvres, œuvres critiques
Bien avant l’avènement de la critique les écrivains eux-mêmes ont volontiers
accompagné le geste créateur d’une réflexion critique. Cette posture critique et
parfois même théorique ne s’exprime pas en général dans des genres littéraires
déterminés, c’est aussi sa richesse. Il lui arrive d’ébranler de l’intérieur les catégories
génériques (ainsi au XXe siècle, la « critique synthétique », entre essai et poème en
prose, ou le texte surréaliste qui fait de la critique un moment du récit, de la réfection
de l’histoire littéraire une des tâches du poète).
Les programmes rassemblés sous cet axe se proposent donc de recenser les
modalités diverses de cette expression critique qui peut prendre forme dans les
préfaces (préface de Cromwell…), les manifestes, les lettres (« Lettre du Voyant »
de Rimbaud), les conférences (Cendrars, Breton), les correspondances (Flaubert,
Stendhal, Sand, Bousquet, Paulhan et bien d’autres ont fait de leur correspondance
un laboratoire critique de la littérature), le journal intime (Vigny, Journal d’un poète,
Michel Leiris, Claude Mauriac), l’article de presse (depuis l’invention de la presse
littéraire avec le Journal des savants jusqu’à l’efflorescence contemporaine des
medias), la revue littéraire, mais aussi le traité (Défense et Illustration de la langue
française…) l’art poétique (Arts poétiques de Peletier, de Sébillet, de Boileau…),
l’essai et bien sûr toutes les formes littéraires - le poème, le roman ...
Les séminaires et colloques qui ont été organisés dans cette perspective ont
conjugué approche historique et approche formelle pour saisir ce qui fait la
singularité de cette critique parallèle qui fuit les dogmatismes et les absolutismes et
s’efforce de penser la littérature tout en la réinventant.
Colloques, journées d’études :
•
•
« L’Anti-critique des écrivains au XIXe siècle ». Octobre 2012. J. Anselmini ;
B. Diaz, octobre 2012.
« Évolutions/Révolutions des valeurs critiques [1860-1940] », M.-P.
Berranger, mai 2012 (actes à paraître chez Hermann).
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En collaboration avec d’autres universités :
• « Figures du critique-écrivain. Formes et pratiques du métadiscours
littéraire ». Université de Bruxelles, juin 2014. Colloque international et
d’ouvrage collectif dirigé par Valérie Sténion (Paris 13) et Laurence van
Nuijs (KU Leuven-FWO)
Publications :
L’anti-critique des écrivains au 19e siècle, J.Anselmini, B.Diaz, Elseneur, n° 28,
PUC, décembre 2013.
L’écrivain critique, sous la direction de M.-P. Berranger, Revue des Sciences
Humaines, n° 306, 2/2012.
Programme ANR :
Participation de l’équipe LASLAR au projet ANR :« Littérature publicitaire et
publicité littéraire de 1830 à nos jours ». 2014-2018.
Projet mené par M. Boucharenc, Université Paris Ouest-Nanterre. (Un colloque
se tiendra à Caen fin 2015).
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IV. Archives et création théâtrale
1. Séminaire de recherche « Radeau »
Responsables Eric Vautrin (Unicaen-Laslar) et Christophe Triau (Paris
Ouest-HAR).
Les premiers travaux de ce groupe de recherche ont débuté en décembre 2011 et
ont donné lieu à 5 journées de travail collectif autour des archives existantes, dans le
but de repérer les grandes notions structurantes de ce théâtre et de préparer l’année
à venir.
Cinq journées thématiques ont eu lieu en 2012-2013, à raison d’une tous les deux
mois, organisées en trois temps : la présentation et l’étude de documents d’archives ;
l’examen de concepts ou de questions esthétiques à l’œuvre dans ce théâtre
(lyrisme, présence, image, interdisciplinarité, matérialité/matérialisme, seuils/marges,
cadres, choralité, cinétique, montage…) ; l’accueil de témoins des créations passées
et actuelles du Radeau (artistes, intellectuels, spectateurs).
Ces journées thématiques se poursuivront en 2014 (4 journées d’octobre à juin).
Un travail d’inventaire des archives existantes et de collecte de documents et de
témoignages, ainsi que le suivi de la création en cours, a débuté. L’ensemble
cherchera à préparer l’inventaire et la présentation des archives du Théâtre du
Radeau, en collaboration avec La Fonderie au Mans. Une attention particulière sera
portée sur les déplacements méthodologiques qu’appelle l’intrication singulière, dans
ce théâtre, des références artistiques, des différents arts, des enjeux pratiques et
esthétiques et des formulations du politique.
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2. Colloque « Les Traversées du Radeau », Le Mans, 10-12 avril 2014
Organisateurs : Éric Vautrin (UCBN), Christophe Triau (Paris X).
En avril 2014, dans le lieu de résidence et de travail du Théâtre du Radeau, la
Fonderie, le groupe de recherches « Radeau » organisera un colloque international
en collaboration avec les équipes de la Fonderie et des laboratoires Laslar-Unicaen,
Har-Paris Ouest et Cerilac-Paris-Diderot.
Il réunira les chercheurs et étudiants (du M1 au doctorat) français et internationaux
(Angleterre, Brésil, Italie, Québec, Allemagne) ainsi que les artistes, critiques et
responsables institutionnels ayant accompagnés le Théâtre du Radeau depuis 30
ans.
Organisé en 6 demi-journées, ce colloque sur inscription ne sera pas fait de
communications, mais sera organisé autour de textes commandés à des auteurs
spécialistes des questions abordées – ces textes, diffusés en amont du colloque,
seront discutés lors des séances de celui-ci.
Ces 6 demi-journées porteront notamment sur le jeu de l’acteur, le montage et la
composition scénique et l’inscription de l’œuvre dans l’espace de la ville. Une séance
portera sur les archives photographique – à partir d’une invitation aux photographes
ayant travaillé autour de ce théâtre, et une dernière sera consacrée aux jeunes
chercheurs (master et doctorat) sur les difficultés spécifiques à l’analyse de cette
pratique théâtrale singulière. La dernière séance sera une tentative de synthèse.
Outre cette organisation particulière, légitimée par les formes de l’art étudié qui ne
peuvent se résoudre en termes d’intentionnalité ou de signifiance évidente, ce
colloque se distinguera donc par d’une part le large spectre des disciplines
académiques convoquées, d’autre part
par la réunion tant de spécialistes
universitaires que de professionnels de la culture, de critiques dramatiques et
d’artistes liés à l’histoire du Radeau (anciens acteurs ou techniciens, ou
interlocuteurs réguliers de l’équipe, à l’instar de Maguy Marin ou Pierre Meunier).
Les actes du colloque seront éditées dans un numéro de la revue Théâtre/Public,
à l’automne 2014, numéro confié à Éric Vautrin et François Tanguy (metteur en
scène du Théâtre du Radeau).
Le colloque bénéficie de l’aide de la Région Pays de Loire dans le cadre de
l’année « 2014 : Théâtre du Radeau en région ».