Transcript ValBioMag - Décembre 2014

Décembre 2014
Newsletter
ValBioMag
ACTUALITéS DE VALBIOM
Sommaire
Les Rencontres de la Biomasse
ACTUALITéS DE VALBIOM
•
Des orateurs de haut niveau et un public nombreux1
•
Résultats prometteurs pour le miscanthus en
biométhanisation 3
•
2ème Journée Transfrontalière Chanvre3
NOUVELLES
•
Un hôtel réduit ses factures de chauffage grâce
à la biomasse4
•
Du crowdfunding pour expérimenter les dispositifs agroforestiers
5
•
Publication du rapport «World Energy Outlook»
de l’IEA5
•
Le financement de projets énergétiques sous la
loupe chez Impulse.Brussels6
•
Le baromètre du biogaz d’EurObserv’ER est
disponible6
•
Carbios développe une technologie clé pour le
recyclage du PLA7
•
La CNUCED rapporte sur l’état du marché des
biocarburants7
•
Corbion Purac a l’intention de construire une
usine de 75.000 tonnes par an de PLA8
•
Le projet BioTfuel franchit une nouvelle étape8
•
Nova-Institute : un nouveau départ pour l’économie biobasée européenne8
DOssier facilitateur bioénergies
AGENDA
9-11
12-13
Des orateurs de haut niveau et un
public nombreux
Evénement phare de ValBiom qui se veut précurseur vis-à-vis du sujet
qu’il traite, ces 11èmes Rencontres ont été un succès ! 15 orateurs se sont succédés pour partager leur connaissance, point
de vue, ou expérience au cours d’une journée de conférences. Afin
d’offrir un panorama à 360° sur tous les aspects de la durabilité des
bioénergies, ValBiom a veillé à la complémentarité des interventions.
Région wallonne, chercheurs, conseillers, certificateurs ou encore
industriels, ils nous ont chacun éclairés sur des aspects variés de la
thématique, au niveau wallon, national et européen.
Après une introduction de M. Laurent Dupont, représentant du Ministre Paul Furlan en charge de l’Energie, la journée s’est articulée en
trois sessions offrant un aperçu des diverses facettes de la durabilité.
La première session rappelait les défis politico-économiques, environnementaux et sociétaux du développement durable des bioénergies, la seconde session présentait quelques outils d’évaluation de la
durabilité des produits, entreprises ou projets, et enfin la dernière
offrait quelques témoignages sur la mise en pratique de la durabilité
dans le monde des entreprises, et qui se clôturait par un exemple
d’une commune.
De cette journée, on se souviendra que :
L’utilisation de la biomasse est et sera le moyen privilégié d’atteindre
les objectifs de la Wallonie vis-à-vis des énergies renouvelables, de
la diminution des émissions de gaz à effet de serre et de la transition
vers un nouveau modèle énergétique. Suite en page 2.
Avec le soutien de:
www.valbiom.be
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ACTUALITéS DE VALBIOM
Mais s’il est un fait avéré que la biomasse est incontournable pour atteindre les objectifs de la Wallonie et de
l’Europe, il n’en reste pas moins important d’en évaluer
la composante durable, aussi bien environnementale
que sociale ou économique, pour que développement
des bioénergies renouvelables rime avec développement
durable.
La durabilité des bioénergies fait son chemin dans la réflexion des décideurs politiques et acteurs locaux depuis
quelques années et ne cesse d’être revue de manière
itérative. Des critères de durabilité pour les biocarburants
usages de la biomasse existent, même s’ils sont bien sûr
perfectibles. De nombreuses initiatives émanant du secteur privé ont vu le jour pour mettre en pratique ces outils
et mettre en place des systèmes de certification qui permettent d’informer les utilisateurs finaux et les autorités
sur la durabilité de leur activité. La mise en pratique des
préoccupations théoriques est en bonne voie.
La troisième session a démontré que les industriels n’attendaient pas d’être contraints par des lois pour tenir compte
de la durabilité dans leurs activités. Réelle volonté environnementale, sociale, et économique ou anticipation des
attentes futures, tout le monde y trouvera son compte dans
un avenir plus ou moins proche. Les citoyens non plus n’ont
attendu la disparition des ressources non renouvelables
pour passer à l’action. La commune de Beckerich est un magnifique exemple qui prouve que tout un chacun peut agir
pour la durabilité, notamment en utilisant des bioénergies.
Introduction par Laurent Dupont, représentant du Ministre Furlan ©ValBiom
et bioliquides ont été définis au niveau européen en 2009.
De tels critères sont en cours de réflexion pour l’utilisation
de combustibles solides et gazeux issus de la biomasse.
Ces critères devraient apparaitre au niveau européen
après 2020. Pour leur part, certains Etats membres ont d’ores et déjà
adopté des plans concernant la durabilité de l’ensemble
des bioénergies. Le développement des bioénergies est
promis à un avenir brillant s’il parvient à répondre aux
défis de durabilité environnementale, sociale et économique, et s’il s’insère dans le cadre de rationalisation de
la consommation d’énergie et de ressources.
Les outils pour évaluer la durabilité des ressources et des
www.valbiom.be
Débat clôturant la première session ©ValBiom
Les Rencontres de la Biomasse font partie des rendez-vous
de l’année à ne pas manquer pour le secteur. Cette onzième édition a permis à plus de 140 personnes, porteurs
de projet, monde académique, représentants des instances
publiques, associations traitant des questions de l’énergie
et de l’environnement, de se rencontrer et d’échanger leur
vision, expérience et connaissances; utile pour le déploiement des bioénergies.
Auteur : Livia SPEZZANI – [email protected]
& Laurent ANZALONE – [email protected]
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ACTUALITéS DE VALBIOM
Publication ValBiom
Chanvre
Résultats prometteurs
pour le miscanthus en
biométhanisation
2ème Journée Transfrontalière Chanvre
Le miscanthus est surtout connu pour ses qualités en combustion. Il peut également être récolté vert, à l’automne,
pour servir d’intrant en biométhanisation. État des lieux.
D’après des tests de digestibilité, le miscanthus vert récolté à l’automne présente un potentiel méthanogène
à 40 jours semblable au potentiel du maïs ensilage. Les
potentiels méthanogènes respectifs s’élèvent à 104 et
111 normaux mètres cubes de méthane par tonne de
matière fraîche.
La digestion du maïs ensilage est toutefois plus rapide
que celle du miscanthus, ce qui peut être expliqué par les
teneurs plus élevées en parois végétales (hémicelluloses
et cellulose) du miscanthus. La digestion du miscanthus
sera plus complète dans les unités où les temps de séjour
sont plus longs.
Les tests révèlent également que le miscanthus présente
un potentiel énergétique élevé à l’hectare. Comparé aux
170 giga joules à l’hectare du maïs ensilage, le miscanthus
délivre 190 giga joules à l’hectare. Ces potentiels énergétiques varient cependant d’année en année en fonction
du potentiel méthanogène et du rendement de la culture.
Retrouvez l’ensemble des résultats dans le nouveau
rapport ValBiom «Utilisation du miscanthus vert en biométhanisation». Publication disponible ici.
Les futurs essais doivent à présent évaluer la digestibilité
du miscanthus récolté à un stade plus précoce en vue
d’améliorer sa digestibilité. Il s’agira aussi de suivre la
reprise des rhizomes de miscanthus lorsque les tiges et
feuilles de miscanthus sont exportées avant la sénescence.
Graminée pérenne non invasive, le miscanthus produit
une quantité abondante de biomasse tout en réduisant
les impacts négatifs sur l’environnement. Le miscanthus
est ainsi particulièrement adapté aux parcelles ou bouts
de parcelles sensibles aux épandages de fertilisants et
produits phytosanitaires, mais peut aussi remplir un rôle
dans la lutte contre les écoulements boueux.
Auteur : Laurent SOMER – [email protected]
www.valbiom.be
Le second évènement transfrontalier organisé dans le
cadre du projet Interreg IV Polychanvre s’est déroulé le
jeudi 9 octobre 2014 au CRITT-MDTS, à Charleville-Mézières (France). La journée de conférences, organisée
en collaboration avec le pôle IAR, avait comme objectif
de faire le point sur les performances techniques des
matériaux chanvre dans les secteurs du bâtiment, de
l’automobile et de la plasturgie. Elle tenait également lieu
d’évènement de clôture au projet Polychanvre.
Programme de la journée
Session du matin
Mot d’accueil et introduction – Jean-Marc POPOT, CRITT
et Karine DEFAUX, Interreg
État des lieux des produits et projets dans le domaine des
Agro-Composites – Jean BAUSSET, Pôle IAR
Variabilité biologique et contrôle qualité des pailles de
chanvre – Arnaud DAY, FRD
Les fibres naturelles pour les composites – Joris BAETS,
KU Leuven
Projet Interreg IV POLYCHANVRE : bilan et perspectives
– Bénédicte GOFFIN, Certech
Flaxpreg : un composite vert allégé renforcé fibres naturelles non-tissées longues (Présentation non diffusable)
– Valérie MARCEL, R&D Faurecia Mouzon
Recyclage et Agro-matériaux : exemples de projets industriels (Présentation allégée pour diffusion) – Florence
GINESTET, CRITT Polymères Picardie
Session de l’après-midi
La résistance aux moisissures des fibres de lin (non-tissés)
et des biocomposites – César SEGOVIA, CETELOR
La filière chanvre dans le bâtiment en Champagne-Ardenne et exemples de réalisations – Frédéric SAILLY, ARCAD et Christophe POSSEME, Le Bâtiment Associé
Prohemp, granulats et bétons de chanvre isolants – Sébastien ERNOTTE, ChanvrEco
Derniers questions avant clôture
Visite optionnelle des laboratoires du CRITT-MDTS
Auteur : Jean-Luc WERTZ– [email protected]
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NOUVELLES
Bioénergies
Un hôtel réduit ses factures de chauffage grâce à la
biomasse
Le propriétaire de l’hôtel de la Neuville, à Tihange, a investi en 2008
dans une chaudière biomasse ETA HACK à bois déchiqueté de 130 kW
et des ballons tampons (pour un volume total de 3.000 litres) pour valoriser énergétiquement des anas de lin produits dans une usine proche.
Vu l’âge des anciennes chaudières (2×220 kW), la consommation de
mazout avant l’installation de la chaudière biomasse et l’extension de
l’hôtel était de 60.000 litres. Après extension de l’hôtel, la consommation a atteint entre 90 et 100.000 litres annuels.
À présent, l’hôtel consomme annuellement 90 tonnes d’anas de lin.
Achetés à 130 €/tonne, les anas représentent un coût de combustible
annuels de 12.000 €. Il faut ajouter un ramonage par an à ces coûts
opérationnels. La vidange du bac à cendres de 100 litres est réalisée
chaque semaine, voire tous les 4 jours en période froide. Signalons
que des cendriers plus grands pourraient être installés, ce qui réduirait
les fréquences de vidange.
Le déchargement du combustible se fait dans un bac de déchargement
situé à côté de l’entrée de l’hôtel. Une vis sans fin pousse ensuite les
anas dans le silo. Cet arrangement, rendu nécessaire par le placement du silo dans une cave non accessible directement de l’extérieur,
implique des temps de déchargement un peu longs, de l’ordre de 2
heures par déchargement. On pourrait gagner du temps en disposant
le silo sous une trappe. Dans ce cas, le bennage ne durerait pas plus
de 10 minutes.
Avec 75.000 € d’investissement (chaudière, ballons tampons, silo,
bac et vis de déchargement), couverts à 35% par les aides à l’investissement ENV-UDE, l’installation a pu être amortie très rapidement.
Le propriétaire a ainsi commencé à faire des économies après 3 ans
de fonctionnement.
En ce qui concerne la fiabilité de l’installation, signalons qu’aucune
panne n’est à déplorer en 7 ans de fonctionnement.
Auteur : Laurent SOMER – [email protected]
www.valbiom.be
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NOUVELLES
Bioénergies
Du crowdfunding pour
expérimenter les dispositifs agroforestiers
Par le passé, haies et arbres ont disparu du paysage
agricole, car peu intégrés dans la logique d’intensification de l’agriculture. Ces dernières années, on parle de
plus en plus du retour des haies et arbres, notamment
dans le cadre du développement de l’agroforesterie.
Les opportunités de diversification, mais aussi l’impact
sur le paysage, la biodiversité et la tenue des sols, sont
des points actuellement investigués dans plusieurs
pays européens.
La plateforme Agro Louvain Services a lancé une campagne de récolte de fonds pour financer la plantation
d’un réseau agroforestier expérimental sur les communes de Malempré et Souvret. Ce réseau consiste en
2 kilomètres de haies mélangées ainsi que 500 arbres
plantés au milieu de parcelles agricoles.
Ces plantations, réels laboratoires de R&D, serviront
également à approvisionner des réseaux de chaleur
alimentés à la biomasse locale, tels que celui de Malempré.
Bioénergies
Publication du rapport
«World Energy Outlook»
de l’IEA
L’Agence internationale de l’énergie (IEA en anglais) a
publié l’édition 2014 de son rapport « World Energy
Outlook ».
« En 2013, les subventions allouées aux combustibles
fossiles représentaient 550 milliards de dollars, soit
plus de quatre fois la somme des subventions aux énergies renouvelables, ce qui freine les investissements
en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies
renouvelables » indique, entres autres, le résumé.
Ce rapport complète utilement le rapport sur les subsides et le coût des énergies réalisé par Ecofys à la demande de la DG énergie de la Commission européenne
(voir ValBioMag de novembre).
Proposé : Laurent ANZALONE
[email protected]
Source : International Energy Agency
L’objectif est de rassembler 4.822 € en 3 mois. Les dons
peuvent être déposés à partir de 5 €.
Proposé : Laurent SOMER – [email protected]
Lien vers la page Agro Louvain Services
Lien vers le site de crowdfunding
www.valbiom.be
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NOUVELLES
Bioénergies
Le financement de projets énergétiques sous la
loupe chez Impulse.Brussels
pour le financement des projets, en l’occurrence mobiliser
l’épargne des citoyens qui investiraient dans des parts de
coopérative.
Le crowdfunding fut aussi présenté par MyMicroInvest
comme une solution de rassembler les premiers fonds
en vue de convaincre d’autres investisseurs à se joindre
au projet.
Impulse.Brussels organisait ce 21 novembre une journée
consacrée au financement de projets énergétiques.
Proposé : Laurent SOMER – [email protected]
Lien vers les présentations.
Les entreprises ESCO (pour Energy Supply Company) ont
un rôle croissant à jouer. Les propriétaires de bâtiments
coûteux énergétiquement peuvent par exemple établir
des contrats de performance énergétique (CPE) avec les
ESCO. L’objectif est d’aboutir à une réduction des dépenses en énergie (par la réduction de consommation
et la production d’énergie renouvelable) sans demander
d’investissement de la part des clients. Les économies
d’énergie et la production d’énergie renouvelable meilleur
marché que le mazout, gaz ou électricité, vont permettre
à l’ESCO de rentabiliser son investissement ; le client, lui,
verra les équipements (isolation, chaudière biomasse,…)
lui revenir au bout d’une période spécifiée dans le contrat
et fera éventuellement des économies durant la période
contractualisée.
Biométhanisation
Les prêts bancaires furent également abordés. La banque
Belfius présenta les différents risques auxquels sont exposés les projets énergétiques, et les façons de maîtriser ces
risques. Belfius est partenaire de la banque européenne
d’investissement (BEI) pour soutenir les petits projets
locaux, dont les projets énergétiques. La BEI aurait prévu
200 millions d’euros pour financer ces projets sous forme
de prêts, complétés par Belfius.
La coopérative ENERGIRIS aborda les différentes options
de tiers-investissement (préinvestissement, leasing mobilier, vente d’énergie à prix réduit, prêt, contrat d’entretien
« omnium énergie ») ainsi que les solutions alternatives
www.valbiom.be
Le baromètre du biogaz
d’EurObserv’ER est disponible
La biométhanisation a permis de produire l’équivalent de
13,4 Mteq (mégatonnes équivalent pétrole) en Europe
en 2013. Entre 2012 et 2013, cela représente une croissance de 10,2 %. Cependant, depuis 2012, la croissance
de la filière semble ralentir : croissance de 21,7 % entre
2010 et 2011, et de 16,9 % entre 2011 et 2012. Cela peut
s’expliquer par des réorientations de la politique biogaz
en Allemagne et en Italie, les deux leaders en Europe.
La valorisation la plus courante du biogaz reste la cogénération : en 2013, 52,3 TWh d’électricité ont été produits. L’autre grande valorisation est le biométhane, soit
à destination d’injection dans le réseau de gaz, soit en
tant que biocarburant.
EurObserv’ER est un consortium d’observatoires spécialisés dans le suivi du développement des énergies renouvelables dans l’Union européenne. Il publie régulièrement
des baromètres sur le développement des énergies renouvelables et leurs impacts. Lien vers le Baromètre biogaz
Proposé : Cécile HENEFFE – [email protected]
Source : Baromètre biogaz
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Produits biobasés
Carbios développe une
technologie clé pour le
recyclage du PLA
L’entreprise de chimie
verte Carbios, spécialisée dans les technologies de pointe dédiées
à la valorisation des
déchets plastiques et
Laboratoire du «Toulouse White Biotechno- la production de biology» © Usinenouvelle.com
polymères, a annoncé
une nouvelle étape clés dans le développement de sa
technologie de dépolymérisation enzymatique pour le
recyclage chimique des matières plastiques.
Selon Carbios, le procédé développé réussit à dépolymériser 90% de l’acide polylactique (PLA) en seulement 48
heures. Ce rendement devient suffisant pour le passage
à l’échelle industrielle. L’activité catalytique a été testée
sur des biens de consommation en PLA (tasses, plateaux,
films plastiques et couverts) dont les propriétés semi-cristallines rendent le fonctionnement de l’enzyme difficile.
Ces recherches ont été menées à Toulouse par une équipe
de l’INRA (Toulouse White Biotechnology) et une équipe
du laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Biologiques et
des Procédés, tous deux partenaires sur le projet Thanaplast, un consortium public-privé dirigé par Carbios.
Ce résultat confirme la stratégie de Carbios et sa volonté
de développer son procédé breveté pour la dépolymérisation du PLA dans le respect de l’environnement. Ainsi,
Carbios confirme son rôle d’acteur majeur dans l’économie circulaire en redonnant vie au plastique usagé » a
déclaré Jean-Claude Lumaret, PDG de Carbios.
L’objectif ultime du projet est de développer des procédés
industriels biologiques efficaces ajoutant de la valeur
aux déchets plastiques et permettant la production de
polymères biosourcés économiquement compétitives.
www.valbiom.be
NOUVELLES
Les résultats obtenus par Carbios avec le PLA permettront
à la société d’étendre sa technologie à d’autres polymères
plastiques, y compris le PET et le PTT (polytéréphtalate
de triméthylène, principal composant des tapis).
Proposé : Jonathan GUEVORTS – [email protected]
Sources : bioplastics magazine.com; Industries & Technologies ; Carbios
Biocarburants
La CNUCED rapporte sur
l’état du marché des biocarburants
Les biocarburants représentent 1% de la consommation énergique globale suivant un rapport publié par la
CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce
et le Développement). Le rapport intitulé « L’état du marché des biocarburants : perspectives réglementaires, commerciales et de développement » offre un instantané du
marché des biocarburants et sa contribution à l’accès à
l’énergie et aux moyens de subsistance améliorés dans
les pays en voie développement.
Le rapport appelle à des stratégies internationales pour
éviter l’émergence d’un fossé technologique entre les
biocarburants de première génération qui nécessitent
beaucoup de terres et ceux de deuxième génération qui
nécessitent beaucoup de capital.
L’étude met l’accent sur les opportunités et défis rencontrés par les pays en voie de développement, en termes
de diversification des sources d’énergie et de réduction
de la dépendance aux carburants fossiles, d’atténuation
des effets du changement climatique, d’augmentation des
marchés pour les produits agricoles et d’accroissement
de la participation des communautés rurales aux activités
économiques.
Proposé : Jean-Luc WERTZ– [email protected]
Source : iisd
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NOUVELLES
Produits biobasés
Produits biobasés
Corbion Purac a l’intention de construire une
usine de 75.000 tonnes
par an de PLA
Nova-Institute : un nouveau départ pour l’économie biobasée européenne
Corbion Purac va accélérer sa poussée dans le domaine
des biotechnologies, faisant l’étape suivante dans la chaîne
de valeur des bioplastiques en devenant un producteur
de PLA. Par son entrée dans le PLA, Corbion Purac a l’intention d’apporter de nouvelles solutions biodégradables
à l’industrie des plastiques et une capacité mondiale de
production de PLA en croissance de 75.000 tonnes par an.
Corbion a l’intention de construire son usine de PLA en
Thaïlande via un investissement de 60 millions d’euros.
Proposé : Jean-Luc WERTZ– [email protected]
Source : Corbion
Produits biobasés
Le projet BioTfuel franchit une nouvelle étape
Le projet BioTfuel consiste à produire, par voie thermochimique, du biogazole et du biokérosène de deuxième
génération. Total, Axens, IFP Energies nouvelles et le
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies
alternatives, Sofiprotéol, ThyssenKrupp Uhde, s’impliquent dans l’industrialisation de ce procédé.
Le projet BioTfuel, lancé en 2010, franchit une étape
supplémentaire avec la construction de deux unités
pré-industrielles prévues sur le site Sofiprotéol de
Venette (Oise, France) qui abritera une installation de
prétraitement de la biomasse et sur le site Total de
Dunkerque (Nord, France) qui accueillera l’unité de
gazéification ainsi que le procédé Fischer-Tropsch.
Proposé : Jean-Luc WERTZ– [email protected]
Source : Industrie.com
www.valbiom.be
Aux dires de Michael Carus dans le dernier position paper
de Nova Institute « Options for Designing a New Political
Framework of the European Bio-based Economy – nova-Institute’s contribution to the current debate «, l’Union
européenne aura besoin d’un nouveau cadre politique
pour le déploiement de son économie biobasée d’ici 2020
au plus tard. Le cadre actuel ne crée pas d’offre suffisante
sur le marché pour la mise en œuvre de technologies biobasées innovantes. Cette position rejoint les inquiétudes
qui ont été formulées au réprésenant européen de la DG
Energie lors de ces 11èmes rencontres de la biomasse.
En voici un extrait : «Un meilleur cadre permettrait la
plus grande efficacité des ressources, la meilleure capacité d’innovation, la plus grande valeur ajoutée, le plus
d’emplois et la plus grande protection des écosystèmes.
Le cadre actuel crée un champ d’une concurrence inégale entre les matériaux biobasés et les bioénergies,
déclenche d’interminables discussions sur une variété
de questions telles que le changement d’affectation des
sols et le comptage multiple de différentes sources de
biomasse en quotas, et entrave finalement l’économie
biobasée de l’Europe de puiser dans son potentiel d’innovation, d’investissement et d’emplois. Il y a plusieurs
façons de changer ce cadre «
Avec cette prise de position les experts du Nova-Institute
contribuent au débat actuel en évaluant les différentes
options de réforme du cadre de l’économie biobasée
européenne.
Proposé : Jonathan GUEVORTS – [email protected]
Source : Il Bioeconomista; Bio-based Economy
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FACIlitateur bioénergies
Biométhanisation
Midi de la biomasse : le biométhane
Le biométhane injecté dans nos réseaux de gaz naturel ou utilisé comme carburant dans nos voitures est encore loin
d’être une réalité en Wallonie. Pourtant, de nombreux exemples dans les pays limitrophes montrent que cela fonctionne.
Environ 280 unités en Europe sont équipées d’un système d’épuration du biogaz afin de produire du biométhane.
Une quinzaine de pays disposent d’unités injectant dans le réseau de gaz naturel, et 13 pays produisent du biométhane-carburant. L’Allemagne est leader du point de vue biométhane, avec 159 sites, ainsi que la Suède, avec 55
sites. Une augmentation du nombre d’unités est attendue dans les prochaines années pour la Suède, la Finlande, la
France, le Royaume-Uni et le Danemark.
En Belgique, la Wallonie est la première à avoir pris des dispositions légales en faveur du développement de la
filière d’injection du biométhane dans les réseaux de gaz. Plusieurs projets sont bien avancés dans leurs études.
Un mécanisme de garantie d’origine a été mis en place : chaque MWh de gaz issu de renouvelable injecté sur le réseau de distribution ou de transport, en Région wallonne, se voit octroyer une garantie d’origine (GO) qui peut être
vendue indépendamment du contenu énergétique du gaz. Un tiers peut être potentiellement intéressé de disposer
d’un avantage économique par l’utilisation du caractère renouvelable de ce gaz.
Le biométhane semble être une opportunité pour les
futurs projets de biométhanisation. La technologie
est mature, et la coquille législative est présente en
Région wallonne. Cependant, certains points doivent
encore être éclaircis. Il semble nécessaire d’éclaircir
la notion de responsabilité : où s’arrête le travail,
l’investissement et la responsabilité du producteur de
biométhane, et où commence celle du gestionnaire
de réseau ? Au niveau du soutien, il semble pertinent
d’analyser quel niveau de soutien est nécessaire et
comment l’assurer (via un prix minimum de rachat du
gaz, via les certificats verts, etc.).
Thierry Collado, Jerôme Breton, Agata Przadka, orateurs du Midi de la Biomasse
© ValBiom
Le Midi de la biomasse a été organisé par ValBiom le 18 novembre. Nous avons accueilli une cinquantaine de participants. Les présentations powerpoint, ainsi qu’un résumé de la rencontre sont disponibles sur www.valbiom.be.
Proposé par : Cécile HENEFFE – Facilitateur Bioénergies – [email protected]
www.valbiom.be
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FACIlitateur bioénergies
Energie
Les taux des certificats verts applicables en 2015 sont
connus
Les taux en vigueur pour 2015 sont connus depuis ce mois de novembre. Que ce soit pour la biométhanisation ou
pour la cogénération à partir de bois, le taux d’octroi des certificats verts (CV) est calculé sur base du produit de kCO2
et kECO. Le taux maximum est toutefois limité à 2,5 à partir du 1er janvier 2015.
La méthode de calcul du kCO2 se fait par le calculateur disponible sur le site de la CWaPE (sélectionner « Logiciel de
calcul des certificats verts (installation > 10 kW). Le facteur économique kECO, lié à la rentabilité des filières, est fixé par
la CWaPE. Le taux publié est valable du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016 (date de réservation des CV faisant foi).
Biométhanisation
Les taux du kECO sont d’application : Pour les projets inférieurs à 10 kW : kECO = 2,5
Pour les projets compris entre 10 et 1 500 kW : kECO = 3
Pour les projets compris entre 1 500 et 5 000 kW : kECO = 1,5
En pratique, cela signifie que pratiquement tous les projets inférieurs à 1 500 kW pourraient bénéficier de 2,5 CV/
MWhél produit net.
Cogénération à partir de bois
En ce qui concerne la cogénération à partir de combustible solide, le kECO retenu est de 1,50 pour l’ensemble des gammes
de puissance jusqu’à 5 MW (< 500 kW, 500 – 1000 kW et 1 MW – 5 MW). L’ensemble des projets compris dans ces
gammes de puissance pourront donc bénéficier d’un taux d’octroi de 2,5 CV/ MWhél produit net.
Etant donné le nombre réduit d’installations potentiellement concernées et la spécificité de chaque projet, pour les
installations de plus de 5 MW, le kECO sera déterminé sur dossier, sur base des caractéristiques technico-économiques
effectives de l’installation. Cependant, en aucun cas, le kECO ne pourra dépasser la valeur fixée pour la classe de puissance inférieure, soit 1,50.
La CWAPE constate que sur base du soutient plafonné et des hypothèses de calcul retenues, la rentabilité des installations de cogénération au bois de moins d’1 MW ne semble pas pouvoir être assurée.
Proposé par : Cécile HENEFFE et Pierre MARTIN – Facilitateur Bioénergies – [email protected]; p.martin@
valbiom
Source : CWaPE
www.valbiom.be
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FACIlitateur bioénergies
Energie
Moratoire sur les primes
« énergie » en 2015
Nous vous faisions part dans notre dernière newsletter de la volonté du ministre wallon Paul Furlan de
geler durant le premier trimestre 2015 l’ensemble des
primes régionales pour le logement et l’énergie, le temps
d’élaborer une réforme visant une simplification et une
harmonisation du système d’octroi actuel.
Des précisions ont été apportées quant aux mesures
transitoires qui seront d’application lors de ce moratoire.
Dans certains cas, il sera encore possible d’introduire
une demande de prime, notamment pour les primes
pour les appareils de chauffage biomasse à alimentation
automatique ainsi que les primes pour le raccordement
à un réseau de chaleur.
Aperçu des différentes possibilités.
Soit les travaux seront terminés et facturés avant le
01/01/2015 : la procédure normale actuelle est d’application (4 mois pour introduire le dossier de demande
au Département de l’énergie).
Soit les travaux ne seront pas terminés ni facturés avant
le 01/01/2015, mais vous disposez d’un devis/bon de
commande signé avant le 01/01/2015 et un acompte
d’au moins 20% du montant prévu a été versé par virement bancaire avant la date du 01/01/2015 (pour les
acomptes versés avant le 15 novembre, ceux-ci seront
acceptés même s’ils n’atteignent pas 20% du montant ) :
dans ce cas, vous devrez envoyer par courrier une copie
du devis/bon de commande et la preuve de paiement
de l’acompte ainsi que le formulaire « mesures transitoires » adéquat au Département de l’énergie avant
le 01/02/2015 afin de préserver vos droits à la prime.
Vous disposez ensuite de 4 mois à dater de la facture
finale pour introduire le dossier de demande complété
au Département de l’énergie.
www.valbiom.be
Dans tous les autres cas, vous serez soumis au nouveau
régime de primes, qui n’est pas encore connu actuellement.
Proposé par : Pierre MARTIN – Facilitateur Bioénergies – p.martin@valbiom
Pour plus d’informations, contactez le 0800/11901 ou
visitez la page web.
Biomasse
Abengoa va développer
la plus grande centrale
biomasse au monde… en
Belgique
La compagnie espagnole Abengoa, active dans le développement de solutions technologiques innovantes dans
le domaine de l’énergie et de l’environnement, vient
d’être sélectionnée par la société Belgian Eco Energy
(Bee) pour développer à Gand la plus grande centrale
biomasse commerciale au monde. Celle-ci devrait pouvoir développer 215 MW électriques intégralement à
partir de biomasse renouvelable issue de résidus de
l’industrie forestière et agro-alimentaire. La production
de vapeur sera assurée par une chaudière à lit fluidisé circulant, et sera ensuite injectée dans une turbine
de cogénération, permettant ainsi de récupérer 100
MW de puissance thermique pour un réseau de chaleur urbain. Abengoa prendra en charge l’ingénierie,
la conception et la construction de cette centrale. D’un
montant supérieur à 300 millions d’euros, le projet devrait générer jusqu’à 1.100 emplois lors de sa première
phase d’exécution.
Par le développement de cette nouvelle centrale, la
Belgique devrait pouvoir accélérer ses objectifs environnementaux définis par l’Union européenne.
Proposé par : Pierre MARTIN – Facilitateur Bioénergies – p.martin@valbiom
Sources: Enerzine.com ; Biomass Magazine
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ValBioMag | Décembre 2014
AGENDA
Formation «La biomasse,
une énergie à votre portée»
Fuels of the future
19-20 janvier 2015, Berlin
Site web :http://www.fuels-of-the-future.com
11 décembre 2014, Gembloux
Evénement ValBiom
Site web : http://valbiom.be/evenements.htm
Lignofuels 2015
21-22 janvier 2015, Madrid, Espagne
Site web :
http://www.wplgroup.com/aci/conferences/eu-
Biogas : 24th international convention and trade
fair
eef6.asp
27-29 janvier 2015, Bremen, Allemagne
Site web : http://www.biogastagung.org/en/
European Pellet Conference
25-26 février 2015, Wels, Autriche.
Biogaz Europe
19-20 mars 2015, Nantes, France
Site web : http://www.biogaz-europe.com/
Site web : http://www.wsed.at/en/programme/european-pellet-conference/
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Toute reproduction partielle ou totale des documents, en vue de leur publication ou de leur diffusion par quelque moyen et sous quelque
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ValBioMag | Décembre 2014
AGENDA
Plant Based Summit
8-10 avril 2015, Lille, France
Site web : http://www.plantbasedsummit.com/
International Symposium
on Green Chemistry
3-7 mai 2015, La Rochelle, France
Site web : http://www.plantbasedsummit.com/
23rd EUBCE, 23rd European Biomass Conference
and Exhibition
D’autres événements dans
l’agenda en ligne
1-4 juin 2015, Vienna, Austria
Site web : http://www.conference-biomass.com/
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