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Construire en métal, un art, notre métier
N° 4-2014
Octobre 2006 - éditeur délégué: l’Officiel de l’Immobilier d’Entreprise
Le magazine d’informations de la construction métallique
Actualité
Journée technique
Performance environnementale
des produits en acier
Séminaire APK 2015
EN 1090 – Les défis de la nouvelle
norme d’exécution des structures
métalliques – Appel à contributions
Développement durable
Nouvelle collecte de données FDES
Rencontre
D. Henocq : « Il ne faut pas
s’interdire des choses accessibles
par manque d’ambition »
Sur le terrain
DOSSIER
Les publications
du CTICM
La Canopée des Halles
Un souffle végétal de verre
et d’acier
Paris,
Canopée des Halles
Maître d’ouvrage: Ville de Paris
Entreprise générale: Chantiers Modernes
Architectes : P.Berger, J.Anziutti
BE structure : Ingerop
Exécution acier Bâtiments: Castel & fromaget
Exécution ouvrage de franchissement: Viry
Photo Franck Badaire
www.tekla.com
[email protected]
L’édito par Christophe Mathieu
Directeur général - CTICM
© Brigitte Cavanagh
ÉDITORIAL
Diffuser les connaissances
par les publications,
une de nos missions
stratégiques
C’est peu dire que cette rentrée 2014 est particulièrement chargée pour le
CTICM. Parmi nos sujets de préoccupation, on peut citer :
– une situation économique générale toujours dégradée, qui a une conséquence
directe sur la taxe affectée versée par les constructeurs métalliques, permettant au CTICM de jouer tout son rôle en réalisant des études et expertises
au profit de tous ;
– la remise au Premier ministre d’un rapport parlementaire sur les CTI, travail
réalisé depuis février dernier avec beaucoup de volontarisme par Madame la
Députée Clotilde Valter et dont nous espérons tous qu’il puisse contribuer à
reconnaitre et pérenniser les actions des CTI, tout en améliorant leur fonctionnement et la cohérence d’ensemble.
Dans un tel contexte, la force du CTICM réside dans le maintien de son cap
avec le soutien jamais démenti de la profession, comme j’ai pu à maintes reprises
le constater et l’écrire. Maintenir le cap ne signifie pas pour autant ne rien
changer et se contenter du statu quo, tant que les performances techniques et
les résultats économiques du Centre sont jugés bons. Car en particulier, nous
restons aujourd’hui attentifs à toute opportunité de développement, dès lors
qu’elle pourrait accompagner efficacement la croissance du chiffre d‘affaires de
nos ressortissants.
Maintenir le cap signifie avant tout de rester fidèle à nos missions de CTI,
décrites en détail dans notre contrat de performance 2012 – 2015. Une mission
stratégique qui relève même de notre raison d’être concerne la publication
d’ouvrages. Fil rouge de ce numéro de rentrée du CMI, je vous invite à en prendre
connaissance, car les mois qui viennent vont voir de nouvelles publications
attirer, nous l’espérons, toute votre attention. Pour ne citer que deux exemples :
– un ouvrage sur le comportement des structures sous incendie ;
– un guide « best of » ATQR (Assistance technique questions réponses), rassemblant les principales questions posées par téléphone au CTICM et dans ce
cadre, ainsi que les réponses pratiques apportées à chaque fois par les experts
concernés, en rappelant que la liste actualisée clôture chaque numéro du CMI.
Bonne lecture à toutes et à tous
CMI 4-2014
3
GEMINI HD36
STEEL THINKING
Portique automatique à commande numérique de perçage,
fraisage, et de coupe thermique pour le travail
de la tôle de grandes dimensions
La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour le
travail de la tôle, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations
de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage +
Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une
seule opération grâce à une nouvelle technologie de tête orientable.
Système automatique
Les systèmes entièrement automatiques de
fabrication pour l’acier sont de plus en plus
fréquents car ils fournissent:
une réduction du besoin en compétences de haut
niveau, un environnement de fabrication plus
sécurisé, une diminution des heures / Tonne,
une meilleure qualité, une augmentation de la
production et une durabilité environnementale.
Ficep est le premier fournisseur au monde pour
les systèmes entièrement automatiques.
ENDEAVOUR 1203DD
Ligne de perçage
La nouvelle gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer le processus de perçage
des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). Elle assure une meilleure qualité et une productivité supérieure
à celle d’une ligne de perçage traditionnelle. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type
«élèctrobroches» travaillent simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer
le mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée également pour des profilés de 2030 x 610 mm.
Basée à Varese, Italie, Ficep est le premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de
la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans le monde. La société
offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et les
industries de la forge.
www.ficepgroup.com
SOMMAIRE
Éditeur :
CTICM - Centre
Technique Industriel de la
Construction Métallique
Directeur
de la publication :
Christophe Mathieu
directeur général du
CTICM
© Franck Badaire Photographe
Rédactrice en chef :
Isabelle Pharisier, chef du
service publications
Tél. : 01 60 13 83 00
[email protected]
Imprimé en France
Fabrication et réalisation :
MRGS,
Tél. : 09 84 49 71 61
CTICM
Espace technologique
L’Orme des Merisiers
Bâtiment Apollo
91193 Saint-Aubin
Tél. : 01 60 13 83 00
Fax : 01 60 13 13 03
CMI est diffusé
gracieusement
à 8 500 exemplaires.
CMI, dans un souci
de préservation de
l’environnement,
est imprimé sur
papier recyclable. La
reproduction même
partielle de tout matériel
publié dans CMI est
strictement interdite. Les
annonceurs prennent
l’entière responsabilité
des informations qu’ils
insèrent et déclarent être
autorisés à les utiliser.
Pour vous abonner
gracieusement :
P.26
EN COUVERTURE
La Canopée des Halles – Un souffle végétal de verre et d’acier !
Actualités techniques
6
Développement durable
14
Calcul d’un parking
aérien en construction mixte
6
Mise à jour à faire … Nouvelle
collecte de données FDES
14
Réglementation parasismique
française7
Journée technique
Performance environnementale
des produits en acier 8
Séminaire APK 2015
EN 1090
Les défis de la nouvelle
norme d’exécution des structures
métalliques10
Concours Acier 2015 :
cap sur la halle universelle !
12
Dossier
16
Les publications du CTICM
16
Sur le terrain
26
La Canopée des Halles
Un souffle végétal de verre
et d’acier
26
Rencontre 34
Vingt-quatre heures d’architecture
à Marseille
12
CCS International – « Il ne faut pas
s’interdire des choses accessibles
par manque d’ambition »
34
Métal & Végétal pour
le Défi Culture Acier
13
Vos formations au CTICM 38
Rendez-vous à Métalexpo
13
Assistance technique
40
CMI 4-2014
5
ACTUALITÉS
Calcul d’un parking aérien
en construction mixte
© SMAT
Le CTICM s’est vu confier les calculs d’exécution d’un
parking aérien en demi-niveaux en structure mixte
acier-béton.
En chiffres :
310 tonnes de structure
acier
6100 m² de plancher
8400 goujons
Temps de réalisation
des dalles (prédalles et
dalles) : 3,5 mois
Durée du chantier : 2 mois
pour la pose de la charpente métallique
Budget : 1600 k€ pour
la partie charpente
métallique + dalles de la
superstructure
Les intervenants
Maître d’ouvrage :
SMAT
Maîtrise d’œuvre :
Denu & Paradon,
Architecte mandataire
- Branger & Romeu,
Architecte associé SNC
Lavalin, BET Structure
Entreprises
Structure métallique :
DL Garonne
Gros œuvre :
Eiffage Construction
CMI 4-2014
6
Les parkings aériens à ossature mixtes acier-béton
sont des ouvrages de plus en plus présents ces dernières années dans le paysage urbain. Ce choix est
motivé par les nombreux avantages qu’offre ce type
de construction tels que la rapidité d’exécution, la
réduction de poids sur les fondations, la réduction
de coût d’entretien face aux risques incendies grâce
au recours à l’ingénierie incendie, l’intégration architecturale dans le site d’implantation et bien d’autres.
Retour sur un parking en construction.
En vue d’une croissance d’activité sur le réseau bus,
Tisséo, le réseau des transports en commun de
l’agglomération toulousaine, construit un 3e dépôt
de bus à Colomiers avec notamment un parking
silo pour les véhicules de ses salariés.
Le service études du CTICM a réalisé les études
d’exécution de l’ossature métallique et du plancher
mixte du parking aérien en étroite collaboration avec
le service incendie du CTICM qui est intervenu sur
le calcul à chaud de l’ossature.
De volume rectangulaire, cet ouvrage propose
6 100 m² de plancher mixte. D’une longueur de
62 m et de 33 m de largeur, ce parking présente
une hauteur de passage libre de 2,11 m. Il permet
d’accueillir 6 demi-niveaux en superstructures
présentant un nombre total de 333 places pour
véhicules légers.
L’ouvrage est constitué de 3 files de poteaux dans le
sens longitudinal et de 13 travées transversales. La
trame courante est de 16,20 m x 4,60 m. La trame au
niveau des rampes d’accès entre demi-niveaux passe
à 16,20 m x 6,90 m. Les palées de contreventements
en façade et la dalle, jouant le rôle de diaphragme,
permettent la stabilité verticale et horizontale de
l’ensemble du bâtiment.
Les poteaux sont constitués de profils laminés de type
HEA de nuanceS355 J0+M apte à la galvanisation,
partiellement enrobés de béton entre les ailes pour
répondre aux exigences incendie REI 90. Les poutres
et solives, de type HEA/PRS et IPE respectivement,
sont munies de goujons soudés de type Nelson afin
© DL Garonne
Illustrations :
Vue générale sur l’entrée
du dépôt
Philippe Forcadet, ingénieur service études, CTICM
© DL Garonne
de réaliser la connexion avec le plancher constitué de
prédalles et dalles réalisées sur chantier. Cette connexion
avec une dalle collaborante de 160 mm en béton C30
ainsi que les armatures béton permettent autant la
bonne tenue mécanique de la dalle sous ses conditions
de chargements ELU et ELS que sa stabilité au feu.
Les poutres, les solives et le plancher sont étayés
pendant la phase de montage afin que la mixité
acier-béton joue directement son rôle dès les étaiements retirés. Ainsi les poutres dimensionnées pour
travailler en fonctionnement mixte, permettent
d’économiser de la matière.
Côté protection des aciers, toutes les ossatures sont
livrées galvanisées à chaud avec les goujons préalablement soudés. L’enrobage partiel des poteaux de
béton est réalisé sur chantier après mise en place
des armatures. Les études d’ingénierie incendie
ont permis de montrer qu’il n’était pas nécessaire
d’apporter de protection supplémentaire contre le
feu telle qu’une peinture intumescente ou un flocage
sur les aciers de l’ouvrage.
L’atout fort des équipes du CTICM vient de la synergie entre son service études et son service incendie.
Les calculs optimisés à froid sont confirmés par
les calculs avancés par simulations numériques de
l’ingénierie incendie permettant de justifier le comportement de l’ouvrage sous des scénarios validés
de feux réels. Ces études incendie ont pour intérêt
de calculer les structures en acier sans protection
rapportée permettant une économie notable sur le
budget. Dans ce projet, seuls les poteaux sont partiellement protégés par l’enrobage partiel en béton.
Ces calculs permettent une analyse plus fine de la
déformée de l’ouvrage tout en respectant l’EN NF
1994-1 et l’EN NF 1994-2 concernant les structures
mixtes acier-béton.
Réglementation parasismique française
Publication d’un arrêté modificatif au JO du 23/09/14
Dans le cadre des mesures gouvernementales de simplification normative pour la construction, le Journal
Officiel vient de publier l’arrêté du 15 septembre 2014
modifiant celui du 22 octobre 2010, définissant les
obligations de construction parasismique pour les
bâtiments à risque normal.
Cet arrêté apporte principalement les clarifications
ou modifications suivantes :
••Définition du seuil de puissance entraînant le
classement en catégorie d’importance III pour
les centres de production collective d’énergie, ce
qui permet d’écarter les centres de petite taille,
dont les systèmes d’énergie renouvelable.
••Définition précise des éléments non structuraux visés par l’obligation réglementaire de
construction parasismique, par une liste restreinte aux seuls éléments lourds et dangereux
Pierre-Olivier Martin, directeur projets de recherche, CTICM
pour la sécurité (cloisons, souches de cheminées,
éléments de façade de grande hauteur..).. Les
équipements sont sortis du cadre réglementaire (gaines, volets, ascenseurs, etc..) et ne sont
donc pas visés par l’obligation de conception
parasismique.
••L’obligation de conception parasismique pour
les éléments non structuraux rajoutés ou modifiés dans les bâtiments existants est maintenant
limitée aux seuls cas de travaux dépassant le
seuil dit de travaux lourds (défini dans l’arrêté).
••Clarification des outils et méthodes à appliquer
dans le cas de procédés innovants non visés par
l’Eurocode 8.
Ces textes réglementaires peuvent être téléchargés
directement depuis le site www.legifrance.gouv.fr
ou par des hyperliens depuis le site www.cticm.com.
Contact
Pierre Olivier MARTIN,
+33 1 60 13 83 69,
[email protected]
CMI 4-2014
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ACTUALITÉS
Journée technique
Performance environnementale des produits
en acier
Les études de performances environnementales des bâtiments apparaissent de plus en plus
comme une composante d’un projet de construction. Faire le point sur les récentes évolutions de ces approches et (re) découvrir les atouts du matériau acier sont les deux thèmes
de la journée technique que le CTICM et ConstruirAcier vous proposent le 6 novembre
prochain à Paris.
Stéphane Herbin, Chef du service éco-construction, CTICM
Cette journée se déroule en deux parties :
u le matin, une série d’interventions brèves
pour balayer l’actualité de l’analyse environnementale avec le regard d’un maître
d’œuvre et le témoignage d’une entreprise,
u l’après-midi, la présentation d’un outil
d’évaluation développé dans le cadre du
projet européen LVS3.
Quels sont les grands principes d’une étude
de performance environnementale ?
Régies par un ensemble de normes européennes entrées en vigueur progressivement
au cours des quatre dernières années, les
études de performances environnementales des
bâtiments prennent en compte les impacts sociaux,
économiques et environnementaux des ouvrages
grâce à des approches méthodologiques et à des
règles de calculs définies : ces études font appel aux
déclarations environnementales des produits qui
composent l’ouvrage à étudier.
Les impacts environnementaux d’un bâtiment sont
obtenus à l’issue d’une analyse du cycle de vie (ACV),
découpé en modules qui regroupent l’ensemble
des étapes de cycle de vie : depuis l’extraction des
matières premières jusqu’à la fin de vie de l’ouvrage
et des produits.
Le dernier de ces modules, appelé « module D »,
comprend les « bénéfices et charges au-delà des
frontières du système », c’est-à-dire les gains liés
au recyclage des matériaux : un formidable atout
de l’acier.
CMI 4-2014
8
Depuis peu, les produits de construction dont la
commercialisation s’accompagne d’une communication à caractère environnemental doivent désormais
faire l’objet d’une déclaration environnementale
(FDES) conforme à la NF EN 15804 qui en décrit
notamment les impacts.
Avec un projet de construction en acier, comment
procéder ?
Après cette brève description d’une étude de performance environnementale, plusieurs questions
surviennent spontanément :
u Quels sont les besoins et les attentes de la maîtrise
d’œuvre dans le cas d’un projet en acier soumis à
ces approches environnementales ?
u Un projet HQE en acier : est-ce possible ?
Comment valoriser ces études de performance
environnementale ?
u que contiennent les fiches de déclarations environnementales ? Où se les procurer dans le cas de
l’acier ?
u Ces considérations, parfois perçues comme une
contrainte supplémentaire, ont-elles un impact
important sur l’organisation de l’entreprise ?
Tout au long de la journée, les experts réunis par
le CTICM et ConstruirAcier vous permettront de
mieux comprendre les modalités et le contenu des
déclarations environnementales puis la pratique de
ces études de performance environnementale de
bâtiments, avec la présentation d’outils pratiques
et abordables.
ACTUALITÉS
Séminaire APK 2015
EN 1090
Les défis de la nouvelle norme d’exécution
des structures métalliques
L’APK (Association pour la Promotion de l’Enseignement de la Construction Acier) organise
deux journées de conférences sur les défis de l’EN 1090, les mercredi 25 et jeudi 26 mars
2015 à l’ENS de Cachan. Pour ce séminaire, Jean-Pierre Muzeau, président de l’APK, lance
un appel à contributions.
Avec
le concours de
et
CMI 4-2014
10
En France comme en Europe, la mise en œuvre des
normes EN 1090 dans les entreprises de construction métallique est à coup sûr au cœur de tous les
débats qui animent ces temps-ci la profession. On
notera cependant que ces normes ne sont pas des
nouveautés puisque leur version française NF EN
a été publiée en 2009…
Ces débats ont néanmoins trouvé ou retrouvé toute
leur vigueur à l’approche de la date fatidique du 1er
juillet 2014, fixée par le Journal Officiel de l’Union
Européenne. C’est aussi la date à compter de laquelle
la mise sur le marché de produits fabriqués par
référence à l’EN 1090-1 doit être accompagnée du
marquage CE de ces produits.
La question fondamentale qui se pose est celui du
domaine d’application couvert. Quels ouvrages
métalliques sont des ouvrages de construction ?
Quels éléments constitutifs sont des éléments
structuraux ?...
Se pose aussi la question plus opérationnelle des
conséquences de ces normes sur l’organisation des
ateliers.
L’APK, l’association pour la promotion de l’enseignement de la construction acier, fait de ce sujet
primordial pour la construction métallique le
thème de son séminaire 2015. Temps d’échange
entre professionnels de la construction et enseignants, ce séminaire permettra aux uns de faire
état de leurs expériences de mise en œuvre des EN
1090, et aux autres d’évaluer comment mieux les
intégrer à leurs enseignements de la construction
métallique.
Ce séminaire thématique est similaire à celui qui
s’était déroulé en 2011 au sujet du séisme et qui
avait réuni environ 150 participants. Il vient ainsi
ponctuer l’intervalle entre la tenue de deux éditions
des Assises de la construction métallique, la 1ère
s’étant déroulée en 2009 et la seconde en 2013, avant
Actualités
la troisième prévue en 2017. Destiné autant aux
professionnels qu’aux enseignants, tous niveaux
confondus, il permettra de faire le point de la situation dans les entreprises et les écoles, d’examiner
les besoins en formation tous niveaux confondus
(formation initiale, formation continu et formation
par apprentissage) et éventuellement d’analyser les
outils pédagogiques à mettre en place pour faciliter
la compréhension de cette nouvelle norme et son
appropriation par ses utilisateurs. Enjeu important
pour notre domaine d’activité, il convient de la maîtriser le mieux possible pour pouvoir la maîtriser
de manière efficace. C’est donc l’objet principal de
ce séminaire.
Thèmes proposés :
Contexte normatif et réglementaire :
u Les différentes parties de l’EN 1090, aperçu
du contenu
u Le domaine d’application
u EN 1090, déclaration de performances et
marquage CE
u Les recommandations de la CNC2M pour le
choix des classes d’exécution
EN 1090 et entreprises
u Comment sensibiliser les donneurs d’ordre à
une prescription juste, et notamment au choix
approprié des classes d’exécution ?
u Rôle du concepteur face aux exigences de
l’EN 1090
u Retours d’expérience sur l’utilisation de l’EN
1090 dans les projets
u EN 1090 : combien coûte sa mise en place ?
u L’EN 1090 : des exigences accrues compatibles
avec la rentabilité ?
u Qu’attend l’entreprise ou le Bureau d’Études
des formations à l’application de la EN 1090 ?
État des lieux de la formation en France
et en Europe
u Formations initiale, continue et en alternance
concernant la norme EN 1090 : analyse des
besoins
u L’enseignement du contrôle de production
en usine (CPU)
u Formation des enseignants ? Où en est-on
(besoins et possibilités) ?
u Formation des architectes et des donneurs
d’ordre à la prescription pertinente
u Formations LMD et norme EN 1090
u Formations de niveau III (BTS et DUT) et de
niveau II (Licences Pro) et norme EN 1090
u Formations professionnelles de niveau V (CAP)
et IV (Bac Professionnel) et norme EN 1090
u Bilan de l’enseignement de l’EN 1090 et nécessaire évolution des programmes
u Enseignement de projets et de fabrication
pour comprendre la norme EN 1090
Outils pédagogiques
u Quels sont les besoins des établissements pour
l’enseignement de l’EN 1090 ?
u Quelles sont les possibilités des établissements
pour l’enseignement de l’EN 1090 ?
u Outils pédagogiques disponibles et identification des besoins pour l’enseignement de la
fabrication et du contrôle de production en
usine (CPU) ?
u Attentes des membres de l’APK ? Quel rôle
peut jouer l’association ?
Cette liste n’est pas exhaustive et vous pouvez proposer d’autres sujets dans d’autres thèmes.
Toutes informations complémentaires peuvent être
obtenues auprès de l’APK : 20, rue Jean Jaurès – 92800
PUTEAUX – Tél. : 01 55 23 02 30 ou par mail auprès
de Marie-Christine Ritter (mcritter@construiracier.
fr) ou de Jean-Pierre Muzeau ([email protected])
CMI 4-2014
11
ACTUALITÉS
Concours Acier 2015 : cap
sur la halle universelle !
Inscription :
de mi-octobre 2014
au 31 mars 2015
Date limite de rendu des
projets :
3 avril 2015
Sélection des finalistes :
17 avril 2015
Grand jury (oral) à
Puteaux :
28 mai 2015
Remise des trophées lors
de la Steel In 2015 :
mi-septembre 2015
Si la halle s’est imposée comme le fleuron de l’architecture métallique du XIXe siècle, la halle universelle
deviendra-t-elle celui de l’ère numérique et du développement durable ?
À peine rentrés, les étudiants en école d’architecture
et d’ingénieurs vont avoir l’occasion de fourbir leurs
armes et faire appel à toute leur créativité pour
plancher sur le sujet du nouveau concours Acier
2015 : la halle universelle. Métal-roi de la révolution
industrielle, l’acier a fait naître une architecture
nouvelle avec la création de grandes halles accueillant les nouvelles fonctionnalités liées à l’évolution
des modèles économiques et sociaux : gares, serres,
marchés couverts, grands magasins, expositions universelles… Deux siècles plus tard, l’acier est encore
le matériau des grandes portées, de la flexibilité des
espaces, de la créativité architecturale. Les candidats
de cette édition 2015 auront donc à imaginer et
concevoir un espace partageable, interconnecté,
favorisant la proximité, la mixité et l’intensité d’usage
des bâtiments à toute heure de la journée. Une façon
pertinente de rendre hommage au rôle pionnier de
l’acier dans l’avènement d’une architecture métallique
perpétuellement novatrice, et une belle opportunité
offerte aux étudiants de découvrir et d’apprécier
les possibilités architecturales et techniques d’un
matériau résolument moderne.
Vingt-quatre heures d’architecture
à Marseille
Les 17 et 18 octobre prochains, rendez-vous à la friche
de la Belle de Mai à Marseille où les Vingt-quatre heures
d’architecture organisées par le réseau des maisons de
l’architecture vont battre son plein. Au programme :
ateliers pédagogiques, expositions, films d’architecture,
tables rondes, balades et visites, palmarès d’architecture
et nuits festives. En sept temps forts, les 24 heures
de l’architecture proposent d’aller à la rencontre des
publics et des pratiques de l’architecture. Grand publics,
amateurs éclairés ou encore professionnels viendront
en nombre les 17 et 18 octobre prochains au regard de
la richesse et du rythme soutenu de la programmation.
Nichée au cœur de Marseille et déployée sur 45 000 m²,
l’ancienne Manufacture des tabacs de la Friche de la
Belle de Mai s’impose comme un pôle culturel unique
et de renommée internationale.
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Expos, prix, rencontres… signés
ConstruirAcier
Partenaire du réseau des maisons de l’architecture,
Construiracier se fait fort d’investir le lieu en proposant différentes manifestations. À commencer
par une vaste exposition sur le thème des « Paysages
d’acier » qui dresse un panorama non exhaustif des
projets architecturaux réalisés en acier. Le matériau
est encore à l’honneur avec la présentation des projets lauréats du concours Acier 2014. Autre temps
fort de ces Vingt-quatre heures d’architecture : le
lancement des premiers prix Eiffel de l’architecture
acier destinés à récompenser et promouvoir les
réalisations architecturales témoignant de la vitalité
et de la qualité de la construction acier en France.
Enfin, ConstruirAcier s’associe avec Pierre Engel et
Actualités
organise une rencontre signature autour de la sortie
de son dernier ouvrage « Guide de la réhabilitation
des enveloppes et des planchers ».
La réhabilitation des enveloppes en
vedette
Pédagogique, le livre de Pierre Engel, auteur du
Guide de la réhabilitation avec l’acier à l’usage des
architectes et des ingénieurs est écrit dans un souci de
clarté. L’exposé est pragmatique, détaillé, illustré de
nombreux schémas et figures donnant aux lecteurs
les clés de la compréhension de solutions désormais
très répandues dans la rénovation. La présentation et
la signature de ce nouvel ouvrage auront donc lieu
le vendredi 17 octobre à 10 h 30 après un workshop
matinal animé par l’auteur sur le thème
de la réhabilitation des enveloppes. Ce
workshop sur invitation est ouvert aux
ingénieurs et aux architectes désireux
de comprendre les solutions disponibles utilisant l’acier pour rénover ou
pour modifier des façades par la mise
en œuvre de nouvelles peaux isolées.
Il aborde aussi l’ajout de claustras ou
de brise-soleils qui modifient radicalement la lecture architecturale comme
les paramètres d’exploitation thermiques
des constructions.
Renseignements et inscription obligatoire sur www.construiracier.fr
Métal & Végétal pour le Défi
Culture Acier
Pour cette nouvelle édition du Défi Culture Acier,
ConstruirAcier interpelle les jeunes concepteurs et
leur propose de travailler sur la thématique du Métal
& Végétal. À eux donc de concevoir un élément du
cadre de vie (structure, élément d’aménagement,
mobilier, accessoire) constitué principalement d’acier,
qui revisite et actualise le lien immémorial du métal
et du végétal. Les projets seront présentés à un jury
présidé par Benoît Loison, président de l’Union
des Métalliers, et composé de professionnels de la
construction acier, de journalistes et de membres
de ConstruirAcier. Le jury se réunira à Puteaux le
21 mai prochain pour désigner le projet lauréat
du Défi Culture Acier 2015. La proclamation des
résultats et la remise des prix auront lieu en septembre 2015 lors de la Steel In, la grande soirée de
l’acier organisée par ConstruirAcier.
Rendez-vous à Métalexpo
Organisé sous l’Égide de l’Union des Métalliers,
le salon du métal dans la construction ouvrira ses
portes du 18 au 21 novembre 2014. Comme en 2012,
l’équipe et le stand emblématique de ConstruirAcier
accueilleront, partenaires, membres de la filière et
les nombreux visiteurs curieux d’informations sur
le matériau acier. L’occasion de présenter quelques
innovations et le prototype du banc « Guipure »,
projet lauréat du Défi Culture Acier 2014, réalisé par
Thomas Chouteau, jeune Compagnon du Devoir.
Le travail de découpe laser, a lui été effectué par le
pôle acier carbone du groupe FLP.
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DURABLE
Mise à jour à faire …
Nouvelle collecte de données FDES
Tous les 5 ans, les FDES doivent être révisées.
Prochainement, celles de la profession arriveront à expiration. Afin de les actualiser, le
CTICM vous informe dès aujourd’hui d’une nouvelle collecte de données.
Cet article s’adresse aux constructeurs métalliques …
Thibault Maquenhem, Ingénieur service éco-construction, CTICM
Ces FDES (Fiches
de déclaration
environnementale
et sanitaire) sont
au nombre de six
et portent sur les
produits suivants :
• poutrelle,
• poteau,
• contreventement
(cornières),
• poutre en éléments
minces (panne, lisse,
solive),
• tube creux,
• portique constitué
de PRS.
DECLARATION
et SANITAIRE
ENVIRONNEMENTALE
E NF P 01-010
NORM
LA
A
E
ORM
CONF
Tube creux en acier
Décembre 2011
de Déclaration
selon le modèle de Fiche
Cette déclaration est présentéevalidé par l’AIMCC (FDE&S Version 2005)
Environnementale et Sanitaire
CMI 4-2014
14
Matières
premières
Fabrication Sidérurgiste
Recyclage
Cycle de vie
des produits aciers
Fabrication Construction métallique
Fin de vie
Mise en oeuvre
Vie en oeuvre
Une FDES présente les caractéristiques environnementales et sanitaires d’un produit de
construction tout au long de son cycle de vie,
de l’extraction des matières premières à la fin
de vie du produit. Pour pouvoir réaliser ce
bilan, des informations sont collectées auprès
de chaque acteur intervenant sur le produit au
cours de sa « vie ».
Concernant les produits désignés ci-dessus,
les constructeurs métalliques interviennent
lors de leurs fabrications et/ou leurs installations. Un certain nombre de données
doit donc être collecté auprès d’eux, c’est-à-dire
auprès de vous, pour pouvoir réaliser une FDES
représentative et actualisée.
Ces FDES sont dites « collectives », à l’inverse des
FDES dites « individuelles ». Une FDES collective
porte sur un « produit type » : elle concerne des
produits similaires mis sur le marché par différentes entreprises. Elle ne peut être utilisée que par
ses contributeurs, c’est-à-dire les entreprises ayant
participées à la collecte de données.
En d’autres termes, si vous n’avez pas contribué à
la collecte de données FDES d’un produit alors que
vous fabriquez ce produit, vous ne pouvez pas vous
prévaloir de la FDES correspondant à votre produit.
Par exemple, un constructeur métallique réalisant
des poutrelles ne pourra pas utiliser et faire valoir
la FDES « Poutrelle en acier » pour ses produits s’il
n’a pas participé à la collecte de données.
Développement durable
Comment contribuer ?
La collecte de données est réalisée à l’aide d’un questionnaire en 2 parties :
• la première concerne les données globales du site
de production,
• la seconde concerne les données spécifiques du
ou des produits visés.
L’entreprise saisit d’abord les données propres à son
activité d’ensemble : la production, les consommations d’énergies, d’eau, les déchets, le transport des
matières premières. Puis, elle renseigne les informations liées au(x) produit(s) qu’elle met sur le marché
et pour lesquels elle souhaite contribuer.
Cette collecte débutera en janvier 2015. Avec l’aide
du cabinet PricewaterhouseCoopers, vos données
collectées seront ensuite compilées, traitées, analysées
puis agrégées à d’autres nombreuses données nécessaires à la réalisation d’une FDES. L’objectif de fin de
révision de ces 6 FDES est fixé à la fin de l’année 2015.
Les constructeurs métalliques intéressés sont
invités à nous contacter :
Service éco-construction
Thibault Maquenhem
[email protected]
01 60 13 83 65
Ne ratez pas cette opportunité pour obtenir les FDES
de vos produits !
La prochaine révision aura lieu dans 5 ans …
Intérêts des FDES
Pour vos clients, les maîtres d’ouvrages :
■ les FDES sont nécessaires pour obtenir des labels environnementaux de
bâtiments (HQE®, Leed ou Breeam)
■ les FDES sont nécessaires pour réaliser des études de Qualité
environnementale de bâtiment (QEB)
■ les FDES apportent des éléments supplémentaires d’aide à la décision
concernant le choix de matériaux (choix de plus en plus complexe)
Pour vous :
■ les FDES sont nécessaires pour pouvoir communiquer sur le caractère
environnemental des produits que vous commercialisez (depuis le 1er
juillet 2014, décret n° 2013-1264 et arrêté du 23 décembre 2013, voir
article CMI n° 1-2014)
■ les FDES participent à démontrer votre engagement dans une démarche
environnementale, et peut servir à alimenter votre éventuelle certification
ISO 14001
Grâce à l’outil en ligne www.save-construction.com, la révision de ces 6
FDES vous permettra de générer des profils environnementaux pour plus
de 1000 références commerciales.
Évaluez en ligne les performances environnementales
de tous vos projets acier !
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Un site, 20 interfaces, plus de 5 000 combinaisons
Votre profil environnemental en trois clics !
1. Sélectionnez votre produit
2. Choisissez vos paramètres
3. Téléchargez les résultats
Le site internet save-construction permet de calculer et délivrer des profils environnementaux
personnalisés de produits et systèmes de construction en acier. Indispensable aux professionnels
de la construction, il fournit l’Inventaire de Cycle de Vie du produit ou système en acier ainsi que
le tableau des impacts environnementaux au format NF P01-010.
Made in France by
CMI 4-2014
15
DOSSIER
Les publications
du CTICM
Ont participé à la
préparation de ce
dossier :
Alain Bureau,
chef du service recherche
construction métallique,
CTICM
Bruno Chabrolin,
directeur scientifique
et du transfert des
connaissances , CTICM
Stéphane Herbin,
chef du service
éco-construction, CTICM
Pierre-Olivier Martin,
Directeur de projets
de recherche, CTICM
Isabelle Pharisier,
chef du service
publications, CTICM
Christophe Renaud,
Directeur de projets
de recherche, CTICM
Dominique Semin,
chef du service formation,
CTICM
La diffusion des connaissances est une des actions collectives pour laquelle les ingénieurs
du Centre se mobilisent quotidiennement. Notre offre de publication vise à répondre aux
besoins et aux attentes de la profession.
C’est ainsi que nous vous proposons de nombreuses publications techniques dont nous
sommes l’éditeur ou le coéditeur, ou simplement le diffuseur. Voici dans ce dossier un petit
panorama des incontournables pour votre bibliothèque et les dernières nouveautés parues
ou à paraître.
CMI 4-2014
16
© WavebreakmediaMicro - Fotolia.com
Dossier
CMI 4-2014
17
DOSSIER
Plusieurs catégories d’ouvrages vous sont présentées
dans le catalogue publications du CTICM accessible
sur cticm.com.
En premier lieu : la Revue Construction Métallique
qui fête ses 50 ans (voir encadré). Revue de référence
en la matière, elle allie articles à caractère scientifique
et notes techniques.
Trimestrielle, elle constitue un véritable outil pour
les enseignants, les concepteurs et les praticiens de
la construction métallique.
Viennent ensuite les ouvrages techniques dont vous
trouverez les titres les plus récents ou à paraître
décrits dans ce dossier. L’ensemble de ces ouvrages
est catalogué à la rubrique « Publications » du site
www.cticm.com.
Les ouvrages que nous vous proposons sont soit
des éditions du CTICM, soit des ouvrages réalisés
par des éditeurs tels que la CECM, ConstruirAcier,
le Cidect, etc.
Ces publications techniques couvrent, entre autre
les aspects de la résistance des matériaux, de la
conception et du calcul des ouvrages en acier, ils vous
apportent un éclairage précis sur les évolutions les
plus récentes de la construction métallique.
Déversement des poutres en acier
Collection CTICM – Édition 2012
ISBN 978-2-902720-36-1 – 80 pages
Dans le domaine de la construction métallique,
le déversement des poutres est un phénomène
Essai de déversement
d’une poutre IPE 500)
CMI 4-2014
18
d’instabilité complexe assez mal connu qui dépend
de nombreux paramètres : portée, géométrie de la
section, conditions d’appuis, mode d’application
des charges, etc. Un chapitre entier de ce guide est
consacré à la description de ce mode d’instabilité
en démontrant l’influence significative de ces paramètres à l’aide d’exemples et de diagrammes. La
vérification de la résistance au déversement d’une
poutre nécessite en général l’évaluation du moment
critique. Dans ce guide, le projeteur trouvera des
méthodes pratiques (tableaux, abaques) pour déterminer ce moment critique, ainsi que des exemples
complets de vérification selon l’Eurocode 3. Par
une meilleure connaissance du déversement, ce
guide permettra au projeteur de mieux concevoir
les poutres en acier et d’adopter des hypothèses
de calcul réalistes.
Cet ouvrage est la traduction en français d’un guide
rédigé dans le cadre d’un projet européen consacré
à l’étude du déversement des poutres. Il a été rédigé
de sorte qu’il s’adresse à un large public : ingénieurs,
personnel de bureaux d’études, enseignants et étudiants en génie civil.
Atelier de peinture pour la construction
métallique
Guide d’adaptation réglementaire, environnementale et technique – Co-édition CTICM-SEBTP 2014
ISBN 978-2-90-272041-5 – 96 pages
La construction métallique fait régulièrement appel
à des travaux de peinture en vue de protéger les
éléments contre la corrosion. La peinture est un
domaine complexe qui nécessite de maîtriser des
informations techniques et des notions de gestion des
risques pour la santé et l’environnement. Aujourd’hui,
les exigences des textes de référence qui encadrent ce
domaine et les usages observés sur les sites laissent
encore entrevoir des freins à la bonne maîtrise de
tous les aspects techniques et environnementaux.
Le nouveau guide pour l’adaptation des ateliers de
peinture a été conçu pour vous aider à relever ce défi.
Rédigé dans le cadre du programme recherche et
développement métiers de la fédération française du
bâtiment, ce guide a pour objectif de proposer une
description simple et pratique des points à connaître
pour les activités de peinture : les produits utilisés,
les méthodes de préparation et d’application ainsi
que les conditions de travail.
À l’aide de nombreuses illustrations, cet ouvrage
rappelle les notions essentielles et établit systématiquement les liens vers les règlements et normes en
vigueur, dans le but de vous permettre d’effectuer
une évaluation rapide de votre situation.
Dossier
Les informations techniques sont rappelées de façon
détaillée et les aspects relatifs à l’hygiène, à la santé
et à la protection de l’environnementaux y occupent
une large part.
Afin d’apporter les meilleures réponses possibles, le préambule à la rédaction de ce guide est une enquête réalisée auprès d’une vingtaine d’entreprises de construction métallique et de peinture qui ont apporté leur
contribution volontaire à l’élaboration d’un panorama
des pratiques et des connaissances. L’analyse de ces
informations a permis de choisir les sujets prioritaires
de cet ouvrage, composé de deux grandes parties.
La première partie propose un résumé des notions
générales indispensables :
••la réglementation ICPE : ses seuils, ses obligations, le vocabulaire
••les règlements européens CLP et Reach
••les produits de peinture : les principaux types,
l’étiquetage
••les catégories de corrosivité : élément déterminant
pour la prescription et l’exécution des travaux.
Cette partie se veut la plus pédagogique possible
en mettant en exergue les points à respecter et les
comportements à bannir. Les exigences issues des
réglementations et leurs valeurs seuils sont mentionnées dans de petits tableaux qui permettent
rapidement de savoir si vous êtes concernés.
La composition et l’utilisation d’une fiche de données
de sécurité sont illustrées simplement.
Enfin, trois tableaux illustrés de schémas colorés
montrent les combinaisons de systèmes de peintures
disponibles en fonction du subjectile, de la catégorie
de corrosivité et de la durabilité attendue.
La seconde partie aborde l’atelier de peinture dans
son ensemble :
••la préparation de surface : les produits, les
méthodes et les contrôles
••l’application des produits
••les mesures d’hygiène et de santé
Volontairement descriptive, la seconde partie suggère une organisation type de l’atelier montrant le
parcours de la pièce à peindre de l’entrée vers la
sortie en incluant les approvisionnements en produits et les déchets. Elle traite de manière détaillée
de la préparation de surface puis de l’application
des produits en indiquant les différentes méthodes
disponibles et, pour chacune, les types de contrôles
qui y sont associés avec de nombreuses illustrations.
Chaque rubrique comporte aussi une présentation
succincte des avantages et inconvénients des diverses
méthodes.
Cette seconde partie du guide se termine par un
chapitre complet sur l’évaluation du risque, les
mesures de protection à mettre en œuvre et les
modalités de traitement des déchets qu’il convient
de mettre en place.
Conçu pour une utilisation facile et régulière, ce guide
a pour but de permettre à l’entreprise de mettre en
PRÉPARATIONS SURFACE
APPLICATION PEINTURE
Grenailles
Accès secours
Normes
Entrée
acier nu
FDS
Grenailleuses
zone
déchets
Bureau
contrôle PS
Stock pièces
à peindre
Collecte déchets
Outils mesure
Lavage
Sortie acier peint
Stock peinture
Epi
Approvisionnement
Séchage
+
Contrôles
(application)
CMI 4-2014
19
DOSSIER
La résistance des matériaux
place les bonnes pratiques, conformes aux exigences
réglementaires techniques et environnementales, grâce
notamment à la grille d’évaluation incluse. Disponible
auprès du service des publications du CTICM, il
peut aussi devenir à la fois un outil d’échange vers
les maîtres d’œuvre et vers les sous-traitants et un
support de démonstration de la maîtrise de l’activité
de peinture : l’adaptation de la construction métallique
à l’ensemble de ces évolutions environnementales
et techniques contribuera à la performance et à la
compétitivité des solutions constructives.
actuellement valables en France sont les parties
« feu » des Eurocodes.
Après avoir rappelé certaines généralités sur les
incendies de bâtiment et leurs effets sur les personnes et les structures, l’ouvrage présente de manière
succincte le contexte réglementaire français dans le
domaine de la sécurité incendie. Il s’attache à donner
notamment, par type d’ouvrage, les exigences en
matière de résistance au feu imposées aux structures des bâtiments ainsi qu’une vue d’ensemble des
différents moyens réglementaires que le concepteur peut utiliser pour répondre à ces exigences,
Sécurité Incendie et résistance au feu
en appuyant soit sur une approche descriptive, soit
des structures métalliques
sur une approche performantielle, dans laquelle
Une entrée en matière pour la compréhension et la
l’ingénierie du comportement au feu s’inscrit.
connaissance des calculs incendie. Collection CTICM
Plusieurs chapitres sont ensuite consacrés aux
– Édition 2014 – ISBN 978-2-902720-42-2 –120 pages
différentes étapes du calcul incendie, en traitant
Afin de banaliser les calculs incendie, sources s’écosuccessivement le calcul des actions s’exerçant sur
nomies substantielles pour les projets de construcles ouvrages en situation d’incendie (sollicitations
tion métallique, le CTICM publiera, dans les prothermiques et charges mécaniques), les propriétés
chains mois, un ouvrage destiné aux praticiens
aux températures élevées des aciers de construction,
de la construction métallique (maîtrise d’œuvre,
le calcul de l’échauffement, puis le calcul de la tenue
concepteurs, vérificateurs…).
mécanique des structures métalliques exposées au
Cet ouvrage fournit des informations détaillées
feu. Une méthode de calcul simple à appliquer pour
permettant de se familiariser avec les principales
vérifier la résistance au feu des éléments de structure
notions, approches et méthodes de calcul disponibles
métalliques, utilisant le concept de la température
pour justifier la performance au feu des solutions
critique de l’EN 1993-1-2, est donnée.
constructives métalliques. Signalons, qu’en termes de
Ensuite, un chapitre exposant les différentes solutions
méthodes de calcul, les seuls référentiels normatifs
techniques permettant aux structures métalliques
d’offrir le niveau de performance au feu requis.
Grâce à des mesures constructives appropriées
(construction mixte, structure extérieure, utilisation
de l’effet de membrane), il est possible de concevoir
/V
A
m
des bâtiments à ossature métallique en grande partie
a ,t
b
non-protégée.
ca a hnet t
Enfin, est donnée une liste non exhaustive de guides,
z,fi,0 0,7 1de recommandations
0,2 9 0et,d’8outils informatiques perM, z
3
mettant de justifier facilement les niveaux de perfor z 1,2 M, z 0,8 5
z 1,2 z,fi,0
mance au feu requis pour les bâtiments à structure
3
M, z
0,71 0
,29 0,8
M, z
0Titre
,85
métallique ou mixte acier-béton.
Cet ouvrage sera disponible en novembre 2014.
f yd
t
b
2
f
f
F
Fa c
raître
pa
rité incendie et résise au feu des structures
lliques
À
ge est accessible à tous ceux qui veulent acquérir les connaissances de
ce des matériaux sans entrer dans des développements mathématiques ou
didats à certains bacs techniques ou professionnels, étudiants en écoles
echniciens dans le domaine de la construction se perfectionnant dans le
de formation continue,...
mathématiques auxquelles il est fait appel sont simples et exposées dans
tre. Il n’est pas fait usage de dérivées, différentielles, intégrales, calcul
endant toutes les bases de résistance des matériaux nécessaires à la
du comportement des structures et aux calculs courants sont présentées,
laire et rigoureuse. Aux démonstrations théoriques, ont été préférées des
siques, concrètes.
M cr
acquis une expérience en enseignant cette matière à des étudiants en
cture ainsi qu’à des techniciens en stages de Formation Continue.
e ont été adoptées la terminologie, les conventions et les notations
r), européennes (EN), internationales (ISO) ; elles diffèrent parfois des
ses de longue date dans chaque profession. Ce manuel donne donc des
es à tous les matériaux, qui permettent en particulier de comprendre le
des structures et d’aborder tous les règlements actuels de construction.
és de résistance des matériaux, note de calcul d’un bâtiment à ossature
ation à la conception et au calcul réglementaire des charpentes
Collection
emier d’une série à paraître sur des sujets proches et complémentaires :
bin
Collection
munes à tous les matériaux (acier, béton) définies dans les normes
2
EI z
fi
2
2
I w L GI t
2
I z EI z
Sécurité incendie
et résistance au
feu des structures
métalliques
Christophe renaud
2014
2040-8
prix : 35 €
0408
CMI 4-2014
20
Guide de conception parasismique
des bâtiments industriels en charpente
métallique
À paraître 2014 – ISBN 978-2-902720-43-9
La réglementation parasismique française a subi
récemment des évolutions importantes, qui se traduisent par un nouveau zonage sismique, accroissant
notablement le nombre de communes concernées par
le risque sismique et l’obligation d’utiliser l’Eurocode
8 comme norme de construction parasismique. Or
pour obtenir une structure parasismique à un coût
Dossier
à disposition des praticiens une méthode simplifiée
de calcul des actions sismiques, permettant d’éviter
le recours à des modélisations complexes, applicable
aux bâtiments simples y compris ceux avec ponts
roulants pouvant générer une irrégularité en plan.
La publication de ce guide doit intervenir fin 2014.
Sa rédaction a été co-financée par le CTICM et par
la FFB et a reçu l’aide précieuse du SCMF.
EUROPRATIC
raisonnable, il est essentiel d’intégrer dès le début
de la conception des notions importantes, sur lesquelles s’appuie l’Eurocode 8. En outre, de nombreux
constructeurs n’ayant pas l’habitude de la conception
parasismique sont maintenant concernés par l’extension des zones sismiques sur le territoire français
Le « Guide de conception parasismique des bâtiments industriels en charpente métallique », en cours
d’édition par le CTICM, est un ouvrage de vulgarisation pour la conception parasismique de structures
métalliques relativement simples et très courantes
en France. Il commence par un point complet sur
la réglementation en vigueur ainsi qu’une explication des fondements de l’Eurocode 8, concernant
en particulier le choix d’une conception dissipative
et de toutes les conséquences qui en découlent. Un
chapitre complet est ensuite consacré aux dispositions
et détails constructifs spécifiques nécessaires pour
assurer la reprise des charges sismiques engendrées
par un pont roulant et son chemin de roulement.
Dans la mesure où une part importante de la bonne
conception parasismique repose, pour la charpente
métallique, sur celle des assemblages et des pieds de
poteaux, un exposé détaillé des principes de conception, de dimensionnement et de calculs de ces éléments
est disponible dans ce document. Enfin, le guide met
Des Eurocodes simplifiés pour les bâtiments simples
L’étude d’un bâtiment à ossature en acier passe
aujourd’hui par la maîtrise des normes de calcul
NF EN 1990, 1991, 1993, 1998. Elles représentent
un ensemble de documents fort volumineux,
établi avec le souci de serrer au plus près la réalité physique dans la modélisation des actions, la
détermination de leurs effets et de la résistance des
barres et assemblages. Il en résulte une complexité
plus ou moins importante des calculs, qui tend
à rebuter le calculateur, tout comme un allongement des temps d’étude. La complexité des règles
peut parfois aussi induire des ambiguïtés, des
difficultés d’interprétation. Enfin certains aspects
Vue en plan de la toiture
du bâtiment étudié
particuliers ne sont pas traités dans le détail (par
exemple les acrotères et les décrochements pour
l’action du vent.)
C’est pourquoi il nous a paru indispensable de
proposer un guide propre à réduire ces difficultés
d’utilisation
Le guide Europratic est rédigé dans cet esprit, avec
trois objectifs principaux :
CMI 4-2014
21
DOSSIER
Assemblage d’une poutre
laminée et d’un poteau
PRS (avec jarret)
CMI 4-2014
22
••traiter par l’exemple le cas d’un bâtiment rectangulaire courant, représentatif de la majeure partie
des constructions en acier, et de façon exhaustive
(y-compris les exigences réglementaires relatives
à l’incendie et au séisme) ;
••donner la position du CTICM pour les ambiguïtés ou les difficultés d’interprétation recensées à
la lecture des Eurocodes ;
••chaque fois que possible, présenter des méthodes
simples ou simplifiées mais plaçant en sécurité, et
systématiquement proposer une méthode pour
les cas non traités dans le détail par les Eurocodes.
Une charte de présentation du texte permet au lecteur, pour chaque paragraphe, d’identifier instantanément auquel des trois objectifs ci-dessus répond
ce paragraphe.
Le bâtiment traité est rectangulaire (48 m x 32 m),
faisant 8 m hauteur, à portiques transversaux, croix
de Saint-André et poutre au vent pour la stabilité.
Les parois présentent des ouvertures. Les files de
portiques sont à deux nefs différentes, les poteaux
articulés en pied. L’ossature principale est en profils
laminés à chaud, comme les éléments supports de
toiture et de bardage.
Sont traités successivement la détermination des
actions, leurs combinaisons, la modélisation de
l’ossature, l’analyse globale (élastique, y compris
une méthode simple de prise en compte des effets
du second ordre), la vérification des poteaux, traverses, de leurs assemblages, de la poutre au vent,
des palées, des éléments secondaires (pannes, lisses,
potelets), et enfin la stabilité au feu.
La publication de ce guide est prévue au premier
semestre 2015.
Guide d’élaboration d’un CCTP de bâtiment à ossature acier
Que doit inclure un Cahier des clauses techniques
particulières ?
Le CCTP du lot « structure en acier » d’un bâtiment
est évidemment un document essentiel à la bonne
réalisation des travaux objets du marché, et à une
concurrence loyale entre les entreprises remettant une
offre. Malgré cela il est banal de constater depuis de
nombreuses années que sa rédaction ne fait pas toujours
l’objet d’une précision et d’une cohérence suffisante.
Aujourd’hui, l’utilisation des normes Eurocodes pour
le calcul et de l’EN 1090 pour l’exécution viennent
amplifier les conséquences de telles insuffisances,
dans la mesure où :
••les Eurocodes, et leurs annexes nationales introduisent assez fréquemment des clauses attribuant
au « client » (représenté par la maîtrise d’œuvre
dans notre système français) la responsabilité de
spécifier certains aspects précis du calcul : choix
entre plusieurs méthodes, valeurs de paramètres
propres au projet spécifique
;
••la norme EN 1090 identifie quant à elle un grand
nombre d’informations, de données, de choix, qui
doivent être traités dans le cadre du projet, que
ce soit par le maître d’œuvre ou par l’entreprise.
Comme cette norme a évidemment été rédigée
dans un cadre européen, elle ne dit pas forcément
qui doit décider de tel ou tel aspect, les pratiques
relationnelles dans l’acte de construire différant
d’un pays à l’autre.
Ce guide vise donc à informer maîtres d’œuvre et
les entreprises de leurs responsabilités, à permettre
aux premiers une élaboration pertinente du CCTP,
et aux seconds de vérifier que le CCTP leur permet
de répondre puis de réaliser les travaux dans de
bonnes condition.
Il fournit des informations sous forme de prescriptions (« le CCTP doit
»), de recommandations, et
de commentaires explicatifs.
Afin de rester d’un volume raisonnable, le guide
se limite aux bâtiments dits courants, réalisés avec
des produits courants. À titre de simple exemple,
les aciers à haute limite d’élasticité (à partir de 420
MPa) sont hors du domaine d’application.
Le plan du guide est le suivant :
••Documents de référence
••Description des travaux à réaliser et données
générales
••Conception et études (dont interfaces)
••Matériaux et produits
••Fabrication
••Montage
Dossier
« BEST OF ATQR »
Assemblages des pieds de poteaux en acier
Un recueil de questions-réponses techniques relatives
à la construction métallique
L’activité « Assistance Technique Questions-Réponses
(ATQR) » du CTICM consiste à recevoir des questions relatives à la construction métallique et à leur
apporter des réponses pertinentes (cf. à ce sujet la
grille des thèmes et des experts en fin de magazine).
Elle représente
un volume non négligeable d’interAssemblages des pieds de poteaux en acier
Dimensionnement
des assemblages
pieds
ventions
(environ
1400 ende 2013).
de poteaux métalliques encastrés et articulés
En examinant les libellés de ces questions, on constate
D’après la norme EN 1993-1-8
que certaines
d’entre elles sont récurrentes, sous des
(Eurocode 3, partie 1-8)
formes
identiques
proches.
Ilduabâtiment
donc
Avec la
collection « Guides eurocodesou
», le CSTB
offre aux professionnels
des outils paru utile
pratiques relatifs aux méthodes de conception et de calcul figurant dans les normes Eurocodes.
d’en sélectionner
quelques-unes
et
de les réunir
L’objectif de cette collection, dirigée par le CSTB, est de présenter de manière synthétique de nombreux points de conception-calcul pouvant présenter des difficultés d’application pratique, du fait de
leur
nouveauté
ou
de
leur
relative
complexité.
dans un recueil, après avoir « rédigé » les réponses
Pour tous les guides de la collection, avec ou sans recours aux calculs automatisés, les auteurs
(l’ATQR
sede manière
déroule
plus
souvent
par
présentent
pédagogique etle
concise
le déroulement
des phases de calcul
traitées,téléphone).
en
citant systématiquement l’article ou les articles, concerné(s) de l’eurocode. Cette méthode a pour but
d’éclairer leégalement
projeteur sur l’objectif et les choix
essentiels en phase
calcul, en délestant
Nous essentiel
avons
insérer
dans
cet
ouvrage,
l’approche de tout ce qui pourrait présenter des difficultés d’interprétation.
quelques autres
il paraissait
Le parti pris est de sujets
permettre, outre lepour
recours éventuellesquels
à des logiciels ou des feuilles
de calcul Excel (téléchargement gratuit sur http://e-cahiers.cstb.fr), la possibilité d’un
calcul manuel utilisantla
des position
tableaux ou abaques. Dans
certains
cas, libre choix est
utile de
présenter
du
CTICM.
ainsi laissé au calculateur de recourir à la méthode qu’il juge la plus adaptée au cas particulier à
traiter et aux moyens dont il dispose.
Afin de permettre une lecture aisée, chaque questionCe guide, élaboré par le CTICM, s’inscrit dans ce programme général. Il est destiné à permettre la
3
conception et le calcul des assemblages de pieds de poteaux des bâtiments courants en acier.
réponse
est traitée en une ou deux pages.
Les outils et méthodes de calcul proposés permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans
l’EN 1993-1-8, l’EN 1993-1-1
et l’ENvariés,
1992-1-1 (respectivement
l’Eurocode
3 partie
Les thèmes
abordés
sont
nous
pouvons
citer
1-8, l’Eurocode 3 partie 1-1 et l’Eurocode 2 partie 1-1).
entre autre :
••Combinaisons d’actions
••Vent
••Neige
••Normes
••Aciers
••Séisme
••Assemblages Instabilité des barres
de portiques en acier
••ELS
Méthodes de calcul pour les barres de portiques en acier
••Mixte
(instabilité dans le plan et hors du plan)
••Stabilité,
résistance
D’après la norme EN 1993-1-1
(Eurocode 3, partie 1-1)
••Incendie
Avec la collection « Guides eurocodes », le CSTB offre aux professionnels du bâti••Thermique
ment des outils pratiques relatifs aux méthodes de conception et de calcul figu-
••Instabilité des barres de portiques en acier
••Tableaux de résistance des profilés en acier
••Vérification des barres comprimées et fléchies
••Constructions mixtes acier-béton
••Bacs acier pour planchers collaborants (dimensionnement en phase de coulage du béton)
••Planchers à bacs acier collaborants (dimensionnement en phase mixte)
GUIDE EUROCODE
••Dossier du constructeur
La parution est prévue au premier semestre 2015.
Assemblages des pieds
de poteaux en acier
©
D’après l’eurocode
D’après l’Eurocode 3
G08-07
ISBN 978-2-86891-440-8
SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r
Couv Eurocode 3 P1-1 (barre de portique)
28/08/09
> Dimensionnement des assemblages
de pieds de poteaux métalliques
encastrés et articulés
15:02
Page 1
L’objectif de cette collection, dirigée par le CSTB, est de présenter de manière synthétique de nombreux points de conception-calcul pouvant présenter des difficul-
Vous trouverez
cette
ouvrage
notre
tés d’application pratique,
du fait de
leur nouveauté oudans
de leur relative
complexité.librairie
Pour tous les guides de la collection, avec ou sans recours aux calculs automatisés,
courant
1erprésentent
semestre
2015. et concise le déroulement des phales auteurs
de manière pédagogique
ses de calcul traitées, en citant systématiquement l’article, ou les articles,
concerné(s) de l’eurocode. Cette méthode a pour but essentiel d’éclairer le projeteur
sur l’objectif et les choix essentiels en phase calcul, en délestant l’approche de tout
ce qui pourrait présenter des difficultés d’interprétation.
Les guides Eurocodes du plan Europe
Le parti pris est de permettre, outre le recours éventuel à des logiciels ou des feuil-
SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r
CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT
M A R N E - L A -VA L L É E
PA R I S
GRENOBLE
NANTES
SOPHIA ANTIPOLIS
3
Instabilité des barres
de portiques en acier
D’après l’Eurocode 3
Méthodes de calcul pour
les barres de portiques en acier
(instabilité dans le plan
et hors du plan)
G08-02
ISBN 978-2-86891-424-8
les de calcul,
la possibilité d’untableaux
calcul manuel utilisant
tableaux ou abaques.
Méthodes
simplifiées,
dedesdimensionnement,
Dans certains cas, libre choix est ainsi laissé au calculateur de recourir à la méthode
qu’il juge la plus adaptée au cas particulier à traiter et aux moyens dont il dispose.
exemples
de
calcul
Ce guide, élaboré par le CTICM s’inscrit dans ce programme général. Il est destiné
à fournir au praticien les compléments nécessaires au traitement par
Il y a quelques
undansgrand
national a
l’EN1993-1-1 de casannées,
courants rencontrés
la pratique enprojet
matière de vérification des poteaux et traverses de portiques en acier vis-à-vis des instabilités, notamment l’instabilité
hors plan.
été lancé
afin de
développer des guides pour l’apLes outils et méthodes de calcul proposés permettent de respecter les principes de
plication
de l’ensemble
des Eurocodes.
dimensionnement
figurant dans l’EN1993-1-1,
(Eurocode 3 partie 1-1). Placé sous
la responsabilité du CSTB, ce projet a abouti à la
publication de plusieurs guides. Nous donnons la
liste des guides destinés aux bureaux d’études en
construction métallique :
••Choix de l’analyse globale des ossatures en acier
17/12/10 12:13:22
Guide Eurocode
rant dans les normes Eurocodes.
Instabilité des barres de portiques en acier
G08-07 Couv.indd 1
CMI 4-2014
23
DOSSIER
••Effets du séisme sur les structures métalliques
••Assemblages poteaux-poutres et poutres-poutres
en acier
••Assemblages des pieds de poteaux en acier
••Action du feu sur les structures en acier
Ces guides peuvent être achetés auprès du CTICM.
Il est intéressant de noter que certains de ces guides
offrent la possibilité de télécharger une application
Excel pour effectuer des calculs.
Guides ASCAP
Le CTICM a publié la collection
« guide ASCAP » (Capacités assemblages) pour apporter aux concepteurs
et calculateurs de structures en acier
des aides au dimensionnement des
assemblages par référence à la partie I-8 de l’Eurocode 3.
Trois ouvrages sont aujourd’hui
disponibles : assemblages de continuité de poutres par platines d’about,
assemblages poutre-poteau
par platines d’about et
attaches poutre-poutre ou
poutre-poteau par double
cornière. L’ensemble de ces
trois volumes permet donc de
traiter les principaux assemblages des bâtiments courants
à ossature en acier.
Tous trois exposent la méthodologie de calcul de chaque
type d’attache abordé de façon
précise, illustrée d’exemples
détaillés, pour permettre au
lecteur de bien comprendre
les nouvelles démarches
codifiées et d’en mesurer les
incidences.
Sans calcul particulier et sur
la base de la seule connaissance des
deux profils à attacher, ces ouvrages
permettent au praticien de choisir
directement parmi les assemblages
standardisés, une ou plusieurs propositions d’attaches entièrement
définies et d’accéder à leur capacité
de résistance et à leur classification
en rigidité.
Chaque volume est accompagné
d’un CD-Rom permettant de retrouver les résultats des tables et de les
compléter.
CMI 4-2014
24
La librairie en ligne du CTICM
Tous nos ouvrages sont en vente sur notre site internet www.cticm.com. Le paiement par carte bleue est
possible depuis le début de l’année. Mais ce n’est pas
l’unique changement qui s’opère dans notre librairie !
Bibliothèque numérique
Depuis bientôt deux ans, nous vous proposons de
télécharger votre magazine CMI a en ebook (format
epub) ou en PDF interactif.
Ces formats vont se généraliser pour l’ensemble
de nos publications. Ainsi vous aurez la possibilité
de l’acheter soit en format papier soit en format
numérique.
Quel intêtet pour vous d’acquerir nos ouvrages au
format numérique ?
L’ebook ou le pdf interactif vous facilite l’accès à
l’information, à la connaissance. Pourquoi ? Parce
que les coûts de fabrication, en dehors des frais fixes,
sont moindres. L’acquisition d’un ouvrage en un
format numérique est donc un peu moins onéreuse
que celle du livre papier.
De plus, il vous facilite l’accès à la recherche d’informations, le format epub rendant l’interactivité
possible.
L’ouvrage en format numérique vous permet de vous
informer partout et en tout lieu : bureau, chantier,
train, avion
votre bibliothèque est dans votre poche !
Enfin ce format permet d’améliorer le bilan carbone
des publications du Centre (moins de papier, moins
d’encre, moins de transport
).
Comment et sur quoi lire les formats numériques ?
Pour le PDF interactif, vous vous servirez du même
logiciel que celui que vous utilisez pour lire un PDF
non interactif.
L’ebook, lui, nécessite que vous téléchargiez un logiciel/une application qui permettra à votre ordinateur,
tablette ou smartphone de se transformer en liseuse.
Pour les tablettes ou les smartphones, il vous suffit
de télécharger une des applications proposées par
votre app store (plateforme de téléchargement), ces
applications sont gracieuses.
Si vous souhaitez lire les ebooks sur votre ordinateur,
plusieurs possibilités soffrent à vous.
La première solution, sur PC et Mac : télécharger
le logiciel gratuit Adobe Digital Editions (ADE).
La deuxième solution s’adresse aux utilisateurs de
Firefox qui devront installer l’extension Epub Reader.
Le logiciel libre Calibre vous permettra de lire également bon nombre de formats (si l’epub est le plus
répandu il n’est pas le seul format eboock). Enfin,
vous avez aussi la possibilité de télécharger le logiciel
gratuit d’Amazon : Kindle.
Dossier
Vente en ligne des articles de la Revue Construction
Métallique
Près de 1 100 articles de la Revue Construction
Métallique sont disponibles au format PDF sur le
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Les articles parus dans la Revue jusqu’à l’année N-2
peuvent ainsi être achetés à l’unité.
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CONSTRUCTION MÉTALLIQUE N°3/2014
Crédit de 10 Articles Revue CM
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revue, puisse être une véritable bibliothèque accessible
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permettant d’acheter un article (1 point = 1 article).
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REVUE
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
La Revue Construction Métallique a 50 ans !
La Revue Construction Métallique a été créée en 1964, 2 années après la création
du CTICM. Trimestrielle, 4 numéros sont publiés chaque année, soit au total 200
numéros depuis sa création.
L’ensemble représente près de 1 200 articles et constitue un référentiel de connaissances
considérable pour la construction métallique en France et en Europe.
La Revue Construction Métallique a toujours contenu différents types d’articles :
articles de recherche, recommandations, notes techniques, rubriques du praticien,
descriptions d’ouvrages, etc. De ce fait, elle s’adresse à un public très large du secteur
de la construction métallique, allant des universitaires aux ingénieurs calculateurs des
N° 3/2014
bureaux d’études.
La revue a évolué au fil du temps pour s’adapter aux besoins de la profession. Ainsi,
depuis plusieurs années, des articles sont régulièrement consacrés à l’application des 3
normes européennes (Eurocodes).
Certains auteurs ont eu une contribution particulièrement riche.
Sans vouloir établir un palmarès des auteurs de la revue, citons simplement le professeur Jean-Marie Aribert de l’INSA de Rennes, avec
une soixantaine de publications, principalement des articles de recherche. De nombreux lecteurs ont également compulsé les articles de
Raymond Delesques qui constituent, encore aujourd’hui, des références précieuses pour les bureaux d’études.
Pour étendre son lectorat au-delà des frontières, les articles de recherche peuvent maintenant être publiés en anglais. De plus, pour
répondre au mieux aux attentes exprimées par la profession, il est désormais possible d’acheter des numéros anciens de la revue – et
mêmes des articles – en ligne sur le site du CTICM (voir notre article).
Construire en métal, un art, notre métier
Espace technologique - L’orme des merisiers
Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin cedex
Tél. : 01 60 13 83 00 - Fax : 01 60 13 13 03
[email protected]
ISSN 0045-8198
Construire en métal, un art, notre métier
couv_revue_cticm_3_2014.indd 1
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TERRAIN
La Canopée
des Halles
Un souffle végétal de verre et d’acier
Le cœur de Paris bat désormais sous la protection d’un ouvrage aux formes courbes
© Franck Badaire Photographe
d’inspiration végétale : la Canopée. Elle abrite deux bâtiments accueillant des équipements
publics et des commerces, de part et d’autre d’un patio qui deviendra le nouveau lieu à
vivre du quartier des Halles. De verre et d’acier, la Canopée, immense feuille translucide
ondoyant à la hauteur de la cime des jardins, a mobilisé toute la technique et la créativité
des professionnels de la construction métallique.
Pascale Colisson
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Sur le terrain
« Dans la nature, c’est la fluidité
des mouvements et l’environnement
extérieur qui sculpte les formes »
© Daniel Bitar
Patrick Berger, architecte
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27
TERRAIN
Paris. « L’abri semi-ouvert offert par la Canopée les
protège et les invite à la fois à rejoindre le cœur de la
capitale, explique ainsi Patrick Berger. La coupe du
patio a été imaginée de telle façon qu’en quittant le
sous-sol de Paris pour rejoindre le monde extérieur,
le voyageur découvre progressivement le ciel, puis
les arbres et enfin Saint-Eustache. Il entre dans la
capitale par cette mise en perspective « inclinée » ».
Un ouvrage construit sur l’existant
De part et d’autre du patio central, les ailes nord
et sud accueillent deux bâtiments en arc de cercle
abritant sur 13 350 m2 un conservatoire, un centre
hip-hop, une bibliothèque, un atelier de pratiques
amateurs et un centre culturel pour les sourds et
malentendants ainsi que des commerces. Ce sont
ces bâtiments qui portent la Canopée, avec une
contrainte de taille : l’ouvrage a été édifié sur le toit
de la structure préexistante du Forum des Halles.
Un millefeuille composé de 72 portiques en métal,
reposant sur une trame octogonale de 16 m x 11 m
en béton précontraint et séparés par des appuis en
néoprène. Certains porteurs n’étaient pas en capacité
de reprendre les charges des nouveaux bâtiments : le
poids de la charpente métallique des bâtiments de
type R+2 avoisine les 3 600 tonnes sur 20 000 m2 de
plancher et certains poteaux portent des charges de
3 000 t. Des structures de reprise métalliques plus
lourdes ont été mises en place, afin de mieux distribuer les charges. D’autant que le positionnement en
© Franck Badaire Photographe
Magnifique symbole du gothique de la Renaissance,
l’église Saint-Eustache attire tous les regards quand
on arrive au cœur du quartier des Halles, quand
soudain une imposante vague ondulante d’un jaune
mat s’impose à la vue du promeneur. La Canopée,
immense manteau de verre et d’acier de 14 mètres
de hauteur s’étend au-dessus de deux bâtiments
séparés d’un grand patio central qu’il protège de
la pluie tout en s’ouvrant sur le ciel. De grandes
ventelles laissent ainsi voir un bleu azur où courent
les nuages. Abri et lumière, espace et mouvements.
Patrick Berger, l’architecte du projet des Halles, s’est
inspiré de la nature - la canopée constitue l’étage
supérieur de la forêt - pour imaginer un abri à
échelle urbaine.
Nous sommes au cœur de Paris, sur un lieu ô combien emblématique et stratégique. Le quartier des
Halles est un millefeuille qui prend racine à 24 mètres
sous terre, où quelque 800 000 voyageurs transitent
chaque jour par ce lieu desservi par toutes les lignes
de RER. Au-dessus, la plateforme RATP composée
de plusieurs lignes de métro étire ses 500 mètres de
longueur jusqu’à Châtelet. Un centre commercial sur
trois niveaux clôt cette architecture souterraine, sur
laquelle s’érigeaient les formes blanches et arrondies
des pavillons Willerval formant l’ancien Forum des
Halles.
Si ce lieu revêt une importance aussi symbolique, c’est
parce qu’il représente pour des milliers de personnes,
arrivées par les entrailles de la terre, la porte du Grand
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28
© Franck Badaire Photographe
Sur le terrain
diagonale des bâtiments sur la trame imposait des
portées plus importantes. Pour éviter de renvoyer
des efforts horizontaux dans les structures existantes,
tous les pieds de poteau ont été liaisonnés entre eux.
Le fait d’utiliser les porteurs existants représente un
véritable défi pour la construction de cet ouvrage de
franchissement de 95 mètres de portée, de 14,5 m de
haut, s’étendant sur 90 m et composé de 2 400 tonnes
d’acier et de 10 000 pièces de verre. En surélévation
et autostable, sa particularité est liée à sa conception
en auto-traction. Sur les piliers vient se poser une
poutre caisson en forme de U, ou plus précisément
de lyre, sur laquelle viennent s’insérer des poutres
bananes, ou méridiens, twistés par recouvrement.
Le poids de la Canopée se transmet directement sur
les piliers, d’où l’absence d’effort en diagonale. En
reposant sur des appuis en néoprène, elle renvoie
seulement les efforts de frottement des appuis sur
les bâtiments. « Pour obtenir ce résultat, il a fallu
identifier très tôt les risques et vérifier en amont la
descente de charge et la capacité portante de la structure existante afin d’identifier les parties qu’il était
nécessaire de renforcer, comme renforcer les poteaux
avec du béton », explique Adrien Le Bret, directeur
de projet du bureau d’étude Ingérop, qui fait partie
du groupement de maîtrise d’œuvre depuis 2007.
Le mariage de l’acier et du verre
La grande poutre, posée sur le front des deux bâtiments nord et sud, est composée de 15 ventelles
d’environ 100 m de long, accrochées aux deux
branches du U et prenant appui sur la partie arrière
de la Canopée, immense marquise composée d’un
gros caisson de 1,5 m de haut par 3,30 m de large.
Ces ventelles supportent une couverture de tuiles
en verre, dont la surface est à double courbure, et
doivent être en capacité de désenfumer le patio
tout en protégeant les piétons des intempéries. Elles
sont donc inclinées et composées d’une membrane
supérieure comprimée et d’une membrane inférieure tendue reliées entre elles par des méridiens.
La membrane – ou nervure - supérieure est courbe
dans le plan horizontal et la membrane inférieure,
courbe dans le plan vertical. Ce qui conduit à une
proximité d’attaches entre la nervure inférieure n-1
et la nervure supérieure n. Une particularité géométrique qui permet de garantir un abri parfait tout en
voyant le ciel. L’eau de pluie est récupérée dans des
chêneaux puis transportée jusqu’à un chemineau
central avant de s’écouler en cascade à l’extrémité
de la Canopée pour être recyclée.
Le choix de l’acier à haute limite élastique (de type
S460) comme constituant unique de la structure
Un chantier sous haute sécurité
Construire en site occupé avec une fréquentation quotidienne de 800 000
personnes dans les transports et 150 000 clients dans le centre commercial
le plus grand de Paris représentait un défi de taille. D’où des dispositifs de
sécurité exceptionnels :
- La livraison, le levage, l’assemblage provisoire des pièces préfabriquées
en acier et de plus de 9,5 t sont effectuées de nuit.
- Les mouvements des grues sont silencieux, les déplacements d’engins
ont été anticipés pendant la journée pour garantir la paix nocturne des
riverains.
- Les accès publics au Forum sont protégés par des platelages en béton
pouvant arrêter des chutes éventuelles. Les pièces transportées par grues
sont toutes arrimées par un double élingage.
- Présence permanente de coordinateurs HSE.
- Des simulations en feu réel avec résultats CSTB ont été réalisées pour
montrer la stabilité au feu et la capacité de désenfumage.
CMI 3-2014
29
porteuse de la Canopée est typique des ouvrages d’art.
Du fait de sa grande légèreté, il donne la possibilité de
construire une structure sur une autre structure ; et
il permet l’assemblage sur place d’éléments en grande
partie préfabriqués à l’extérieur. Quant à l’enveloppe,
elle est constituée d’une multitude de tuiles de verre,
chacune composée d’un verre en relief, donnant
un effet de matière, et d’un verre plan assurant la
résistance, deux faces étant émaillées pour obtenir
la couleur et la transparence recherchées (un verre à
relief de 6 mm, puis un intercalaire, puis une glace de
10 mm). Un motif façon cathédrale avec relief sur la
peau extérieure. Cette enveloppe a nécessité 43 000
heures d’études et une quarantaine de monteurs. Le
souhait de l’architecte était d’aboutir à une homogénéité de peau recouvrant deux natures d’ouvrage
différentes entre les deux bâtiments et la Canopée.
C’est une filiale d’Ingérop, Arcora, qui a proposé un
jeu de désaffleurement et le pianotage de panneaux
La vision d’un architecte
C’est à main levée, et dans les moindres détails, que Patrick Berger a tracé les lignes de son projet, avant qu’elles ne prennent la forme
de maquettes successives permettant de tester les sensations physiques, pour enfin être modélisées par informatique. À travers la main
de Patrick Berger, c’est l’idée de mouvement qui a dessiné l’empreinte de la Canopée : le mouvement de la circulation des piétons, celui
du vent traversant cet espace semi-ouvert, celui de l’eau s’écoulant sur les bâtiments. La canopée, c’est l’architecture des fluides humain,
hydraulique et venteux. « Dans la nature, c’est la fluidité des mouvements et l’environnement extérieur qui sculpte les formes, explique
Patrick Berger. Telle est l’idée qui a guidé ma main. » Toutes les forces sont traduites en fluides : celles des circulations, celles de l’Histoire,
celles de la mémoire des Halles.
© Franck Badaire Photographe
© Franck Badaire Photographe
TERRAIN
CMI 3-2014
30
Sur le terrain
Un phasage exceptionnel
La préparation de ce chantier d’exception s’est avérée
à la fois longue et exigeante. « La partie consacrée à
l’appel d’offres s’est déroulée sur onze mois, à partir
de décembre 2010, en collaboration étroite avec
Vinci », explique Sébastien Brun, directeur technique
de Castel et Fromaget, entité de Fayat Metal (la division Charpente métallique du groupe Fayat), qui a
réalisé les deux bâtiments nord et sud, la Canopée,
ainsi que les deux passerelles qui délimitent le patio.
« Une structure telle que l’ouvrage de franchissement est en général réalisé par des professionnels
de l’ouvrage d’art, où le constructeur est rémunéré
suivant la quantité réellement mise en œuvre. Dans
le cadre d’un marché global et forfaitaire, il fallait
dimensionner chaque ensemble de structure pour
vérifier que les quantités proposées par le maître
d’œuvre étaient réalistes. Nous avons proposé des
variantes de conception, en particulier sur la méthode
de montage, la charpente métallique étant montée
avec des grues à tour. Ce qui n’est pas commun dans
le métier où l’on utilise plutôt des grues mobiles
auto-motrices pour ce type de structure de grande
portée. D’autre part, la conception des bâtiments a
été en partie revue pour s’orienter vers des profils
ouverts au lieu de caissons. » Pour accompagner au
plus près l’avancée des travaux, une cellule intégrée
a été créée sur site avec notamment les bureaux
d’études. Quelque 100 000 heures ont été consacrées
aux études y compris pour les analyses dynamiques
et les études d’ingénierie incendie, et une dizaine
d’ingénieurs et 28 projeteurs étaient présents sur site.
Le phasage des travaux a débuté avec la mise en
œuvre des grues à tour et des grues mobiles d’appoint,
suivie de la construction des bâtiments par tranches,
en partant de la rue Lescot, puis de l’ouvrage de
franchissement sur les bâtiments. Le platelage qui a
servi à la mise en œuvre de l’ouvrage pèse à lui seul
1 600 tonnes. Un poids considérable si on le compare à celui de la Canopée : 2 500 tonnes. La mise en
œuvre de la Canopée a commencé par les caissons
© Daniel Bitar
de verre pour suivre au plus près la géométrie de la
Canopée en travaillant avec des petits éléments. Le
verre est ainsi pincé au niveau de la parclose mais peut
bouger à l’intérieur et ainsi reproduire le mouvement
de la Canopée. Une démarche qui relève de la serrurerie – vissé, pincé - au service de l’alliance de deux
technologies – le verre et l’acier. « La Canopée, c’est
la rencontre entre deux matériaux – l’acier et le verre
– et de deux géométries – une trame à angle droit
pour la structure verticale et une surface curviligne
pour l’enveloppe », explique ainsi Adrien Le Bret.
en partant de Lescot, puis les premières ventelles
ont été installées par deux, avant d’être recouvertes
par le verre. C’est en effet une des particularités de
cet ouvrage : il a été construit sur place. Les plus
grosses pièces de la partie centrale, à savoir les nervures inférieures et supérieures, ont été apportées
sur le chantier par tronçon, ainsi que les montants
entre les nervures. Les caissons sont arrivés sur site
par tronçons de 3 à 4 m, pesant jusqu’à 14 tonnes.
Acheminer des structures métalliques au cœur de
Paris impose des contraintes logistiques très fortes,
Daniel Bitar, adjoint au directeur des opérations
et chef du service études du CTICM, explique les
grandes lignes de l’intervention du CTICM sur le
projet de la canopée.
Pourquoi Castel & Fromaget vous ont sollicité pour intervenir sur le chantier de la canopée ?
Notre bureau d’études a été sollicité sur ce projet car il est spécialisé dans le
calcul des ouvrages de haute technicité pour ne pas dire complexes. Nous
maîtrisons des logiciels de calcul très avancés, comme le logiciel ANSYS,
et nous avons la capacité de développer des solutions à des situations non
couvertes par les normes ; pour travailler sur la géométrie d’ouvrages pour
qui la théorie usuelle de la résistance des matériaux ne s’applique pas et
nécessite des calculs adaptés. De plus, nous avons la capacité de travailler
à la fois sur les études et la conception des bâtiments et sur les ouvrages
d’art, comme en témoigne l’exemple très parlant du pont Raymond Barre
à Lyon. La canopée est à la fois une couverture, un bâtiment et un ouvrage
d’art. Pour cette multidisciplinarités, Castel & Fromaget nous a confié les
études d’exécution afin de définir les épaisseurs et les sections nécessaires
à la solidité de l’ouvrage sans transgresser les contraintes architecturales.
Ce qui a nécessité un phasage de construction particulier…
Cet ouvrage n’a pas été dimensionné uniquement par les charges en service
mais pendant la construction. Il a nécessité 15 phases de construction avec,
chacune son lot de contraintes. Au fur et à mesure de l’avancement •••
CMI 3-2014
31
TERRAIN
••• des travaux, nous avons été amenés à prendre des décisions pour
assurer la solidité de l’ouvrage. Une autre spécificité de la structure réside
dans les assemblages. L’assemblage le plus important et celui des tubes de
grands diamètres (1 m pour 70 mm d’épaisseur) soudés sur les âmes des
caissons rectangulaires de 1,50 m de hauteur sur 3 m de largeur, c’est un
assemblage plus proche des structures off-shore que des bâtiments classiques. D’où la nécessité d’une modélisation fine par éléments finis pour
maîtriser le transfert des efforts.
Vous avez également travaillé sur le respect de la géométrie en termes de
fléchissement…
Représenter correctement les flèches a nécessité une grande précision de
calcul car un écart incontrôlé peut donner lieu à une perception d’insécurité
pour les usagers. Pour contrôler ce fléchissement, le CTICM a réalisé un
modèle et un contre-modèle afin de faire valider les résultats avant de les
mettre en application pour la fabrication de l’ouvrage.
Vous avez une grande expérience des ouvrages d’art ; quels ont été pour
vous les spécificités et les défis propres à la canopée ?
Selon moi, le plus significatif est la représentativité du calcul par rapport
au chantier. Dans les projets courants, les calculs s’appliquent directement sur le chantier. Or la géométrie complexe de la canopée nous a
imposé une recherche de plus de trois mois pour déterminer la meilleure
façon de représenter l’ouvrage (éléments barres, plaques) à partir des
coordonnées des points dans l’espace. Viennent ensuite la modélisation
proprement dite et l’exécution des calculs avec l’incertitude de voir ces
calculs vérifiés par la réalisation du chantier. Le mariage verre-acier
représente également un véritable défi technique nécessitant un respect
important des flèches différenciées que peut supporter l’interaction
entre ces deux matériaux.
De cet ouvrage, je retiens en premier lieu la nécessité d’avoir une équipe
d’hommes et de femmes capables de dompter les outils de calculs pour les
faire obéir aux lois de l’ouvrage. Capables aussi de développer des méthodes
spécifiques pour combler l’absence, d’ailleurs tout à fait normale, de règles
de calcul dans les Eurocodes couvrant pleinement certains aspects de la
Canopée. S’il est une expression qui doit traduire mon sentiment sur ce
chantier, c’est la suivante : « Le défi est relevé ».
Les acteurs
Maîtrise d’ouvrage :
Mairie de Paris
Maîtrise d’ouvrage déléguée :
SemParisSeine
Maîtrise d’œuvre :
Architectes :
Patrick Berger et Jacques Anziutti
Bureau d’étude TCE :
Ingérop
Lot gros œuvre-charpente-clos-couvert :
- Mandataire : Vinci Construction France
- Ouvrages métalliques :
Groupement Fayat Métal
- Castel&Fromaget (mandataire)
- Viry (ouvrage de franchissement
charpente et verre)
- Barbot (passerelles)
Conseil technique du maître d’ouvrage :
Iosis Conseil
Vérification :
Bureau Veritas
en particulier dues à l’activité commerciale du site.
Beaucoup de travaux ont été réalisés de nuit et les
livraisons ont été assurées par 550 camions dont
220 convois exceptionnels. Autre spécificité de cet
ouvrage : il a été entièrement soudé sur chantier et
non boulonné, nécessitant environ 400 tonnes de
palées anglaises et mobilisant jusqu’à 40 monteurs,
25 soudeurs type ouvrage d’art S4150 afin de garantir
la qualité et la précision géométrique souhaitée.
© Franck Badaire Photographe
Une prise de pouls permanente pour
respecter la géométrie
CMI 4-2014
32
Avant même le phasage, une maquette avait été
réalisée dans une soufflerie du CSTB à Nantes afin
de vérifier le comportement de deux ventelles. Il
s’agissait d’une part de tester le risque de rupture
sous la pression du vent ; et d’autre part analyser les
phénomènes d’aéroélasticité. Pendant la construction, l’ouvrage a fait l’objet d’un monitoring permanent afin de vérifier à tout moment les risques de
déformation liés au poids de la structure. Pour cela,
l’équipe a équipé environ 400 points sur l’ouvrage,
mesurant à chaque étape la position de ces points
dans l’espace pour vérifier la déformée. « Il nous fallait
savoir à chaque instant si nous étions dans l’épure
admissible de la géométrie provisoire pour atteindre
Sur le terrain
centre sur un ouvrage aussi important comprenant
de grands défis techniques était un challenge de
taille. Ce n’est pas un ouvrage d’art ; ce n’est pas un
bâtiment : c’est un bâtiment d’art.»
© Franck Badaire Photographe
la géométrie souhaitée, explique Adrien Le Bret.
Une prise de pouls permanente du comportement
de l’ouvrage. » D’où la fabrication de contre-flèches
importantes pour obtenir la géométrie souhaitée.
De nombreux phasages alternatifs ont été étudiés
avant d’opter pour le phasage de construction final.
Le montage a duré 26 mois, une durée qui relève plus
d’un ouvrage d’art que d’un bâtiment architectural
classique. « C’est un chantier complexe sans être
compliqué, poursuit Adrien Le Bret. Il s’agit d’allier
la géométrie et le site occupé, c’est-à-dire de gérer
les contraintes géométriques au centre de Paris dans
un quartier piétonnier au-dessus de la plus grande
gare d’Europe. Cela suppose d’identifier les effets
papillons des uns sur les autres et comprendre à la
fois le cheminement et les conséquences. »
Un challenge qui impose de trouver des solutions
ad hoc car il n’est pas possible de reproduire des
schémas déjà existants. D’où un benchmark permanent afin de se réapproprier des outils que l’on
transforme selon les besoins. Il a fallu tester toute la
partie structurelle et la partie enveloppe en 3 D afin
de chercher des solutions aux défis architecturaux
à partir des croquis, pour ensuite transmettre les
données aux entreprises. « On nous a dit : ˝ C’est une
chimère d’imaginer construire un tel projet. ˝, se
souvient Adrien Le Bret. Nous avons donc démystifié
la complexité en imaginant comment on pouvait
construire ce projet à partir du savoir-faire des entreprises. On a inventé en permanence pour constituer
une équipe et des outils capables de répondre à ce
défi. » Pour Sébastien Brun, les surprises n’étaient pas
forcément là où il les attendait. « Nous avons plutôt
bien géré la complexité de la Canopée, réalisée de
façon assez conforme aux prévisions. Mais nous
avons rencontré des difficultés liées aux synthèses
de réseaux et interfaces des bâtiments. Nous avons
mis en évidence quantité de conflits géométriques
insoupçonnés au début, entre le verre et la structure.
Il est très rare d’allier la finesse d’un produit verrier
avec les nécessités structurelles d’un ouvrage en
franchissement. »
Commencée en avril 2012, la construction de la
canopée s’achève. Les bâtiments et l’ossature principale sont réalisés et le travail se concentre sur les
finitions et la gestion de l’interface avec la partie
sur toiture des bâtiments. Pour Adrien Le Bret,
cette aventure architecturale fera date. « Patrick
Berger a dessiné les formes du projet et nous les
avons magnifiées. Nous nous sommes approprié les
contraintes et en avons fait des forces. Qu’il s’agisse
des contraintes du site, des contraintes géométriques
et des contraintes de portée. Travailler dans l’hyper
La canopée en chiffres
■ 300 t d’acier livrés par mois ; 600 t à partir d’octobre 2012.
■ Poids d’acier total :
- structure primaire des bâtiments : 4 000 t de charpente bâtiments
+ 650 t de passerelles
- structure primaire de la canopée
(hors structure secondaire support du verre) : 2 400 t
■ Dimensions de la Canopée :
100 mètres de portée, 14,5 m de haut, sur 100 m de long.
■ Couverture de la canopée :
18 000 éléments de verre d’une dimension comprise entre 1.10 et 1,60 m
pour une surface totale de 2,5 ha.
■ 800 ouvriers environ pour la canopée en octobre 2012
(2 000 pour tous les chantiers du site)
■ 100 000 heures d’études
CMI 4-2014
33
RENCONTRE
CCS International
« Il ne faut pas s’interdire des choses
accessibles par manque d’ambition »
Chez CS International tout respire la vitalité de la jeunesse : la société et les salariés.
20 bougies soufflées pour la première, 39 ans de moyenne d’âge pour les seconds.
Pas étonnant que David Henocq, DG, soit plein de projets. Ce jeune quadra à la tête de
l’entreprise caennaise depuis 5 ans, ambitionne d’élargir les savoir-faire de son équipe.
Et ce, bien au-delà de son domaine d’expertise : la réhabilitation.
© CCS International
Propos recueillis par Isabelle Pharisier
David Henocq,
DG délégué de CCS
International
CMI 4-2014
34
CMI - Quelle a été l’histoire de la société
jusqu’au rachat par le groupe Soprema ?
David Henocq : CCS International date de 1994.
Avant c’était un service montage. Mon prédécesseur
a souhaité élargir son marché et pouvoir traiter en
direct avec les clients ; il a donc mis en place en
complément du montage, un bureau d’études et
un atelier.
En 2004-2005 l’atelier a connu une extension importante pour atteindre 2 500 m² de surface couverte.
Les industriels représentaient la majeure partie de
notre marché, tant sur la région que sur le reste de
l’hexagone.
Les premiers marchés de réhabilitation date de 2003
avec le casino d’Enghien, en région parisienne. La
complexité du chantier résidait principalement dans
le montage. Grâce à ce projet, plusieurs opérations
de réhabilitation ont suivi. D’autant plus que c’était
un secteur en forte croissance sur lequel peu de
charpentiers métalliques se positionnaient, principalement à cause de la complexité du montage. En
2006, grâce à la réhabilitation l’entreprise a doublé
son effectif ! Depuis nous avons à peine grossi (un
peu moins de 50 personnes). La même année le
chiffre d’affaires a aussi fait un joli bon : passant de
trois millions d’euros en 1994 à environ 5 millions.
C’est à cette époque que mon prédécesseur a souhaité
vendre. La société bénéficiant d’une grande renommée auprès des principaux majors de la réhabilitation
en Ile-de-France, certains l’ont approché. Il n’a pas
donné suite à ces offres de rachat car il souhaitait
que l’entreprise puisse continuer à travailler pour
l’ensemble de ses clients.
Deux ans auparavant, CCS avait investi la Défense
avec les installations provisoires au pied de la tour
Granite, notamment le portique de stockage ainsi
que la cinquième façade de la tour (la façade inclinée). Grâce à ce chantier, CCS s’est positionné sur
le projet de la construction de l’immeuble Basalte
à Puteaux (squelette métallique de 6 000 t). Étant
donné l’importance du chantier Basalte, CCS a
répondu en groupement avec SMB (mandataire)
et décroché l’affaire en 2009. Lors de cette opération, des liens se sont noués avec SMB (groupe
Soprema). Or, à cette période, Soprema réalisait
une croissance externe en faisant l’acquisition de
sociétés de bâtiments, et souhaitait également
développer le clos couvert ainsi que le macro lot.
De plus, au sein de Soprema un pôle charpente
existait déjà. Bref, mon prédécesseur a choisi de
vendre à Soprema. Deux points ont été primordiaux dans sa décision : que le groupe soit un
groupe familial et qu’il reprenne l’intégralité de
l’entreprise pour développer une synergie autour
du pôle activité de Soprema.
CCS International a été rachetée en novembre 2009.
J’ai été alors contacté pour en prendre la direction
quelques semaines avant le rachat. J’avais alors 38
ans et j’occupais le poste de directeur technique chez
CM Paimbœuf.
CMI - Depuis le rachat comment l’entreprise s’est-elle développée ?
David Henocq : les débuts n’ont pas été simples.
Le chantier Basalte avait eu un double effet : une
augmentation importante du chiffre d’affaires (8 millions d’euros pendant deux ans alors qu’auparavant
nous étions à 5) et une déstabilisation de l’équilibre
de l’entreprise (il fallait énormément de monteurs
pour réaliser l’opération). Le chantier a nécessité un
investissement personnel important afin d’assurer
la tenue de nos engagements et ainsi préserver les
bonnes relations et la confiance établies avec notre
client CBC/Bateg. La mobilisation de nos monteurs
a été totale ce qui a permis que cette opération soit
un succès pour tous les intervenants. Aujourd’hui
d’ailleurs, cette confiance est toujours là et ils nous
appellent régulièrement pour collaborer à leurs
nouvelles opérations.
En même temps que la salle des marchés, nous
avons travaillé pour les Galeries Lafayette, à Paris.
Un chantier également extrêmement compliqué où
nous devions démanteler et reconstruire en terrasse
du 8e étage. Nous avons décidé de faire une plateforme provisoire de stockage sur le toit tant les
approvisionnements étaient d’une grande complexité.
Si la charge de travail de 2010 a été assurée par
l’immeuble Basalte, son caractère chronophage nous
a coupé du commercial pendant deux ans. Sur cet
aspect, il a donc fallu remonter la pente.
En 2011, année de transition, notre chiffre d’affaires
est descendu à 6 millions d’euros. À fin 2013, nous
étions remontés à un peu plus de 7,5 millions.
© CCS International
Rencontre
Tour Granite - La Défense
Maître d’ouvrage :
Galybet
Maître d’œuvre :
Coteba Immobilier
Architecte :
atelier d’architecture
Christian de Portzamparc
Travaux réalisés par CCS :
- plateforme de chantier
de stockage pour les
approvisionnements
- structure métallique dite
de la « 5e façade » à plus
de 190 m de hauteur
- passerelle
© CCS International
CMI - Comment se répartit votre activité ?
David Henocq : la réhabilitation représente plus
de 50 % de notre activité. C’est notre savoir-faire
majeur, mais nous l’avons décliné sur plusieurs
domaines : avant nous faisions de la réhabilitation
haussmannienne, de la charpente Eiffel, aujourd’hui
nous intervenons également dans la réhabilitation
Rénovation du parc de
tours aéroréfrigérantes
de Climespace Opéra,
rue Mogador, Paris 9e
en terrasse R +8 des
Galeries Lafayettes
Maître d’ouvrage
Climespace
Maître d’œuvre
Ingévalor
Groupement d’entreprises
Cofely/CCS/Ineo
des centres commerciaux et pour l’industrie. Si nous
avons élargi le panel des typologies de bâtiment sur
lesquels nous intervenons, en revanche une chose
n’a pas changé : nous travaillons toujours sur des
moutons à cinq pattes !
Tous marchés confondus, les opérations franciliennes
représentent 70 % de notre activité.
CMI - Vous estimez que la réhabilitation est
votre savoir-faire majeur, quels sont vos
atouts pour ce marché ?
David Henocq : nous connaissons bien ce secteur.
Nos hommes et nos engins sont notre force. Mon
prédécesseur, avait fait le constat que les engins
traditionnels sont rarement utilisables en réhabilitation (nous travaillons souvent en sous-œuvre sur
des espaces réduits ce qui impose une logistique
spéciale). Il y 10 ans, le marché de la location ne
proposait quasiment aucun engin trapu. Les nacelles
araignée n’existaient pas ou alors étaient très peu
développées. CCS a alors développé des grues araignées sur chenilles, la plus légère pesant 2 t et la plus
lourde 10 t. C’est notamment grâce à elles que nous
avons pu travailler sur le toit des Galeries Lafayette.
Ainsi nous avons pu nous positionner correctement
sur le marché de la réhabilitation. Certains faisaient
des chiffrages avec les méthodes « ancestrales » alors
que grâce à nos engins nous pouvions trouver des
solutions hybrides économiques et plus sécurisantes.
CMI - La réhabilitation représente-elle un
marché très concurrentiel ?
David Henocq : depuis mon arrivée chez CCS international, j’ai vu une augmentation significative du
nombre d’entreprises se positionnant sur le marché
de la réhabilitation, notamment européenne. Alors
CMI 4-2014
35
© CCS International
RENCONTRE
ENSAM- Réhabilitation
des Halles 1 et 2, anciens
ateliers classés
et extension du bâtiment
Maître d’ouvrage
ENSAM/École nationale
des arts et métiers
Maître d’œuvre :
Architecture Patrick
Mauger
Travaux réalisés par CCS :
- charpente métallique
rivetée à adapter et
renforcer
- étude, fourniture et pose
dans l’existant de 90
tonnes de charpente pour
création de 900 m2 de
mezzanine
- montage avec engins
spécifiques : minigrues,
nacelles araignées
- bureau suspendu dans
l’emprise de l’ancien
chemin de roulement du
pont roulant
- 1 200 ml de coursive
en porte-à-faux avec
consoles et belvédères et
renfort charpente associée
- extension de la Halle 2
et création toiture support
de la verrière
CMI 4-2014
36
que nous n’étions qu’une petite dizaine il y a encore
5 ans, nous sommes maintenant une trentaine à
prétendre effectuer ce type de travaux. Nous avons
ainsi une plus forte concurrence sur les chantiers
de réhabilitation dits « simples » mais nous restons
peu nombreux sur les chantiers complexes.
Par contre, le fait de s’orienter vers des chantiers très
techniques augmente d’autant les risques afférents.
Il faut bien aborder le sujet et être sûr de ce que
nous faisons dans la phase chiffrage et être sûr que
la solution retenue est réalisable et pertinente. Cela
implique énormément de rigueur lors de préparation
et pendant toute la réalisation.
CMI - Quelles sont vos autres activités ?
David Henocq : en 2011-2012, ayant perdu des
parts de marché, nous avons dû élargir notre panel
d’activité. Notre idée était de transposer notre savoirfaire en réhabilitation dans d’autres domaines. C’est
à ce moment-là que nous avons ouvert la porte à
d’autres secteurs et nous avons ainsi proposé à des
industriels de nous consulter régulièrement pour
leurs opérations redondantes et en adéquation avec
nos compétences. N’ayant pas de partenaire attitré,
situation parfois inconfortable, ils sont satisfaits de
pouvoir s’appuyer sur notre société et nos équipes.
Ce partenariat est vraiment gagnant-gagnant car
nous apportons des solutions de conception, de
fabrication, de levage et de manutention très pointues qui sont souvent source de gain de temps et
de guains économiques pour nos clients. Pour ces
types de projet la phase préparatoire est importante
et cela demande à notre bureau d’études beaucoup
de maîtrise et de méthodes. Nous orientons notre
conception de telle sorte que la fabrication et surtout le montage soient rendus plus faciles dans des
environnements complexes.
Outre l’industrie, nous avons redéveloppé l’activité
des centres commerciaux (rénovation ou réhabilitation). Actuellement nous travaillons sur le centre
commercial de Belle Épine en région parisienne. Les
contraintes sont toujours les mêmes et nous utilisons
donc des petits engins de poche qui nous permettent
d’intervenir rapidement de nuit afin de ne pas interrompre l’exploitation du centre commercial le jour.
Souplesse, moyens, travaux de nuit, accès difficiles…
sont les maîtres mots dans ce type de projet.
Outre les marchés que je viens d’évoquer, nous intervenons aussi pour les installations de chantier provisoires, comme celle de l’Hôtel Mélia à Courbevoie
au-dessus du boulevard circulaire de la Défense.
Les contraintes de l’environnement urbain rendent
ces opérations ponctuelles délicates à réaliser…
CMI - Envisagez-vous la création de nouvelles activités ?
David Henocq : nous lançons une nouvelle activité
qui s’inscrit dans la durée : les travaux de proximité.
C’est un marché régional puisqu’il faut être proche
des clients. Ce sont souvent des « petits sujets » qui
les embêtent beaucoup et qu’il faut traiter rapidement. Le fait que nous soyons là et prenions leurs
dossiers au sérieux, permet d’établir un climat de
confiance durable.
Pour l’industrie nous essayons également de sortir
du domaine du chantier en proposant des solutions
pour des installations d’équipement permettant de
nous démarquer des solutions traditionnelles. Nous
avons une personne dédiée à ces secteurs car cela
demande beaucoup de contacts et de présence sur le
terrain auprès des responsables des infrastructures.
CMI - Est-ce une force pour vous d’appartenir à un groupe ?
David Henocq : Soprema apporte la confiance, le
soutien, la synergie et ce n’est pas un vain mot.
L’être humain est au centre de la réflexion.
Lorsque pour différentes raisons je pense qu’un
dossier est trop important pour CCS, je m’appuie sur
les forces internes en travaillant avec SMB (SaintBrieuc) ou Soteba (Angers). Nous avons confiance
les uns en les autres, nous savons qu’il n’y aura pas
de mauvais coups.
Un exemple. Avec SMB nous avons été approchés
(séparément) par Bouygues pour la Samaritaine. Le
projet représente 3 000 t, or nous n’en faisons que
Rencontre
CMI - Comment voyez-vous les 3 prochaines
années ?
David Henocq : Nous venons d’investir dans
l’atelier en faisant l’acquisition de 3 machines à
commande numérique (découpe plasma, scie et
perçage), ce qui est une vraie révolution pour
nous. Cela nous permet déjà d’être plus sereins
pour l’avenir car cela augmente notre capacité de
production et les rendements associés. Nous pouvons dorénavant nous placer et être compétitif sur
le marché de la charpente neuve en complément
de la réhabilitation.
Ce relent de compétitivité nous permet aussi de nous
replacer géographiquement sur la région ouest où
nous étions absents, à tort, depuis plusieurs années.
Nous devons inscrire dans la durée ce que nous
avons entrepris. Je veux que dans 3 ans l’activité
réhabilitation soit toujours aussi importante. Cela
signifie que nous devons entretenir le savoir-faire
et maintenir notre outil spécifique, entretenir les
engins que nous avons développés et enrichir le
parc. Cette année, nous allons renforcer notre
parc engin par l’acquisition d’une grue araignée
dernière génération. Nous devons rester un référent pour la réhabilitation au point que les clients
puissent avoir le réflexe « j’ai un sujet tordu, je
vais voir CCS ».
Côté personnel, nous avons une bonne pyramide des
âges afin d’éviter le casse-tête des départs à la retraite.
La moyenne d’âge est de 39 ans. J’en suis assez fier.
Il y a des jeunes de 20 ans à l’atelier et au montage
(souvent les fils des premiers monteurs), ils ont cette
culture, ils sont bosseurs et ils ont de l’or dans les
mains. En montage nous avons un chef de chantier
de 56 ans qui est un vrai professeur pour les autres.
C’est important car il n’y a pas d’école du montage,
cela s’apprend sur le terrain, au pied du mur avec de
la bonne volonté, un bon état d’esprit et un bon chef
qui transmet son savoir… c’est la meilleure école.
D’ici 3 ans je souhaite également que nous ayons
continué à développer et capitaliser nos connaissances. Cela passera certainement par le développement du BE (il y a pour le moment 3 dessinateurs
et 1 calculateur).
Nous lançons également avec SMB les travaux maritimes et fluviaux (portes d’écluse, barrages…) ainsi
que les passerelles et ponts, SMB pour la partie
études et fabrication, CCS pour la partie montage.
C’est un nouveau challenge. Il ne faut pas s’interdire
des choses accessibles par manque d’ambition.
Pour ces types d’ouvrage, la phase conception est
très importante et déterminante. La part montage
est à forte valeur ajoutée car garante de la qualité
finale, c’est pour cela que CCS s’oriente vers ces
nouveaux travaux. Aujourd’hui, la diversification
est indispensable pour faire face à une situation
économique chaotique et ce sans oublier les forces
et les valeurs de l’entreprise.
© CCS International
1 500 par an. Aussi j’ai proposé au client de répondre
sur la partie réhabilitation (environ 1 200 t) et de
donner la partie neuve à SMB.
Immeuble Basalte - Puteaux
Maître d’ouvrage :
Nexity Entreprises
Architecte : Atelier 234
Maître d’œuvre :
Coteba Management
Entreprise générale :
CBC/Bateg
CCS en groupement avec
SMB pour la structure
métallique (étude, fabrication et montage) :
- bâtiment d’une longueur
de 180 m, largeur 40 m,
hauteur 50 m
- environ 6 000 t de charpente métallique
- 35 000 m2 de bac de
plancher
- 120 000 goujons soudés
sur site
- 9 km de costières
spécifiques
- environ 10 000 kN de
compression dans certains
poteaux
- montage en 2 postes
de septembre 2009 à
juin 2010
- 2 aires de stockage,
déchargement et tri de
la charpente créées avec
portiques et pont roulant
de manutention
CMI 4-2014
37
FORMATION
Vos formations
au CTICM
PER-02 Eurocode 3 - Résistance
ultime des sections –
21 au 23 octobre 2014
Ces stages sont
issus des cycles
isposer des
D
informations
de base en vue
d’approcher le
calcul de structures simples
e perfecS
tionner et
compléter les
informations de
base acquises
avec les stages
précédents
border les
A
sujets transversaux connexes
à la conception
et au calcul :
exécution,
performance
de l’enveloppe,
prévention de
la corrosion
Pour toutes informations
contactez le service
formaion :
01 60 13 83 07
CMI 4-2014
38
Après un rappel des notions essentielles de plasticité appliquées à la résistance des sections, ce stage
présente en détail la détermination de la classe
d’une section. Il s’agit d’une étape indispensable
à la vérification de sa résistance en flexion ou en
flexion composée. Ensuite, les différents critères de
résistance sont passés en revue, en particulier pour
les sections de classe 4, la méthodologie de calcul
des caractéristiques efficaces est expliquée.
Le stage met l’accent sur une présentation exhaustive
des règles et la compréhension de leur origine et de
leur formulation
Objectifs du stage :
--savoir déterminer la répartition plastique des
contraintes dans une section,
--savoir déterminer la classe d’une section selon
l’Eurocode 3 partie 1.1,
--savoir calculer les caractéristiques efficaces d’une
section comprimée et/ou fléchie, le cas échéant,
--être capable de procéder à toute vérification
de résistance en section selon l’Eurocode 3
partie 1.1.
Pédagogie :
Exposés théoriques et applications pratiques.
CNX-03 Protection anticorrosion –
28 et 29 octobre 2014
Le stage vise à faire connaître aux participants les
phénomènes de corrosion, les différents procédés
de protection des structures, les caractéristiques de
leur mise en œuvre et de leur maintenance.
La gestion des contraintes environnementales
liées à la protection anticorrosion des ouvrages
sera également abordée. Les participants seront
sensibilisés aux impacts environnementaux à
prendre en considération lors du choix du mode
de protection.
Objectifs du stage :
--connaître le mécanisme de la corrosion, les
différents types de corrosion, les facteurs qui
favorisent le développement de la corrosion,
--connaître la classification des environnements,
--connaître les procédés de protections courantes
applicables sur éléments métalliques (galvanisation, systèmes de peinture, autres protections)
afin de pouvoir effectuer une prescription adaptée
aux conditions d’utilisation.
--connaître les contrôles à effectuer lors des différentes phases de la mise en peinture,
--connaître les notions de garanties et de durabilité
applicables à chaque protection.
Pédagogie :
Exposés théoriques et études de cas.
BAS05 Eurocode 3 - Calcul
des Assemblages – Niveau 1 –
28 au 30 novembre 2014
Le but de ce stage est d’aborder les nouvelles notions
de la partie 1-8 de l’EN 1993 (semi-rigidité, méthode
des tronçons en T). Ces notions sont présentées pour
faciliter la conception et le calcul des assemblages
courants utilisés dans les bâtiments métalliques,
dans le cadre de l’analyse élastique.
Les stagiaires pourront mettre directement en application ces méthodes en établissant une note de calcul
manuellement.
Objectifs du stage :
--connaître les vérifications des connecteurs de
base (boulons ordinaires ou précontraints,
soudure),
--acquérir les notions de base du calcul selon
l’Eurocode 3 partie 1-8 (semi-rigidité, méthode
des composants),
--appliquer ces notions au calcul des assemblages
courants de structure métallique.
Pédagogie :
Exposés théoriques, méthodologiques et applications pratiques.
PER-03 Eurocode 3 Analyse globale –
4 et 5 novembre 2014
Les méthodes d’analyse des structures selon l’Eurocode
3 constituent une évolution importante et souvent difficile à appréhender pour le praticien. Ce stage présente
les principaux effets qu’il est nécessaire (ou possible)
de prendre en compte au stade de l’analyse globale
Formation
d’une structure : effets du 2nd ordre, imperfections globales et locales, comportement des assemblages, calcul
en plasticité des structures. Il expose les conditions
d’application des méthodes et les conséquences sur la
vérification des éléments. Le stage met l’accent sur une
présentation exhaustive des règles et la compréhension
de leur origine et de leur formulation
Objectifs du stage :
--maîtriser les principes de l’analyse globale plastique des structures,
--connaître les effets à prendre en compte dans
l’analyse globale des ossatures de bâtiments
conformément l’Eurocode 3,
--savoir appliquer les méthodes d’analyse globale
en respectant les conditions d’application et en
maîtrisant les conséquences du choix de l’analyse
sur la vérification de la stabilité des barres.
Pédagogie :
--exposés théoriques et applications pratiques.
--le guide CSTB-CTICM « Choix de l’analyse
globale des ossatures en acier » est remis aux
stagiaires.
PER-04 Eurocode 3 Résistance des barres aux instabilités –
6 au 7 novembre 22014
Au cours de ce stage, les différentes méthodes
de vérification de la stabilité des barres sont
présentées :
--flambement des barres simplement comprimées ;
--déversement des poutres simplement fléchies ;
--flambement et déversement des barres comprimées et fléchies, en tenant compte de l’interaction entre l’effort axial et la flexion.
Les vérifications de résistance au voilement par
cisaillement et au voilement sous charge locale
des âmes de poutres, raidies ou non raidies
viennent compléter la formation. Le stage met
l’accent sur une présentation exhaustive des
règles et la compréhension de leur origine et de
leur formulation
Objectifs du stage :
--être capable de procéder à la vérification de la
stabilité des barres comprimées et/ou fléchies
selon l’Eurocode 3 partie 1.1,
--être capable de procéder à la vérification de
la résistance ultime des âmes soumises à un
effort tranchant ou une charge transversale selon
l’Eurocode 3 partie 1.5.
Pédagogie :
--exposés théoriques et applications pratiques.
--le guide CSTB-CTICM : « Tableaux de résistance
des profilés en acier » est remis aux stagiaires
CNX-03 Protection anticorrosion –
18 et 19 novembre 2014
L’analyse de structure permet à partir d’un modèle
Le stage vise à faire connaître aux participants les
phénomènes de corrosion, les différents procédés de
protection des structures, les caractéristiques de leur
mise en œuvre et de leur maintenance.
La gestion des contraintes environnementales liées à
la protection anticorrosion des ouvrages sera également abordée. Les participants seront sensibilisés aux
impacts environnementaux à prendre en considération
lors du choix du mode de protection.
Objectifs du stage :
--connaître le mécanisme de la corrosion, les
différents types de corrosion, les facteurs qui
favorisent le développement de la corrosion,
--connaître la classification des environnements,
--connaître les procédés de protections courantes
applicables sur éléments métalliques (galvanisation, systèmes de peinture, autres protections)
afin de pouvoir effectuer une prescription adaptée
aux conditions d’utilisation.
--connaître les contrôles à effectuer lors des différentes phases de la mise en peinture,
--connaître les notions de garanties et de durabilité
applicables à chaque protection.
Pédagogie :
Exposés théoriques et études de cas.
BAS-11 Séisme – Initiation : bâtiments
courants faiblement dissipatifs –
25 et 26 novembre 2014
À l’issue de ce stage, les participants auront abordé
les notions essentielles à la base de la réglementation parasismique actuellement en vigueur et
seront capables d’appliquer les méthodes de calcul
réglementaires sur des bâtiments courants en zone
peu ou moyennement sismique.
Le cas où une dissipation importante de l’énergie
sismique est utilisée (zone fortement sismique)
n’est pas abordé dans ce module (voir stage complémentaire PER11).
Objectifs du stage :
Appliquer les méthodes de calcul réglementaires sur des bâtiments courants en zone peu
ou moyennement sismique.
Pédagogie :
--exposés théoriques et méthodologiques illustrés
par une application concrète détaillée.
--le guide CSTB-CTICM : « Effets du séisme sur les
structures métalliques » est remis aux stagiaires.
--une clé USB comprenant synthèse documentaire
et utilitaire de calcul est remise aux stagiaires.
CMI 4-2014
39
ASSISTANCE
Assistance téléphonique
L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des
réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble
des acteurs du secteur de la construction métallique.
Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.
Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre
des prestations d’ingénierie et de conseil.
Thèmes
Contacts
Téléphone
Courriel
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION
Eurocodes : statut, avancement
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
Réglementation et normalisation française
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
01 60 13 83 30
[email protected]
Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et ICPE Patrice Russo
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS
Analyse globale des structures
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Assemblages boulonnés
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
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Assemblages soudés
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Assemblages par brides
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
[email protected]
Dynamique des structures - Vibrations
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
01 60 13 83 69
[email protected]
01 60 13 83 43
[email protected]
Comportement des structures soumises au séisme PS92,
Pierre-Olivier Martin
EC8 PS-MI
Exécution des structures métalliques : fabrication,
Dominique Semin
montage, tolérances
Fatigue
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Justification du comportement (à froid) des structures
par l’expérimentation
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Logiciels utilisés en CM
Jean-Claude Delongueville
01 60 13 83 42
[email protected]
Rupture fragile
Bruno Chabrolin
01 60 13 83 05
[email protected]
Vérification des sections et des éléments.
Flambement, déversement, voilement local
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Voilement des plaques et EC3-1-5
Pierre-Olivier Martin
01 60 13 83 69
[email protected]
Calcul des coques et EC3-1-6
Tien Minh Nguyen
01 60 13 83 67
[email protected]
01 60 13 83 59
[email protected]
CONSTRUCTION MIXTE
Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...)
Philippe Beguin
MATÉRIAUX
Aciers inoxydables et EC3-1-4
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Boulonnerie – Fixations
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
[email protected]
Soudage
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Produits d’enveloppe en acier
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS
Cheminées et EC3-3-2
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Conception des structures de bâtiment
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
CMI 4-2014
40
G RAT U I TE
PA RT I C I PAT I O N
ÉVOLUTION DES EUROCODES APPLIQUÉS À LA CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
ASSEMBLAGES SUIVANT L’EUROCODE 3
les
Régionales
2 e CYC LE 2014
Actualisez vos connaissances…
en profitant de l’expertise du CTICM à l’occasion
de cette ½ journée d’information et d’échange
Conception : Obea communication | Crédit photo : ©Thinkstock
Le CTICM accompagne l’ensemble
des acteurs de la construction métallique
dans leur appropriation
des Eurocodes
C TO B R E
A R RAS 7 O
C TO B R E
M E T Z 14 O
NOV EM BRE
M ACO N 2 5
2 thèmes abordés :
• APPLICATION ET ÉVOLUTION DES EUROCODES
Alain Bureau, Chef du Service Recherche Construction
Métallique
• ASSEMBLAGES SUIVANT L’EUROCODE 3
Maël COUCHAUX, Chef de Projets Recherche
P RO G RA MME
8H30 / 10H00 Application et évolution des Eurocodes
10H00 / 10H30 Pause
10H30 / 12H00 Assemblages suivant l’Eurocode 3
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ASSISTANCE
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ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)
Éléments minces formés à froid et EC3-1.3
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2
Daniel Bitar
01 60 13 83 38
[email protected]
Poutres alvéolaires
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Escaliers et garde-corps
Anthony Rodier
01 60 13 83 66
[email protected]
Structures en aluminum
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
ACTIONS
Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions d’exploitation (charges)
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Combinaisons d’actions
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions sismiques PS92 et EC8
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions en cas d’incendie EC 1-1.2
Christophe Thauvoye
01 60 13 83 21
[email protected]
États limites de service - Flèches admissibles
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Construction métallique et développement durable
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
Protection anticorrosion des structures métalliques
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature
Amor Ben Larbi
métallique
01 60 13 83 61
[email protected]
Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
01 60 13 83 27
[email protected]
Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application
Gisèle Bihina
de l’EC4-1.2
01 60 13 83 26
[email protected]
Calcul du comportement au feu des structures en acier et
aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Comportement au feu des parcs de stationnement
Bin Zhao
01 60 13 83 16
[email protected]
Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie
Nicolas Henneton
01 60 13 83 25
[email protected]
Sécurité incendie dans les bâtiments à simple RDC
Nicolas Henneton
01 60 13 83 25
[email protected]
Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog)
Christophe Thauvoye
01 60 13 83 21
[email protected]
Produits de protection des structures contre l’incendie
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
01 60 13 83 15
[email protected]
PHYSIQUE DU BÂTIMENT
INCENDIE
Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à
ossature métallique
Christophe Renaud
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