Transcript TD Chap T-4

TD Chap T-4 : application du 1
ier
principe
Ex 1 : Variation de l'enthalpie d'un corps pur avec la température
Déterminer la variation d'enthalpie d'un système comportant 2,00 mol de
magnésium au cours d'une transformation sous pression constante a P°,
où la température varie entre TI=298K et TF=1500K. Selon la température,
le métal obtenu est solide, liquide ou gazeux.
Données :
Fusion
ébullition
T changement d’état (°C)
651
1107
ΔrH° de changement d’état
8.96
136.0
-1
(kJ.mol )
-1
-1
Cp° (Mg) J.K .kg
-1
M(Mg)=24.0 g.mol
solide
995
Liquide
1355
gaz
873
Ex 2 :
Indiquer si les réactions suivantes sont des réactions de formation a 298
K. Identifier l’erreur et corriger la.
1. 1/2 N2(g) + 3/2 H2(g) = NH3(g)
2. C(diamant) + O2(g) = CO2(g)
+
3. Na (aq) + Cl (aq) = NaCl(s)
4. C3H6O(l) = 3 C(graphite) + 3 H2(g) + ½ O2(g)
5. Si(s) + O2(g) = SiO2(s)
6. 4 Al(l) + 3 O2(g) = 2 Al2O3(s)
Ex 3 :
Ecrire la réaction de formation a 298 K des espèces suivantes :
1. HCl(g)
2. C2H5OH(l)
3. MgO(s)
4. Fe2O3(s)
5. Mg(OH)2(s)
PbO (cr) PbS (cr) Hg (g) Cu2O (cr) MgO (cr) HgS (cr)
-314.4
-94,3
61,33
-168,6
-601,6
-58,2
Ex 5 : Réaction d’atomisation
On appelle réaction d’atomisation d’un constituant la réaction qui consiste
à décomposer une molécule polyatomique gazeuse en ses atomes
constitutifs gazeux.
Ex : la réaction d’atomisation du méthane CH4 a pour bilan :
CH4(g)  C(g) + 4 H(g) ΔrH° = ΔatoH°(CH4)
la réaction d’atomisation du méthanol CH3OH a pour bilan :
CH3OH(g)  C(g) + 4 H(g) + O(g) ΔrH° = ΔatoH°(CH3OH)
1. Exprimer littéralement l’enthalpie d’atomisation du méthanol
ΔatoH°(CH3OH) à 298 K en fonction des enthalpies standard de
dissociation de liaison ΔdisH°(C–H), ΔdisH°(O–H) et ΔdisH°(C–O) à 298 K.
2. En appliquant la même méthode, et en utilisant les données, calculer
numériquement l’enthalpie standard de réaction ΔrH°(298 K) de la réaction
suivante :
C2H6(g) + 7/2 O2(g)  2 CO2(g) + 3 H2O(g)
Données : A T = 298 K
Liaison AB
C-H
-1
ΔdisH°(AB) (kJ.mol ) 411
Ex 4 : utilisation des enthalpies standard de formation fH°.
Equilibrer les équations bilans suivantes et déterminer leur
enthalpie standard de réaction rH° à 298 K. Quelles sont les réactions
exothermiques ?
(1) Mg (cr) + CO2  MgO (cr) + C
(2) Cu2O (cr) + Cu2S (cr)  Cu (l) + SO2 (g)
PC
(3) HgS (cr) + O2  Hg (g) + SO2 (g)
(4) PbS (cr) + O2  PbO (cr) + SO2 (g)
(5) UF4 (cr) + Ca (cr)  U(cr) + CaF2 (cr)
-1
Données :
fH° à 298 K en kJ.mol
CaF2 (cr) SO2 (g) Cu2S (cr) Cu (l) UF4 (cr) CO2 (g)
-1219.9 -296,81
-79,5
+10,2 -1854 -393,51
C-C
360
O=O
497
C=O
795
O-H
460
Ex 6 : Détermination d’une énergie réticulaire
Déterminer l’énergie réticulaire du cristal d’oxyde de fer(II) grâce aux
données fournies à 298 K
-1
ΔsubH°(Fe) = 404 Kj.mol
-1
ΔfH°(FeO) = -273 Kj.mol
-1
Ae(O) = 141 Kj.mol
-1
Ae(O ) = 851 Kj.mol
-1
ΔdisH°(O=O) = 498 Kj.mol
Potentiels d’ionisation du fer
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PI1(Fe)=7.9 eV
PI2(Fe)=16.19eV
Cette opération consiste à brûler la blende dans l’air pour la transformer
suivant l’équation : ZnS(s) + 3/2 O2(g)  ZnO(s) + SO2(g)
Ex 7:
1. On considère la molécule A-B, où A et B représentent des atomes ou
des groupements d'atomes. Définir l'énergie de liaison covalente A-B dans
cette molécule.
2. Calculer l'énergie E de la liaison C-C dans les alcanes.
3. Calculer l'énergie E de la liaison  dans les alcènes.
Cette réaction se fait à 1350 K. On cherche à déterminer si elle peut être
auto entretenue, c'est-à-dire si la chaleur produite par la réaction est
suffisante pour porter les réactifs de la température ambiante à la
température de la réaction.
Données à 298 K.
Les enthalpies de combustion molaire standard à 298 K valent:
-1
rH° combustion (C graphite) = -393 kJ.mol
-1
rH° combustion (C2H4) = -1410 kJ.mol
-1
rH° combustion (C2H6) = -1532 kJ.mol
-1
fH° (eau liquide) = -286 kJ.mol
-1
disH° (H-H) = 431 kJ.mol
-1
disH° (C-H) = 414 kJ.mol (dans les hydrocarbures)
Chaleur latente molaire de sublimation du graphite à 298 K: LC = 718
-1
kJ.mol
Ex 8 :
1. On considère une lampe à alcool qui brûle de l’éthanol en utilisant de
l’air en quantité stœchiométrique. Ecrire la réaction.
2. Si on admet que la chaleur libérée par la combustion est entièrement
utilisée pour élever la température des produits finaux de la réaction, la
température théorique atteinte par ces produits est appelée température
de flamme. Calculer la température de flamme dans le cas présent, les
réactifs étant initialement à 298 K.
3. Critiquer brièvement le modèle utilisé pour calculer une telle
température.
Données dans l’état standard à 298K :
N2(g)
O2(g)
H2O(g)
0
0
-241.8
fH°
-1
(kJ.mol )
Cp°
29 .1
29.4
33.6
-1
-1
(J.K .mol )
Ex 9 :
PC
CO2(g)
-393.5
C2H5OH(l)
-277.6
37.1
112.0
0. Rappeler les conditions d’utilisation et l’énoncé de l’approximation
d’Ellingham.
1. A l'aide des données thermodynamiques ci-dessous, calculer la
variation d'enthalpie standard de la réaction de grillage à 1 350 K. On se
placera dans le cadre de l’approximation d’Ellingham.
2. On suppose d'abord que le minerai n'est formé que de sulfure de zinc. À
quelle température serait porté un mélange stœchiométrique formé d'une
mole de ZnS et de la quantité d'air appropriée, initialement à 298 K, par la
chaleur dégagée lors du grillage à 1 350 K du ZnS dans les conditions
standard. On considérera l'air comme un mélange de 1 mole de O2 et de 4
moles de N2. Conclure sur la possibilité de caractère auto-entretenu de la
réaction.
3. En réalité, la blende utilisée n'est pas pure. Elle est associée à une
gangue que nous admettrons constituée de silice Si02 . Quelle doit être
dans ce cas la teneur minimale en ZnS du minerai pour que la réaction soit
auto-entretenue ? On donnera la réponse en gramme de ZnS pour cent
grammes de minerai.
Données thermodynamiques à 298 K :
Composé
Zn0(s)
S02(g)
ZnS(s)
-1
-347,98 - 296,90 - 202,92
fH°/kJ mol
-1
-1
Cp° /J.K .mol
51,64
51,10
58,05
-1
Masses molaires
• M(Si02) = 60,1 g mol
métallurgie du zinc par voie sèche : grillage de la blende.
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02(g)
N2(g)
Si02(g)
0
0
34,24
30,65
72,5
-1
• M(ZnS) = 97,5 g mol .