Juillet 1911 - Site en travaux, le week
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Transcript Juillet 1911 - Site en travaux, le week
K° 26 (3e année) — Samedi 1 e r Juillet 1911
[C numéro
P^Jll
mm
centimes
&
TÉLÉPHONE 86
AGRICOLE -
POLITIQUE
ABONNEMENTS
Organe de concentration Républicaine
Rédacteur
t
Q u i m p e r , F i n i s t è r e et départements limitrophes
1 An.
3f.50
A u t r e s départements
4
Etranger
6 50
6 Mois.
2 f.
2 50
4
BUREAUX
Q U L L W
M. Monis vient de q u i t t e r le pouv o i r , faisant place à une combinaison ministérielle nouvelle que préside M . Caillaux.
La question sur laquelle a succombé !e ministère fut. sinon
secondaire — car i l s'agissait de
l ' i n t é r ê t supérieur de la défense
nationale, du moins assez inattendue. Une fois de plus c'est cc qu'en
langage parlementaire on nomme
une « pelure d'orange » qui a déterminé la glissade.
On ne peut admettre en effet que
le refus de confiance exprimé par
la Chambre soit le résultat d'une
opposition à la politique du dernier
cabinet. I l n'était douteux pour
personne que. M. Monis renversé,
un autre ministère s'inspirant de la
même politique radicale radicalesocialiste serait appelé à lui succéder. La vérité est qu'en présence
desréformes complexes qui agitent
l'opinion, l'homogénéité complète
de la majorité est de réalisation
difficile. Le plus fragile conflit peut
déchaîner la crise.
Privé virtuellement de son chef,
a m o i n d r i par la disparition tragique d'un homme de la valeur de
M . Berleaux, la vie du ministère
apparaissait à tous, depuis un mois,
comme bien précaire. Le malaise
provoqué par ses hésitations sur
des questions essentielles ne fut
certainement pas étranger à sa
chute.
Ont voté pour l'ordre du jour pur et
simple, refusé par le gouvernement.
Radicaux socialistes
22
Gauche radicale
39
Gauche démocratique . . . .
3G
Républicains socialistes . . . 18
Socialistes unifiés
1
Progressistes
69
Indépendants
16
Action libérale
2(5
Groupe des Droites. . . . . . . 16
N'appartenant àaucun groupe 3
Ont voté contre :
Radicaux socialistes
105
Gaucho radicale
60
Gauche démocratique
22
11
Républicains socialistes.
20
Socialistes unifiés. . . .
o
Progressistes
Indépendants
Se sont abstenus :
Radicaux socialistes. . .
19
8
Gauche radicule
1
Républicain socialiste. .
53
Socialistes unifiés. . . .
0
Progressistes
1
Indépendant.
Gauche démocratique
9
Voici, d'autre part, les votes dos
députés de notre département :
Ont volé pour : M M . Dubuisson,
Daniélou, Villiers.
On voté contre : M M . Lo Bail, Plouzané, Le Louédec.
Abstenus : M M . Goude, Ilémon.
Absents par congé: M M . Gayraud,
dc Mun.
•
et
en chef
Imprimerie
COMMERCIAL
: J.-D.
21, Rue du Sallé, 21 —
QUIMPER
«
Dès qu'il eut connaissance du résultat
dc ce scrutin, M. Monis décida avec ses
collègues de remettre la démission collective du cabinet entre les mains de M.
le Président de la République, dès q u ' i l
serait rentré à Paris, revenant des fêtes
de Normandie.
La démission a donc été remise dans
la matinée do dimanche.
Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
tions propres à protéger les fonctionnai- permettre de faire fi des indulgences
res contre l'arbitraire et lo favoritisme. partielles gagnées par surcroît.
Bref, la suppression assurée du PurMais en cas de cossation concertée du
gatoire.
travail, c'est-a-diro en cas de grève, les
C'est vraiment pour rien !
peines disciplinaires pourront ètro prononcées sans l'intervention des conBoutade Alwaclrnne.
seils do discipline.
question
dc la constitution de
La
Toutefois, la commission a tenu à
l'Alsace-Lorraine
est plus que jamais
assurer, mémo dans cetto hypothèse,
uno procédure évoiituellc dc révision, sur lo tapis. L'occasion est bonne de
dans les cas de révocation en masse, en rappeler cette boutade,sinon très parnasfaveur des fonctionnaires révoqués qui sienne, du moins très gauloise, c'est-àauraient été victimes d'une erreur ma- dire française :
térielle.
A Mulhouse, au pays d'Alsace,
Un inspecteur, insolemment,
Le projot règle aussi la question dos
Interrogeait en allemand
incompatibilités.
Les petits enfants do la classe.
Quant aux dispositions concernant les
L'un d'eux, un bambin plein d'audace,
associations, elles demeurent, ù quelques
Lève le doigt ot, hardiment,
détails près, conformes au projet préTout haut, en français s'exprimant,
senté autrefois par M. Jannency au nom
Il demande à quitter la place.
dc l'ancienne commission.
« On ne parle plus le français ! »
Répond le Toulon, en colère.
Mais l'enfant : « Parler deutsch ! Jamais !
« Plutôt qu'employer co jargon,
Je préfère cent fois me taire,
Et, tant pis pour mon pantalon I »
Aux »MNtMCN «lr l ' I s è r e .
LES SAINTES GENS
L a cour d'assises de l'Isère vient de
condamner par défaut l'abbé Chabert,
vicaire ct directeur du patronage catholique de la Tronche, à 5 ans de réclusion pour divers attentats à la pudeur.
L'abbé est en fuite depuis le mois de
septembre dernier.
U n autre curé, celui dc Pinet-d'Uriage.
près de Grenoble, également en fuite depuis deux mois, est poursuivi pour lo
même motif. Toutes les recherches faites pour découvrir la retraite des deux
prêtres n'ont donné aucun résultat.
D a n s la Cote-d'Or.
A Cheugc (Ci'itc-d'Or), petite commune dc 154 habitants, près de Rénové,
le curé, un nommé Bollereau, vient
d'être arrêté sous l'inculpation d'attentat ii la pudeur sur une fillette de onze
ans, so préparant à la première communion.
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ANNONCES
SABRIÉ
Los Bureaux sont ouverts de 9 h. à M i d i lo matin et do 2 heures à 6 heures le soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à M. Sal»rié, et tout ce
qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie àlH. P. G u é g i i r n , administraf-gér'.
Les abonnements partent du 1er ou du 15 dc chaque mois.
Le ministère
MARITIME -
TÉLÉPHONE 86
0
m é P f t I L L E PE
1870
On vient de distribuer le rapport de
M. de Montaigu au nom de la commission dc l'armée favorable à la création
d'une médaille commémorativo pour les
combattants dc 1870-71 qui
justifieront
par pièces authentiques de leur présence
Sous les drapeaux en France ou en Algérie entre le mois de juillet 1870 ct le
mois de fécricr 1871 inclus.
L'insigne sera en bronze, du modèle
do 30 millimètres,il portera i'effigie de la
République ct au revers des attributs
militaires rappelant la collaboration des
troupes de la guerre ct dc la marine,
avec les millésimes : « 1870-1871 ».
Cette médaille sera supendue au ruban
par une bélière également en bronze. Lo
ruban aura une largeur do 36 millimètres,
sera coupé dans le sens do sa longueur
dc neuf raies vertes ct noires alternées,
d'une largeur de quatre millimètres chacuno ; pour les engagés volontaires une
agrafe en argent barrant lo ruban portera la mention : « engagé volontaire ».
Cotte mention figurera également sur le
brevet.
Annonces j u d i c i a i r e s et diverses (4« page)
Réclames (3e page)
Réclames (2e page)
Chronique locale ou départementale
Annonces payables d'avance.
Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de
Fourrages
ensilés. — Les fourrages
ensilés, bien conservés, dans lesquels la
fermentation est restée douce et alcooliques, conviennent parfaitement aux
vaches laitières. I l est bon néanmoins
de les mélanger avec d'autres aliments.
S'ils ont été envahis par les agents des
fermentations acides, ils sont, au contraire, nuisibles, car ils entraînent une
diminution de la production du lait et
font, par suite des diarrhées qu'ils provoquent, maigrir l'animal.
Foins et pailles. — Les foins sont
beaucoup moins laitiers que les fourrages verts correspondants. Le foin de
prairie naturelle est meilleur que le foin
de graminées pures. Les foins de légumineuses peuvent se classer dans l'ordre
que nous avons indiqué plus haut pour
les mêmes fourrages en vert. Quant à la
Houvc et au ray-grass, leur influence est
des plus favorables à la qualité des produits.
Les pailles ont principalement pour
but de donner à la ration un volume convenable ; lorsqu'elles sont mélangées dc
trèfle, dc sainfoin ou dc luzerne, semés
avec les céréales en vue dc la création de
prairies artificielles, elles contribuent à
donner de la fermeté au beurre. Le professeur Cornevin conseillait dc ne distribuer les foins et les pailles qu'après
macération ou cuisson. Ces modes de
préparation augmenteraient certainement la valeur nutritive de l'aliment, en
lo rendant plus facilement digestible,
mais ils comportent une main-d'œuvre
assez coûteuse. Les balles et les pailles
hachées données après fermentation de
vingt-quatre heures améliorent la ration.
Feuilles ct brindilles d'arbrea. — Surtout réservées aux moutons ct aux chèvres, elles entrent cependant dans l'alimentation des vaches laitières dans certaines régions pauvres et surtout en années dc disettes fourragère. Leur valeur
alimentaire n'c»t pas d'ailleurs inférieure
ù celles de bons fourrages. I l faut rejeter
naturellement les feuilles vénéneuses :
feuilles d'if, de genévrier, de cytise, laurier-rose et cerise, etc., puis les feuilles
qui, sans être toxiques, diminuent la
sécrétion du lait : noyer, chêne, nerprun, troëno, et enfin celles qui communiquent au lait un goût spécial et plus
ou moins désagréable : marronnier, robinier, faux accacias, orme même. Cornevin ajoute à cette dernière catégi
tes feuilles de frêne q u ' i l accuse de transmettre au lait un goût de verdure ; c'est
une opinion très contestée. Les vieilles
feuilles sont peu nutritives et difficilement acceptées par les animaux. On
peut, en cas do grande disette fourragère, récolter des ramilles d'arbre et les
donner hachées ct conservées en enli
sage ; mais leur valeur alimentaire est
très faible parce qu'elles sont très peu
digestibles.
la ligne
0 t. 20
0 30
0 50
1
.
publicité
II était accompagné dc M. Massé, ministre du Commerce. Les fêtes données
en son honneur ont été des plus brillantes.
— Samedi, M . Maujan, sénateur de
la Seine, ancien sous-secrétaire d'Etat,a
été victime d'un accident de voiture. Ses
blessures ne sont heureusement pas
aves.
— A Corcubion, port de la province
de Galice (Portugal), les autorités ont
saisi à bord du vapeur allemand Gemma
200 caisses de fusils Mannlicher et 400
caisses de cartouches destinées à armer
des conspirateurs qui veulent rétablir la
monarchie.
— Serions-nous de nouveau menacé
d'une invasion de choléra? Il a,paraît-il,
fait son apparition en Autriche. Des mesures sanitaires sont prises pour arrêtés
la marche du fléau.
— Un millier de jeunes gens de la
classe 1910 ont manifesté l'intention de
servir dans la marine pendant deux ans.
Toutes les années le nombre do ces demandes augmente. En 1906, i l n'était
que do 230.
— On annonce qu'un douanier aurait
trouvé flottant au bord de la plago de
Palavas une bouteille renfermant un
papier avec ces mots : « Ma mort est due
à un retour de flamme du carburateur.
Signé : lieutenant Bague. » On sait que
le malheureux officier s'est perdu en
Méditerrannée dont i l tentait la traversée en aéroplane.
M. Goude et le ehien
du jardinier.
M. Goude, ce capitaine qui a conduit là
barque duConseil municipal de Brestsur
les roches ct fait dc cette assemblée un
vrai radeau de la Méduse, a l'ambition
dc jouer vis-à-vis du parti républicain
du Finistère le rôle de naufrageur.
Notre compagnon passe son temps à
Le nouveau Ministère.
Le choix du Président de la Réallumer des torches pour amener la caVoici la composition du nouveau Mipublique. appelant M. Joseph Cailtastrophe.
laux à la présidence du Conseil, a nistère :
L'unifié que sa condition actuelle a
MM.
Le* » Zeppelins ».
eu l'approbation à peu près unarendu aussi rond qu'une pomme dc dis0
Présid . du conseil,
corde passe son temps à écrire ct à prêAu moment où nos aviateurs accomnime des p a r l i s républicains de
intérieur et cultes. Caillaux
cher. Notre homme se croit universel,
plissent les prouesses que l'on sait, nos
gauche. La mauvaise humeur q u ' i l Justico
Cruppi
on connaît le proverbe : bon à tout, bon
rivaux
dans
la
conquéto
de
l'air,
les
inspire au contraire ù la presse Affaires étrangères . dc Sclves
à
rien.
Allemands,
no
doivent
pas
songer
sans
modéréemontre bien, par surcroit, Gucrro
Rétroactivité des pensions sur la
Messimy
mélancolie
au
sort
malheureux
dc
leurs
Dans un style qui rampe avec la grâce
q u ' i l ne saurait satisfaire les con- Marine
Delcassé
d'une otarie du Jardin d'Acclimatation,
aéronefs, construits sur lo modèle ima- Caisse des Invalides de la Marine.
servateurs. Nous savons que M. Finances
Klotz
notre unifié à courtes pattes a comginé par le compte Zeppelin.
Caillaux apporte, en prenant le Instruct. publique.. Steeg
La Commission de la Marine a nommé
mencé le procès des républicains du FiLe Zeppelin lor, en efl'et, a été anéanti
pouvoir, la volonté ferme dc con Travaux publics . . Augagncur
nistère.
en 1900. En janvier 1905 périt lo Zeppe- M . Georges Le Bail rapporteur de la
Colonies
Lebrun
t i n u e r l'œuvre républicaine.
Dans les réunions publiques, i l parle
lin II. En août 1908, lo Zeppelin IV se proposition dc loi dc M. Ernest L a m y o t
Commerce
Couyba
pendant des heures. C'est dc l'arrosage
heurte à un malencontreux poirier et d'un certain nombre dc ses collègues,
M. Caillaux a, derrière lui un Agriculture
Pams
tendant à accorder aux vieux marins le
intensif. L'assemblée ne tarde pas à être
c'est sa perto.
passé politique qui est à l u i seul Travail
René Renoult
transformée en lac où notre amphibie
supplément
d'invalidité
de
120
l'r.
attriPuis
voici
le
Zeppelin
V
q
u
i
périt
sur
une précieuse garantie. Qui ne se
patauge ct nage sans grâce.
bué aux demi-soldiers par le tarif n"
Sous-S'crétuircs
la
colline
de
W
e
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l
b
u
r
g
e
t
le
Zeppelin
VI
souvient de ses luttes pour la réaRacines et tubercules. — Les meilleuannexé à la loi du 14 juillet 1908.
MM.
d'État :
N'ayant pas d'idées propres, i l est
sur
la
forêt
do
Toutoburg.
Le
Zeppelin
res plantes-racines sont, pour l'alimcn
l i s a t i o n de la réforme fiscale, des
chargé
à couler bas des idées d'autrui,
VII
n'eut
pas
un
sort
meilleur.
Oos,
Malvy
tation des vaches laitières, les panais ct
attaques dont l'abreuvèrent, à ce Intérieur
K
a
r
l
Marx,
Jaurès, Guesde, Hervé.
près
de
Baden-Baden,
vit
son
dernier
René Besnard
sujet, tous les partis réaction- Finances
CausoriQ agricole les carottes qui agissent très favorableSon veston est coupé dc poches en
jour. Enfin, lo Zeppelin
VIII,
dit
Postes et Télégr. . . Chaumet
ment sur la production du lait ct comnoires 1 Eloquence précise, comtous sens. C'est là-dedans q u ' i l loge les
3oaux-Arts
Dujardln-Beaumelx Deutsch lund, fut détruit le 16 mai dermuniquent au beurre un goûtfinc t
pétence financière unanimement
poires destinées a assouvir sa soif de
nior à Dusscldorf.
agréable. La racine de la betterave, convengeance, je voux dire les citation»
reconnue, vision claire des diffiChacun do ces dirigeablos avait coûté
Les réformes deft.Caillaux.
trairement à ses feuilles, est d'un bon
j u ' i l oppose à ses adversaires. Avant
cultés à résoudre et volonté, telles
Non a l i m e n t a t i o n
appoint, jjllo augmente la sécrétion
Avant de quitter ses fonctions dc Mi- onviron un million, tandis que nos
d'empiler los citations, i l les tronque, i l
sont les qualités de l'homme que nistre des Finances qu'il remplissait aéroplanes valent quolques millo francs.
I l n'est pas besoin, je suppose, de lactée, mais il no faut pas la prodiguer
les circonstances viennent d'appe- dans le cabinet Monis, M. Caillaux, La comparaison no manque pas d'élo- :'airo ressortir l'influence que doit avoir, sous peine do rendre lo lait aqueux. Le Les clnitre. Décidément, cet homme a
manqué sa vocation.
ler à la tète du gouvernement. d'accord avec ses collègues démission- quence.
sur la composition do son lait, notam- rutabaga est préférable bien q u ' i l nuise
Surtout no l'interrompez-pas quand i l
Les collaborateurs dont i l s'est naires, afait signeràM. Fallières un cerLe Paradis p o u r 10,000 francii.
ment sur sa teneur en matières grasses à la finesse du beurre. Lo navet est parle. A chaque interruption, le pontife
moins bon.
entouré ont aussi d r o i t à notre tain nombre do décrets qui réalisent des
infaillible de l'église unifiée répond par
L ' « œuvre de Notre-Dame des Voca- ct sur le rendement, la nature des aliL a pomme do terre, plus riche en un cri de colèro et par des boisseaux
confiance. Ils joignent à leurs qua- réformes préparées depuis quelque temps tions » vient d'envoyer des circulaires ments distribués à la vache. Nous no
lités personnelles le mérite de déjà, notamment : l'abaissement do prix bien alléchantes à tous les bons chré- voulons examiner ici que la valeur rela- principes nutritifs quo les racines, peut d'injures.
de vente du scaferlati et des cigarettes
représenter toutes les fractions de
tiens et même à un certain nombre de tive de ce» différents aliments consom- ètro donnée crue ou cuite. Crue, elle
Observez-le, au surplus ; i l se gobe, i l
de caporal supérieur,lo ministère des Fipousso davantage à la production du lait se croit du génie. . . . i l est convaincu
més à l'établo.
mécréants,
la majorité.
nances uyant constaté que sous l'action
Fourrar/es oerts.— Les fourrages verts niais appauvrit celui-ci en matière sèche ; qu'il est célèbre. — Oui, juste comme
Si alléchantes, quo ne pas souscriro
A n'en pas douter, 1 heure est du nouveau tarif décrété on avril 1910,
sont très favorables à la production du dc plus, les animaux ne la consomment Barabbas et la passion !
sora
fairo
preuvo
d'uno
inquiétante
médifficile pour celui qui assume la la vente du scaferlati supérieur avait subi
qu'avec une certaine répugnance. Cuiconnaissance do sos plus chers intérêts. lait. Au point de vue de leurs qualités
tes, elles ont tendance a engraisser los
responsabilité d u p o u v o i r . De g r a - un tléçhissemeut considérable.
beurvières
on
peut
les
classer
dans
l'orQu'on en jugo :
animaux ; elles sont moins lactifèrcs quo
En second lieu,d'accord aveeM, Chauves problèmes se posent devant
Pour une souscription do 10.000 fr., dre do valeur suivant : luzerne, lupulino
Pour l'instant, c'est à M. Le Bail
crues
; mais le lait est plus riche en exlui, dont la solution ne saurait met, sous-secrétaire d'Etat aux Postes, on a droit aux avantages suivants :
ou minette, sainfoin, trèfles, vcsce, chou,
q u ' i l en veut. 11 a entrepris do démon-»
;
trait
soc,
plus
riche
en
matière
grasse
qui
a
fait
fléchir
les
résistances
de
son
désormais être éludée, N u l mieux
« I® Une indulgence plénièro in arti- moittardo blanche, maïs,
trer quo M. Le Bail est clérical. En douadministration, M. Caillaux organise, à
La minette donno un beurre jaune, do c'est sous cet état q u ' i l est préférable
cula mortis ;
que M. Caillaux n'était qualifié
tez-vous ? lo Pape do Brest-Annexion
de
les
présenter
aux
vaches
laitières,
partir du 12 janvier 1912, le syntomo du
« 2° Uno indulgence plénière aux fêtes bonne qualité ; lo mélange de vcsce ct
. pour l'entreprendre, avec l'appui mandat contributions, c'est-à-dire la fa
surtout si elle» constituent la baso do la l'affirme, et demain, à sa suite, quelques
de Noël, la Pentecôte, Immaculéo Con- avoine (dravière), la luzerne mémo dondu p a r t i républicain.
ration. Lo topinambour n'est pas un douzaines de naïfs vont le croire, parce
culté pour tout lo monde dc déposer
ception, Assomption, aux fêtes do cha- neraient sans ello un bourro mou. Lo
'
J.-D. SABRIÉ.
aliment laitier à préconiser. Les citrouil- que c'est absurde.
dans tous les bureaux do poste, ou s'il
cun des douze apôtres, do saint Augustin, maïs n'est pas beurrier ; les choux sont
les, qui présentent par leur composition
Avoir voté la séparation et l'applican'existo pas do bureaux dans la com
meilleurs, ils sont assez bourriors et lo
do Sainte Monique.
• •
uno grande analogie avec les racines et tion do la loi sur les congrégations n'est
mune, do remettre au facteur le montant
bourre est dc bonne qualité. La moutarde
..i
u
Outre
ces
avantages,
les
associé»
ont
les tubercules, constituent, au contraire, rien. Tout cela est effacé par lo vote sur
do ses impositions.
Autour d* It Crise,
blancho communique au lait uno saveur
part aux mérites do toutes le» mc»»es
un excellent aliment pour les vaches lai- les aumôniers des prisons.
prédication», pénitencos,truvaux, bonnes piquanto et elle est peu beurrière, Lo tière».
C'ést & la suite de l'interpellation sur
On no peut pourtant pas conduire à la
œuvre», dus au ministère des religieux colza, la navetto, le seigle ct l'avoino
messe, comme un pensionnat de demoil'organisation du haut commandement
Jean
d
'
A
R
A
U
L
E
S
.
d'hiver fournissent un fourrage vert très
et de» prêtre» formés par l'œuvre.
selles, les condamnés à la réclusion ou
et des déclarations du général Goiran
Professeur
d'Agricuttlire
précoco et assez appréciable ; les deux
«
Do»
messes,
communions,
prières
aux travaux forcés, et, puisque les curés
que lo Gouvernement a été mis en miLa commission d'administration géne •en grand nombre sont offertes chaque premiers peuvent cependant donner au
no se dérangent pas pour rien, force est
norité. 11 avait en effet déclaré repousser
ralo ct de décentralisation a achevé jour pour les bienfaiteur» vivants ou lait un goût qui le déprécie.
bien d'assurer jusqu'à nouvel ordro aux
l'ordre du jour pur et simplo ct n'accep
L'hcrbo verte des prairies naturelle,
défunts. »
l'examen, en première lecture, du pro
condamnés la l'acuité d'accomplir leurs
ter qu'un ordre du jour do confiance qu
qui est l'aliment par excellence de la
Au total, vingt indulgences par an
lui fut rofusé, à la priorité, par 248 voi? jet do loi sur lo statut des fonctionnaires
— M. Fallières s'est rendu vendredi devoirs religieux,
Ce projot comporte d'abord, eomme toutos plus pléniôres les unos que los vache laitière, est rarement consommée
M. Goude a la mémoire courte, C'est
contre 224.
.,
on le sait, tout un onsemble de disposi autres, co qui, à la rigueur, peut vous à l'établo, mais sur place, au pâturage. dernioi' aux fêtes du millénaire normand
kes vote» 80 répartissent ainsi ;
Glanes et Perles
L a v a c h e laitière
LE STATUT DES FONCTIONNAIRES
LA S E M A I N E
LE
CITOYEN
l u i qui écrivait dans sa profession de foi "2U j u i n les Concarnois ot les Douarmalencontreuse idée cle frapper un de ses
LES jUS TITRÉS Î>E TftBftCS
NOUVEL H O R A I R E
do 1910 :
nenistes purent vendre librement leurs
camarades rencont i é sur la route. Théophile
P a r t i v a n de la l l l i c r l r d r c o n s - sardines aux usiniers do l'Ilo. La deuxièA partir du 1»»' juillet, l'horaire des cheThomas, également marin. Il avoue on effet
On nousprisd'insércr lanole suivante : qu'il n'avait aucun motif de se livrer à ses mins do fer départementaux (réseau sud)
cience et d ' o p i n i o n p o u r <OIIAI, ,t»> me chose importante à retenir est cellecoitMldère r o i u i K c t ' u n i t t l ' n r d r f ci : les meneurs étaient ostensiblement
est ainsi modifié.
Certaines personnes pensent à tort violences.
p r i v é la <]UCK12OI9 r r l I e i c u N r ilium sons los ordres des cléricaux militants que les jus tirés do tabacs sont dangeLigne de Douarnenez à Audierne.
G jours do prison avec sursis et 5 fr d'alaquelle E
'
l t
a
t n'a
à N'ÎIIIIIIIN-de l'Ilo d'Yeu, ennemis iicharnés des reux pour lo traitement dos plantos et mende pour la contravention d'ivresse.
malin - aitin loir loir
cep. Avec les institutions syndicalistes syndicats et coopératives grâce auxquels quo soûls los extraits titrés sont efficaces.
Douarnenez, dép. 7h50 10h45 3li
7h
FOUESNANT.
Les
poehnrds.
Lo
Je repoiiNse le m o n o p o l e d'cnutcl- il leur est plus difficile d'exploiter lo Cetto opinion a sans doute pour origine
Pont-Croix,
arriv.
8
25
11
24
3
39
7 35
tribunal condamne ensuite lo sieurs Jean
g i i c m e n t et jo continuo d'approuver marin-pôchcur.
—
dép. 8 28 11 28 3 43 7 33
les inconvénients de l'ancien mode de Louis Cariou, demeurant à Fouesnant, réciles lois do séparation, je mc déclare parOn nous assure quo les délégués des vente des jus vendus d'après lo degré diviste incorrigible de l'ivrcsre, à 1 mois eC Au.liorne, arriv. 8 40 11 40 3 55 7 50
tisan des écoles laïques.
négociants ot des armateurs qui so sont densimétrique, lequel n'étant pas on
2 moi s de prison, 50 fr. et 103 f r d'amende
Je vous le demande. Pour qui M. Gomle rendus à Concavnoau et à Douarnenez relation dirccto avec la teneur en nicopour deux délits récents, ordonnant d'ail- Audierne, départ. 5h35 9h20 lh35 5h35
a-t-il écrit ces lignes ? Dans quel but et aux frais des ennemis du syndicat sardi- tine, avait pu donner lieu à des insucPont-Croix, arriv, 5h47 9h33 lh48 5h47
avec quelle arrière-pensée ti t-il .signé dinier, avaient pour but d'exalter les cès. Avec le nouveau système do vente leurs la confusion de ces peines. En outre,
—
dép. 5h4i) 9h3G lli52 5h50
cotto déclaration destinée assurément ù marins socialistes do ces deux ports. d'après lequel la teneur en nicotine est Cariou est privé pendant deux ans do ses Douarnenez, urr. (ih25 10il5 2u30 Gh25
ilattor les yeux et à chatouiller agréable- Espérons quo les Bretons seront assez garantie, cos dangers no sont plus à droits civils,
Ligne de Pont-l'Abbé ù St-Guénolé.
ment les oreilles do quoiqu'un,
LANDRKVARZKC.-Eerbourc'h,domessages pour ne pas prêter la main à un craindre.
a) Trains réguliers.
Pelletan, quo Goudo aime à citer complot anti-syndicalisto ; qu'ils attentique
do
forme,
pour
ivresse
en
récidive,
I l résulte d'analyses précises qilo les
BiUl" mitin
noir
s«r i«r
quelquefois, no s'y trompait pas lorsqu'il dent la fin prochaine du conflit et ils jus à l'état de dilution (état sous lequel récolte 0 jours de prison et 10 fr. d'amendo.
dénonçait dans un article d u ' l ô m u i 1010 rev iendront chez nous vendre librement on doit les employer) ne contiennent
— Mémo délit et même peine à Fiaucis Pont-l'abbé
ces uniliés qui combattaient les radicaux à nos 3 usines lo produit do leur pèche. aucune matière pouvant nuire aux Le Signor, 27 ans, journalier à Quimpor.
(P.O.) dép. 7h32 HhlO 12hl0 3h30 7ha
en so déclarant dans lour profession do D'ailleurs les Bretons seront édifiés sur plantes, ils ont d'ailleurs toujours été
Pont-l'abbé
LOCTUDY. — L". vin mauvais. — C'est
foi « partisans dos libertés do conscience les torts des meneurs quand ils sauront utilisés a\ec succès et on très grande
encore une affaire d'ivrésse dont un nommé ville, arriv. 7h3l 11K12 12hl2 31)32 7h~,
et d'enseignement » et i l ajoutait « on que les marins thonniors do l'Ilo d'Yeu quantité dans la région de Nico pour
— d.ép. 7h37 l l h l 5 121)15 31)35 71)10
Corentin Mario Primùult, de Loetudy, a à
sait co quo cola veut diro dans In langue déclarent qu'ils obéissent aux ordres de combattre les insectes qui s'attaquent
Guivinec...
répondre ici. Mais il a compliqué sou cas
des cléricaux. »
leurs armateurs, négociants en rogues et aux fleurs. Or, il est certain que dans en frappant un M. Sthéphan qui lui reproarrivée... 8hl
111)39 12h39 3h59 71i3l
Les cléricaux du Finistère ne s'y sont cléricaux militants dont nous parlons la plupart des cas lo traitement des
— dép.. 8hi
llh42 121)42 4h3 71)37
chait son attitude débraillée el en injuriant
pas trompés, et, ouvertement, ils ména- plus haut.
fleurs est beaucoup plus délicat que lo garde champêtre de la commune. Ces Sl-Guénolé
arrivée... 81)24 12h2
lh2 4h23 71)57
gent Goudo. I l y eu a mémo un certain
celui des vignes ou des arbres fruitiers. faits lui valent 50 fr. d'amende pour coups
nombre, afflrmo-t-on, qui ont voté pour
Les jus titrés constituent donc un excel- et outrages el 5 fr. pour pour la contraven•itii MTII tour MÎT
lui.
lent remède contre la cochylis, l'oudémis tion.
St-Guénolé,
dép.
T>hi0
9h25 lh35 51)35
On lui pardonnera do ntt pas voter
et los chenilles. D ' u n prix moins cher
Guilvinec,
arriv..
Gh
9h45
lh55 5h55
pour los aumôniers des prisons, parce
que les extraits titrés de nicotine, ils
—
dép. Gh2
91)49 11)58 51)58.
q u ' i l laissera faire les cléricaux au nom
lîn bel ticfe do s o n o r i s é .
sont tout aussi efficaces.
Pont-l'abbé (ville)
mariage
do la liberté et q u ' i l leur conservera,
Nous avons rendu compte des sommes
Les viticulteurs arboriculteurs ont
arrivée
0h2G 101)13 2h22 6h22
quoiqu'il arrive, la liberté
d'enseigne- ^recueillies par lo Citoyen on faveur de
d'autant plus d'intérêt à utiliser ces jus
—
départ... Gh23 lOlilO 21)25 01)25
ment, cette perle précieuse !
Mmo veuve Matelot, l'héroïquo gar- pour le traitement de leurs plantations
Pont-l'abbé, P.O.
I l appartient bien à M. Goudo qui a dienne du pharo de Kordonis et do sos
que l'Administration est dans l'impossiarrivée
Gh30 10hl8 2h27 Gh27
Mardi
27
courant
a
eu
lieu
le
mariago
vu lo problème religieux parle trou d'uno enfants. Notre souscription, on se lo
bilité absolue de transformer en extraits de M. Christophe Iléloref, de Cloharsbouteille ot qui est prêt à lâcher aux clé- rappelle, avait produit (il francs quo
bj Trains périodiques.
touto la nicotine qu'elle pourra fournir Fouesnanl, fils du regretté el sympathiricaux la brido sur lo cou, de donner aux nous avons transmis à l'intéressée.
Le l" r jeudi do chaque mois, jour de foire
en 1011.
que conseiller d'arrondissement, dont
autres des leçons d'anticléricalisme.
Nous avons reçu à la fin do la semaine
Eu n'utilisant pas les jus ordinaires le souvenir est resté si vivant dans lo à Pont-l'Abbé ont lieu en outre les trains
Nous savons de quel bois il so eh au Ile. dernière le produit d'uno collecte faito
suivants :
titrés, mis à leur disposition, les agricul- coeur de tous ceux qui l'ont connu, et
MTUN
DT.UI
M. Goudo va plus loin.
par nos amis do l'Ile-de-Sein. Nous teurs so priveraient sans raison et à leur do Mlle Anna Calvez, fille de l'ancien
Pont-l'Abbé (.PO.) départ.... 7h4G 9hl5
11 aflirme que les républicains du Fi- sommes heureux de donner ici lo nom
grand détriment do la plus grando partie maire de St-Evarzoc.
Pont-l'Abbé (ville) arrivée. .. 71)48 9hl7
nistère sont des ennemis du peuple ot va de tous les souscripteurs qui ont voulu
do l'alcaloïde qui a été fabriqué spéciaEnviron <50 voitures et automobiles
—
départ
7h49 9hl8
mémo jusqu'à prétendre' qu'ils ne sont ainsi témoigner de la solidarité existant
lement dans lo but de sauvegarder leurs sans compter les bicyclettes, partiront Guilvinec, arrivée
81)11
9h40
pas républicains.
entre toutes nos populations côtièrcs rédoltes.
du Guérèvcn vers 9 heures clu matin
Lorsque M. Combes parlait ccs jours- bretonnes.
pour aller rejoindre les invités de lanou
Guilvinec, départ
81)25 9h50
ci de la nécessité de reconstituer la délo
MM.
velle
mariée à Coataniou, en Saint- Pont-l'Abbé, (ville) arrivée... 8h49 101.23
galion des gauches — il ajoutait — e n
Murzin, gardien de pharo
1 f.
Evurzcc.
—
départ.. 8h51 101)25
dehorM des « o c l a l ù t c m
unKiéa.
Yuliu, hôtelier
1
Quelque
temps
après,
un
magnifique
(P.O.)..
8h53 10h27
putoqu'll» se Mont cïtÎHM de In maMoiiou, gardien de phare en rotr. 1
cortège de plus de 100 voitures prenait
Audience du 27 juin
1UI1.
j o r i t é a u Congrès d ' A m * t c r d a n a .
Marchand, gardien de phare. . .
I
la route du bourg où eurent lieu le maPeriot,
-1
C'est co quo nous écrivions trois jours
PLOARIi. — Les coups.— René Doarin, riage civil et la cérémonie religieuse.
Nécrologie.
Coutmeur,
—
l
avant, dans le Citoyen..
53 ans, marin-pêchour, a porté des coups à
Les
toilettes
étaient
merveilleuses':
on
Plouzenn^c,
—
l
Los unifiés s e r o n t exclus volontaire
Nous apprenons avec regret la mort clo M.
sa femme, ainsi qu'à une dame Guibou, sa admirait entre toules celle cle la mariée,
Coquet,
—
1
ment des partis de gaucho ot ils n'ont
Danguy des Déserts, notaire honoraire, maire
voisine.
Cette
dernière
fut
assez
grièvement
Jonquet, Hippolvte
.' . 0 25
chef d'oeuvre d'élégance riche et de bon de Daoulas et conseiller général du Finisplus le droit do parler au nom de la Réfrappée, ce qui motive une condamnation goût.
Allain, contre-maître des Pontspublique qui est non un parti do classe,
tère, survenue mardi à Daoulas.
du prévenu à :î mois d'emprisonnement,
et-i haussées
0 50
On remarquait, dans l'assistance : M M .
mais un parli national.
M. Danguy des Déserts, qui siégeait à la
plus 5 francs d'amende pour ivresse.
Les Sociétaires de la Solidarité
Le Hars, mairo do Quimper et Mme Le droite de notre assembee départementale
Que Goudo fasso dohe sou métier d'udes malins-pêcheurs do l'IleAUDIERNE. — L'argument
frappant. Ilars ; Georges Lo Bail, fils, avocat à avait su se concilier, par son urbanité et la
nifié, rion quo cola. I l n'a pas le droit
de-Sein
5
—
Au
marché
d'Audierne,
le
17
juin
dernier, Quimper ; Le Crano, ancien conseiller droiture de son caractère, l'estime unanime
Gall,
charpentier
0
50
de se réclamer de la République.
Mmo Angèle Laurent, née Claquin, bou- général, maire de Beuzec-Conq ; Le de tous ses collègues. Sa mort sera vivement
Pivort, capitaine
-. . . . 0 25
Tant pis pour les badauds qui s'apprêGuéguen, président du syndicat
chère, s est prise de querelle avec sa scour Docteur Morvan ; Le Gac, conseiller regrettée.
tent à tirer devant ses promesses une
des
marins
1
également bouchère. Comme le mari do cette d'arrondissement do Rosporden ; Le
langue d'un pied do long. La baraque
Gonidec, mareyeur
0 25
dernière se mêlait à la dispute, Mmo Lau- Bris, conseiller d'arrondissement de
où i l prêche et vaticine n'attirera pa*
Menou, facteur
1
I i o t l t u t c i i r H et E r é q u c .
rent perdit patience et, se saisissant d'un Fouesuant ; ,Lo Goas, directeur d'élongtemps la clientèle. On s'apercevra
Guillou, boulanger
1
poids d'une livre, elle en porta un coup au cole à Fouesnant ; Quinquis, conseiller
vite q u ' i l promet plus de beurre quo de
L'Amicale des instituteurs du Finistère
Claquin, boucher
1
front de sa sœur, sans lui faire d'ailleurs municipal d'Ergué-Armel; Mme et Mlle vient d'assigner M. Dupai c, évêque de
pain et quo son onguent guérit-tout n'a
Virouleau, instituteur
I
Le Cœur, de Penhars ; Quelfélec,ancien
grand mal.
jamais soulagé personne.
Quimper en 5.000 francs de dommages
Bolloeh, syndic
1
négociant à Penhars ; Floch, Quinquis,
25
fr.
d'amende
avec
sursis.
intérêts, devant le tribunal civil.
M. Goude so trompe en s^imaginant
commerçants à Quimper ; Gourmelen,
Total.
20 f. 75
("'est la participation de M. Duparc à la
qu'il fera danser la dutiso de l'ours au
QUIMPER. — La mauvaise J'urine. -«notaire à Pleuven ; Le Corre, notaire à
lettre collective des évèques contre lot
parti républicain du Finistère.
Avant reçu do son fournisseur ordinaire un
Melgvon ; Fouutcun, éleveur à St-Yvi ;
manuels scolaires qui a motivé cette déterstock de farine falsifiée, la femme N... bouSans lui, i l continuera à mener la baMme Poussin, femme do l'hon.orablo
taille pour la République et pour lo k
P r a c e s s i o n q u i p m . . . langère à Quimper, ne s'en servit pas moins greffier du Tribunal ; de nombreux mai- mination de l'Amicale.
pour sa clientèle. Elle revendit aussi quelpeuple contro les cléricaux.
res et conseillors municipaux des comques sacs au rabais à dos boulangers
Nous savons que M. Goudo no vout ni
" Citoyen " et bi^ota.
munes voisines, qui avaient tonu à assisTABLETTES
ADMINISTRATIVES
des environs do Pont-l'Abbé.
de la République, ni de l'anti-cléricaB.e " B V o g r è f t " e s t p u d i q u e .
ter à cette fèto qui apparentait deux dos
i
lismo.
—
Je
savais
qu'elle
était
mauvaise
avoua!Lo fcou e x e m j i l e ,
familles les plus estimées et. les plus
Contributions
indirectes.
—
M.
Lo
Glat-elle à l'instruction ; aussi jo l'ai vendue connues du canton.
11 est commo lo chien du jardinier, il
Dans la « suite ininterrompue dos
tin, surnuméraire des contributions indirecaux bigoudens I Le tribunal trouve insuffine mango point de choux et ne veut pas
blancheurs » répandues sur lo passage
Uno coïncidence fâcheuse ; l'enterre- tes à Brest est nommé 'èbmmis sans résisante cette explication inattendue, mais,
quo les autres en mangent,
de la procession do la Fête-Dieu,à Quimtenant compte de certaines circonstances ment du regretté M. Govin, avait empê- dence fixe des C6tes-du-Nord.
DIOGÈNE.
per, le rédacteur du Progrès a constaté
M. Joueygoux, commis principal à Caen
qui atténuent la culpabilité de la commer- ché do nombreux amis, entre autres M.
• «
avec effroi la nudité do deux façades,
çante, il ne lu condamne qu'à une amende Soudry, avoué à Quimper'qtirs'était fait est nommé commis principal,de sous direcdeux tach'-s qui. dit il, détonaient sinexcuser, de se rendre à l'invitation des tion à Morlaix,en remplacement de M. Dors.
•fi K». Coude.
do 30 fr.
.
gulièrement sur l'onsemblo.
familles Hélorot el Calvez.
Contributions directes. — M. Covaud,
— Un escroc. — A'l'audionco du 30 mai
Nous recevons de M. Le Bail, député,
Sa pudeur se refuse à insister sur un
(>00 personnes env iron ont pris part au contrôleur-rédacteur de 2° classe des conla communication suivante :
pareil spectacle ! Nous n'éprouvons pas dernier, comparaissait devant le tribunal un repas monstre servi par les soins de M. tribuiions directe» dans le département du
r<
nommé François Marie Lévénès, inculpé
« M . Goude me porte un déli. Jo le ie mémo scrupule.
Le Pape, commerçant au bourg, qui Finistère, eut -élevé, sur place, à la l
Car, on l'a deviné, l'une do ccs taches de nombreuses escroqueries au préjudice s'était déjà distingué à plusieurs reprises, classe de son grade.
relove.
Comme jo ne suis pas à ses ordres, je sombres n'était autre que la devanture de divers commerçants en gros. L'affaire, en pareille circonstance, mais qui s'est
me réserve, au cas où lo voyage de M. du Citoyen, dont le fier nom d'homme renvoyée sur demande d'examen mental du surpassé,cetto fois,,, deux bœufs, treize
FOIRES DE LA SEMAINE
Dujardin-Bcaumctz dans le Finistère ne libre s'étalait aux veux de nos procès- prévenu formulée par la défense, revient veaux, 4 barriques de cidre, 3 barriques
me permettrait pas deme trouveren l'ace (donneurs. Quant à l'autre,nous n'aurons aujourd'hui.
do.vin
ont
élé
servis
aux
invités.
Samedi
l a r juillet. — Saint-Renan, PlouesDu rapport de M. le D1' Meillon, commis
do l u i au jour et à l'houre q u ' i l indique, pas lu cruauté do la rechercher.
Jusqu'à minuit on a dansé au son du cat, Le Ponthou, Scaêr.
do lui donner rendez-vous en réunion
Eh oui ! bien des républicains, des parle tribunal pour examiner Lévénez, il biniou.
Lundi 3. — Briec, Clohars-Foucsnant,
publique à Douarnenez avant le 10 ( anticléricaux consentent encore à s'asso- réstillc quo celui-ci est un alcoolique invéOn se rappellera longtemps à Saint- Meilars, Brest Soulven, Brasparts, Pouljuillet au soir.
cier à l'exhibition cléricale annuelle. téré. Su responsabilité demeure toutefois Evarzoc cette féte qui a réuni dans la laouën, Quéménéven, Trégurvan, Penzé
Nous en connaissons trop les raisons entière, malgré un affaiblissement certain localité toule la foule élégante du (en Taulé).
Georgos L E B A I L . »
pour nous en étonner. Ceux-là vous du pouvoir volontaire résultant de l'usure canton.
Mardi i . — Saint-Pierre-Quilbignon, Pleydétestent pourtant ot vous lo savez Mes- eéléhrale provoquée par l'alcool.
Le Citoyen est heureux do pouvoir, ben, Scrignac, Gûimuêc, Morlaix, Saint-ThéAprès réquisitoire et plaidoirie, lo tribusieurs les amis du Progrès,mais par dosen cctto circonstance, offrir aux jeunes gonnec, Arzano,'Pont-Aven.
sus tout, ils vous craignent, sachantbien nal inflige à Lévénès une peine d'un mois époux ses souhaits de bonheur ot de ,, Mercredi 5..— Trégunc, Daoulas, Lanquo la rancune des bigots ost choso inu- de pjison.
mils,* Locronan, Lo Relecq.
prospérité...
sable. La gent dévoto professe l'oubli
— Un homme susceptible. — Pierre MaJeudi (S. — Ppjit-.CrQi3tv Pont-l'Abbé; La
des injures. Mais ol lo garde indéfini- rie Thépot, 53 ans, écrivain publie et agent
Roche, Châteaulin, Le Huelgoat, Mespaul.
Caractère nettement politique
ment mémoire des actes d'indépendance d'affaires, qui comparait ensuite, est un
Vendredi 7. — Pouldavid.
et antl-wvndlraUnte
qu'on se permet à son égard.
client de marque. •
i
D'i notre correspondant de
l'Ile-d'Yeu,
11 comparut doux fois dovant la Cour d'asNous qui avons lo bonheur de ne pas
le 26 juin.
craindre lo boycottago, i l nous plaît sises du Finistôro pour vols qualifiés et fut
• "
*
La causo du conflit actuol réside dans assez d'enregistrer la plainte, grosso de condamné la dornière fois à 6 ans de réclu- Rùle des Assises pour le3' trimestre 4911
Dans l'Armée. — M. Rivière, lieutenant
ce fait que les thonniors, avant do partir sous entendus, du pieux journal, Nous sions et la rolégatiou. Mis, avant l'expiraVoici le rôle des assises qui s'ouvriront au 118" régiment (d'infanterie, est nommé
pour la pêche du thon, auraient voulu étions deux on 1011, cher confrère. Qui tion de sa peine, en libération conditionlundi 3 juillet :
capitaine au Bi" ; MM, Reneaux. lieutenant
se livrer à la pèchc do la sardine. Les sait si nous ne serons pas quelques-uns nelle, la villo do Laval lui fut assignée, Il
Lundi 3 Juillet. — FlochThéveuîtn, at- au 101', de Beurmann, lieutenant au 56',
n'en revint pas moins à Quimpor où, présardiniers lour firent des remontrances de plus l'année prochaine ?
tentat Mit pudeur. — M. Jacquier, substitut. Gnron, lieutenant au 131", sont nommés
et les prièrent do pratiquer leur métier
Deux ! cola vous parait sans doute tend-il, l'appelaient ses intérêts,
M. Alizon, avocat.
capitaines et affectés au 118'.
et pas un autre, attendu que la concur- énorme, puisque vous accusez lo coup.
Co chevronné de la maison centrale comMardi 4 Juillet.
Marie-Isabelle David,
rence entro pêcheurs sardiniers était C'est on toits cas un bon commencement. parait aujourd'hui pour outrage à M. BruNécrologie. — Nous apprenions dimandéjà assez grande. Les thonniors no vou- Et quand lo commencement est bon, nier, substitut, qui, au cours d'un interro- suppression d'enfant avant vécu, — M, Bru- che soir lu mort de M. Joseph Govin, expert
nier, substitut, M* Guyonvarch, avocat,
lurent rien entendre, ot poussés par des l'exemple est contagieux,
gatoire, so serait permis do manquer au
Marie-I.oiii.se Jégou, suppression d'enfant dans notre ville, qui avait succombé lo
armatours, hégoçiants en rogues et clérespect dù à son grade dans l'armée du ayant vécu, — M, Brunier, substitut. M 0 matin même aux atteintes d'une longue
J. I). S..,
ricaux de marque, ils jurèrent do démovice,
malad ie. Le défilât était Agé de 44 ans. Très
Guyonvarch, avocat.
l i r le syndicat et la coopérative d'achat
— Il m'a dit quo j'étaiB un criminel, dit
Mercredi 5 Juillet.— Jeanne-Madeleino connu à Quimper, il était notamment préside rogues des malhouroux sardiniers. GOUDE R l i f l C H É JVI. jVïOftIS l'inculpé, On n'a pas lo droit d'injurier los Aubé, femme Fis, tentative d'assassinat. — dent de VHallali Quimpérois. Sesobsèques
Pour cola ils ne trouvèrent rien de mieux
gens de la sorte I II n'y a plus qu'àmemot- M. Mazeaud, procureur de la République, ont eu lieu mardi après rtiidi, au milieu
à faire que d'envoyor des thonniors non
d'une atfiuence considérable, Parmi les
Avouez quo co Goudo est un singulier tre un écritoau afin que tout le monde sache M« X..., avocat.
syndiqués fairo do la propagande dans individu.
personnalités
présentes nous avons remarco quo j'ai fait,
Jeudi 6 Juillet. - Louis-Mario Lemoales syndicats do Conearnoau et de DouarL'inculpé estime, en somme, que toutes nier, tentotivo d'homicido volontaire, — qué MM. Lo Hors, maire do Quimper,
I l attrape M, Le Bail dans le Cri du
nenez pour créer un soulèvement contre Peuple du 24 j u i n en prétondant qu'il les vérités no sont pas bonnes à,.,, entendre, M. Jacquier, substitut. M" Alizon, avocat,
Fi'elaut-Ducours, président du tribunalle syndicats do pêcheurs sardiniers do soutient à regret lo cabinet Monis tan- même ontre les quatre muis d'uno salle do
Vendredi 7 Juillet. — Plulomèno Boulic, civil, Le Diberder, bfttonnior de l'ordre des
l'Ile.
infanticide et suppression d'enfant ayant avocats, Le BailHls, avocat, de nombreuses
dis t[iio lui, Goude, voto pour lui chaque parquet.
Doux choses importantes sont à noter fois qu'une agression cléricale met le
M, le Président cherche en vain à dé- vécu. — M, Mfizenud, procureur, M" feil- délégations des sociétés de la ville, te,
lard, avocat,
dans cc conflit ; la première c'est que ministère en péril,
Nous renouvelons à la famille do M.
brouiller certains points obscurs do la vio
Françoise - Gabrlelle Gourtnolon, vouvo
le syndicat des sardiniers do l'Ile d'Yeu,
Or, l'autre jour, tandis quo M. Le Bail du prévenu. Celui-ci ergoto, discute et, fi- Murzin, ot Louiso-Josophlito Gourmelon, Govin uos très èiticères Condoléances.
fidèle à la promeseo faito au Congrès do Votait pour le ministère Monis avec lous nalement, demando l'assistance d'un avocat. femme LoBras, avortement etcomplifcité. —
Le bar. de Bénôdet. — Jeudi matin, à la
Nantes, a respecté le principe en vertu los radicaux du Finistère, avec M. Jau*
L'affaire ost remise à samedi.
M. Mazeaud, procureur. M" Lo Diberder, marée, a ou liou i\ l.ocmrtrin le lancement
duquel les pécheurs sardiniers étrangers rès lui-même, M. Cloiade Maintenait
DOUARNENEZ, '— Le plaisir de boxer1. avocat,
du bac à vapeur de Bénodcc. L'opération tt
au port seront truites sur lo pied d'éga- commo il s'est abstenu dans lo vote des
Samedi fi Juillet. — Odcn Pularie et réussi parfaitement et le lourd bateau est
— Corentin Mario Lo Bosser, 21 ans, malité avec les marins do l'endroit, à la lîiOOO et dans lo voto do flétrissure con»
rin-pêcheur, revenait le 11 juin du pt *4on Pierre Pularie, vol qualifié. M* Brunier, amarré actuellement ou rivière, en attencondition do se conformer aux usr.gos tro lo sabologo.
do Ploaré où il avait abBorbé do nombreuses subtitut, M° X..,, avocat,
dant sou prochain départ pour su destina»
locaux. C'est ainsi quo jusqu'au vendredi
Oh ! lo courageux bonhomme I
bolées, Sou corveau échauffé lui suggirn la
tion.
Ceux de ta cote
Un grand
au pays fouesnantais.
TRIBUNAL CORIiECTIOML DE QUIMPER
Un Conflit entre
Tiionniers et Sardiniers
QUIMPER
Jeunesse républicaine. — La Jeunesse
Républicaine Quimpèroise dont nous annoncions cet hiver la fondation, a effectué
dimanche dornier, sa première sortie estivale. .
Le but de l'excursion était Concarneau,
avec visite au château-musée de Koriolet.
Cette visite a eu lieu lo matin, dès l'arrivée
en compagnie de M. de Ménorval, l'aimable
administrateur du domaine qui avait bien
voulu faire-lui-même les honneurs du château. Les souvenirs historiques-, les curiosités enfermées .laus les diverses salles
intéressèrent vivement lesjVunes gens.
Puis, une promena le eut lieu à travers
l'immense bois du domaine par uu temps
splendide que les ondées de la veille ne
pouvaient faire espérer. Elle, permit à tous
de faire ample provision.d'.air pur ct...d-appétil.
A 11 heures 1/2 un apéritif était servi h
l'hôtel du Commerce aux membres de la
Jeunesse. Un déjeuner amical eut lieu
ensuite, servi de façon parfaite par-Mme
Pjouzenncc. La plus-saine gailé, la plus
franche camaraderie ne cessèrent de régner
pendant ces agapes et quand, au dossîit, lo
Président leva son verre à l'union toujours
plus étroite des jeunes républicains 'el au
développement de leur œuvre naissante d. s
bans enthousiastes furent battus. La parole
fut alors donnée aux chanteurs qui firent
ample moisson de bravos.
Une promenade à la plage, qu'éclairait un
soleil éblouissant, et ù travers les vieux
quartiers de la pittoresque cité terminaeette
excursion.
Ajoutons qu'au retour à Quimper, un apéritif d'honneur rassembla une dernière fois
les sociétaires. Chacun, en so félicitant du
succès de cette belie journée, dont 1e. souvenir restera longtemps dans les mémoires,
a formulé le V O M I quelle ne soit pas la dernière de la saison. Nous on renouvelons ici
l'espoir.
La « Lyre Quimpèroise. ».-— La commission de la Lyre Quimpèroise s'est réunio
la semaine dernière afin de nommer tin
vicc-présideni en remplacement de M.
Dénie et un nouvel administrateur.
La commission se compose comme suit :
MM. Le Hars, maire, président d'honneur;
Lefèvrc, président ; Centur, vice-président ;
Coroller, administrateur ; Pépin, administrateur; Roussel, directeur ; Lebrun, sousdirecteur ; Coublan, archiviste ; Siméon,
sécrétai i e-t,i ésorier.
La commission de la Lyre a décidé la.
création d'uny école musicale à Quimper,
comprenant :
1° Un cours do solfège supérieur ; 2° un
cours de solfège élémentaire ; 3° un cours
instrumental.
Anniversaire
de la mort de La Tour
d'Auvergne. — Comme chaque année, les
Vétérans organisent à l'occnsion de la mort
de la Tour d'Auvergne, le premier Grenadier des Armées de la République, une cérémonie patriotique et rien ne sera négligé
pour donner à cette solennité le caractère
imposant qu'elle comporte.
Le Comilé de la 235* Section des Vétérans invite donc toutes les Sociétés patriotiques, ainsi que la population Quimpèroise
à se joindre à eux pour cette cérémonie qui
aura lieu dimanche • prochain, à 10 heures,
devant lo monument.
Selon la coutume, il sera déposé une couronne et procédé à l'appel du contr6le,
le plus ancien Vétéran répondra au nom de
La T our d'Auvergne, et des discours seront
prononcés pour rendre hommage aux
grands morts pour la patrie et rappeler le»
hauts faits accomplis par eux.
A tous ceux qui unis dans une seule et
même pensée, demeurent tldèle an culte du
drapeau, nous donnons rendez-vous pour
dimanche en leur disant avec lo poète :
Venez chercher i.-i la leçon des grands morts,
Le dégoût généreux des lâchetés infâmes,
Vosnmes produiront au contact do ces âmes
Et vous serez aussi des vaillants et des forts.
Le Comité.
Le cortège précédé des gymnastes et de
la chorale partira à 10 heures de l'Hôtel de
Ville où aura lieu le rassemblement.
Concours de pèche. — Nous sommes
heureux d'enregistrer le brillant succès des
délégués de la société de pèche de Quimper
au concours de Lorient.
Les deux vice-présidents Quimpérois,
MM. Loubatié et Seignette, ont brillamment remporté le prix dos sociétés battant
les Redonnais, les Pontivyens, etc., et
s'attribunnt de plus, l'un et l'autre, plusieurs
prix au nombre et au poids.
Ces deux fines gaules ont été chaudement
félicitées par los aimables et joyeux confrères en St-Pierre de Lorient, dont la
réception sympathique et chaleureuse laissera un agréable et durable souvenir chez
les pécheurs Quimpérois qui se sont rendus
à l'étang do Kersalo, dimanche dernier.
Les membres de la société des pécheurs
à la ligne de Quimpor qui désirent prendre
part au concours de Pontivy, qui aura lieu
dimanche 2 juillet, sont priés de se faire
inscrire d'urgence chez M. Loubatié, rue
Kéréon.
Brevet élémentaire. — Lundi ont commencé les examens du brevet élémentaire
(aspirantes), Voici les mons des candidats
qui ont été définitivement reçues.
Mlles Alavoine, Albert, Anniel, Thérèse
Bernard, Bernicot, Berri, Bescond, Rose
Bihan, Bloch, Le Bras, Le Brusq, Cadec,
Camus, Chardon, Lo Cléarch, Coat,
Cochenncô; Colas, Combot, Le Corre,
Murle-Louise Cosquer, Courtav, Craignou,
Lo Cunff, Marie Denez, Maria Dorrien,
Diligeart, Lo Dréau, Lo Floch, Fournier,
Fraval, Gestin, Le Goff, Le Goyat, Guéguen
(Quimper), Le Hénaff, Gestin, Julien Jane,
Julien Emilia, Kernaléguen, Kersaudy, Ker»
vron, Kerzalé, Labory, Le Lann, Le Brun,
Ligon, Mantelet,-Martin, Meunier, Lo Meur,
Millincr, Montangerand, Moulier, Paugam,
Piion, Ploé, Pobert, Richard, Le Roux
Joséphine, Le Roux Marie-Auuo, Stourm,
Trévidic Augustlne, Tromeur.
Régates de l'Odet. — La société dos Ré«
gâtes de l'Odet organise, pour lo dimanche
9 juillet, uno fêle nautique dans le baie do
Kerrogan. Le programme comporte des
courses à la voile et à l'aviron,
Pour tous renseignements, ou engage*
LE
monts, s'adresser à M. Darnajou, 22 quai
de l'Odet, à Quimper.
Deux belles récompenses. — Nous sommes heureux do relever dans la listw des
Lauréats do VExposition
Internationale
d'hygiène de Pari: {M mai 1011) lo nom do
M. G. Pépin, bandagisto orthopédiste, qui
obtient uno médaille d' >r ct uno croix de
mérite pour lutétino Uégina dont il est l'inventeur. La tétine Régina est la seule qui
ait été médaillée.
Voilà une bonne recommandation aux
mères qui ne peuvent élever au soin leurs
nouveau-nés : ni vomissements ni coliques
à redouter en remployant.
« Que faisaient sur la place des Halles
los « mères chrétiennes » et los musiciens
du cercle, à l'ouverture du bal t
K Pourquoi donc M, lo Curé a-til envoyé,
au mémo moment place do la Croix, ses
amis entravés, boxeurs, musiciens et autres
do même Acabit t
(( Nous donnons huit jours à M. lo Curé
pour nous répondre. Mais, on attendant,
nous tenons à protestor contro cetto nouvelle intrusion du clergé dans nos affaires.
Et si M. le curé Auffret interdit nos bals à
son blano troupeau, nous demanderons,
nous, la suppression des processions et autres exhibitions du même genre, »
Tréboul
Certificat d'études- — Voici la listo des
tccidenl. — Le jeune Joseph Ansquer,
élèves dos écoles rurales du canton do
Quimpor qui ont subis avec succès l'examon i\gé de 8 ans, s'amusait à escalader lo mur
du cimetière et, pour y parvenir, so cramdu certificat d'études :
ponnait à un des saints eu pierre qui ornent
Ecoles de (/arçons.
a porte principale, lorsque la statue so
Krguô-Armel. — Louis Le Berre, Bo- descolla. L'enfant se lit, en tombant, des
divit, Michel Conan, Jean-Louis Gouéree, blessures assez sérieuses aux jambes. M.lo
G.-M. Lo Meur, Louis Nihouarn.
docteur MéVol lui a donné sos soins.
École do Ménez-Bily. — Jean-Louis TaPont-l'Abbé
boré.
Ergué-Gabéric. — Piorro Gourdreu, FranRéceptions. - M. lo l) r Plouzané, député,
çois Pennee.
nous prie de dire que, retenu à Paris deKerfeunteun.-—Jean-Pierre Cariou, Joan- main dimanche, il reporte au second dimanMiehcl Douguet, Henri GalITas, Joseph che de juillet son jour de réception des perManer, Yvon Queneudec, Jean-Marie sonnes qui désireraient lui parler.
Saliou.
Les courses. — Voici lo progranmio des
Corentin Lo Belloe, Louis
Ponbars.
courses dç bicyclettes qui auront heu diLe C«uur, Joseph Lo Moll.
manche 9 juillet il 2 heures, placo de la RéPlomelin. — Piorro Daniel.
Kerfeunleun. — Ecolo privée. — Jean- publique, sous les auspices de la Société la
Bigouden/,e et avec le concours de VUnion
Louis Coëlmon, Michel Bourhis.
Musicale.
Ecoles de Jillcs.
A 2 heures, grand défilé de bicyclettes ;
Ergné-Armol. — AnnoCren, MarioDoaré,
V* course (départementale), 1" prix, 30 fr.;
Marie Feunteun.
2« prix, 20 fr. ; 3" prix, 10 francs.
Ergué-Gabéric. —• Mario Dagorn, Mario
2" course (internationale), l u r prix, 00 fr. ;
Lennon, Marie-Anne Quiniou.
2* prix, 10 l'r. ; 8' prix, 20 francs.
Penhars. — Jeanne Bevaden, Marie FeunCourse à pied (locale) 1" prix, 10 fr. ;
teun, Jeanne Hélias, Mario-Jeanne Lo Pou- 2" prix, 7 l'r. ; 3" prix, 4 fr. ; 4* prix, 3 fr. ;
pon, Marie-Joanne Quôau.
finale de l'internationale.
Plomolin. — Marie-Jogèpbo Kerveillant,
3" course (réservée aux sociétairor), l01"
Françino Piriou, Marie-Jcairno Toularastel, prix, t.") fr. ; 2" prix, 12 fr. ; 3» prix, 8 fr. ;
Catherine Trellu.
4° prix, 5 fr.
PlugulTan. — Marie-Jeanne Cariou.
•iu course (do primes par surprise), l r o
Kérfeuntcuu. — Ecole piivée. — Le prime, 5 fr. ; 2* prime, 5 fr. ; 3" primo, 5 l'r. ;
Clech Marie, Mario Bémory, Maiio-Louise prime finale : l"-r, 12 fr. ; 2', 8 fr. ; 3", 5 fr.
Quiniou.
A l'issue des courses, dans les Halles, bal
Mutuelle des Employés et Comptables.
— La perception des cotisations aura lieu
co soir samedi, à 8 h. 80 du soir, salle du
Gymnane.
donné parTf/m'o/i musicale. Entrée 0 fr. 25.
l.CHCOUl
Chez nos sauveteurs. — M. Portier, lieutenant do vaisseau en réserve, inspecteur
Erat-Civil
ilu 22 au 29 Juin 1911. — do la société centrale de sauvetage des
Naissances : Louise Le Guen, rue de Douar- naufragés, a passé jeudi 22 courant sou insnenez, 40.— Mario Ollivier, ruo Kéréon, pection du matériel et du canot do sauve— Olympe Stéphan, rue do la Providence, 42. — Alexandre 'l'udnl, avenue do tage de notro station.
M. Portier s'est entretenu avec M. Soila Gare, 4.
gneur,
conducteur des ponts el ehauusséos,
183 Naissances en 1911.
au sujet de la pose des rails, sur la ealo do
G9 Mariages.
. Décès. — Alnin Le Roy, 00 ans, cultiva- Lesconil, et qui serviront au lancement du
teur, veuf do Peillet, rue do l'Hospice. — nouveau canot de sauvetage qui doit arriver
Marie Derrien, 77 ans, ménagère, veuve de incessamment
Salaun, rue Sainte-Catherino, 10. — Jeanne
Ce nouveau canot de sauvetage qui sera
Kêralun, 18 ans, s. p., célibntairo, rue Pon- insubmersible et inohftvirablo, se nommera
ar-Stang. 12. — Pierre Marzin, 28 ans, sou- Amiral cle Maigret. C'est un don do la vicedeur, époux Pichavant, rue dc l'Hospice. —
amirale, comtesse dc Maigre!. 11 remplacera
Joseph Govin, 43 ans, expert, célibataire,
rue Saint-Mathieu,".— Marie L'Helgoualch, lo canot Foubcrt dc Bizy qui se trouve
78 ans, journalier, veuve Kerfrldon, rue do dans la station île Loscop.it depuis 1880 (date
<
'
l'Hospice. — Rosalie Lobreton, 28 ans, s. p., de la création).
épouse Gasnior, ruo Astor, 10. — Joseph
Nomination
d'un sous-patron. — Les
Le Roux, 01 ans, infirmier, veuf do Dagorn, canotiers du bateau de sauvetage do Lescorue de l'Hospice. — Mario Mcll, 81) ans, nil ont nommé le canotier Germain Cariou,
a. p., vouve Sergent, nie du Lycée, 8.
sous-patron par 5 voix do majorité.
R 209 Décès en 1911, dont 93 aux hôpitaux.
Toutes nos félicitations au nouveau sousPublications de Mariages :
patron.
René Laziou, matelot-infirmior à Brest et
Trerilagat
Marie Le Donge, couturière à Quimper;
La fête patronale.— Voici le résultat dos
Yves Pichon, voyageur de commerce à
Quimper et Catherine Salaun, s. p., à Co- courses : course de chevaux, 1" prix,
L'Helgoualch, Jean-Louis de Loctudy ; 2"
ray ;
Elie Hardouin, docteur-médecin à Quim- prix, Coïc, Pierre-Jean de Plobannalec ;
por ct Marie dc Loustal, s. p., à Vannes;
3' prix, Lo Lay, Joseph do Trefliagat.
6 Fraugois Caugant, menuisier et Marie Le
Course de vélocipèdes : course locale, 1"
bongo, s. p., à Quimper.
prix, Mnrblez, Michel ; 2' prix, Coïc, Jean-v r PluguOan
Marie ; 3' prix, Coïc, Pierre-Jean.
Course régionale : l " prix Quénot, Louis
Odieux attentat. — Le parquet de Quimpor est actuellement saisi d'une affaire par- de Poni-l'Abbé ; 2' prix, Le Roux, Jacques
ticulièrement pénible. Il s'agit d'un attentat de Pont-l'Abbé ; 3' prix, Béhannic, Jean
commis su/.une fillette do 10 ans, nommée de Quimper.
Courso pédestre : jounes gens de 18 ans
'•Joséphitto I..'.. dont les parents habitent
ct au-dessus, 1" prix, Le LœufT, Louis de
Pluguffan, par un commerçant du pays.
Cehn-cT aurait attiré l'enfant dans une Guilvinec ; 2' prix, Pochât, Emmanuel de
écurie et aurait abusé d'elle. Nous tiendrons Treffiagat ; 3' prix, Garo, Ernest de Guilnos locteurs au courant do l'enquête ouverte vinec.
Tréméoc
au sujet de cet attentat.
Fête locale. — A l'occasion de la fèto
Douarnenez
locale, diverses réjouissances seront orgaUn naufrage. — On annonce qu'un sloop, nisées, lundi prochain, 4 juillet.
qn'on croit être 1a Jeanne d'Arc, n' 1014,
I.e programme comprend notamment:
de Douarnenez a coulé dans la nuit du ven2 courses do chevaux : communale et
dredi 23 au samedi 24 juin à 1500 mètres régionale ; 2 courses do bicyclettes : comS. E. de la bouée de l'Aigle. On est sans munale et régionale ; courses d'hommes et
nouvello do l'équipage composé do six hom- d'enlants ; danses au biniou toute la jourmes : Eugène Belbéoc'b, armateur ot patron, néo ; feu d'artifice.
31 ans, marié depuis trois semaines ; Henri'
Souhaitons quo le soleil veuillo so mettre
Pendézec, 30 ans, marié, un enfant ; Ma- de la partio pour assurur à cette féte un
thieu Quoinnnec, 30 ans, Alain, 22 ans, succès égal, sinon supérieur à celui do
•Louis Le Gall, 24 ans, et Jules Gonidec l'année dernière.
17 an», habitant tous le quartier du prand
Plogastcl«St*Gormain
port. Le» familles ont été prévenues du malheur qui vient de les frapper.
La fête de l'Union Sportive. — l a jeune
société sportivo a offort dimanche un très
bean concert à sos membre» honoraires. I l
a été suivi d'un l>al absolument corroct
ot charmant. Mais lo succè» do ce» fête»
organisées par un çomité d'uno honorabilité
et d'un dévouement à toute épreuve n'a pas
répondu à ses espérances. Nous recevons à
ce «ujet plusieurs protestations énergiques
contre l'attitude do M. le curé-doyen Auffret
de Douarnenez et celle de son entourage,
qui ont ouvertemoirt combattu ces réunions
et ont réussi à en atténuer 1e succès, sinon
l'éclat.
Jeune» gens de l'U. S. D., no fléchisse»
pas tous l'attaquo ; travaillez comme par lo
passé i travaillez pour 1e sport, Lo patronage
catholique peut continuez à yivro pour la
politique,
— On non» écrit, stir lo mémo sujet I
« M.'le Curé a't-il, oui ou non, du haut
do la chaire, dimanche 25 courant, défendu
aux habitants 7fc~ HoiiariTéno?.' d'assister au
bal donné par I T . S, !>., dans le but direct
"de faire manquer la fête V
« Les musicien» du cercle catholique ontil», oui ou lion, été soudoyés pour ne pas
assister au bal 1
CITOYEN
consacrée à la danse aux sons du biniou et
do la bombarde do Bidau, notre sonneur
habituel.
A propos de Pompiers.
—Las étrangers
comme les habitants de la commune ont vu
CHATEAULIN
Encore une fois attention aux Célèbres Spécialistes — le mot Célèbre
pour la première fois à Huelgoat le corps
ne
manque
pas de prétention — qui ont l'audace de vous promettre la
Tribunal
correctionnel.
dos pompiers comprenant 25 hommes, sans
guérison
de
la Hernie par leur Méthode infaillible. Voilà.des années
Chàteaulin. — Vol. — Marguerite Le parler de l'officier I — superbes dans leurs que celte promesse est faite ; l'argent a été empoché, les Célébrités ont
Bec, femme Peyraud-Lanauze, 58 ans, jour- habits neufs. On voit que le nouveau maire
ait fortune e l les Hernies sont toujours là. A l'avenir, si vous avez
nalière à Chàteaulin, a soustrait un drap fait les choses largement. Il ne ménage rien, encore recours à ces Aigles, faites vous garantir par écrit cette guérison
appartenant à Mme Gentric, quo cette pas mémo les finances do la commune. I l promise et ne payez qu'après. Surtout, ne versez rien d'avance, car ce
dernière avait mis à séchor sur uno haie devrait cependant songer quo quelques que vous pour riez avancer vaudrait trois fois plus que le Bandage : Si
jours avant les élections municipales du 10
près du champ-de-foire.
vos conditions sont acceptées, vous pouvez avoir affaire à quelqu'un
décembre dernier, un de ses plus illustres
8 jours de prison avec sursis.
de bonne foi, et, dans ce cas rien n'est trop cher. N'oubliez pas que le
candidats, du nom de Gourlesquin, disait
francs. Pour
Crozon. — Ivresse. — Henri Sévellec, 38 dans uno réunion publique que le maire, )rix tuaximuiiB d'un bon Bandage ne peut dépasser
es Ceintures le cas est ie même.
ans, maçon à Crozon, pour ivresse en M. Fégean, allait, s'ils étaient élus, leur
récidive attrape 2 mois do prison, 50 fr. livrer une vache maigre qu'ils se ohargeG. ï ' I i ï ' ï X , Baiidagiivte, Q u i m p e r .
d'amende et 2 ans d'incapacité électorale.
..
. \ , . • iraiont d'engraisser. Il faisait ainsi allusion
Carhaix. — Vol. — Jules Haimbault, 30 aux finances do la commune qu'ils avaient
ans, so disant voyageur do commerce, sans lit prétention do relover.
domicile fixe, originaire d'Angers, a sousOn ne voit pas bion do quelle façon le
trait uno bicyclette appartenant it M. Vin- conseillermunicipalGqurlesquin engraissera
mètres de l'angle nord-ouest du
cent, do Carhaix.
la vaclio municipale, si son maire dépense
pignon
nord du bâtiment ci-dessus
Haimbault était sorti depuis quelques aussi facilement l'argent do la commune.
pour aller rejoindre la limite lejours seulement do la prison de Guingamp L'avenir nous l'apprendra.
vant à un point situé à 12 m. 90 du
où i l venait de purger une peine do i mois
Nous sommes loin d'être hostiles à la
mur du jardin de Madame L *
de prison pour lo même fait et escroqueries. création dos corps do Sapeurs-Pompiers.
Borgne,
2 mois do prison lui sont octroyés.
Mais les habitants du Huelgoat ne tarderont
pas à approndre à leur dépens que lo moCetle portion de courtil d'uae
La méthode Edouard (de Paris) est la plus
Coray
ment est encore prématuré de se lancer à
moderne.— Sans rivale au monde, elle est la
contenante de 8 ares environ,
seule pouvant assurer la
guérison.
Le. Pardon. — La Fèto patronale de Co- corps perdu dans les dépenses excessives
donne du couchant sur le chemi»
Ne vo:,s laissez pas t r o m p e r . Seule.
ray aura lieu demain Dimanche 2 Juillet. d'une organisation aussi.... pompeuse.
de grande communication précité
l a M é t b o d e E d o u a r d p e u t vous g u é r i r .
Lundi des courses et réjouissances auront
ct sur le bâtiment (art. 2) ; du midi
Elle «ciile. a vaincu définitivement la
lieu : courses de chovaux, d'hommes, do
I l c i - i i l c . ainsi que le démontre mieux sur la propriété de Madame Le
bicyclettes, do chiens. Danses publiques
que toutes les belles promesses, cotte Borgne, du levant sur terre à
touto la journée,
î t t c t t t a t i o n r é c e n t e venant encore M. Michel Kerveillant et du nard
C»Nt
sur le reste du courtil Parc-Corns'ajouter
à t a n t d'autre*) «
Nomlire
Aurons-nous le téléphone t — La note
do
ar-Groès formant le deuxième lot.
Moule
Frli
Moyenne
Pons
Monsieur
à
A.
E
d
o
u
a
r
d
,
spécialisteparue dans le Citoyen do samedi a vivement
bateaux
herniaire,
P
a
r
i
*
.
ému nos conseillers municipaux. C'est ainsi
•
4 ° E T P'UN PUITS
Je suis heureux de vous remercier bien
qu'ils ont été convoqués d'urgence pour diLe 21 juin.
surmonté
d'une pompe, au pig^om
sincèrement
car.
grâce
à
votre
mémancho alin d'examiner un projet de créa5000
21
G
52
Arcachon
thode,
j'ai
été
radicalement
guéri
nord
de
l'article
2.
tion de bureau téléphonique. Aurons-nous
GO
li
350 8000
Les Sables
do
mes
deux
hernie»
en
qnclqnc»
Le
tout
d'une
conte»ance de
enfin le téléphone, réclamé par tous nos Saint-Gilles....
10
60
120 5000
commerçants '( Attendons.
15 ntoÏM tout en travaillant et Mans l a 9 ares environ.
80 4000
54
Ile d'Yeu
02
20 3000
42 nioindc gène.
Croisic
Scrignac
G0
32
45 3000
La Turballe
Kn vous manifestant toute ma reconn i m
u Tribunal : n AAA liin
»
»
a
))
naissance, je vous autorise à publier ma
Les fêtes. —L'es jeux ctlescoursesonteu Belle-lsle
»
»
»
»
Quiberon
sept mille francs, c i . . / iUv¥ l'il1e plus vif succès. Voici les résultats des Concarneau . . .
lettre afin dc prouver aux intéressés
»
»
»
»
diverses épreuves :
»
» |u'ils doivent faire c o m m e m o i c t
»
»
Ile-Tudy
DEUXIÈME LOT
»
»
»
»
s'adrCNMCr à voua.
Concours do tir. 1" prix ; M. Francis Guilvinec
»
»
»
»
Penmarch
Bocher, 10 fr. ; 2', M. Le Roy, 5 fr. ; 3', M.
.loaep!) SiARSULLIEll.
La portion jford <ju Çourtll
»
»
»
»
Audierne
G. Bocher, 4 fr. ; 4', M. Jafrennou, 3 fr. ; Douarnenez . . .
» à La Malvrais en Jlanzé (Ille-et-Vilaine) dit Parc-Corn-ar-Groès,
»
ayant ses
5-, M. Piorro Sergent, 2 fr. ; G*, M. Tilly, Camaret
»
»
»
»
Aussi depuis longtemps les intéressés
talus ouest et nord, et limitée au
2 fr.; Courses de bicyclettes. 1" prix : 15 fr.
dédaignent les grandes réclames de faux
Le 22 juin.
midi du premier lot par une ligne
M. Berthior (Brest) ;2", 10 fr., M. Pouchard Arcachon
50
1G spécialistes annonçant lo m ê m e soi-di12 7000
(Morlaix) ; 3', 5 fr., M. Lo GolT (Guingamp). Les Sables
11 sant personnage dans de nombreuses droite partant à l'ouest d'un point
50
350 8000
17 villes de France, le même j o u r . En situé à 10 mètres de l'angle nord120 lyOO
50
Luttes bretonnes. Jeunos gens : 20 fr. à Saint-Gilles
15
58
4000
Ilo
d'Yeu
100
ouest du bâtiment (art. 2) du preM. Péron ; hommes : 10 fr. à MM. Le Du
Gi
20 1000
38 réalité, toutes ces maisons de commerce
Croisic
ro
mier lot pour rejoindre la limite
délèguent
de
simples
commis-voyageurs
et Péron. Courses de chevaux, l courso : La Turballe . . .
60
37
G0 1500
complètement étrangers à la science levant à un point situé à 12 m. 90
G0
35
[ • prix, 80 fr. Choucroute à M. Tréogat ; Belle-lsle
G00
8
»
»
»
»
herniaire.
2' Irène 25 fr. à M. Bocher ; 3' Incisive à Quiberon
du mur de la propriété de Madame
»
)>
»
M. Guilly, 10 fr. ; 2a course : 1" prix 100 fr. Concarneau . . .
à
C'est
pourquoi,
conseillons-nous
Le Borgne.
»
»
)i
»
Ile-Tudy
Bonne à M. Goalabré ; 2' 40 fr. Typsi / / à Guilvinec
»
»
»
»
tous ceux qui veulent g u é r i r de ne Cette portion de courtil, d'une
M. Pennec ; 3' Raphaël à M. Goalabré, Penmarch
»
))
»
»
s'adresser qu'A ,11.A. E d o u a r d le m a î t r e contenance de 11 ares environ,
»
»
»
10 fr. ; 3' course : 1" prix 50 fr. Irène ; 2' Audierne
» de l ' a r t h e r n i a i r e . 1e s e u l qui visite donne de l'ouest sur le chemin de
»
))
»
20 fr. Incisive ; 3' 10 fr. Ivouaden à M. Le Douarnenez . . .
P.Anmrut
»
»
»
» l u i - m ê m e votro région et d'aller le grande communication
précité,
Roux ; 4' course : 1" prix 100 fr. Typsi II;
consulter à :
Le 23 juin.
chi nord sur terres à M. Alain Le
2- 30 fr. Raphaël ; 3' 10 fr. Flore à M. CaQ u i m p e r le mercredi 19 juillet,
))
»
))
»
diou.
Reste, du levant sur terres à M.
Hôtel
de l'Epéo.
4000
12
50
250
Les Sables
Concours de boules. Un mouton gagné Saint-Gilles,,..
20
56
Pont-l'Abbé le jeudi 20 juillet jusqu'à Michel Kerveillant et du midi sur
25 4000
le premier lot.
16 2 h. 1/2, Hôtel du Lion-d'Or.
62
5H) 4000
par l'équiquo do MM. Le Gars, Tliépaut, etc. Ile d'Yeu
»
»
»
))
Croisic.
Q
u
i
m
p
e
r
l
é
le
vendredi
21
juillet,
))
»
D
»
X*loy lien
La Turballe....
Hôtel du Commerce.
Tribunal : I AAA E H
n
»
»
))
Belle-lsle
Suicide. — Mercredi, à 5 houres du soir, Quiberon
»
»
»
))
mille francs, ci . . . . l i U U U I ' t l i
L a n d e r n e a u le samedi. 22 juillet,
»
»
»
))
on u trouvé pendu dans uno grange dépen- Concarneau . . .
l l ù t e l de l'Univers.
Ainsi que ces biens, cadastrés
»
»
»
))
dant do son habitation M. Jean-Louis Le Ile-Tudy........
Brest lo dimanche '23 juillet, Hôtel
»
»
»
))
Guilvinec
sous
le numéro 812 P, section A, se
Floch, âgé de 49 ans, cultivateur à Pennoc'li, Penmarch
Moderne.
))
»
»
»
poursuivent
et comportent, avec
en Pleyben. Le défunt laisse une veuve ot Audierne.. . . .
»
»
»
»
Pour renseignements !H. EUOl'ARD.
leurs
circonstances
et dépendan»
»
»
»
cinq enfants.
Douarnenez , .
140, Boulevard Richard-Lenoir, Paris.
))
»
»
»
Camaret
ces, droits de mitoyenneté et
S a i n U E l o y
balles. Prix de la série 0 fr. 25 ; Classement sur les deux meilleures séries,barrage
par les suivantes. 5 prix ; valeur totale dos
prix : 120«fr.
Bandages pratiques avec et sans Ressort.
•VARICES, CHUTES^ MATRICES
DÉPLACEMENTS de» ORGANES
M1LL1I1IIE l i PlCIIE
.»
BaPRL\
Le 24 juin.
Mauvais temps. — Bateaux pas sortis.
Le 26 juin.
»
))
«
n
17
60
300 1000
Les Saliles
17
5(>
100 2000
Saint-Gilles....
56
li
20 2000
Ile d'Yeu
40
62
5 3lK)0
Uroisic
Landerneau
3G
500
62
110
La Turballe....
»
»
»
»
Coup de vent. — Samedi, vers 0 h. 45 du Belle-lsle
»
))
»
»
Quiberon
soir, un violent coup de vent a abattu plu40
64
400
Concarneau . . . 200
sieurs arbres sur la route do Plouédern, à Ile-Tudy
»
»
»
»
l'embranchement du chemin du Tromeur.
»
))
»
»
Guilvinec
»
»
))
Penmnrch.
Le Relecq-Kerhuon
»
»
»
»
Audierne
H
»
»
»
Un Comité
Radical-Radical-Socialiste. Douarnenez . . .
»
))
»
»
— Grâce à l'initiative dc quelques républiLe
27
juin.
cains, un comité républicain radical et
20
48
10 1500
radical-socialiste vient do se fonder au Arcachon
17
56
Les Sables . . . . 400 5000
Relecq-Kerhuon.
56
15
150 8000
Saint-Gilles
Une première réunion a eu lieu le 24 juin Ile d'Yeu
li
58
120 3000
30
62
à l'hôtel Belle-Vue, à Kerhuon.
40 3000
Croisic
28
62
Le programme de ce comité, développé La Turballe . . . . 120 4000
»
»
».
»
par M. Vallaux, est approuvé à l'unanimité. Bollo-lslo
))
n
»
»
Quiberon
Un bureau provisoire est foi nié en atten- Concarneau ... 100
61
40
200
»
»
»
»
dant la nomination du bureau définitif qui Ile-Tudy
»
»
»
»
aura lieu à la suite do prochaines et Guilvinec
»
»
»
»
Penmal'eh
nouvelle» réunions.
»
»
»
»
Audierne
Nous ne saurions trop insister auprès do Douarnenez . . .
2G
Gi
15 3000
»
»
nos amis pour qu'ils adhérent en grand Camaret
»
»
.nombre à ce nouveau groupement.
Portugal — Du 17 au 23 juin. La pècho
L a n n i l i a
s'améliore. Cependant lo chinchard est
Incendie. — Pondant, l'absence do M. abondant parmi la sardine.
Espagne. — Du 17 au 23 juin. Pèche faiLaurent Salou, cultivateur au village dq
Le pardon. — C'est demain dimanche, Kergounoc, on Lannilis, ct dc 8a famille qui ble, poisson du moule 01.
q u ' a u r a l i e u lo pardon do P l o g a s t e l - S a i n t s'était rendue nu pardon de Plouguerneau,
Gcrmain. Dc nombreuses attractions sont
un incendie a éclaté à sa ferme. Malgré lo
* Ifr HftLLE fr Ifr CHAUSSURE
organisées.
dévouement des voisins et l'aide des pomi
Foucmiant
1, Place Terrc-au-Duc,
Quimper
piers, on ne put rien sauver dans la maison.
Vol dc casiers. — Pendant que M. Vin- Tout le mobilier A été consumé. I.es portes M a i N o n
J . 1 , 8 - : I ? J Ë V ï * H<]
cent Cabellan, marin-pécheur à Corn-Kor- totales s'élèvent à 1.000 franc» environ. Au
S u r le Pare.
baler, était absent du lieu dit la roche du moment, où le» pompiers se rendaient sur lo
Men-Vras, où i l venait de placer des casiers lieu do l'incendie, l'un d'eux Jean Baptiste Sur lo parc, ù Quimper, un coup d'œil mngnill[que
à homards, des inconnus lui on ont dérobé Julon, tomba d'une voiture en marche ct se
Est réservé, vraiment aux fils del'Armonque
15, représentant uno valeur de 75 francs fit des contusion multiples, Sou élut parait Qui viennent au printemps et par les jours d'été
Mesdames, admirer votro puro beuuté.
environ.
grave.
Et c'est pourquoi je rime, inspiré par lu Muse
J
Siuclgoat
Ces vers qui n'ont pour eux que cette excuse :
Uno enquête est ouverte,
.
Ils sont créé» pour vous; je les mets A vos pieds
Automobile-Club
Breton.
—
Dimanche
Lcfôvre vous n fait de si gontilB souliers I
(•OUCMNUCLFT
dernier,
le»
membre»
dos
Association»
Le concours île tir. — Rappelons que le
Un Poète du Parc.
grand concours dc tir do Gouesnaeh aura d'Automobile-Club do Bretagne so sont
hou demain 2 juillet do 7 h. 1/2 du matin à réuni» au Huelgoat. Dès le matin, le garago
Tribunal de Commerce de Quimper
do l'Hôtel de Franco et celui do l'Hôtel
midi et do 1 h. 1/2 à 0 h. du soir.
Carabine» 0 m/'m, toute» ai mes do co cali' d'Angleterre étaient comble», et nui- la placo
Réunion» do créanciers du 7 juillet
étaient rangée» 25 automobiles, Au total,
bro admises.
1911, à 10 heures du matin, à l'effet de
Séries illimitée» do 4 balle». Prix de la plus de 60 voiture» étaient venue» de toutes délibérer sur des propositions do conles directions. I.es cinq départements bre»
série : 0 fr. 25.
cordat^
, , . .
Classement sur le» deux meilleures séries, l'on » étluc lit re p'réso iité ».
1° Liquidation judiciaire du sieur PenA 10 heures, a bu lieu uno réunion des nancc'h, boulanger n Quimper !
barrago par les suivantes, 20 prix el diplômes. Le tir cessera à 0 h. et la distribution membre» do l'Auiomobilo-Cluli, dan» line
2" Faillite de la demoiselle Lo Gall,
des enflons à 5 h. 1/2 ( los cartons non tirés des salles do la Mairie. Un déjeuner de mercerio ct bonneterie à Douarnenez.
LE BIHAN.
150 couvorts les réunissait à 1 heure dans les
lie seront pas remboursés,
Greffier.
Concours de dames, Séries illimitées de deux hôtels, puis toute l'après-midi a été
Chez les unifiés. — Un sous-verge de
M. Goude, M. Mazé, instituteur à Hanvec,
a fait récemment une conférence à SâintElov dans le but de former une section soeialisto. Résultat : cinq adhésions au début
dont il reste à peine un ou deux aujourd'hui-
i
autres, sans aucune exception tfi
réserve.
.^oi a. — Après une adjudication
ou tentative d'adjudication
séparât
des deux lots d'Immeubles ci-dessus,
ces deux lots seront remis en vente en
un seul et adjugés ensemble s'il surD'IMMEUBLES vient une enchère de 100 francs pour
Dépendant de succession vacante, .
couvrir la nouvelle Mise à prix foren l'étude
mée par le total de leurs prix d'adet par le ministère de M' LE Bill
AN
judication ou de leurs mises à prix.
notaire à Plogastel
St-Germain.
Entrée en jouissance immédiate.
B.B<: 33.111»! 8 S J Î ' Ï I J L E T flSftftf
à 2 heures de l'après-midi, *'
Cette vente est poursuivie ea
exécution d'un jugement rendu sur
Dfelonailon des immeubles â vendre :
requête par l e Tribunal civil dêDépartement du Finistère. — Arrondis- Quimper, le 24 mai 1911, enresement de Quimper.
— Canton de
Ploi/astel-Saint-Germain.
— Com- gistré,
mune de
Pouldrcusic.
A la requête <le :
Au bourg communal da Pouldreuzic
M. Arthur Quéméner, cemrni»'
greffier du Tribunal c i v i l de prePRKMIER LOT
mière instance de Quimper, demeu•Ora.
Xjrra.na.eTU.l3lo
rant rue des Reguaires à Quimper,
composé :
agissant
en sa qualité de curateur
1° D'une Maison d'Habiiaficn
de
la
succession
vacante du sieur
construite en pierres et moellons
Daniel
Gentric,
époux
de Mari»
et couverte en ardoises, ayant rezBerrivin,
en
son
vivant
commerde-chaussée, étage et grenier, donçant au bourg de Pouldreuzic,
nant clu couchant sur le chemin
pour lequel domicile est élu rue
de grande communication de PontLaénnec, n° 19, à Quimper dans
l'Abbé à Pont-Croix, des midi et l'étude de M . SOUDRY, avoué
Etudes de M® SOU DRY, docteuren droit,
avoué, rue Laënnec, n° 19, à Quimper,
et de M° L E B I H A N , notaire à Plogastel-St-Germain.
VERITE
levant
s u r p r o p r i é t é à M a d a - près le t r i b u n a l civil de Quimper,
me Le Borgne et du nord sur le qui est constitué et qui occupera
bâtiment ci-après.
pour lui.
2° D ' U N B A T I M E N T
En conséquence, l'adjudication
de mêmes construction et couver- des immcmbles ci-dessus désignés
ture, servant d'habitation, de re- aura lieu en deux lots distincts et
mise et d'écurie, contigù au pi- séparéscompos.es comme dessus et
gnon nord de la maison ci-dessus, sur les Mises à Prix sus-indiquéës
donnant du couchant sur le che- (sauf la réunion des deux Lots en
min de grands communication pré- un seul après une adjudication
cité, du midi sur la maison préci- séparée), en. l'étude ct par le mitée, du levant sur propriété à Mme nistère de M® LE BIHAN, notaire
Le Borgne el la portion de x o u r - ù Plogastel-SlrGermain, le mardi
til ci-après et du nord sur cette 25 juillet 1911, à deux heures de
portion de courtil.
l'après-midi, à éteinte de feux, au
plus
offrant et dernier enchéris"
3° Et d'une Portion du Çourtll
seur et aux clauses et conditions
d i t. Parc - Corn -ar- Groès, i m m é d i a t e du cahier des charges déposé en
ment au nord et au levant du bâtil'élude dudit M 6 LE B I H A N , oii
ment (art. 2); laquelle portion de
ton le personne peut en plrendrô
courtil aura 10 mètres de largeur
communicatio-n.
•
au bord du chemin de grande comRédigé par l'avoué poursuivant
munication précité et sera limitée
soussignTï:—
"
• •
au nord du reste dc Parc-Corn-arA Qilimftèr, le 29 j u i n 1911:
Groès par une ligne droite partant
<0. i O l U I l l . A v o u é .
ù l'ouest d'un point situé à dix
LE CITOYEN
LES M A R C H É S
QUIMPER. — Marché du 2i juin. —
Farine, première qualité, los 100 kilos, 37
il 38; farine, deuxième qualité, 35 à 36.»»;
froment, 25 il 20.»» ; seigle, 20.50 à 2 1; sarrasin, 19 à 19.50 ; avoine, 20.»» ti 20.50; orge,
19.50 à 20; son, 13à 14.»»; pommes de terre,
S»MO; foin, les500kilos, 48 à 52 ; paille, 30
à 32 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.G5 à 0.70 ; vache, 0.60 à 0.65; veau, 0.75 à 0.80; mouton,
0.80 à 0.85; porc, t.»» à 1.10; bourre, lo kilo
en gros, 2.20 à 2.40, et en détail, 2.50 à 2.60;
œufs, la douzaine, 0.90 à 0.95 ; poulets, la
couple, 4 à 5.»» ; cidro, la barrique, 50 à
65fr. ; pommes do terre nouvelles,0.151e kilo.
DOUARNENEZ. — Marché du lundi
26 juin. — Farine, premièro qualité, les
100 kilos, 36,50 ; farine, deuxième qualité,
31.50 ; froment, 25.50 à 26.50; seigle, 17.50;
sarrasin, 18.»» à 18.»»; avoine,20.50 à21.»»;
pommes de terre, 3.25 ti 3.50 ; foin, les 500
kilos, 48 à 50; paille, 42.»» à 44 ; beurre, le
kilo, 2.50 ; œufs, la douzaine, 0.85 à 0.95 ;
poulets, la couple, 5.»»& 5.50 ; cidro, la barriquo, 50 francs.
CHATEAULIN. — Marché du 22 juin.
— Froment, prix moyen, les lOOkilogs, 26.»»;
seigle, 20.»» ; orge, 18.50; sarrasin, 17.25;
avoine, 19.»» ; pornmos do terre, 7.50; foin,
les 500 kilos, 48 à 50 ; paille, 35 li38 ; beurre,
le kilo, 2.30 à 2.35 ; œufs, la douzaino, 0.70 à
0.80; cidre, la barrique, 15 ti 50 fr.
QUIMPERLÉ — Marché du vendredi 23
juin. — Farino, premièro qualité, los
100 kilos, 37.»» ii 37.50 ; farine, deuxième
qualité, 36.»»; froment,27.501\28.»»; seigle,
22.»»; sarrasin, 18.50 il 19. ; avoine, 21.50 à
21.»»; orge, 19.»»; son, 16.»» ; pommes de
terre, 10.» à 10.50 ; foin, les 500 kilos, 40.»»
à 45.»» ; veau, 0.80 à 0.90 ; mouton, 0.95;
porc, 1.20 à 1.35 ; beurre, lo kilo en gros,
2.10, et en détail, 2.45 à 2.50; œufs, la douzaine, 0.85; poulets, la couple, i.»» à 6.»1>;
cidre, la barriquo, 40 à 55 francs.
Non. l,e principe qui veut que la
lettre soit la propriété du destinataire
est intangible et sans l'autorisation do
co dernier, vous no pourrez pas faire
usago d'un document qui no vous a été
remis quo par erreur. Un récent jugement du jugo do paix do Nantes a confirmé cctto jurisprudence consacréo dopuis longtemps par un arrêt do la Cour
do Rennes (20 j u i n 1871) qui dénie à
celui qtii reçoit une lettre par erreur lo
droit d'en fairo usago, alors même q u ' i l
prétendrait y trouver la preuvo d'une
fraudo commise à son préjudice.
M» L A U R .
Inauguration d'un
VENTE
sur la
P W E
PE
Etude de M" Eugène CENTUR, huissier,
17, rue Kéréon, il Quimper.
V Z E U S T T I E
P * R SUITE PE F A I L L I T E
Le Lundi 3 Juillet
1911
il 1 heure de l'après-midi.
le sans le couper dans une casserole remplie
d'eau bouillante salée; laissez cuire 5 ou 10 minutes; égouttez, mettez entre chaque feuille
une couche di; chair il saucisse, fermez et
ficelez lo chou solidement.
Garnissez le fond de la casserole de tranches de lard, ajoutez les légumes, le chou,
deux verres d'eau chaude. Couvrez la casserole et faites cuire doucement pendant
2 heures ou 2 h. 1/2.
Si vous avez des restes de viande, servezvous en pour faire la farce et diminuez la
proportion de chair il saucisse.
Publicité Commerciale
QUESTIONS DE DROIT
iPoInta de f a i t , point* de droit.
Peut-on décacheter une lettre
qui
vous a été remise par erreur ï — Peuton faire usage de son contenu ? — V o u s
recevez une lettre qui porte à peu près
votre adresse, et votre nom, qu'allezvous faire î I I y a bien des chances
pour que vous «oyez réellement le destinataire do cette missive, mais i l est
possible aussi que ce 110 soit pas vous.
E n pareil cas, qu'allez-vous faire ?
Ouvrir la lettre, en prendre connaissance, et si c'est par erreur qu'elle vous
a été remise, la renvoyer aussitôt au
destinataire véritable si vous le connaissez, ou bien la redonner au facteur
s'il vous est impossible de découvrir la
destination de ladite lettre.
Tout ceci est conforme au droit et à
l'équité. L a personne qui rocovra la
lettre décachetée par vous n'aura pas à
vous en ftiire grief, car vous êtes resté
dans les strictes limites do votre droit.
Mais je suppose quo cette lettre con
tienne un renseignement très précieux
pour vous ; mettons, pour la commodité
de la démonstration, qu'elle constitue
une preuve susceptible de vous faire
agner un procès intenté contre vous.
f
t e n s i o n toujours grandissante, le
C I T O Y E N constitue un Organe de
Publicité de premier ordre.
Toute personne soucieuse de ses
intérêts doit se renseigner sur le
Tirage réel du journal où elle se
propose de faire sa Publicité.
L e C I T O Y E N est le journal le
plus répanda du Sud-Finistère.
Si vous voulez augmenter votre
chiffre d'affaires, Acheter, Louer
ou Vendre un immeuble, une propriété, obtenir un emploi, etc.,
n'hésitez pas à l u i confier vos annonces.
LEhebdomadaire
CITOYEN
Journal
paraissant le Samedi.
Rédaction & Aministration :
21, Rue du Sallé —
Téléphone
QUIMPER
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ALUUtn
CITOYEN
du l " Juillet 1911.
PIERRE ET JEAN
V
I
— Suite —
Jean maintenant no trouvait rion, mais
i l la suivait pas à pas, la frôlait, so penchait sur elle, simulait un grand désespoir de sa maladresse, voulait apprendre.
— Oh ! montrez-moi, disait-il, montrez-moi !
Puis, comme leurs deux visages so
reflétaient, l ' u n contre l'autre, dans l'eau
si claire dont le» plantes noires du fond
faisaient une glace limpide, Jean souriait
à cette tète voisine qui le regardait d'en
bas, et parfois, du bout des doigts, lui
jetait un baiser qui semblait tomber des*
sus.
— A h I que vous êtes ennuyeux, disait
l a jeune femme ; mon cher, i l ne faut
jamais faire deux choses à la fois.
U répondit :
— Je n'en fais qu'une, Je vous aime.
Elle se redressa, et d'un ton sérieux;
— Voyons, qu'est-ce qui vous prend
depuis dix minutes, avez-vous perdu la
téte 1
Non, je n'ai pas perdu la tète, Je
Vous aime, et j'ose, enfin, vous lo dire.
Etude de M" JAOUEN, notaire à
Quimper, ruedesRcguaires, n°21.
p a r Arijoiiiieutiou Volontaire.
SO\
MEUBLÉE,
E
^
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Licitation
Chez M"" TANGUY,
LE MERCREPI 19 JUILLET 1911,
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du Finistère,
30, rue d'Aiguillon,
qui, après vérification, remettrait un bon.
S'adresser ; LE BIHAN, 30, rue
du Pont, Douarnenez.
Ils étaient debout maintenant dans la
mare salée qui les mouillait jusqu'aux
mollets, et les mains ruisselantes appuyées sur lours filets, ils se regardaient
au fond des yeux.
Elle reprit, d'un ton plaisant ot contrarié :
— Quo vous êtes mulavisé de mc parler
do ça en cc moment. Ne pouviez-vous attendre un autre jour et no pas me gâter
ma pêchc ?
I l murmura :
— Pardon, mais je no pouvais plus
me taire. Je vous aime depuis longtemps.
Aujourd'hui vous m'avez grisé à mo fairo
perdre la raison.
Alors, tout à coup, elle sembla en
prendre son parti, so résigner à parler
d'affaires et à renoncer aux plaisirs.
— Assoyons-nous sur ce rocher, d i t elle, noilN pourrons causer tranquillement.
Ils grimpèrent sur lo roc un petit haut,
ot lorsqu'ils y furent intallés côte iî côto,
les pieds pendants, en plein soleil, elle
reprit :
— Mon cher ami, vous n'êtes plus un
onfant et je ne suis pas une jeune fille,
Nous savons fort bien l ' u n et l'autre do
quoi il s'agit, ot nous pouvons pesor toutes les conséquences do nos actes, Si
vous vous décidez aujourd'hui à me déclarer voire amour, jo suppose naturellement que vous désirez m'épouser,
I l ne s'attendait guère à cet exposé
net do la situation, et i l répondit niaisemont :
cho merveilleuse. Mouillé jusqu'aux
Mais oui.
— En avez-vous parlé à votre père ot reins, il allait de marc on marc, reconâ votre mère ?
naissant d'un seul coup d'oeil les meil— Non, jo voulais savoir si vous m'ac- leures places, et fouillant, d'un mouveceptcrie/,.
ment lent et sûr do sou kmct, toutes les
Elle lui tendit sa main oncorc mouillée, cavités cachées sous les varechs.
Et les belles salicoques transparentes,
et comme il y mettait la sienne avec
d'un blond gris, frétillaient au fond de sa
élan :
— Moi, je veux bien, dit-elle. Je vous main quand il los prenait d'un geste soc
crois bon et loyal. Mais n'oubliez point pour los jeter dans sa hotte:
que jo ne voudrais pas déplaire à vos
Mme Rosémilly surprise, ravie, no lo
parents.
quitta plus, l'imitant de son mieux, ou— Oh ! pensez-vous quo ma mèro n'a bliant presque sa promesse ot Jean qui
rien prévu et qu'elle vous aimerait commo suivait, rêveur, pour se donner tout enelle vous aimo si elle no désirait pas un tière à cette joie enfantine de ramasser
mariago entro nous ?
des bétes sous les herbes flottantes.
— C'est vrai, jo suis un peu troublée,
Roland s'écria tout à coup :
— Tiens, Mme Roland qui nous reIls se turent. Et i l s'étonnait, lui, au
contraire, qu'elle fût si peu troublée, si joint.
Ello était restéo d'abord sottie avoc
raisonnable. I l s'attendait ti des gentillesses galantes, ù des refus qui disent oui, Pierre sur la plage, car ils n'avaient enâ toute une coqucttc comédio d'amour vie ni l ' u n ni l'autre do s'amuser ti coumêlée a la pèche, dans lo clapotement rir dans los roches et à barbotter dans
do l'eau ! Et c'était fini, i l se sentait lié, los flaques ; c l pourtant ils hésitaient à
marié, on vingt paroles. Ils n'avaiont demeurer cnsemblo, Elle avait pour do
plus rion à se dire puisqu'ils étaient d'ac- lui, et son fils avait peur d'elle ot de luicord, et ils demeuraient maintenant un même, peur do sa cruauté q u ' i l ne maîpeu embarrassés tous deux do co qui trisait point,
s'était passé, si vite, entre eux, un peu
Ils s'assirent donc, l'un près de l'autre,
confus mémo,n'osant plus parler,n'osant sur le galot,
plus pécher, ne sachant que faire,
Et tous deux, sous la chaleur du soleil
calmée par l'air marin, devant le vaste
La voix de Roland les sauva i
— Par ici, par ici, les enfants, Venez et doux horizon d'eau bleu moirée d'ar*
voir Beaussiro, I l vido la mer, co gail- gent, pensaiout en même temps :
« Comme i l aurait fait bon ici, autrefois, »
lard-lâ,
Ello n'osait point parler à Pierro, sa^
Le capitaine, en effet, faisait tlne pê-
chant aussi que, malgré lui, i l le ferait
avec violence.
Du bout do sa canne il tourmentait les
galets ronds, les remuait et les battait.
Elle, les yeux vagues, avait prit entre ses
doigts trois ou quatre petits cailloux
qu'elle faisait passer d'une main dans
l'autre, d'un geste lent et machinal. Puis
son regard indécis, qui errait devant elle,
aperçut au milieu des varechs, son fils
qui péchait avec Mmo Rosémilly. Alors
elle les suivit, épiant leur mouvement,
comprenant confusément, avec son instinct de mère, qu'ils ne causaient point
comme tous les jours. Elle les vit se pencher côte à côte quand ils se regardaient
dans l'eau, demeurer debout face à face
quand ils interrogeaient leurs cœurs,puis
grimper et s'asseoir sur le rocher pour
s'engager l ' u n envers l'autre.
Leurs silhouettes so détachaient bien
nettes, semblaient seules au milieu de
l'horizon, prenaient dans ce large espace
do ciel, de mer, do falaises quelque choso
do grand ot de symbolique,
Pierro aussi les regardait, et un rire
soc sortit brusquement de ses lèvres,
Sans so tourner vers lui, Mme Roland
lui dit :
— Qu'est co que tu as donc ?
I l ricanait toujours :
— Je m'instruis. J'apprends comment
on so prépare à être cocu,
Elle eut un sursalit do colèro, de révolte, choquée du mot, exaspérée do Ce
qu'elle croyait comprendre,
— Pour qui dis-tu ça ?
— Pour Jean, parbleu ! C'est très comique de les voir ainsi !
Elle murmura, d'uue voix basse, tremblante d'émotion :
— Oh I Pierre, que tu es cruel ! Cette
femme est la droiture môme. T o n frère
ne pourrait trouver mieux.
I l se m i t à rire tout à fait, d ' u n rire
voulu et saccadé ;
— Ah ! ah ! ah ! La droiture mémo !
Toutes les femmes sont la droiture même... A h ! ah ! ah !
Sans répondre ello se leva, doscendit
vivement la pente do galets, et, au risque
do glisser, de tomber dans les trous cachés sous les herbes, do se casser la
jambe ou le bras, elle s'en alla, courant
presque, marchant à travers les mares,
sans voir, tout droit devant elle, vers son
autre fils.
En la voyant approcher, Jean lui cria :
— Eh bien ? maman, tu te décides ?
Sans répondre, elle lui saisit le bras
comme pour lui dire : « Sauve-moi, défends-moi. »
I l vit son trouble et, très surpris :
—• Comme tu es pâle ! Qu'est-ce que
t u as ?
Elle balbutia :
— J'ai failli tomber, j'ai eu peur »ur
ces roches,
«t
GUY DË MAUPAJSSANT.
Quimper, — Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé.
Quimper, le
C H E R
En. Coutil, Kaki, Toile, Alpaga,
au journal.
JEUNE F I L L E , 24 ans, demande placo
copiste, factrice ou caissière.
S'adresser au bureau du journal.
Certifié par le Gérant soussigné.
1911
Si vous voulez vous A S S U R E R à une Compagnie sérieuse
Volontaire.
dresser audit M° J A O U E N .
DEM4NDESJEMPL0IS
4 JUILLET
S'adresser à M°. Gaouyer, notaire.
l o t s c o n t i e n t sous
c a r r é s à 1220 m è mise à p r i x varie
G.000 f r a n c s . ( V o i r
plan).
renseignements
l'Etude
à 1 fieure 1/2.
Kxpéililions pour In France el l'Etranger
HABILLE
d'une contenance de 30 a. 40 c.
à 1 heure de
l'après-midi.
environ, sis en face de l'entrée du
port
d'Audierne, à l'est de la villa
QUINZE LOTS
du docteur Piton, de Brest. Vue
de Terrains
à
bâtir,
magnifique sur la ville et le port
s i t u é s en les c o m m u n e s de Q U I M - d'Audierne, et sur la mer.
P E R et de
LE MARDI
11, p l a c e ' ï e r r e - a u - B u e . Q u i m p e r
LE SftMEPI 8 JUILLET 1911
à 2 heures de
en l ' E t u d e d u d i t M c J a o u e n
T
ADJUDICATION
En
Elude de M" Gustave MOREAU,
notaire à Audierne.
Par
Etude de M" GAOUYER, notaire
à Pont-l'Abbé.
Desse t F i n .
HATÇRES
LE 20
JUILLET
1911,
à 2 heures de l'après-midi,
il sera procédé à l'adjudication
sur soumissions cachetées avec
faculté de réunion en un seul lot,
des NAVIRES et DOCKS FLOTTANTS ci-après :
Cuirassé d'escadre Formidable;
Cuirassé garde-côtes Valmtj; Vaisseau-transport Fontenoy ; Avisotorpilleur Sainte-Barbe ; Torpilleur de haute mer Déji ; Torpilleur
de haute mer Mousquetaire ; Torpilleur de haute iner Tourmente:
Torpilleur N° 12!) ; Docks Flottants
n03 100, 110 et l l l .
Les étrangers sont admis à concourir «;t l'adjudication.
Les soumissions devront être
remises, au plus tard, le 13 Juillet
1911 avant quatre heures du soir
au bureau des Domaines à Brest.
Des affiches de la vcnle seront
adressées à toute personnt qui en
fera la demande.
Y
VENDRE
l n i l l T D (pour saison), 1 I A I - aux écritures ou factrice. — S'adresser
7 Pièces, Gaz, Jardin.
ouvez-vous faire usage de cotto lettre,
la communiquer à. qui de droit, en un
mot vous en servir comme d'une pièce
doût i l «oit possible de faire état ?
rais acacia très secs, tou
IJIUHIUJ tes dimensions.
S'adresser à M. L E RESTE, Pouldreuzic.
A
DE
CRÊPES DENTELLES
Rayés de la liste de la flotte.
BÉNOPET
Il sera procédé par le ministère
RECETTES MÉNAGÈRES
de M® K. CENTUR, .'t la vente des
objets mobiliers et marchandises,
t'.lion f a r c i . — P o u r O p c r M o n n c w
dépendant de la faillite du sieur
1 chou
0 10
Le Corre, boulanger au bourg de
1,2 livre do chair ù saucisses. . 0 50
Bénodet.
100 grammes de lard maigre. . 0 40
On vendra notamment ; Comp2 carottes, 2 oignons, eau, sel,
toir, Balances, Pétrins, Etouffoirs,
poivre
0 10
Pelles it four, Vins, Liqueurs, BanPrix approximatif . . . .
1 10
nctons, Bascule, Mesures en étain,
divers ustensiles de cuisine, etc...
Temps nécessaire : 2 heures ou 2 h. 1/2.
Enlevez les fouilles extérieures et lo troAu comptant 10 0/0 en sus.
gnon, lavez soigneusement lo chou, mettezE. CENTUR.
MORLAIX. — Marché du 21 juin. —
Farine, première qualité, les 100 kilos,
37.50 à 38,»»; farine, deuxième qualité, 35.50
: P. GUÉGUEN
à 36.»» ; fromont, 26 à 26.25; seigle, 17.»» à L'Administrateur-Gérant
17.50; sarrasin, 18.»» à 18.50 ; avoine, 19.»»
" LE C I T O Y E N "
à 20.»» ; orge, 16.50 à 17.»» ; son, 15.»» il
16.»»; pommes de terre, 18.»» à 19.»»; foin,
est composé par
les 500 kilos, 35.»» à 40.»» ; paille, 32.»» à
des ouvriers syndiqués
35.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.85 iiO.I'O;
vache, 0.75 à 0.80 ; veau, 0.80 à 0.90; mouton, 1.»»; porc, 1.20 il 1.30 ; beurre, lo kilo
en gros, 2.22 à 2.27 toutes les qualités, et en détail, 2.10 à 2.30 ; œufs, la douzaine, t.»» il
1.1C; cidre la barrique, 50 à 55; asperges,
la botte, 0.40 à 0.50 ; salades la douzaine de
Par le nombre de ses Abonnés
tètes, 0.10 à 0.40 ; artichauts, la douzaino
et
L e c t e u r s assidus, par son e x 0.50 à 0.60.
FEUILLETON DU
Bureau des Domaines de Brest
40, rue dit Chateau.
Dimanche 2 Juillet 1911
Vu pour légalisation de la signalure ci-contre.
Mairie
de Quimper, le
Le Maire,
(A suivre.)
y
1\'° 27 (3e année) - Samedi 8 Juillet 1911
numéro
5
centimes
TÉLÉPHONÉ
$
86
POLITIQUE
Organe de concentration
— AGEICOLE
AEOKNEMEKTS
—
Quimper, Finistère et départements limitrophes
Autres départements
Etranger
G Mois.
3(.50 2 I'.
4
2 50
G 50 4
Tfc'ou* p r i o n s l e s n o m ! ) r e i n k
a m i » d o n t r n h o i i n e n i e n l e s l »•«>n o i i v c l n l i l e «le f a i r e (><m u c e u e i l l
À l a t r a i t e p o s t a l e q u e UUUM l e u r
faitiouN p r é s e n t e r .
I / a b o n i i e m e n i est le m e i l l e u r
m o j c n «le s o u t e n i r l e j o u r u a l
répuMieaiii.
neur de représenter. I l veut m o n t r e r a
tous co phénomène qu'est un r a d i c a l
«te <!ro!(p 1
Deux sous !
En renouvelant cette mauvaise plaisanterie une fois par semaine, M. Goude
arriverait à la longue à fonder son journal, grâce à moi.
Tant quo je n'avais pas accepté le
rendez-vous, le spectacle était gratuit.
Je dis oui, et aussitôt l'entrée devient
Abonnez-vous
au
CITOYEN payante. Evidemment M. Goude compte
et faites abonner
vos
amis. sur moi pour faire recette.
Deux ;-ous !
L'our couvrir les frais,
dites-vous.
Quel frais ?
Entend-il par là les frais do location
de la salle V Assurément, M. Goude ne
commit pus le propriétaire de la salle,
M. Lozach. On no saurait être plus désintéressé quo ce dernier. Depuis vingt
A M. Coude,
l'insulté
I ans que jo fréquente ce local où j ' a i toujours, été applaudi par les républicains,
M. Goude, pour lequel La Fon- souvent par les socialistes, jamais par
taine semble avoir écrit son amu- les réactionnaires, je n'ai pas uno seule
sante lable de la Grenouille qui fois payé cinq centimes pour entrer et,
de ma vio, jo n'ai vu demander à perveut se faire aussi grosse que le biruf, sonne un maravedis.
a senti le besoin de couvrir les
C'était le soir et l'éclairage cependant
murs de Quimper d'affiches multi- était gratuit !
J'allais omettre de dire qu'à la sortie
colores, pour prévenir le public
du chef-lieu qu'il me donnait ren- on prenait, un bock en été, un grog en
hiver, et, le propriétaire paraissait endez-vous ii Douarnenez.
chanté.
Et que voulez-vous, M. Goude,
La jurisprudence de M. Lozach est
que cela fasse aux braves quim- connue. Sa maison est l'asile gratuit de
la parole publique.
pérois ?
JJetix sous !
Vous donnez de l'importance i\
M. Goude aurait dù s'expliquer claiune chose qui n'en a pas.
rement. 11 de\ ait nous dire de quoi Jrais
Croyez-vous que la population il s'agit.
de Quimper va se déplacer dimanJe n'imagine pas quo la somme doive
che pour aller vous entendre if L'in- aller à M. Goude qui. pour uno fois, se
vilalion du Bonhomme Elé, avec sa mettrait en frais d'éloquence ou de
politesse !
campagne verdoyante, ses frais
Et alors ! Kt alors ! j'en suis réduit à
ombrages et la tasse de lail qu'on supposer que M. Goude, comme tous les
boit après le bain, est autrement révérends et les capucins blancs, gris,
noirs, violets et rouges, quête pour son
tentante.
couvent.
Le peuple se f... de votre politiQui croit, paie ! disent les curés. Eh
que cavalcadante, et comme il a bien ! je lie crois pas à l'Eglise collectiraison !
viste, à M. Goude, à ses pompes et à ses
Prenez donc l'habitude de faire œuvres, et je ne paierai pas un sou pour
les choses simplement, à la mode entrer.
J'aurais volontiers consenti cc sacridémocratique.
fice autrefois pour connaître M. Goudo
Et ne prenez pas, vous antimili- dit la teneur des Amiraux. A présent
tariste, des airs tranchants de ca- que c'est fait, je lie marche plus.
pitaine Fracasse .. pour donner un
Deux sous ! Daou guennek. Ça no les
rendez-vous oratoire 6 un adver- vaut pus. C'est trop cher !
Tous les rasoirs collectivistes se ressaire politique.
semblent. Qui en a éprouvé un, les conVous n'avez jusqu'ici passe ni naît tous.
pour un foudre d'éloquence ni
Georges L E B A I L .
pour un logicien consommé.
Député du
Finistère.
RÉPUBLICAINS I
A UNE
A bon entendeur, salut, et à
dimanche.
Georges LE LIA IL,
Républicain de gauche.
P. S. — I l n'appartenait pas n M.
Goudo de me donner rendez-vous dans
ma circonscription. L'invitation devait
venir de moi. Je la lui adresse poliment.
Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
loi ; si nous sommes, au surplus, persuadés
qu'il serait vain do chercher à maintenir
plus longtemps le modo actuel de consultation populaire, nous no sommes pas moins
convaincus qu'une transformation aussi profonde et aussi grave ne doil point s'accomplir sans l'union des républicains qui sont
tous également soucieux de probité et de
justice électorale.
Nous sommes donc résolus à rechercher
parlons les moyens en notre pouvoir— en
prenant les initiatives utiles, et sans craindre, en cette matière, non plus qu'en aucune
autre, de revendiquer nos responsabilités —
des textes législatifs qui, fondés sur les
principes déjà consacrés par la Chambre ou
qu'elle consacrera, seront de nature à rallier la majorité
républicaine.
Le»
fileti-aStcs
Oeavrières e l l ' a i s a n i i r N
I.a loi des retraites ouvrières et paysannes va entrer en exercice. Le gouvernement
poursuivra sa pleine application avec prudence et fermeté. Il entend, d'autre part,
assurer, conformément aux votes récents de
la Chambre, l'amélioration liés prochaine
de cette grande loi sociale.
E.a Eîél'ciiftc de l ' é c o l e l a ï q u e
Nous vous demandons aussi do défendre
l'école laïque qu'attaquent et menacent inlassablement les adversaires de nos institutions. Il n'est que temps pour 1e parti républicain de répondre à une campagne qui n'a
d'autre objet que d'arrêter, ou tout au moins
d'affaiblir le développement de l'idée républicaine. Paraître l'ignorer plus longtemps
serait pratiquer la plus dangereuse des politiques de faiblesse.
Le manifeste envisage ensuite la question de YImpôt sur le revenu :
Il est à peine besoin do dire que nous soutiendrons devant le Sénat, dans son cadre
et dans ses lignes essentielles, le projet
d'impôt sur le revenu voté par la Chambre
des Députés.
Aucun effort ne nous coùtcia pour parvenir, dans le plus bi ef délai, à la réalisation
de celte a;uvre de progrès et d'équité sociale.
Le s t a t u t des liunetlosisialrcN
Le statut des fonctionnaires devra également être réglé le plus promptement possible. Il aura pour but d'assurer aux serviteurs
de l'Etat — auxquels nous no cesserons de
rappeler leurs obligations et dont nous no
cesserons d'exiger une stricto discipline —
un ensemble de légitimes garanties que des
règlements fragmentaires, quelque peu disparités, leur ont déjà accordé dans une
certaine mesure, mais qu'il impôt te d'unifier el de fortifier par la loi.
Lo Gouvernement fait connnaitrc sa
volonté de continuer l'œuvre de répression contre le sabotage et les abandons
de poste qui sont de nature à compromettre les intérêt et la sécurité publibliques. I l indique le sens dans lequel
il entend soumettre aux Chambres les
dispositions utiles pour que les Compagnies dechemins de fersoient tonnes d'assurer un statut à leurs agents. En attendant il demande une révision des dossiers des agents révoqués en vue de leur
ré int ég ration po s s ib le.
La déclaration do M . Caillatix se termine ainsi :
Rende?-vcus dimanche, à neuf
voulons faire appliquer à l'intérieur
fleures, salie QUÊLEf1!, au bourg lesNous
lois, toules les lois, avec une égale ferde Ploaré. L'ENTRÉE SER&meté ; au dehors, maintenir avec l'uppui
LIBRE & WjUSTE.
LA
DECLARATION
MINISTÉRIELLE
La déclaration du nouveau ministère
A été faite, vendredi, à la Chambre
par M. Caillatix,président du Conseil,cl
au Sénat par M. Cruppi, garde des
Sceaux. En voici les dispositions essenD e u x sous T
tielles :
Lo Gouvernement déclare quo deux
O h I ç a , non 1
questions so posent immédiatement deM . Goude m'a provoqué à une réunion vant le Parlement. Colle des délimitapublique contradictoire. J'ai relevé le tions et celle de la Réforme électorale. I l
défi malgré lo dégoût que m'inspirait fait connaître qu'en cc qui concerne la
une discussion avec cc Monsieur.
premièro do ccs questions, lo Ministre
Or, voici qu'après mon acceptation, do l'Agriculture déposeru sur le bureau
notre homme annonco q u ' u n i l r o £ t do la Chambre un projet de loi tendant
d ' e n t r é r d e O f r . 1 0 « e r n p e r ç u p o u r à appliquer des mesures nouvelles pour
c o u v r i r les f r a i s .
réprimer les fraudes, tout en évitant,
En comptant millo auditeurs, cela d'opposer los régions les unes aux autres,
ferait la jolie somme do cont francs,
La r é f o r m e électorale
juste le prix d'uno action libérée du Cri
Pour
co qui est do la réforme électodu Peuple, devenu Un quotidien.
rale, le Ministère, comme son prédécesDeux sous !
Mo voyez-vous actionnaire pour uno seur, s'efforcera d'y collaborer, on prenant, pour base do discussion, le projet
fraction du journal do M. Goudo?
Le cher homme à bout do soyfilo et do la commission,
he sachunt plus qu'imaginer pour attiMuis, ajoute-t-il, ni nous sommes prêts il
rer les souscriptions qui ne viennent DOUS adapter aux idées maîtresses qui so
pas, a songé à devenir mon
filarniuit dégagent des votes que vous avez récemment
dans la circonscription que j ' a i l'hon- émis et que spécifiera l'article premier do lu
d'uno alliance et d'amitiés précieuses et,
grâce à lu force grandissante de notre armée
et de notre ma ri ne, dont nous nous appliquons
ù perfectionner soigneusement les rouages,
l'honneur du nom français.
Nous jugeons encoro que l'action gouvernementale doit s'affirmer dans toutes les
manifestations de la vie publiquo.il faut, à
notre sens, que le citoyen acquière cctto
conviction quo la marche des affaires n'est
pus livrée au hasard, mais qu'elle obéit à
uno impulsion ferme et soutenue. Il faut
que l'attitude du gouvernement lo pénètre
de celle vérité sociale que les peuples libres
onl plus do devoirs quo les autres et, qu'étant maîtres do leur fortune, ils doivent prêter à leurs mandataires la collaboration de
leur sagesse.
11 no faut surtout point qu'on laisse s'implanter duns la moindre mesure cotte idéo
qu'il suflit de transgresser la loi pour parvenir à ses fins.
11 faut enfin que les Chambres mémo la
majorité parlementait e aperçoive qu'elle a,
devant elle( des conseillers naturels, prêts
ù fairo connaître leur opinion sur toute» les
questions qui s'agitent et no craignent pas
do se mettre à sa tète pour introduire l'ordre el la méthode dans les discussions.
Un gouvernement qui gouverne et qui
poursuit uno politique d'évolution sociale
dans le respect do l'ordre républicain et de
la loi i telle est la substance do notre programme,
Messieurs, jugez I
L ' o r d r e d u j o u r de confiance.
En fin de séance, un ordre du jour de
confiance au gouvernement, déposé par
M M . J.-L. Breton, Dalimior otc, a été
voté par 307 voix contro 173.
0
^
Les Bureaux sont ouverts do 9 h. à M i d i le matin et de 2 heures à 0 heures le soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à IÏB. Salu-lé, et tout ce
qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie àlM. P. C u é g u e n . administraf-gér'.
Les abonnements partent da 1er ou du 15 de chaque mois.
N'exagérez donc pas voire importance. Restez petit, comme le
bon Dieu vous a fait. Cela vous a
réussi jusqu'ici. A vous enfler,
vous pourriez avoir le sort de la
grenouille légendaire. Vous risqueriez, en tous cas, de détourner do
vous les suffrages populaires qui
ne vont pas toujours aux grands
hommes.
— COMMERCIAL
Rédacteur
en chef : J.-D.
SABRIÉ
BUREAUX
et Imprimerie : 21, Rue du Sallé, 21 —
QUIMPER
:
1 An.
Républicaine
La minorité de 173 comprend : 70
socialistes unifies, 46 progressistes, 2
nationalistes, 24 droitiers, 21 membres
de l'Action libérale ol 10 indépendants
de toules nuances qui no sonl inscrits à
aucun groupe.
La victoire du cabinet est d'autant
plus belle, qu'il a rallié, dans cc vote et
pour ainsi dire sans exception tous los
membres des partis républicains de
gauche.
V«.<CH d e n o » d é p u t é » .
Voici les votes des députés du Finistère.
Ont voté pour : M M . Cloarec, Dubuisson, Le Bail et Lo Louédec.
O n l voté contre : M M . Daniélou,
Goudo, de Mun el Villicrs.
Absent par congé, M. Gayraud.
M. Hémon s'est abstenu.
L ' U N I O N D E S GAUCHES
Laccueil fait à la déclaration du gouvernement est un réconfort au milieu
dos hésitations de l'heure présente.
Pour solutionner les problèmes multiples
qui se posent ou se poseront demain
dans la marche de notre démocratio, i l
fallait qu'une pensée d'union vint coordonner l'effort commun. 11 semble que
M. Caillaux y ait réussi.
Le nouveau chef du cabinet a su éviter
l'écueil des attermoiements. Avec un
esprit de décison qui semble être le caractère dominant de sa personnalité, i l
les a abordés, ccs problèmes, de manière
à inspirer la plus large coufiatico à la
majorité républicaine qui l'écoutait.
Ceux qui assistèrent vendredi, au scrutin sur l'ordre du jours de confiance,durent avoir l'impression d'une reconstitution très prochaine du « bloc », de ce
bloc républicain qui demeure pour nous
l;i formule idéale.
Le ministère nouveau a eu le grand
honneur de grouper dans la bataille tous
les républicains vraiment soucieux do
défendre l'intégrité républicaine. Nous
en voyons déjà les heureux effets. Et si,
comme nons le voulons croire, l'accord
se fait définitivement sur la question do
réforme électorale, une part en sera redevable au tact avec lequel M. Caillaux
a su, dès le premier moment, créer uno
atmosphère de concorde cnlrc tous les
membres do la majorité.
J. 1). S...
Sonde falsifie la mérité
La fin justifie les moyens. C'est la
maxime des jésuites et aussi do M.
Goude.
Jo suis obligé do dénoncer les artifices
malhonnêtes que cc Monsieur emploie
pour tâcher d'enferrer ses adversaires.
Non content d'avoir tronqué les textes
pour les besoins de la discussion, le
voici qui se met maintenant à falsifier
l'histoire récente do la politique Finistérienne.
N'ayant pas de raisons sérieuses à
fairo valoir contre son adversaire, il on
invente.
J'ignore qui s'est chargé de son éducation, quand i l était jeune. J'aime à
croire que co n'est pas un instituteur
laïque.
Avec uno effronterie sans pareille,
notre homme prétend quo M. Le Bail et
son Citoyen ont soutenu la listo du
docteur Lucas à Concarneau.
Mensongo.
Le Citoyen n'a pas pris parti dans
l'élection el nous mettons M. Goudo nu
défi do citer une ligno écrite contre la
liste socialiste.
Le Citoyen n'est pas intervenu parce
quo la listo républicaine qui réunissait
d'excellents républicains comptait malheureusement quelques candidats qu'il
considérait commo cléricaux.
Et d'un I
M. Goudo prétend que M. Lo Bail est
intervenu duns l'élection Municipale de
Brest et qu'il a mis son influence au
service des cléricaux.
Mensonge I
M, Le Bail a soutenu au premier tour
par uno lettre rendue publique et par
uno affiche, la liste do concentration
républicaine contre les libéraux et les
socialistes. Il n'a pas bronché au second
tour.
Et do deux !
M. Goudo prétend que c'est la poli t Lquo do M, Le Bail qui u amené les échecs
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Chronique locale ou départementale
Annonces payables d'avance.
Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité
de Brest, Landerneau, Lambézellec et
Si-M arc.
Encore un croc-en-jambe de plus
donné à la vérité.
M. Le Bail n'a pas eu à intervenir
dans ces élections et i l n'y est pas intervenu.
Dans le Sud du Finistère, là où les
républicains étaienl unis, i l n'y a eu que
victoires en 1908. A Ploaré, à Tréboul, à
Audierne, à Trégunc, à Plogastel-StGermaiu, on a triomphé.
On a échoué, au contraire, là où l'influence malfaisante du Goudisme s'était,
fait sentir pendant quatre ans.
C'est grâce à l'indiscipline de ses
amis qu'on n'a pas gagné Lambézellec.
C'est sa politique de casse-cou et de
démenco qui, par contre coup, a fait
reculer dans la région brestoiso l'idée
républicaine qui commençait à s'y implanter.
Oui, citoyen Goude, votre administration révolutionnaire nous a conduits à
la réaction, c'est la loi de l'histoire et la
logique des événements qu'une oscillation trop brusque du pendule à gaucho
amène à droite la même oscillation folle.
Le coupable, c'est vous. Et vous continuez à faire de la bouillie pour la
réaction !
Croyez-moi, me vous mêlez pas d'écrire
l'histoire. Vous n'avez aucune des qualités qui font l'historien. A toutes les
phrases on est obligé de vous rappeler
au respect de la vérité.
Vous dénaturez les actes et les écrits
de vos adversaires comme d'autres falsifient les denrées alimentaires. I l ne faut
pas ètro difficile pour gouler votre prose.
Tant pis pour ceux qui vous lisent ! Jo
les plains.
DIOGÈNE.
UNE LETTRE DE LACORDAIRE
La revue catholique Le correspondant
public en cc moment des lettres inédites
du grand orateur le I L Lacordaire à M.
de Falloux, auteur de la fameuse loi sur
renseignement.
Voici on quels termes i l y signale lo
danger du sectarisme clérical, pourtant
bien moins grave à cctlo époque-là que
de nos jours :
— Pour ma part, jo no pense pas qu'il
y ait au mondo rien qui m'éloignerait
plus de la religion si jo n'avais pas le
bonheur de la connaître et de l'aimer
dans son véritable esprit. I l me semble
impossiblo que sous cetto influence
désastreuse nous n'arrivions pas tôt ou
tard à quelqucépouvantablecatastrophe.
J'en vois le pressentiment dans beaucoup d'esprits sérieux. La plaie politique
est bien grande, mais la plaie religieuse
l'est bien davantage encore, et l'on est
consterné de voir les chefs de l'Eglise si
peu sensibles aux symptômes do haine
qui se manifestent de toules parts.
Puis après avoir rappelé lo souvenir
de Tertullion, d'Origèno et de Saint-Augustin, qui furent les grands journalistes
des débuts du Christianisme, il ajoute,
les comparant à nos plumitifs bier. pensants d'aujourd'hui :
positions relatives aux crédits à inscrire
dans le budget de 1912.
La défense laïque.
Le conseil a décidé d'examiner dans
sa prochaine réunion les textes destinés
à assurer la défense do l'école laïque,
qui lui seront présentés par le ministre
de l'Instruction publique.
LA S E M A I N E
— M. Fallières, dont nous annoncions
ces temps derniers le prochain voyage
en Hollande, a débarqué mardi à Amsterdam. La reine et le prince royal les
attendaient dans le port. L'accueil fait
au Président de la République française
parle peuple hollandais est enthousiaste.
— Le rapide du Ilàvre à Paris a déraillé dans la soirée de jeudi, près du
Pont de l'Arche. Par un hasard extraordinaire, aucun voyageur n'a été blessé.
Cet accident est dû à un acte criminel.
Le rail de la file gauche de la voie avait
été déboulonné. Les auteurs de cet acte
de sabotage avaient laissé bien en évidence sur les lieux du déraillement de»
numéros de journaux révolutionnaires,
la Guerre Sociale et 1P Bataille
Syndicaliste. Une enquête est ouverte sur ces
faits criminels.
— La Fédération Radicale et RadicaleSocialiste de la Seine a terminé son Congrès. En le clôturant, M. Pelletan a démontré, dans un discours très applaudi,
la nécessité d'une politique nettement
anticléricale.
— Des exercices de relèvement de
sous-marins ont été effectués vendredi,
samedi et dimanche, au large de SaintMartin de Ré. Ils ont donné de bons
résultats.
— I l y a quelques jours, des « camelots
du Roy » de Rouen, mécontents d ' u n
article de la Dépêche de Rouen, envahissaient la salle de rédaction dede journal et frappaient le rédacteur en chef.
Le tribunal correctionnel de Rouen vient
do condamner deux do ces fougueux
soutiens du trône chacun à un mois de
prison et, solidairement, à 2.000 fr. de
dommages-intérêts.
Le recrutement de l'armée de mer
M". Lo Bail vient de terminer son rapport sur l'importante question du recrw
tement de l'armée de mer.
Ce projet viendra en discussion en
octobre à la rentrée,
11 sera très avantageux pour les ins*
crits maritimes.
FOUR LES ÉÇRIVfcltfS
PE L& MARINE
M. Lo Bail, député du Finistère, a
reçu la lettre suivante de M. le ministre
des Travaux Publics :
i juillet 1911,
Monsieur le député et cher collègue,
Suivant le désir que vous avez bion Toultt
exprimer, mon département est interrenu
do la manière la plus pressente auprès des
administrations de chemins de fer, en vue
d'obtenir que, sans attendre l'achèvement
du travail de révision des Etats annexés &
l'arrêté du 9 mai 1903, actuellement en cours,
elles prennent des mesures pour faire béné«
ficier immédiatement les écrivains administratifs de la marine du quart do place surles
voies ferrées.
Je suis heureux do vous faire connaître
quo les compagnies viennent d'adresser à
Les Ministres et Sous-secrétaire d'Etat
leurs gares toutes instructions utiles, en
se sont réunis pour la première fois venvue de réaliser, dès maintenant, cette me»
dredi matin àl'Elyséo sous la présidence
sure.
do M. Fallières. M. Caillaux a donné
Agréer, Monsieur le député et cher collé»
lecture de la déclaration ministérielle.
gue, etc.
I.a p r o p a g a n d e a n t i m i l i t a r i s t e »
Le ministre des Travaux Publics,
AUGAGNEUR.
M. Cruppi, garde des sceaux, a fait
connaître que des circulaires appuyées
de mandats-poste étaienl, depuis quelque
temps, adressées à des militaires, dons
lo but de los provoquer à l'indiciplino.
Lo conseil a décidé qu'uno information
Pans le Finistère.
judiciaire serait ouverte sur ces faits,
— Ces grands hommes écrivaient avec
une plume trempée dans l'élévation et
la douceur de l'Evangilo ; cos gens-ci
écrivent commo dos forcenés, ot jo ne
pense pas que lo diable parlât autrement
si l'envie lui prenait de défendro JésusChrist.
Conseil des Ministres
M. Sujardin-Beaumetss
Le Kud&et.
M. tvlotz, ministre des finances, a
entretenu lo conseil des questions relatives au budget do 1911, dont lo voto
définitif est urgent, l i a prié ses collègues
de comprimer vigoureusement leurs pro-
Voici le programme dos fêtos organisées dans notre département,à l'occasion
de la venue do M. Dujardin-Bcaumetz,
Sous-Secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts :
Dimanche 9 juillet. — 8 heures, arrivée à Morlaix, repos à la sous-préfec»
LE CITOYEN
prison el 10 francs d'amende pour ivrosse
croire Monsieur le Député. Mais je le sincère, ils diraient, avec l'évêqno d'OrAssises de « la pomme. »
en récidive.
supplierai, pourme faire une conviction, léans, M. Touchot : « Je ne désire nulleDiscours de M. Henry Chéron, député
le vouloir bien prier ses amis
grands ment le retour au régime concordataire.
CLÉDEN-CAP. — Un point de droit. —
Ingénieurs ès-sabotage, de le prévenir Jamais en effet, sous co régime, je n'au- du Calvados, président do la Pomme.
La
femme Kérouréôan, fermière chez M.
Discours do M. Lo Louédec, député du
de leur prochaine opération et de l'invi- rais pu accomplir l'œuvre d'évangélisaMidy, à Cléden-Cap, est inculpée d'avoir,
Finistère,
maire
de
Quimperlé.
ter à prendre place dans lo convoi à tion à laquelle je consacre une grande
Rapport sur lo Concours artistique et le 18 mai, frappé avec son sabot et occasionsaboter (un rapide do préférence) pour partie de mon temps ».
né ainsi la mort d'uno vache appartenant
bien nous prouver l'absence totale do
En fait, les édifices destinés à la célé- littéraire par M. Jean Berlot, archiviste au sieur Le Moigne.
do
la
Pomme.
danger !
bration des cultes no restent-ils pas à la
L'article de la loi qui punit do tels actes
Proclamation des Lauréats du ConEntendu n'est-ce pas, M. Goude? et, de disposition des croyants ? Lo clergé caveut
qu'ils ne soient poursuivables qu'au cas
cours par lo secrétaire général.
votro èùté, soyez assez aimable pour tholique, qui a été le seul à s'élever conoù ils ont étécommissur le terrain-d'autrui.
Grand Concert offert aux habitants de
nous faire savoir par votre journal la tro la législation nouvelle, n'a-t-il pas vu
Or, l'endroit où fut frappée la vache est un
date, l'heure et lo lieu choisi pour co sonautorilé morale s'affranchir par l'a- la ville de Quimperlé par la Pomme, champ indivis entre les sieurs Le Moigne
brogation du Concordat do 1802 ? La loi avec le concours d'artistes de l'Opéra, et Midy. Une discussion tissez longue a lieu
petit divertissement. Nous irons y assis
1er el aider mémo à vous dégager des du 5 décembre 1905 a donné aux minis- do l'Opéra-Comique, de la Monnaie, entre M. Brunier, subMi'lutcl M» Delaportr,
décombres, frais c l souriant comme au tres catholiques lo droit cle nommer leurs etc., etc., et de Musique municipale de défenseur au sujet des conclusions déposées
au sortir du plus doux sommeil. A h ! chefs : curés et évoques, sans que l'au- Quimperlé.
par ce dernier pour demander que soient
A 7 heures et demie, Banquet offert â
quel triomplc, mon cher Député, mais... torité laïque ait rien à y voir. Elle a
déclarées non recevablcs les poursuites du
L'Alimentation.
— Mais il ne suffit n'allez pas, par hasard, manquer votre donné la liberté de parole, d'association, la Pomme par la municipalité.
menade on forêt ot au Pouldu ; 5 heures,
ministère publique. Finalement, le tribunal
retour, concours de costumes, gavottes, pas de protéger les animaux île la ferme train.
On sait comment les cléricaux se sont
Lundi 10 juillet.
— A 10 heures du met en délibéré.
contre
les
inconvénients
île
la
chaleur,
danses locales, distributions de rubans ;
emparés de ces armes nouvelles. Cela matin, rendez-vous des Pommiers, quai
F. M.
7 h. 1/2, diner à la sous-préfecture ; U faut aussi soutenir ceux qui travaillent
QUIMPER. — Un homme susceptible.
no les empêche pas de so poser en victi- Brizcux. Départ pour lo Pouldu.
9 h. 40, départ pour Quimpor; coucher par uno alimentation plus solide et plus
mes. Il y a, il est vrai, le revers de la
Excursion dans la forêt de Clohars- — En fin d'audience, revient devant le'tricorsée quo colle du fourrage vert. Parà Quimper.
bunal le sieur Thépault, Pierre-Marie, co
médaille : en supprimant le budget du Carnoët (château de Barbe-Bleue).
tout où la pomme do terre pourra être
culte : lo Parlement républicain a atteint
A midi, déjeuner offert par la Pomme singulier faiseur d'affaires qui comparaissait
Mardi 11 juillet. — 9 h. 1/4, départ
employée, elle fera, cuite au four, la base
la municipalité de Quimperlé et aux à la précédente audience pour outrages à
pour Kériolet en automobile ; 10 heures
10 clergé dans ses biens temporels et cela,
d'une ration nutritive el fortifiante c l uu
deux membres du parquet.
collaborateurs
de ses Assises.
visito du Domaino et des collections de
11 ne saurait lo pardonner. Cependant,
ILa eïaeï'té d e Ha v i a u d e
même temps économique. Il est aussi
Thépault, nous l'avons dit, est dans uno
A
3
heures,
retour
à
Quimperlé,
par
K é r i o l e t ; 11 h. 1/2, départ pourConcarlo clergé s'en porle-t-il plus mal ?
e l S'ÎHdiswJrSe d e Sa p è c ï t c
à retenir que l'usago du sel esl des plus
*
l'abbaye de St-Maurice, admirable pano- situation bien spéciale qui devrait le rendre
n c i u et Beg-Moil en bateau ; midi, débienfaisants dans l'alimentation de celle
•
•
circonspect vis-à-vis de la justice et des
rama des rives de la Léta.
M. Rivoal vient d'adresser la lettre cijeuner à Beg-Meil ; 2 heures, départ en
saison. La dose à introduire dans la ra
En votant celte suppression, nos légismagistrats. Ancien pensionnaire des maisons
dessous à M. Siegfried, député, Présiauto pour Bénodet ; 2 h. 1/2, retour
tion journalière du cheval, de la jument
lateurs ont d'ailleurs décidé que les écocentrales, sous le coup d'un arrêt de relégaQuimper en bateau en remontant YOdct;
dent du groupe parlementaire des lus
ou du mulet est do 30 à 40 grammes et
nomies ainsi réalisées par l'Etat seraient
tion, son attitude lui fait courir le risque de
Pou? les Héros de Kerdonis
•:3 h. 1/2, arrivée à Quimper, visite du
crits maritimes :
do TiO à tiO grammes dans celle du bœuf
versées dans une caisse des communes.
se fairo envoyer en Guyane. Aussi a-t-il
musée breton et des collections de peinMonsieur lo Président,
ou de la vacho.
Les conseils municipaux ont toute liberté
demandé et obtenu l'assistance d'un avoeat,
ture ; 0 h. 1/2, dîner intime à la préfee
Nous
croyions
notre
souscription
en
J'ai l'honneur, au nom de la Fédération pour l'emploi de ccs sommes et ils peuture ; 8 heures, départ pour Paris.
La Boisson. — L'eau esl la seule syndicale dos Pécheurs sardiniers de France,
faveur de la famille Matelot terminé®. M" Alizon.
vent les faircs servir à des dépenses d'uAprès réquisitsire de M. Mazeaud, procujoisson du bétail, son choix est très im- de vous mentionner ce qui suit :
Deux gardiens de phare dont nous voutilité publique. Ils ont également toute"
portant. lïllo doit être toujours claire,
lons respecter l'anonymat veulent bien reur do lu République et plaidoirie du défenF,tant donné que lu cherté croissante de
Causéirio syricolo bien aérée, sans odeur et sans goût. La la viande rend lo problème do l'alimenta- facilité d'en faire profiler les habitants cependant joindre leur obole aux som- seur le tribunal condamne Thépault à deux
mois de prison.
température doit varier outre 10 ot 15 tion particulièrement d'illicite pour les hum- par voie d'exonération d'impôts et no- mes déjà recueillios par nous.
tamment par la réduction des centimes
Soins
d'été
légrés. Trop froide, elle provoquerait bles travailleurs, il serait d'un grand inieEtant
exilés
dans
un
phare
en
mer,
communaux.
des tranchées el imposerait, en outre, à rèl do rechercher les moyens propres à
nous écrivont-ils, vous voudrez bien
aux
liâtes
de
t r a v a i l l'économie animale, pour ètro portée à augmenter la consommation du poisson,
Les contribuables trouvent donc, s ' i l porter :
dont le prix de vente initial est environ quala température du corps, uno dépense tre fois moins élevé que celui de la viande. le veulent, dans ces dégrèvements, une
Deux Comorans
2 fr.
compensation très appréciable aux charL'été, surtout en juillet et août, est d'énergie inutile. L'abreuvuge dos aniLes
sommes
recueillies
par
lo
Citoyen
Actuellement les marins-pècheurs cotiérs
Le 11 juillet prochain, le comité radical
pour les animaux de la ferme, et princi- maux au retour du travail ne doit so sont réduits, faute d'écoulement, à limiter ges qu'ils croient devoir s'imposer en pour la famille courageuse se montent
et
radical-socialiste de Daoulas manifestera
' paiement pour le cheval et lo bœuf do faire qu'après un moment de repos, sur- leurs prises, et la situation des compagnies matière religieuse.
donc, à 83 fr. 75.
_ •
son existunce pur une gtando réunion politiCes
subventions
sont
réparties
entre
travail, la saison la plus critique de tout s'ils sont encoro en transpiration. de chalutiers à vapeur (celles du po 11 de
Nous remercions bien vivement les
que, précédée d'un banquet sous la présiUne salutaire précaution est encore do Boulogno exceptées) n'est guère plus pros- les communes au prorata du contingent souscripteurs.
l'année.
dence de M. Le Bail, député du Finistère.
Les soins à leur donner, à co point de couper l'eau avec une petite quantité de père. Ce qui le prouve, c'est le désarme- de la contribution foncière des propriétés
Les militants de l'endroit on fait appel
non
bâties
et
les
conseils
municipaux
ment
des
chalutiers
de
Lorient
pendant
tout
vue, se rapportent à la peau, à l'alimen- farine ou de son en ayant soin de mélanà M. Le Bail, qui a accepté de venir faire
le
mois
de
juin
dernier
el
uno
partie
de
peuvent
en
faire
état
dans
les
budgets
ger énorgiquomcnl à la main ou au
tation, à la boisson.
mai pour une cause qui vous paraîtra in- supplémentaires.
une conférence. Les républicains sont invités
bâton.
vraisemblable, celle do la trop grande abonLa peau. — Les animaux doivent être
à assister en grand nombre à cetle réunion.
Voici, par exemple, le détail dessom
Jean d ' A R A U L E S .
dance.
tenus avec plus do propreté encore quo
mes
prévues
qui
reviennent
on
1911
aux
On
nous
écrit
:
Professeur
d'Agriculture.
Ainsi donc, la majorité des Français vit
d'ordinaire. Les débarrasser de la cra-so
différentes de l'arrondissement de Quimtrès difficilement par suite du renchérisseSaint-Guénolé-Penma rc 'h.
faite do sueur et do poussière, de toutes
per. I l y a lieu do remarquer qu'il s'agit
ment
progressif
des
vivres,
de
la
viande
en
Nous avons eu ici le fameux Goude l'autre
les souillures on un mol, est lo meilleur
particulier, pendant quo nos pécheurs con- de sommes minima, aux-quclles vien- jour. Il s'est tenu la langue à flots pendant
moyen de les préserver de la vermine et Congrès de: p o u d r e r i e s d e l T , i f
tinuent à végéter au milieu de l'abondance dront s'ajouter les disponibilités prove
une heure pour nous dire des choses stupiA iiei'feuuteuii.
de démangeaisons souvent cruelles.
du poisson qu'ils tie peuvent vendre. Ajou- liant d'extinctions de pension aux vieux
des.
Aussi le pansage doit-il ètro plus régulier
Le 19° congrès des Poudreries 'o tons (pie partout en France on mangerait prêtres ou d'autres causes.
Incui'lc ou h o s t i l i t é ?
11 a dit : Le Bail n'a rien fait pour les maet pratiqué plus à fond quo jamais. Lo l'Etat vient d'avoir lieu à Paris.
volontiers du poisson si l'on pouvait s'en
Canton de Briec. — Briec, 2.237 fr. ;
Le Progrès de la semaine dernière a rains-pèeheurs.
cheval, on particulier, éprouve autant de
piocuror à de bonnes conditions.
Les représentants des différentes pou
Landrévarzec, 088 fr. ; Langolen, 092 fr.
Il faut en avoir un rude toupet pour conté, avec un luxe de détails bien inutile,
bien-être quo l'hommo lui-même à ètro drières de France ont été reçus par M.
La solution du problème économique Landudal, 014 fr. — Total : 4.231 fr.
comment, malgré les efforts de l'administratenu proprement. Los bûtes bovines sont Messimy, samedi dernier 1 ,T juillet. Los ainsi posé comprend deux parties : une réCanton de Concarneau. — Beuzec- dégoiser ces bêtises longues de plusieurs
tion, la liste des assujettis à la loi des Reun peu moins exigeantes sous ce rapport ; délégués étaient accompagnés do M M . vision équitable dos taxes d'octroi et rabais- Conq, 'J01 fr. ; Concarneau, 100 fr. ; brasses.
si les soins do propreté lour sont néces- Pelletan, Dalimier, Bedouce et Le Bail, sement des tarifs de chemins do fer. Au- Lanriec; 528 ; Trégunc, 2181-fr. — ToC'est-il pas M. Le Bail qui a rapporté la traites ouvrières et paysannes n'a pu être
jourd'hui,
Monsieur
lo
Président,
lo
poisson,
saires chaque jour aussi, ils demandent députés.
loi sur les pensions de la Caisse de Prévo- dresséo eu temps utile dans une commune
dit de luxe, est taxé plus haut, à poids égal, tal : 3.710 fr.
du Finistère.
moins de temps. Un coup do brosso do
Ils ont présenté au Ministre leurs que la volaille et lo gibier ; le poisson do
Canton de Douarnenez. — Douarne- yance et des Invalides et qui a tant fait pour
Dans une commune en effet, une seule,
chiendent et le lavage à l'aide du bou- revendications parmi lesquelles figure qualité moyenne est taxé plus haut que la nez, 130 fr. ; Guengat, 796'; Le Juch, nous quand nous crevions de faim en 1002
chon de paille des parties salies par lo la question des salaires consistant à viande de bœuf ou de mouton, et le poisson 473 fr. Ploaré, 508 fr. ; Plogonnec, et 1003? C'est lui qui a monté nos syndicats celle de Kerfeunteun, près Quimper, les
fumier suffisentgénéralement, et il serait porter à 0 fr. 50 par jour lo laux de la très commun paie souvent un droit supé- 1.845 fr. ; Pouldergat, 924 fr. ; Poullan, et nous a donné la main pour nous organiser. premiers effets de la loi seront éludés par
à désirer qu'ils fussent pratiqués régu- prime qui est actuellement de 0 fr. 30. rieur à la valeur de la marchandise elle- 712 fr. ; Tréboul,180 fr. — Total : 5.040 fr.
M. Goude nous apprend qu'il a demandé le fait d'une obstruction dont le journal des.
curés feint d'ignorer les causes. Que le
lièrement, ce qui n'a pas toujours lieu, Pour les ouvriers d'art ils ont demandé même.
Canton de Fouesnant. — Bénodet, à s'inscrire au groupe de la sardine pour Progrès trouve dans cette mince victoire,
11 vous paraîtra certainement désirable,
tant s'en faut. Chez la vacho laitière, l'application du Décret de 1897.
apprendre dvs choses qu'il ne connaît pas.
M. 1e Président, dans l'intérêt du consom- 511 fr. ; Clohars-Fouesnant, 430 IV. ; La
ccs soins influent sur la qualité du lait
Goude avoue qu'il est ignorant de ce qui une occasion de réjouir ses amis, cela va de
Pour la question des retraites, ils de- mateur et du producteur, c'est-à-dire dans Forêt, 523 fr. ; Fouesnant, 1108 fr. ;
soi. Mais sa note jésuitique ne trompera
qui, avec les animaux mal tenus, sen- mandent une caisso autonome, et, en
Goucsnach, 400 fr. ; Pleuven, 874 fr. ; nous intéresse.
personne quand il s'efforce de rejeter la restant mauvais, s'imprègne des miasmes attendant, l'application d'un minimum l'intérêt général, que les droits d'octroi St-Evarzec, 582 fr. — Total : 3818 fr.
Nous nous en doutions.
soient modifiés. Je crois que la réalisation
ponsabilité d(; l'incident sur le service des
l e s p l u s nuisibles pour son odeur et son
A
l'école,
mon
petit,
à
l'école.
do 1.000 fr.
du vont émis par notre Fédération, on avril
Canton de Plogastel St-Germain. —
Retraites.
goût.
Recevez, etc...
Pour l'avancement, les ouvriers d'art dernier, au Congrès des pécheurs cètiers, Gourlizon, 331 fr. ; Guilcr, 240 ; LanduIl ne uous serait pas difficile de démontrer
L ' a n i m a l a besoin d'avoir, dans cette demandent la révision du décret du 11 donnerait satisfaction à une notable partie dec, 402 fr. ; Peumerit, 747 fr. ; PloUn vieux marin qui a voté,
— et nous le forons à l'occasion — que dès
saison, le corps rafraîchi dans lo cours novembre 1903. Le décret de titularisa- do la population. Voici ce vœu :
toujours
voté
pour
Le
Bail
et
Plouzané.
gastel St-Gcrmain, 708 fr. ; Plonéis,
le premier moment, celui-ci s'est heurté à
« Attendu qu'à poids égal le prix de 708 fr. ; Plonéour, 2.50!} fr. ; Plovan,
du jour. Lo meilleur procédé est celu' tion du personnel ouvrier est attendu.
son système d'indifférence passive dont la
«
venté
initial
du
poisson
est
beaucoup
de l'allusion. On jetto doucement sur
« moins élevé que celui do la volaille, du 1087 fr. ; Plozévet, 1.250 fr. ; Pouldreuresponsabilité revient toute entière à M. le
tout lo corps do l'eau froido en nappe
« gibier ou do la viande de boucherie, et zic, 905 fr. ; Tréogat, 303 fr. — Total :
maire Le Gars.
mais i l importe que l'animal soit remis
« que malgré cette différence le poisson est 9.250 fr.
M.Le Gars a la prétention d'être le« maître
tout de suite en exercice pour lui éviter
Canton de Pont-Croix.
— Audierne,
K soumis à'l'octroi à une taxe plus élevée;
Audience du Drjuillet
1011.
dans sa mairie ». U dit aussi à qui veut l'enun refroidissement. Un autre procédé de
« Attendit d'autre part que les viandes 123 fr. ; Bcuzec-Cap-Sizun, 820 ; Cléden,
tendre qu'il est partisan en principe des
rafraîchissement peut être plusieurs fois
QUIMPER. — .1 propos d'arrosage. —
« Or, ce qui montro bien « de cheval, d'àneetde mulets sont exemp- 785 fr. ; Esquibien, 787 fr. ; Goulien,
retraites ouvrières. Pourquoi donc, seul
employé dans la même journée. Mémo à
(pie M. Coudurior est seul ù le tées de taxe d'octroi,
1177 ; Mahalon, 048 fr. ; Meilars, 415 fr. ; Le sieur P..., boulanger à Quimper «'étant
i'alluro lento des travaux de labourage,
dérailler à maintes reprises,
« La Fédération éiueLle vont qu'à l'ave- Plogoff455 fr. ; Plouhinec,073 IV. ; Pont- vu dresser procès-verbal pour défaut d'ar dans le Finistère, n'a-t-il pas pu en temps
utile se mettre en règle avec l'autorité préles saboteurs en question oui « nir les 3 catégories de poissons établies
. les attelages soulèvent des poussières
fait savoir qu'ils prenaient toules (i passent à l'octroi de la manière suivante ! Croix, 470 fr. ; Primelin, 535 fr. — To- rosago devant la porte de sa boutique, fectorale, chargée de son application ?
qui leur envahissent la bouche, les na-\
injuria l'agent verbalisateur. Il est poursuivi
tal : 0094 fr.
précautions utiles pour que per« Le poisson de luxe en payant la mémo
seaux, les yeux, l'anus. On les soulage
Cette altitude n'aura sans doute aucun
pour contravention à l'arrêté municipal et
sonno en puisse soullrir do lour
Canton
de
Pont-l'Abbé.
—
Combrit,
par des lavages avec une éponge imprésubotago qui ne vise que le « taxe que la viande de bœuf ou de mouton ; 979 fr. ; Le Guilvinec, 130 fr. ; Loetudy, outrages, 10 l'r. d'amende lui sont octroyés. autre inconvénient autre qu'un retard pour
« le poisson de qualité moyenne en payant
0
matériel dos chemins de fer. »
gnée d'eau vinaigrée ; l'animal en proles assujettis. Mais les ayant-droits particu« uno taxe 2 fois moindre et le poisson très 1582 fr. ; Penmarc'h, 1070fr. ; Plobanna- Défenseur, M Machenaud.
(LE
C1U
DI'
PEUPLE
fite même pour so désaltérer en suçant
lièrement favorisés par la loi, les pauvres
du 1" juillet). d commun eu bénéficiant de l'exonération lec, 1005 fr. ; Plomeur, 1892 fr ; Pont— Rixe. — Le 20 juin dernier, les nommés vieux de 03 ans par exemple, auxquels un
l'éponge.
« totale, comme les viandes de cheval, l'Abbé, 1104 fr. ; St-Jean Trolimon,
Etienne Volland, 34 ans et Corentin Nignon seul versement de 9 francs donnait droit à
L'usago du bain do rivière est très
925 fr. ; Treffiagat, 438 fr ; Trégucnncc, tous deux tailleur de pierre, en sont venus
Jo no sais si à l'heure où paraîtront « d'àne et de mulet. )>
lu rotraue, tous ceux-là, auprès desquels
recommandablc pendant la saison chau- ces lignes, M. le juge d'instruction PouEu ce qui concerne la seconde partie du 359fr. ; Tréméoc,557 IV, ; Ile-Tudy, 4 fr. ;
aux mains pour un motif futile. Le premier rien n'a été tenté, en subissent gravement
de. I l convient particulièrement au chc-. eclet, chargé de rechercher los saboteurs problème, à savoir l'abaissement des latifs Total : 10.717 fr.
ayant frappé le plus fort est poursuivi et les conséquences.
Val ayant fait un service do plusieurs du Pont-do-l'Archo aura fail aboutir son de chemins de for, je pense quo les pécheurs
Canton de Quimper. — Ergué-Armel, récolte 0 jours de prison.
et
les
expéditeurs
de
marée
seraient
très
saHostilité ou incurie, voilà les deux termes
heures sous lo soleil brûlant ; choisir enquête, mais je no le pense pas. Ce
135 fr. ; Ergué-Gabéric, 1-187 fr. ; Kerentre
lesquels il faut que M. le maire choitoujours un l i t d'eau courante et éviter fonctionnaire ne mc paraît pas du (out, tisfaits, si les Compagnies françaises de che- feunteun, 1852 fr. ; Penhars, 720 IV.
AUDIERNE.— Pour défendre son mari.
sisse en dépit de ses protestations. Et dans
de faire prendre le bain après lo coucher niais pas du lotit suivre la bonne piste, m i n s de fer voulaient bien adopter le ino
—
Le
nommé
Hétnon
se
querellait
il
y
a
Plomelin, 953 fr. ; Pluguffan, 1040 fr.
de d'expédition en usage dans les compa
du soleil. Cependant, même au bain de ni se rendre compte du genre d'opéraquelques jours avec son camarade Govat l'un ou l'autre cas, il ne peut échapper au
gnies allemandes, qui appliquent au poisson Quimper, 419 fr. — Total : 7.821 fr.
rivière, nous préférons la pratique du tour à qui il a à faire.
lorsque, des mots aigre-doux, on en vint aux jugement sévère de ses administrés.
frais envoyé par grande vitesse les tarifs do
Canton de Rosporden.
— Elliant
lavage à grando eau suivi d'un séchage
la
petite
vitesse.
C'est quo M. le juge d'instruction Pon1940 fr. ; Rosporden, 414 fr. ; St-Yvi, coups. Goyat qui était un peu « bu » allait
énergique. C'est plus reconstituant que celet no lit pas lo Cri du Peuple. Ah !
Il est hors de doute, M. lo président, quo 720 fr. ; Tourc'h, 509fr. — Total : 3583 fr. succomber, lorsque sa feinmo, «'emparant
lo bain et produit sur l'animal le même si M. Poncclct lisait le Cii du Peuple, la double réforme que notre fédération a
L'arrondissement de Quimper ost donc d'un de ses sabots, en frappa violemment à
à
l'examen
du
groul'honneur
de
soumettre
cfTct salutaire que la douche et le mas- il so rendrait compte immédiatement
Inscrit, dans cctto première répartition la tête l'agresseur de son mari et lui tit une
pe parlementaire des Inscrits maritimes
forte blessure. Après plaidoirie do M" Le
qu'il
ne
saurait
être
question
on
la
cirsage sur nous-mêmes.
donnerait iî l'industrie do la pêche un élan pour la coquette somme do 54.900 francs
Contro les piqûres d'insectes qui constance do quelque malheureux serre- dont elle a grand besoin, en mémo temps et ce minimum sera sûrement dépassé. Bail fils, lo tribunal, usant d'indulgence, con
Réseau téléphonique.
damne la femmo Goyat au minimum soit,
assaillent l'animal échauffé, on use du freins ou poseur révoqué. Si M. le juge qu'elle mottrait à la portée des plus humbles
Beaucoup penseront avec nous, quo
Un
servico
téléphonique municipal fonc16 francs d'amende avoc sursis.
du bourses un aliment bain et substauciel,
' bouchonnago au moyen des plantes d'instruction prenait connaissance
cotto sommo est plus à sa placo dans la
er
tionne
à
Edern
dopuis le l , r juillet courant.
J'oso espérer, M. le Président, que le pocho des travailleurs quo dans collo de
aromatiques commo l'absinthe, lo véti- numéro do cc journal paru lo 1 juillet,
QUIMPER. — Ivrogne. — Le sieur Lo nouveau circuit sera utilisé pour la transoupe parlementaire des Inscrits maritimes de nos curés politiciens et fainéants.
ver, la lavande ou les feuilles de noyer. i l saurait que les saboteurs do chemin
Tcmpler, 31 ans, boulanger, récolte 6 jours mission de» télégrammes.
do fer ne visent que lo matériel et prenra lu bienveillance d'étudier la question et
De tous les animaux do la forme, c'est
de prison et 10 francs d'amende pour ivresse
nent toutes précautions pour sauve- d'en hâter la solution, dans la mesure du
lo cheval qui supporte le moins bien la
en récidive.
garder les vies humaines.
possible, par les moyens qu'il jugera bon
chaleur, avec les travaux do force auxLa protection du tourisme.
PLOBANNALEC. — La
jalousie.
Donc, en ce qui concerne lo dernier d'employer.
quels i l est toujours soumis en celte saiVeuille/,
agréer,
etc,
C'ost parait-il, par jalousie do métier que le
Une circulaire ministérielle, en date du
' son d'activité agricole intense, il o*l déraillement, lo problème' posé était
Auguste RIVOAL.
nommé Nicolas Bargain, 3!) ans, charretier I l juin, vient de prescrire aux préfets de
lo
suivant
:
rare qu'il no soit pas ramené à l'écurie
A l'occasion de ses trento quatrièmes à lvordalee Lesconil a frappé son camarade rappeler aux maires ainsi qu'à tous les
Etant donné un rapide filant à PJ0
on pleine sueur. Il arrive souvent aussi,
assises littéraires et artistiques, la société Yves Muriel, de Brézéhan, M» Le Bail fils, agents de l'autorité qu'ils doivent exercer
kilomètre»
«
l'heure,
le
faire
dérailler
au moment où les orages deviennent
la Pomme so réunira domain dimanche présente la défense do Bargain qui en est leur surveillance sur tous les ouvrages édile plus près possible d'un pont éleoé,
p l u s fréquents, q u ' i l soit mouillé, com9
et lundi 10 juillet à Quimporlé. Voici quitte pour uno umonde de 25 fr. avec fiés par les sociétés de tourisme et de les
totamo on dit, jusqu'aux os. Dans l'un ot dans une courbe, en déboulonnant
protéger contre toute déprédation.
le programme c^ la solennité organiséo sursis,
lement
le
rail
extérieur
et
réduire
ainsi
l'autre cas, i l a besoin de soins imméCe
quit
i
r
v
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t
le
budget
d
e
*
c
u
l
t
e
*
le matériel en miettes, sans causer uno
sous ses auspicos,
TREFFIAGAT — Les homards.— Pierre
diats et conscicncioux et c'est au maitre
égratignuro à qui quo co soit,
Dimanche 9 juillet.
Réunion des Laurent Morzadec a péché et colporté des
La
campagne
contro
la
loi
de
Séparado la forme ù y veiller.
Avouez que lo problème est rtulo ot tion, cetto loi « sacrilègo » a été un clio
Pommiers à l ï l ô t o l - d o - V i l l c à 9 h. 3/4 homards n'ayant pas les dimensions régle- TABLETTES ADMINISTRATIVES
Si le cheval est en transpiration,
Contributions Indirectes.
M. Gilbert,
mentaires, 25 fr. d'amende.
l'homme d'écurio prend l'éponge et vive- qu'il n'a pas dû être résolu sans do nom- val clo bataille harnaché par les cléricaux du matin,
commis dos contributions Indirectes h
A 10 heures, réception do lu Société
ment, en moins de doux minutes, le lave breux calculs d'x et d'y. Reconnaissez pour les besoins do leur incessante oppo
CONCARNEAU.—La barquedimcopain»
Nautes, a été nommé commis de sous-direcpar la Municipalité, le Conseil municipal
entièrement en allant do la nuquo à la encoro que co n'est pas le premier vomi si tio n au régime républicain, A la vérité
—Tud al, pêcheur à Concarneau, a emprunté
qui
a
pu
mener
à
bion
cette
potito
entre
tion à Morlaix, en remplacement de M.
il est impossible de soutenir que cen'e
les autorités, la compagnie des Sapeurs
croupo. Après cela plongeant la brosso
prise ot vous aurez compris commo moi pas une loi libérale c l juste dans laquelle Pompiers, la Musique municipale, et la barque de Jenn-François Labasque pour Le Prunennec, nommé à la brigade de surdans lo seau, il revient exactement suraller pécher la sardine. Comme il était sans veillaùce d'Argentan.
quo le coupable no peut-être qu'un Ingé
lo législateur s'est inspiré du souci de formation du cortège où des discour
toutes les parties oit a passé l'éponge,
niour dos plus transcendants et quo M. respeelor la liberté do conscience do seront prononcés par des membres cle rèlo d'équipage, procès-verbal lui fut dressé.
toujours dans le mémo sens ot dans la
— M, Soulès, surnuméraire à Tarbes, aété
U comparait pour co petit délit devant la
lo jugo d'instruction Poncclot ignore lo tous les français,
la Pomme : abbaye de Sainte Croix,
direction du poil, sans friction. L'éponge
correctionnelle, en compagnie du Labasque, nommé commis à Morlaix, en remplacement
premier mot do son affaire.
k S'ils étaient de bonne foi, écrit un statuo du général llcrvo, ruo Dom Moub étendu l'eau, la brosso onlèvo los imde 1^1. Cazonave, nommé à Paris.
armateur, responsable,
A moins que... M. Goudo no l'asso do nos bons confrères de Vendée,ils nous ricc et ruo du Couëdic.
puretés qui adhèrent aux poils. C'est
—
Vous
aurez
25
francs
d'amende
à
payer
Ponts el Chaussées. — Sont promus,
A i l h. 1/2, à la Mairie, vin d'honneur
alors qu'on emploie le couteau ù chaleur erreur et que l'absence do victimes no rondrutonl grâces, les prêtres do touto
entre vous deux, conclut lu tribunal,
soil
plutôt
l'effet
des
plus
heureux
des
dans
notro département : conducteur de l r «
religion
à
qui
nous
avons
donné
pleino
offert
par
la
Municipalité,
Après colle simple opération, on promène
hasards !f
et entière liberté,
— Ivresse en récidice. — Jean-Marie classo : M. Galès (service ordinaire) ;
A 2 hourcs et domio, dans la Ilallo
l ' a n i m a l jusqu'à co q u ' i l soit sec ot,
Personnellement, jo no demando qu'à
Cariou, marin-pêcheur, attrappo 0 jours de commis principal de l™ classe ; M, Johm« S'ils avaient le courage d'un aveu Saint-MiChol i
fiprôs qu'on l'a rontré à l'écurie, on lo
ture ; 9 heures, vin d'honneur à lu mai- bouchonne éncrgiqùement en tons les
rie ; !) h. 1/2, départ pour Kerjean, par sens c l plus vigoureusement cncoro lo
Snint-Thôgonnec,
en
automobile ; long des jambes.
Le séchage après la pluie exige aussi
10 h. 1/2, arrivée, visite do Kerjean;
11 h. 1/2, départ; midi, banquet à Plou- un vigoureux bouchonnago. Il y faut
zévédé ; de 2 h. 1/2 ù 4 heures, théâtre mémo plus, d'énergie encore, sans quoi
breton et fêtes locales ; 4 heure*, départ la bête peut être bouchonnée mollement
pour Quimper on automobilo ; 7 heures, pendant deux heures et rester aussi
arrivée à Quimper ; 8 heures, diner in- mouillée sous le poil qu'avant do comtimo à la préfecture, coucher à Quimper. mencer cetto utile opération.
Le bouchon doit ôlro solido quoique
Lundi 10juillet. —10 h. 10, départ
doux
et fait do paillo brisée, le mieux
de Quimper en chemin do for ; 11 h. 23,
est
de
prendre un bouchon do chaque
arrivée à Quimperlé, réception à la gare ;
main
et
il est mieux encore quo la beso11 h. 1/2, visite à l'école, promenade
dans Quimperlé, danse, exhibition do gne se fasse à deux hommes qui, agiscostumes; midi 1/2, fôtes locales sur la sant ensemble, peuventsccher en moins
placo, danses, déjeuner; 3 heures, pro- d'une demi-heure un cheval très mouillé.
Economiques
UNE CONFÉRENCE A DAOULAS
IL Goude en tournée.
CONTRE LÀ LOI OUVRIÈRE
TRIBUNAL CORBECTIOIEL DE QU1MPËB
Une espérienee à f a i
ai
La
APRÈS LA SÉPARATION
Pomme.
N»
L E CITOYEN
ton ; commis do l r » classe : M. C'astel ;
gardiens do phare do l r o classe : M. Kerfriden ; de 2° classe : MM. Masson et
Legoff ; éclasiers do t r o classe : MM. Lo
Cam, Olivo, Favennec, Tromuur, Gujomare'li et Legall.
FOIRES DE LA SEMAINE
Samedi 8 juillet. — Morlaix.
Lundi 10. — Landudec, La Martyre,
Lesneven, Guilligomaiv.'li.
Mardi 11. — Plabennec, La Fouillée,
Spézet, St-Thégonnec (foire aux chevaux).
Mercredi 12. — Landivisiau, Bannalec.
Jeudi 13— Pionéour-Lanvern, Guipavas,
Hanvec.
Vendredi I L — Douarnenez.
QUIMPER
La Jute Nationale. — Voici le programme do fêtes organisées à l'occasion du
l i juillet.
Jeudi, 13 juillet, à 8 heures du soir, la
féte sera annoncée par uno sulved'aitillerie
et la sonnerie des cloches. A 8 h. 1,2, place
St-Corentin, concert parla musique du 118°;
ù i» h. 1,2, retraito aux llambeaux.
Vendredi 11 juillet. A T heures du matin,
salve d'artillerie et sonnerie des cloches. A
9 heures, sur lo Champ-de-Bataille, revue
des troupes de la garnison. A midi, salve
d'artillerie, sonnerie des cloches. A 1 heure,
distribution de secours aux indigents par lo
bureau de Bienfaisance.
Fèto aérostatique. A 10 b. I 2, mano-uvres
déploiement et gonllemont do l'aérostat. Do
1 b. 12 à 3 h. 1/2, lâcher de ballons-pilotes,
ballons multicolores, ballons grotesques,
ascension et explosion do ballons dynamiteurs. Distribution do jouets aérostatiques
aux enfants et lâcher d'un ludion sonde.
A 3 h. 1,2, manœuvres d'appa.rcillement,
arrimage do la nacelle, hissage du pavillon.
A 4 h. 1/2, départ du ballon la Ville de
Quimper piloté par l'aéronauto fiançais,
Raoul Pitault accompagné de Mme Pitault.
A 200 mètres, pluie do confettis, jets de parachutes, etc.
De 2 à 3 heures, concert par la Chorale.
Lâcher do Pigeons voyageurs. Do i à 5 h.,
Concert par la Lyre Quimpéroise.
. A 8heures du soir,salved'aililleiie. A ilh,
illumination des édifices publics. A !• b. 1/2,
sur lo Champ-de-Bataille, cinématographe
Pathé.
Voioi l'itinéraire de la retraite aux llambeaux. Départ, place St-Corentin, uio do
l'Evèché, rue du Parc, Champ-de-Bataille
(arrêt devant la préfecture), ruo du Parc,
Quai de l'Odet, ruo de Pont-l'Abbé, (arrêt
devant la maison du Colonel), rue Bourg-les
Bourgs (arrêt devant la maison du Général),
Place La Tour d'Auvergne (arrêt devant la
maison du Maire), Caserne.
Fêtes des écoles. — Mercredi soir 12
courant à 8 h. 1/2 au Théâtre Municipal les
Elèvcs-maltros dos doux écoles Normales et
les élèves des école primaires publiques ont
l'intention d'offrir une représentation aux
amis de l'enseignement. La féte, donnée
sous lo patronage de M. Lo Hars, maire,
de M. l'inspocteur d'Académie et do M.
Orseri, président de la société républicaino
d'éducation populaire, sera présidée par
M. le Préfet du Finistère.
Au eouis do la soirée aura lieu la distribution des prix aux élèves des cours d'adultes
et des cours de dessin.
Nous invitonstous nos amis Rapporter un
témoignage de sympathieaux maltios et aux
enfants de nos écoles publiques, en assistant
à cette jolie féte scolaire. Le programme
sera très varié ot très intéressant. On peut
dès aujourd'hui retenir ses places.
Prix des places : 1 fr., 0 fr. 50 et 0 fr. 25.
« La Quimpéroise » ù la fêle fédéra'e
de Caen des 15 et 16 juillet. — Jeudi prochain, à 8 h. 5 du soir, partiia pour Caen,
le peloton composé de 9 gymnastes, sous la
conduite de leur excellent et très estimé
chef, M. Ripault.
Ces jeunes gens, dont nous avons pu apprécier le t r a v a i l sùr et puissant, au théâtre
lors de leur fèto annuelle, sont dans une
forme merveilleuse et nous sommes certains
qu'ils obtiendront au moins autant de succès
que dans les fêtes fédérales de Vannes ot
d'Angers. Ils seront do retour lo 17 courant
par le train de 8 h. 17 du soir, où il« seront
reçus par la « Chorale » ; la dislocation
aura lieu sur la place St-Corentin.
Anniversaire dc La Tour il'A uvergne. —
1.0 pèlerinage patriotique que los Vétérans
accomplissent, chaque année, au monument
de La Tour d'Auvergne a eu lieu dimanche
avec tout l'éclat accoutumé. Lo cortège,
qui s'était formé devant l'Hôtel do Ville, s'est
rendu, nu milieu d'uno foulo compacte,
devant lo monument élévée à la mémoire du
héros breton, où uno belle couronne, offerte
par le» conscrits de la classe a été déposé.
Après lo chant de la Marseillaise, exécuté par la « Chorale », il a été procédé a
l'appel, toujours émouvant, de La Tour
d'Auvergne. Lorsque, d'une voix forte M.
Beaugcndre, des Vétérans répond : « Mort
au champ d'honneur I » uu frisson passe
dan» l'assistance.
Des discours vibrants de patriotisme ont
été ensuite prononcés par M. lo colonel
Roudière, et M. Vaillant au nom du Souvenir Français.
Les Sapeurs-pompiei's.
— Dimanche
matin, au retour do lou r manœuvre mensuelle, le» Sapeurs-pompiers ont élé rassemblés place St-Corentin, en fnco do l'Hôtel
do Ville. M. Le Bonzec, capitaine, a présenté
à la compagnio le» nouveaux promus MM.
Salattn etBirzin caporaux, nommés sergent»
et Gabriel Tanguy et Lo Bris, sapeur»,
nommés caporaux. A l'issue de celte cérémonie, M. Lo Hars, maire, assisté do se»
adjoints, a remis à la«compngnio les prix
qu'ello obtint it y a quelques semaines à
Chàteaulin.
Brevet supérieur. — Les épreuves du
brevet supérieur ont commencé lundi à
Quimper.
Sont définitivement admise» i Mlles Auf-
fret, Autret, Bellanger, Bosser, I.e Bourhis,
Brabau, Brianl, Canovot, Cariou, C'astel,
Coquelin, Elios, Gaonaeli, Guorennour, Jostin, Jézéquel, Korné, Marrcc. Monahèse,
Razil, Rosee, l.o Itoux, Yan.
Itcnodct
Peunierit
Ecrasée par l'autobus. — Mercredi soir
LesJ'êtes. —Voici le programme de la
6 courant, àO h. 1/2, l'autobus faisant le ser- fèto nationale :
vice de Quimper à Bénodet arrivait au bourg
A midi, banquet démocratique au restaudo notre localité lorsqu'à la descente de rant Ilascoët. A deux heures, courses d'enImprudence d'enj'ant. — Lundi, vers 11 Kercrévon, il croisa l'auto de M. lo maire de fants : 1' garçons do 10 ii 13 ans ; 2" filles do
heures du malin, le jeune Louis Le Man- Clohars-Fonosnant derrière laquelle se trou- tout Age. A deux h. 1/2, course de chevaux
choc, âgé do !) ans, demeurant chez ses pa- vait un groupe d'enfants.
au galop. A trois heures, coures do bicyclettes,
rents ruo Bourg-les-Bourgs sortait de l'école
Ceux-ci furent surpris par l'arrivée de 2 courses : 1' cantonale, 2' communale.
de la ruo du Chapeau-Rouge lorsque,voyant l'autobus et la petite Marie Caradec, âgée
Comme tous les ans, pavoisemout des
passer un camion, il voulut y monter à la de 8 ans, no pouvant so garer à temps fut routes, places et édifices publics. Sonneries
de cloches. Binious sous la direction de M.
volée. Malheureusement, il prit mal son prise sous lo véhicule.
élan et vint tomber sous la roue arrière du
Transportée il son domicilo, où ello expi- Hénaff, de Pont-Saladen.
véhicule qui le contusionna gravement.
rait il 7 heures, le docteur Cochory, appelé
Vers 4 heures, distribution de bonbons
Le jeune écolier, qui vomissait du sang en toute hâte ne put (pie constater le décès. aux enfants. Les danses commenceront à la
en abondance, a élé reconduit à son domiL'accident ne peut ètro imputable qu'il même heure et se continueront dans la
soirée. Des cocardes de rubans seront discile dans un état grave.
l'élourderie de la malheureuse fillette.
tribuées aux meilleurs danseurs.
Accident du travail.— M. Pierre PérouChien abattu. — Un chien marron de
La fèto des écoles auia lieu le 12 juillet
lion, manœuvre, demeurant 40 ruo do la grande tailla, donl l'allure paraissait suspecte
Providence, qui travaillait mardi à la cons- a élé abattu mardi d'un coup de feu par M. prochain.
fi • o u l d r c u x i «
truction d'une maison, même rue, a élé Jean-Louis Quelven, de Clohars-Fouosnant.
chien suspect, a été examiné par M. Corblessé à la l i le par la chute d'une pierre. Lo
La Fête Nationale. — Les Républicains
nic, vétérinaire, qui a déclaré quo lo corps
l u repos de quinze jours lui a été pres- no présentait aucune trace pouvant l'aire de Pouldreuzic su proposent de célébrer —
supposer quo l'animal était atteint do rago. le 16 juillet prochain — la fèto nationale,
crit.
avec lo mémo éclat que l'an dernier. Le proSouvenir français. — Dans sa séance du
Doiin m e n e z
gramme est des plus variés.
6 juillet,le comité a décidé d'associer comme
Les courses du Ris. -— Les courses
Dans la matinée, aura lieu la fèto des
les années précédentes, le souvenir français
à la fête du drapeau qui uuin lieu le 23juillct. annuelles de Douarnenez ont eu lieu diman- écoles ; l'après-midi sera réservée aux jeux
Le progiamme, qui sera publié prochai- che dernier sur le lavissant hippodrome du divers, aux courses do chevaux, d'enfants,
Ris par un temps splendide.
de bicyclettes, et aux danses bretonnes.
nement, sera celui de l'année dernière.
En voici les résultais :
La fèto so terminera par un feu d'artifice
r
o
Anniversaire.
Dimanche !) juillet, à
l course, au trot : 1" Fémina à M. Furie et une retraite aux flambeaux.
10 h. du malin, un service anniversaire sera de Trégunc ; 2° Voltigeur à M. Andro de
célébié à Plonéis pour Le Floch, premier Douarnenez ; 3U Incisif à M. Goaër do Stmalire de timonerie, victime de la catastro- Ségal ; 4° Carnaval à M. LcMoan de Douarphe du Pluviôse.
nenez.
Audience correctionnelle du 20 juin.
Lo président du Souvenir Français invite
2° course, au galop : 1"'Frivole III à M.
Infraction à la police des chemins de
ies vétéians ot sociétaires à se joindre à lui. Nédélec de Gucngat ; 2" l'otite il M. Quiniou
fer.— Germain Stanislas, 20 ans, marchand
Canots Automobiles Bretons.
Horaire de Douarnenez ; 3' Bergère à M. Griffon de forain il Brest a formé opposition à un jugeDouarnenez ; 1° BoiteuseàM. Kérangall do mont du 12 mai 1910, le condamnant à 1
du mois de Juillet.
Dépirt de Qum
i por pour Bcaodflt.
BenodelpourQuimpir Douarnenez.
mois et 200 fr. d'amende pour infraction à la
3' course, nu trot : 1°' Fend-l'air il M. X. police dos chemins de fer, le tribunal con11 Jeudi
!)h.30 mal.
lli.3t) soir.
9 Dimanche.... 1 15 soir. 4 30 soir. do Pont-Seorff ; 2° Flambard à M. Moron firme par défaut.
do Lambézellec ; 3" Fémina à M. Furie.
10 Lundi
1 30 —
i 30 —
Carhaix. — Ivresse. — Louis Le Fur,
1° courso, haies : 1er Frivole III.
45 ans, du vieux Couvent, est condamné à
11 Maidi
1 30 —
i 30 —
5° course, trot attelé : 1"' Flanibard, 2° 16 francs avec sursis pour ivresse.
12 Merci edi
8
mat.
i
— Pour le mémo motif Trindec, MarieFémina,
3' Bergère.
13 Jeudi
8 15 —
4 30 —
Anne femme Jalïronnou récidiviste d'ivresse
0'
course,
haies
:
1"
Frivole
III.
l i Vendredi
!)
mat. 4 30 —
se voil infliger 2 mois de prison.
Lu beau défilé des voitures a clôturé les
15 Samedi
il
—
4
—
— Un nommé Monfort, 58 ans, cultivacourses égayées par une musique, la musi10 Dimanche.... Il Bén.I.oc.
i 30 —
tour rue Clochette ir li, à Carhaix so voit
que du patronage, qui a ronllé bravement et appeler 3 l'ois : t' D'abord pour ivresse en
Dép. dol.oet. 3 30 —
nés à son aise par les rues do la ville.
récidive ; 2' Pour outrages voies de fait ;
17 Lundi
0 30 mat. 4
—
3' Pour outrage public à la pudeur. 11 est
18 Mardi
!>
—
4 30 —
Le 1-1 juillet. — Grandes réjouissances, condamné pour ivresse ii 6 jours et pour
10 Mercredi
0 15
5
jeux divers surles places publiques, courses outrage public à la pudeur à 6 mois de
20 Jeudi
8
—
10 45 mat. do bicyclettes, course cantonale do chevaux prison. Toutes ces peines sont confondues.
Itérâtes de l'Odet.— Rappelons que c'est attelés, 1' 50 fr., 2' 30 l'r., 3' 20 fr. Grand
Coray
domain dimanche 9 juillet qu'aura lieu la concours de tir à la carabine il la mairie.
LE
CITOl'E.V
CNI e n vente clicz
féte nautique organisée par lu Société des Fou d'artifice, retraite aux llambeaux, bal
M. t o u r t a y , «iéliitant a u b o u r g .
champêtre.
Distribution
do
secours
aux
inRégates «le l'Odet dans la baie de Kérogan.
Le départ aura lieu à la Cale-Neuve à gents.
Les fêles.— Fêtes joliment réussies que
CHATEAULIN -
3 h. 1,2 du soir. Voici un aperçu du programme.
('ourses à la voiles. — (Embarcations
non pontées). 1" série : 5 à 0 mètres. — 1"
prix, 35 fr. et une jumelle ; 2' prix, 20 fr. ot
une plaquette d'art ; 3' prix, 15 fr. et une
médaille en bronze ; 4' prix, une médaille
en bronze. 2' série : au dessous dc 5mètres:
1 " prix, 30 francs et une médaille de vermeil;
2' prix, 20 francs et une médaiilo en argent ;
3' prix, 10 francs et une médaille en bronze ;
i' prix, une médaille en bronze, l ' i i x d'honneur meilleur temps des 2 séries réunies :
Objet d'art.
2' catégorie. (Embarcations demi-pontées
au desspus de 6 mètres). 1" prix 30 fr. et
une médaille en argent ; 2" prix, 20 fr. et
une médaille en bronze; 3" piix, 15 fr. et
uno médaille en bronze ; 4' prix, une médaille en bronze. Prix d'honneur, meilleur
temps do la série : Un objet d'art.
3" catégorie. Série unique, bateaux do plaisance nu dessus 0 mètres et bateaux de
bornage toutes dimensions. Prix : 20 fr.,
10 fr., 5 fr.
Course à l'aviron (2 ou 4 avirons). Prix :
10 fr., 8 fr., 5 fr. Championnat do natation.
Expérience de brassière do sauvetage,
courses dc périssoires, etc.
Accident mortel. — Un accident terrible
s'est produit, dimanche dernier, près du
village de Kergrimen.
M. Pierre Rousseau, ùgé de 60 ans, propriétaire revenait en voiture de la messe,
lorsque ii la descente de la côte très rapide
à cet endroit, un boulon des brancards s'échappa et fut projeté dan» les jambes du
cheval qui, pris de peur, s'emballa.
Avant quo son conducteur ait pu le maîtriser,' l'animal jota l'attelage dans un des
fossés de la route, où il chavira. M. Rousseau, engagé sous la voiture eut la lèlo horriblement fracassée. Il fut tué net sur le
coup.
Concerts. — Nous apprenons avec plaisir
que M. Le Bourhis, le sympathique directeur
du Café do Bretagne, va incesscmment recommencer sos grands concerts d'été. Au
programme figureront trois artistes bien
connus dans notro villo : Mme Foin, barpiste el pianiste du grand théàtro de Nantes, MM. Redon, violoniste et Fein violoncelliste, du grand théâtre de Nantes.
Nous souhaitons grand succès ù ces virtuoses si souvent applaudi» dans nos concerts Quimpérois.
Avis. — Lo Maire de Quimper a l'honneur d'informer ses administrés quo M. Le
I) r Colin procédera ù la révision du résultat
ilo la vaccination mardi prochain 11 juillet à
10 h. du matin, salle du Gymnaye.
E'ut-Clvildu2'J juin au 5 Juillet l'J 11.—
Naissance» : Anne Calloch, voie Rouzuut.
— Charles Lo Rov, Imp.-de-l'Odot.
180 Naissances en 1011.
72 Mariages,
Décès : Tanguy (enfant sans vie) rue Kerfeuteun, 10. — Alphonsiiic de Plreue, 86
ans ». p., veuve de Halnia Dufreiay, Quai
de l'Odet, 4. — François Roliou, (il uns,
271 Décès en 1911, dont 9(1 aux hôpitaux.
Publication» de Mariages :
Coron)In Bertholom, manœuvre à Quimper et Mario Gourlaouèn, domestique à
Fouesnant. — Camille Moreau, fadeur
d'orgue» ot Germaine Dabo, s. p., ù Quimpor. — Marc Guichaoua, typographe ot
Madeleine Riou, s. p., A Quimper.—Jacques
I.e Quéré, boucher otAngèlo Le Cran,s. p.,
à Quimper. — Alain Soznec. ferblantier à
Quimper et Corentine Le Bréu», cuisinière
ii Ergué-Aimol,
NauJ'rage de ia Jcanne-d'Arc. — Nous celles du 3 juillet à Coray. Soleil radieux
avons parlé la semaine dernière du naufrage rendant éblouissantes de fraîcheur et do
supposé du sloop Jeanne-d'Arc, n- 1.611, do coquetterie, les toilettes si variées des charDouarnenez à 1.500 mètres environ do la mantes paysannes de la région, dansant ou
bouéo de l'Aigle, à mi-chemin entre N.-D. se promenant dans les rues, d'une propreté
irréprochable, bordées de maisons non
des Monts et l'Ile d'Yen.
De nombreuses épaves, parmi lesquelles moins nettes et toutes éclatantes de blansept filets à sardines, portant le nom do cheur. Austi, quello foule et quel entrain
Bolbéoéh, recueillies il la côte, ne laissent pour tous les jeux et divertissements I
malheureusement plus subsister aucun Courses dc chevaux présentant des bètes
ardentes et excellentes de formes et d'alludoute sur ce sinistre ; les six hommes qui
res. Luttes bretonnes mettant en présence
montaient co bateau ont certainement péri.
des adversaires courtois, do conformation
Nous avons dit quo le patron lîelbéoo'ii
physique digue des anciens Gaulois. Les
venait de se marier. A cette occasion, son
chants des binious ont célébré toutes les
père, un vieux loup de mer, se sentant fativictoires, comme ils ont marqué la cadence
gué, confiait son bateau au lils plein de vie
aux danseurs inlassables ot aux gentilles
qui partait gaiement, l'espoir au cœur, ù la
danseuses. Lu soir il 9 heures un feu d'artirecherche du pain quotidien.
fice dos plus réussis tiré sur los lianes du
Le pauvre vieux no se j u t a i t pas, hélas ! Bréhorot, clôturait commo il convient une
que son sacrifice était vain et que la grande si agréable journée et chacun reprenant
barque qu'il avait tant aimée deviendrait le galment lo chemin du logis, se remettait
tombeau dc sou enfant I
il l'année prochaine.
Concarneau
La municipalité, toujours aussi soucieuse
Conseil municipal. — Le Conseil des intérêts de la commune quo désireuse
municipal devait se réunir en séance extra- d'être agréable à la population, avait fait
ordinaire samedi dernier, à 8 heures du
soir. 11 conseillers seulement so sont pré- cotte année de réels sacrifices pour donner
sentés à la mairie ; la réunion n'a pu avoir à cos fêles tout l'éclat désirable ; il ne peut
lieu. Uno_ tentative do réunion avait été que lui être adressé los plus sincères félicifaite le lundi procèdent, niais 9 conseillers tations ainsi qu'aux dévoués commissaires
seulement avaient répondu à l'appel.
qui ont veillé il l'exécution du programme
Une conférence. — Les ouvrières-sardi- qu'ello leur avait tracé.
nières étaient convoquées en réunion généCast
rale à la salle Norzic (et non à la vieille
A p a r t i r «le cette s e m a i n e , le
chapelle de la Ville-Close, lieu ordinaire de
leurs réunions et siège du syndicat) samedi CITOYE.\ est e n vente chez M. L a u dernier ii 8 h. i, i. M. Masson, conseiller t r o u . d é b i t a n t «te tabacs c t d é p o s i général socialiste de Brest, a fait une con- t a i r c «le j o u r n a u x a u h o u r g «Ec Cast.
férence aux ouvrières sur le syndicat et sos
La question du téléphone. — A la suite
avantages. La salle était en grande partie
do
la pétition déposée le 18 juin dernier par
composée de personnes étrangères au synles
commerçants pour demander l'installadicat des ouvrières-sardinières : des matelots-pécheur», un patron-pécheur, un me- tion du téléphone dans notre commune, le
nuisier, un ox-boitior, 2 instituteurs, etc..., conseil municipal, par 8 voix contre 4,
membres de la section socialiste de Con- accepta en principe cette création.
Or, dans la séance de dimanche dernier,
carneau.
2 juillet, il fut donné connaissance d'une
Syndicat des ouvriers-boiliers.
— Los
ouvriers - boitior» de Concarneau étaient circulaire préfectorale, insistant auprès de
convoqués pour dimanches dernier. 34 ou- la commune pour obtenir son adhésion au
vriers seulement avaient répondu à l'appel réseau téléphonique et ajoutant qu'en cas
(sur 250 syndiqués environ). A la précé- d'acceptation, une allocation départemendente réunion, i l ouvriers étaient présents.
Lo président Bruzac, ex-bollier, a démis- tale do 150 fr. lui serait consentio.
sionné ; il a été remplacé pur l'ouvrierPar 8 voix contre 4, le conseil a, cetto
boitier, Lo Fur.
fois, refusé le téléphone.
Certains conseillers municipaux sont, paLCHCOUÏI
rait-il, mécontents que l'on s'occupe de
Fête. — Dimanche 9 juillet à l'occasion
leurs travaux. Cetto considération-no saude la bénédiction du nouveau bateau de
rait nous empêcher do continuer il réclamer
sauvetage aura lieu uno l'été à laquelle la
la création d'un poste téléphoniquo quo les
musique do Guilvinec j rètera son concours,
intéressés les plus directs ne cessent de
Cotto fèto comportera de nombreuses
demander.
attraction».
Nous reviendrons sur cette question et
A 11 heures, bénédiction du canot « Amiral
nous examinerons commo il convient les
do Maigret » et sortie,
raisons invoquées pour justifier lo rejet du
A midi, banquet.
projet.
A partir de 2 h. 1/2, courses à pied pour
Ponlde-ituis
adulte» et pour enfant», Courses en sac,
jeu do la poêle, baquet russe inàt de cocagne,
La Fête nationale. — La Féte nationale
concours do fumeurs et de mangeur» do promet d'être célébrée dans notre localité,
pain,
avec beaucoup d'éclat.
T r é i n é o o
I,c 13, des sonneries dc cloches, puis, à
Accident. — Dimanche dernier, dans l'a- 9 heures, une retraite aux flambeaux annonprès-midi, le nommé Calvez Claude,de Ker- ceront la fèto. Celle-ci commencera, dès le
dreïn, accompagné d'un ami, se rendait à lendemain matin, par un concours de tir à
bicyclette au pardon do Bonnes-Nouvelles, la carabine ; des courses de chevaux, de
à proximité de Pont-l'Abbé. A la sortie du bicyclettes,des courses d'enfants,de» courses
bourg de Tréméoc, au lieu dit Pont-Corbé, en sac, d'hommes, etc., un concours de
les deux cyclistes n'aperçurent pas un char- fumeur», mût do cocagne, sur l'eau auront
à-bancs qui arrivait en sens inverse et Cal- lieu dans l'après-midi, suivis par un concert
exécuté de
vez IIIIIL buter malencontreusement dans le de la Lyre du Pont-de-Buis
poitrail du cheval. Violemment projeté il 5 h. 1/2 il (i h. 1/2, Le soir, danse» aux
terre, il fut relevé par les conducteurs de la binious sur le quai, bataille de confettis,
Voituro (pii 1e ramenèrent chez lui. M. Lo illuminations, etc. L'n programme à peu près
docteur Lo Coz, appelé en touto lutte, a identique ost élaboré pour lo dimancho 16.
constaté que le blossé était contusionné sur Lo comité l'ait connaître que 20 fr. do prix
diverses partie» du coips et soufflait en ou- seront distribués aux maisons lo mieux
décorées.
tre de douleurs interne»,
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16, rue Kéréon — QUIMPER
COUR
D'ASSISES
du Finistère
La troisième session des assises s'est
ouverte lundi 3 juillet à midi 12, sous la
présidence de M. Gaspaillart, conseiller à la
Cour d'Appel de Rennes, assisté de MM.
do L5audro et Dufour, juges au tribunal
civil.
_
La Cour dispense de leurs fonctions, à
raison de leur état de santé MM. Jean
Cloilro, de Ploumoguer, et Guillaume-Marie
Mével, do Plogoff.
Audience «lu 3 j u i l l e t .
Affaire de mœurs. — L'n nommé Floch
Thévenan, retraité de la marine, comparait
pour attentat à la pudeur commis sans
violence sur la personne d'une jeune domestique do ferme, nommée Marie-Anne C...
12 ans, à Guipavas. Les faits remontent au
mois de février dernier. M. Jacquier, substitut, est au liane do l'accusation M° Alizon
occupe celui do la défense. En raison de la
naturo des faits qui motivent cette pénible
affaire, le huit clos est prononcé.
Le jury ayant reconnu Floch coupable,
avec admission do circonstances atténuantes
la Cour prononce contre l'accusé la peine
de un an d'emprisonnement.
Audience «lu 4 j u i l l e t .
Suppression d'enfant. — Deux affaires
de suppression d'enfant ayant vécu occupent
les audiences d'aujourd'hui.
Dans la première, comparait une nommée
Marie-Isabelle David, âgée de 26 ans, liée
au Trévoux et domestique à Nizon. Los faits
dont on l'accuse remontent au 11 avril dernier. A cette époque le bruit so répandit
que la fille David qu'on supposait enceinte,
avait accouché clandestinement ct tué son
enfant, uno information judiciaire futouverte
On trouva ou effet lo petit cadavre dans uno
mare voisine de son habitation, attaché à
une pierre qui lo maintenait au fond de
l'eau. Marie David reconnut s'être accouchée on l'absence de ses parents, mais nia
avoir tué l'enfant. A l'audience, elle conserve la même attitude.
Après un court défilé de témoins, réquisitoire de M. Brunier, subtitut et plaidoirie
de M°Guyonvarc'h,du barreau de Quimperlé,
le jury rend un verdict de culpabilité, mitigé
par les circonstances atténuantes. Marie
David est condamnée à
sixmoixdcprison.
— La seconde affaire amène la comparution de la tille Marie Jégou, dite Françoise.
28 ans, cultivatrice au village dc Controal
en Tréméven, accusée commo laprécédente
de suppression d'enlant. Les faits se sont
passés en mars dernier. La justice ayant,
sur les soupçons formulés par do nombreux
habitants clu pays, ouvert une enquête, reçut
des aveux de la fille mère. Ello avoua avoir
enterré son enfant dans le sol de la cuisine.
L'autopsie du petit corps révéla que l'enfant
était né à terme, avait vécu et était mort
d'asphyxie. Aucune trace de violence ne
fut relevée.
M* Brunier substitut requiert dans cette
seconde affaire et c'est également M 0 Guyonvarc'h qui présente la défense.
Comme la précédente, Marie Jégou est
condamné à six mois de prison.
Audience «lu 5 j u i l l e t
UH PRftME CONJUGAL
Le 17 févrior dernier, vers 5 heures du
soir, une dame Anne Le Scunff, âgée do
30 ans, épicière, passait rue do la République il Brest en compagnie d'une amie lorsqu'elle aperçut Mmo Fis, née Jeanne Aubé
également commerçante à Brest, qui venait
à sa rencontre. Depuis longtemps, la femme
Le Scunlï était la maitressc de M. Fis,
mari de cetto femme et celle liaison avait
déjà motivé de graves scènes entre los deux
femmes. Craignant une nouvelle discussion, la femme Le Scunff et son amie pénétrèrent dans lo corridor de la maison,
portant lo ir 21 et y restèrent un moment.
Do son côté, Mme Fis se dissimulait dans le
corridor du u" 19 et attendait sa rivale.
Lorsque celle-ci passa, Mme Fis lira de son
manchon un revolver dont ello s'était munie
et, par quatre fois fil fou sur celle qu'elle
haïssait.
Les quatre balles atteignirent l'épicièro
dans lo dos. Mais bion que déchargées à
bout portant, les balles no firent quo des
blessures peu graves, grâce à cette circonstance qu'elles avaient porté en biais. Mme
Fis so constitua uussitôt prisonnière et ne
cacha pas quo, depuis 14 mois qu'elle avait
découvert la liaison elle avait résolu de tuer
sa rivale.
C'est donc sous l'accusation de tentative
d'assassinat quello comparait aujourd'hui
devant les Assises. Le caractère passionnel
de cetto cause a attiré au Palais de justice
une foule nombreuse, où l'élément féminin
o»t, nous n'avons pas besoin de le dire,
largement représenté. M. Mazeaud, procureur do la République occupe le siège du
ministère publie et M' Feillard, du barreau
de Brest, est assis au bauc de la défense.
L'accusée, Mme Fis, est introduite. C'est
une femmo do 29 ans, mise avec uno simplicité élégante, Laissée en liberté provisoire
après la première enquête, elle est venue
jeudi so constituer prisonnière avant de
comparaître devant le jury,
Aux questions do M. lo Président, Mme
Fis répond d'uno voix brisée qui se raffermit peu à peu. Ello énumère en sanglottant
les faits MU,depuis quatorze mois, l'ont amenée, par étapes, il concevoir et il mettre à
exécution son projet sanglant. L'attitude do
l'accusée, comme sa conduite générale plaident dès ce moment en sa faveur. Mariée
depuis do longues années déjà, mère de
quatre enfants, elle raconte comment, depuis
que son mari fit la connaissance de Mmo
Le Scunff, la paix de son foyer fut troublée.
Avant d'en venir à concevoir un crime, l'épouse outragée était allé jusqu'à faire des
démarches auprès de sa rivale.
Les débits.
L'audition des témoins est assez mouvementée.
Mme Le Scunff, dont la déposition est vivement attendue, avoue ses relations avec
M. Fis. Ce dernier s'avance ensuite à la
barre. Il se borne à répondre d'une manière
concise aux questions du Président
D. — Avez vous des griefs à exposer contro votre femme ?
R. — Aucun M. le Président.
I). — Votre femme n'a-t-elle pas tenté de
vous faire rompre vos relations avec Mme
Le Scunff?
R. — Si, mais elle n'a pas su s'y prendre.
L'accusée. — Si je n'avais pas tant aimé
mon mari, jo n'aurai pas tant souffert.
(Sensation).
M' Feillard. —Quelles sont les intentions
de M. Fis à l'égard de sa femme.
Le Témoin. — Je resterai neutre pendant
quelque temps. Et M. Fis se retire, tandis
que l'accusé éclate de nouveau en sanglots.
M. Mazeaud prononce un trè» beau réquisitoire où passe un sentiment de large pitié
pour l'accusée. Il déclare que le ministère
public sera le premier à demander aux jurés de se montrer indulgent, pour cette
épouse, cette mère outragée qu'il avait le
devoir de déférer devant eux. Mais i l met
en garde les juges populaires contre un verdict de faiblesse où l'on pourrait voir l'excuse du crime qui a été tenté et conclut à
une peine légère mitigée par le sursis.
M" Feillard fait de son côté un éloquent
appel à la pitié des jurés. C'est l'acquittement
pur et simple qu'il revendique en son nom.
Le Verdict.
Après une courte délibération, le jury
rapporte un verdict négatif. Mme Fis est
acquittée. Des applaudissement» éclatent
dans la salle.
Audience d u 6 juillet
Tentative dc meurtre- — Louis Marie
Lemonnier, second-maitre de la marine,
poursuivi pour tentative d'homicide volontaire sur sa femme, Marie Mignot, est
acquitté-
-VARICES, CHUTESd. MATRICES
DÉPLACEMENTS d«0R6ANES
La méthode Edouard (de Paris) ist /a plu»
moderne.—Sans rivale au monde, elle fit ta
seule pouvant assurer la guéris oo.
Ne vous laissez pas t r o m p e r . Seule,
la N é t h o «I e Edou a r «I p e u t vo u s g u é r i r .
Elle seule, a vaincu définitivement la
Elci'isit-. ainsi que le démontre mieux
que toutes les belles promesses, cette
a t t e s t a t i o n r« ; ecnte venant encore
s'ajouter à t a n t «l'autres «
Monsieur à A. E d o u a r d , spécialisteherniaire, P a r i s .
Je suis heureux dc vous remercier bien
sincèrement car, g r â c e à v o t r e m é thode. j ' a i été ra«licalcnient g u é r i
de mes deux h e r n i e s e n q u e l q u e s
•no?* tout en travaillant et « a n » l a
m o i n d e géne.
F n vous manifestant toute ma reconnaissance, je v ous autorise à publier ma
lettre afin dc prouver aux intéressés
qu'ils doivent faire c o m m e m o l et
s'a«lrcsscr à vous.
Joseph MAKKOLL1ER.
à La Malvrais en J a n z é (IIle-et-Vilaine)
Aussi depuis longtemps les intéressés
dédaignent les grandes réclames dc faux
spécialistes annonçant le m ê m e soi-disant personnage dans do nombreuses
villes do France, le m ê m e j o u r . En
réalité, toutes ces maisons dc commerce
délèguent de simples commis-voyageurs
complètement étrangers à la science
herniaire.
C'est pourquoi, conseillons-nous, à
tous ceux qui veulent g u é r i r do ne
s'adresser qu'à 1M.A. E d o u a r d le n i a i t r e
dc l ' a r t h e r n i a i r e , le s e u l qui visite
i u i - l u è u i c votre région et d'aller lo
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l ' o n t - l ' A b b é le jeudi 20 juillet jusqu'à
2 h. 1/2, Hôtel du Lion-d'Or.
Q u i m p e r l é le vendredi 21 j u i l l e t ,
Hôtel du Commerce.
L a n d e r n e a u lo samedi 22 juillet,
Hôtel dc l'Univers.
B r e s t le dimancho 23 juillet, Hôtel
Moderne.
Pour renseignements M. EDOUARD,
140, Boulevard Richard-Lenoir, Paris.
LES M A R C H É S
MORLAIX. — Marché du l"'juillet, —
Farine, première qualité, les 100 kiloë,
37.50 à 38,»»; farine, deuxième qualité, 35.50
à 36.»» ; froment, 25 à 26.»»; seigle, 17.»» à
17.50; sarrasin, 17.»» à 18.50; avoine, 19.»»
à 20.»» ; orge, 16.»» à 16.50 ; son, 15.50 à
16.»»; pommes de terre, 12.»» à 13.»»; foin,
les 500 kilos, 35.»» à 45.»» ; paille, 30.»» à
35.»»; bœuf, lo kilo sur pied, 0.85 à 0.90;
vache, 0.75 à 0.80 ; veau, 0.80 à 0.90; mou-
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10, place Cornic, e l cle M n MauSous cette rubrique nous acons décidé
duit, notaire à Ponl-l'Abbc.
ton, 1.»»; porc, 1.20 à ! .30 ; bourre, lo kilo
engros,2.20à2.25touteslos qualités, ot on détail, 2.10 ii 2.40 ; œufs, la douzaine, 1.»» à
1.10 ; cidre la barrique, 50 à 55; asperges,
la botte, O.-iO àJÛ.âO ; salades la douzaine de
tètes, O.iO à 0.40 ; artichauts, la douzaine
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procéder à la vente, et à M 0 SABOT,
notaire à Morlaix.
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Avoué-Docteur en Droit.
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noueux, les déformations articulaires des Membres, sont traités
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demande par lettre affranchie contenant timbre pour réponse et
adressée à monsiear le Directeur
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35
FEUILLETON DU
CITOYEN
du 8 Juillet 1911.
PIERREJT JEAN
vu
— Suite —
Alors Joan la guida, la soutint, lui expliquant la pècho pour qu'elle y prit intérêt. Mais commo ello no l'écoutait
guère, et commo i l éprouvait un besoin
violent do se confier à quelqu'un,il l'entraîna plus loin et, à voix basse :
— Devine cc quo j ' a i fait ?
— Mais... mais... jo no sais pas.
— Devine.
— Jo ne... je ne sais pas.
— Eh bien, j ' a i dit à Mmo Rosémilly
que jo désirais l'épouser.
Ello no répondit rien, ayant la tèto
bourdonnante, l'esprit en détresse au
point do no plus comprendre qu'à peine.
Elle répéta :
L'épouser ?
— Oui, ai-je bien f a i t ? Ello est charmante, n'est-ce pas ?
Oui... charmante... tu as bien fait.
— Alors tu m'approuves ?
— Oui... je t'approuve.
Commo tu dis ça drôlement. On
croirait quo... que... t u n'es pas con
tonte.
— Bien vrai ?
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S'adresser à M . L E RESTE, Pouldreuzic.
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CONCARNEAU
Ce Château, donné au Département du Finistère p a r l a princesse Nnrishkine, est situé au milieu d'un Parc magnifique, à un kilomètre de
Concarneau. C'est la reconstitution fort intéressante d'un Manoir du
X V 3 siècle. Le Musée renferme une superbe collection cle tapisseries,
faïences, objets d'art, meubles anciens, coiffes et costumes bretons,
parchemins, sceaux et autographes dont quelques-uns remontent au
XII" siècle. I l possède en outre une précieuse collection de peintures
du grand paysagiste Camille Bernier.
Le prix des entrées est de 50 centimes, la semaine de 0 h. matin à 5 h
soir, sauf le lundi matin, et de 15 centimes le dimanche après-midi.
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d'exploitation et Terres labourables.
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au réseau cle Douarnenez.
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les propriétés privées où i l doit
être placé cles supports, restera
pendant trois jours consécutifs, à
partir du (3 j u i l l e t 1911, déposé aux
Mairies des commune de Douarnenez c l Ploaré où les intéressés
peuvent en prendre connaissance
et présenter leurs observations ou
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vait
saisi tout à coup de montrer, justepleins bras et l'embrassa à plein visage,
ment
co soir-là, à sa fiancée l'appartepar grands baisers do mèro.
Puis, quand elle se fut essuyé les yeux, ment qu'elle habiterait bientôt.
La bonne était partie, Mmo Roland
où des larmes étaient venues, ello aperçut là-bas sur la plage un corps étendu ayant déclaré qu'elle ferait chauffer l'eau
sur lo ventre, comme un cadavre, la fi- et servirait elle-même, car ello n'aimait
gure dans le galet : c'était l'autre, Pierre, pas laisser veiller les domestiques, par
crainte du feu.
qui songeait, désespéré.
Personne, autre qu'elle, son fils et les
Alors elle emmena son potit Jean plus
loin encore, tout prêt du flot, et ils par- ouvriers, nVSlait encore rontré, afin quo
lèrent longtemps do cc mariage où se rat- la surprise fut complète quand on verrait
combien c'était j o l i .
tachait son cœur.
Dans le vestibule Jean pria qu'on attenLa mor montanto les chassa vers les
dit.
I l voulait allumait les bougies et los
pêcheurs qu'ils rejoignirent, puis tout
lampes,
et i l laissa dans l'obscurité Mme
le monde regagna la côto. On réveilla
Rosémilly,
son père et son frère, puis i l
Pierro qui feignait de dormir ; et le dîner
cria
:
«
Arrivez
! » en ouvrant touto
fut très long, arrosé de beaucoup de vins.
grande la porto à doux battants,
Vil
La galerie vilréo éclairée par un lustre
Dans lo break-, en revenant, toits les
el des verres do couleur cachés dans les
hommes, hormis.Jean, sommeillèrent.
palmiers, les caoutchoucs et les fleurs,
Beatlssirt) et Roland s'abattaient, tante;»
apparaissait d'abord pareille à un décor
les cinq minutes, sur utie épaule voisine
de théâtre. 11 y eut uno seconde d'étonqui los repolissait d'une secousse. Ils se
nement. Roland, émerveillé do co luxo,
redressaient alors, cessaient do ronfler,
murmura : « Nom d'un chien, » saisi par
ouvraient les yeux, murmuraient : « Bien
l'envie do battre des mains comme debeau temps, » et retombaient, presquo
vant les apothéoses.
aussitôt, do l'autre côté.
Puis on pénétra dans lo premier salon,
Lorsqu'on entra dans lo Havro, leur
engourdissement étuit si profond qu'ijs potit, tendu avec une étolfo vieil or, paeurent beaucoup de peine ù lo socouer, rcillo à eello des sièges. Lo grand salon
et Boaussire refusa môme de mouler chez de consultation très simplo, d'un rouge
Jean oit le thé les attendait, On dut le saumon pàlo, avait grand air,
Jean s'assit dans le fauteuil devant son
déposer devant sa porte,
Lo jeune avocat, pour la première fois, bureau chargé de livres, et d'uno voix
Lettres de M a r i a g e
Le Direct' ur
des Postes et (1rs Télégraphes,
MANCIER.
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Billets de Décès
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FiCcuiion île la loi du 19 juillet 1885
se procurer des fonds pour commerce,
industrie, exploitation agricole, acquisition d'immeubles, remboursement d'hyEtudes de M c JONCOUR, avoue-licencié pothèques antérieures, constitution de
à Quimper, rue du Quai, 5, et de M c dol, etc.
GAOUYER. notaire à Pont-l'Abbé.
Le capital n'est jamais exigible. I l
s'amortit dans un délai de 10 à 75 ans,
mais l'emprunteur peut, à son gré, rembourser tout ou partie du prêt, en prodéjà c£'cctiié.
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L I C I T A T I O N fitant de l'amortissement
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actuelleen l'étude de M" Gaowjcr.
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notaire à Pont-l'Abbé.
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voir les affiches ou s'adresser à du Finistère.
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(Exécution de la lui du 23 octobre 188-1.J
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DENTELLES
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CRÊPES
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MAISON N'A PAS DE SUCCURSALES HORS
normande. Un dessin Louis X V — une
bergère dans un médaillon que fermaient
le» becs unis de deux colombes — donnait aux murs, aux rideaux, au lit, aux
fauteuils un air galant et champêtre tout
à fait gentil.
— Oh ! c'est charmant, dit Mme Rosémilly,devenue un pou sérieuse,en entrant
dans cette pièce.
— Cela vous plaît ? demanda Joan.
— Enormément.
— Si vous saviez comme ça me fait
plaisir.
Ils so regardèrent une seconde, avec
beaucoup do tendresse confiante au fond
des youx,
Ello était gênée un pou cependant, un
peu confuse dans cette chambre à couchcr qui serait sa chambre nuptiale, Elle
avait remarqué, en entrant, quo la couche était très large, une vraie couche de
ménage, choisio par Mme Roland qui
avait prévu sans doulo et désiré le prochain mariage de son fils» ; et cette précaution do mère lui faisait plaisir cependant, semblait lui dire qu'on l'attendait
Pierre regardait co logis qui aurait pu dans la famille.
Puis quand on fut rentré dans le salon,
être lo sien, et i l s'irritait des gamineries
do son frère, le jugeant, décidément, Jean ouvrit brusquement la porte degau
che et on aperçut la salle à manger rondo
trop niais et pauvre d'esprit,
Mme Roland ouvrit une porto à droite, percée de trois fenêtres et décorée en
— Voici la chambre à couchcr, dit- lanterne japonaise. La mèro et le fils
avaient mis là touto la fantaisie dont ils
elle i
étaient capables. Cetto pièce à meubles
Ello. avait mis h la parer tout son
de bambou, à magots, à potiches, à s o i c
amour de inèro. La tenture était eii crories pailletées d'or, à stores transparents,
tortno do Rouen qui imitait lavieillo toile
grave, un peu forcée :
— Oui, madame, les textes de loi sont
formels et mo donnent, avec l'assentiment que jo vous avais annoncé, l'absolue certitude qu'avant, trois mois l'affaire
dont nous nous sommes entretenus recevra une heureuse solution.
I l regardait Mme Rosémilly qui se mit
à sourire en regardant Mme Roland ; ot
Mme Roland, l u i prenant la main, la
serra.
Jean, radieux,fitune gambade de collégien ot s'écria :
— I l c i n , comme la voix porto bien. I l
sorait excellent pour plaider, co salon.
I l so m i t à déclamer :
— Si l'humanité seule, si ce sentiment
do bienveillance naturelle quo nous
éprouvons pour touto souffrance devait
être le mobile do l'acquittement que nous
sollicitons do vous, nous ferions appel
à votre pitié, messieurs les jurés, à votre
cœur do père et d'homme ; mais nous
avons pour nous lo droit, et c'est la seule
question du droit que nous allons soulever devant vous,.,
QUIMPER
où des perles de verre semblaient des
gouttes d'eau, à éventails cloués aux
murs pour maintenir les étoffes, avec ses
écrans, ses sabres, ses masques, ses
grues faites en plumes véritables, tous
ses menus bibelots de porcelaine, de
bois, de papier, d'ivoire, do nacre et do
bronze, avait l'aspect préteutieu'x et maniéré que donnent les mains inhabiles et
les youx ignorants aux choses qui exigent le plus de tact, de goût ot d'éducation artiste. Cc fut ccllc cependant qu'on
admira le plus. Piorrro seul fit des réserves avec une ironie un peu amèro dont
son frère so sentit blessé.
Sur la table, les fruits se dressaient
en pyramides, et les gâteaux s'élevaient
eu monuments.
On n'avait guère faim ; on suça les
fruits et on grignota les pâtisseries plutôt qu'on ne les mangea. Puis, au bout
d'une heure, Mme Rosémilly demanda
la permission de se retirer,
11 fut décidé que le père Roland l'ac«
eompngnerait à sa porte et partirait immédiatement avec elle, tandis que Mme
Roland, on Pabsence de la bonne, jetterait son coup d'œil de mèro sur le logis
afin que son fils no manquât de rien.
— Faut-il revenir te chercher ? de*
manda Roland.
Elle hésita, puis répondit :
GUY DE MAUPASSANT,
V u po-ur légalisation de la signature ci-contrc.
Mairie
de Quimper,
le
Le Maire,
<7
«
- S
• mmmt
Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé.
Certifié par le Gérant soussigné,
t/i
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suitsre),
N° 28 (ôc année) — Samedi ^Juillet 1911
le numéro
centimes
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1 An.
Quimper, Finistère et départements limitrophes
Autres départements
Etranger
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Le Recrutement
de l'armée de AVer.
Le Rapport de M. LE BftlL.— Pour los inscrits Maritimes et le Personnel de la Flotte.— L'Opinion de la presse — Une loi de justice.
— ^.A-IRITin^DB
Républicaine
— COMMERCIAL
Rédacteur
en chef t J.-D. SABRIÉ
BUREAUX et Imprimerie : 21, Rue du Sallé, 21 — QUIMPER
Les Bureaux sont ouverts do 9 h. à M i d i le matin et de 2 heures à G heures le soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à M. S a b r i é , et tout co
qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie à.M. P. t i u é g u e n . administraf-gér 1 .
Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
invoquer le député de Brest pour se justifier d'une abstention aussi inattendue.
Mais i l faut bien constater, en attendant,
que l'effet en fut des plus désastreux
L'homme sans patience est une lampe pour io pontife de l'unification finistérionne.
sans huile.
I l ne tenait qu'à lui dc venir s'expliA. de MUSSET.
quer
on toute liberté devant les électeurs
L'Intelligence, c'est de l'esprit en dedans :
do M. I.e Bail, d'y venir avec ses amis.
l'esprit, c'est de l'intelligence en dehors.
M. Goude a manqué le coche !
Louis BRID1ER.
Ou nous permettra de le regretter.
L'expérience tient une école où les leçons
coûtent cher ; mais c'est la seule où les
Insensés peuvent s'instruire.
FRANKLIN.
TÉLÉPHONE! s e
a
Paraissant
1&
SAMEDI
ANNONCES
Annonces
Réclames
Réclames
Chronique
la ligne
e
j u d i c i a i r e s c t d i v e r s e s (4 page)
(3e page)
(2° page)
l o c a l e ou d é p a r t e m e n t a l e
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0 30
0 50
1
Annonces payables d'avance.
.
Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité
ces députés républicains, objets des sarcasmes du socialisme impuissant.
Mais le parti unifié est constitué. I l
déclare ne pas être un parti do réforme
mais de révolution. En 1909, les unifiés
Quelques précisions.
ont voté contre lo gouvernement q u i
— M. Goude dit-il, prétend que je n'ai prenait rengagement de faire respecter
(Applaudissements).
ien fait. I l y a 45 jours que je travaille les lois de laïcité.
I l y a un point où l'orateur no peut se
;iu rapport sur le recrutement dc l'armée
de mer qui va enfin voir le jour. La loi rencontrer avec eux : C'est le sabotage.
c jour où un pays s'engage dans la voie
nouvelle sera féconde pour ces pays de
marins. Les ollicicrs mariniers auront do la révolte, co pays va rapidement à la
par elle, des avantages considérables, et décadence, à la sauvagerie. Les républielle sauvegarde les intérêts sacrés des cains ont pour premier devoir de s'y
opposer do toutes leurs forces. ( Applauinscrits.
L'orateur rappelle encore que, bien dissements répétés).
Lorsque M. Le Bail termine sa belle
avant que M. Goude vint au Parlement,
fut lo rapporteur dc maintes lois aussi conférence, une véritable ovation l u i est
utiles aux intérêts do nos pays mariti- faite. On crie « Vive Lo Bail, vive la
mes. Au point dc vuo agricole, ils se dé- République ! »
clare partisan d'une indemnité pour les
Un orateur (ï)
petits fermiers renvoyés injustement par
Un brave électeur monte ensuite à la
les propriétaires. S'adrcssant ensuite aux
ouvriers boîtiers, M. Le Bail n'a pas dc tribune. Tout le monde écoute... L ' « orapeine à démontrer quo depuis trente teur » ouvre l a bouche, esquisse u n
ans, sa bonne volonté, son appui ne leur geste... rien ne sort. O nritet notre
jamais manqué, comme avocat ou homme va rejoindre sa placo en levant
les bras au ciel tandis que les quolibets
comme parlementaire.
— Est-ce qu'un citoyen tel que moi pleurent. I l paraît q u ' i l venait protester.
Les acclamations reprennent de plus
peut-être suspecté, s'écrie-t-il?M. Goude
et ses amis, ne pouvant dire autre chose belle à l'adresse du vaillant député de
mc donnent l'épithètc de bourgeois. Est- Quimper. Les cris do cc Vivo Le Bail »
qu'ils ne sont pas plus bourgeois, ces redoublent. On distingue aussi : « A bas
socialistes millionnaires que l'on trouve Goudo, la Chique à Goudo ! »
Nous percevons un cri — un seul —
dans le groupe unifié '?
de « vive Goudo » lancé d'une voix mal
Une voix. — M. Jaurès !
assurée. On nous dit que c'est un fermier
— Non répond l'orateur, pas M. Jau
rès. M. Jaurès a une aisance modeste et de M . de la Villcboisnet qui vient dc le
c'est un homme de conviction. Je vou- pousser. N'insistons pas.
On va distribuer ces jours-ci à la participation aux emplois civils jusqu'ici
Chambre lo rapport quo M. Georges Le réservés au engagés ou rengagés do la
Bail, député du Finistère, a déposé au guerre ; primes aux rengagé», suivant
nom de la Commission de lu Marine les spécialités ; abréviation do la durée
L'annonce do la confércnco de M .
chargée d'examinor le projet de loi sur du sorvice dans lu flotte.
Parmi les nombreuses améliorations
Goorges Le Bail, publiée dans les
le recrutement dc l'arméo do mer.
I,e Consoil des Ministres s'est réuni colonnes du Citoyen, avait attiré à Ploaré
L a presse parisienne s'est occupée apportées au projet gouvernemental, i l
samedi
matin, à l'Elysée, sous la prési- une foule nombreuse. Uno heure avant
longuement cette semaine des innova- faut encoro citer : adjonction do memdence,
do
M. Fallières.
bres
civils
au
conseil
dc
réformes,
jusl'ouverture de la salle, on peut évaluer à
tions importantes contenues dans ce
qu'ici exelusivemnt composé d'officiers ;
deux ou trois cents le nombre des élecprojet.
Les afPalres e x t é r i e u r e s .
teurs accourus de tous les environs pour
« L'œuvre de M . Le Bail, écrit lo attribution aux familles dos jeunes gens
La séance du Conseil a été presquo
emplissant les devoirs de soutien do fuontendre 1a papolo républicaine.
Temps, est considérable ». Elle ne tend
touto entière consacrée à l'examen de la
Ce nombre est largement doublé lorsà rien moins en effet qu'à rénover com- millo ot incorporés dans la Hotte de l'al- situation créée par l'incident d'Agadir.
que, vers 9 heures, on pénètre enfin dans
plètement le système actuel qui préside location journalière do 0 fr. 75 , admisLo Conseil a reçu communication des
au recrutement do nos effectifs navals, sion comme droit absolu des ofliciers ma- instructions données à M. Jules Cabom, la sa salle Quélcn, bien vite emplie.
Mais la réunion ne commence pas
à l'adapter surtout aux besoins nouveaux riniers, quartiers-maitres ou marins réu- notro ambassadeur à Berlin, pour les
nissant à trente-trois ans au moins quinzo
encore. On nous dit quo M. Coude et
do notre marine transforméo.
négociations auxquelles i l va participer
ses amis, après une courte « parlotte >>
Avec M. Delcassé, M. Le Bail ostimo ans de services cflectis, à solliciter une dès son retour à son poste.
pension
proportionnelle
ot
à
fairo
comso disposent à venir assister à la conféquo la question du personnel des équipages doit ôtro liéo au programme do prendre dans lo temps exigé pour l'ob- Le budget et la c l ô t u r e de l a session rence du député républicain. Les minureconstitution do la tlotto. 1JL s'est aussi tontion de la pension sur la caisse dos
Lo Conseil s'est entretenu do la situa- tes' so passent et, commo soeur Anno,
invalides, les deux années du service
inspiré largement du désir d'améliorer
tion du budgot do 1911 entre la Chambre nous no voyons rien venir.
obligatoire.
Lo bureau est alors formé. Par accla1e sort do nos marins de carrièro.
et lo Sénat. Tout autorise à croiro qu'un
Le projet do loi, amendé par la com- accord interviendra à bref délai entre les mations, M.Andro, le sympathique maire
Toutefois, à la domande do son émido Ploaré est nommé président, avec
nent rapporteur, la Commission adopto mission, abaisse à 45 ans la limite maxi- deux assemblées.
mum
de
l'assujettissement
des
inscrit»
comme
acccsscurs, M M . Trocmé et Jucertaines notifications au projet p r i m i t i f
Retraites ouvrières.
pin.
du département de la Marine soumis à maritimes, fixé actuellement à 50 an».
M . Le Bail gravit'les marches do la
Le ministro du Travail a donné au
son appréciation. En présentant un texte II comprend dans le recrutement do la
drais quo tous les unifiés fussent tous
tlotto les apprentis de» arsenaux, qui Conseil dos renseignements sur l'appli
tribune salué, déjà, par des applaudissedéfinitif à la Chambre, M, Le Bail avait
comme lui.
apporteront une habiloté professionnelle cation do la loi des retraite», d'où i l ments,
à concilier les intérêts des inscrits maM. Goude a encore dit, poursuit-il, que
L'ordre du jour suivant, dont lecture
ot une connaissance du navires fort uti- résulte quo le mouvement d'adhésion à
La conférence.
ritimes, qui forment laprincipalo source
j'étais l'ami des cléricaux. Croyez vous, est donnée, est adopté :
les pour la flotte.
la
loi
s'accentue
tous
los
jours.
do recrutement deséquipagendc la (lotte,
M. Le Bail exprime tout d'abord l'es- mes amis, q u ' i l y a un seul réactionLes républicains clu canton cle Douar• «
avec les intérêts supérieurs do la défense
poir que M. Goudo viendra tout-à-l'heuro naire qui ait jamais voté pour moi ? (Ri- nenez, réunis le 9 juillet salle Quélen à
nationale, au moment même où le prinTelles sont, dans leurs grandes lignes,
à cette même place pour y exposer son res — cris non, non !)
Ploaré, après avoir entendu M . Le Bail
cipo do l'inscription maritime est l'objet, los dispositions légales quo la commissystème. I l serait trop commode en effet
développer son programme républiau Parlement,d'attaques injustifiées.
sion présentera dès larentréo des Chamd'attaquer la politique des radicaux sans
Les mensonges de Wï. Goude
cain, votent à l'unanimité un ordre du
Nul mieux que lo courageux député du bre» par la voix autorisée de son rapporavoir à lui opposer autre chose que des
jour
de remerciements et do confiance.
Puisque
M.
Goude
a
pris
le
parti
d'é— Tandis que M. Dujardin-Boaumotz critiques.
Finistère n'était qualifié pour prendre teur. Elles auront l'approbation do l n
chapper à la discussion q u i l u i était S'engagent à soutenir en toute circonsvenait
faire
uno
excursion
dans
notro
en mains cotto défense.
majorité parlementaire commo, déjà,
— Jo suis disposé, dit-il, à discuter
département, M. lo présidont Fallières courtoisement avec M. Goude, si toute- offerte,M. Le Bail est bien forcé dc s'ex- tance sa politique républicaine.
Nul talent plus fécond,, nulle parolo celle du gouvernement lui ost acquis.
pliquer on son 'absence sur l'affaire de
plu» chaude no pouvait s'élever, au ParLa l o i projetée répond très cxacto* accompagné do M. Couyba, ministro du fois i l est capable de discuter courtoiseConcarneau.
Commerce
ot
cle
l'Industrie,
s'est
rendu
lement, pour soutenir les intérêts vitaux mont aux besoins nouveaux do notre
ment avoc moi.
Lo député républicain donne le dédo cette admirable population maritimo marino nationale. Ello no peut quo don- à Roubaix où les plus chaudes manifesPuis, l'orateur rappelle lescirconstan
Pendant que notre ami faisait ample
menti
lo plus formel aux assertions de
qui donne à notre flotte de gnorre ses ner à son recrutoment plus d'homogé- tations do sympathies lui ont été faites ces qui l'amènent aujourd'hui à prendre
de son adversaire, affirmant q u ' i l avait moisson d'applaudissements devant u n
par
la
population.
De
son
coté
M.
Cailplus courageux ct plus dévoués serviteurs
néité ot plus do force. Mais nous no saula parole. I l y a un mois, continue-t-il, soutenu la liste anti-socialiste. Ni M. Le auditoire dc 500 républicains, attendant
u Si le projet du gouvernement m ' a - rions oublier qu'elle est aussi une loi de laux, qui est, on le sait, député de la j'étais allé à Lesneven, tâcher dc donBail ni le Citoyen dont i l est le directeur vainement la contradiction de M. Goude,
vait paru porter atteinte à l'inscription justice onvers les ^Rscrits et envers le Sartho a présidé au Mans à des fêtes ner quelque courage à nos amis du pays
politique
n'ont vdulu se mêler cle cette dit u l'Insulté », ce dernier trouvait plus
magnifiques.
A déclaré M. Le Bail à un do nos con
personnel admirable do nos équipages.
noir. Avant de livrer la bataille, i l faut élection parce qu'au milieu d'excellents commode et moins dangereux de faire
frères, je n'aurai* pas accepté d'en être
A cc double titre, son promoteur, M.
— Samedi, le l'eu s'est déclare à bord manœuvrer entre soi. Voilà pourquoi,
républicains qui composaient la liste cavalier seul salle Lozac'h, dont les
le rapporteur ».
le député Lo Bail a droit d'ores et déjà à du cuirassé Brcnnus, en rade do Toulon, Lesneven, la réunion était privée.
anii-goudiste, se trouvaient plusieurs portes étaient défendues par les frères
Cette parolo ne sera certainement pas la rcconnaissanco do tous ceux que préoc- par suito, croit-on, d'un court-circuit. La
M. Lo Bail évoque le souvenir récent réactionnaires. 11 est faux également do quêteurs de sa congrégation.
cupent si justement la résolution du cale dut être inondéo pour empêcher de cette réunion superbo de Lesneven où dire q u ' i l a voulu faire le jeu des mode
oubliée.
Salle composée d'éléments divers :
• •
problème naval.
l'explosion des munitions du bord. Néan- tant do cœurs républicains battaient à rés à Brest.
« militants » de Brest et surtout de
J. D. S.,.
moins, les dégâts ne sont pas irrémé- l'unisson dans l'espoir do futures vie
L'énormo travail auquel s'est livré le
Quimper (entrées de faveur), curieux ou
Un peu d'histoire.
diables,
toires sur le cléricalisme. Les cléricaux
rapporteur comprend une étudo com
sceptiques venus pour s'amuser, plus
c'était là l'ennomi contre lequel on so
plète de notre situation navale dans le
Les unifiés se plaignent de l'attitude quelques petits jeunes gens du « Sillon »
!%ou« prions les nombreux
— C'est le 9 juillet que, pour la premonde et, aussi, des lois c t décrets amis «lont l'abonnement est re- mière fois, les ouvriers devaient opérer groupait, mais un autre veillait, M des radicaux à leur égard. Ils oublient venus pour s'instruire. Ces derniers y
Goude. Et celui-là, Ics^cléricaux saven
bien facilement qu'en 1905, ils ont eux- sont allés des 10 centimes. Ils sont bien
q u i composent lo statut fondamental de
nouvelable Ue faire bon aecueil des versements pour los retraites ouvriè- bien q u ' i l combat pour eux.
mêmes l'ait la rupture avec les partis ré- une centaine. Cela no fait pas lourd pour
nos gens de mer. La place nous est aures.
A
cette
occasion,
la
C.
G.
T.
résolut
à la traite postale que nous leur
publicains. A cetto époque, ils ont dé- les frais!
A
cetto
réunion,
l'orateur
demanda
j o u r d ' h u i singulièrement mesurée pour
do fairo des réunions do protestation
claré
qu'ils ne voulaient plus marcher
à
qu'on
ouvrit
toutes
grandes
les
portes
étudier, même d'uno manière bien in- raisons présenter.
contro la loi. Ces réunion» qui, dans son
fr la tribune.
•/abonnement est le meilleur
complète, l'ensomblo des dispositions
esprit, dovaiont être uno manifestation M. Goude, Mais le député do Brest ne avec nous. Ils voulaient ètro eux-mêmes.
La
conférence,
tout lo mondo l a conq u ' i l propose à l'approbation du Parle- moyen «le soutenir le journal « grandiose » ont complètement échoué sut apporter à la tribune que des atta- C'est alors d i t M . Le Bail, que nous
naît
d'avance
:
I.e
Bail lo cc bourgeois »
quos déloyales ot dç mauvaise foi. Une avons essayé cle faire sans eux l'union
républicain.
ment.
dan» tous les quartiers do Paris.
requins, capitalisme, camarades « cons-*
de
tous
les
républicains.
C'est
alors
que
sut
répondre
quo
des
injures
à
ceux
qui
Nos lectOMr» nous saurons gré d'en
— Nous subissons depuis quelques protestaient contre une pareille attitude j ' a i essayé de rallier tous les partis de cietus, etc., etc... Le conférencier, par
fairo ici un premior ot rapido exposé.
jours
uno température très élevéo qui a et lui disaient des vérités.
Abonnez-vous
au
CITOYEN
gauche, depuis les modérés sincèrement contre, mérite qu'on lo crayouno : i l a
• Lo projet, en laissant intacte l'inscrippour la circonstance ôté son faux-col ct
A Lesneven, cc fut la défaite pour le républicains jusqu'aux socialistes indovos amis» causé, un peu partout, des cas d'insolation maritime en tout ce qui no concerne et faîtes abonner
sa
cravate, dérangé »la bello harmonie
tion et do congestion. On prévoit quo porto-paroles des unifiés. I l a dù le re- pendants.
(Applaudissements).
pas la marine do guerre, réduit à deux
dc sa bello chevelure blonde. Co n'est
cette
période
do
chaleur
anormale
sora
connaître lui-même. C'est alors que,
années lo service pour lequel les inscrits
plus lo Goude bien connu des QuimpéQu'a-t-il fait ?
assez longue. Ello est parait-il favorable dans sa rancœur d'êtro vaincu, i l lança
pouvaient être incorporés dans la marois, lustré, coquet, tiré à quatre épinaux récoltes prochaines.
son afficho ridiculo. Lorsqu'on invite
Aujourd'hui, M. Goudo mo reproche
- r i n e , mais le» oblige à opter entro le
gles, mais un Goude do circonstance, un
service obligatoire do doux ans ct l'ac— A la suito dos campagnes antimili- quelqu'un, i l est inadmissible qu'on lui do n'avoir rien fait, hormis certaines Goude tout à fait démocratique. On ost
SEINE-ET-OISE
alliances avec les réactionnaires. C'est
ceptation d'un engagement spécial do
Dos élections législatives ont eu lieu tariste» organisées par cortains membros adresso des injures.
prolétaire ou on ne l'est pas c t i l faut
quarante-huit mois. Dans lo cas où lo dimanche 9 juillot, pour la l r o circons- do la Confédération du travail, dos arres— Dans clc pareilles conditions pour- moi qui ai formé lo premier syndicat
bien faire quelque pour la galerie.
maritime
;
c'est
moi
qui
mo
suis
dévoué
nombro des inscrits demandant à n'ac- cription do Versailles.
tation» viennent d'êtro opérées parmi suit l'orateur, jo ne pouvais accepter lo
La galerie d'ailleurs ne se laisse pas
rendez-vous do M. Goudo. I l y avait uno à la causo des pécheurs-sardiniers et des
complir quo deux uns dépasserait les
Ont obtenu : M M . Emilo Laurent, les agitateurs.
prendre
à cetto mise en scène. Elle deprévision», l'excédent sera versé au dé- candidat radical-socialiste, 10.881 voix,
autre raison : C'est déjà assez d'être in- soudeurs, S'il était ici, j o lui demandemeure
mal
convaincue et interrompt
rais
ce
qu'il
a
fait
lui-même.
(Vifs
appartement do la guerre,suivant un travail élu ; Gaston Rouvier, candidat d'union
sulté par un adversaire ; c'est beaucoup
souvent.
Nous rappelons à nos leeteurs trop d'avoir à payer son entréo à la réu- plaudissements).
d'élémination ba«ée »ur le» antécédents des républicains do gauche, 5.202 voix ;
— Avec son traitement do député, dit
judiciaires, les connaissances professionnion où i l vous convie. C'est pourquoi
L'orateur, quo l'auditoiro soutient
André I.eboy, socialisto unifié, 187 et amis que l'imprimerie du a Ciun
brave ouvrier, il pourrait bienso payer
nelle» et l'âge des inscrits. Le» levées
j ' a i déclaré que jo ne paierai pas deux toujours de ses applaudissements s'exvoix voix ; Guérin Catelain, radical-socia- toyen » se charge de tous travaux
un veston plus chic, chez i a mère « L a
périodiques sont, en fait, substituées
sous !
plicjuo
sur
son
attitudo
dans
l'affaire
do
liste, 1.371 voix,
ressource » !
" aux levées permanentes.
Au miliou des applaudissements ct des révocation des instituteurs. I l a voté
I l s'agi8»ait do remplacer le regretté d'Impression : Têtes de lettres,
(Hnrmures et chahut
Au point de vue de l'augmentation do M. Maurice Bertcaux, radical-socialiste. factures, cartes-adresses, lettres de rires do l'auditoiro, M, Lo Bail raillo contre Nègro, parce q u ' i l n'admet pas la
••
avec humour le député unifié ct la pré- révolte clans uno démocratie qui a pour
M . Goude, Jcommc tous ses amis colnotre puissance navale, lo projet assure
faire part, affiches, brochures, etc. tention q u ' i l émot do le traîner à sa suite elle lo bulletin do voto ct des représen- lectivistes, a la passion des chiffres fanle renforcement do la valeur de nos équiEURE
tants chargés dc défendro ses droits.
dans sa tournée do propagando.
taisistes. I l onnuio fortement l'auditoiro
page». I l prévoit uno organisation logiArrondissement do Pont-Audomer :
avec les statistiques plus ou moins tru— Je ne veux pas, dit-il, être promené
que de» réserves dan» l'armée do mor,
f
Républicains et unifiés.
Inscrit»,
IG.000,
Votant,
12.402.
Ont
L
£ÇÎI0f<
RÉPUBLICAINE
quées, découpées dans les journaux du
par
un
barnum
politique,
tout en assurant â la guerre l'utilisatiou
En 1904, M. Goudo so présentait, à parti. Mais quand i l s'en prend à M . Lo
do 43.000 hommes do réserves do l'ar- obtenu : M M . Loriot, conseiller général,
On attend toujours...
Brest, commo républicain démocrate. I l Bail, la salle devient houleuse.
tnée dc mer et un meilleur fonctionne- radical, 6,567 voix, élu ; Noient, progressiste,
5,797.
disait
: Vive la république démocratique.
— M. Le Bail est u n bourgeois, ruCepondant, M . Goudo et ses amis
ment des service» de mobilisation,
I l s'agissait do remplacer M, Lcgendre,
Moi
aussi.
C'est
qu'alors,
los
socialistes
git-il
I
brillent
toujours
par
leur
abscnco,
On
U offre do nombreux avantages aux
— Et tes 15000, cric un loustic, t u les
attend toujours leur entrée,.. Ou atten- se réclamaient avant tout de» grands
engagés volontaire» spéciaux, aux en- décédé, conservateur,
principes républicains. En 1902, sous le gardes comme un bourgeois "?
M. Goude, qui lanco à t o r t e t n travers dra ainsi, holas ! jusqu'à la lin,
gagé» volontaire» et aux rengagés :
— Si M. Lo Bail vous a donné -iOsous
lo défi et l'injure), a manqué dimancho,
L'orateur est donc obligé de réserver ministèrcWaldeck-Rousscau, ils votaient
choix
de l a spécialité ; avantages
à Ploaré, l'occasion d'une belle réunion la question du socialisme dont il éprouve avec la majorité radicale pour la liberté pour m'interrompro, i l a été volé. Vous
de soldes ; hautes payes ; majorations
contradictoire, libre, publique ot yra- visiblement le désir de discuter avec son du travail ct la liberté do la grève. Lo ne faites pas bien votre métier, vocifère
de pension» de demi-solde ; concessions
30 octobro 1903, lorsque la Bourse du lo conférencier
gratuites do plages réservées aux insJe crois au Dieu qui a lait les hommes et tuite celle-là, quo lui offrait notro ami contradicteur,
Et i l continue sur co ton courtois
crits ; emplois résorvés à bord des ba- non au Dieu que les hommes ont fait.
M. Lo Bail.
En attendant, i l veut, à grands traits, Travail f u t envahie par la polico, ils
énonçaut des phrases de ce genre ;
teaux de» Compagnies subventionnées ;
Nous ignorons los raisons que pourra montrer lo rôle quejouent à la Chambre votèrent l'ordre du jour pur et simple.
A, KAjRR,
Conseil des Ministres Chez les Républicains.
L'ordre du jour.
LA
SEMAINE
Chez les... autres.
RÉPUBLICAINS 1
Elections Législatives
PENSÉES
LE
CITOYEN
•rf -
« Le Bail trouve quo les ouvriors sont par les autos est délicieuse. U u premier
arrêt a lieu àSt-Thégonnoc,.où pendant
assez payés avec 10 sous par jour (sic).
« Militants » et « sillonnistes » approu- quelques minutes, le sous-secrétaire d'Event clo confiance cottc ânorio, tandis tat s'arrête,- pour contempler l'architecque les républicains protestent... ou s'es- ture clo la tour, ouvragée de l'église —
l'un des édifices les plus remarquables
claffent. »
Cos incidents dégourdissent les audi- do Bretagne — Après quoi on so rend
teurs. I l était temps ! On commençait à à la mairie ou un Champagne est offort
bailler fortement. Mais la séance est par M . Mallégol, maire, et son conseil
enfin lovée et chacun va, de son côté, municipal. Sur demando exprimée par
prendre un apéritif bien gagné. I l fait si M. Mallégol, M. Dujardin-Beaumetz promet un crédit de 500 fr. pour réparer lo
chaud !
calvaire... Et de nouveau, le cortège des
Le mot de la fin.
autos officielles reprend sa route. Voici
Guiclan, où M. le maire Lo Bras, enA la sortie, deux ouvriers discutonl :
— Oui dit lo premier, lo Citoyen est touré de ses Conseillers, salue 1 auguste
un journal bourgeois, comme son patron touriste. Puis, c'est Guimiliau où les
cloches sont sonnées pour annoncer l'arM . Le Bail.
— N'empêche riposto lo second, que rivéo clu Ministre. Guidé par le reetour
sos ouvriers ont reçu l'application du ta- lui-même, M. Dujardin-Beaumotz visito
rif syndical avaut que lo syndicat lo ré- l'imposante église cle Guimiliau et s'arrête longuement dînant le, calvaire, qui
clame.
fait l'admiration île tous.
— Je ne dis pas mais...
— Et puis, co n'est pas "tout. En forI/lHaiiKurati»»
mant la Société anonyme du journal, les
«lu c b u l e a i i d f K i r i c i u s .
actionnaires ont décidé do no toucher
On sait que c'est en grando partie
quo 3 0/0 de leur capital c'est-à-dire l'inl'inauguration du célèbre Château cle
térêt minimum do leur argent.
Kerjean, récemment acquis par l'Etat,
— Et lo reste ?
qui détermina la venue du Sous-Secré— Lo reste doit-être réparti entre le
tairo d'Etat dans le Finistère.
personnel do l'imprimerie.
Campé au milieu d'une sorte de clai— Tiens, tions ?
rière d'où-rayonnent duns tous les sens
— C'est ainsi, conclut notre ami. Vous
de larges allées plantées de hautes fuavez de belles théories démocratiques.
taies, le château apparaît entouré d'un
Mais c'est nous qui les appliquons !...
puissant rempart clo pierres, flanqué à
chaque
angle «le bastionsvearros et créEt maintenant ?
nelés que protège à son tour uno ceinLes réunions do dimanche prouvent ture do douves profondes.
au moins doux choses :
Cet ensemble, qui ne mesure pas
1° Quo le député do Brest, malgré sos moins tle 250 mètres do long- sur 150
fanfaronnades, n'éprouvait pas un très mètres do large, frappe tout d'abord par
vif désir de so mesurer avec M. Le Bail, son imposante grandeur et son attitude
mais q u ' i l pressentait la voléo do bois d'âpre résistance aux morsures du temps
vert qui lui était réservéo dans une et à l'assaut dos hommes.
réunion
publique.
Le château do Kerjean est do cons2° Qu'il no lui est pas possible à truction relativement moderne. I l fut en
Douarnenez mémo en réunion payante effet construit vers lo milieu du X V I "
d'obtenir un succès.
sièelo par un homme de petite noblesse,
Les voyages, dit-on, forment la jeu- nommé Louis Le Barbier, qui avait hénesse. Les promenades de M. Goudo, rité de la fortune immense «lo son oncle
qui est très jeune dans la vie parlemen- l l a m o n Le Barbier, opulent chanoine
taire, lui apprendront, si co n'est déjà de Nantes ot do Léon.
fait, q u ' i l ferait mioux do rester chez lui.
M. Dujardin-Beaumetz est reçu à l'entrée du château, par M. Le Dantec, ad
j o i n t au mairo de St-Vougay, et par deux
charmantes jeunes filles qui offrent au
Ministre des bouquets cle fleurs.
LE FINISTÈRE
Au vin d'houneur, servi dans l'ancienne salle de réception, M. Le Dantec
Les fêtes organisées dans notro dépar- souhaite labionvonuo au Ministre. Celuitement à l'occasion do la vonue do M. ci répond ot remercie. I l déclare quo,
. Dujardin-Beaumotz, Sous-Secrétaire d'E- dans sa pensée, Kerjean doit-être un
tat aux Beaux-Arts, auront eu un inou- autel patriotique élevé à la mémoire do
la Bretagne ancienne.
bliable éclat.
M. Dujardin-Beaumete
Du Nord au Sud clu Finistère, le représentant du gouvernemont républicain u
trouvé,en effet, l'accueil le plus chaleureux, le plus sympathique et, partout
eur son passage, les populations ont
marqué le plus vif désir de coopérer à
l'éclat des fêtes données en son honneur.
4 Morlaix.
.
Suivant le programme dont nous
publiions la somaino dernière lo programme chargé, c'ost par Morlaix que
10 Sous-Secrétairc d'Etat fait son arrivée.
Sur le quai do la garo, décoréo à profusion do palmier do fougères et de
trophées. M. Dujardin-Beaumetz a été
reçu, dimancho matin par M. Chaleil,
préfet du Finistôro, Poivort, s'ous-préfot,
Cloarec, député, Le Febvre, mairo do
Morlaix et ses adjoints, M M . Le Gac et
Tanguy, Briens, vice-présidentdu consoil
général, etc.
Les présentations sont faites dans la
sallo d'attente des premières classes ;
puis, tandis quo l'cxccllonto musique
municipale, sous ladiroction do son chef
les
M . Kerhoas, oxécuto Va Marseillaise,
personnalités officielles se rondeut en
automobiles à la sous-préfecturo.
U n v i n d'honneur est ensuito servi à
l ' H ô t e l de Villo.
M . Le Febvre fait les honneurs et
prononce un discours do bienvenue qui
est très vivomont applaudi.
M. le Mairo do Morlaix ne pout quo
regretter quo lo prograinmo bien chargé
de cette journéo 110 lui permette pas de
garderplus longtemps son hôto distinguo.
11 n'en est pas moins heureux do l'occasion qui lui est donnéo do recevoir lo
Ministre, au début do son excursion au
travers de noscampagnos finistériennes.
Au cours de notre rapide excursion à
travers ce beau département, riche par sos
traditions et par ses légendes, riche aussi
par la variété et par sa fertilité do son sol,
aussi bion que par l'esprit d'initiative et
d'inlassable activité dos vaillantes populations qui l'habitent, de véritables merveilles
•e révéleront à vos yeux dit-ii.Tour à tour,calvaires et châteaux, gracieux clochers ot
donjons aux créneaux recouverts de mousso
ou de lierre, précieux joyaux dupasse, vous
apporteront les vestiges «ans cesse renouvelés de cet art arohitoctural du Moyen-âge
et do la Renaissance, qui provoque sans
c e s s e et partout notro légitime admiration.
M. Dujardin-Beaumotz répond en quelques parolos aimables. I l dit lo charme
q u ' i l viont d'éprouver, à la traversée do
cette vieille villo do Morlaix, touto ploiuo
de souvenirs. «Je reviendrai chez vous »
ajoute le Ministre. Et c'est alors uno
tempête d'applaudissem|nts qui s'élèvo
de toutes parts.
A t r a v e r s la Bretagne.
Mais l'heure du départ pour le châteaux de Kerjean est venuo, Les invités
prennent placo dans uno douzaine
d'automobiles, mises gracieusement à la
disposition du cortège officiel par lours
propriétaires.
L'automobilo de M. Kérébcl, ancien
mairo, est réservéo à M. Dujardin-Boaumotz, qui y prond placo on compagnie
do M M . Cloarec, Chaleil, Briens, et
Kérébel.
Aucun protocolo n'est observé duiis les
autres voitures.
Pè» la «ortie do la ville, la route suivie
- ••
Je n'irai pas jusqu'à.dire que vous on Elles, 'reconnaissent le crime qui leur est
Officiers d'Académie : M M . Faujour,
Concurncnu
conseiller municipal de Plouzévédé ; soyez dépourvu, mais tant que vous ne imputé."
Récompense. — Le jury de l'expôsition
Goasguen, no taire, à Plouzévédé; Paillart, m'aurez pas démontré que le \tM.ro est
Après audition dus témoins, -l'affaire est du confoit moderne, Paris 1911, vient de
supérieur ;ui mien, je persisterai à con- renvoyé au lendemain malin.
de Brest.
décerner à M. Charles, photographe à ConMérite agricole : M M . Treut, Cheval- sidérer l'organisation actuelle de notre
carneau, une médaille d'or pour les tableaux
Audience du 8 juillet•
Musée (encore n'est-ello que provisoire)
lier, Rouvic, Caill.
qu'il y a exposés.
DEUX MATRONES: — On entend à
commo incontestablement préférable à
Nos félicitations.
cette audience le réquisitoire de M. MaLes Assises de Sa « pomme » . l'ancien capharnaum.
Retraites Ouvrières. — La Société de
zeaud, puis lu plaidoirie de M" Le Diberder
Tandis que M. le Sous-Secré taire d'Etat
Je me consolo d'autant plus volontiers
secours
mutuels du syndicat des ouvriers
aux Beaux Arts faisait, en automobile, do no pas partager votre manière devoir, pour les accusées dont nous parlons plus
boîtiers de la « Prévoyante Concarnoise »,
haut
:
la
v-euve
Marzin
et
la
femme
Le
Bras,
uno excursion peut-être incomparable, que mon appréciation so trouve eu conn - 89 à Concarneau, est autorisée à se charà coup sur inoubliable au travers do cette cordance avec celle dos artistes les plus sa nièce. Lapremière est condamnée à deux
ger pour ceux de ses adhérents qui en feront
partie du Léon où so soqt commoamassés indiscutés, et aussi avec celle de M M . ans de prison, la seconde est acquittée.
la demande, du l'encaissement des versetous los trésors clo l'artvancien breton,, les Inspecteurs des Boaux-Arls.
VOL QUALIFIÉ. — A 1 heure, l'audience ments obligatoires ou facultits effectué en
une grande fèto avait lieu à Quimperlé,
Au surplus, cher Monsieur si vous esl reprise pour la comparution des frères vertu des articles 2 et 30 de la loi du 5 avril
à l'occasion des assises littéraires el désirez être.tout à fait édilié sur l'œuvre Pnlaric, qui, lo 20 avril, vers '.) heures du
1910 sur les retraites ouvrière» et paysannes,
artistiques organisées par la Société la de la Municipalité, consultez donc, vous soir, attendirent sur la route M. Jacques Le
Lanriec
Tomme qui réunit, à Paris même, tant qui lisez beaucoup, consultez donc de Berro, cultivateur à Bannalec el se jetant
de personnalités dos pays Normands et grâce certains articles publié par Bréduis sur lui, le rouèrent de coups et lui volèrent
Foire. — Le lundi 17 Juillet, une foire
Bretons.
Sur noire Municipalité. (Oud-IIolland une somme de 112 francs qu'ils portait clans importante se tiendra à Lanriec. Des danses
Nous avons l'ait connaître le program- 1905).
au biniou et des courses de bicyclettes
la poche de son gilet.
me très chargé de celle journée de
M. le substitut Brunier soutient l'accusa- seront organisées à celte occasion.
Comme vous ne sauriez constester sa
dimancho.
Plozévet
compétence, vous aurez l'avantage de tion ; M' Guyonvarc'h se présente à la barre
" M. Adigard, député do l'P^ure, vice- constater que co savant tourne en ridi- pour défendre les accusés. Oden Palaric,
Pigeon
Voyageur.
— Le nommé François
président de l'association, présidait on cule, et avec raison et les attributions et âgé de23 ans, l'alné,est condamné à -1 ans
Guillou, cultivateur à" Kerguimaou, en Plol'abscnco de M M . Chéron, président l'expositions plus que grotesque que de prison. Quant à son frère Pierre, qui zévet, a recueilli dimanche soir un pigeon
retenu à Paris par ses fonctions de vous rcgroltoz tant.
n'a que 10 ans, il est envoyé en maison de voyageur qu'il tient à la disposition de sou
rapporteur du budget et Gcorgos Lo Bail,
propriétaire.
11 est vrai d'ajouter que vous en êtes correction jusqu'à sa majorité.
qui s'était l'ait excuser.
Le volai ile porte les inscriptions suivantes ;
encore à regretter 1a monarchie !!!
à
la patte droite, sur un anneau en caoutLes « Pommiers », accompagnés par
J'allais omettre d'ajouter que le même
chouc, DAX 211 ; à la patte gauche, sur un
la musique, les Pompiers, la Municipa- Bréduis affirme quo si lu Municipalité
anneau de métal, 00 42713 PNBP ; sur
lité, ont parcouru la ville. Des discours n'agit paS d'urgence et énergiquoment
l'aile droite, 827 L DAX !> juillet ; à l'aile,
Audience
da
8
juillet
1911.
ont élé prononcés place Ilorvo, sur-le c'en est l'ail dos collections de la Ville.
QUIMPER. — La main croche. — Le gauche, en lisant par la plume du bas.
général Ilervo, par lo poelo normand
Vous faites facilement parler des morts
LIMPCF
; ensuite, DP. FDAM 777 L ;
lléberlol ; sur la placo clo la Mairie, une pour étayer vos arguments, et alors q u ' i l tribunal prononce- une condamnation à un puis, 395 S Vendôme mai ; enfin, 3 juin
notice historique de Quimperlé et de ne partageraient sans doute pas votre mois de prison contre la nommée Espéranza 724 L 1980.
ArgiieUey, originaire d'Espagne, qui, non
l'ancienne abbayo a élé lue par M. avis.
l ' r h u e l i n
contente de vivre de la charité publique,
Clovis Morlaguo, M. Le Rodnl'lcc lut
Le brise-lames. — Par décision minisJe préfère l'avis des vivants tout en
une étude charmante sur le poète Bri- restant persuade que M. dé Silguy eut a volé un objet à l'étalage d'un commerçant térielle du 1 er juin, les travaux de prolongezoux qu'il eut le bonheur de connaître, applaudi des doux mains à l'œuvre de île la place Terre-au-Duc.
ment du brise-lames du Loc'h ont étô
et o u i retracer en termes exquis îles faits rcstauration,ciitrepriso par la municipa- Ivresse. — Yves Prat, portefaix, sans approuvés.
peu connus do notre grand écrivain.
P l o v a n
lité qui vient de sauver nos œuvres domicile fixe, à Quimper. écope de 40 jours
Rue du Concilie, des vers do Le artistiques d'une porte irrémédiable.
Obsèques. — Mercredi 5 juillet courant,
de prison, 50 francs d'amende el 2 ans d'inI.assour de Rançay sur lo combat clo la
Vous me permettrez bien «le ne pas terdiction de ses droits élcctoiaux pour 011 enterrait à Plovan M. Daniel Raphalen,
ex-sous-ollicier de l'infanterie colouiale,
Surveillante furent dits.
vous suivre dans vos promenades domi- ivresse et outrages à agents.
décédé chez son frèro M. Sébastien RaphaL'après-midi enfin, un beau concert a nicales, surtout les jours de pluie,et d'adROSPORDEN. — Ivresse. — Laurent Le
été offert par la Pomme' aux habitants mettre que le public peut préférer visiter Nao, tailleur d'habits, poursuivis pour len, commerçant à Plonéour-Lanvern. Une
foule nombreuse a accompagné le malheudo Quimperlé. Plusieurs artistes appar- à pied sec lo musée plutôt que d'aller iuresse, s'entend condamner à 0 jours de
reux militaire à sa dernière dcmeuie.
tenant à l'association parmi lesquels M. patauger l'hiver sur les grandes roules prison et 10 francs d'amende.
Toutes les communes depuis Pont-l'Abbé
et Mmo Botrel se sonl fait applaudir.
Du reste, toutes ces attaques ne sont
jusqu'à Plozévet, étaient représentées, enr
—
—
—.——
la famille Raphalen dont le père a élé penque purs hors d'oeuvre, et vous l'avouee
j : i ; i r i u ' e iîc l u n i l l
Voir e n 4 page :
dant de longues années, maire à Plovan,
riez bien facilement si la franchise n'éLe programme de lundi comprenait la
est très honorablement connue daus la
tait pas systématiquement bannie do vos
visito du Sous-Secrélair» d'Etat à Quimrégion.
poiémiq ues.
perlé, oit il allait so rencontrer avec la
Sur le cercueil étaient placés le sabre du
Tous ccs travaux d'approche n'ont
Pomme. Cette seconde partie clo la fête
défunt et les nombreuses médailles qu'il
Service d'Eté 1 9 î î .
avait méritées sur les territoires du Sahara
a été plus brillante encore si" possible comme but que d'en arriver à la cha
et du Soudan. La veille de sa mon-, coïncique la premièro. Succédant à la journéo pelle du collège des jeunes filles.
Pour fouetter 'indignation de vos condence douloureuse, la gendarmerie du
écrasante de dimancho, un temps relatiPlogastel recherchait à Plovan pour lui
vement frais rendait particulièrement citoyens dans cet ordre d'idée vous n'hé
faire signer sa liquidation du retraite.
silez
même
pas
à
braver
le
ridicule
en
agréable une visite à la riante petite
L e * Bacraiaui-c'ats
otis n'eûmes gardes tle manquer comparant la susdite ancienne chapelle
au Mont St-Michel ///
si belle occasion.
Onl été déclarés admissibles aux épreuTribunal correctionnel du 6 juillet
Mais comment vous on vouloir alors
orales, les candidats du centre de QuimI l nous faut* malheureusement noirç que vous avez à défendre une autre mau- ves
Châteauneuf. — Coups. — Marie-Anne
per dont les noms suivent.
borner aujourd'hui, car la placo nous vaise cause ?
Latin langues vivantes (l r a partie, 2' sé- Dorval, 31 ans, de Lesneven en Châteauneuf
fait
défaut,
à
signaler
le
beau
succès
de
rie)
: MM. Bebon, Bideau, Deshaves, Feil- est poursuivi pour coups à la femme
Le BauqiiCt.
Vous n'ignorez pas,cher « demi lettré »
lct, Hervé, Le Diberder, Le Nir, LeTorc'h,
cette journée, ainsi que de celle de mardi
Cloître. Le fait n'étant pas suffisamment
Lorsqu'on"parvient à Plouzévédé, la où le Ministre, après une visite à Kério- quo les rieurs vous ont lâché et vous Moënner, Peunec, Pends, Pochard.
trouverez bien difficilement qui faire
établi, la femme Dorval est acquitté.
foule est compacto à l'entrée du bourg.
let, à Bog-Meil, revint à Quimper passer pleurer sur La profanation dudit immeuL'assistance acclame le Ministre et lo
Locronan. — Coups. — Marie-Jeanne
FOIRES DE LA SEMAINE
quelques minutes'à notre muséo muni- ble.
maire M. Caill et cric : Vive la RépuDhervé,
femme Gourmelen, 59 ans, journacipal, où un vin d'honneur lui fut servi
Samedi 15 juillet. — Quimper, LandéMais au fait, qui a profané cette future
blique ! La ville est décorée très richelière à Locronan a frappé sa voisine la
par la municipalité, puis au musée dc : bibliothèque car jo n'ose plus appeler vennec, St-Hcrnin.
ment.
veuve Joly avec une poêle a frire lui faisant
mrtcmental.
Lundi 17. — Ploudalmézcau, Collorec,
chapelle le chantier de démolition où
Au banquet servi clans les classes do
une blessure à la tète. 25 francs d'amende,
Nous reparlerons du reste de ces réGuimiliau, Lanhouarneau, Plouézoc'h, SiM. Lécuyor, instituteur, trois cents con- ceptions pleines d'intérêt pour notro les dalles ont élé entièrement brisée.*
Camaret. — Ivresse. — Pour ivresse
les lambourdes arrachées, les stalles dé- zun.
vives au bas mot ont pris place. M. Du- Sud-Finistère.
Yves Le Hir do Camaret récolte 100 francs
Mardi 18. — Peumerit, Lambézellec,
molies i
jardin-Beaumetz préside, ayant à sos
d'amende.
Pleyben,
Plounéour-Ménez.
Ah ! j'entends bien— el de mes deux
côtés M M . Caill, Cloarec, Chaleil, Briens,
Le Cloitre. — Vol. — Jean-François
Voici les distinctions honoriques distriMercredi 19. — Fouesnant.
oreilles — lu ville a acheté cet immeuble,
Ch. Lofèvro, etc.
buées pur 1e Ministre à Quimperlé et
Favennec, 38 ans, maçon au Cloitre est
Jcudi20.
—
Pont-Croix,
Rosporden,
Hanel c'ost là le crime de la municipalité
M. lo Préfet du Finistère, ouvre la série Quimper :
vec, Plouguerneau, Huelgoat, Plouégat- accusé d'avoir soustrait une vingtaine de
des discours en remerciant M. DujardinOfficiers de l'Instruction
publique. — actuelle.
francs dans le débit Coguil.
Guérand.
Mais
l'exemple
ne
vient-il
pas
de
haut
Beaumetz do sa visite dans lo Finistère. MAI. Calloch, sous-préfet à Quimperlé et
15 jours de prison avec sursis.
Vendredi
21.
—
Néant.
et l'évèquc lui-même n ' a - t - i l pas chaussé
I l porto au milieu des applaudissements Le Rodallec, juge du paix à Quimperlé.
Crozon
Officiers d'Académie. — MM. Gibrat, les sandales des bous pères jésuites ?
unanimes la santé do M. Fallières, pré;
Autïret,
profesinstituteur
à
Douarnenez
Allons, allons mon o-auriculairo (vous
Le pardon. — Les fêtes du pardon de
sident do la République française.
seur à l'éc. p r " supru,Douarnenez; Bouvier, en faites commettre un hiatus) on voit
Crozon, favorisées par un temps splendide,
M. Caill, maire de Plouzévédé lui sucConcerts
donnés
par
le
118'
régiment
ingénieur à Brest; Le Trousse ; le docteur
cèdo. Pour so montrer digne de son illus- Jocel, médecin à l'hôpital civil de Quimper; que vous avez du temps à perdre, et moi d'Infantérie. — Jeudi 13 juillet de 8 h. 1/2 ont été cette année très brillantes. Les différentes attractions du programme ont pleitre visiteur, dit-il, Plouzévédé a arboré Mine Colin, membre du conseil de fuinillp je n'en ai guère ; aussi sui- je obligé d'à à 0 h. 1.2.
aujourd'hui sa toilette des grands jours. des enfants assistés, et de la commission iiiéger en déclarant que si vous trouvez
1° Vive
Morlaix&P.R.).... Quid'Bœuf. nement réussi.
Voici le résultat des courses :
2° Mwie-Louise, (Polka)... Salomez.
Comme toutes les cités amies du progrès, de surveillance des prisons à Quimpor; MM. que la future bibliothèque sera désorFlotow.
Courses de chevaux montés, au trot : 1"
3° L'ombre, (Fantaisie)
la nôtre a subi cette grande loi do l'évo- Schmidt, aitisle peintre; Le Tanaff, percep- mais éloignée elle ne lo sera pas de par20 fr., M. Golheu ; 2" 15 fr., M. X... ; 3" 10 fr.
4° Refrain d'amour (Valse) Cozic.
lution q u i a modifié l'esprit do la généra- teur; Guérin,à Paris ; Mlle Marie Aiborati, tout.
5° La Marseillaise
M. J. Bourvon.
Ainsi elle sora proche de la cure de
tion actuelle on lui faisant désirer davan- publicistc à Paris.
Mérite agricole. — Grade d'Officier. — Si-Mathieu, elle avoisinera l'évêché,vous
Courses de bicyclettes : (cantonale), 1"
Retraite à 0 h. 1/2.
tage clo liberté, do bien-être et do jus15 fr. M. Boezennec ; 2" 10 fr. M. Castoul ;
tice. Au nom do la population républi- M. Gonidec, agriculteur, maire de Tréboul. pourrez fairo coïncider vos visites au
Vendredi l t juillet de 8 h. 1/4 à Oh. 1/4.
Grade d-, chevalier. — MM. Paul Relias, chef do notre diocèso avec les « pèleri3" 5 fr. M. St-Pol Roux ; (locale), 10 fr. M.
caine, M. Caill remercie lo ministre de
1- Adieu au 19' (P.R.)
Salomez.
agriculteur, adjoint au maire de Primelin ; nages » au long cours que nécessiterait
É
H. Kérincc ; 2" 8 fr. M. Gantier ; 3' 6 fr. M.
sa venue.
J.
Furgeot.
2
Gracieux
Sourire,(Mm.)
Jean-Pierre Gloaguen,'agriculteur, conseilF. Popy.
Marcel Riou ; 4" 4 fr. M. Hénaff ; (consola31 Valse Poudrée
M M . Briens, vice-président du conseil ler municipal de Primelin ; Louis Tamic, peut-être pour vous le déplacement do la
•4' Véronique, (Fantaisie)... Messager.
tion), 1" 8 fr. M. Le Guen ; 24 5 fr. M. Jean
général, Pichon, sénateur, Even, député adjoint au Mairo de Quimperlé ; Pierre bibliothèque.
Em.
Ivuhri.
5' En Quarantaine, (Polka)
E l puis enfin, comme tout le monde
Riou ; 3- 3 fr. M. Velly.
de Lannion, parlent ensuite. La parolo Le Bourhis, agiiculteur à Quimperlé; JeanG La Marseillaise
Tir à la carabine : l ' U n e pendule M. X...,
est ensuite donnée à M. Cloarec, député, Guillaunio Le Floch, médecin-vétérinaire à 110 saurait habiter rue de la Mairie vous
Dimanche 10 juillet, de 8 h. 1,2 à 9 h. 1/2.
d'Argol ; 2" Une ménagère, M. Keraudren,
dont nous regrettons bien vivement clo Quimperlé : Louis Vallegant, cultivateur à comprendrez, peut-être, que celte quesQnerrion ; Louis Guillaume Remot, cultiva- tion irritante d'éloignement n'est pas
de Crozon ; 3' Un réveil, M. Nédélee, d'Arne pouvoir donner lo beau discours. I / o
1- Sau-Loreiizo, (P.R )
G. Allier.
teur au Trévoux ; Piorro-Joseph-Marie envisagée par tout le mondo sous le
gol ; 4" Une montre, M. Kcrnec, de Crozon ;
2' Audalucia,{Vkhc ospag.) F. Popy.
rateur, fait un historique très com
Lo Tallec, cultivateur au Trévoux ; Jacques- sous le même angle.
3' L'Adigc (Tyrolienne pour
5' Un porte-cigarettes, M. Calvez ; 6' Un
plet et émaillé d'anecdotes savoureuses
Yves Morvézen. cultivateur à KernoVaigircr
hautbois et t rombonne). Bousquet.
encrier, M. Le Roux ; 7- Un porte-mine,
du châtoau do Kerjean. 11 remercie le en Riec-sur-Bélon ; JYIeun Roussin, agriculUn lettré « complet ».
Bizet.
4L'Artésienne
(Orchestre)
M. Brasseur.
gouvernement, en la personne do M. le teur à Uuilligomarch ; Joan-Louis-Maiie
Straubi.
5' Anna Test, (Polka)
sous-sccrétairo d'Etat, d'avoir, en ache- Rannou, chef cantonnai à Quimperlé.
A 3 heures de l'après-midi, un corso fleuri
Union des pêcheurs ci la ligne. — La a défilé dans les rues de la ville. Il compretant cet édifice, empêché sa vente
date du concours de pèche vient d'être fixé nait quatre autos, sep voitures, des cavados mains profanes ou son délabrement.
au 211 août par le comité. Ce concours sera liers, bicyclistes, etc.
du
Finistère
Il s'agit maintenant dit-il, do rendre à ce
suivi
d'un banquet. Sur demande de pluLe soir, à 10 heures, les mêmes voiture»
château do la Belle au Bois donnant son
sieurs membres de la société, le comité a ont défilé, mais illuminées et encadrée» de
animation et sa splendeur passées. L'impo
Audience du 7 juillet.
décidé que des tickets de famille — 10 au jeunes gens et d'enfants porteurs de torches,
sant édifico qui inspira à Joso-Muria de lloSUPPRESSION D'ENFANT. — Philo- minimum — pourront être délivrés pour do lanternes vénitiennes et de chandelles
redia quelques-uns do ses Trophées survit
mène Boulic, 2i ans, domestique à Kergau une journée aux sociétaires avec une réduc
triomphant à toutes les éprouves. Et nous
romaines.
sommes confiants et tranquilles, monsieur
pez, est poursuivie pour avoir supprimé un tion do 50 0/0.
Des feux 4.e bcntrale, allumés ça et la sur
le ministre, le château de Kerjean est remis
S'adresser dès maintenant au président lo parcours complétaient l'aspect féerique
> Le « demi lettré » du Progrès, n'en enfant dont elle s'était clandestinement acà des mains d'artiste, à l'âme d'un connaiscouehéo, durant le mois do mars 1911. Elle 011 au vice-président de la Société.
de ccHle belle fête de nuit.
^
seur jaloux de sauver tout co qui mérite tond dit-il quo d'uno oreille.
reconnaît ce fait, mais nie avoir 6té volon
Des
démarches
sont
faites
auprès
do
l'adDes
bals
en
plein
air,
organisés
dans
les
Je
m'en
suis
toujours
douté
et
suis
d'être sauvé dans l'opulent patrimoine artis
ministration pour pourvoir au remplacement différents quartiers, ont terminé joyeusemême certain quo co doit-ètro do la tairemont la vie au petit être.
tique do nos belles provinces françaises,
L'accusation est soutenue par M, le pro
du garde des eaux et forêts décédé on avril ment cette bonne journéo,
M. Dujardin-Beaumetz, répondant i droite.
dernier et dont le poste est toujours vacant
curetir Mazeaud ; M' Feillard, de Brest
En
tous
cas
son
article
indique
suffil ' I c j b e n
tous ccs toasts, l'ait uu délicieux tableau
p résente la défense do la tille Boulic.
à Quimpor.
Trouvé pendu — Un nommé Julien Boudu château de Kerjoan, des époques samment que cet organe dépareillé, est
Reconnue coupable do suppression d'en
Récompenses au dévouement,— M. Ber
doulec du village de Leuré en Châteaulin,
q u ' i l évoquo dans la vio do l'art français. lui mémo oblitéré au point do no pouypir
faut, l'accusée est condamnée à 10 mois de nard, gendarme-maritime et M, CrafT, conspermettre
à
son
légitime
propriétaire
s'est pendu à uno poutre de grenier de
« L ' a r t do domain préparo, dit-il, pour
prison.
tructeur de bateaux, ont obtenu chacun 20 Noiil Dréau do Kcréquel en Brasparts, qui
la démocratio future, le palaisdu peuplo ». d'entendre ce qui se dit au Conseil mu
francs do la Compagnie « l'Abeille » pour
DEUX MATRONES. — Au commence
I l boit à la Bretagne, torre où fleurit nicipal do Quimpor.
services rendus lors de l'incendie du 21 lui avait donné l'hospitalité.
Car,
cher
«
demi
lettré
»,
c'ost
au
ment
de
janvier
dernier,
une
domestique,
mioux quo partout les aontimonts d'art
T r é g a r v a n
Conseil municipal quo l'on a parlé du nomméo Louise Loven, âgée do 22 ans, do juin dernier au Cap-Horn, chez les époux
ot de loyauté.
Le Brusq.
Descente de justice. — Le Parquet de
transfert éventuel do la bibliothèque mestique h Brest, s'apercevait qu'elle était
Uno représentation brotonno a onsuito
Châteaulin, composé de MM. Dubois, juge
E r g u é - G a b é r l o
municipale,
enceinte. Effrayéo des conséquences quo
liou dans uno dépondanco do l'écolo. La
'
d
'instruction, Bourdon t jugo suppléant, fai»
Cet on c'est tout simplement lo Mairo pouvait avoir pour clic son état de grossesse
Concours de tir. — Voici le résultat dupièce : « lo Meunier clo Bot-Cador » do
C'est lui qui a cru devoir sans votro ello demanda conseil à une autre servante, concours de tir de sociétaires qui a eu lieu 6ant fonctions de Procureur de la Républi*
M. Parc, est exécutéo par les « gàs clo
que et Anthony, gieflicr, s'est transporté
permission (excusez-le encoro cetto fois) Josoplnne Gounnelon, femme Le Bras qui dimanche 2 juillet.
Ploujean ». A 4 heuros M. Dujardinr
sans lo plébiscite quo vous préeonisoz la mit on rapport avec sa tante Françoise
Vétérans : . l ' prix, Quénet ; 2» Le Dé à la Fonderie, en Trégarvati pour procéder
Beaumotz part pour Quimper, accompa-*
indiquer à ses collaborateurs les projets Gounnelon, veuve Marzin, âgée de 31 ans, Jean et Lo Roux Jean ; 4" Deloncle ; 5* Le à une enquête au sujet d'un incendie dont
gué do M. Chaleil, préfet du Finistère.
quo la municipalité pourrait étudior.
pour fairo disparaître sa grossesse.
Roux Hervé ; 6" Alain Lennon ; 7* Parc j 8° la csuso paraissait suspecte, Un hangar et
tout ce qu'il contenait avait été détruit par
Le» d r c o r a t i o i i s .
Mais serions les questions, et permet
Cette dernière pratiqua en effet sur la Jean Laurent.
o
r
Adultes : l prix, Quéau ; 2', Louis Le Dé ; lss flammes et les portes étaient estimées à
A son passage à Kerjean, M. lo Sous- tez-moi de votfs rappeler à propos do malheureuse des manœuvres aborlivos,
I.150 francs.
votro
appréciation
sur
lo
Musée
quo
Louise Leven dut s'alitor à la suite de l'o- 3', Balès et Perchcc; 5", Yaouanc,
Secrétairo d'Etat a attribué los décoraLes magistrats ont interrogé un nommé
K dos goûts et des couleurs on 110 saurait pération, Elle mourut lo 21 février, après
tions suivantes.
Poule : l ' r prix, Jean Laurent ; 2*, Jean Le
L... contre lequel s'élevaient certains soupavoir tout révélé uu commissaire de police. Roux ; 3', Louet ; 4», Louis Lo Dé ; 5% Qué
Officiors do l'Instruction publique : discuter. »
Or, l'installation du Muséo est une af
La veuve Marzin ot la femmo Lo Bru» net ; 6», Parc ; 7 - , Alain Lennon ; 8', Auguste çons, puis l'ont laissé en liberté aucune
M M . André, professeur au collège do
preuve n'étant relevée contre lui,
faire de goût,
Morlaix ; Polie, publicisto À Brest,
sont aujourd'hui poursuivies pour ces faits. Laurent,
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE OUIMPER
L'S Sora ire des T r a i n s
CHATEAULIN
QUIMPER
COUR
a Bibliothèque
Réponse au « progrès ».
D'ASSISES
LE CITOYEN
P l o u y é
Concours de tir. — A l'occasion do la
fèto nationale « Les tireurs de l'Elle/. » organise un 'grand concours do tir à la carabine
le dimanche ltî juillet. Prix : Uno pendulo,
un revolver, un réveil, un rasoir, une bourso
officier, un canif; toutes los carabines sont
admises.
HERNIE
+
HERNIEUX
iVARICE^CHUTESdiMATRICES
DÉPLACEMENTS ..ORGANES
Encore une fois attention aux Célèbres Spécialistes — le mot Célèbre
ne manque pas de prétention — qui ont l'audace dc vous promettre la
guérison cle la Hernie par leur Méthode infaillible. Voilà des années
que cette promesse est faite ; l'argent a été empoché, les Célébrités ont
fait fortune et les Hernies sont toujours là. A l'avenir, si vous avez
encore recours à ces Air/les, faites vous garantir par écrit cette guérison
promise et ne payez qu'après. Surtout, ne versez rien d'avance, car ce
que vous pourriez avancer vaudrait trois fois plus que le Bandage : Si
vos conditions sont acceptées, vous pouvez avoir affaire à quelqu'un
de bonne foi, et, dans ce cas rien n'est trop cher. N'oubliez pas que le
prix maximum •d'un bon Bandage ne peut dépasserai? francs. Pour
les Ceintures le cas est le môme.
pierres et couvert en ardoises ; 3°
Un hangar construit en pierres ct
couvert en planches, ct 4° les murs
de clôture, le tout édifié sur un
terrain communal situé sur la rive
gauche de la rivière de Pontl'Abbé.
Avec déclarjtion que la dite notification lui était faite, conformément à l'article 2194 du code civil,
pour qu'il ait à prendre telle inscription d'hypothèque légale qu'il
aviserait dans le délai dc deux
mois, et que, faute par lui de se
mettre en règle dans ce délai, les
immeubles dont il s'agit seraient et
demeureraient définitivement purgés et libérés entre les mains de
M. Briec, és-qualilés, sus-nommé
cle toutes hypothèques do cotte natu l ' O .
Avec en outre déclaration que
tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d'hypothèques légales, n'élant pas connus de M. Briec, és-qualités, susnommé, il ferait publier cette notification dans un cles journaux désignés pour les annonces judiciaires, conformément à l'avis clu
conseil d'Etat du 9 mai 1807.
Pour extrait conforme.
Quimper le 13 juillet 1911.
ta mitliotf« Edouard (d» Paris) ist la plus
UOdirns. — Sant rival» au mon», ill* ut la
nuls pouvant atiurtr la guêrltoa.
No vous laissez pas t r o m p e r . Seule,
Classe 188i. — Le banquet annuol des
conscrits du Finistère, classe 1881, aura lieu la M é t h o d e E d o u a r d peut vous g u é r i r .
à Lannilis le 20 août prochain, pour les Elle Meule, a vaincu définitivement la
H e r n i e , ainsi nue lo démontre mieux
régates de Labervraoh.
que toutes les belles promesses, cetto
Una\is ultérieur sera adressé à chaquo a t t e s t a t i o n r é c e n t e venant encore
camarade. Prière d'adresser les adhésions s'ajouter à t a n t d ' a u t r e s «
à M. Louis Corro, propriétaire t\ Lannilis,
Monsieur à A. E d o u a r d , spécialistevice-président et trésorier du Comité.
herniaire, P a r i s .
,
G. l'LI'IV. ISumlagiMte. Quimper.
Le Comité.
Je suis heureux do vous remercier bien
I l u e l g o n t
sincèrement car, grâce à v o t r e m é Un suicide- — Un nommé Jean Lagadec thode, j ' a i élé r a d i c a l e m e n t g u é r i
dit Jean IV, s'est coupé la gorge avec son dc mes deux h e r n i e s e n quelques
couteau, Lagadcc était depuis longtemps m o i s tout en travaillant et sans l a
moiaide gène.
Procureur de la République, près
malade, et avait manifesté, l'intention d'en
En vous manifestant touto ma reconle tribunal civil de première insfinir avec la vie.
naissance, jo vous autorise à publier ma
tance de Quimper, en son Parquet,
Maiiit>Po)>(Ie-I éon
lettre afin dc prouver aux intéressés
Amortissables à long terme
r qu'ils doivent Faire c o m m e m o l e t
au
Palais dc Justice à Quimper.
Tout
propriétaire
d'immeubles
peut,
«n
Horaire
des trains. — Depuis le t "
contractant un emprunt hypothécaire an
s ' a d r e s s e r A vous.
De l'expédition d'un acte dressé
juillet 1a mai (-lie des trains est réglée
Jlosepli i H A I l S O I X I I . i l .
au greffe du tribunal civil de QuimComme suit : Trains se dirigeant sur RosH procurer dei fonds pour commerce, lnduià
La
Malvrais
en Jlanzé (Ille-ct-Yilaine)
per, le 27 juin 1911, enregistré,
coff, matin, 6 h. 31, i) b. 27, 11 b. 32 ; soir
tria, aiploltation agricole, acquisition d'IraAussi depuis longtemps les intéressés
meublei, remboursement «J'hypothéquai intéI h. 4»,5 h. 22, 8 b. 2, 10 h. 5. Trains se diri- dédaignent les grandes réclames de faux
constatatant le dépôt fait au greffe,
rieure», constitution de dot, etc.
„*f
«'•«* immalt mxlglblm.
geant sur Morlaix, matin, (i b. 12, 7 b. 39, spécialistes annonçant lo m ê m e soi-dile dit jour, de la copie collationnée
U «amortit dam un délai de 10 à 75 ani,
I I h. 2 ; soir, 2 h. 21, 4 b. 44, 6 h. 58, 8 h. 4. sant personnage dans de nombreuses
d'un acte au rapport dc M e Gaoumtmii
l 'u
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pr
i M(n
l.M
rMj ipmrti»
m r , à du
ion gré.
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rx
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4t,
pr
Les courses. — Favorisés par un temps villes de France, le m ê m e j o u r . En
Pr»(tlMHt a» l ' u n e r l l a i m m * délit
yer, notaire à Pont-l'Abbé, en date
—
effectué. —
délicieux, les courses de St-Pol ont été do réalité, toutes ces maisons de commerce
roua TODI aiNSBIONBUINTS l iDItmu AV
du G juin 1911, enregistré, c t
tous points réussies. L'excellente musique délèguent de simples commis-voyageurs
MÉDIT FOICIEI i l FRANCE, II, ru* lit Cajucinei. FiA
transcrit au bureau des hypothèla « Saint-Politaino » sous l'intelligente et complètement étrangers à la science
Et à M. BERNARD, 24, rue d'Aiguilherniaire.
ques de Quimper, le 10 juin 1911,
André .SOACOOt,
dévouée direction do son chef, à joué ponlon, à Brest, directeur de la succursale
C'est
pourquoi,
conseillons-nous
à
volume
803, n°27, et inscrit d'office,
du Crédit Foncier de France, pour lo
dant la réunion.
Avoué licencié.
tous ceux qui veulent g u é r i r do ne département du Finistère.
volume 658, n° 133.
Voici los résultats :
s'adresser qu'A !N.A. E d o u a r d le m a î t r e
ru
Contenant vente par : 1° M.
l course (trot monté). Prix du Gouver- dc l ' a r t h e r n i a i r e , lo seul qui visite
Isidore
Efflan, menuisier»; 2° M. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
nement, 3.000 mètres, 1.000 fr. — l " prix, l u i - m ê m e votre région ct d'aller le L'Administrateur-Gérant
: P. GUÉGUEN
Intrépide, à M. Yves Sévère, de St-Pol ; consulter à :
François Gouletquer, menuisier ;
2', Illico, à M. Le Rrozoc, de Moéllan ; 3 \
Q u i m p e r lo mercredi l i ) juillet,
" L E C I T O Y E N " 3° M. Louis Monot, menuisier et
Préfecture du Finistère.
Incisif, à M. Guillou, de Saint-Ségal.
Ilôtel de l'Epée..
4° M. Tuai Folgoas, maçon, demeuest composé par
. 2° course (trot monté). Prix do Lanvérec,
l'ont-l'Abhé le jeudi 20 juillet jusqu'à
des ouvriers syndiqués rant tous quatre à Pont-l'Abbé, Chemins de fer départementaux
3.000 mètres, 300 fr. — 1", Intrépide, à M. 2 h. 1/2, Ilôtel du Lion-d'Or.
agissant en qualité de liquidateurs
le
vendredi
21
juillet,
Q
u
i
m
p
e
r
l
é
Yves Sévère, de St-Pol ; 2', Inutile, M.
de l'Association Coopérative ouHôtel
du
Commerce.
Hippolyte Pochard, de St-Pol ; 3 , Hart, à
E n n d c r n r a u le samedi 22 juillet, Elude de M" André JONCOUR, avoué- vrière d'entreprise générale du
M. Hervé Méar, do Sibiril.
licencié, à Quimper, 5, rue du Quai.
Hôtel de l'Univers.
btiliment et de travaux publics
3' courso (galop). Epreuve.decirconscripI t r r s t le dimanche 23 juillet, Hôtel
« l'Abeille » dont le siège social est
tion de lu Société sportive d'encouragement, Moderno.
S-M.
à
Pont-L'Abbé-Lambourg, à ce spé3.500 mètres, 1.000 fr. — 1", Isly, à M. LePour renseignements !M. EIMH'AKD,
feuvre, de St-Brieuc ; 2', Idiot, à M. Le l i t ) , Boulevard Richard-I-.enoir, Paris.
cialement autorisés par délibéraLe public est prévenu que le
Breton, de Corlay ; 3', llacroc-Moul, au
Suivant exploit de M e Centur, tion régulière de la dite associaplan
parcellaire des terrains à occomte de Carné, de St-Nicolas-du-Pélem ; Lettres à Pattes huissier à Quimper, en date du 13 tion coopérative, en date du vingtcuper
par le chemin do fer projeté
4\ Splendor I I , à M. Drouillard, de
juillet 1911, enregistré.
POUR
iH.lRl.lGE
sept novembre 1910.
cle
Pont-l'Abbé
à Audierne sera
Plouénan.
Et à la requête de M. Hippolyte
A la commune dc Pont-l'Abbc, déposé, pendant huit jours consé-,
Livrées l heures après la commande
4» courso (trot monté). Prix do la ville de
Briec, serrurier, demeurant à Pont- représentée par M. Briec, susPli IX TRÈS M O D É R É S
St-Pol de Léon, 3.200 mètres, 800 fr. - l ' \
cutifs à partir du lurttli 17 j u i l l e t
l'Abbé, agissant en sa qualité de nommé, moyennant le prix princiS'adresser
à
l'Imprimerie
BreGuimbarde, à M. François Denis, do Saint1911, au secrétariat des mairies cle
Ygcaux ; 2", Flambard, à M. Moron, do tonne du Citoyen, 21, rue du Sallé, Maire de la dite commune de pal de deux mille huit cents francs Pont-l'Abbé, Pionéour-Lanvern et
Pont-l'Abbé, autorisé auxfinsdesous déduction de la somme de
Lambé7.ellec ; 3 , Ilan-Ta-Pot,
à M. L'Hé— Quimper. —
Pont-Croix où les intéressés pourla vente dont il va être ci-après quatre cents francs, due par l'assonalT, dc St-Nicolas-du Pélem.
ront en prendre connaissance et
5" course (trot monté). Prix offert par lo A L * h^LLE * LA CHAUSSURE parlé, par délibération du conseil ciation coopérative, à la commune présenter, s'il y a lieu, leurs obsermunicipal de la dite commune, en pour loyers et frais de poursuite,
département du Finistère, 3.000 mètres,
1, Place Tcrrc-au-Duc,
Quimper
vations ou réclamations.
300 fr. — 1", Irène, à M. Bocher. de Scri- H l a l s o n
. 1 . L E F È V R E date du 18 décembre 1910, approu- soit net, deux mille quatre cents
Un registre y sera ouvert, en
gnac ; 2 , Hirio, & M. Ollivier, de Plouvorn,
vée par arrêté de M. le Préfet du francs, outre les charges.
S u r le P a r c .
même
temps, pour recevoir les
3 , Harpon, à M. Pochart, de Plouescat.
Sur le parc, à Quimper, un coup d'œil mognlfl- département du Finistère, en date
D'immeubles situés en la com- déclarations d'élection de domicile
[que du 24 mai 1911, pour lequel domi6' course (course do baies, 12 obstacles).
mune de Pont-l'Abbé, canton dudit, à faire en vertu cle l'article 15, §2,
800 fr. offerts par la Société des courses, la Estréservé, vraiment aux fils del'Armorique
Qui viennent uu printemps et pur les jours d'été cile est élu à Quimper, rue duarrondissement .de Quimper, FinisCompagnie des chemins de fer de l'Ouest- Mesdames, admirer votre pure beauté.
Quai, n° 5, en l'étude dc M" André tère, et consistant en ; 1° Uncle la loi clu 3 mai 1841.
Etat, et le président de la société, 3000 mè- Et c'est pourquoi Jo rime, inspiré par la Muse
Pour le Préfet,
Ces vers qui n'ont pour eux quo eelto excuse : Joneour, avoué près le tribunal ci- magasin - atelier,
construit en
tres. — 1", Muscadine, fi M. le comte de Ils sont créés pour vous; je les mets à vos pieds
Le Conseiller dc Préfecture délégué,
vil de cette ville.
pierres et couvert en carton bituCarcaradcc ; 2', Plutus V",.à M. Fléchelle- Lefèvre vous u fuit de si gentils souliers !
Notification a été faite â M. le mé ; 2° Un bureau construit en
Lefèvrc ; 3', Madame Oku, à M. A. Roussin.
Un Poète du Parc.
GOUINGUENET.
BREST
Bandages pratiques avec et sans Ressort.
CRÉDIT FONCIER DE FRANCE
Enquête
Parcellaire
Purge d'hypothèques légales,
Etude de M 0 DAMEY, notaire
à Plogonnec.
VENTE
S*ar Adjudication
Volontaire
en la salle
de la mairie de Guengat.
LE JEUDI 3 AOUT 1911
à 2 heures du soir.
D'UNE PROPRIÉTÉ
RURALE
fonds et droits réunis, dite PlaceAllaé, située au bourg de Guengat
d'une contenance d.'environ 28 h.
14 a. 64 c.
MISE A PRIX : 40.000 Fr.
- •• •
. . . • •.
iii.'t
Entrée en jouissance par mains
le 29 septembre 1911.
Pour tous renseignements s'adresser audit M - Damey.
Etude cle M" COTTIN, notaire à
Concarneau.
ADJUDICATION
Volontaire.
Le Vendredi 23 Juillet 1911,
ù> 2 heures.
D'UN BATEAU AUTOÎÏIOSILE
construit en 1905, ayant : Jauge
nelte, 19 tonneaux 97 ; longueur
10 mètres ; Moteur Gardmer, à
pétrole lourd de 36 P - H .
Réserve de traiter avant l'adjudication.
Au comptant 10 0/0 en sus.
CIIKOIVÏQUE
D EL A P Ê C H E
L'abondance des matières ne nous permet pus de publier notre tableau hebdomadaire.
La pèche à la sardine n'a pas dépassé la
petite moyenne sur nos cotes. Elle continue
à être médiocre en Espagne.
IU1BMS AGRICOLES
Jtury
d u concours d c P o u l a i n s
dc L a n d e r n e a u
Par décision du 9 juin, M. le ministre de
l'Agriculture a fixé comme suit la composition du jury chargé de décerner les primes
au concours de poulains entiers qui aura
lieu à Landerneau, le 7 septembre 1911.
MM. Ollivier, inspecteur général des
Haras du 3e arrondissement,ou son délégué,
président ;
Le colonel commandant la circonscription de remonte de Caen ou son délégué.
A ces membres qui opéreront dans les
deux catégories, seront adjoints :
V catégorie, poulains de 30 mois.
MM. les directeurs des dépots de Lamhalle et d'Hennebont ; Le commandant du
dépôt de remonte de Guingamp ; Soulière,
professeur départemental d'agriculture ;
Fenoux, conseiller général ; Le Roux Silvère, ancien vétérinaire.
2° catégorie, poulains de 18 mois.
MM. Maissin, conseiller général; Inizan,
Vincent, mairo dc Kcrnouès ; Breton, ancien président de la société hippique de
Brost ; Harchelon, propriétaire à LampaulPlouarzel.
Membre suppléant : M. Fichou, maire du
Tréhou.
Fixation des Offres légales aux Propriétaires ou autres Intéressés.
Nous, maire de la ville de Concarneau,
V u le décret du 16 janvier 1911 qui déclare d'utilité publique les travaux à entreprendre par la ville
de Concarneau en vue d'assurer son alimentation en eau potable,
V u la loi du 3 mai 1841 sur l'expropriation pour cause d'utilité publique,
Vu les jugements rendus les 29 mars ct 3 mai 1911 par les tribunaux civils cle première instance cle
Quimper et dc Quimperlé prononçant l'expropriation pour cause d'utilité publique des terrains situes
d'une part en Beuzec Conq et de l'autre en Melgven, dont l'occupation est nécessaire pour assurer
l'exécution du projet sus-mentionné,
V u les significations et publications des dits jugements,
Vu les notifications faites aux propriétaires et ayants-droits,
V u la délibération du Conseil municipal du prémier juillet 1911 relative aux indemnités à offrir aux
ayants-droits,
Attendu que les délais pendant lesquels les prétendants droits pouvant se faire connaître sont expirés,
V u l'article 23 dc la loi du 3 mai 1841,
Arrêtons ce qui suit ;
ART. 1 er . — Les sommes à offrir pour toutes les indemnités aux propriétaires et autres intéressés au
règlement cles indemnités dues à raison de l'expropriation des terrains qui sont nécessaires à BeuzecConq ct à Melgven pour assurer l'exécution clu projet d'alimentation en eau potable dont i l s'agit, sont
ét demeurent fixées conformément à l'état ci-annexé.
ART. 2. — Les sommes portées dans ledit état seront offertes aux prétendants droit conformément à
l'article 23 cle la loi clu 3 mai 1841.
Ces offres seront respectivement publiées dans les communes de Beuzec-Conq et de Melgven, conformément à l'article 6 de la loi du 3 mai 1841, affichée tant à la porte principale de l'église qu'à celle de la
mairie des dites communes et insérées dans l'un des journaux qui se publient clans les arrondissements
de Quimper et Quimperlé.
ART. 3. — Ces publications et affiches seront faites par nos soins.
Concarneau, le 3 juillet 1911,
Le Maire,
SÉGALEN.
É T^ T
annexé à l'Arrêté
pris à la date du 3 juillet
M
DÉSIGNATION
propriétniros
d'après la
matrice des rôles
1
2
3
i
5
6
7
8
9
10
11
12
1S
11
10
17
18
19
U
I
DES TERRAINS
W
K
:
E
"BU 2 K
m
9UZ
AUTRES
i acimérlr
INDEMNITÉS f » dehors dc trace dis travaux TOTAL DES INDEMNITÉS
INDEMNITES
des foi miers ou locataires
INDEMNITES
A ACQUÉRIR
MÎZ
des propriétaires
DÉSIGNATION
des
M
1011, par M. le Maire de Concarneau en vue de la fixation des Offres légales.
TOTAL
CADASTRE
NATURE
J •;
"3.
LIEUX DITS
B
T3
s «s
CL.
tu
LANCIEN Yves
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00
id.
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24
id.
25
id.
59
DERRIEN Guillaumo
5S
PERRU Jean
317
id
TOUCHARD Guillaumo
17
MPRI tf'HAN Pierre
18
19
id.
20
LETORRÈC Yves, ipou o»imiM.
58
Veuve HERVÉ
31,24,25
HERVÉ René
de
la propriété
C
C
C
C
C
C
C
C
C
C
C
C
F
C
r
c
c
c
c
contenance
totale
Frostacho pouillocb
Prairie
24a
Goarom toul nr plot
Terre inculto
2h.3l
2 27
Goarctn noguélenou
Terro labourablo
Parc vouden
Torro labourablo
99
Terre Laboorabie et partie incaite 4 53
Goarem polla
Goarem nntraon
Terre inculte
2 40
Goarem d'allné
Terro labourable
2 49
Parc bian
Terre labourable
33
Parc Mell
Terre labourublo
79
Parc ar priguen
Blé
1 00
Ar Goarem
Terre labourablo
2 44
Goarem Tostn
ld.
1 09
l'arc an anchou
1 08
id.
Parc Mène/, val
id.
1 92
| 51)
Tirion Goué
id,
Parc poul a latin
id.
1 31
Parc Gulïau polla
id.
74
Goarom Tosta
id.
ld.
id.
30 c.
78
79
03
09
83
97
01
37
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10
79
10
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surfaces
à
3
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LE
LES M A R C H É S
QUIMPER. — Marché du 8 juillet. —
Farine, première qualité, les lOrt kilos, 37
à 38; farine, deuxième qualité, 30 à 37.»»;
froment, 25 à20.))» ; seigle, 20 à 20.50; sarrasin, 10 à 10.50 ; avoine, 10.50 à 20.»» ; orge,
20.50 à 21;son,13àll.»»; pommes do terre,
10 à 11 ; foin, les 500 kilos, 50 h 55; paille, 30
à 33 ; bœuf, lo kilo sur pied, 0.65 à 0.70 ; vaehe, 0.60 à 0.05; veau, 0.70 il 0.75; mouton,
0.80 k 0.85; porc, 1.»» à 1.10; beurre, le kilo
en gros, 2.60 à 2.80, et en détail, 2.90 à 3.»» ;
œufs, la douzaine, 1.10 à 1.15 ; poulets, la
couple, 4 à -4.50 ; cidre, la barrique, 50 à
65 fr. ; pommes de terre nouvelles,0.15 le kilo.
CITOYEN
Etude cle M° JAOUEN, notaire à
Quimper, rue.desReguaires,n"21.
DEMâfiDEyrEMPLOlS
Sous cette rubrique nous avons décidé
d'insérer gratuitement les demandes
d'emploi
qui nous seront adressées.
Nous ne saurions trop demander à nos
amis commerçants de s'y intéresser :
A
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par AdjuilinifSen
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S'adresser à M . L E RESTE, Pouldreuzic.
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Près
Vol»ii<nii'e.
en l'Etude dudit M" Jaouen
GARÇON BOUCHER, 17 ans, travaillant actuellement à Paris, demande
LE MERCREDI 19 JUILLET 1911,
même emploi ou tout autro on Bretagne
à 1 heure dc
l'après-midi'.
pour se rapprocher do sos parents,
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JEUNE I I O M M E , 17 ans, demande
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DOUARNENEZ. — Marché du lundi
S'adresser au btiroàu du journal.
10 juillet. — Farine, première qualité, les
situés en les communes cle QUIM100 kilos, 37.»» ; farine, deuxième qualité,
JEUNE F I L L E , 2 1 ans, demande place
PER et. de KERFEUNTEUN.
35.)») ; froment, 20.»» à 20.»» ; seigle, 23.»» ; aux écritures ou l'actrice, — S'adresser
sarrasin, 17.»» à 17.»»; avoine,21.»»il21.»»; au journal.
Route cle Brest, près cle l'Ecole
pommes de terre, 3.25 à 3.50 ; foin, les 500
JEUNE
F
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L
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,
24
ans,
demande
place
Normale
des Filles.
kilos, 55 à 55 ; paille, 42.»» à 42 ; beurre, lo
kilo, 2.50 ; œufs, la douzaine, 0.80 à 0.80 ; copiste, factrice ou caissière.
Chacun de ces lois contient sous
poulets, la couple, 3.50 à 4.»» ; cidre, la barS'adresser au bureau du journal.
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525 mètres carrés à 12^0 mèrique, 45 francs.
tres
carrés
et la mise à prix varie
CHATEAULIN. — Marché du 6 juillet.
S m i C D ( P o u r saison), Sl.fcB- de 2.000 francs i\ G.000 francs. (Voir
— Fromont,prix moyen, les 100 kilogs, 25.»»;
L U U L n Mt>\ m ' . e ' B î r M - : .
seigle, 20.50 ; orge, 18.50; sarrasin, 17.25;
les affiches avec plan).
avoine, 10.)») ; pommes do terro, 0.50; foin, 7 Pièces, Gaz, Jardin.
Pour tous renseignements s'ales 500 kilos, 40 à 45 ; paillo, 35 à 38 ; beurre,
S'adresser : LE BIHAN, 30, rue
le kilo, 2.45 fi 2.50 ; œufs, la douzaine, 0.85 i\
dresser audit M° JAOUEN.
du Pont, Douarnenez.
0.85; cidre, la barrique, 45 il 50 fr.
QUIMPERLÉ — Marché du vendredi 7
juillet. — Farine, première qualité, los
100 kilos, 37.»» à 37.50 ; farino, deuxième
qualité, 36.»» ; froment, 27.50fi28.»» ; seigle,
22.»»; sarrasin, 18.50 à 10. ; avoine, 21.50 à
21.»»; orge, 10.»»; son, 16.»» ; pommes do
terre, 10.» il 10.50 ; foin, les 500 kilos, 40.»»
HABILLE
ZBIEXST c&C PAS
CHER
à 45.»» ; veau, 0.80 il 0.90 ; mouton, 0.95;
porc, 1.20 1.35 ; bourre, lo kilo on gros,
2.40, et en détail, 2.45 à 2.50; œufs, la douzaine, 0.85; poulets, la couple, 4.»» à 0.»»;
cidre, la barrique, 40 à 55 francs.
QUINZE LOTS
CONCARNEAU
Ce Clulleau, dorme au Département clu Finistère par la princesse Narishkine, estsilué au milieu d'un Parc magnifique, à un kilomètre de
Dessert F i n .
Concarneau. C'est la reconstitution fort intéressante d'un Manoir du
X V 3 siècle. Le'Musée renferme une superbe collection de tapisseries,
faïences, objets d'art, meubles anciens, coiffes ct costumés bretons,
parchemins, sceaux et autographes dont quelques-uns remontent au
'14. p l n f C T e r r c - a u - B u r . Quînijici»
XII e siècle. Il possède en outre une précieuse collection de peintures
vous trouverez tous les jours des
crêpes toules fraîches ct des du grand paysagiste Camille Bernier.
boîtes clc touics dimensions,
prêtes à emporter.
Le prix des entrées est de 50 centimes, la semaine de 9 h. matin à 5 h
soir, sauf le lundi matin, et de 15 centimes le dimanche après-midi.
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matin matin
matin
7 15 10 50
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Brest
7 48 11 27
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Landerneau. . . .
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Chàteaulin
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soir
Quimper
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7 38 0 49 10 10 1 50 12 31) 4 11
—
dép.
8 1 7 25 10 40 2 24 12 55 4 45
Rosporden
—
8 27 8 i 11 23 2 58
Quimperlé
—
8 46 8 30 11 48 3 23
Lorient
arr.
—
dép. 5 8 8 52 9 0 s 12 57 3 31
6 42 9 5(1 10 3!» 2 4(t 4 55
Vannes
—
8 14 10 53 12 25 i 13 0 27
Redon
—
1 35 5 19 7 23
9 40
Savenay
—
12 l i 2 47 0 29 8 18
Nantes"
— 11
•
10 35 6 7 10 35 m 4 14 m 4 l i
Pari» (Austerlitz). .. arr
— (Quai d'Orsay) — 10 44 0 10 10 44 4 24 4 24
soir
soir matin matin
NOTA . — Les Timbres délivrés dans lr Finistère et portant lr mot BREST peuvent, au choix du porteur, être
remboursés en primes dans 1rs succursales du département. Les Timbres Cadeaux conservant leur valeur pour les
succursales existant dans 1rs principales villes de France, mais seulement en prévenant, au p;éalablr,la
Direction
du Finistère,
30, rue d'Aiguillon,
ijui, après vérification, remettrait un bon.
•s..»©
a .a.»
I D E S
T B A I I S T S
Ligno de Brest à Paris (Orsay ou Austorlitz).
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soir
25
2 43
48
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5 1
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soir
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8 53
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soir
5 30
08
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90
9 40
10 ï)
10 16
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1471
Omn
STATIONS
—
Savenay
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1480 1475
59
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1477 1430
19
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8
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matin
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Lorient. .
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Landerneau
Brest
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dép. 4 4!)
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Ligno do Concarneau ii Rosporden
s
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Concarneau.. dép • 0 41 9 9 11 30 1 i i i 25 7 23
0 54 9 22 11 43 1 1)1 i 42 7 36
La Boissière
Rosporden... . ar. 7 10 9 38 11 59 o 13 5 3
Ligne de Saint-Guénolé à Pont-l'Abbé
à Saint-Guénolé
m
s
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s
s
m
Pont-l'Abbé P.O. dép. 7 32 12 10 3 30 i DSaint-Guénolé.. dép. 5 40 9 25 l 35 5 35
•'. 45 9 3(1 1 40 5 4(1
7 49 12 27 3 47 7 22 Kéritv
Plobannalec
0 2 9 49 1 58 5 58
7 57 12 35 3 55 7 30 Guilvinec
Treffiagat
I'. (19 53 2 2 0 2
8 4 12 42 4 37 37 Treffiagnt
Guilvinec
0 l i 10 1 2 10 (3 10
8 19 12 57 i 18 7 52 Plobannulee
Kérity
Saint-Guénolé,.. arr. 8 24 1 2 4 23 7 57 Pont-l'Abbé P.O. arr. 0 30 10 18 2 27 6 2:
FEUILLETON DU
CITOYEN
du 15 Juillet 1911.
PIERRE ET JEAN
VII
— Suite
—
— Non, mon gros, couche-toi. Pierre
me ramènera.
Des qu'ils furent partis, elle souffla les
bougies, serra les gdteaujt, 1e sucre ct
le» liqueurs dans un meuble dont la clef
fut remise à Jean ; puis elle passa dans
la chambre a coucher, entr'ouvrit le lit,
regarda si la carafo était remplie d'eau
fraîche et la fenêtre bien ferméo.
Pierre ot Joan étaient demeurés dans
le petit salon, celui-ci encoro froissé tic
la critique faite sur son goût, et celui-là
dc plus en plus agacé do voir son frère
dans co logis.
Ils fumaient assis tous les deux, sans
se parler. Pierro tout à coup so lova :
— Cristi ! d i t - i l la veuve avait l'air
bien vanné co soir, les excursions ne lui
réussissent pas.
Jean se sentit soulevé goudain par une
do ces promptes et furieuses colères do
débonnaires blessés au-cœur.
Le soufflo lui manquait, tant son émotion était vive, et i l balbutia :
— Jo to défends désormais do diro :
1911)
5 12
6 (i
i i
7 12
7 33
7 59
8 17
malin
« la veuve » quand tu parleras *ïïe Mme
Rosémilly.
Pierre se tourna vers lui, hautain :
— Je crois quo tu mc donnes des ordres. Deviens-tu l'on, par hasard ?
Jean aussitôt s'était dressé :
— Je ne deviens pas l'on, mais j'en ai
assez do tes manières envers moi.
Pierre ricana :
—• Envers toi ? Est-ce que tu fais partie dc Mme Rosémilly 7
— Sache que Mme Rosémilly va devenir ma femme.
L'autre r i t plus fort :
— A h ! ah ! très bien. Je comprends
maintenant pourquoi jo no devrai plus
l'appeler la « veuve ». Mais tu as pris
une drôle de manière pour m'annoncer
ton mariage.
— Jo to,défends de plaisanter.., tu entends... je le le défends.
Jean s'était approché, pille, la voix
treinblanto, exaspéré do cette ironie
poursuivant la femme qu'il aimait et
q u ' i l avait choisie.
Mais Pierro soudain devint aussi furieux. Tout co qui s'amassait on lui do
colères impuissantes, de rancunes écrasées, dc révoltes domptées depuis quelque temps et le désespoir silencieux, lui
montant à la této, l'étourdit commo un
coup do sang,
Quimper ...
Gucngat
I.e Juch
Douarnenez
matin
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Paris (quai d'Orsay) dép.
— (Austerlitz)*..
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12 35 10 57 i 57 5 55 8 22 10 37
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dép. 8 10 10 45 1
8 30 U 5 1 20 3 2 G U8
Concarneau... ar. 8 43 I l 18 1 33 3 13 6 24 8
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Ligne de Paris (Orsay ou Austerlitz) à Brest.
18
1474
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à 35.50 ; froment, 25 il 26.»» ; soigle, 17.»» à
17.50; sarrasin, 17.»» à 18.50 ; avoine, 19.»»
à 20.»» ; orgo, 16.»» il 16.50 ; son, 15.»» il
16.»»; pommes de terre, 7.»» à 9.»»; foin,
les 500 kilos, 35.»» it 40.»»; paille, 30.»» il
35.»»; bœuf, lo kilo sur pied, 0.85 à 0.90;
vache, 0.75 à 0.80 ; veau, 0.80 à 0.90 ; mouton, 1.»»; porc, 1.10 à 1.20 ; beurre, lo kilo
en gros, 2.20 il 2.25 toutes les qualités, et en détail, 2.10 à 2.40 ; œufs, la douzaine, 1.»» à
1.10 ; cidro la barrique, 50 à 55; asperges,
la botte, 0.40 il 0.50 ; salades la douzaine do
tètes, 0.40 à 0.10 ; artichauts, la douzaine
0.40 à 0.60.
Kéréon
Ligne de Douarnenez il Audierne
s
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Douarnenez dép. 7 50 10 45 3
Pont-Croix
8 28 Ii lI 28 3 43 7 3S
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Douarnenez
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matin matin matin soir
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6
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11 40 2 17 f; 17 9 3
7 li
11 4;-. 2 2:. 6 25 9 11
7 34
arr.
12 1 2 38 6 38 9 24
Ligue de Douarnenez à Quimper
matin matin matin soir
soir
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dép. 6 39 9 10 11 8 12 52 3 10 7 13
11
2'.
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1 4 3 26 7 25
7 4 9 30 11 41 1 14 3 41 7 35
arr. 7 18 9 i l 12 1 1 28 i 1 7 49
Ligno do Quimper à,Pont-l'Abbé
mntin mutin matin soir
soir
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Quimper
.. dép. 0 lf. 8 21 11 10 2 10 6 4 8 53
Plujrullau
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11 27 2 27 0 21 9 10
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Coinbrit-Tréméou ,
11 40 2 38 0 32 9 21
7 11 8 59 11 49 2 47 6 i l 9 30
Pont-l'Abbé
arr.
Ligne do Pont-l'Abbé à Quirmper
malin malin matin soir
soir
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Pont-l'Abbé
dép. 6 4r. 9 23 11 23 1 6 3 9 7 18
Combrit-Tréméoc
6 5!> 9 33 11 39 1 10 3 22 7 28
Pluguiran
7 10
11 54 1 28 3 38 7 40
Quimper
arr. 7 25 9 57 12 12 1 43 3 50 7 55
Liirne d'Audierne à Douarnenez
Ligne de Quimperlé à Concarneau
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Audierne... dép. 5 35 9 20 1 35 5 3; Quimperlé.
dép. 9 20 12 30
5 40 9 30 1 52 5 50 Pont-Aven
Pont-Croix
10 23 l 38
Douainenez. ar. li 25 10 If.2 30 G 25 ConcarnenuP.O. ar. I l 10 2 32
I.ijrne do Carhaix à Chàteaulin
Ligne do Chàteaulin
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Carliaix
dép. D
8 20 K) 20 7 i : Chàteaulin P.O.. dép 7 20
Plonévoz-du-Fuou . . . . 0 5 9 17 I l 1(1 8 ( Port.Launay
7 30
Cliàtoauneuf-du-Faou . 0 37 9 44 I l 20 8 22 Plevben
8
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7 26 10 31 11 59 8 5* Chàteauneuf-du-Faou 8 33
8 3 10 59 12 21 9 2. Plonévez-du-Faou.... 8 45
Port-Launav
Chàteaulin P.O... arr. 8 31 11 10 12 40 9 40 Carhaix
arr. 9 28
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Motieif
Carhaix
arr. 9 33 1 30 2 48 0 42
quelques secondes, cherchant, dans ce
trouble d'esprit où nous jette la fureur
la chose, la phrase, le mot, qui pourrait
blesser son frère jusqu'au cœur.
Il reprit, en s'efforçant de se maîtriser
pour bien frapper, de ralentir sa parole
pour la rendre plus aiguë :
tu l'as montré dc toutes les manières, ct
tu as l'ait souffrir tout le monde, ct tu
n'es pas une heure sans cracher la bile
qui t'étouffo.
Pierre ferma ses poings de fureur avec
une envie irrésistible do sauter sur son
frèro et de le prendre i la gorge :
— A h ! tais-toi, cetto fois, ne parle
— Voilà longtemps que je te sais jaloux
de moi, depuis lo jour où tu a commencé point de cetto fortune.
Jean s'écria :
à dire « la veuve » parce que tu as com— Mais 1a jalousie te suinte de la peau.
p r i s que cela mo faisait mal.
Pierre poussa un dc ces rires stridents
Tu no dis pas un mot à mon père, à
ct méprisants qui lui étaient familiers :
ma mère ou à moi, où ello n'éclato. T u
— A h ! ah ! mon Dieu ! Jaloux do toi !... feins dc me mépriser parce quo tu es jamoi?,., moi ?... moi ?,,. ct dc quoi ?... de loux I t u cherches quercllo à tout lo
quoi, mon Dieu ?,,, de ta figure ou do monde parco quo tu es jaloux. Et mainton esprit ?..,
tenant quo je suis riche, tu no to contiens
Mais Joan sentit bien q u ' i l avait tou- plus, tu es devenu venimeux, tu tortures
notre mère commo si c'était sa faute !,..
ché la plaie de cette àme.
— To respecter... toi.,, qui nous as
tous déshonorés, par ta cupidité I
— Tu dis ? Répète... répète
— Je dis qu'on n'acceptp pas la fortuno
d'un homme quand on passe pour le fils
d'un autre.
Jean demeurait immobile, ne comprenant pas, effaré dovaut- l'insinuation
qu'il pressentait :
— Comment ! Tu dis... répète encore ?
— Jo dis co que tout le monde chuchote, ce que tout le monde colporto,
que tu es le fils do l'homme qui t'a laissé
sa fortune. Eh bien ! un garçon propre
n'accepte pas l'argent qui déshonore sa
mère.
—• Pierre... Pierro... Pierro... y songes-tu ?... Toi... c'est toi... toi... qui prononces cetto infamio "?
— Oui,., moi... c'est moi. Tu ne vois
— Oui, tu es jaloux de moi, ct jaloux
Pierre avait reculé jusqu'à la chemidonc
point que j'en crève dc chagrin dedepuis l'enfant^ ; ct tu es devenu furieux née, lu bouche entr'ouverte, l'œil dilaté,
puis
uu
mois, que jo passe mes nuits
quand tu as vu que cotte femme me pré- en proie à une do ces folies do rago <fui
sans
dormir
et mes jours à mc cacher
férait et qu'ello ne voulait pas de toi.
fout commettre des crimes.
comme
une
béto,
quo je ne sais plus ce
Pierre bégayait, exaspéré de cette supI l répéta d'une voix plus basse, mais
que
je
dis
ni
co
que
jo fais, ni ce que je
position :
haletante :
deviendrai
tant
jo
souffre,
tant jo suis
— Moi... moi... jaloux do toi"? à causo
— Tais-toi, tuis-toi donc !
affolé
de
honte
ot
do
douleur,
car j ' a i dodo cetto cruche, de cette dinde, dc cetto
— Non. Voilà longtemps que je vouoio grasso "?..,
lais to dire ma pensée ontièro ; tu m'en viné d'abord et jo sais maintenant.
— Pierre... Tais-toi... Maman est dans
Jean, qui voyait porter sos coups, re- donnes l'occasion, tant pis pour toi,
prit :
J'aime une femme I Tu lo sais ct tu la lu chambre à côté ! Songo qu'ello peut
— Et le jour oit tu as essayé de rumer railles dovantmoi, tu me pousses à bout ; nous entendre... qu'ello nous entend..,
Mais i l fallait q u ' i l vidât son cœur ! et
plus fort quo moi, dans la l'crlc f E t tant pis pour toi. Mais jo cassscrai tes
il
dit
tout, ses soupçons, ses raisonne— Tu oses ?.,. T u oses '?... E t moi jo tout ce quo tu dis devant ello pour to dents de vipero, moi I Je to forcerai à
ments, ses luttes, sa certitude, et l'hist'ordonne dc to taire, tu entends, je to fairo valoir Mais tu crèves de jalousie ! me respecter.
toire du portrait encore uno fois disl'ordonne.
Et quand cotte fortuno (n'est arrivée, tu
— To respecter, toi ?
paru,
Jean, surpris do cette violenco, so t u t es devenu enragé, ct tu m'as détesté, ot
— Oui, moi I
I l parlait pur phrases courtes,hachées,
Li> ;ne de Concarneau à Quimperlé
m
s
s
ConcarncatiP.Oiép. 9 15 12 443 50
Pont-Aven
10 15 1 45 4 5<>
Quimperlé.... arr. 11 10 2 40 3 48
Ligne do Carhaix à
im
Carhaix. ..
dép. 0 48
Moireir...
7 20
Gourin ...
7 53
Scaër . . . .
8 48
Kernével.
9 10
Rosporden . .arr. 9 18
presque sans suite, des phrases d'haïluciné.
I l semblait maintenant avoir oublié
Jean et sa mère dans la pièce voisine. I l
parlait comme si personne nel'écoutait,
parce qu'il devait parlor, parce qu'il avait
trop souffert, trop comprimé et refermé
sa plaie. Elle avait grossi commo une
tumeur, ct cette tumeur venait do crever,
éclaboussant tout le mondo. I l s'était mis
à marcher comme i l faisait presque toujours ; et les,yeux fixés devant lui, gesticulant, dans uno frénésie de désespoir,
avec des sanglots dans la gorge, des retours do haine contre lui-même, i l parlait comme s'il eut confessé sa misère et
la misère des siens, comme s'il eût jeté
sa peine à l'air invisible et sourd où s'envolaient ses paroles.
Jean éperdu,ct presque convaincu soudain par l'énergie aveugle do son frère,
s'était adossé contre la porto derrière laquelle il devinait que leur mère les avait
entendus.
Ello ne pouvait point sortir ; i l fallait
passer par le salon. Elle n'était point revenue ; donc elle n'avait pas osé.
Pierro tout à coup frappant du piod,
cria ;
— Tiens, je suis un gredin d'avoir
dit ça I
Et i l s'enfuit, nu-tête, dans l'escalier.
Le bruit de la grande porto de la rue,
retombant avec fracas, réveilla Jean dô
la torpeur profonde où i l était tombé.
GUY DE MAUPASSANT.
Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé.
Certifié par le Gérant soussigné.
Quimper, le
Vu pour légalisation de la signalure ci-contre.
Mairie
de Quimper, le
Le Maire,
Rosporden
m
s
s
10 13 2 23 6 5i>
10 39 2 52 7 2(>
10 58 3 14 7 40
11 30 3 53 8 27
11 56 4 12 8 48
12 3 4 198 56
(A
suivre)
!\'° 29 (3 e année) — Samedi 22 Juillet 1 9 H
centimes
iî'
r
a
TÉtfPHOKE 86
POLITIQUE
Organe de concentration Républicaine
AGRICOLE
ABONNEMENTS
:
Quimper, Finistère et départements limitrophes
Autres départements
Etranger
1 An.
31.50
4
6 50
6 Mois.
2 f.
2 50
4
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1%'OUM prlouM le* iiocu!:r('ii\
ami* <loni l'abonnement c n ( r c uouvelable «le faire bon accueil
& la (railo postale que nou* leur
falsonM présenter.
L'abonnement est le meilleur
moyen de wouteuir le journal
républicain.
ccs jours derniers à un apologiste
de la Sociale, trouvera son application un jour proche aux
dépens de tous nos démagogues,
jusques et y compris le député
brestois. M. Goude, qui a vécu de
surenchère, u'est pas sans avoir
déjà aperçu les conséquences.
RÉPUBLICAINS ï
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vos
amis.
M. Combes
contre les Unifiés.
C'esl un grand acte de moralité
politique qu'accomplissent les républicains en assignant un terme
à l'œuvre de désorganisation poursuivie par les unifiés.
Ni réaction, ni révolution !
Par la voix de son chef, le parti
radical radical-socialiste a tenu a
proclamer qu'il faisait sienne
cette formule de ralliement, ne
laissant place ;'i aucune équivoque.
Avec M. Caillaux, avec M. Combes nous l'adoptons nous aussi. En
dehors d'elle, les républicains ne
peuvent voir que fauteurs d'anarchie blanche ou rouge, contre lesquels ils doivent rester armés.
S.
Tandis que M. Pelletan, faisant
le cavalier seul, vante les beautés
disparues du radicalisme d'antan,
le Comité exécutif du parti radicalradical-socialiste a voté dans sa
séance plénière du 12 juillet dernier une adresse de confiance au
Ministère Caillaux.
La décision a été prise à l'unanimité sous la présidence de M .
Combes, ancien président du Conseil.
Dans ce document, le Comité
exécutif considère que la compo*
sition du Cabinet Caillaux correspond pleinement à celle de la ma^ L a loi des Retraites ouvrières est enj o r i t é républicaine du Parlement trée en application à la date indiquée,
et déclare qu'il compte sur l u i lo >3 juillet dernier et, depuis cetto épopour « faire aboutir, dans l'ordre quo, des timbres sont mis à la disposipolitique, économique et social », tion des intéressés dans les bureaux do
les réformes inscrites au pro-poste et bureaux do tabac.
Les quelques explications suivantes
gramme du parti.
nous
paraissent nécessaires pour famiLes membres du bureau ont, au
liariser les intéressés avec lo fonctionnecours de l'entretien, exprimé 1e
ment des timbres-rotraitos.
vœu que le Président du Conseil
Chaque assuré possèdo deux cartes,
continue à faire, ainsi qu'il l'a qui lui sont remises par la mairie. L'une
nettement annoncé, avec le con- est permanente : c'est la carte d'idencours du parti républicain, une tité ; l'autre est annuelle et ronouvoléoà
politique de réformes et de paix chaque anniversaire de l'assuré : c'est la
sociale, également orientée contre carto servant à l'upposition des timbres.
Les timbres sont de quatro catégories :
les partis de réaction et les partis
Les timbres mixtes, violets ;
de révolution, dont l'entente s'est
Les timbres assurés, rouges ;
établie à maintes reprises au grand
Les timbres patrons, verts ;
.jour.
Les timbres propriétaires,
bleus.
M. Caillaux a répondu qu'il conLos timbres violets, do 2, 3, 4, 5, 18,
sacrerait toutes ses forces à pour- 24, 30, 48, 72, 75 centimes, 1 franc et
suivre, suivant 1e vœu des répu- 1 fr. 50, représentent la cotisation patroblicains. une politique démocrati- nale et la cotisation ouvrièro, Co sont les
que basée sur l'ordre et la légalité, plus couramment employés.
Les Retraites
Ouvrières et Paysannes
.J ->. Y
Pour un employé ou ouvrier payé au
mois, on doit apposer un , timbre do
Ni réaction, ni révolution I
l f r . 50 ; pour uno femmo, 1 fr. ; pour un
Que MM. les socialistes unifiés, mineur do 13 à 18 ans, un timbre de
Goudè eh téte, se tiennent pour o fr. 75.
Si les paiements ont eu lieu par quinavertis I
zaine, on apposera dos timbres mixtes
Ce programme, que nous avons
violets de 0.72, à 0.48 ou 0.36.
maintes, fois développé, est non
Si les paiements ont lieu par semaine,
seulement celui
de l'Alliance on apposera des timbres mixtes violets
Républicaine Démocratique, mais do 0.30, 0.24, 0.18, etc.
encore celui clu parti Radical et
Lo servico des retraites au ministère
Radical-socialiste et .de M. Com- du travail et do prévoyanco sociale vient
bes, son président.
de fairo distribuer, à titro de modèle,des
M. Combes n'a jamais passé, exemplaires des « déclarations do versepourtant, pour un radical de ment » quo les employeurs doivont adresser aux greffiers de justico do paix pouldroite !
ies versoments qu'ils ont à effectuer en
Mais les hommes de progrès et vertu du paragraphe 2 de l'articlo 23 de
de bons sens ne sauraient tenir un la loi ; lorsqu'ils ont été dans l'impossiautre langage. Les démocrates bilité d'apposer sur la carte de l'assuré
sincères sont à la fois amis du les timbres escrits.
peuple et de la vérité. Ils chérisCes formules do « déclarations do verKent cette dernière par dessus tout. sement » vont être incessamment mise»
en vente.
Ajoutons qu'en co qui conccrnc notre
département,
i l résulte de nos renseigneLibre aux socialistes unifiés,
qui veulent se tailler une popula- ments que 4(1 personnes dont l'àgo do
la retraite a été atteint dans lo courant
rité de ma-uvais aloi sur le dos des du mois ot qui ont déjà effectué un ou
cheminots, de penser autrement. plusieurs versements, vont être appelées
Lafinde leur autorité est proche. au 1 " août, à toucher lour pension de
Anarchistes et syndicalistes ré- retraite.
«
• «
volutionnaires, propagandistes de
l'action directe et saboteurs détournent déjà d'eux la tète avec
mépris. Ces rhéteurs ne lui inspirent que de la pitié,
Le grand a r t consiste, non h
parler, mais à couper des fils télégraphiques ou à faire dérailler des
trains. Saboter, le travail parlementaire est une puérilité.
« Un pur trouve toujours un plus
pur qui l'épure ». Ce principe éternellement vrai, que l'on rappelait
L'ÉCOLE PU PÉSORPRE
Un certain nombre d'ecclésiastiques
du département do la Meuso viennent
d'être condamnés par le tribunal correctionnel de Saint-Mihicl, Tous avaient
outragé ou diffamé dos instituteurs do
la région,
L a Croix, rendant brièvement compte
dos débats, encadre ainsi la listo des condamnations I
it Mardi dernier, co tribunal rendait
— OVE-A^RITI^E
— COMMERCIAL
Rédacteur
en chef s J.-D. SABRSÉ
BUREAUX
et Imprimerie . 21, Rue du Sallé, 21 —
QUIMPER
Les Bureaux sont ouverts do 9 h. à Midi lo matin et do 2 heures à (5 heures le soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à iïfl. SaltrEe, et tout ce
qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie à M. P. G u é g u e n . administraf-gér 1 .
Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
son jugement contre trois prêtres poursuivis pour infraction à l'articlo 35 de la
loi de Séparation... »
« ...Nos sincères félicitations aux condamnés. »
Ainsi, « ccs messieurs », qui prétendent ètro les seuls défenseurs do l'ordre
et voulent s'arroger par surcroit le droit
d'enseigner, trouvent prétexte à félicitations dans une révolto ouverte contre
la loi.
Les journaux anarchistes ne tiennent
pas un autro langage.
Quollc écolo do chambardement est
donc l'école catholique !
a
TÉLÉPHONE 86
Paraissant
le
SJX-MEIXM
ANNONCES
s
la ligne
Annonces judiciaires et diverses (-i° page)
Ql.20
Réclames (3° page)
0 30
Réclames (2° page)
0 50
Chronique locale ou départementale
S
Annonces payables d'avance.
Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité
de la Chambre par le président du Conseil, soit commencée le plus tôt possible
par l'inspection des finances.
Voyages m i n i s t é r i e l *
Un certain nombre de ministres, obligés d'assister à diverses cérémonies, en
provinco, n'ont pu prendre part à la déi ' o u r l u i ' è l e d e l a Slépiil>!ii|ue. — l ' n b a n q u e t c o r d i a l .
libération du Conseil. Co sont : M. DclL
u
R é u n i o n . — H l e u s i . K o : s s ; e s e l i S l t i a e ^ . — M . ï , c SSail a c c l a m é ,
cassé, qui s'est rendu à Cherbourg pour
lin avant pour l'idéal laïque e l répubSieaia !
l'étude de questions intéressant la ma
rine ; M M . Messimy et Pams, allés à
L a fête du 14 juillet, où lo peuple président du comité Radical-radieal-soCaen, précédant le président de la Répufrançais
commémore l'acte spontané cialisto de Brest ; I.efaux, secrétaire
blique do vingt-quatre heures, afin d'assister à la première partie dos fêtes dou- d'affranchissement qui précéda la grande général ; Rolland, receveur-buraliste ;
blées à J''<j£fcasion du concours fédéral Révolution, a été l'occasion d'uno impo- Le Moigno, greffier de paix ; Aragon,
des sociétés degymnastique , M. Couyba sante manifestation républicaine, ven- percepteur, membre du comité de Landerneau ; Souehu, membre du comité do
retenu dans la Haute-Saône ; M . Reno dredi dernier, à Daoulas.
Daoulas ; Hémery, receveur-buraliste à
Le
comité
radical-radical-socialiste
du
Renoult, qui présidait à Lure des f'ètcs
f7F
mutualistes, et M. Lebrun, qui repré- canton, formé i l y a un mois environ, Plougastel ; Le Baud, agent-voverà Lansente à Saint-Dié lo gouvernement aux avait convié M. Georges I.e Bail à venir derneau ; Sabrié, rédacteur en- chef du
Coupes e t flûtes
l'êtes franco-américaines organisées dans ce jour-là, présider un banquet républi- Citoyen. Nous remarquons encore M M .
cain. Le vaillant député do Quimper ac- Salahun, secrétaire général ; Daligault,
L a Champagne, comme les bouchons cetto ville.
cepta avec empressement d'apporter au Pasquier, Mircher, Madec, Le Bras fils,
do sos bouteilles, fait toujours du bruit
er
groupo nouveau l'encouragement de sa Loudousc. Le Stum, 1 maître en repar le monde. C'ost-que son commerce
Au
cours
d'un
nouveau
Conseil,
tenu
traite
;
Nédélee,
propriétaire
•; Lousprésence
et
de
sa
parole
persuasive.
est d'uno belle importanco. Qu'on en
le
ministro
des
Affaires
mardi
matin,
souarn,
Vigneron,
L
i
n
t
i
l
h
a
c
,
Coquil,
Jamais,
nous
a-t-on
dit,
un
député
juge par ces chiffres : en 1745, le pays
Etrangères a exposé au conseil la situades mousseux vendait 7 millions de bou- tion extérieure au sujet de l'incident républicain ne s'était encore fait entendre Saoutic, Lebeulo, Lozac'hmeur, Piclion,
teilles par an ; dix ans plus tard, le chif- d ' E l Ksar. Des explications sont deman- dans le canton de Daoulas, jusqu'ici instituteurs ; Quefl'élec, Gouarin, -Léoai,
demeuré entre les mains de la réaction. Sergent, etc..., etc...
:
fre do vente atteignait 10 millions, puis dées au gouvernement espagnol.
Aussi
la
réunion
amicale
de
vendredi,
M.
Salaiin,
secrétaire
du
comité
de
13 millions en 1805, 20 millions en 1875
L'ambassadeur de France en Espagne
comme la conférence publique qui la Landerneau, venu pour la conférence,
et 24 millions en 1895. En 1910, les ca- a regagné son poste le soir.
ves champenoises en ont produit 41 milLe ministro dos Finances a indiqué suivit prend-elle, aux yeux de tous une s'était fait excuser aubanquet,à la suite
lions do bouteilles, dont 10 millions ont qu'il serait en état de soumettre le pro- importance considérable. Elle marque d'un deuil récent.
Une mention s'impose pour le menu,
été consommées en France ; lo resto a jet du budget de 1912 à un prochain l'heureux éveil des consciences républiété sablé à l'étranger. Mettons le prix Conseil, qui se tiendrait vers le 15 août. caines dans une région que le parti noir que chacun des convives jugea bien jusavait quelque droit de considère comme tement exquis. Au dessert, l'heure des
moyen à 4 francs la bouteille, cela n'a
sien.
rien d'exagéré, on voit que la Marno et
discours étant arrivée, M . Salaun, vicel'Aube, ccs deux sœurs maintenant enUn orateur républicain a trouvé à président du Comité de Daoulas, sounemies, ont prélevé un j o l i tribut de plus
Daoulas, uno sallo compacte pour l'ac- haite en termes charmants la bienvenue
do 100 millions sur les consommateurs.
matburins.
clamer, quand i l glorifiait l'idéal démo- à M. le député Le Bail. I l lève son verre
Avec lo gâchis actuel, la production no
Dimanche dernier, M. le Président de cratique et laïque. C'est le signe évident en son honneur, après avoir présenté les
peut ([tte diminuer sérieusement.
la République a présidé à Caen les fêtes des progrès accomplis par la République, excuses de M, Marchais, président, retenu
do gymnastique. I l était accompagné en dépit des efforts combinés ^de ses loin de cette fête républicaine.
P o u r a l l e r MIT le T r o n c
de cinq ministres: MM. Caillaux, prési- ennemis, l'annonce de prochaines conM. Natalini se lève ensuite. I l dit les
Comme l'a rappelé, au banquet de la sidont du conseil, Steeg, ministre de quêtes.
efforts faits par le comité RadicalSaint-Philippe, lo comte de Castillon de l'Instruction publique, Messimy,ministre
Voici d'ailleurs le compte-rendu dé- radical-socialiste pour seconder dans
Saint Victor, le duc d'Orléans a cetto do la Guerre, Pams, ministre de l'Agri- taillé de cette belle journéo.
notre département l'œuvre républicaine
culture et Augagnour, ministre des Tradevise : « on rentre comme on peut. »
et so félicite à son tour de ce que M. Le
I.a matinée.
S'il s'agit do la rentrée en Franco vaux Publics.
Bail, répondant à l'invitation qui lui fut
commo simple citoyen royaliste, passe.
Le gros succès à été pour les fusiliers
Lorsque, accompagnant M. Le Bail, faite, n'ait pas reculé devant les fatigues
Mais s'il s'agit de soulager sa royauté marins et pour les mousses do la Breta- nous arrivons en gare do Daoulas-Irvillac, d'un voyage et d'une conférence pour
rentrée, ce langage do commerçant gne qui prenaient part à la féte au par le train do 8^h. 17, de nombreux venir apporter au comité de Daoulas lo
qu'inquiètent ses « rentrées difficiles », mémo titre quo les admirables équiques membres du comité sont réunis sur le réconfort de sa parole. M . Natalini
cette parolo du descendant de Henri IV do nos gymnastes.
quai de la garo pour recevoir le député exprime la joie q u ' i l ressent personnellemanque de panache blanc. Viserait-il la
« Les mousses de Brest et les fusiliers do Quimper. Presqu'au même moment ment de so trouver, à îa fin de ces agapes
rentrée dans les fourgons do l'étranger ? marins de Lorient, dit, à leur propos, un descendent du train de Brest M M . Na- charmantes, au milieu de si nombreux
Viserait-il la rentréo par un coup de de nos grands confrères parisiens, vin- talini, président, ot I.efaux, secrétaire et si dévoués républicains. C'est à _<?ux
jarnac des camelots ?
rent so massera la tribune d'honneur, général du comité Radical-radical-socia- q u ' i l lève son verre, ainsi qu'à tous ceux
qui, do près ou do loin, militent en fa« On rentre comme ou peut», ce n'est nus jusqu'à la ceinture, les molcts brûlés liste de Brest.
pas uno devise do roi... c'est une devise de soleil. Leurs trois détachements se
On se rend tout do suite au bourg où veur de l'idée républicaine démocratique
formèrent : l'un comprenait des mous- nous attend un nouveau groupe d'amis. et laïque.
do clystèro.
saillons de quatorze à seize ans, l'autre, La promenade, dans l'air encore frais
Mais voici qu'à son tour, M. Le Bail
Cruelle galanterie
les mousses de seize à dix-huit ans, le de cc matin d'été, est charmante. Aussi, se lève.
On vient de célébrer, à Edimbourg, troisième, enfin, les fusiliers. Ils donla poursuit-on jusqu'aux ruines de l'AbLe député du Finistère exprime son
sa ville nùfale, le deux centième anni- nèrent à l'assistance recueillie un mabaye dont certaines parties, admirable- ravissement de se trouver ici, parmi
versaire de la naissance do Hume. E t gnifique spectacle d'énergie et do beauté.
ment conservées, attestent le profond tant de bons et fidèles républicains,
l'on conte sur lo célèbre historien mille Athlètes parfaits, presque tous de plassentiment d'art qui animait les naïfs et pour fêter le 14 juillet, cette grando
anecdotes, celle-ci entre autres :
tique impeccable, ils exécutèrent, sous sublimes « ouvriers » de la pierre des journée de notre vie nationale.
Hume voyageait sur mer en compa- la direction du lieutenant de vaisseau
X I I 0 et NI Y° siècles.
« On m'a dit qu'il y avait du nouveau
gnie de lady W'allaco lorsqu'une tem- Hébert, les exercices les plus variés :
Autour
de
l'hôtel
de
Bretagne,
où
à
Daoulas, continuc-t-il, qu'on venait
pèto s'éleva. Inquiète, lady Wallace lancement et enlèvement de poids,courinterroge Hume dans l'espoir d'étro ses, exercices d'assouplissements, sauts, aura lieu tout à l'heure lo banquet, l'ani- de fonder un comité de braves gens. Et
rassurée. Mais lui, avec le plus grand lutte, boxe, chants, tout cela avec uno mation est déjà grando, lorsque nous voilà pourquoi je suis heureux d'être
revenons au bourg. C'est un moment de avec vous, car jo n'ai qu'une ambition :
sang-froid :
égale maîtrise. »
causerie exquise entre républicains venus celle d'être un bravo homme.
(Applau— Scion toute vraisemblance, vous
Leur instructeur, le lieutenant de vais- de points divers du Finistère dans une dissements).
allez servir do diner aux poissons.
seau Hébert a été vivement félicité par mémo pensée d'union ot de concorde.
On a longtemps oublié la Républiquo
— Mais vous, reprit la damo de plus
Président de la République et par lo mi- Déjà aussi, nos amis font fête au dévoué à Daoulas. L a journée d'aujourd'hui
ou plus alarmée, serez-vous mangé
nistre de la guerro.
conférencier, qui hier cncoro, travaillait marque une belle revanche. L'orateur à,
aussi '?
à la Chambre à la préparation de cette ee propos, remercie M. Natalini, le touOh ! moi, les plus goulus daigneloi sur le recrutement de l'armée de moi- jours dévoué président du Comité do
ront me manger peut-être ; mais les
si bienfaisante pour la grande famille Brest, de l'avoir fait convier à cette fête.
délicats commenceront par vous.
maritime. Et cette admirable population
M. Le Bail l'ait en termes charmants
— I l y a ou, dimanche beaucoup do de Daoulas l u i appartient entre toutes. l'éloge dos républicains de cette bello
déplacements officiels. M. Augagneur,
I l n'y a pas de maison ici, nous disait région où la lutte est toujours ouverte
ministro dos Travaux Publics, a présidé,
avec fierté un vieux maître, où on ne avec les « blancs ». I l se réjouit aussi
à Dinan l'inauguration de lu statue de
Bcaumaiioir, lo héros du combat des trouve au moins un marin. Ceux do nos d'être dans un pays si foncièrement maenfants qui ne vont pas dans la Marine, ritime, donnant sans compter iavie'do
Lo Conseil dos ministres s'est réuni Trente.
c'est qu'ils ont été refusés !
ses enfants pour la gloire do notre pavil- Los
fêtes
données
à
cette
occasion
ont
samedi matin à l'Elyséo sous la présiAussi, sont-ils là nombreux, les Ion national.
été magnifiques.
d e n t do M. Fallières.
Jo suis, continue-t-il, un peu instituDe son côté M. Dclcassé, ministre de « anciens » de la Flotte, visages bronzés
M. Caillaux, président du Conseil, a
la marino faisait une tournée d'inspec- et ruban jauno à la boutonnière, des lutcur, uu peu agriculteur, un peu marin
entrotenu lo Conseil dos affairos courantion et do travail dans nos ports militai- jeunes aussi, venus en permission, écou- aussi.
tes. Les membres du gouvernement ont res. Lo ministre ost arrivé dimancho soir
tant et approuvant les explications de
Instituteur, car c'est parmi les instipris la décision do no plus accoptor dès à Brest à bord du croiseur-cuirassé Gloire
M. Georges Lo Bail sur le mécanisme do tuteurs q u ' i l a trouvé ses premiers et
aujourd'hui de se rondro duns un départe- et a visité l'arsenal,
la loi nouvelle dont i l a lo grand hon- ses meilleurs amis.
(Applaudissements.
ment compris dans la sério soumise aux
— Un nouvel incident, provoqué pat- neur-d'être lo rapporteur. E t tous se Cris oui, oui). Aussi bien, le rôle de
prochaines élections sénatoriales.
ios troupes espagnoles, s'est produit ces réjouissent de voir quo par elle, seront premier éducateur est-il particulièrement
jours derniers au Maroc. Un officier espa- apportés plus do l'orco dans notre orgaadmirable et fécond.
Contre les saboteurs
gnol a, au mépris des usages, fait arrêter
nisation do défense navale, comme plus
L'instituteur est l'artisan laborieux
M . Cruppi, garde des sceaux, a fait notro agent consulairo, M. Boisset. A la
do justice démocratique pour tous, marins qui dégrossit le citoyen .Je me suis employé
connaltro qu'on co qui conccrno les ac- demando formelle du Gouvernement
do carrière ou inscrits.
bien souvent, à compléter son éducates do sabotage, les enquêtes et les ins- français, des excuses publiques seront
faites,
tion civique à « fignoler » l'œuvre. Oui
tructions on cours sont poursuivies avec
Le banquet.
continue-t-il,cotto éducation de l'homme,
— Les « Camelots du Roy » continuent
la plus grande activité et ont déjà donné
à faire parler d'eux. Mercredi, lo tribuA midi, un banquet nmicnl est servi du citoyen, doit être notre grando préocliou à dos résultats très importants,
nal de la Seine a condamné l ' u n d'eux auquel prennent part uuo centaine do cupation. 11 nous faut des hommes inéA l'Intérieur
à deux mois de prison pour avoir mani- convives. A la table d'honneur, prennent branlables, dos hommes d'acier pour l a
Le ministro des Affairos étrangères a festé trop bruyamment et injurié les place ; M M . Salaiin, maître fourrier do défense démocratique et républicaine
agents le jour de la Fête Nationale,
mis le Coiisoil au courant do lu situation
la Marino en retraite, vice-président du comme pour !a défense du pays, car nous,
— On annonce que le choléra a fait comité, qui préside, ayant à ses côtés nous n'attaquerons jamais, à moins qtio
extérieure.
Lo Conseil a pris toutos les disposi* fait son apparition dans la Sicile et dans M. Lo Bail, député et Mazé, secrétaire l'honneur national ne soit en jeu.
la provincô do Naplos. 11 y aurait déjà
tions utilos pour quo l'onquéto sur les
du Comité ; M M , Lo Bras, maire d'HanEt puis, je suis agriculteur, car là est
des centaines do mort.
affaires tunisiennes, anoncée à la tribune
vcc j Launay, jugo de paix ; Natalini, la base, le fond, Les agriculteurs savent
é t p
Glanes et Per.
Le Concours de Caen
LA
Conseil des Ministres
SEMAINE
LE CITOYEN
bien cc que la République a fait pour
eux. I l faut que les sacrifices qu'elle
cousent à lour égard soient compris el
acceptés par tous, car elle est la grande
nourricière.
En passant, M. Lo Bail salue quelques
vieux amis, républicains de vieille roche
assis à cetle table. Ceux-l»i ont compris
les promiers la nécessité d'uno politique
résolument républicaino radicale radicale-socialiste. Nous dovons doux choses
au citoyen : L'instruction et lo créait.
LaRépubliqueréformatrice peut seule patune application progressive dosdoctrinos
s o c i o s , réaliser cet idéal.
avait abattu la noblesse ct le haut attaquait i l y ?. quelques mois, les répu- meront pas sur la question scolaire. Si Emmanuel Le Priol, 45 ans, né à Ssné départ du ballon monté par M. et Mme
clorgo, do même, en ce jour, fut abbatue blicains au Pont-de-Buis. Usera, cetle vous m'y forcez, déclare l'orateur, si (Morbihan), sans profession ni domicile Pitault, qui, après un heureux voyage, est
la royauté elle-même sous la poussée fois, très calme et d'une courtoisie quo vous continuez votre système d'obstruc- fixe, esl condamné à i mois d'emprisonne- tombé à Plomelin sans incident.
populaire.
nous nous plaisons à reconnaître.
tion scolaire, vous mo forez votor le ment.
La Quimpéroise. — Les gymnastes de la
Cette force do la Révolution, elle a été
Tout do suito, l'orateur tient à so monopole.
Quimpéroise qui ont pris part au grand
escamotée par l'Empire, qui l'a utilisée séparer do l'Action
Française
ct dos
L'abbé'Muhc.
— Nous n'obéirons
concours de Caen nous çont revenus
comme aujourd'hui ou utilise une force monarchistes qui, 'tout à l'heure, inter- pas !
lundi
soir après avoir fait ample moisson de
r
mécanique, com me on utilise l'électricité. rompaient le conférencier. Puis, i l fait
A cos,mots, une tempête de cris s'élève.
lauriers. Concourant pour la première fois
Et puis, cc fut 1348 avec ses conceptions lo procès dos unifiés qui veulent la na- On conspue l'abbé Madec.
en l r ° division, it n'en ont pas moins obtenu
généreuses, tout l'éveil dos idées sociales tionalisation do tous les biens, c'est-àÉLECTION CANTONALE
L'orateur descend de la tribune et,
trois premiers prix :. prix de mouvements
qui devaient, un jour, aboutir à notre dire la suppression do la propriété. L a aussitôt, les cris cle protestation à l'aL'élection pour pourvoir au remplacement spéciaux, d'agrès et de p.vramide..La popuactuollo démocratie. A celte époque, vérité est, selon lui, clans l'application dresse des cléricaux so changent en une
lation leur a fait féte à leur arrivée à la
furent plantés les arbres dc la liberté...
dc la doctrine du Christ, telle que la magnifiquo ovation. M. Le Bail sort cle de M. Danguy des Déserts, conseiller génégare.
ral
du
canton
de
Daoulas,
est
fixée
au
diL'Abbé Mtdrc. — Nous y étions.
conçoit l'Eglise.
la salle au milieu d'uno foule compacte manche 0 août prochain. On donne comme
Nous meilleures félicitations à la Société,
M. L» Util. - Le clergé y était en
Une voir. — Parlez-nous des persécu- d'amis qui continuent à l'acclamer.
certaine la candidature do M. Villiers, dé- à ses champions et à son dévoué chef, M.
Lo radical-socialisme, c'est la marche eltot. Si le clergé a boni los arbres de la tions des chrétiens.
J.-D. S...
puté conservateur.
Ripnult.
résolue vers lo progrès humain, mais liberté, en 171)1 comme en 1848, il ne L'abbé Madec. — Je parlerai bien
c'est encore le vaccin contre l'unification faut pas qu'ils soient aujourd'hui, sabo- volontiers des persécutions endurées par
Au Lycée La Tour d'Auvergne. — Nous
stérilo. Tandis quo quand on a été cen- tés. Ne les détruisez pas, ces arbres de les premiers chrétiens...
' •
AGENTS GÉNÉRAUX D'ASSURANCES sommes heureux de signaler les succès
tre gauche, quand on a été calotin on la liberté, ajoute l'orateur dans un splcnLa voix. — Vous m'aurez mal comDemain dimanche, 23 juillet aura lieu à remportés par le lycée La Tour<l'Auvergne
est mûr pour ètro collectiviste ( T r i p l e dido mouvement, ne le détruisez pas, pris : parlez-nous des persécutions.orgaQuimper la réunion générale du syndicat aux examens du baccalauréats.
salon cl'applaudissements, ovation pro- cet arbre dc Daoulas quo j'admirais tout nisées par l'Egliso !
Toujours à (ierfeiiutnin.
Session de juillet 1911 : p Mathématides agents généraux d'assurances du sudà l'heure, car le lendemain, vous ne
longée).
ques
: Cinq présentés,- cinq admissibles,
L'abbé Madec. — Je n'ai rien à en
Le Progrès du Finistère croit devoir tiuistore, arrondissements de Quimper,
M. Lo Bail boit on terminant ù la verriez ici pour vous eu demander com- dire. Cc n'est pas dans mon sujet. ( P r o - revenir sur le cas de M. lo maire I.e Quimperlé ct Chàteaulin, les agents géné- savoir : Maurice Edy, Alexandre Le Berre,
d'applaudissements).
République et, lorsqu'il so rasseoit, les pto ! (Sain?
testations)|,
Gars, de Kerfeunteun, dont nous dénon- raux qui désireraient faire partie du syndi- Pierre Hamon. Emile Mazé, Paul Péron.
bravos crépitent do nouveau, unanimes.
2' Philossphie : Sept présentés, cinq
M. Le Bail, continuant son exposé,
L'abbé Madec est bien obligé do recon- cions l'autre jour la singulière attitude cat et assister à cotte réunion, sont priés
Un triple ban est battu en l'honneur de veut parler de l'œuvre actuelle dc la naître que les unifiés ont cherché lour lors de l'établissement des listes commu- d'adresser une demande par écrit au prési- admissibles, savoir : Heury Crouan. Jean
la République.
République. Une interruption maladroite popularité parmi les catholiques en nales d'assujettis aux retraites ouvrières dent du syndicat, M. Alexandre Kerhuel, Le Coz, Emile Gallou, Pierre Mazé, Hervé
M . Le Coquil, parlant ensuite dit quo d'un clérical, sur l'indemnité parlemen- mettant dans leur programme la « liberté et paysannes.
agent général de « La Nationale » 2, rue Pennarun.
3' Latin langues : 5 présentés, 4 admissice jour qui réunit tant d'amis républi- taire, vaut à ce dernier une cinglante dc conscience ». Toutes les salles publiQu'il nous suffise de constater que si Astor à Quimper.
bles : Maurice Bél.on, Isidore Bidcau, Louis
cains est un jour do joie pour Daoulas, réplique.
ques de Brest dit-il, retentissent encore uu maire est un homme libre, i l n'en est
I.e Diberder, Jean Le Nir.
D'autres orateurs prononcent aussi des
— Je connais des nobles, dit l'orateur, dos protestations d'amour dc M. Goudo pas moins astreint comme officier muniBACCALAURÉATS
paroles d'espoir pour les luttes futures. qui o u i dévoré l'argent dos paysans.
4' Làtirl sciences : 5 présentés. 3 admispour la liberté dc conscience. (Rires et cipal à participer à l'application des lois.
Ont été déclarés admissibles aux diverses sibles : Maurice Arzur, Marcel Herri,CharM . Lefaux, secrétaire général du groupe
A ces m&ts, l'abbé Madec sursaute.— applaudissements).
Qu'il n'a pas plus le droit de se dérober
radical-radical-socialiste dc Brost, à qui Vous faites des personnalités s'écrio-tPuis M. Madec répond au conféren- à cette obligation pour laloi des retraites épi ouvres dos baccalauréats (centre de les Le Monder.
un toast est porto par M. Le Bail, répond il ! On insulte ici des adversaires (?!)
cier. I l fait l'aveu qu'à l'époque de la ouvrières et paysannes que pour ia loi Quimper) :
5' Sciences langue* r.ivnntex : 13 présenen quelques mots ct exalto le dévoueRévolution, i l y avait dans l'Eglise cette sur la conscription par exemple, ou
L'orateur n'a pas de peine à démon
Lutin sciences (1" partic2' série). — MM. tés, 11 admissibles ; Gustave Briend, Pierre
ment inlassable avec lequel le député trer que si quelques-uns o n l l'habitude « plaie honteuse » le hautclcrgé composé pour celle de l'assistance publique aux Arzur, Bailly, Barjçilliat, Boni, Berthou, Colin, Yves Le Floch. Mathieu Gouzien,
républicain do Quimpor mène le bonde vivro au dépens de la cause q u ' i l dc cadets cle famille. La nuit du i- août, vieillards.
Billaudeau, Castol, Chabay, Dabadie, tabu- Louis Guillou, René d'iloi vé, Pierre Joncombat dans lo Finistère. Des bans servent, i l n'a jamais été cle ceux-là. 10 bas clergé a voté avec le peuple.
M. Le Gars n'avait aucune qualité las, Floch, Le Du, Lo Golf, Le Moudec, Le quères,.Victor Morin, Corentin Le Nir,
enthousiastes sont battus à tous ces Quant aux quinze mille, il peut en parler
Marcel Le Pape, Louis Roudot.
L'orateur se prétend républicain, mais pour obliger de force la commission de Réguer, Loussouarn, Picot.
amis, ainsi qu'à M M . Mazé et Maroc, librement, car il les gagnait cl au-delà 11 n'-en fait pas moins une charge à fond fonctionner. Nous sommes même conCes brillants succès font honneur aux proPhilosophie (2' partie, 1" série. — MM.
organisateurs uu banquet.
avant d'entrer à la Chambre.
contro les lois républicaines, loi sur les vaincu que jamais l'horrible pensée d'un Pierre Abgrall, Abivan, d'Ampliernct, Cas- fesseurs et à l'administration du lycée La
Tour d'Auvergne.
.-..
.
Les jeunes socialistes parlentde toutes associations, loi dc l'.XM sur renseigne- tel abus de pouvoir ne lui est venue à
tlie, Chanrbault, Cussec, Jaffrès, Le Gars,
I.a Conférence.
cos choses à tort et à travers, parce ment qui sont, dit-il, l'œuvre des Jaco- l'esprit. Mais co qu'il ne peut contester,
Le Guellec, Le Guillou, Le Sergent, PennaCertijicat d'études primaires. — Voiei
Après le dernier toast à la République, qu'ils sont jeunes.
bins.
c'est que son devoir l'obligeait en ce cas run, Quéinnec, Quontol, Riou, Allain, Au- los résultats de l'examen pour l'obtention
les convives so répandent hors de la — Alors, interrompt une voix, i l faut
M. Le Bail. — Nous apfartpnons en à.^iAllLi^tituer à elle, pour fournir à la bry, Baron, Crouan, Le Corre, Normand, du certificat d'études primaires, en ee.qui
salle. La conférence no doit, en effet, avoir la barbe grise pour pouvoir parler? effet à la grande école historique. Nous
tous renseignements utiles,
Rétière, Gallou, Le Coz, Pape, Poclion, concerne tes écoles do Quiinper-ville :
commencer que dans une demie heure.
— .le vous excuse Monsieur riposte sommes des Jacobins !
(Applaudisseurs derniers, la parente d'un Caui, Courtois, Le Floch, Le Tallec, Mazé,
Ecole de la rue du Lycée. — Charles AuMais, à peine dehors, ou nous annonce l'orateur, de parler si légèrement dc la ments).
a y a i l f ^ l r o i t à la retraite de 100 francs, Miqueau, Moal.
dinot,
Louis Bernard, Joseph I.e Bourhis,
quo la salle où elle doit avoir lieu est barbe grise, car vous-même, vous êtes
M. Madec, décontenancé par l'effet habitant Kerfeunteun, est venue sponSciences
longues
vivantes
(1"
partie,
Jean
Bozec,
Pierre Lo Brenti, René Briec,
déjà occupée par des contradicteurs. condamné à l'avoir dans 20 ou ans. qu'il provoqué cetto riposte, commence tanément le fairo inscrire. Personne ne
4- série). — MM. Abhervé, Guéguen, Aury René Coatbalom, Y von Coïc, Yves Conan,
Occupée ? Oh ! si peu ! A notre entrée, 11 ajoute : Je comprend qu'on inter- à perdre sou calme.
l'avait sollicité n i même signalé. Si le
Berréhar, Brannellec, Briend, Jean CaC-r, Louis Le Gac, Charles Le Gars,Louis Goaëc,
nous apercevons M . l'Abbé Madec rompre avec esprit. Ce n'est pas l'inter— Je mo rappelle dit-il, de la réunion bravo homme bénéficie dans quelques
« socialiste chrétien » accompagné do ruption qui vous manque. C'est le reste ! du Pont-de-Buis, où vous m'avez tant jours de sa pension pour un versement Cévaër, Colin, Collier, d'Hervé, Fauclion, René Gourmelen, Hervé Le Guyader, Yves"
Jean-Marie Lo Floch, Gallou, Gilbert, Gou- Jaouen, Michel Jolivet. Jean Joneour,Ilonri
trois demi-douzaines de réactionnaires (/I
pplaudissemcnt.i).
de quelques centimes, cc ne sera pas
maltraité...
zien, Huguen, Louis Lo Guillou, Henri, Landrain, Alain Lozach, Jean Mao, Jean
connus dans le canton. A coté de l'Abbé
Cetto intervention donne d'ailleur
Une voix. — Et les vestes quo vous la faute de M. le Maire.
Jestin, Jonquores, Le Blanche, Le Bomin, Marc, Henri Massé. Charles le Moign,Louis
Madec, voici M M . Mazé, instituteur et une occasion excellente au conférencier avez endossées au Rolecq-Kerhuon ?
En attendant, le Progrès approuve sa Le Cann, Le Dot, Le Dugué, Louis Lo Pennanéac'h, François Pennarn», Jean Pèl.o Gall, poudrier—des jeunes. Ces der- de dire aux unifiés quelques vérités que
En terminant, l'orateur parle des conduite. 11 la donne môme en exemple. Floch, \ ves Le Floch, Le Guc, Le Lann, Le re il riou, François Pichon,Pierre Plouzennec,
niers représentent (parait-il) lo parti l'abbé Madec qualifiera tout à l'heure questions scolaires. 11 veut attaquer les
Parbleu !
Méc, Le Nir, Lo Pape, le Pelvé, Le Saint, Edmond Pontet, Joan Rannou, Jean Rolunifié. En attendant l ' a r m c c des répu- de « cruelles ». Il leur rappelle leur atti- instituteurs, ce qui provoque do vives
J.-D. S...
do
l.onlay, Luneau, Mailloux, Maleosto, land, Jean Rospars, Louis Signour, Jacques
blicains, les uns et les autres ont pris, tude vis à-vis du parti républicain qu'ils protestations, parle de la « pression »
Montreuil,
Morillon, Morin, Paol, Parc, Troalen.
naturellement, les premières places et ont quitté pour décréter la lutte de clas- des radicaux>(Cm. Et la pression des
Pennoc, Piriou, Maurire Postie, Henri Possemblent voisiner sans aucune répu- ses, abolie par la Révolution.
Ecole de la rue du Chapeau-Rouge. —
confessionaux ï)
tie, Renaud, Roudot, Soznec, Souben, Tangnance.
Corentin
Béanic, Pierre Blcuzen, Jean Le
— Vous êtes dit-il, des réacteurs à
Décidément, la salle devient nervouse
guy, Toquer.
Bourgeois,
Fernand Brard, Jean Le Brun,
Mais nos amis entrent dans la salle et. rebours ! Les unifiés continue M . Leà son tour.
Mathématiques (2' partie, 2- série). — Jean Cariou, Louis Coroller, Louis Digo,
Audience du 11 juillet
1011.
aussitôt, la scène change. Les républi- Bail, se sont exclus eux-mêmes des parL'abbé Madec qui dévie constamment
MM. Circan, Deschard, Didelot, Edy, Fer- François Dparé, Yves Donnard, Louis Doncains, en immense majorité, acclament tis de gauche. Ils siègent au plafond.
de son discours tient latribunedepuis plus
QUIMPER. — Respect au gendarme. —
sing,
Grumbach, Jézéquel, Kérautret, Le nard.René Donnard,Pierre Le Dréau, Léon
pour la présidence M. 'Salaun, ayant
Puis, il aborde la question cléricale et d'uno heure. A u milieu du bruit, i l est Le marin-pécheur Yves Bourbigo est pourGoff,
Foucher,
Grall, Hamon, Kermarec, Le Gall, Hervc Gourland, Pierre Hetlio,
pour assesseurs M M . Le Moigno et déclare qu'il est cle ceux qui ont voté obligé de conclure, laissant la place au suivi pour avoir injurié, aux halles le genLe Berre, Le Floch, de Lonlay, Lorgeré, René Jézéqnel, Corentin Jugeaa, Hervé
Marrcc, Ces Messieurs do l'opposition pour la Séparation des Eglises ct dt camarade Mazé.
darme maritime Bernard et lui avoir fait
Mazé, Normand, Péron, Poirier, Quégui- Kermoal, François Lèveriez, JeanLeNaour
se tiennent cois.
rébellion. I l n'en est pas à son coup d'essai,
l'Etat, étant entendu que cette sépara
ner, Richard, Sauvage, Kergrohen.
Jean Nicolas, Piorre. Pérennou, Je?wi Le
l'ai'oU'K unifioFM.
Aussi, récolte-t-il 2 mois de prison, plus
tion n'aurait aileun caractère oppressif.
I I . Le Itail.
Pesq, Louis Pouder, René Sizorn, Jean
La séparation ! mais elle était inélucCc « camarade » Mazé paraît être tin 5 francs d'amende pour ivresse.
Tanguy, Hervé Thépault.
M. Le Bail monte à la tribune impro- table, ne serait-ce quo pour la liberté et bon jeune homme, auquel les lauriers clc
TABLETTES ADMINISTRATIVES '
— Les escrocs. — l.o nommé Pierre Le*
visée.Très à son aise, comme à son habi- la dignité de l'Eglise, Avant elle, 011 vo
Orphelinat Masse. — Jean Le Gall, EuM. Goude ont tourné la tête. 11 semble Goyat, âgé de 34 ans, so servait de faux
Contributions indirectes. — M. Mallion,
tude, l'orateur va développer son pro- yait des ecclésiastiques dc marque faire d'ailleurs mieux fait, espérons-le pour
gène
Le Goff, Auguste Riou, Eugène Tannoms poursc l'aire rcmottrediversessonimes commis dos contributions indirectes à Nangramme, attendant do pied ferme les les chiens couchants au Ministère des lui, pour apprendre à lire aux petits
neau.
tes,
a
été
nommé
commis
de
sous-direction
d'argent qu'il se gardait do rendre. Déjà
contradictions qui ne peuvent manquer Cultes pour obtenir la crosse d'évèque
enfants que pour prêcher des doctrines condamné pour semblable motif, il récolte à Morlaix, on remplacement de M. Gilbert,
Ecole annexe.
Etienne Bosser, Alexis
de se produire.
quitte à fronder la République dés qu'ello subversives. La voix monotone, lo ton
non installé et maintenu, sur sa demande, à Guibert, Jean LarvÉÏ, Henri Bidon.
cette fois 4 mois de prison.
M . Lo Bail déclare on commençant les avait mis en fonctions.
ennuyeux, i l déclare en un français
cetle dernière résidence.
Ecole libre do ta rue de Brest. — René
M. l'abbé Madec. — Des preuves ?
— C'est encore pour escroqueries que
que, vieil arrondissomenticr, i l éprouva
contestable q u ' i l va « causer » pendant
Bertliolom,
Auguste Craft,Guillaume DiverM. Le Bail. — Vous êtes trop intelli- 20 minutes.
comparait le nommé J. T..., âgé de 2ti ans,
tout d'abord quclquo scrupule à venir
rès, Joseph Deholleau, Guillaume Douguet,
gent
pour
l'ignorer?^
(
M
à
Rennes,
se
disant
aichitccte
expert.
rit).
l
i
a
porter la parole dans uno c i r c o n s c r i p RÉCOMPENSES
— Parlez-nous do l a nationalisation
Jean Guivarch, Hervé Le Meur, Pierre Rouen effet fait de nombreuses dupes parmi les
tion qui n'est pas la sienne. Mais, dit-il, * Une allusion à la monarchie qui dut des biens, lui crie un assistant.
L ajournai
Officiel du 19 juillet, publie dot, Jean Tliéolade.
lorsqu'on m'invite courtoisement, j ' a i elle aussi lutter contre l'cnvahissemcn
— J'en suis partisan, répond M . Mazé. hôteliers de Concarneau, Douarnenez,Quim- la liste des récompenses attribuées aux insCandidats libres. — Louis Le Floch,Pierre
l'habitude dc répondre toujours. Et il se du clergé, provoque l'intervention amu
tituteurs et institutrices pour services renMais nous ne voulons pas la faire tout per, Audierne, Guingamp, Lorient, etc.
félicite des circonstances qui l'amènent santé d'un royaliste qui se démène et de suite... Nous voulons l'aire comprendre
A l'audience, ce jeune homme fait plutôt dus aux cours d'adultes et d'adolescents ou Le Roux, Francis Priol.
aujourd'hui à conférencier devant de proteste \iolemmorit. L'abbé Madec, de d'abord au petit propriétaire que son bonne-impression. Il semble qu'il y ait dans pour participation aux «'livres complémenBrevet d aptitude militaire. — L'exadévoués ct braves républicains, commo son côté riposte et voilà nos deux inter
intérêt bien compris est do remettre ses son cas plus d'élour.lcrie que do malhon- taires do l'Ecole. Nous y relevons los noms men pour l'obtention du brevet d'aptitude
devant dos adversaires q u ' i l sait d'ail- rupteurs qui se prennent à partie. Ce
nêteté foncière. Aussi, après plaidoieiio de suivants :
biens à la collectivité. (On rit).
militaire est fixé au 21 juillet courant. Les
leurs courtois. Aussi bien, M . Le Bail intermède savoureux met la salle en joie
Une voix. — E t s'il ne lo comprend M' Le Bail lils, son défenseur, lo tribunal,
Médaille vermeil avec prime de 100 fr. : épreuves commenceront, à la .caserne La
ne saurait trop recommander à ses amis
malgré l'extrême gravité des faits, le con— Je serais heureux de vous entendre pas ?
M. Nicolas, instituteur ù Tréboul. Mé- Tour d'Auvergne, à six heures du matin.
de laisser à ces adversaires lo champ
damna à 6 mois de prison, mais le fait bénétout à l'heure, Messieurs, dit M. Le Bai
Cette interruption déchaîne le fou rire.
daille d'argent avec prime de 75 fr. : MM.
Les Vétérans. — Demain dimanche aura
libre à la discussion, celle-ci n'étant
ficier du sursis.
pour savoir jusqu'à quel point vous êtes Quant à M. Mazé, i l se hàto de passer à
Floch, instit. à Plourin-Morlaix ; Le Doaré, lieu la fête annuelle du drapeau de la 235*
point faite pour le gêner.
d'accord. (On rit).
un sujet moins... épineux.
DOUARNENEZ. - Injures.-\
l'agent instit. à Pionéour-Lanvern. Rappel de mé- section des Vétérans des Armées dc Terre
On sent en effet, dès l'oxordc, que
Après une incursion sur le domaine Riou, qui réprimandait Yves Moalic alors daille d'argent, M. Chapalain, instituteur à et de Mer. La Société nationale du souvenir
Puis l'orateur continue. I l constate
l'orateur est ct restera maître du terrain.
aux applaudissements des républicains clérical notre unifié se tourne vers M. qu'il querellait sa femme, l'irascible mari Riec-sur-Bélon.
français, la 31» section dc la Fédération de»
Pourtant ses premières paroles provoLe Bail et nous sert une fois de plus répondit par des injures ct des coups. 8
que les intérêts dc l'Eglise ont été res
Médaille de brome avec prime de 50 fr. : anciens sous-oflicicrs, la section des Méquent les protestations et les interruptous les lieux communs ressassés par jours de prison et 5 frunes d'amende par MM. Goarnisson, instit. àLanmeur ; Chàtel, daillés
pectés lors de la Séparation. La Répu
tions dc l'abbé Madec, dont le tempéblique, eu dénonçant le Concordat a M. Goude contre les « radicaux dc défaut.
instit. à St-Yvi ; Mmo Gillet, institutrice à
militaires et les Sociétés dc gymrament nerveux est en opposition avec
droite ». Du coup, los cléricaux qui sont
voulu faire largement les choses. Allo
Carhaix; MM. Planet, instit. à Landéven- nastique y prendront part..
II.E-DE-SEIN.
—
Les
coups.
—
Mme
I.e
la complète assurance du conférencier.
dans la salle applaudissentàtoutrompre.
cations, pensions aux vieux prêtres
nec ; Hémery, instit. à Plouhinec. Rappel
Le rassemblement de» Sociétés patriotiBrazidcc, née Porsmoguer, dc l'Ile-de-Sein,
En quelques mots, ce dernier établit jouissance à bas prix des presbytères,
— Voyez par qui vous êtes applaudi !
de médaille de bronze : MM. Jouve, Le ques aura lieu à 9-h. 1/2 sur la place do
a eu un geste malheureux en frappant sa
la situation politique des républicains elle a consenti tout cela. Au point de "crie un républicain.
Gac, M in gam, instit. à Lambézellec ; I.e- l'Hôtel de.Ville. A midi 1/2, un grand bantante, Mme Fouquet et lui avoir brisé ses
dans le département du Finistère. C« vue du culte, le clergé n'a-t-il pas con
— Eh bien oui ! répond M . Mazé,
mairc, instit. à Pont-l'Abbé ; Millour, instit. quet aura lieu salle Rieux.
sont eux, les républicains, qui ont lutté sorvé la jouissance des églises ? Toutes nous avons fait alliance avec les réac- carreaux.
à Quimper.
Jeunesse Républicaine. — Vendredi soir,
Elle est condamnée à 50 francs d'amende
contre la réaction sous toutes ses formes ses prérogatives lui ont été conservée
tionnaires. (L'imprudent jeune homme !)
A suivre.
à l'occasion do la fête Nationale, la Jeunesse
avec
sursis.
M°
Lo
Bail
(ils,
défenseur.
ct qui l'ont forcée dans ses retranche- L'Etat u fait un geste qui ne manque
Et puis, il se hàtodc conclure, et c'est
Républicaine Quimpéroise offrait un vin
ments. Mais, depuis quelque temps, la pas de grâce.
— Egalement pour coups, René Mazé,
presque dommage. Quo nous aurait-il
d'honneur à ses membres honoraires dans
FOIRES DE LA SEMAINE
contradiction est venue d'ailleurs. Des
ditencore, grands dieux, que nous aurait- marin-pécheur, à l'Ile-de-Sein, est conEnfin, M. I.e Bail veut dire aux socia
son local, décoré avec goût et brillament
hommes sont venus pour fairo de la sudamné à la môme peine.
Samedi 22 juillet. — Crozon, Landeleau. illuminé. Au cours de cette réunion, d'un
listes unifiés présents dans l a salle, co i l dit ?
renchère démagogique.
Lundi 24. — Lesneven, Brennilis, Tré- caractère tout intime, des toats ont été
qu'il pense de leur attitude actuello. Les
GUILNINEC.
la gare. - Le 9 juin,
.11. Lo Hall répond*
E t , constate finement M. Le Bail, cc unifiés attaquent aujourd'hui les répu
gourez,
Gourlesquin, Quimperlé.
le chef de gare et un de ses employés furent
échangés entre le camarade Sabrié qui a
ne sont pas toujours los principes qui blicains « bourgeois ». Ils ont ccpcn
Mardi 25. — Irvillac, Saint-Divv, Com- lévé son verre aux membres honoraires et à
I l faut quelques minutes à peine à M. traités d'« andouillcs » par Pierre Camus,
guident les hommes. Co sont quelquefois dant marché avec eux dans les temps Le Bail pour mettre au point toutes los
charpentier à St-Guénolé-Pcnmarc'h. Les mana, Saint-Pol-de-Léon,
la République, et M, Orseri, président de la
les raisons personnelles,.. I l y a des fu- difficiles.
Jeudi 27, — Pouldreuzic, Gouesnou, Société R épublicaine d'Education populaire
attaques des orateurs précédents « qui, faits paraissent établis. Mais le défenseur
sées qûi jaillissont do certains cerveaux,
0
Un matin qu'ils avaient mal dormi dit-il ont donné l'impression de ces mé- M Le Bail, dans une amusante plaidoirie Plougnstcl-Daoulas, Saint-Eloi, Berven (en qui, au nom dos invité», a bu au succès do
s'élèvent, éclatent en l'air c l s'abattent
nages où l'on se bat pour mieux s'em- démontre (pie le mot « andouille » nu cons- Plouzévédé),
notre vaillante association.
ils se sont séparés violemment de
sur le sol. Cherchez, i l n'en reste plus
Vendredi 28. — Botmeur.
titue en lui-même aucune insulte, mais une
majorité républicaine.Ils ont aujourd'hu brasser ».
Des bnns vigoureux furent battus puis,
dc traces. (Rires ct
applaudissements).
un programme maximum dont ils no Le député républicain déchire que nul simple appellation d'un comestible apprécié.
après le chant en chœur de la Marseillaise,
Mais lo conférencier, s'élevant au
plus que lui ne respecte le droit dc parole, Aussi, condamnation modérée : 25 francs
parlent jamais et un programme m i
les Jeunes Républicains ont organisé uu
dessus des querelles qui agitent notro ni mu m qu'ils votent avec les radicaux le droit de penser, pour les fonctionnai- d'amende avec sursis,
monôme aux lanternes qui a contribué à
politiquo actuelle, veut évoquer le sou- quand ils volent quelque chose,
res comme pour les autres. M . Mazé,
l'entrain
de la lete populaire.
Le
14
juillet.
—
La
fête
nationale
a
été
; ILE-DE-SEIN, — Un huissier outragé.
venir du l i juillet, de cotte journée réputout à l'heure, l'accusa de vouloir fuire
Concert. — Voici le programme du coti«
En opposition avec ces théories néga
célébrée à Quimper avec tout l'éclat accou—
lljjné
Donnard,
35
ans,
marin
et
menuiblicaine dont nous fêtons l'anniversaire.
ti\es, l'orateur montre co qu'on pout marcher les instituteurs. « Je ne connais sier est poursuivi pour détournement d'ob- tumé. Nombreuses étaient dès le matin, los cert donné par le 118" -d'Infanterie le diman»
I l parle dos cahiers établis par les
ehe 23 juillet 1911,
attendre dc l'eutcnto sociale, baséo sur les instituteurs quo pour les avoir tou- jets mobiliers, outrages et menaces à M, maisons pavoisées,
Etats do Bretagne, réunis à Rennes, à
l'égalité dans l'enseignement du pauvre jours défendus, déclaro-t-il. Vous étiez' Fravallo, huissier à Pont-Croix ot outrages
La traditionnelle revue du 118° do ligne 1. Vive Morlaix, (Pas redoula veillo de la grande Révolution ct decomme du riche, sur le crédit largement un pou jeune, sans doute, et vous ne au Maire. Deux mois do prison lui sont et des sapeurs-pompiers a été passée par
blé)
Quid'Beufr
mandant, déjà, l'égalité devant l ' i m p ô t ,
ouvert à tous. A chacun selon ses méri- vous en souvenez pas. » (Applaudisse- inltigés,
M, lo général Dubois sur le Champ de 2. Refrain d'Amour, (valse),, Cozic.
l'accession du tiers états à tous los emtes, telle doit-êtro la règle sur laquello ments).
Bataille en présence d'ulit foulé compacte qui 3. L'Ombre, (sélection). . , , FlotoW.
plois jusque-là réservés à la noblesso.
BERZEC-BAP-SIZUN, - Mauvais trai- a admiré l'allure martiale de nos troupes et la
Quant aux doctrines exposés par ses
se fondera lu société républicaine démo4. Tyrolienne, (2"hautbois), , Em, Kuliti,
Co qui a domino en Brotagno eu 178!), cratique do demain,
deux contradicteurs, M . Le Bail les tements. — Barthélémy Gonidec, cultiva- correction impeccable de leurs mouvements. b. Marie-Louise, (Polka). . , Salomez,
c'était l'idée d'égalité, Lo peuplo breton
teur à Kérondal, on Beuzcc-Cup-Sizun, fait
Une salve nourrie d'applaudissements combat avec une vigueur, une mullriso
Solistes i MM. Pouliquen et Petitjeart,
Au cours de lu cérémonie, la médaille
domandait avant tout, lo vote par téte
opposition à un jugement lo condamnant
accueille cetto péroraison, tandis quo qui, de nouveau, déchaînent les applau*
militaire a été remise au brigadier de gen-1
Le chef de Musique,
j
alors quo la royauté voulait maintenir lo
pour coups ot blessures aux deux jeunes do
l'abbé Madec escalade à son tour la dissomcnls. Il s'élève contro les odieuses
darmerio Guillou, do la Fouillée, au gendarEm, KUI1N.
0
vote par ordres.
théories de ceux qui, avec Hervé, crient mestiques d'un de ses voisins. M Le Bail me Kerspern, de Rosporden, et au légiontribune,
Etat-Civil
du 13 juillet
au 19 Juillet
Le l i juillet vint. I l consacra un prin« à bas la Franco à bas la République » lils présente sa défense. Finalement Goni- naire Le Gall du
étranger, récemment
•M. l'ii!»î>^ l l n d c c .
cipo. I l consacra la souveraineté du
et n'ont pas le courage de renier los dec s'entend condamner à 10 jours de pri» libéré et qui portait déjà, sur Bon (( Chupcn » 1911, — Naissances : RenéNerzic, Impasse
St-Josepb j Joseph Moulin, rue Douarnenez,
droit sur la force, l a souveraineté dc
Le fougueux vicaire du Relecq-Ker- saboteurs. l,e parti do ces gens-là ne son,
breton plusiour médailles coloniales agraf- 83 j Yvonne Le Bastard, rue Sainte-Thé»
rintolligence ct dc la raison sur les pré- huon a déjà été présenté ici, Grand, sec, pout être le nôtre. Tout en nous proteste
Audience du lfi juillet
fées:
rèse, 13,
jugés (Applaudissements).
Lo 1\ juillet lo visago ascétique, c'est l'orateur do contre leurs théories.
QUIMPER. — Vilain personnage. —
Les attractions de l'après-midi, les joux
189 Naissances en 1911.
u été l a grande fèto de l'émancipation combat du parti socialisto chrétien. Oh
Pour Je parti clérical, i l faut bien Pour actes immoreaux Bur 'a personne d'un publics, la séance dc cinématographe ont
79 Maii&ge»,
populaire ; do même quo la royauté so rappollo la violence avec laquollo i l qu'il sache quo les républicains no désarmalheureux idiot nommé Tanguy, le sieur ou beaucoup de succès, Notons aussi le
Décèï i Marie S«znec, 39 ans, méDBgèrOf
CONTRE LA LOI OUVRIÈRE
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE OUIMPER
QUIMPER
LE
cpouse de Ligon, rue Sallé, i) ; Quilvin,
(ont'ant sans vio), plate de Locmnria ; GourliSelin Louis, i ans, venelle du Duc, 8 ; Le
Gall Piene. 85 ans, cultivateur, époux Guillou, lue. de l'Hospice ; Hénalf, (enfant sans
vie), rue Saint-François, 22; Félix Carduliguet, 33 ans, docteui-médecin, céliliuttiire,
ruo Bourir-les-Bourg-», I l bis ; Julien Pernés, 43 aus. journalier, époux Vigouroux,
rue Providence, 2; Alain Le Hoaler, 55 ans,
couvreur, époux Le Pétillon, venelle du
Duc, 8.
282 Décès en 1911, dont 07 nux hôpitaux.
Publications de Mariages :
Relie Quinlin, charcutier à Quimper et
LotiiSé Bescond, cuisinièieii Ergué-Aimel;
•• Adrien Vnlhy, architecte à Landerneau et
Madeleine Crétual, sans profession, à
Quimper ;
Joseph Séraztn, mécanicien à Paris, et
Ehso'Trémoureux, institutrice, à Quimper;
' Foftiand Baudie, commissaire de la marine à Lorient et Renée Leclére, sans profession il Quimper ;
Félie Tréguier, instituteur à I.nndivisiau
"et AnMTulirioc, institutrice n Quimper.
Pcnlmi'M
Fêtes des écoles. — Le mercredi 12 courant, la féte des écoles a été célébrée le
mieux possible à l'école \publiqtie des garçons du bourg. La façade principale de
l'école, tout enguirlandée pour In circonstance do Heur et de lions, offrait un coup'
d'ioil ravissant. Maîtres et élèves ont rivalisé de zèle pour donner ù cette l'été tout l'éclat
désirable du programme. Conférence sur le
but de la féte du jour, et do la féte nationale,
chants divers, pi éposés par l'occasion, récitations, monologues, jeux, promenade,
distribution de gfttoauX et de bornions.
MlMM I, 'BWv V '..J*
l
Douarucne/.
La chasse aux bélugas- —
tances do M.'Le Bail, député,
a élé envoyé dans la baie île
pour y pratiquer lu chasse aux
Sur les insuu torpilleur
Dounrneivez
bélugas.
La fête dt l'U. S. 1). - - M. Auffret, ou ré
do Douarnenez, mis en cause il y n trois semaines par notre journal, n'a pas répondu
aux questions très nettes que nous lui posions.
« Qui ne dit mot consent ». Il a donc, lui,
ministre de charité, boycotté outrageusement une jeune société dont le seul tort
était de chercher ù s'étendre en dehors de
toute compromission politique, mais concurremment au patronage catholique.
Nous prenons acte de la conduite de notre
curé en nous réservant d'appliquer à sa façon ot it son ondroit, le cas échéant, les lois
de la morale chrétienne.
Indulgence divine. — Dimanche dernier,
avait lieu le pardon du « bon voyage » sur
la route du Raz.
Çpp pèlerins s'y rendent chaque année
potir y implorer Notro-Dnmo qui n'a pns
encore réussi à empêcher, tout au moins à
amoindrir les sinistres en mer.
Or, le dimanche 9 courant, une pauvre
femme de Douarnenez, Mme Gourlaouon,
ayant fuit vœu d'accomplir le pèlerinage
s'est rendac à pied par cette chaleur à la
chapelle,
Qu'est-il arrivé ? ello est morte à la porte
mémo de IY-RIISO.
Drôle d'indulgence !
A u d i e r u o
La fête nationale• — I.a féte du 14 juillet
a été particulièrement réussie.
Elle comprenait diversès attractions : courses pédestres d'hommes, courses en sacs,
mftt de cocagne^eu de la poêle, dans la matinée.
L'après-midi, des courses de chevaux au
galop et an trot ont eu liou, puis, il 4 heures
une course de canots ù 4 avirons, iî la godille, etc.
.Les courses de bicyclettes, sur 10 kilomètres, ont groupé huit partants. Voici le
classement : 1" Pennamon, 15' 40" qui a
fait uno performance magnifique sous un
soleil do feu ; 2' Bosser, en 17' 15" ; 3' Louis
Priol, oti 17' 35".
'
Le soir à 9 heures, feu d'artifice, très
goûté du public et des nombreux touristes
qui passent la bonne saison dnns notre
petite ville maritime, illuminations, etc..
Les gais binious su sont l'ait entendre
touto lu journée.
Un noyé. — Mardi, vers 5 heures du soir,
la chaloupe Joséphine n° 184 du port d'Audierne patron Lucien Le Golf, rentrait de la
pèche à la sardine. Le bateau marchait vent
arrière par une faible brise et une mer caltne.
Le patrou avait fait mettre lus voiles en ciseaux tenues pur deux avirons. Arrivé en
rade le patron ordonna do rentrer les avivons. ("est alors qu'un homme de l'équipage nommé Jules Jalfry, âgé do 35 ans a
été enlevé par uno dos s virons et jeté à la
mer. Deux hommes de l'équipage, Trividic
et Pellé, se «ont portés aussitôt à son secours mais ne purent le retenir. Le malheureux.Jaffry qui ne savait pas nager a coulé
présquo aussitôt. I l laisse une veuve et 2 olifants.
Son corps n'a pas été retrouvé,
Xjréopçut.
Fête Nationale. — La Féte nationale a
. été célébrée à Tréogat le 14 juillet avec
beatMOupi d'enthousiasme.
Le matin a ou liou la féte d*s écoles sous
la présidence de M, Georges Caoudal, maire.
Plusieurs conseillers municipaux étaient
présents.
Tour h tottr, filles et garçons ont récité
des monologue», alternés do chunts, aux
applltluliRSetncnts de l'atiditolre.
M, Le Maire a félicité les élèves de leur
bonne tenue et de lonr assiduitéfcl'écolo et
remorçié les maîtres des résultats obtonus,
L'uo ample distribution do bonbons ot de
gâteaux a été faite nux élèves et des livrets
de cniRse d'épnrgno do 5 francs, donnés aux
candidats reçus h l'exnhien du eortitient
d'études primaires.
• Une tombola a été tirée Ot beaucoup d'élèves ont reçu do beaux prix. Aussi, tout lo
monde s'est séparé enchaîné de cetto belle
fèto,
CITOYEN
de toute raison matérielle el auxquels îles
laits quotidiens viennent apporter la plus
absolue contradiction.
En effet, il a été reconnu depuis long- Pour les Déviations, Pieclsbots, Luxations-, Coxalgie, Saillie
temps que Roscanvel dispose do conditions
des Omoplates, Gibbositô (bosse)
hydrographiques plus favorables que toul
autre point de la côte.
.1UIBES 1!E BOIS, J i m S A R T M L t o BÊQHLLES, CAMES
Nous croyons qu'il est de notre devoir de
porter à votre connaissance la façon toute
V O I T U R E S POUR M A L A D E S
fantaisiste avec laquelle il a été procédé aux
enquêtes relatives il cetle affaire.
Des renseignements que nous avons obtenus auprès de l'administration de Vapeurs
16, rus Kéréon — QUIMPER
Brestois il résulte qu'aucune question n'a
élé posée aux patrons des bateaux de cette
Château neuf-dti-FatHi
P l o K a N t o l ' ^ t ' U c r m a l i i
compagnie eonceinnn: l'amélioration du
Féte Nationale. — Les Cliàlenuneuvions port de Roscanvel. Le Directeur lui-même camarade. Prière d'adresser les adhésions Port, ia voiture de Mme veuve Guyot, qui
Concours agricole et ménager. — Le sont toujours heureux de célébrer 1e 11
nousM-époiidnii : Ce. serait aller à l'encon- à M. Louis Corre, propriétaire ii Lannilis, versa, et le cheval fut violemment jeté à
concours agricolo el ménager pour les eu- juillet. Le programme était celte année sentre dr mes intérêts que de n'étu'. /m.%• J'a- ICI -président et trésorier du Comité.
terre. Les personnes se trouvant dans lo
l'unis des écoles publiques aura lieu jeudi siblement le même que les années précéQornblc à une question qui, à tous lex
véhicule en furent quittes pour la peur. La
prochain 27 juillet n Plogustel-Sl-Gei main. dentes : Sonnerie de cloches, distribution
Le Comité.
points de vue offre !es meilleures condivoiture eut un brancard cassé et le cheval
Il commencera le matin à 8 h. I 2. l'n ban- île pain uux pauvres, revue des pompiers,
tions dé'navigabilité et d'accostage, mais
lui quelque peu abimé. Le propriétaire do
quet réunira, :'i midi, les délégués cantonaux courses de chevaux, de bicyclettes el d'hour-'
ù la condition d'y établir un ouvrage. Cet
( 'oii.J'rrence.
Dimanche dernier, mal- l'Auto a payé les^légats.
et los niaities.
mes. Ces divers divertissements oui élé suivi ouvrage tout en demandant un faible effor:
h; beau tempsqui invitait aux pallies de
par bon nombre do spectateurs et ont eu du apporterait donc' un remède ii l'anomalie
^ouldreu/.io
giève, les mombres du comité républicain
succès.
dont se plaignent les services intéressés.
déiiiocr;:!ique du canton de Lesneven se •?* L U H j i L L E £ L & C H A U S S U R E
Lu fête Nationale. -«• La fête nationale
La vente — qui a élé fructueuse — de la
D'uti autre côté, contrairement au nippon sont réuni:: il î heures à l'hôtel des Trois
a été célébrée, dimanche dernier, avec le petite lleur bleue à été une curiosité.
1, l'U:C'' Tcrre-au-Duc,
Ouimper
des Ponls-et-Cliausées, le commerce local Piliers.
plus giniid entrain. Dès l'après-midi, la
a s n i s o i t .5 . Ï . E F È V 1 1 E
Le traditionnel banquet a eu lieu il midi
M. Gobert, qui confércnciait, a d'abord
foulo affiliait au bourg, coquettement paroisé. à l'hôtel Jahier, sous la présidence de M. le en progresion constante depuis quelques
S u r le P a r e .
annnéo prendrait par cc fait une extension constaté que les attaques dirigées contre le
Après le banquet démocialique qui l'ait le D1' Dubuisson, député-maire.
considérable.
groupe
réépublieain,
parles
réactionnaires
Sur
le
parc,
à
Quimper, un coup d'oîil magnifiplus grand honneur à Mme Bourdon. Les
La plupart des maisons étaient décorées
Dans le passage concernant partieulicio- d'une paît et les révolutionnaires de l'autre,
ai» 6
courses ont eu lieu et ont été suivies avec du drapeau tricolore ; les illuminations
Ist
reserve,
vraiment
aux
fils
del'Arinorique
ment voire administration, nous tenons sili- n'étaient qu'une preuve évidente de sa vitaintérêt, l'.n voici les résultats :
étaient nombreuses ot la jeunesse s'est donnui -. Serment nu printemps et par les jours d'été
ce point a attirer votre délicate attention. lité. L'orateur a entretenu ensuite 1e comité Mesdames, uduii.-or votre pure beauté,
Course de chevaux (cantonale) : 1" Lo née il cœur joie au bal qui s'est prolongé
La cale de Quélorn Kervian spécialement ilu refus opposé pas M. le maire de Lesne- i .t c'est pourquoi ju rime, inspiré pur la Muse
Best, Alain ; 2' Uaphalen, Jean; 3' Brigcnt, l'oit tard dans la nuit.
vers qui n'ont pour eux (pie cette excuse :
affectée au débarquement des munitions et ven au désir exprimé par le personnel en- Ces
il sontereéspour vous; je les mets à vos pieds
Alain. Course de chevaux (locale): 1" Le
du
matériel
ne
peut
et
ne
pourra
jamais,
à
t'oray
seignant des écoles laïques, venu pour lui Lefèvre vous u fuit de si gentils souliers!
Brest, Alain ; 2' Paphalen, Jean. Course de
notre avis, sufliie comme moyen de débar- proposer M. Gobeit comme président de la
Un Poète du Parc.
bicyclettes (cantonale) : 1" 15aliou ; 2' LE < I5 0 V i ; \ esl en vente ( l i e z
quement aux nombreux arrivages destinés à prochaine distribution do prix. « M. lo maire,
Sinquin ; 3' Le Berre. Course de bicyclettes ï t . t'.ourtay. d é b i t a n t au b o u r g .
toute la côte sud du Goulet du Brest et cela dit-il, nous a montré èc qu'elle façon son
(locale) : I " Keraval ; 2' Loussouarn ; 3'
parce que la situation lopoginphique du ter- parti comprend la liberté de penser et de
Plonévc/.'d n>Fnou
Goanec.
PENSÉES
rain la séparant de la côte fortifiée s'y oppose, parler ».
Les jeux divers el les danses alternaient
Fêie 'Nationale. — La municipalité répuà moins d'engngerdesdépense;.démesurées
Puis, M. Gobert a traité magistralement
avec ces courses. Après le brillant l'en d'ar- blicaine de Plonévez-du-Faou a très dignei.;i pierre de Icuche de l'esprit républiqui trouveraient meilleur placement dans la le sujet suivant : « Pourquoi je ne suis pas
titlce> tiré sur la route do Pont-l'Abbé, une ment fêtée le l i juillet. Les nombreuses
cain, c'c:-:l la défense de In République, de
restauration de notre petit pou.
socialiste
unifié.
»
Lu
conférencier,
après
retraite aux flambeaux, précédée dos binions, attractions ont toutes eu du succès.
Pour ce qui est de l'incident iiu2') novem- avoir déclaré que l'avenir social élait dans son œuvre el, d'aberd, de l'écclc : car c'est
a parcouru, les rues du bourg, suivie d'une
Voici le résultat des courses :
bre
dernier relatif à l'impossibilité d'accos- une évolution sage, a démontré quelle mau- là que se prépare l'hcmme, le citoyen, le
foulo compacte, entonnant la « Marseillaise ».
I' Course do chevaux au galop : 1" prix,
1 tage il îa cale de Quélern par fort vent do
vaise besogne politique M. Goude, député patriote, le soldat. Sous avons contribué à
Bonne journée pour la République !
Laurent Le Moigne ; 2' Jacques BréfMrf"^
la fonder, nous la défendrons, elle et le
3' François Kéruzoré.
.... "N. F., nous'tenons à allumer que nouseule- de Bresl, faisait en essayant de diviser le
ment
par
vent
deN.
E.
ou
n'y
peut
accoster
parti républicain dans le département. 11 ne maître.
Pont-l'Abbé
2" Couiso, au galop: 1" François''I.e
DESCHANEL.
inais,aussi
par
vent
do
Nord,
d'Est
et
de
recueille des adhésions, constate-t-il encore,
f'our ses de bicyclettes.- Dimanche der- Derrien ; 2 Jacques Biélivet et 3' Puul Ker- Sud-Est. Ces tempêtes se présentent très qu'en oubliant de développer le programme
rci'jMKvr.
aswaaaw
r*r-"rriir,-nMinnTrriirm
uTer, !» juillet, oui eu lieu sur la placo de la logot.
fréquemment en hiver et non pns exception- intégral do son parti.
Course, au trot : 1' Mme veuve Le
République, les courses annuelles de la sonellement comme il est dit sur la lettre miA l'issue de cette belle réunion, un ordre
ciété vélocipédique u La Rigoudenu », avec Derrien ; 2' Joseph Le Derrien.
nistérielle. Elles rendent inaccessibles la du jour réprouvant la théorie de lutte de
le concours de l'excellente musique de u L'UCourse de vélos : 1" Yves Lo Dour ; 2"
côle de Roscanvel, le Fret et Lanvéoe et clas>cs et de révolution a été adopté à l'unanion musicale ».
Pierie Bizouarn.
priveraient ainsi la côle Sud, en cas de con- nimité des voix moins une — celle d'un parLes courses ont été très intéressantes et
Course d'hommes : 1" Corentin Bro.CONSEILS DE SAISON
llit, de tout moyen de ravitaillement.
bien niellées. Quelques chutes sans gravité.
tisan de M. Goude.
cliard ; 2' Jean-Louis Gestin ; 3" Paul FéVoici les résultats :
D'ailleurs, la valeur stratégique du port
rellec.
P s t l l - >tiéi Ci- ïc« b l e s s u r e s f a i t e s
course. — Dépîutemcntalo : I ' prix,
de Roscanvel est incomparable ; les éléCourse
d'hommes
avec
bouteilles
sur
la
p a r tes h a r n a i s
311 l'r., Louis Souk ; 2' 20 fr., Quénet ; 3
tête: 1" Pierre Ilenry; 2' Yves Nédellcc ; ments dont il dispose : dépôt de centralisa10 fr., Duré.
Pendant les chaleurs, le collier ou la
tion et de réserve, atelier militaire, emma2° course. — Internationale : 1" (il) fr., 3' Yves Lliours.
sellette blesse souvent les bêtes de trait.
gasinant
tout
le
matériel
destiné
aux
dili'éLouis Souk ; 2 10 fr., Claude Dlaucliol ;
Durant toute l'après-midi les binious ont
L'eau froide arrête l'inflammation ; on
Nombre
3 20 l'r., Sériez.
fait danser la jeunesse. Lo clou de la fête a rents foi Is du canton de Crozon.
fait des lavages à l'eau boriquée ou phéPorts
M
o
y
e
n
n
e
M
o
u
l
e
Prix
Le service, de transport des munitions et
Course il pied : 1" prix 10 fr., Layortrops ; été le feu d'aitilice. Jamais le 14 juillet
niquée, ii raison de 28 gr. d'acide pour un
baleanx
2' 7 l'r., Flobert ; 3- 5 fr., Rousman.
n'avait été fêté avec tant d'éclat à Plonévez, autre matériel de guerre est exclusivement
tiers de litre d'eau.
3' course. — Réservée aux sociétaires de les cultivateurs y assistaient très nombreux. réservé aux voiliers, d'.un tirant d'eciu égal
Presser fortement une éponge pour bien
Le 12 juillet.
la a Bigoudenn » : 1" prix, 15 fr., Le Roux;
laver la plaie ; appliquer sur celle-ci naphLe soir un banquet fraternel présidé par le et mémo supérieur à certains remorqueurs, Arcachon
»
»
»
»
2' 12 l'r., Folgoas ; 3' 8 fr., Tareau ; 4' 5 fr.,
il ne,se fait jamais parles vapeurs de l'Etat Les Sables . . . . 500 201X1
taline et vaseline liquides, en parties égales,
58
13
maire, M. Diraison, a clôturé la journée.
Quénet.
une fois par jour. Avant chaque pansement,
(sauf pour ce qui concerne la maiine). Cc Saint-Gilles....
58
16
120 3000
•P course.— De primes par surprise:
50 5000
58
16
faire un lavage.
Téléphone. — Dnns sa dernière séance, transport se fait dans la propoition de900,0 Ile d'Yen
1" prime, 5 fr. Sériez ; 2 5 fr., Sériez ; 3' le conseil municipal a voté la création d'un
27
30 3000
64
Voici un litiimont très recommandable J
pour Roscanvel et 10 0,0 pour la cale de Croisic
5 fr., lia ré.
La Turballe
(Si
26
25 2000
délayer i: chaud 100 gr. d'axonge, huile do
bureau téléphonique au bourg. Cetle déci- Quélern-Korvian.
COO
Belle-Isle
29
50
04
Prime finale : 1" prix, 12 fr. Duré ; 2' Séglycérine à volonté avec un gramme d'aeide
sion a été accueillie très favorablement et il
' 15 1000
C4
30
L.çS grosses pièces d'artillerie, calions, Quiberon
riez 8 l'r. ; 3' 5 fr,, Redon.
salieylique. Cette préparation antiseptique
500
(il
i:$o
est évident qu'un lui le
' u u téléphonique ren- affûts etc., destinées au plus grand nombre Concarneau . . .
assaillit rapidement les parties malades.
))
»
»
Ile-Tudy
»
dra
les
plus
grand
services
dans
la'comJL.CMC-OI) ! 1
dc^.batteries de Roscanvel n'ont jamais été (ïuilvinec
Pour tenir la blessure à l'abri de l'air,
»
»
»
mune,
»
»
»
»
débarqtiéos sur cette nouvelle cale, et même Penrnarch
panser avec de l'ouate salicylée.
Le canot de siuvelagc. — La féte orga»
»
»
))
Avant de remettre le collier ou la sellette,
Succès. — M. Jean Le Biluin, fils de M. depuis la construction de cet ouvrage nous Audierne
nisée ii l'occasion du lancement du bateau
Douarnenez . . .
40
500
60
32
recouvrir
ces harnais avec la même ouate
avons
pu
constater
le
débarquement
dans
de sauvetage a été parfaitement réussie. II.y Jean-Louis Le Bihan, ancien maire, vient de
26
Camaret
40
300
00
bien étendue et bien plane.
notre
poit
du
bourg,
des
canons
mortiers
de
subir
avec
succès
les
examens
pour
l'obtenavait foule. Lo canot de sauvetage avec ses
Le 13 juillet.
1
drapeaux et ses fleurs produisait un effet tion de la licence en droit devant la Faculté 300 'J /" qui arment une batterie des <( Ca- Arcachon
»
»
»
»
L a ( ï e ^ t r i i d i o n des charançons
pucins» fort situé sur la presqu'ile, ce qui Les Sables
!)
350 4000
58
merveilleux. La musique de Guilvinec, sous de Rennes.
150 3000
58
16
M. Georges Le Pape, fils de M. L'insti- vient démontrer le rendement médiocre de Saint-Gilles....
11 s'agit ici des charançons des céréales,
l'habile direction de M. Louarn fit entendre
17 de ces petits porte-bec qui vident si bien
Ile d'Yeu
50 3000
58
tutcurde Plonévez-du-Faou, vient également cette cale.
ses meilleurs morceaux.
ot;
40 5000
•.
25
Nous croyons, Monsieur le Ministre, Croisic
les grains et les déprécient considérableAu banquet, excellemment servi par M. de subir avec succès, à Rouen les examens
6li
28
La Turballe . . . 100 5000
ment. Peu leur importe que l'année 1010
Ci
25
Pascal Nicolas, avaient notamment pris pour l'obtention du certilicot de Chimie, qu'il est de toute urgence de remédier il un Belle-Isle
00 1000
ait
été une année médiocre en grains. I l
état
do
choses
préjudiciables
aux
intérêts
1000
30
es
28
Quiberon
place : Mme la baronne de Maigret, dona- et Histoire Naturelle.
semble au contraire qu'ils ont causé plus
1.-.0
tili
(
'oncai
ncau
.
..
500
30
r
do
la
défense
nationale.
D'ailleurs
nous
déLe
jeune
Le
Pape
se
prépare
à
l'Ecole
de
trice du canot, Mme Richard, M. le D Plou»
))
»
du dégà.s dans le dernier semestre qu'à
»
sirerions qu'une enquête soit faite sur Ile-Tudy
zané, député, M. l'Inspecteur délégué de la Médecine Navale de Bordeaux.
»
))
»
»
Guilvinec
tout autre époque.
l'exactitude
des
faits
que
nous
avonçons,
Sincères félicitations aux deux lauréats,
»
))
»
»
société centrale do sauvetage, MM. Richard,
l'enmarch
Comment los combattre ? Il eût fallu au
oti
30 1000
26
président du comité local, Urcun, secré- qui sont deux anciens élèves du Lycée de (pie les personnes d'une compétence évi- Audierne
préalable
faire un nettoyage complet du
-)•>
Oti
40
500
dente telle que : Capitaines de Vapeurs Douarnenez . . .
grenier avant d'y loger le blé, un balayage
taire, Nastorg, trésorier, Descbennes, mem- Quimper.
»
»
)>
)<
Camaret
ltrestois, patrons de remorqueurs de l'Eénergique avec un balai rude s'atiaquant
bre, les maires de Pont-l'Abbé, Le GuilviC ««t
Le 15 juillet.
au plancher, aux murs et au plafond, un
nec, l'adjoint-maire de Lesconil, les délé- Le Citoyen esl en v e n t e clic/. 51. L a u - tat, uinsi (juc le gardien de batterie chargé
»
»
»
»
de la réception du matériel etc... soient Arcachon
blanchissage des murs avec un lait do
gués do différentes stations.
56
14
t r o u . d é b i t a n t de tabacs et déposi- consultées sur l'utilité de cette amélioration Les Sables . . . . 500 2000
chaux, un lavage du plancher avec de l'eau
1
56
15
120 1000
M. le D ' Plouzané, au Champagne, a proSaint-Gilles....
bouillante salée à saturation, c'est-à-dire
t a i r e de j o u r n a u x a u b o u r g de t'.a«t. demandée.
60
70
3000
11
Ile
d'Yeu
noncé une allocution où après avoir évoqué
autant que l'eau peut dissoudre de sel (ie
Croisic
66
40
4000
28
Nous espérons donc, qu'après enquête
Succès. — Nous félicitons bien vivement
10 souvenir de l'amiral de Maigret, avec
cuisine, fermer les fentes des murs avec
6ii
2->
La Turballe.... 100 3000
lequel il eut l'honneur du servir durant la M. Mnrch'adour, cultivateur à Kerléo, en termifiéo el étude approfondie de la ques- Belle-Isle
(10
du mortier, 'es l'entes du parquet avec du
29
30
400
lit)
30
campagne du Tonkin, il but aux courageux Cast, pour lo succès de sa fille, Mlle March'- tion vôiis viendrez en aide à notre budget Quiberon
400
mastic. C'est en quelques lignes, l'hygiène
25 ' du grenier que nous venons de décrire ut
02
110
500
canotiers sauveteurs de nos côtes bretonnes. adour, déjà pourvue du Brevet supérieur, dans une mesure plus compatible avec les (Concarneau ...
»
»
»
nécessités de votre service, tout eu faisant Ile-Tudy
celte hygiène s'impose pour la bonne conaux épreuves du Baccalauréat.
»
»
»
»
(îuilvinec
nous
mêmes
l'el'l'ort
connu
pour
relever
la
I l « * T u d y
servation des grains.
M. March'adour a su donner une bonne
»
»
»
»
l'enmarch
si malgé tout les parasites des grains,
situation imparfaite de notre défense natio- A udiorne
40*1
°7
60
20
Goélette échouée. — Dans la soirée du instruction il chacun do ses nombreux encharançons,teignes, envahissent le grenale.
>
00
000
1 louarnenez . . . 80
11 juillet, le yacht Souvenance appartenant fants.
nier, on peut conseiller pour les détruire ou
27
500
06
80
Camaret
Dans
l'espoir
que
vous
nous
accorderez
C.lol l o r e c
il M, Lafont, s'est échoué sur 1c banc de
peur los éloigner deux méthodes, suivant
une prompte satisfaction ; nous vous prions
Le 17 juillet.
sable situé eu l'ace de l'Ile Garo, Lo bateau
que iv' grenier est fermé ou non fermé. •
Pardon et foin. — Lo pardon de Sainte- d'agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance A rcaehon
»
»
»
»
qui est couché sur tribord s'est ouvert en Marguerite il élé très suivi cette année; des
1" Dans un grenier fermé avec plafond,
00
500 2500
15
Les Sables
plusieurs endroits. Ou pense qu'il devra étrangères s'étaient rendues fort nombreu- de nos sentiments les plus dévoués.
('••>
16 ie procédé le plus simple est celui de l'acide
130 1000
Saint-Gilles... .
être démoli.
(ill
Le Conseil
Municipal.
13 sulfureux ou des vapeurs de soufre. On
00 iOOO
Ile d'Yen
ses près do cette vierge et lui demander de
06
lit
80 2000
choisit deux vases on fer ou fonte, plats, à
Croisic
1
faire
aux
nourrices
avoir
beaucoup
de
lnit
Noyé. — Au lieu dit Ponanveur, en face
Nes'i^ua «
(ili
80 2000
3;)
La Turballe . . .
large ouveiture. On les remplit de souffre
11 y avait beaucoup d'animaux à la foire
30
61
28
500
Belle-Isle
do l'Ile-Tudy, le nommé L.oussouiini de
sublimé ou trituré, à raison d'une poiguéo
Incendie.
—
Deux
petits
garçons,
par
66
29
13
400
Quiberon
Pont-l'Abbé, âgé do 10 uns s'est noyé on du lundi, les transactions ont été assez nomde soufre par mètre cube d'air (i0 gr. par
Yii
lour imprudence, ont mis le feu il la meule Concarneau . . .
31
150
400
mètre cube).
prenant un bain. La mort avait déjà l'ait son breuses et les commerçants ont été on ne
04
23
50
600
de foin de M. Rinleiu, demourant au village Ile-Tudy
On arrose les murs avec do l'eau afin
œuvre avant qu'on eut pu lui porter secours. peut plus enchanté de leurs fêtes.
»
»
»
»
Guilvinec
do..,Kéréon. Aucune assurance no couvre
d'obtenir beaucoup de vapeur d'eau. On
»
»
»
»
Penrnarch
'
ILotUoy
Féte Nationale- —• La féte nationale a
les dégâts qui sont assez importants. 4000 Audierne
forme hermétiquement les volets, les fenê»
»
»
»
été célébrée cette année avec un éclat inac66
tres et toutes les tissures par lesquelles
70 2000
32
Douarnenez . . .
Groupe scolaire. — Par arrêté du 15 juin kilos de foin furent lu proie des flammes.
30 2000
60
20
coutumé. Le matin, les sapeurs-pompiers dernier, M. le Ministre de l'Instruction PuCamaret
pourraient s'échapper les vapeurs do souHuelgoat
fie. On allume le souffre avoc un peu d'alont délilé sur la place et dans les rues riche' blique et des Beaux-Arts a approuvé et subLe 18 juillet.
cool
à brûler ou avec quelques copeaux en»
ment pa'voiséus. L'apiès-midi, il y eu dus ventionné pour 9.8G0 l'r. le projet présenté
»
»
»
Les fêles. — Les fûtes qui auront liou Arcachon
flammés et quand le soufre est eu eombus«
250 3000
50
16
courses en bateaux très attrayantes, Le clou par la commune do Lotliev en vue de l'agran- les dimanches,!!, lundi 7, mardi 8 el mer- Les Sables
tion on ferme la porte du grenier.
58
17
120 1000
Saint-Gilles....
de la fèto a été lu retraite uux flambeaux, dissement de sou groupe scolaire.
credi 9 août au Huelgoat promettent d'être Ile d'Yen
58
(il) (1000
12
Les torcho8 et les lampions faisaient reluire
des plus intéressantes.
00 4000
28
06
Croisic
1
ItoNcanvvl
•
les casques des sapeurs-pompiers ; et de66
25
100 3000
La première journéo comprendra des La Turballe....
LES M A R C H E S
29
00
66
500
Belle-Isle
vant les maisons brillamment illuminées, la
Le Conseil municipal do Roscanvel (Finis- courses du bicyclettes el, les soir lia grand Quiberon
28
10
50
06
QUIMPER. — Marché du 15 juillet.
foulo s'est souvent uriétée pour chanter
»
»
»
»
tère) à Monsieur lo Ministre do la Guerre. bal de bienfaisance, salle de la mairie. Le Concarneau . . .
Farine, première qualité, les 100 kilos, 37
La
Marseillaise.
»
))
»
»
luutli, auront lieu, il l'hippodrome de Belle- Ile-Tudy
à 38; farine, deuxième qualité, 3C> à 37.)»);
Monsieur le Ministre,
))
»
»
»
Vue les courses de chovaux. Du nombreux Guilvinec
froment, 25à20.»» ;seigle, 17à 17.50; sarraC o u c n r n c u u
»
»
»
»
Nous tenons avant tout à remercier votre prix sont inscrits. Des danses publiques et Ponmarch
sin, 17 à 17.50 ; avoine, 18.50 à 19.»»; orge,
»
»
))
»
La Pêche. — La pècho est nulle en ce département de la bienveillance qu'il a bion un feu d'arlifice compléteront la fête. Mardi, Audierne
18 à 18.50;son, 13à 14.»»; pommes de terre
61
31
50 1000
Douarnenez . . .
moment à Concarneau, La Fiirdino ne voulu témoigner à notre pauvre commune seront courues à 2 heures de l'après-midi Camaret
9 à 10 ; foin, los500 kilos, 48à 50; paille, 30
25
30
500
04
à 32; bœuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; vadonne pns, La plupart des bateaux sont en participant dans la dépense do l'amélio- los courses de chevaux aux galop sur lu
che, 0.00 à 0.G5; veau, 0.70 à 0.75; mouton,
partis sur les côtes do l'est où la pèche est ration du port.
route do la Fouillôo. Enfin, un concours do
0.80 à 0.85; porc, 0.90 à 1.»»; bourre, le kilo
Portugal
et
Espagne.
—
Du
9
au
17
juilparait-il un peu meilleure. Plusieurs thonLa lettre ministérielle, en date du 21 mai boules ici minera, mercredi, l'ensemble do
let. — Pècho faible, gros poisson mélangé en gros, 2.30 à 2.50, et en détail, 2.50 à 2.00;
niers sont venus avec du thon, mais par 1911, adressée il M. Daniélou, député, con- ces réjouissances attrayantes.
œufs, la douzaine, 0.95 à L»» ; poulets, la
de chinchnrds. La crise sardinière s'accensuite du calme persistant, lu poisson a cernant cet acte de générosité contient de
couple, 4 à 4.50 ; cidre, la barrique, 50 à
lue dans ces 2 pays.
beaucoup souffert.
grosses inexactitudes qu'il est de notre de52fr. ; pommes de terre nouvelles,0.151e kilo.
BREST
voir du réfuter, quant il la situation stratéDOUARNENEZ. — Marché du mardi
<ju6niéiiévc!i
ÏSOHCOII
gique exacte du petit pot t de Roscanvel.
Classe 76'<ï4. — Le bfinquel annuel des
18 juillet. - - Farine, première qualité, les
Lu J'ète Nationale-—Voici le programme
Le premier passage de cette lettred'uprès conscrits du Fiuistèie, classe 1881, aura IIUII
Accident. — Dimanche 8 courant vers 100 kilos, 37 .»)) ; farine, deuxième qualité,
de la l'été Nationale qui sera célébrée diman- lequel le bourg n'aurait jamais été envi- à Lannilis lu 20 noùt prochain, pour lus 2 heures de l'apiès-midi, une automobile 35.»» ; froment, 27.»» à 20.»» ; seigle, 23.»» ;
che 23 juillet à Quéménéven,
S!q?ê'comiiio point de débarquement con- régates de Lnborvraeh.
appartenant à des touristes eu villégiature sarrasin, 17.»» à 17.»»; avoine, 19.»» à 19.»»;
A 8 heuros du matin, distributiou du pain tient des renseignements erroués,dépourvus
Un avis ultérieur sera adressé à chaque heurta ù l'angle de la rue du la Rive et du pommes de terre, 151osl00k.; foin, les 50Q
A 11 lieun s, les indigents de la Commune
réunis à lu manie, recevaient, avec plaisir,
un bon de pain.
L'après-midi eurent lieu diverses attractions : course d'enfants, course d'hommes,
en brouette, courses de femmes, course aux
leut's, course de chevaux, course de bicyclettes, concours, do galoche ot une tombola
pour les femmes.
Do nombreux concurrents se présentèrent
à toutes les courses.
Malgré un soleil ardent, les jeunes gens
et les jeunes filles ont beaucoup dansé aux
sons du biniou.
aux indigents ; à 1 heure du soir, course
d'hommes, p r i x : 3 l'r., 2 fr., et 1 fr. ; à
1 h. 1/2 du soir, course d'enfants, prix :
I fr. 50, t fr., et 0 l'r. 50 ; il 3 heures, course
de bicyclettes, prix : 14 l'r., 0 fr., et 4 fr.
(3 Tirages, 3 fr. de prime au poteau) ; il
fi h. 1/2 du soir, course aux chovaux, prix :
15 fr., 10 fr., et 5 fr. Toutes les courses sont
réservées aux coureurs de Quéménéven et
à ceux des communes limitrophes.
Toute l'après-midi, dansés bretonnes,
binious : Lnlnison et Gaillard.
Lo soirà9heurcs illuminations et retraite
aux tlainbenux.
APPAREILS ORTHOPÉDIQUES
G. PE PIN,
Bandatfisle-
Orthopédiste,
S I M S
I R A
DE U
P É T
m
m
LE
kilos, 55 ù 55 ; paille, 41.»» à 42 ; 1-eurro, le
kilo, 2.80; cours, la douzaine, 0.80 à 0.00 ;
poulets, la couple, il.50à t.»»; cidie, la barrique, 50 francs.
CHATEAULIN. — Marché du 1:1 juillet
— Froment, prix moyen, les 100 kilogs, 25.»»;
seigle, 20.50 ; orgo, 18.50; sarrasin, Î7.25;
avoine, 19.»» ; pommes do terre, 9.50; foin,
les 500 kilos, 40 à 45 ; paille, 35 ii 3S ; bourre,
le kilo, 2.45 h 2.50 ; œufs, la douzaine, 0.85
0,85; cidro. la barrique, 45 it 50 fr.
fi
L! Ù 'J Î \ U
y fi ri
CITOYEN
Elude dc M" DAMEY, notaire
à Plogonnec.
u
Il a été perdu à Quimper, un
Par le nombre de ses A b o n n é s petit chien à poils longs couleur
ct Lecteurs assidus, par son ex- jaune clair, répondant au nom cle
t e n s i o n toujouts grandissante, le « Cap », el, portant un collier dc
C I T O Y E N constitueunOrganedc cuir rouge où est gravé le nom de
son maître.
Publicité dc premier ordre.
Pi ière dc le rechercher clans la
Toute personne soucieuse dc ses
région.
— En cas cle découverte,
QUIMPERLÉ - Marché du samedi 15 intérêts doit se renseigner sur le
juillet. — Farine, première qualité, les T i r a g e réel du journal où elle se écrire immédiatement à M. Kernévez, juge dc paix à Pont Croix.
100 kilos, 30.»» t\ 37.»» ; fnritio, deuxième
qualité, 85.50; froment,24.»»i\25.»>); sei /le, propose dc faire sa Publicité.
Récompense promise.
17.50; sarrasin, 17. i\ 17..'0 ; avoine, 18.50 à
Le C I T O Y E N est le journal le
l!).»»; orge, 18.a0; son, 13.50; pommes do plus répandu du Sud-Finistère.
terre, 8.»» à O.»» ; foin, los 500 Ivihis, • i~>.!• >.
Si vous voulez augmenter votre L e t t r e s èa P a t t e s
& 5.0»» ; veau, 0.75 ii 0.80 ; mouton, 0.05;
s*c» c t urasA BU n K
porc, 1.25 it 1.30 ; bourre, lo kilo en gros, chilïie d'affaires, Acheter, Louer
2. HT, et on détail, 2.50 à 2.00; roufs, la .dou- ou Vendre un immeuble, une pro- Livrées I heures après la commande
zaine, 0.95; poidets, la couple, 3.»» à '..»)>;
PRIX TRÈS MODÉRÉS
p r e t é , obtenir un emploi, etc.,
cidro, la barrique, 40 il 00 francs.
S'adresser à l'Imprimerie BreMORLAIX. — Marché du 15 juillet.— n'hésitez p.is à lui confier vos an- tonne clu Citoyen, 21, rue du Sallé,
Farine, première qualité, les 100 kilos, nonces.
— Quimper. —
37.»» à 37,50; farine, deuxième qualité, 35.i »
à 35.50 ; froment. 25 ii 20.)'» ; seigle, 17.>» à
17.50; sarrasin, 17.)'» à 18.50 ; avoine, 19.và 20.»» ; orge, 10.»» à 10.5'.); son, 15.'» à
16.»» ; pommes do terro, 7.'>» a !'.)"> : foin,
les 500 kilos, 35.»» il 40.»»; paille, 30.'») il
35.»»; boonf, le kilo sur pie.!. 0.85 iiO.SO;
vacl.e, 0.75 i\ 0.80 ; veau. 0.80 à 0.!K); mouton, 1.»»; pore, 1.10 ù t.20 ; benne, le kilo
en gros, 2.20Ù2.25 toutes les qualités, et en détail, 2.10 i\ 2.40 ; œufs, la douzaine, I. » ù
1.10; cidre la barrique, 50 à 55; nspei -s.
la botte, 0.40 à 0.50 ; salades la doi:'..'iine de
têtes, 0.40 il 0.40 ; artichauts, la douzaine
0.40 à 0.60.
Notre Tribune,
Les Secrétaires as
Alahie.
On nous écrit :
Avec l'application des nouvelles luis sociales i l pleut des paperasseries inutiles
dans ies mairies. Jo convie mes collègues
secrétaires de mairies ii les signaler toutes
ct à demander leur modifient ion aux autorités compétentes :
T On nous impose des registres à souche
pouf la délivrance des bous de | aiemfuit aux
vieillards. Il faut donc faite mensuellement
et la souche el le I on pour chaque vieillard.
Pourquoi ne pas leur donner un Uvtet, leur
annoncer lo lieu ct l'heure du paiemdit et
délivrer un corlitient do \ ie au fonuliniinair> payeur. Ce dernier apposerait dans la case
du livret le timbre « payé » ol lout seiaitdit.
Le paiement des délégations dans les inscriptions maritimes se fait depuis longtemps
sur 1a présentation dc livrets, (.'o modo a
donc de grands inconvénientspoui i;tt'on ne
veuille pas l'imiter ?
2" Pour les assujettis obligatoires et facultatifs il faut produire un certificat individuel
attestant que les bénéficiaires réunissent
toutes les conditions exigées par la loi. Or,
i l se trouve quo nos commissions municipales ont inscrit les assujettis parce qu'ils
connaissaient parfaitement leur situation.
Pourquoi, un certificat collectif établissant
le droit des inscrits au bénéfice de la lot ne
suffîrail-il pas '?
3' Par la loi du 30 novembre 1900, le législateur a dit : « Effaçons la différence qui
existe entre l'enfant légitime et l'enfant
LÉGITIMÉ, quant M a délivriui e des exuait
de leurs actes dc naissance afin que pendant
la célébration du mariage les curieux ne sachent pas qui esl né oprès le mai irigoet qui
est né hors mariage et légitimé ensuite.
Mais il y a actuellement deux soitos d'extraits de naissances, un pour les enfants
légitimes ct un autre toute différente poulies enfants légitimés. Que reslc-f-il de la loi
d'humanité, 6 généreux législateur? Rien.
La sainte routine veut conserver la disiinction d'origine à la curiosité malsaine clu
public.
Quand donc voudra-t on confondre dans
la même catégorie les enfants légitimes et
les enfants légitimés ? Qu'est-ce qui .-.'<•;>pose à l'application intégrale de celte loi.
O ! très vénérée sainte fooormo administrative ayez pitié de nous qui avons l'Ilot leur
de la sainte routine :
« Cetto vieille courtisane qui a de jeunes
amants. »
L. CHALM,
Secrétaire dc mairie ù Esquibien.
F E U I L L E T O N DU
CITOYEN
du 22 Juillet 1911.
PIERRE ET JEAN
VIII
— Suite —
Quelques secondes s'étaient écoulées,
plus longues que des.heures, ct son âme
s'était engourdio dans un hébétement
d'idiot. I l sentait bien qu'il lui faudrait
penser tout è. l'heure et agir, mais i l attendait, ne voulant même plus comprendre, savoir, so rappeler, par peur, par
faiblesse, par lâcheté. 11 était de la race
des temporiseurs qui remettent toujours
uu lendemain ; et quand il lui fallait, surle champ, prendre une résolution, il
cherchait encore, par instinct, à gagner
quelques moments.
Mais le silence profond qui l'entourait
maintenant, après les vociférations de
Pierre, cc silence subit des murs, des
meubles, avec cette lumière vive des six
bougies ct des deux lampes, l'effraya si
fort tout à coup qu'il eut envio do se sauver aussi.
Alors i l secoua sa pensée, i l secoua
Son cœur, ot i l essaya de réfléchir.
Jamais i l n'avait rencontré une difficulté dans sa vie. 11 est des hommes qui
Se laissent aller commo l'eau qui coule.
VENTE
l'ar
hebdomadaire
paraissant
Rédaction
le
Samedi.
A m mistral ion :
21, Rue du Sallé —
Téléphone
en la salle
dc la mairi". dc Guengat.
E n .
D'UNE
PROPRIÉTÉ
L'Administrateur-.Gérant
r
teùig^wî
i
ife-Sf
l
" LE C I T O Y E N "
composé par
des ouvriers syndiqués
Sous cette rubrique nous acons décidé
d'insérer gratuitement les demandes
d'emploi
qui nous seront adressées.
Nous ne saurions trop demander à nos
amis commerçants de s'y intéresser :
GARÇON BOUCHER, 17 ans, travaillant actuellement à Paris, demande
même emploi ou tout autre en Bretagne
pour >e rapprocher de ses parents.
l i a i r e uu journal.
JEUNE H O M M E , 17 ans, demande
place dans le commerce.
S'adresser au bureau du journal.
JEUNE EU.LE,21 ans, demande placo
aux écritures ou l'actrice. — S'adresser
au journal.
JEUNE F I L L E , 24ans, demande placo
copiste, factrice ou caissière.
S'adresser au bureau du journal.
JEUNES C U L T I V A T E U R S demandent p'.n'e de gurer ns d'écurie ou autres
emplois. S'ielre- i r au bureau du Citogen.
VL YîlDL 1
P A S
O H E
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•1 lEjllIHlU
I! avait fait ses élusses avec soin, pour
n'être pas puni, et terminé ses études
de droit nvec régularité parce que son
existence était calme. Toutes les choses
du monde lui
• *paraissaient naturelles
sans éveiller autrement son attention. Il
aimait l'ordre, la sagesse, le repos par
tempérament, n'ayant point dc replis
dans l'esprit ; et il demeurait, devant
celte catastrophe, comme un homme qui
tombe à l'eau .'-ans avoir jamais nagé.
Il essaya de douter d'abord. Son frère
avait menti pur haine et par jalousie.
Et pourtant, comment aurait il élé assez misérable pour cliro do leur mère une
chose pareille s'il n'avait pas été luimême égaré par le désespoir? Et puis,
Jean gardait dans l'oreille, dans le regard, dans les nerfs, jusque dans le fond
de la chair, certaines paroles, certains
cris île soulï'i .itice, des intonations et clcs
gestes du Pierre, si douloureux qu'ils
étaient irré-i-slible;;, aussi irrécusables
que la certitude.
11 demeurait trop écrasé pour fairo un
mouvement ou pour avoir uue volonté.
Sa détresse devenait intolérable ; ct i l
sentait que, derrière la porte, sa mèro
était là qui avait tout entendu ct qui attendait.
Que faisait-cllo ? Pas un mouvement,
pus un frisson, pas un souffle, pns un
soupir ne révélait la présence d'un être
derrière cotte planche. So serait-elle
sauvée / Mais pur oû ? Si ello s'était sauvée... elle uvuit donc sauté do la fenêtre
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dans la rue !
Un sursaut de frayeur le souleva, si
prompt et si dominateur qu'il enfonça
plutôt qu'il n'ouvrit la porte ct se jeta
dans sa chambre.
Elle semblait vide. Une seule bougie
l'éelairail, posée sur la commode.
Jean s'élança vers la fenêtre, elle était
fermée, avec les volets clos. I l se retourna, fouillant les coins noirs de son regard
anxieux, ot il s'aperçut que les rideaux
du lit avaient été tiré. Il y courut ct les
ouvrit. Sa mèro était étendue sur sa couche, la figure enfouie dans l'oreiller
quello avait ramené de ses deux mains
crispées sur sa tête pour ne plus entendro.
I l la crut d'abord étouffée. Puis l'ayant
saisie par les épaules, il la retourna sans
qu'elle lâchât l'oreiller qui lui cachait le
visage et qu'elle mordait pour 110 pas
crier.
Mais le contact de co corps raidi, de
ces bras crispés, lui communiqua la socousso de son indicible torture. L'énergio ct la force dont elle retenait avoc ses
doigts el avec ses dents la toile gonflée
de plumes sur sa bouche, sur sos yeux ct
sur ses oreilles pour qu'il 110 la vit point
ct ne lui parlât pas, lui fit deviner par la
commotion q u ' i l reçut,jusqu'àquel point
011 peut souffrir, Et son cœur, son simple
cœur, fut déchiré de pitié, I l n'était pas
un jugo, lui, mémo un jugo miséricordieux, il était un homme plein do faiblesse ct un (ils plein de tendresse. I l ne
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M
DU
P a r c
Q U m V L V v
: ;
LA MAISON N'A PAS DE SUCCURSALES HORS QUIMPER
se rappela rien dc cc que l'attire lui avait
dit, il ne raisonna pas et ne discuta point,
il toucha seulement de ses deux mains
le corps inerte dc sa mère, ct ne pouvant
arracher l'oreiller dc sa figure, i l cria,
en baisant sa robe :
—- Maman, maman, ma pauvre maman, regarde-moi !
Ello aurait semblé morte si tous ses
membres n'eussent été parcourus d'un
frémissement presque insensible, d'une
vibration dc corde tendue. 11 répétait :
— Maman, maman, écoute-moi. Ça
11'cst pas vrai. Je sais bien que ça 11'cst
pas vrai.
Elle eut un spasme, une suffocation,
puis tout à coup elle sanglota dans l'oreiller. Alors tous ses nerfs se détendirent, ses muscles raidis s'amolirent, ses
doigts s'entrouvant lâchèrent la toile ;
c l il lui découvrit la faco.
Elle était toute pâle, toute blanche, et
dc ses paupières fermées 011 voyait coulait des gouttes d'eau, L'ayant enlacée
par lo cou, i l lui baisa les yeux, lentement par grands baisers désolés qui so
mouillaient à ses larmes, c t i l disait toujours i
— Maman, ma chère maman, je sais
bion que ça n'est pas vrai. Ne picurc pas,
jo lo sais I Ça n'est pas vrai I
Elle so souleva, s'assit, lo regarda, et
avec un do ces efforts dc courage qu'il
faut, en certains cas, pour se tuer elle
lui dit !
— Non, c'est vrai, mon enfant,
Et ils restèrent sans paroles, l'un devant l'autre. Pendant quelques instants
encore elle suffoqua, tendant la gorge,
en renversant la tête pour respirer, puis
elle se vainquit dc nouveau et reprit :
—< C'est vrai mon enfant. Pourquoi
mentir ? C'est vrai. T u 11c mc croirais
pas, si je mentais.
Elle avait l'air d'une folle. Saisi de terreur, il tomba à genoux près du l i t , en
murmurant :
— Tais-toi, maman, tais-toi.
Elle s'était levée avec une résolution
et uno énergie effrayantes.
— Mais je n'ai plus rien à te dire, mon
enfant, adieu.
Et elle marcha vers la porto.
I l la saisi à plein bras, criant :
— Quest-ce quo tu fais, maman oû
vas-tu ?
- " J e 11c sais pas,., est-ce qucje fais..,
je n'ai plus rien à faire... puisque je suis
toute seule.
Elle se débattait pour s'échapper. La
retenant, ii ne trouvait qu'un mot à lui
répéter :
— Maman... maman.;, moman...
Et ello disait dans ses efforts pour
rompre cette étreinte :
Mais non, mais non, jo ne suis plus
ta mèro maintenant, je no suis plus rien
pour toi, pour personne, plus rien, plus
rien ! Tu n'as plus ni père ni mère, mon
pauvre enfant.., adieu.
l'enlevant, i l la porta sur un fauteuil,
l'assit de force, puis s'agenouillant et
formant une chaîne de ses bras :
— Tu ne sortiras point d'ici, maman ;
moi je t'aime ct je te garde. Je te garde
toujours, tu es à moi.
I l comprit brusquement que s'il la luis'
sait partir i l no la reverrait jamuis, ct,
Elle murmura d'une voix accabléc:
— Non, mon pauvre garçon ça n'est
plus possible. Ce soir tu pleures, et demain tu mo jetterais dehors. Tu ne me
pardonnerais pas non plus.
I l répondit avec un si grand élan de si
sincère amour : — Oh ! moi ? moi ? Comme tu mo connais peu ! — qu'elle poussa
un cri, lui prit la tète par les cheveux, L
pleines mains, l'attira avec violence etle baisa éperdument à travers la
Puis elle demeura immobile, la joue
contre la joue dc son fils, sentant, à travers sa barbe, la chaleur de sa chair ; et
elle lui d i t , lout bas, dans l'oreille ;
— Non, mon petit Jean. Tu ne me pardonnerais pas demain. Tu le crois et (u
te trompes. Tu m'as pardonné ce soir,et
ce pardon-là m'a sauvé la vie ; mais i l
110 faut plus quo tu me voies.
I l répéta en l'étreignant i
—- Maman, ne dis pas ça I
— Si, mon petit, i l faut que Je m'en
aille. Je ne sais pas oû, ni commedt je
m'y prendrai, ni ce que je dirai, mais i l
le faut. Jo n'oserais plus te regarder, n i
t'embrasser, comprends-tu ?
figure.
GUY
DE MAUPASSANT.
Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé.
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patriotisme éclairé de Mme Paul LEMONNIER, et à l'érudition du barde TA LDI R.ÎAFFEXNOl' ciii a léuni et classé les
matériaux do ce tiavail considéialdo, où
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H A B I L L E
leiontuirc
A I n î î r O (pour saison), .13.18-
LE GïTÛYEi
Journal
h
Vu pour légalisation dc la signature ci-contre.
Mairie
de Quimper j le
Le Maire,
ÇA
suivrej.
K° 30 (3e année) — Samedi 29
a Organe
TÉLÉPHONE 8 6
MARITIME
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POLITIQUE
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de concentration
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Autres départements
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vos
amis.
M. Goude est volé.
Il comptait à Douarnenez sur une
ample moisson de gros sous et sur
un succès de tribune.
Le rouge pèlerin du collectivisme qui quête pour la propagande
(la propagande faite homme) comme
d'autres pèlerins blancs ou noirs
quêtent pour leur chapelle, est
revenu à Brest le gousset vide et
Je caquet rabattu.
Contrairement à ses prévisions,
il a plu, non dans son escarcelle,
mais sur son dos.
On se rapelle que l'élu du premier port de guerre de France
— qui l'eût cru, qui l'eût dit 1 —
avait imaginé de taxer sesauditeurs
h l'entrée de la salle de réunion
comme on taxe des veaux ou des
tems^à l ' e n t r é e cKutï c h a m p de
loire.
Outré du procédé, M. Le Bail
avait relevé le défi du Fracasse
brestois et lui avait donné rendezvous en réunion publique dans une
salle où l'entrée était gratuite et
libre pour lous.
Tandis que G00 personnes se
pressaient dans cette enceinte
pour l'écouter, 350 à peine s'étaient dérangées pour entendre
l'inévitable discours, toujours le
même, du premier fumiste oratoire
du département du Finistère.
Et combien, après l'avoir entendu,
à la sortie, ont regretté de ne pas
avoir réservé leurs deux sous pour
une occasion meilleure. Il eût été
autrement agréable d'entrer dans
une baraque foraine pour contempler les traits d'une femme colosse
ou assister aux gambades d'un
veau à deux têtes.
Furieux du mauvais tour qu'il
s'est joué à lui-même, Goude essaie
dans le Cri du Peuple de faire
contre mauvaise fortune bon coeur.
Observez-le bien : le successeur
de Biétry rit jaune.
Cet homme qui est brave comme
un lapin écorché, voit des lièvres
fuyant partout devant lui et ne
s'aperçoit pas, que ce qu'il prend
pour les oreilles d'autrui n'est en
réalité que l'ombre de ses p r o p r e s
oreilles. S'il y a eu des oreilles tirées le 9 juillet, ce sont bien les
siennes, sans que ses partisans
aient pu réussir à le tialner au
rendez-vous donné par son contradicteur.
• »
Les collectivistes, pour se maintenir, ont besoin d'exploiter la
misère, que ce soit le malheur des
cheminots ou la détresse des pêcheurs.
La misère est ie bouillon de
culture de cc parti, semeur d'envie et de haine.
En venant à Douarnenez, Goude
s'imaginait avoir affaire à des marins familiarisés, i l est vrai, avec
les ruses des poissons mais ne
connaissant rien aux ruses des
hommes. Il croyait pêcher des pêcheurs et gagner des foules à ses
doctrines.
Les pêcheurs, Monsieur Goude,
ne sont pas les gobe-mouches que
croyez, prêts a mordre à vos
hameçons.
Les anarchistes, vos amis, auront
peut être réussi à faire dérailler
bien des trains avant que vous
parveniez ù faire dérailler le bon
sens cle nos populations du Finistère.
YOUS
•
•
Qu'avez-vous fait, vous el les
vôtres, pour ccs marins, ces ouvriers. ces cultivateurs que vous
avez la prétention de soutenir —
comme la corde soutient le'pendu.
Avec vous, les cultivateurs seraient heureux comme le poisson
dans Ui poêle à frire. Dans votre
système,le petit propriétaire rural,
est traité comme le gros propriétaire terrien. U ne trouve pas
grâce devant l'expropriation générale des terres. Il n'est j>as saurable comme l'a dit à la Chambre
votre copain, M. Compère Morcl,
un des 75 unifiés du Parlement.
Et le marin, qu'avez-vous fait
pour lui t Quand il aura cousu sa
misère à votre col lectivisme, croyezvous que du coup il sera devenu
riche et que le miracle du paradis
sur terre s'accomplira pour lui ?
Ce ne sont pas les collectivistes
qui ont fondé les syndicats maritimes de la côte bretonne, créé
des coopératives et des sociétés
de secours mutuelsct d'assurances,
organisé les souscriptions des jours
de malheur, rapporté les lois sur
les pensions de demi-solde el de
la caisse de Prévoyance.
Tandis que voire ardeur se consumait en déclamations stériles,
d'autres travaillaient, peinaient,
mettaient la main à la pâte et servaient la cause des marins avec
un dévouement et une fidélité inlassables. Tant pis pour ceux qui
l'ont oublié !
Enfin, qu'avez-vous fait pour les
ouvriers I
Au lieu de verser sur leur sort
des larmes hypocrites de crocodiles
et de vous fendre la bouche jusqu'aux oreilles pour lancer de
facilesanathèmesau patronat, vous
auriez mieux fait de préparer l'émancipation économique du prolétariat en mettant à sa portée les
deux choses qui lui manquent :
l'instruction, el l'argent, sous forme
de crédit.
Le dernier mot de votre politique consiste à attaquer votre collègue Le Bail. Savez-vous (pic depuis trente ans votre ennemi intime
n'a jamais hésité à mettre gratuitement au service des ouvriers sa
parole et son dévouement. Délibérément, il a renoncé aux profits
de l'autre clientèle, pour remplir en
faveur des humbles son devoir
social. En troquant sa robe d'avocat contre l'écharpe de député, i l
n'a pas fait un marché avantageux.
Vous ne sauriez en dire autant. La
politique vous a donné un avancement inouï. Avouez-le, la marmite
est bonne et l'indemnité parlementaire ne ressemble en rien à vos
maigres appointements d'hier.
Encore à vos débuts, vous croyez qu'on fait avancer les affaires
publiques en jasant comme une
pie borgne à la tribune du PalaisBourbon ou dans les parlottes des
salles de Venise ou des estaminets
de village,
Vous voulez faire œuvre de pro-'
pagande et répandre vos doctrines,
dites-vous.., Lesquelles '/
Le collectivisme 1 Vous n'en
soufflez jamais mot, nulle part dans
les réunions. Vous le cachez comme
on dissimule une plaie, une tare,
une mauvaise pensée. Vous en
avez honlc.
Vous passez votre temps <'i ton-*
ner contre le radicalisme et lea
radicaux. Ponrquoi 1 Parce que
c'est la maison d'en face, la boutique concurrente que vous espé-
--
—
—i i —
—
LE RAPPORT PE m . LE BAIL
sur le recrutement de l'armée
de Mer.
Successivement le Temps, le Petit
Parisien, le Matin, le Radical le ParisJournal, lo Moniteur de la Flotte,
Naciyaj' tte, ont parlé cil termes excellents
du rapport de M. Le Bail, sur le Recru11 nu n? aë l'Armée de yier.
Ces journaux sont unanimes à reconnaître que l'œuvre de M. Le Bail, exposée dans un volume de 405 pages, est
considérable et aura une grosso inlluoncc
sur l'avenir du personnel de notro marine de guerre.
Lo journal le Llotjd reproduit la préface du volume et la Défense
Maritime
en donne de nombreux extraits. Nous
reviendrons prochainement sur cc rapport.
le
Alcoolisme et Tuberculose
M. Coude chez les radicaux.
A l'Ile-d'Yeu par exemple, grâce au
dévouement de ses créateurs,la coopérative fournit à tous ses adhérents non
seulement les appâts et engins, mais
cncoro tous les objets nécessaires à l'armement. Deux bateaux dont un thonier,
le plus beau du port, ont été fournis par
ses soins à des sociétaires. A côté de
celle association fonctionne une société
anonyme do mareyage, qui maintient le
cours des poissons et crustacés à un prix
rémunérateur pour lo pêcheur.
Mais là, en revanche, redouble la rage
des commerçants et mareyeurs empêchés dans leurs opérations trop fructueuses, jadis. Affolés, sentant leur clientèle trop pressurée leur échapper, soutenus par l'éternel ennemi du peuple et
de la République, j ' a i nommé le prêtre,
ils tentent un effort désespéré pour sauver leur influence et par-dessus tout leur
caisse.
Le prêtro sent bien que l'aisance apportera en mémo temps que lo bion ètro,
l'instruction ot l'indépendanco à la population maritimo. Do là sa liguo avec
ses exploiteurs habituels. Do là son
ingoranco dans lo mouvement révolutionnaire organisé par los commerçants
do l'Ile-d'Yeu pour essayor do somer la
division parmi nos marins, si unis et si
paisibles jusqu'alors. Grâce aux sages conseils de M. Blanc, préfet do la
Vendée, écoutés par nos pêcheurs thoniers, nous avons vu avorter leur criminel projet ici. Mais malheureusement i l
n'eu sera peut-être pas do même en Bretagne, où les envoyés do ccs riches armateurs ont été semer la discorde et racoler, croyaient-ils, des ennemis pour
les jeter sur lours frères sardiniers, ennemis qui, devant l'attitude cordiale de
ceux-ci, se sont immédiatement transformés en amis et qui, s'ils devaient
uvoir de la haine, n'en auraient que
contre ceux, qui les ont indignement
trompés, mais pour lesquels dans leurs
nobles consciences do bretons, ils ne ressentent que lo mépris dont ils sont dignes.
M. A l i x , directeur du bureau d'hygiène Municipal de Brest, vient de fairo
des constatations qu'on no saurait trop
Lo Figaro ot le QilBlas ont annoncé, méditer sur le développement do l'alcoovoici déjà trois jours, que M. Jean Jaurès, lisme dans nos régions et sur los rapports
député socialiste-révolutionnaire et di- qui existent entre l'alcoolisme et la turecteur du journal VHumanité,
quittait berculose.
la Franco ot la C. G. T. pour une tourA Brost, d'après lo praticien, un tiers
née de conférences du gonro do ccllos dos décès ost cauxé par la tuberculose.
qui furent naguèro demandées à M. La consommation annuelle do l'alcool y
Georges Cléinoncoau dans la République ost on moyenne de t! litres par habitant,
Argentine,
ce qui représente pour los adultes
Lo Gil litas a même ajouté, sur cotto hommes tout pro»- do 4,r> litres d'oau-detournée oratoiro, les précisions finan- vio par tèto ot par an. M. lo doctour
cières suivantes :
Alix cil conclut uno fois de plus quo,
M. Jaurès s'embarque aujourd'hui
à parmi les causes qui favorisent l'écloLisbonne pour l'Argentine.
Il va con- sion do la tuberculose, il faut mettre en
férencier, là-bas, comme le fit déjà M. premier lieu l'alcoolisme.
Clemenceau. Disons, pour
l'impartiale
histoire, que le célébra leader recevra
10.000 francs par conférence, tous ces
frais payés. Il fera, nous dit-on, dix à
doute conférences sur la société contemporaine. u Ce sera, a-t-il dit, de la
sociologie-— et non de In politique. »
Le Citoyen du l ' 1 ' j u i l l e t a mis ses lecCe voyage représenterait donc, pour teurs au courant des faits graves qui vele célèbre tribun socialiste, un bénéfice naient de so produire, à l'instigation do
net de cent vingt mille francs
pour certains armateurs réactionnaires,parmi
les marins-pécheurs do l'Ilo d'Yeu.
deux mois.
Le président du syndicat de l'Ile d'Yeu
C'est assurément le droit do M. Jaurès
d'abandonner sa clientèle ordinaire do nous a adressé un excellent article do
notre confrère la Vendée Républicaine
cheminots révoqués et do saboteursqui présente l'incident sous son jour véu
«
unifiés pour une clicntèlo plus extraor- ritable.
Comme conclusion, puisque nous dedinaire do milliardaires sud-américains.
u Nous vous prions nous écrit lo syn- vons en tirer de ces malheureux événeMais i l est curieux que le journal Yllu- dicat, do vouloir bien lo faire paraî- ments, vous devez, marins do touto la
manitè, dont M. Jaurès reste lo direc- tre dans votro journal commo ex- côte, vous garder des excitations hypoteur eu manchettes n'ait pas cru dovoir traits, afin do mettro les choses au crites do ccs éternels ennemis do la déinformer ses lecteurs d'un pareil dépla- point vis-à-vis cle tous nos camarades do fense do vos intérêts, syndiquez-vous,
cement,ni des conditions dans lesquelles Bretagno. Ils pourront ainsi so rendro fédérez vos syndicats, et au moyen des
compte que l'attaque dirigée contre no- coopératives maritimes, débarrassezil est annoncé,
tre syndicat ost fomentée par les mar- vous de ccs rongeurs, qui sucent lo meilL ' H u m a n i t é serait-elle gênée par lo
chands <lo rogues et d'articles de marine, leur do voire sang, édifiant des fortunes
souvenir do l'entrefilet aussi venimeux les mareyeurs ot les armateurs réactionscundalcufces en vous tenant, vous ot vos
que mal fondé qu'elle publia, en mars naires do l'Ile, secondés par lo clergé, et familles, plongés dans la plus noire midernier, sur un prétendu voyage de M. quo,seuls,notre coopérative et «es fon- sé ro.
Aristido Briand en Argentine V
dateurs sont visés.
La Vendée Républicaine.
On so souvient qu'à co moment, l'im« Nous ajouterons quo toujours nos
Déni sens p r une conférence i la salle île venue.
Autour
i
clu Conflit
de nie d'Yeu
la ligne
01.20
Annonces judiciaires et diverses (4 page)
O 30
Réclames (3,! page)
0 50
Réclames (2e page)
1
Chronique locale ou départementale
Annonces payables d'avance.
Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité
Conseil des Ministres
nis à Rambouillet, sous la présidence du
Président de la République.
Co conseil comportait l'examen d'une
modification proposée par lo Ministre
de la guerre au système actuel, qui peut
être réaliséo par décret, mais il no s'agit
nullement de réorganiser complètement
le haut commandement de l'armée, car
uno réorganisation totale ne pourrait
ètro effectuée que par voio législative,
c'est-à-dire avec lo concours du Parlement.
86—
SAMEDI
e
présario Schiirmann proposa au Prési- camarades bretons ou autres seront les
dent du Conseil démissionnaire d'entre- bienvenus parmi nous.
« Qu'à l'annonce cle leur arrivée et au
troprondre, pour la somme de cinq cent
reçu
de la lettre de celle de Douarnenez,
mille francs, line série de conférences
notre société coopérative s'est mise en
dans la République Argentine.
mesure de pou\oir leur procurer tous les
M. Aristide Briand, très simplement,
appâts nécessaires et aux mêmes prix
rolu*a. Main l ' H u m a n i t é n'avait pas at- qu'à ses sociétaires-, Ello a même detendu c« refus pour injurier grossière- mandé à celle de Noïrmoutier, qui frament Y Aventurier
en insinuant sans ternellement s'est empressée de le faire,
preuves qu'il allait so fairo entretenir de lui céder quelques barils de rogue,
afin de n'en point manquer, en attenpar les grands rapaces argentins.
Gageons que le Cri du Peuple ne dant le retour du caboteur, parti d'urgence à Bordeaux,on chercher un stock,
soufflera mot de cc voyage.
celui en réserve à l'Ilo d'Yen, devenant
Tandis que M. Jaurès travaille à dix
insuffisant devant une telle affluence de
m i l l e f r a n c * le cachet, M. Goude
bateaux.
cherche péniblement la pièce de deux
« Tous les services que nous pourrons
sous dans les réunions publiques où i l rendre à nos camarades des autres ports,
convoque les radicaux.
nous les leur rendrons avec joie, leur
Ces chiffres permettent de mesurer demandant seulement de se soumettre
la distance qui sépare le talent do M. aux usages locaux, en conformité de la
décision prise au dernier Congrès de
Goude du talent do M. Jaurès.
Ils permettent aussi de juger des hom- Nantes.
« Nous vous serons reconnaissants,
mes qui combattent les requins en
Monsieur
le rédacteur en chef, de le leur
Franco et les exploitent on Amérique.
répéter de notre part, et vous prions
Peuple, pauvre peuple qu'on trompe,
d'agréer etc. etc.
commences-tu à voir clair dans le jeu
*
• »
des unifiés ?
Yoici les principaux extraits de l'artiI l y a parmi eux des millionnaires qui
cle en question :
gardent leur argent, et beaucoup de
Les événements survenus cettte seceux qui ne lo sont pas, aspirent à lo
maine à Port-Joinville sont trop connus
devenir.
de tous pour que nous en donnions les
détails dans ce numéro hebdomadaire
paraissant trop tardivement.
Mais nous devons en établir les responsabilités et en tirer les conclusions,
ne fut-ce que pour empêcher les marins,
I.e liant c o m m a n d e m e n t .
nos amis de toute la côte, de tomber à
A la suite do certaines divergences de l'avenir dans un piège semblable à celui
-ntos'entre In "général Michel, vice-prési- auquel se sont laissés prendre les trop
dent du Conseil supérieur de l'armée et loyaux et confiant pêcheurs thoniers do
ses collègues, les ministres so sonl réu- l'Ile-d'Yeu.
M. Jaurès chez les Argentins
Cent mille francs pour dix conférences
TÉLÉPHONE
ANNONCES
QUIMPER
Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
rez ruiner par votre surenchère
démagogique. Avec le scrutin de
liste et la représentation proportionnelle il faut, à tout prix, obtenir le quotient électoral sans
lequel o"i n'est pas élu.
Les voix de l'arsenal ne suffisent
plus. On doit y ajouter, pour
passer, des voix d'ouvriers, des
suffrages de ruraux et de pêcheurs.
A qui les prendre, sinon aux
radicaux I
Voilà le secret tic la propagande
goudiste dévoilé ! De là, ses allées
et venues dans le département,son
manège et ses grimaces.
Goude veut conserver son- fromage. Ce révolutionnaire est au
fond le plus conservateur des conservateurs.
Pour garder son echarpe, il continuera à parader et à faire le
zouave. Maintenant, citoyens, vous
êtes avertis, et un homme averti,
dit-on, en vaut deux.
DIOGÈNE.
0
^
Les Bureaux sont ouverts do 9 h. à Midi lo matin et de 2 heures à G heures lo soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à IW. S a b r i é , et tout cc
qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie à M. P. Gnégnen, administraf-gérL
Les abonnements partent du 1er ou du 15 de chaque mois.
\ o i m priait-* l e *
ntmibreux
a m i s «lont r a h o n n e n i e n l e.xl r e n o u v e l a b l e clo T a i r e Bton u c e s s e i l
A I » t r a i t e p o s t a l e q u e n o u s lenir
faisons présenter.
• / a b o n n e m e n t e s t Ee m e i l l e u r
m o y e n de soutenir le J o u r n a l
républlealn.
— COMMERCIAL
Rédacteur
en chef : J.-D* SABRIÉ
BUREAUX
et Imprimerie 21, Rue du Sallô , 21 —
s
1 An.
Républicaine
PENSÉES
Nous, nous sommes pour la liberté,
toute la liberté, toujours plus, et toujours
plus encore. Nous exaltons l'homme au lieu
de le rabaisser, nous le voulons plus grand,
plus puissant pour être meilleur à ses compagnons de vie, et nous cherchons, et nous
prétendons trouver la conciliation de toutes
les libertés humaines dans la garantie da
droit de chacun, dans la justice peur tous.
Georges CLÉMENCEAV.
Miettes de la Semaine.
— Les Bleus de Bretagne, réunis au
nombre de .4.000 environ, ont célébré
dimanche la fondation d'uno nouvelle
section à Ploërmel et Trinité-Porhoët,
centre de la circonscription réactionnaire
du duc de Rohan.
— Les grandes manoeuvres navales,
auront lieu du i au 1G septembre prochain, sous le commandement en chef
du vice-amiral Jauréguiberry. 18 cuirassés, 9 croiseurs-cuirassés, 2 mouilleurs
de mines et 28 contre-torpilleurs y prendront part.
— Dimanche, M . Steeg, ministre de
l'Instruction publique, s'est rendu à Béthumo pour y inaugurer un nouveau
collège de jeunes filles. De son côté M .
Klotz, répondant à l'invitation des comités radicaux-radicaux-socialistes de la
Somme, a assisté à un banquet imposant
à Montdidier. Son discours a été longuement applaudi.
— U n instituteur libre, nommé Lévesque, a tué à coups de revolver M ,
l'abbé Henri Garnicr, curé de l'église
Sainte-Geneviève à Paris, qui l'avait fait
renvoyer d'une école chrétienne de son
quartier.
,
—
Tone
dans
ciers
Le- croiseurs japonais Kuramo et
sont arrivés en rade du H i v r e
la matinée de dimanche. Les offisont partis pour Paris.
— Les actes de sabotage coutinuent à
se produire sur nos voies ferrées. A T o u louse, on a arrêté un sergent rengagé
nommé Bonafous, du 83s de ligne inculpé
d'avoir commis des déprédations sur la
ligne du Midi. Bonafous fréquentait les
milieux révolutionnaires toulousains.
— Les aviateurs français ont eu le plus
grand succès au « tour d'Angleterre »
couru récemment chez nos voisins d'outre-Manche. L'enseigne do vaisseau
Conneau, qui s'est classé premier, a été
l'objet d'une manifestation enthousiaste.
— Vendredi dernier, Deviot, l'assassin
des boulangères, a été exécuté à Vitryle-François.
—• On signale la mort de M . Steenakers, qui fut directeur des Postes à Tours,
puis à Bordeaux pondant la guerre de
1870. I l rendit dans ces fonctions d'immenses services. M. Stccnakcrs fut deux
fois député.
— Un incendie d'uno importance considérable a éclaté dans la forêt de Fontainebleau. On croit à la malveillance.
— Le grand prix automobile, qui vient
de so courir dans la Sarthe, a été attristé
par la mort de Maurice Fournier, un des
principaux concurrents.
LA. FRANCE AU MAROC
L'incident provoqué par les arrestations arbitraires du lieutenant T h i r i c t
par les troupes espagnoles stationnées à
Laracho n'aura probablement aucune
suito fâcheuse pour la continuation
do nos bonnes relations avoc l'Espagne,
Le différend provoqué par l'attitude
prise par les allemands à Agadir où on
s'en souvient, ils envoyèrent une canon'
nière, semble aussi être on voio do solu«
tion. L ' o p i n i o n exprimée par les jout*
naux européens est presque unanimement défavorable aux prétentions aile»
mandes.
TOUS
La
LES
fermière
mÊmES I
cle M ,
Bpfcon.
On lit dans lu Lanterne :
« On sait que M. Brizon, député socialiste unifié de l'Allier, est un dos adver*
rtK:
m
LE CITOYEN
jinés de la loi tants des diverses sociétés de Quimper entretenir dans les âmes les vertus qui
__
Or, M. so réunissaient dans la cour de l'Hôtel permettent do défondro victorieusement
'Brizon possèdo,
do- de Villo où M. le lieutenant-colonel le pays au jour du danger.
La patrie est l'histoire de la patrie.
maine assez important, dontSiwermièro, Roudière, lo si dévoué président do la
société clo Quimpor et des sociétés du Dans nos réunions, nous évoquons la
Mme Forye, passant outro aux recomFinistère, remit des médailles d'honneur campagno do 1870 et tous les héroïsmos
mandations do son patron, so fit inscrire
aux vétérans Roudot, Guillou, Ménardot
lo 3 juillet, au nombro dos assurés et Noël Floch. Lo cortègo est ensuito qu'elle a l'ait naître.
Nous devons remonter plus haut cnfacultatifs. Commo ello a atteint 65 ans formé pour aller à la gare, recevoir les
coro dans lo passé ot no jamais manquor
lo 21 de co mois, elle a droit, bien que délégations clu département. Fin téte,
uno occasion do célébrer les hauts faits
n'ayant versé q u e l fr. 03 contimos, à uno marchent les tambours et clairons du d'armes do notro histoire militairo et
118° de ligne, suivis par son excellente maritime.
retraite viagère de 101 fr, 29 centimes ».
Après les maires réactionnaires, los musique. La société la Chorale vient
A propos de la découverte des osseensuite, puis, la Quimpèroise, enfin, la
députés unifiés !
ments cles combattants du vaisseau les
23'5° section, précédéo do soit drapeau.
Droits de l'Homme, la presse française
Huit délégations arrivent, par diffé- rappelait récemment le combat glorieux
rents trains : colles clo Brest, do Lander- soutenu, en 1797, par co navire contre
neau, Châteaulin, Douarnenez, Concar- le vaisseau anglais VIndéfatigable
et lu
neau, Rosporden et Pont-Aven.
frégate lVlmflsone.
Lo colonel Roudièro l'ait ouvrir le ban
Il faut soustraire ces sépultures improM. Goude nous annonce périodique
dans la cour de la gare, puis on exécute visées qui seront toutes envahies ipar la
ment (voir le Cri du Peuple du 15 juil- lo salut aux drapeaux ; et, de nouveau, mer, aux injures des éléments et à la
let) q u ' i l est s u r m r i u ' p u r le t r a v a i l les divers éléments du cortègo repren- curiosité indiscrète des hommes. Il
p a r l e m e n t a i r e . Uno fois par mois, nent lo chemin du centre. Sur tout le faut donner à cos grands morts uno sécomme les fommes, i l a sos vapeurs. A parcours, une foule sympathique assiste pulture digne d'eux. J'ai l'espoir que
à co défilé. Au son de marches entraî- lorsque le monument commémoratif de
son style, on sent qu'il a raison. Mais,
nantes, on so rend au cimetière St-Marc. cette bataille sera élevé à Plozévet, les
mille tonnerres, qu'il retourne donc à A la porto tle la nécropole, M. Le Hars,
Vétérans des sections linistériennos déses écritures, si la défense dos intérêts maire, reçoit los sociétés ; il est accomfileront devant lui, drapeaux déployés.
populaires lo rend fourbu à co point. pagné clo M. le colonel François, coin
Cette allocution, ainsi que les précéBrest nommera peut-être pour lo rem- mandant le 11S'', d'une délégation d'of- dentes, est très applaudie.
placer un autre unifié, mais nous n'au- ficiers on uniforme, de M. l'administraA son tour, M. Vaillant montre les
rons plus Goude. Lo socialisme unifié teur do la Marino Dard, etc...
efforts du pangermanisme
toujours
Des discours sont prononcés devant agressif contre la Franco et exprime l'es-,
sans Goude, c'est déjà un progrès.
•
le monument élevé à la mémoire cles poir que notre armée restera toujours et
• •
morts pour la patrie. Prennent successi- quand même digne de son passé.
On a inauguré, à Dinnn, la statue de vement la parole : M M . le lieutenantM. Niessen, dansune allocution émue,
nU,
aillant, secrétaire évoque le souvenir des souffrances enJehan de Beaumanoir, l ' u n des héros du colonel Roudièro,
combat des Trento. A cctto occasion on général des Vétérans et enfin M. Nies- durées par les frères qui, là-bas, de l'ausen, le fondateur du Souvenir Français tre côté de la frontière, se réclament
a joué un drame tiré do cet événement
venu à Quimper do Paris pour apporter
?. historique. Et ee n ' é t a i t pas le I t r a m e à nos sociétés patriotiques bretonnes lo cncoro et bien haut clo leur sympathie
pour la Franco, L'orateur; dont les pa«le tio j e u qui no peut s'en consoler! réconfort de sa parole.
roles provoquent une forte impression
Pour adoucir ses souffrances l'un de ses
Au nom du Souvenir français, M. le sur l'assistance, parle ensuito du Sourédacteurs du Progrès, lui brûle de l'en- docteur Colin reçoit une médaille d'ar- venir français et de son. œuvro et rend
cens sous le nez et parle do son beau gent. Mme Néis et M. de La Cotardière un hommage vibrant à la Franco, de
reçoivent, chacun uno médaille de Jeanne d'Arc et de La Tourd'Auvergno.
drame historique.
bronze.
Après un toast clu barde Botrel. M.
Le cortègo so rend ensuite devant la Onfroy, parlant au nom de M. le Préfet
M. Goude trouve la C h a m b r e ac- statue de La Tour d'Auvergne où lo pré- du Finistère, rappelle une page héroïque
t u e l l e d é t e s t a b l e . D'accord. 11 n'en sident procède à l'appel des vétérans. de la guerre fatale, le dévouement du
rochorchc pas les motifs. Si on n'abou- La touchante cérémonie, clans sa sim- préfet Yalentin. En terminant, M. Ont i t pas, c'est gràco à l'obstruction des plicité mémo, émeut tous les assistants. froy lève son verre au Président de la
75 députés unifiés, dont uno vingtaine, A l'appel du nom de La Tour d'Auvergne, République. Co toastdéehaincuno fois de
• nommés grâço aux voix de la droite, le vétéran Beaugendro s'avance et répond plus les applaudissements.
Cette cérémonie touchante s'est terd'après M. Pelletan lui mémo. Les uni- d'une voix forte : « Mort au champ
d ' h o n n e u r ! » La musique du 118° ot la minée vers 5 heures du soir devant la
fiés sabotent toutes les discussions en
Chorale exécutent alors le chant de la gare où les sociétaires étaient allés acles prolongeant par leur façon do mauMarseillaise,
qui est écouté tête nue.
vais aloi et en faisant de la surenchère Puis, lo barde Botrel dit un poèmo aux compagner les drapeaux des sections de
l'extérieur.
démagogique. M. Goude se trouve dé- héros cle Franco, la Chorale interprète
testable. Un bon point.
ensuite la chanson des Marsouins et un
bel hymne à La Tour d'Auvergne, d'une
belle envolée lyrique, dont nous sommes
M . Goudo voudrait faire croiro que redevable de la musique à M. K u h n , lo
les r a d i c a u x - s o c i a l i s t e s m a relie- chef sympathique do notro musique
*
r o n t avec les unifiés. Tous les jour- militaire.
Dimanche dernier, la Fédération des
A
midi
avait
lieu,
à
St-Corentin,
une
naux avancés, y compris le Rappel, qui
cantonniers
du Finistère, représentée
a combattu lo Ministère Briand, mar- messe anniversaire pour les militaires et
par
deux
délégués
de chaque société, a
chont avec le Ministère Caillaux. Tous marins morts pour la patrie.
arrêté les bases d'une pétition qui va
les radicaux-socialistes ont accordé leur
Le lianijiict.
ètro adressée au Conseil général, on vue
confiance au Ministère Caillaux quo les
Un banquet excellemment servi réunis- d'améliorer la situation do ces m o,des tes.
unifiés combattent à outrance, Entro les sait, à midi 1/2, une centaine de conviet dévoués fonctionnaires.
unifiés et les radicaux il y a un abime. ves dans l'immense salle Rieux décorce
Les cantonniers demandent, tout d'aCes derniors flétrissent ot veulent punir avec goût pour cetto circonstance. Lo
bord, un relèvement, de salaires aux chifavec uno rigueur inflexiblo les abomina- repas était présidé par M. le colonel
fres suivants basés « d'après la statistibles actes de sabotage pour lesquels les François, remplaçant M. le général Du- que et le contrôle de la commission
unifiés n'ont pas une parole do blàmo bois, commandant la 44° brigade. A la mixte en ce qui concerne divers petits
table d'honneur prennent encoro place :
sincère.
M M . N'icssen, Georgos I.e Bail, député; employés et, notamment, les ouvriers
• •
Onfroy, conseiller do préfecture, repré- agricoles ». Los salaires demeurent même
L e * socialistes i t a l i e n s c o n d a m - sentant M. Chaleil, préfet du Finistère ; sensiblement inférieurs à ceux do ces
n e n t le sabotage.
lo lieutenant-colonel Roudièro ; Lo Ilars, derniers.
M La classe ouvrière, disent-ils, si ello maire do Quimper; commandant Martel,
Relèvement des salaires. Fixation cles
« se laissait aller à adopter des moyens Dard, administrateur do la Marino ; classes : chefs cantonniers, l r c classe,
M aussi barbares, montrerait qu'elle est Théodore Botrol et Mme Botrel, etc... 115 fr. ; 2e classe, 108 fr. ; > classo,
M. Hémon, député, empêché d'assister
u encoro très loin de sa libération. »
100 francs.
au banquet, avait fait connaître par téléIls condamnent aussi l'autluiillCantonniers ordinaires : l r e classe,
grammo ses sincères regrets. M. Soudry
tarisiue.
90 fr. ; 2-' classo, 82 fr. ; 3° classo, 75 fr. ;
s'est également fait excuser.
D'après eux, « lo désarmement doit
Au Champagne, M. le colonel Roudièro 4° classe, 08 francs. La 5° classe serait
u s'accomplir simultanément dans tous ouvre la série dos discours en remer- supprimée.
u les pays, et non daus uu pays plutôt ciant M. lo colonol François, représenEn cc qui concerno la retraite, les
« que dans un autre. En voulant opérer tant l'autorité militairo, M M . Niessen, délégués demandent que la rctraito soit,
« isolément, on s'exposerait à s'affaiblir Onfroy, Le Hars et Le Bail d'être vonus à GO ans d'âge, do 800 francs pour les
« soi-même, au bénéfice des pays voi- parmi les vétérans à l'occasion de cetto chefs cantonniers et do 600 francs pour
« sins, cc qui fait, juste ciel, que l'anti- fèto du drapeau, 11 remercie aussi la les cantonniers ordinaires.
« militarisme ciolcnt, au lieu de travail- presse du concours qu'elle donne sans
Que tout cantonnier puisse passer
marchander aux œuvres patriotiques
« 1er pour la paix,finirait
par préparer
d'une
classe à la classo supérieure, tous
puis fait, en quelques mots, l'exposé du
« la guerre, car la pays le plus fort ne but intéressant entro tous quo les vété- les 5 ans. « 11 est profondément regretu se gênerait pas pour assaillir le plus rans so proposent en se groupant.
table ajoutent les délégués, de vo'jr des
M faible. »
cantonniers
comptant 10 et 15 ans de
M. Le Hars, maire cle Quimpor, parle
Quelle leçon pour nos unifiés fran- ensuito. I l fait en termes très vigoureux, loyaux services toujours maintenus dans
çais !
lo procès de l'autimililarismo que d'au- la 3° classe de leur grade ».
cuns affectent par uno sorte de snobisme,
• •
Qu'une indemnité do maladie, égale
A propos do la tournéo de M. Jaurès, mais qui n'en resto pas moins odieux au au salaire intégral, soit versée pondant
peuplo français. L'orateur fait lo tableau
on Argentine, ù 10.000 francs par confétrois mois aux cantonniers et que les
du récent départ des troupes do Brest
. ronce, on lit dans VAurore :
pour lo Maroc, auquel il lui fut donné frais médicaux et pharmaceutiques soient
« Pour ètro socialisto unifié, prison- d'assister. Il dit combion fut réconfor- à la charge de l'administration. ActuelK nior des camarades do la C. G. T., on tante l'acclamation populairo qui accom- lement, on le sait, la moitié du salairo
« n'en est pas moins accessiblo aux mi- pagnait, sur lo théâtre do la guerre, nos seulement est versé att cantonnier ma« sérables passions humaines, Le capi- héroïqncs marsouins. M. lo Maire ter- lade.
« tal, l'infàmo capital, c'est toujours mino son allocution en exprimant touto
Les cantonniers louchent uno indemit bon à gagner, à toucher, à pâl- la sollicitude dont le conseil municipal nité fumiliale de 2 fr. 50 par mois et par
it per. A h ! la République Argentine'? ontoura l'oniivro si féconde dos vétérans. enfant jusqu'à l'âge de 13 ans. Ils deM, Le Bail, député, vice-président do mandent que cctto indemnité soitélevéo
« Cc n'est pas notre République qui scla
section des vétérans cle Quimper, parle à 5 francs, jusqu'à l'âge de 15 ans,
« rait argentine à cc point. »
après lui.
Ils demandent en outre :
Vuillant, lo socialisto unifié, est milIl commence par féliciter le président
lionnaire.
, Roudièro, toujours si aimable, si cordial
Quo le paiement des salaires soit effecr
Sembat est millionnaire.
et qui suit allier la vorvo oratoire à la tué lo l'' du mois au lieu du 12 au 20.
Jules Guosdo a marié sa fille A un ban- rondeur militaire du meilleur aloi,
Quo les déplacements des chefs canquier.
I l dit tout le plaisir qu'il éprouve à tonniers soient taxés 0 fr. 10 par kiloM . Jaurès lui-même no peut résister venir s'asseoir au milieu do sos cama- mètre à partir de 30 kilomètres pour les
rades les Vétérans.
tournées de surveillance do cylinflr&ge ;
à la fascination do l'infàmo capital.
La politique est bannie clo nos réu- que pour leurs déplacements, les connions ajouto-t-il. Nous sommes ici entro tonniors ordinaires soient payés 0 fr. 75
bons français, entre patriotes dans lo par jour hors clo la station jusqu'à 6 kisons olové du mot, Les provocations
lomètres et 1 fr. 50 au-delà.
étrangères nous ont toujours trouvés
La réunion s'ost terminée par lo voto
unis, serrés ot commo drossés devant la
La fête du Drapeau*
menuco et prêts à y fairo facc, Notro d'un ordre du jour assurant l'adminisI.a fête du drapeau do la 2:î5n section pays mérite d'ètro défendu. C'est lo plus tration du dévouement du personnel ot
comptant sur la bicnveillanco do M. lo
tics Vétérans des Armées do terre et do beau pays du mondo.
Laissez-moi formuler un regret. Les Préfet et clu Consoil général pour donner
mer, est célébrés chaque année à Quimpor avec un brillant éclat. Ello a ou liou Vétérans ne l'ont rien pour recruter do uno suite favorable à Cos désiderata,
dimanche par un temps radioux, cncoro jeunes adhérents, La jcuitcsso qui n'a clans la mesure clu possible.
pas fait la guerre et n'a pas vu HO dérouqu'un pou trop chaud.
*
• .
ler sous ses yeux les tragiques événeLa matinée.
On sait, d'autre part, que, sur l'avis
ments, croit à l'éternité do la^puix, I l
A 9 h. 30, les vétérans et les représen- faut détester la guerre, mais i l faut aussi exprimé par le Conseil général du Finis-
CoupsfloGarcette.
Uf
CHEZ LES VÉTÉRANS
tère, dans sa session clu mois d'avril der
nior, l'administration préfectorale a élé
chargée d'élaborer un projet d'améliora
lion de la situation des cantonniers départementaux el de consulter, à cet effet,
les intéressés eux-mêmes.
Nous croyons pouvoir affirmer que les
rapports fournis dans ces conditions
par les chefs do service, sont favorables
dans uno mesure très large nux desiderata
qui leur out été exprimés dans les divers
arrondissements.
Cnuserlo agricole
L a
vie
m j r i c o l e en
Aoùl
En bien des endroits les disersos opérations de la moisson se poursuivent.
Ailleurs on en est déjà au déchaumage.
On sait quo le déchaumage est une
pratique culturalo excellente, indispensables. qui a pour but.'
1° De détruire les mauvaises herbes
qui ont poussé dans la céréale ;
2° Do provoquer une nouvelle levée
clo ces mauvaises herbes dont le sol
renferme toujours uno grande quantité
de semences, levée qui sera détruite par
le labour suivant ;
3° De préparer le sol, par un premier
ameublissement, à la semaille suivante :
On sème ensuite, en culture dérobée,
le colza, la navette d'hiver, la moutarde
le trèfle incarnat qui donneront- tout
l'automne d'excellent fourrage vert pour
retable ou un précieux engrais vert à
enterrer au moment des grands labours
pour la prochaine campagne des semai Iles
d'hiver.
L a température devenant plus fraîche,
on peut, \ers la fin clu mois, el surtout
dans les lorrains qui ne se soulèvent pas en
hiver, commencer les semis de prairies
qui ont ainsi le temps de bien germer
avant l'arrivée de la mauvaise saison et
qui, t a l h n t pendant toutes l'hiver et le
printemps, arrivent souvent à donner
uno bonne récolte dès la fin du printemps, si ces semis sont faits seuls, à
franc guéret.
Dans les pays producteurs de lin et do
chanvre, on procédera au rouissage, soit
dans l'eau,soit sur pré ou sur chaume de
prairie artificielle; il est même de bonne
pratique d'alterner les deux systèmes.
Ne pas négliger la récolte dos feuilles
d'arbres qui, eu vert ou en sec, constituent une ressource fourragère précieuse
dans les années de pénurie ou de disette.
— Dans les bois, on procède à la préparation dos terrains destinés à être
reboisés en ameublissant d'autant plus
profondément le sol qu'il est plus sec et
que son exposition est plus chaude.
Dans les pépinières ou peut commencer
les binages d'automne. Dans les pays
montagneux on plante l'épicéa.
— Au potager, nettoyage des artichauts ; plantation des fraisiers des
quatre saisons ot hybrides et d'une
planche de fraisiers destinés à produire
des coulants pour l'année prochaine,
Sont aussi plantés les derniers chouxH euro, lco laitue» d'nulomuo, lu-chicorée
scarole et frisée. Les semis sont toujours
les mêmes, à savoir cerfeuil, épinards,
haricots (derniers semés à récolter en
verts), navets, (derniers semés aussi),
oignons blancs, persil, pourpier, radis,
carottes grelots (pour l'arrièro-saison et
l'hiver), scaroles, choux de Milan, raiponce, etc. Outre ccs plantes qui ont
fait l'objet de nombreux semis consécu
tifs, on sème encore, en août la mâche,
les laitues d'hiver, les choux do printemps, scorsonères, etc., pour l'annéo
suivante. On récolte l'ail et les oignons
provenant tle la culture estivale ; on
taillo, on effeuille et on palise les tomates ;
on lio les céleris, scaroles, chicorées,
etc., pour leur blanchiment et ou continue ce travail périodiquement tous les
quinze jours pour ou assurer la production échelounéo.
— On continue l'engraissement des
bœufs dans les herbages. De façon
générale, on surveille 1a pâture do tout
lo bétail sur les fourrages susceptibles
de favoriser lu météorisation. Ou continue les soins hygiéniques : lavages et
bains. Les moutons qui n'ont pas été
envoyés en transhumance pâturent sur
les chaumes, Los porcs seront conduits
à la glandéc.
A l'époque de la mue, les œufs non fécondés sont en majorité et oo sont ceux
qui.se conservent le mieux : aussi est-ce le
moment des provisions ; entre les doux
Notre-Dame (15 août et 8 septembre),
dit un vieux dicton. Se hâter do jeter
sur lo marché, avant l'ouverture de la
chasso, la volaille que l'on a à l'engraissement.
— Dans la lapinièro, éloigner les
petits do leur mère dès qu'ils sont assez
forts ; planter dans les terrains vacants
dos brocolis ou d'autres plantes pour
leur nourriture ; semer des laitues brunes
de Hollande pour l'automne, l'hiver et
le printemps et arracher pour la provision hivernale, los choux do Savoie.
— Au rucher, on continue A récolter
miel et cire ; on égalise les colonies on
vuo do l'hivernage. Donner du sirop
pour provoquer la construction do nouveaux rayons, répandre le nourrissement
stimulant pour activer la repopulation
ot continuer, en même temps, de conduire les ruches dans le voisinages des
champs de bruyère ou do sarrasin.
— Pour se désaltérer, fairo usago do
boissons acidulées d o limonades et do
citron. Le café étendu d'eau et pris sans,
sucre désaltère bien missi et a l'avantage
do donner du ilerf, Los liqueurs alcooliques no produisent qu'iin effet factice
de ragaillardisscmont, elles coupent au
contraire bras ot jambes ot prédisposent,
s'il y a abus, à la fâcheuse congestion
encore très à craindre par lo soleil d'août :
Quand mémo sa couche serait à Ion goût,
Ne dors pas sous lo soleil d'uoùt,
Joan D'ARAULES.
UNIFIÉS ET UBERTÀÏRES
M. (Jotulc l e " l i o u r g e u l s "
Le Finistère ne suffirait-il plus à son
activité ? Ou bien l'insuccès manifeste
de sa campagne « anti-baillistc » lui inspirerait-il des vues nouvelles ?
Toujours est-il quo M. Goude, qui se
plaint volontiers do « surmenage », s'en
fut ccs jours derniors avec son camarade
Colly porter la bonne parole unifiée aux
socialistes de Lorient.
Les échos réjouissants de cette réunion sont parvenus jusqu'à nous. En
vain, lo citoyen Goudo s'efforça-t-il do
dauber sur notre ami Nail, débuté de
Lorient ot sur les radicaux du Morbihan.
La ficelle, décidément bien usée, ne lui
servit à rien. Syndicalistes anti-parlementaires et libertaires, venus en nombre, lui répondirent par une autre antienne, en le traitant à son tour de
« bourgeois ».
« Goudo le Bourgeois ! » Ça ne devait pas manquer de galté ! Lo chahut
commença dès q u ' i l parut à la tribune.
Et ce fut, jusqu'à la fin, un j o l i concert
d'injures entre goudistes et libertaires:
les épi t hèles d' « apaches, fainéants,
crapules » voltigeaient dans l'air. Un
caillou voltigea aussi parait il, qui faillit
priver l'orateur de l'usage de son binocle.
M. Goudo commence à connaître les
'beautés de la surenchère démagogique.
11 a semé le vent, voici qu'il récolte la
tempête.
J. I). S...
TRIBUNAL COBBECIMEL DE (JUNIPER
Audience du 2.5 juillet
1011.
Ql'IMPER. — Un poivrot. — Jean Marie
Kernéis, 23 ans, couvreur a élé trouvé en
état d'ivresse. 11 récolte G jours du prison et
1(1 fr. d'amende.
PONT-CROIX. — Incorrigible. — I.e
même délit amène devant le tribunal le
sieur l'Ibry, maintes fois condamné pour
faits d'ivresse. Cette fois, deux mois de prison lui sont inlligés. 11 sera en outre privé
de se.-; droits civiques pendant deux années.
L'odysée d'un gamin- — Un gamin de
13 ans, Jacques Le Brusq, né à Plomelin,
est poursuivi pour avoir mendié en simulant une infirmité. Ce précoce garçon semble avoir les plus mauvais instincts, fréquentant les bouges en compagnie de roulottiers.
Les renseignements fournis par la police
établissent d'ailleurs que la mère du jeune
inculpé, loin de surveiller sa conduite, l'encourage plutôt à tendre la main.
Le tribunal, tenant compte de6 antécédnnts du jeune Le Brusq, l'envoie en maison de correction juSqfhï sa 18' année.
PONT-L'ABBÉ. — Les romanichels. —
Amélie Françoise Zugetta et sasœurMarie,
deux bohémiennes récemment condamnées
pour vols dits « au vendez-moi » sont encore
poursuivies pour le môme fait. A peine sorties de prison, elles se rendirent en effet à
Pont-l'Abbé où elles recommencèrent à
exercer leur coupable industrie. Dans la
matinée du 19 juillet, le commissaire de police recevait plusieurs plaintes formulées
contre elles par des commerçantes delà ville.
On les arrêta aussitôt dans leur roulotte, au
milieu de la tribu.
Le procédé de ces voleuses est toujours
le même. Tandis que l'une d'elle « amuse »
la commerçante en marchandant des objets
de petite valeur, ou en lui proposant des
échanges de monnaies, la seconde, d'une
main alerte, subtilise quelques pièces d'argent dans le tiroir caisse.
Des vols de co genre furent commis ce
jour-là chez Mme Vve Compez, route de
Quimper, chez Mme Monot, chez Mme
Quéré épiclêro rue clu Château, etc.
Bien entendu, les prévenues se prétendent innocentes comme l'enfant qui vient
de naître. A les en croire, elles sont victimes d'une véritable machination. Los faits
sont, malheureusement pour elles, surabondamment établis. Aussi, après réquisitoire
énergique de M. le substitut Brunier et plaidoirie de M 0 de Kérangal, lo tribunal condamne-t-il Amélie-Françoise Zugetta
8
mois de prison, sa sœur Mario à l mois de
de la même peine el toutes deux à une interdiction de séjour de 5 années.
Espérons que ce jugement, d'ailleurs sévère,va préserver pour quelque temps notre
région des deux dangereuses bohémiennes.
TRÉMÉOC. — La tentation. — La jeune
Marie X.... âgée do 14 aus, domestique à
Tréméoc trouva un beau jour, au fond d'une
armoire de ses palrons, un porte-monnaie
contenant 20 fr. Elle ne sut pas résistor à la
tentation de s'emparer du petit pécule
qu'ello écorna quelque peu pour acheter...
des sucreries et dos fraises. Défendue par M"
Le Bail (Us, la petite domestique est
aequiltéo comme ayant agi sans discernement et rendue à sa famille.
QUIMPER. — Les économies de la cuisinière. — Mme Vve Le Mao, 27 ans, cuisinière à Quimper, s'aperçut cos temps derniers que, pendant son absence une couturière nommée Marie Jeanne D.... qu'elle
employait quelquefois, lui avait dérobé uno
fois 50 fr., puis 20 fr. Ello fit avouer cos larcins à l'ouvrière qui est poursuivie aujourd'hui, mais juge bon de ne pas comparaître.
Par défaut, lo tribunal la condamne à 8 jours
do prison.
DOUARNENEZ. - Pour prendre un
bain. — Prendre un bain, par la chaleur
tropicale quo nous subissons, est chose délicieuse. Mais pour aller « tirer la coupe >>
dans lo port ou sur la plage du Ris, les jeutics René Lo Breton, Jean Dugen, marins,
tous deux âgés de 1C> ans, ot deux gamins de
12 ans qui accompagnaient, François Le
Golf et François Guéguen, n'avaient pas do
caleçon. Ils résolurent d'en dérober à l'étalage de M. Le Moan, commerçant à Douar-
nenez,
L'aventure tourna mal, puisqu'elle aboutit
à la comparution des quatre jeunesgarçons.
Après plaidoirie de M" Verchin et de Kérangal, les jeunes inculpés sont acquittés parle
tribunal comme avant agi sans discernement.
PENMARCH. - La pèche. - François
Marie Kernevet, 52 ans et Garec 17 ans,
ont péché et colporté des homards n'ayant
pas les dimensions réglementaires. 25 fr.
avec sursis au premier, le second étant acquitté vu son âge.
— Puis, c'est le défilé des délinquants
pour pèche prohibée eu rivière. Diverses
amendes avec confiscation d'engins sont
prononcées.
CONSEIL D'ARRONDISSEMENT
I-e Journal Officiel publie un décret
convoquant pour le 31 juillet tous les conseils d'arrondissement.
CONCOURS FÉDÉRAL
DES SOCIÉTÉS DE TIR
L'on nous annonce que le concours Fédéral des Sociétés de tir de l'Ouest aura lieu
cette année à Lorient, au stand de la Lorientaise, du 12 au 21 août. Cet important concours comporte 42.01» francs de prix et
primes. Nous donnerons sous peu 1«
programme détaillé de ce concours qui
comprendra des séries Fédérales et des
séries locales.
PALMES ACADÉMIQUES,
Sont nommés officiers de
l'Instruction
Publiqu? ; M M. Ross, professeur d'allemand
au lycée de Quimper ; DoIioHau, professeur
adjoint au lyeée de Quimper; I.amberta,
délégué-censeur à Quimper; Massonneau,'
professeur à Quimper ; Parent, professeur
à Quimper; Mme Pingaud, directrice do
l'école normale des lilles à Quimper.
Sont nommés officiers d'Académie : MM.
Gay, professeur à Quimper; Kernéis, professeur à Quimper ; Kéruzoïé, directeur d'ecoleà Quimper; Kerné, directeur d'école
à Plozévet ; Paquet, professeur à Quimper ;
Emile Thomas, professeur de musique à
Quimper.
Nos félicitations.
MÉRITE AGRICOLE.
Nous apprenons la nomination au titre de
chevalier du Mérite agricole de MM.
Berrivin, cultivateur à Peumerit ; Boulès,
cultivateur à Goucsnae'h ; Le Chever, négociant à Pont-l'Abbé.
JUSTICE DE P A I X
Sont nommés :
Juges de paix: à Saint-Thégonnee, sur
sa demande, M. Le Barzie, juge de paix
nomme a Plouigneau et non installé ; à
Plouigneau, sursa demande, M. Peneréach,
juge de paix nommé à Saint-Thégonnec et
non installé.
LES BACCALAURÉATS
Ont subi avec succès les épreuves orales
du baccalauréat les candidats ci-après du
centre de Quimper :
Mathématique (2= partie). — MM. Richard,
Kergrohen.
Philosophie (2- partie). — MM. Abgrall,
Abiven, d'Amphernct, Castric, Chambault,
Cussec, Jaffrès, Le Cars, Le Gueliec,
I.e Guillou, I.e Sergent, Pennarun, Allai n,
Aubrav, Le Corre,Normand,Rétière, Gallou,
Le Coz, Pape.
Sciences langues vivantes (1™ partie). —
MM. Seznec, Souben, Tanguy, Toquer.
Philosophie (2« partie, 1" série). — M M .
Cam, Courtois, Mazé, Miqueau, Moal,
Pochon.
Latin-sciences. — MM. Arzur, Baillv,
Bargilliat, Berthou, Billaudeau, Cartel, Dabadie, Daoulas, Le Gofï, Le Meudec, Lo
Réguer, Loussouarn.
ARTS ET MÉTIERS
Sont admis à subir les épreuves orales
pour l'école des Arts et Métiers d'Angers,
les élèves du Finistère dont les noms
suivent :
MM. Fombaron, de Morlaix ; Le Bras, de
Brest ; Le Golf de Morlaix; Le Grignoux
de Lannilis ; Pouliquen, de Brest ; Rivière,
de Rosporden ; Vastel, de Brest.
RÉGATES DE YACHTS MODÈLES
Des Régates pour Yachts modèles soront
données le G août prochain à Bénodet.. Les
modèles sont divisés en quatre séries qui
bénéficieront chacune de deux prix. La
coupe do Cornouaille (coupe Glandaz) resto
toujours attribuée à la 3- série :
l r a série, 0 m. GO maximum de téte eu
tête ; 2" série, 0 m. 60 à 0 m. 80 ; 3° série,
0 m. 80 à 1 m. ; 4° série, 1 m. à 1 m. 50.
Nous rappelons que cette épreuve so
court par points en deux manches au plus
près et vent arrière et que les prix sont
ainsi fixés :
l " prix, jouissance de la coupo, une médaille en argent offerte par lo Y. C. F. et
40 francs,
2» prix, une médaille en bronze offerte
par le Y. C. F. et 20 francs.
3° prix, une médaille en bronze offerte
parle Y. C. F. et 10 francs,
4' prix, une médaille en bronze.
Droits d'entrée 2 francs.
Uno exposition générale dos modèles do
toutes séries aura lieu do 10 heures à midi
dans une des salles de l'hôtel de Bénodet.
Tout modèlenon exposé nepourraprendre
part aux épreuves. En outre pour renseignements demander le règlement spécial
do la coupe à M. Floch, président de la
société des Régates de l'Odet, avenue de la
Gare, Quimper, ou à M. de Laubriôre à
Loetudy,
m
L E CITOYEN
ENSEIGNEMENT
PRIMAIRE
Récompense.
Voici la suito do la listo des récompenses
attribuées aux instituteurs et institutrices
publics pour sorvioos rendus aux o;uvros
complémentaires de l'Ecole.
f
t'
chez sa sœur, puis avait assisté à l'arrivée
des cyclistes du Tour do Franco. C'est vers
1 h. 12 qu'il alla se placer sur la voie où lo
train partant de Quimpor à l h. 50 dans la
direction de Lorient, le broya complètement,
sectionnant son corps on deux.
On ignore las causes dc ces actes do désespoir.
s. p., veuf Moreau, ruo de l'Hospico. —
Bronnor, Marie, s. p., célibataire rue dc
l'Hospice. — Le Noacli, Marie, 52 ans, journalière, épouso Quiniou, rue de l'Hospice.
— Cornic, Jean, 20 ans, cultivateur, célibataire, ruo de l'Hospice. — Félin, Joseph, 03
ans, journalier, époux Douguet, rue do Kerfeun, 9. — Cornic, Jacques, 35 ans, cordonnier, époux Hénaff, ruo Neuve, 13.
302 Décès en 1911, dont 100 aux hôpitaux.
Publications de Mariagos :
Jean L.o Moal, agent voyer auxiliaire à
Quimpor, et Julienne Martin, employée des
postes à Coray.
Joseph Guillou, journalier, ct Emilie Daigou, journalière à Quimper.
ça? Et cela se passe à Douarnenez, cité
républicaine...
<( Distribution dc prix : Musique des
frères ; fêles dos régates: Musique du cercle
catholique I l i t nous, los républicains, estce à dire que nous ne pouvons pus. dans nos
rangs, trouver des éléments d'une musique ?
<( Notro société, créée l'aunéo dernière, à
été tuée par los curés qui « sabotent » nos
fêtes. »
Qu'en pensent les républicains sincères ?
APPAREILS ORTHOPÉDIQUES
Pour les Déviations, Pieds bots, Luxations, Coxalgie, Saillie
des Omoplates, Gibbosité (bosse)
CAWES
JUIBES UE BOIS, JAMBES ARTICULÉES, BÉQUILLES,
Dons dc livre* — MM. Lnrentz. inst. à
Plougonvelin ; Cadal. inst.il Brest; Quérnn,
Lettres de félicitations.—
M. Pairaud,
inst. i i Sniut-Pieno-Quilbignon ; Barbier,
do la Cornouaille ot M. Paront do la Quiminst. au Conquet ; Churtaux, inst. il La
r
péroise, ont reçu une lettro de félicitations,
Martyro;Mme Dirou, institutrice ilLeuhan ;
au titre de préparation ot do perfectionnePont-Croix
Mllo Goulard, institutrice il Fouesnant ;
ment militaire pour l'unnéo 1010.
MM. Lo Louarn, inst. à Moëlan ; Louarn,
Tragique baignade. — Dimanche, vers
16, ruo Kéréon — QUIMPER
inst. à Cléden-Cap-Sizun ; Le Per, inst. il
2 h. 1/2 de l'après-midi, plusieurs garçonDistributions de prix. — Samedi dernier,
Plouocvea-Lochrist ; Kerné, inst. il Plozévet ; c'était fête au collège de jeunes filles du
nets so baignaient dans lo Coyen, au lieu
Le Nouy, inst. ii Pouldergat.
dit Lespoul, où la mer atteignait une profonLyeéodo Quimper où avait lieu la distribuAjoutons que le père el le grand père de d'école, pour l'intelligente et ingénieuse
deur du 2 à 3 mètres, lorstpie l'un d'eux,
Rappel d-i Dons dc livres. — MM. lion solennelle des prix, sous la présidence
Kcrlcuiituiiii
Goyat son titulaires de nombreuses récom- direction des diverses courses, à M. Huet,
Jean-Jacques Douarinou, âgé de 14 ans, qui
Vnsseur, inst. ù Ployber-Christ ; Cnlméjanu, do M Ilaminon, lo sympathique secrétaire
Un taillis en feu. — Vendredi matin, savait peu nager, fut pris do crampes ou de penses pour faits de sauvetage et que son adjoint au maire, pour son dévoùment progénéral de la Préfecture.
inst. à Landoleau.
frère, d'un an moins âgé que lui, recelait verbial, à M. Lexpert pour son activité infaDans le vestibule, lleuri d'une manière vers 10 heures, un bois taillis, dépendant «le congestion et glissa d'un rocher sous les récemment des félicitations do l'instituteur
D'autre part, les récompenses ci-dessous
tigable et à M. Le Roy, artificier à Morlaix
la propriété de Kcrgadou et appartenant it yeux do sos camarades, qui, leur bain pris,
énuniérées ont été accordées aux personnes gracieuse, uno jolie exposition do dessins
pour
un
acte
de
probité.
qui recueillit beaucoup d'applaudissements.
M. Sellier, employé do banque il Nantes, a commençaient à se revêtir.
n'appartenant pas au personnel do rensei- et de travaux d'aiguille attirait l'attention
été
détruit
par
un
incendie
provoqué,
croitPont-de-Buis
Uéuodct
des parents et amis, venus nombreux à
Affolés, ils appelèrent au secours. L(îsiour
gnement primaire :
on
par
une
étincelle
échappée
de
la
locomoLes
fêtes.
— Les fêtes du Pont-de-Buis.
Kersual Alain, cocher, qui venait, lui aussi,
Grand con-ours dc tir.— Samedi 5 et
Diplômes. — MM. Berréhar, délégué cette solennité. Do beaux volumes, ainsi tive du train arrivant àQuimper à 9 h. 19.
organisées à l'occasion du 14 juillet ont eu
que
des
gravures
artistiques,
ont
été
distri«le
prendre
son
bain,
averti
par
sa
patronne,
dimanche
0
août
un
grand
concours
de
tir
à
cantonal au Cloltro-Saiiil-Tliégonnec ; ClaLes dégàls sont considérables.
Mme Maizin, accourut.
la carabine 0 "'/"' aura lieu à l'hôtelBoissel, lo plus grand succès. Voici les résultats des
vier, président de la Société do bienfaisance bués aux lauréats. Citons parmi les plus
souvent
nommées
:
Mlles
Autret,
Bernard,
sous
la présidence de M. Kœchlin, délégué courses de vélocipèdes :
Malheureusement,
le
pauvre
enfant,
insLaiuli'évni'y.ee
des écoles laîquos il Brest ; Lo Coz, surveill i juillet. — Internationale. 1 er Maguet,
Faucon-Dumont,
Goudron,
Le
Gtillie,
Clade
l'U.
T. F. Stand couvert. Armes etmunilant technique il l'arsenal do Brest ; JézéEcJw dc la féte patronale-— Les répu- tinctivement, et malgré les efforts de Kersual,
?
2 Droguet, 3' Guédès, 4-= Ménez.
quel, 1" maître en retraite Brest; Kervella, quin, Crahès, dans les classes secondaires; blicains de Landrévarzec ont l'habitude se cramponna à ce dernier par la taille, lui tions libres. 350 francs de prix seront distril.o
Meiidec,
Yvonne
Jacq,
Mary,
Marie
Le
Réservée aux jeunes gens de Quimerch
bués.
Banquet
par
souscription
à
l'hôtel
paralysant
les
mouvements.
Il
coula
en
metadministrateur do la Société des écoles
d'ouvrir une souscription pour donner des
Biluin, Henriette Bernard, Cann et Parc, réjouissances le lendemain de la féte patro- tant en lambeaux, le caleçon do bain dc son Boissel, les 5 et 0 à midi. Distribution des et de Saint-Ségal. l« r Guénolé, 2« Labous,
laïques à Brest.
dans les classes primaires. I.e collège de n a l e q u i a o u l i e u l e d i m a n c h e «le la T r i n i t é c o u r a g e u x s a u v e t e u r , q u i , p l o n g e a à d e u x p r i x il G h e u r e s , l e d i m a n c h e .
3- H e r r i , i « J . L e C o z .
Lettres
de félicitations.
— M Ilalançon,
Quimpor, do dato encore récente, est en I l juin. Comme, celle année, il y avait de reprises, mais en vain.
15 juillet. — Internationale. I0"- Guédès,
Concours de dames, public, de sociétés et
commissaire aux cantines scolaires à Brest ; bonne voie de prospérité. 11 le mérite par
2" Ménez, 3° Balanant, 4« Nicolas.
Un canot d'Audierne, chargé de prome- de pupilles.
Mme Duehemin, il Brasparts ; Mllo Du- l'instruction solide qu'on y donne, 1a disci- grandes noces au bourg, on ajourna la féte
Réservée aux jeunes gens de Quimerch
Moyens
de
transports
:
Canot
automobile
neurs,
débarqua
ceux-ci
ol
l'un
des
marins
quenne, professeur de musique au collège pline ferme et libérale qui y règne, les au dimanche 9 juillet.
et do Saint-Ségal, de moins de 18 ans. 1 er
qui le montaient plongea à deux reprises le Terfel et autobus.
Dès
que
cetto
date
fut
annoncée,
les
cléride jeunes tilles il Morlaix; MM. tïouyot, succès qu'il obtient aux examens.
L. Le Coz, 2° Labous, 3° Cann.
caux commencèrent uno campagne sourde aussi. Il parvint à retrouver et à ramener
Concarneau
commissaire aux cantines scolaires à Brest ;
sur
la
rive
le
malheureux
Douarinou
qui
resLe ltcleeq-Kerhuon
Guerlesquin, inspecteur des eaux et forêts
Im Cltorale Quimpéroise. — I.a Cho- pour la faire échoueret, lo dimnnche matin,
Election annulée.— On se souvient que,
pira quelques instants, mais rendit bientôt
il Landerneau ; Lautrou, directeur «le pa- rale Quimpéroise, comprenant 55 exécu- lu recteur Goudédianclic, que les bigotes
dans la liste des candidats élus aux dernièComité Radical-Radical-Socialiste.
—
le dernier soupir. Nous n'avons pu, à notre
tronage laïque au Relecq-Kerhuon ; Mazet, tants, accompagnée d'un orchestre symplio- appellent Goud-ar-Soubon (en souvenir dc
res élections municipales, figurait M. Ros- Nous apprenons que le comité Radicalgrand regret, connaître le nom du jeune
pars, instituteur public à Concarneau. Le radical-socialiste en formation au RelecqdirecteuV do cantine scolaire
Brest ; nique de 20 musiciens, so rendra demain son prédécesseur qui so nommait S o u t i e n )
marin, mais nous lui adressons, ainsi qu'à Conseil d'Etat, confirmant une décision
monta
en
chaire
pour
interdire
formelleMoussion, propriétaire à Loctudy ; Néré, dimanche à Concarneau où elle donnera,
Kerh uon vient dc s'allilier à la Fédération
Kersual, qui a failli être entrainé par la vic- prise par le Consoil do Préfecture, vient de
départementale du Paiti, dont le siège est à
professeur ù l'école pratique d'industrie à avec te concours précieux do M. et do Mme ment il ses fidèles paroissiens d'y assister.
Ln fête eut lieu cependant et elle fut par- time, nos plus sincères félicitations.
rendre un arrêté annulant cette élection qui Brest.
Brest ; Talec, secrétaire de l'Association Foin, du Tîiéùtre de Nantes ; de M. Redon,
faitement
réussie. Courses et jeux curent
est, on effet, illégale.
des amis do l'école laïque au Relecq- violon solo du Théâtre de Lorient ; de MM.
Nos meilleurs souhaits pour le dévelQppePloganteM^t-tiecnialn
Kerhuon.
Julien, professeur de violon, il Quimper, beaucoup de succès et nous sommes heumeut du jeune groupement.
ù
Agent.
—
Procès-verbal
a
été
Coups
Nouveau
Comice
Agricole.
—
Réunion
Lamouehe Roy, l r u basse du Théâtre de reux, à eo sujet, de donner les noms des préparatoire. — I.a réunion préparatoire dressé contre le nommé Forkel Norem
Piou gaotel-Daoulas
Gand, Matlielier, diseur, un concert artis- gagnants. On verra, par cette nomenclature, des adhérents du nouveau comice agricole matelot à bord du « Rosenhoim » de StaVisite
aux écoles. — Les écoles laïques
TABLETTES ADMINISTRATIVES
que la réunion avait attiré beaucoup d'étrantique.
aura lieu au bourg «le Plogastel-Saint-Ger- vanger pour coups à l'agent do police du bourg de Plougastel-Daoulas, ont eu
gers
dans
la
commune.
Perception. — N\>;u relevons, au tableau
Nos félicitations aux organisateurs de
main domain dimanche 30 juillet à 2 heures Rouai. Forkel Norem a été conduit immé- le mardi 25 juillet, la visite de M. le
Course d'hommes: 1- Peillet, de Landréd'avancement dos percepteurs :
cette fèto et nos meilleurs souhaits de
de l'après-midi. Ordre du jour : choix «lu diatement à Quimper.
Sous-Préfet de Brest. Accompagné de M.
varzec ; 2' Cloarec, de Plogonnec ; 3- Le
l r j classe pour hors classo. — Ancienneté réussite.
lieu du concours ot fixation du programme.
Comité
Républicain.
Le
Comité
RépuNatalini,
délégué cantonal à Brest, i l a paret choix : M. Crétual, de Quimper.
Départ de Quimper à T heures moins un Gars, de Quimper; Couiso do bicyclettes
blicain cantonal de Concarneau nous prie couru les différentes classes des deux écoles,
r j
Le
concours
agricole
et
ménager.
—
Le
(régionale)
:
1
•
Crozon,de
Cast
;
2'
Bonézee,
2" classe pour l classo. — Ancienneté : quart ; a r r i v e à Concarneau à 9 heures,
de porter son programme à la connaissance adressant quelques paroles aimables aux
MM. Prat, do ('lu\toaulin-l>anlieuc ; Martin, défilé eu villo, aubade devant la mairie. A «lo Plonéis ; 3- Darcillon, de Quéménéven. concours agricole et ménager pour les
do nos lecteurs :
élèves, les complimentant sur leur bonne
enfants
dos
écoles
publiques
du
canton
a
de Carhaix ; Gervais, de Douarnenez ; Le U heures, banquet à l'Hôtel de France. Do Luttes bretonnes : 1 ' Crozon do Cast; 2'
Au point de vue politique, nous détachons tenue el leur assiduité. Les enfants ont été
eu
lieu
jeudi
à
Plogastel.
Nous
en
publierons
Kerbourch
de
Landrévarzec
;
3"
Mao,
de
Berro, de Concarneau. — Choix : MM. 2 il i li. conçoit artistique sallo Clintelard.
flattés de l'honneur que leur faisait M. le
la semaine prochaine lo compte-rendu dé- cette déclaration :
Arragon, de Landerneau ; Prat, do Clià- Départ de Concarneau à 7 heures, arrêt ù Briec.
Sous-Préfet, et les maitres ont été très heu«
Nous
ne
considérons
comme
républitaillé.
Tout cela n'a pas empêché les journaux
teaulin-banlicue,
Rosporden ; rentrée à Quimper à 10 h. 12.
« cain quo celui qui ne renie> lieu des pro- reux de la marque de sympathie qu'il leur
l'Ioiévct
des
curés,
le
Progrès
ot
Courrier
du
Fi2* classo pour meilleure 2* classe. — AnLe comité verrait avec plaisir se joindre à
« grès accomplis dans ces dix dernières a témoignée.
La fête nationale.— La féte, à Plozévet,
cienneté : M. Le TanalT, de Pont-Aven.
la Chorale, les personnes désireuses de nistère, d'écrire «pie la fête n'avilit intéressé
« années et qui so déclare prêt à les défenDaoulas
qu'uo
certain
nombre
dc
«
mioches
et
de
niest reportée cetle année au dimanche, 13
3* classe pour 2* classe. — Ancienneté : faire cotte promenade.
u dre ; attachés indissolublement auxdoctrigauds
».
Fêtes
des
écoles.
— Dimanche 23 courant,
août.
Elle
promet
d'être
très
brillante
MM. Daligaut, de Daoulas ; Le Gouez, de
Union des pécheurs à la lignedcQuimper.
» nos de laïcité, épris des réformes sociales, la fête des écoles a été célébrée à Daoulas
Voilà les républicains fixés sur ce pré- grâce à la générosité de nombreux donateurs
Ploudalmézeau ; Dabadie, de Plouzévédé ; — Le Président de la société des pêcheurs
« mais ne voulant l'évolution vers le progrès avec éclat. Dès 1 heure, une foule nombreuse
qui ont bien voulu grossir de leurs deniers
Lo Berre, de Plabennec. — Choix : MM. à la ligne do Quimper est heureux de porta- tendu insuccès.
« que par la loi, par la tolérance dans le se pressait dans la cour de l'école des garQuant à 1a campagne cléricale qui, elle, les ressources communales.
Dabadie, de Plouzévédé ; Daligaut, de il la connaissance des membros de l'Union,
« respect des droits de chacun et de la li- çons et félicitait les organisateurs des décoDaoulas.
Le programme comprendra : Màt de coquo la date du grand concours de pêche a échoué si misérablement et aux articles
« berté de tous.
rations charmantes du préau. A 1 h. 1/2 les
3' classe pour meilleure 3* classe. — An- — qui aura lieu comme tous les an* à venimeux qui ont suivi la fête, nous savons cagne, place du Bourg, à9heures du matin,
«
Sur
tous
ces
points,
nous
affirmons
hauautorités,
les amis de l'école laique prebien
qu'il
ne
faut
pas
lout
mettre
sur
le
dos
prix objets divers. Course aux rcufs, résercienneté : MM. Gelin, de Plouescat ; Péncau l'étang du Lendu — a été fixé au dimanche
« teraent notre résolution de rester fidèles naient place sur l'estrade. La Marseillaise,
du
recteur,
qui
ne
compte
guère,
le
pauvre
vée
aux
femmes,
route
de
Quimper,
à
de Pleyben ; Slawck, de Foue»niint ; Ga- 20 août de 2 heures il-l heures de l'aprèshomme, mai» bien plutôt sur celui de son 2 heures, prix 3 fr., 2 fr., 1 fr. Course d'en- « au programme républicain qui a été celui chantée par 200 élèves, fut fort applaudi. Le
vais, de Bannalec ; Man-, Chàteauueuf-du- midi.
fougueux vicaire et de certain cx-ensoutané fants, route de Pont-l'Abbé, à 2 h. 12, prix « des luttes du parti depuis quarante ans. I l discours d'usage fut prononcé par M. DaliFaou ; Thiercelin, du Conquet ; Letarnec,
De nombreux prix en espèces et objets
« se résume dans cetto idée que l'intérêt' gaut, percepteur, délégué cantonal. I l y fit
de Lanildut. — Choix : MM. Gelin, de d'art seront décernés il cette occasion, ct dont nous aurons sans aucun doute, l'occa- 2 fr., I f r . 50, 1 fr., 0 fr. 75, 0 fr, 50. Course
do chevaux (communale), route de Pont- (( supérieur de la République est de la diri- l'historique de la loi sur les retraites ouvières
Plouescat; Gervais, de Bannalec ; Mary, de c'est avec plaisir et gratitude que lo comité sion dc reparler,
l'Abbé, à 3 heures, prix 10 fr., 8 fr., 0 fr. « ger dans une voie toujours régulière, avec ct paysannes et engagea vivement les assuChàteauncuf-du-Faou ; Péncau, de Pleyben ; accepte, d'ores ct déjà, les prix que les géD
o
u
u
r
n
c
u
e
z
Course de chevaux (cantonale), route d'Au- <( la préoccupation constante donc la laissa- jettis de toutes catégories à s'inscrire sans
Thiercelin, du Conquet.
néreux donateurs voudront bien mettre it sa
Les
régates.
—
Les
dimanches
30,
lundi
dierno, à 3 h. 12, prix 15 l'r. et 10 fr. Course it dévier en aucun cas, ni du côté de la réve- délai.
i* classo pour 3' classe. — Ancienneté : disposition pour étro distribués en louis
31
juillet,
et
le
dimanche
13
août
auront
lieu
de bicyclettes (régionale), route de Quim- il lulion, ni du côté de la réaction.»
Après une ample distribution de friandises
MM. Chollet, de Coray ; Duehemin, do noms aux lauréats du concouis. Merci aussi
les
régates
do
Douarnenez.
Lo programme économique du groupe vint le tour des chœurs et mologues, le tout
per, à l heures, prix 15 l'r., 10 fr., 5 fr.
Brasparts. — Choix : M. Duchomin, de it tous ceux qui voudront bien, encore cette
Voici le programme de cette réunion qui Course dc bicyclettes (comniunalo) route de comprend le développement du commerce du plus bel effet.
Brasparts.
année, aider lo» dirigeants parleurs encouattire
chaquo année tant d'étrangers dans Quimper, à 4 h. 1,2, prix 10 fr., 0 fr. et 4 fr. et de l'industrie, la navigation hauturière,
Cette charmante fêle prit fin vers les
classe pour meilleure i " classe. — An- ragements, ù mener à bonne lin cette fèto
notre
localité :
Danse aux binioux, plage du Bourg, à la poche locale, la mise en valeur des terres, 3 heures et M. Loussouarn, au nom du percienneté : M. Djsyeux, do Ploanéour-Lun- sportive, dont les résultats au point de vue
en un mot, la défense des intérêts locaux et sonnel enseignant des deux écoles remercia
Dimanche30 juillet. — Course de Yachts 0heures, prix Ilots de rubans.
vern.l.
du développement do la pécho » Quimper et
d'aider à leur développement en agissant au- chaleureusement toutes les personnes qui
français. Départ volant ( l " départ à 2 heuPendant la joitmée le bourg sera pavoisé ;
Contributions Indirect•«• -— M. Barrely, aux environs ont été depuis deux ans si
res). 3- 4" 5- et 0- série (lettres L. V. I. etR.). le soir, vers 9 h. 12, feu d'artifice, illumi- près des pouvoirs publics.
avaient bien voulu leur prêter leur gracieux
commis ii Brest, est nommé à Carcassonnc ; remarquables. I.e concours sera suivi d'un
Entrée 10 fr. Prix : 1" 150 fr. et médaille de nations et retraite aux flambeaux précédée
concours.
Lannédrrn
M. Barrely, est remplacé par M. Féal, sur- banquet.
vermeil ; 2' 130 fr. ct médaille d'argent ; 3' des biniou$. Nul cloute que, si le temps est
numéraire dans lo département du FinisFêtes des écoles. — Dimanche 10 courant
Distribution des prix. — Jeudi matin ont 90 fr. et médaille «le bronze. 2' série : (lettre de la partie, et tout permet de l'espérer, la
tère.
eu lieu, sons les halles, la distribution des H ). Entrée 10 l'r. Prix : 1" 130 IV. et un ob- fête n'attire un public nombreux, habitants a été célébrée à Lannédern la fête dos écoM. Le Bihan, commis à Quimperlé est prix aux écoles communales de garçons jet d'art; 2' 100 fr. 1 • série (lettre J.). Enles laïques, sous la présidence de M. Bourlês
de la communo et des communes voisines. maire. Une causerie a été faite par l'institunommé au Faouèt.
sous la piésidence de M. le colonel Fran- trée 5 fr. Prix : 1" 100 fr. et médaille de
teur, puis des chants, monologues et dialoGuilvinec
çois, commandant lo 118" de ligne. Parmi bronze : 2' 75 fr. et médaille de bronze ; 3'
gues ont égayé les assistants. Une ample
les personnalités présentes nous avons re- 50 fr.
FOIRES DE LA SEMAINE
La féte du 14 juillet — La fête nationale
distribution
de gàtesux a été faite ensuite
marqué : MM. Le Hars, maire de Quimper,
Bateaux hors série. Entrée 2 fr. (non pon- a élé célébrée cette année avec le même
Samedi 29 juillet. — Le Faou, Plouvorn.
Aux termes du § 2 de l'article23
Mazeaud, procureur de ln République, tés). Prix : 1" 30 fr. et médaille de bronze ; entrain que les précédentes. La veille, bril- aux 150enfants présents.
Lundi 31. — Plogastel-Saint-Germain,
de
la loi du 5 avril 1910 sur les ReGouinguenel, conseiller de Préfecture, re- 2' 20 fr. Cruisers. Entrée 5 fr. P r i x : P - lante retraite aux flambeaux accompagnée
Lnndclcau
Lesneven.
présentant M. 1e Préfet, Rigaud, inspecteur 100 fr. ot médaille d'argent ; 2" 50 fr. ct mé- de chants patriotiques, des pièces d'artifi-.
traites
Ouvrières et Paysannes, les
er
Féte Nationale. — La fête nationale a
Mardi 1 août. — Sainl-Pierre-Quiibiprimaire, Alnvoine, Orseri, Dr Le Jolloc, J. daille de bronze.
ces
ont
été
lancées
tout
lo
long
du
parcours.
employeurs
sont tenus à adresser
été
célébrée
lo
dimanche
10
courant
gnon, Coray, Locronan, Pleyben, Scaêr.
M. Sala ii II, G. Salaûn, Laurent, Dénie, conLundi 31 juillet. — Course croisière de
Le 14, un banquet intime réunit tous les avoc beaucoup d'entrain dans notre com- aux greffiers de justice de paix de
Mercredi 2. —• Daoulas, Lannilis,
seiller» municipaux cle,
Douarnenez à Morgnt et retour (déjeuner à fonctionnaires ot de nombreux conseillers mune. Les réjouissances avaient attiré au leur canton une DECLARATION
Jeudi 3. — Pont-Croix, Pont-l'Abbé, Chà1,'allocution
prononcée
par
M.
le
colonel
Morgat).
Entrée 5 l'r. 1 - prix : Objet d'art municipaux. Dans l'après-midi des courses bourg une foule nombreuse et les jeux, DE VERSEMENT, lorsqu'ils ont
teaulin, Huelgoat, Mespaul.
François a été très applaudio. L'après-midi et les 5/10 des entrées des deux jours do «le canots à voile et à l'aviron, des jeux di- courses, etc, ont été suivis avoc beaucoup été dans l'impossibilité d'apposer
Vendredi i. — Pouldavid.
M. Ilammond, secrétaire général de la Pré- course ; 2" objet d'art et les 3/5 des entrées ; vers, màt de cocagne, courses de chevaux, d'intérêt. Voici lej résultats des diverses sur la carte de l'assuré (employé
fecture a présidé la distribution dos prix des 3- objet d'art et les 2/5 dos entrées; V objet etc., ont en lieu pour lo plus grand plaisir éprouves.
à un titre quelconque) les timbres
écoles de fillos ayant ii ses côté MM. Le d'art.
de* promeneurs. La fèto s'est terminée lo
Concours do t i r : 1" Duivez, 2' I.e Meur, prescrits.
•Hars, l'Inspecteur primaire, le Proviseur
Dimanche 13 août. — Course do bàteaux soir par une nouvelle retraite aux llambeaux 3' Nédollec, 4' Filament, 5' Le Golf.
Avis. — MM. les notaires de Quimper du Lycée et de nombreuses personnalités.
O * f o r m u l e s de DÉCLARAdo pêche. Départ ù 2 heures. Chaloupes do encore plus joyeuse, plus enthousiaste que la
Vélocipèdes : L ' Lo Page ; 2' Gourlav ;
préviennent le publie que leurs études seront
veille.
35©*
ME VERSEMENT «ont
L'excellente musique du 118' a prêté son pêches non pontées: l " série (guidon bleu).
3- I.e Meur.
fermées depuis lo samedi soir 12 août jus- concours à ces deux cérémonies,
eu
vente
danw UON atelier* :
1" prix : Objet d'art et 110 fr. 2' prix LouLe pardon. — Demain, dimanche, a
Course d'hommes de 00 ans au moins :
qu'au vendredi matin 18 août.
Nous publierons ultérieurement le» listes guo-vuo et 00 fr. ; 3' 30 fr. ; 4' 20 fr. 2' série l'occasion du pardon du Guilvinec, le co- I"' Jean Bec, 2' Corentin Lucas, 3' Pierre s a . R I E D U S A L L É .
» U U .
(guidon rouge) l " prix: Longue-vueetOOfr.; mité des l'êtes organise diverses attractions Fiirlodan.
Dames françaises. — Nous apprenons des principaux lauréats.
K*ER.
avec plaisir quo le comité do Quimper des
Stade Qu'mpérois. — Demain dimanche, 2' 30 fr. ; 3' 20 fr. 3' série (guidon bleu ot courses de bicyclettes,internationale : Prix:
Course de chevaux : 1" Henri Lagadec;
Dames françaises (croix rouge française) a ii 2 heures, au vélodrome do l'Odet, auront rouge) 1-- prix : médaille do vermeil et 50 fr. ; 25 fr., 15IV., 8 IV.; locale: P r i x : 10 fr., 2' Jean Le Bon ; 3' G. Le Moal.
adressé une sommo de trente francs aux lieu le» championnats do sports athlétique 2- médaille de bronze ct 20 fr. ; 3' 10 fr.
7 fr., 5 fr. Courses à pied. Prix consistant
Courso d'hommes de tout âge : 1" Jean & L * H&LLE * L& CHAUSSURE
sinistrés non assurés, victimes du dernier et dc coursas à pied du « Stade Quimpérois ».
Canots à misaine seule. 1" série. 1" prix: on objets d'art, course de natation, etc.
Le Meur, 2' Jean Lannuzol, 3" Jean-Louis
1, Place Terrc-au-Dac,
Quimper
incendie de la ruo Neuve.
médaille d'argent et 30 fr. ; 2' 30 fr. ; 3'
Le Page.
Penninreh
Concert.
Voici
lo
programme
du
conA
I
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MOU
J
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L
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È V R E
« Secours aux militaires blessés ou mala10 fr. ; 4- 10 fr. 2' série : 1" prix 30 fr. ; 2
Le « clou » de la fête fut la courso des
Emouvant sauvetage. — Un enfant de
NE VEND QUE LE MEILLEUR
des en cas de guerre, secours aux civils en çoit donné parle 118» d'Infanterie lo diman- t5 fr. ; 3- 10 fr. ; 4' 5 fr.
bouteilles qui eul un gros succès. Voici l'orcas de calamité publique ou de désastre, >> che 30 juillet 1011.
Langoustiers, 1' prix ; un baromètre onze ans, le jeune Loussouarn, se baignait dre «le classement : l " François Le Borgne ;
P o u r l'Été.
le 20 courant dans lo port de Saint-Pierretel est en effet le double but qui définit l'ac- 1. Adieu nu 10' (Pas redoublé) Salomez
nneroïde et 70 fr. ; 2' 401V. ; 3- 20 IV.2.
Jean
Lo
M
e
u
r
;
3
Calméjnnc
fils,
Les
Le
soleil
est
brillant,
tout rayonne et flamboie
F. Popy
tion de l'Association des Diintos françaises. 2. Vitlse poudrée
Course à l'aviron, course de natation, etc. Penmarch lorsqu'il fut pris du crampes. 11 courses de femmes, d'enfants (garçons ct C'est l'Eté radieux qui vient semer la joie,
3. Véronique (Fantaisie de A,
allait se nova- quand le jeune Jean Goyat,
Concours dc tir. — Voici los résultats du ainsi que le frère de Loussouarn, se jetèrent fillettes) jet de pierro etc. ont aussi fort diL'amour et la beauté.
Deux suicides. — La journée de lundi a
Messager)
Furgeot
verti les assistants. En résumé, journée des Mesdames chez Lefèvre à Quimper quelle
concours de tir.
été marquée par deux suicides tragiques, 4. Peor Gynt (suited'Orchestre
à l'eau et essayèrent de lui porter secours.
Poule populaire, Classement sur 2 séries Au bout do quelques minutes, co dernier, plus joyeuses, que termina, pendant toute De vous chausser avec une rare éléganceChaUC0
accomplis non loin de la gare de Quimper.
de Grieg)
Cli, Damier
à 200 mètres ; 1' MM. Charles Bourhis 20 et exténué, lâcha prise et regagna le bord. la soirée, la danse aux binious.
Le premier n eu lieu vers 5 heures du 5. En Quarantaine (Polka). , Em, Kuhn
Pour l'Été !
24 ; 2- Y. Daden, 21 et 19 ; 3' le D ' Jacq, 20 Quant a Jean Goyat, i l réussit à maintenir
matin. Un employé do ln compagnio d'OrBottines, souliers fins mesdames et demoiselles,
M
o
r
i
g
n
o
o
Le chef de Musique, et 18 ; 4' Auguste Giivart dc Kerstradt, 10
La Halle à la Chaussure a des formes nouvelles
- lénns, M. Jean Louis Doaré, so rendant ii
son camarade hors de l'eau assez de temps
Féte de la République. — Malgré une
Em. KUHN.
el 15 ; 5- F. Merricn, 10 et 15.
Et c'est très bon marché,
son travail, découvrit, à 30 mètres environ
pour permettre nu nommé Bernard Floch, chaleur éloufftinto,un soleil do plomb, ScriFort gentil et très recherché I
Poule d'honneur. Clussement sur 4 séries 20 ans, de se porter à son tour à sa renEtat-Civil
du 20 au 27 Juillet 1011.
du passage à niveau de l'Enu-BInnche, prèB
gnaciennes ct Scrignnciens étaient venus
Un Promeneur
Quimpérois,
de la maisonnette n' 511 le cadavre nlïreuso- — Nuisances : Goanvic, Joseph, rue Neuve, à 200 métrés ! 1' MM, Jeun Lesteven, 20, contre. Floch fut assez heureux pour amener
en foule, dimanche dernier, fêter le 102°
20,
25,
25
;
2Pierro
Cosniao,
20,
20,
25,
24;
I
l
bis.
—
Pigeaud,
Laurence,
rue
Verdelet,
fnent mutilé d'un dc sos camarades, égalesains ct saufs les deux enfants à 1a cale. Le
anniversaire do la priso de la Bastille, Des
ment employé à la compagnie, nommé Jean 1. — Trépost, Isabelle, ii Goarcm-Dro. — 3- Pierre Hélias, 20,23, 22, 22 ; 4' Etienne petit sauveteur était en effet exténué et
luttes brotonuoj, des courses d'enfants, de
François Cn5r, 2!) ans, domicilié nu quartier Coris, Marie, rue Saint-Mathieu, 8. — Ans- Lesteven, 24, 23,22, 22 ; 5- Charles Dainov, allait à sou tour couler sans cetto intervenjeunes
gens et d'hommes, des courses de
20,
19,
19,
17.
do Fdnt-ar-Rnniqitct. I l résulte de l'enquête quer, Raymond, impasse St-Joseph, — Létion,
bicyclettes et de chevaux, des courses en
vénez,
Jeanne,
rue
Douarnenez,
13,
—
FeunDemain,
ouverture
d'un
autre
concours
quo Caôr s'est dans la soirée de diM. Coquelin, directeur de l'Ecole de Ké- sac ainsi quo des danses et jeux diversdotés
L'art d'équilibrer un arbre fruitier
manche, étendu sur les rails, attendant lo teun, René, impasse de l'Odet, 2, — Le qui se terminera en septembre, Une seule rity, a félicité Jean Goyat, qui est un de ses
de nombreux et beaux prix furent organisés
passage du rapide do Nantes arrivant it Moal, Pierre, rue du Frout, 21. •— Cralf, poule avec 15 prix : 30 fr,, 25, 20, 15, 10, 10, élèves,do l'esprit do dévouement ot du snngOn remarque bien eouvetit quo dos arbres,
10, 10, 5, 5, 5,5, uno médaille,une médaille, froid dont i l venait do faire preuve. Les it celle occasion.
Henri, avenue de la Gare, 2,
et particulièrement les arbres fruitiers en
Quimper à 10 b, <17.
Le soir, un superbe feu d'artifice couron- espaliers, quenouilles, fuseaux ou vasés.
une médaille,
205 Naissances eh 1911.
— Le second désespéré se nomme Alain
faits ont été signalés à M, le Ministre de la na celle lète qui l'ut splcud'ule entre toutes. poussent très vigoureusement d'un côté et
81 Mariages.
Cndioti, 10 MIS, né À St-Yvi, garçon boulanMiousic t — On nous écrit i
Marine, Nous formulons lo vont que le petit Nous adressons nos sincères félicitations languissent de l'autre.
ger chez M. Coathclen, ruo des Roguairos il
Décès : Niliouarn, Joséphine, 33 ans, mé« Oû allons-nous ? Musique des frère» sauveteur breton reçoive une médaille, aux organisateurs de cetto belle fèto répuPour obvier à cet inconvénient, nos profosseurs d arboriculture préconisent, pour
Quimper. Profitant do son jour do repos nagère, épouso Le Grand, place Lutour sécularisés I » Musique du cercle catholi- ainsi quo Floch, qui a déjà plusieurs sauveblicaine : à M. Lo Foll, maire, qui l'a es arbres en espaliers, le serrage avec l'ahebdomadaire, le malheuroux s'était rendu d'Auvergne, 1, — Philippot, Jeun, 70 ans, que I On ne voit quo ça on n'entend que tages à son actif,
remise en honneur, à M. Séven, directeur tache d osier. Le procédé consiste ù lier
VOITURES POUR MALADES
G. PEPIN,
Bandagiste-Orthopédiste,
Peur les Retraites
Ouvrières & Paysannes
QUIMPER
5UESÏI0MWC0LES
LE
assez fermement la partie vigoureuse et à
détacher assez fortement la partie pauvre,
do façon à lui laisser sa liberté, Pour les
arbres eh quenouilles, nos maîtres,recommandent les incisions, l'incision annulaire
entre autres. Cette méthode peut produire
cependant de mauvais résultats. C'ost ainsi
qu uno « incision » annulaire, ou autre,
donne la gomme au poirier; le puceron,
• l'aniger ou lo blanc au pommier. Four lo
poirier, il peut même en résulter uno très
mauvaise maladie, le chancre, qui parvient
& détruire complètement la branche. Voici
un moyen d'équilibrer l'arbre, sans avoir
recours aux incisions ni aux attaches.
Pour un arbre dont l'aile gaucho pousse
très vigoureusement el dont l'aile droite, au
contraire, est maigre et ehétivo, dégarnir
simplement,comme je l'ai dit précédemment,
de 20 centimètres do torre du côté droit. I.a
premièro année après l'opération, le coté
droit sera aussi vigoureux que celui de
gauche. Il appartient ensuito au jardinier de
surveiller son arbre, de manière
ce quo
les deux côtés soient égaux. Il en est de
même pour les quenouilles, etc.
On peut fairo ce travail d'octobre à janvier.
Henri BARB1N.
LES
M A R C H É S
QUIMPER. — Marché du 22 juillet. Farine, premièro qualité, les 100 kilos, 37
à 38; farine, deuxième qualité, 30 à 37.»»;
froment, 25 à20.»» ; seigle. 18.50 à 1!); sarrasin, 17 il 17.50 ; avoine, 18.50 1!).»»; orge,
19.50 u 20;son, 13à 11.»»; pommes de terre,
9à 10 ; foin, les500 kilos, 15à 18; paille, 30
à 32; bœuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; vache, 0.60 â 0.05; veau, 0.70 à 0.75; mouton,
0.80 à 0.85; porc, 1.»» à 1.10; beurre, le kilo
en gros, 2.80 ù 2.90, et en détail, 3.»» à 3.20;
œufs, la douzaine, 1.»» à 1.10 ; poulets, la
couple, 4 à 5.»» ; cidre, la barrique, 15 ii
50fr. ; pommes do terre nouvelles,0.15 le kilo.
gaz d'huile, sans gardien permanent, dont
l'établissement a été annoncé par l'avis aux
navigateurs n° 1803 de 1910.
Arch ipel des Olénans. — Les navigateurs
sont informés qu'une bouée, pointe en noir,
est mouillée à environ 20 mètres au sud de
latourollo en construction sur les» Louriou ».
CITOYEN
E t u d e de M " D A M E Y ,
à Plogonncc.
DEMANDESJTEMPLOIS
Sous cette rubrique nous avons décidé
d'insérer gratuitement les demandes
d'emploi
qui nous seront adressées.
Nous ne saurions trop demander à nos
amis commerçants de s'y intéresser :
JEUNE F I L L E , 22 ans, ayant brevet
élémentaire, demande place de gouvernante en Franco ou à l'Etranger.
S'adresser au journal.
Pons
clo
Prix
Moyenne
Le 19 j uillel.
Arcachon
Les Sables ..
Saint-Gilles..
Ile d'Yeu....
Croisic
La Turballe..
Belle-Isle....
Quiberon
Concarneau .
Ile-Tudv
Guilvinec....
Penrnarch...
Audierno. . . .
Douarnenez .
Camaret
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Arcachon....
Les Sables...
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Saint-Gilles..
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Ile d ' Y e u . . . .
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Croisic
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La Turballe .
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»
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»
»
Guilvinec. ...
»
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Penrnarch...
»
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DOUARNENEZ. — Marché du lundi
Audierno....
24 juillet. — Farine, premièro qualité, les
70 1500
100 kilos, 37.)»> ; farine, deuxième qualité, Douarnenez .
40
500
Camaret
35.50; froment, 2-1.50 à 25.»»; seigle, 17.»»;
Le 21 juillet.
sarrasin, 14.»» il 15.»»; avoine, 18.50 il 19.»» ;
1 looo
pommes de terre, 9 les 100k.; foin, los 500 Arcachon....
450 2000
kilos, 40 à 45 ; paille, 42.»» à 45 ; bourre, le Les Sables . .
Saint-Gilles..
80 1000
kilo, 3.»» ; œufs, la douzaine, 0.90 à 1.»» ; lie d'Yeu....
20 3000
poulets, la couple, 3.50à 4.»» ; cidre, la bar- Croisic
70 4000
rique, 50 francs.
La Turballe..
100 3000
400
30
CHATEAULIN. — Marché du 20 juillet. Belle-Isle....
»
»
— Froment, prix moyen, les lOOkilogs, 25.»»; Quiberon
Concarneau .
»
»
»
seigle, 21.50 ; orge, 18.75; sarrasin, 17.25; Ile-Tudy
»
»
avoine, 19.»» ; pommes de terre, 9.50; foin, Guilvinec....
»
»
»
les 500 kilos, 40 à 45 ; paille, 35 ii 38 ; beurre, Penrnarch. . .
»
»
le kilo, 2.45 à 2.55 ; anifs, la douzaine, 0.85 à Audierne....
Douarnenez .
60 looo
0.85; cidre, la barrique, 45 à 50 fr.
40 1500
Camaret
QUIMPERLÉ — Marché du vendredi 21
Le 22 juillet.
juillet. — Farine, première qualité, les
1 1000
100 kilos, 36.»» à 37.»» ; farine, deuxième Arcachon....
350 3000
qualité, 35.50; froment, 2t.»» à25.»» ; seigle, Les Sables...
400
20
17.50; sarrasin, 17. ii 17.50 ; avoine, 18.50 ù Saint-Gilles..
70 2000
19.»»; orge, 18.50; son, 13.50 ; pommes de Ile d'Yeu
60 2000
Croisic
terre, 8.»» à 0.»» ; foin, les 500 kilos, 45.»» La Turballe .
100 3000
à 5.0»» ; veau, 0.75 à 0.80 ; mouton, 0.95; Belle-Isle....
000
40
»
porc, 1.25 à 1.30 ; beurre, le kilo on gros, Quiberon
)>
»
2.10, et en détail, 2.50 à 2.60; œufs, la dou- Concarneau .
»
»
»
zaine, 0.95; poulets, la couple, 3.»» à 4.»»; Ile-Tudy
»
»
Guilvinec....
cidre, la barrique, 40 à 00 francs.
»
»
Ponmarch. . .
MORLAIX. — Marché du 22 juillet. - Audierne
2 4000
Farine, première qualité, les 100 kilos, Douarnenez .
100
400
25
400
87.»» à 37,50; farine, deuxième qualité, 35.»» Camaret
à 35.50 ; froment, 23 à 23.50 ; seigle, 15.50 à
Le 24 juillet.
16.»»; sarrasin, 15.50 à 16.»» ; avoine, 18.»» Arcachon....
2 1000
À 18.50; orge, 15.50 à 10.»» ; son, 10.»» à Les Sables.,.
340 3000
16.50; pommes de terre, 7.»» à 8.»»; foin, Saint-Gilles.,
100 1500
00 5000
le» 500 kilos, 35.»» à 37.»»; paille, 30.))» à Ile d'Yeu
60 4000
38.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.85 à 0.90; Croisic
100 4000
vache, 0.70 à 0.75 ; veau, 0.85 à 0.90 ; mou- La Turballe..
15
400
ton, 1.»»} porc, 1.20 à 1.25 ; beurre, le kilo Belle-Isle.,..
Quiberon
15 7000
en gros, 2.20à2.25 toutes les qualités, et en dé- Concarneau ,
»
»
tail, 2.60 à 2.70 ; œufs, la douzaine, 1.»» à Ile-Tudy
»
»
»
1.10; cidre la barrique, 50 à 55; asperges, Guilvinec....
»
»
»
la botte, 0.40 à 0.50 ; salades la douzaine de Penrnarch. .,
»
»
tètes, 0.50 à 0.60 ; artichauts, la douzaine Audierno....
Douarnenez ,
00 1000
0.75 à 1.»».
Camaret
30 1000
Le 25 juillet.
Arcachon....
10 3000
Les Sables . .
100 5000
QUESTIONS
M A R I T I M E S Saint-Gilles..
100 1500
Ile d'Yeu
70 3000
Croisic
70 4000
»
AvIm n u x X a v i g a t c u r * .
»
La Turballe .
))
Belle-Isle. ...
»
»
L'éclairage du Raz de Sein. — Les navi- Quiberon
»
»
gateurs sont avisés que depuis lo 24 juillet Concarneau .
»
»
))
1911, à l'heure de l'allumage des phares, est Ile-Tudy
»
»
Guilvinec....
allumé définitivement au sommet do ia
»
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>
Penrnarch,.,
»
»
tourelle-balise construite sur la roche la Audierne....
Plate du Raz de Sein le feu fixe d'horizon Douarnenez ,
100 1000
vert fonctionnant à l'incandescence par le Camaret
600
40
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PIERRE ET JEAN
C R Ê P E S
D E N T E L L E S
Dessert
Fin.
Chez
M'nc T A N G U Y ,
I I. p l a c e Tca'i*c-au-tiiic. O u l m j u ' t '
v o u s t r o u v e r e z t o u s les j o u r s des
c r ê p e s t o u t e s f r a î c h e s e t cles
b o i t e s cle t o n t e s
dimensions,
prêtes à emporter.
Expéditions pour la France el l'Etranger
Etude do M" Victor CROUAN, AvouéLicencié, 12, Quai de l'Odet, à Quimper (successeur de M 0 Le Scour).
V
E
N
T
E
sur surenchère du sixième
après vente sur saisie immobilière devant
le tribunal civil
L E SASiiiïBÏI i ' i A O I T fl»fi fi
i\ 8 h. 1/2 du matin.
— LOT UNIQUE —
U N E
M I O P M É T Ê
en f o n d s et é d i f i c e s s i t u é e au b o u r g
cle B é n o d e t . r o u t e clu F o r t , d ' u n e
s u p e r f i c i e d ' e n v i r o n 100 m è t r e s
carrés, comprenant ;
1° L u c M a i s o n d ' h a b i t a t i o n ,
c o n s t r u i t e en p i e r r e s , c o u v e r t e s en
ardoises.
2° l u f o u r e l m a i s o n d e T o u r ,
c o n s t r u i t en p i e r r e s et c o u v e r t en
ardoises.
M I S E A P R I X : :i.54M» f r .
Victor
CROUAN,
Avoué-licencié.
Etude
de M ° G A O U Y E R ,
à Pont-l'Abbé.
notaire
A D J U D I C A T I O N
en l'étude
LE HAKIItfi S'I AOUT 1811
EN
»
DES
à
à 1 heure 1/2.
ONZE LOTS
PARCELLES
Î>E T E R R E S
Kerdalae-Plonivel
en
Plobannalec
Total des Mises à Prix :
8.200
fr.
3
V
B'ar
E
T
Ac!jud!k'ation
E
LE JEUPJ
3 *QUT
lue
ù 2 heures du soir.
D'UNE
PROPRIÉTÉ
RMR&LE
fonds et droits réunis, dite PlaceA l l n é , s i t u é e au b o u r g de G u e n g a t
d ' u n e c o n t e n a n c e d ' e n v i r o n 28 h .
1 i- a. 04 c.
CITOYEN. "
- est composé par
des ouvriers syndiqués
j
tnBaBfeaau
- A .
1911
Lettres à Pattes
POI'R
L E
"
••MS-J
Volontaire
en la salle
de la mairie de Guen.gat.
L
O
T
J
E
Grande .MA^SAIÎSIE
itlAKUCG
Livrées 1 heures après la commande
PRIX TRÈS MODÉRÉS
S'adresser à l'Imprimerie Bret o n n e d u Citoijen, 21, r u e d u S a l l é ,
— Quimper. —
B
avec
cheminée, 3 1 . r u e d u S a l l é .
S'adresser à l ' I m p r i m e r i e Bret o n n e d u Citoijen,
Quimper.
,
rais acacia très secs, touV h l | r
i i i U l l F j tes dimensions. .
S'adresser à M . L E RESTE, Pouldreuzic.
Billets de Décès
MISE A PRIX : K I . O O U l ' r .
E n t r é e en j o u i s s a n c e p a r m a i n s
le 29 s e p t e m b r e 1011.
Pour tous renseignements s'adresser audit M - Damey.
Imprimés pour Mairies
Lettres de Mariage g
et de Naissance
I m p r i m e r i e
"
Etudes de M''SOUDRY, doctciiren droit,
avoué, rue Laënucc, n° 19, a Quimper.
»
QUIMPER
-
B r e t o n n e
D UCITOYEN
21, Rue du Sallé,
"
21 -
QUIMPER
D'un jugement rendu contradicIMPRESSIONS [ N TOUS GENRES
l o i r e m e n t p a r le T r i b u n a l c i v i l d e
Q u i m p e r , le 2 m a r s 1911, e n r e g i s L ' I m p r i m e r i e B r e t o n n e d u Citoijen
se r e t r é , s i g n i f i é e t passé e n f o r c e cle
c
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chose j u g é e ,
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A u p r o f i t de C a t h e r i n e M o n t f o r t ,
— PRIX MODÉRÉS
m é n a g è r e , é p o u s e de L o u i s GuéCartes
de
Visite
Affiches
gttén, s o u d e u r - b o î t i e r , avec l e q u e l
e l l e d e m e u r e de d r o i t à C o n c a r Menus
de toutes sortes
Imprimés pour Syndicats
neau, m a i s r é s i d a n t cle f a i t m ê m e
Cartes-Adresse
Brochures, etc.
v i l l e , 7, r u e C o l b e r t ,
« A d m i s e au b é n é f i c e de l ' a s s i s « t a n c e j u d i c i a i r e p a r d é c i s i o n du
« b u r e a u p r è s la C o u r d ' A p p e l de
« R e n n e s , e n d a t e d u 25 n o v e m C h â t e a u - M u s é e
à
« b r e 1909.
Près CONCARNEA
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C o n t r e l e d i t L o u i s G u é g u e n , son
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t è r e p a r la p r i n c e s s e N a mari, soudeur-boîtier, ayant dem e u r é à C o n c a r n e a u , r u e des E c o - r i s h k i n e , est s i t u é au m i l i e u d ' u n P a r c m a g n i f i q u e , à u n k i l o m è t r e d e
les, n° 15, e t d e m e u r a n t a c t u e l l e - C o n c a r n e a u . C ' e s t l a r e c o n s t i t u t i o n f o r t i n t é r e s s a n t e d ' u n M a n o i r d u
3
m e n t m ê m e v i l l e , c h a m p clu P i -X V s i è c l e . L e M u s é e l ' e n f e r m e u n e s u p e r b e c o l l e c t i o n de t a p i s s e r i e s ,
lote.
faïences, o b j e t s d ' a r t , m e u b l e s a n c i e n s , c o i f f e s e t c o s t u m e s b r e t o n s ,
11 a p p e r t q u e l e d i v o r c e a é l é p a r c h e m i n s , s c e a u x e t a u t o g r a p h e s d o n t q u e l q u e s - u n s r e m o n t e n t a u
p r o n o n c é d ' e n t r e les é p o u x Gué- X I I e s i è c l e . I l possècle*en o u t r e u n e p r é c i e u s e c o l l e c t i o n d e p e i n t u r e s
g u e n , à la r e q u ê t e e t au p r o f i t cle du g r a n d p a y s a g i s t e C a m i l l e D e r n i e r .
la f e m m e .
Le prix des entrées est de 50 c e n t i m e s , la semaine de 0 h. matin à 5 h.
soir, sauf le lundi matin, et de 15 c e n t i m e s le dimanche
après-midi.
Pour extrait :
J. S O U D R Y ,
avoue.
BHBBBBHBBBBBraa
1 3
¥
133 — Hue
ENTREE
LIBRE
Kéréon
ENTREE LIBRE
QUIMPER
Succursales du Finistère :
B R E S T , 30. r u e d ' A i g u i l l o n . — D O U A R N E N E Z , 33. r u e J e a n - B a r t . — A U D I E R N E , q u a i d u P o r t ,
p r è s cle l ' h ô t e l . — C O N C A R N E A U . 3, q u a i C a r n o t . — P O N T - L ' A B B É , 19, r u e H o c h e . — L A N D E R N E A U , 11, r u e F o n t a i n e - B l a n c h e .
L e s N é g o c i a n t s e t C o m m e r ç a n t s avisés s ' a d r e s s e n t t o u s à la M a i s o n d u T I M B R E C A D E A U
p o u r o b t e n i r une r é c l a m e efficace.
L e s A c h e t e u r s e t A c h e t e u s e s p r é v o y a n t s e t é c o n o m e s s ' a d r e s s e n t t o u s a u x M a i s o n s de C o m m e r c e d o n n a n t l ' E s c o m p L e en T I M B R É S C A D E A U X .
L ' E s c o m p t e en T I M B R E S C A D E A U X est a v a n t a g e u x p o u r les p e i s o n n e s aisées e t r i c h e s ; i l
l ' e s t s u r t o u t p o u r l a classe o u v r i è r e , chez l a q u e l l e la c o l l e c t i o n d e v i e n t u n b i e n f a i t .
L e T I M B R E C A D E A U est u n e i n s t i t u t i o n c o m m e r c i a l e basée s u r l ' é v o l u t i o n du C o m m e r c e . E l l e
e n s e i g n e l ' é p a r g n e et f o u r n i t la m e i l l e u r e e t l a p l u s s û r e m é t h o d e de f e p r o t é g e r de p a r t e t d ' a u t r e
c o n t r e le c r é d i t .
T o u t e s les classes de la s o c i é t é c o l l e c t i o n n e n t l e T I M B R E C A D E A U .
P r i m e s à 400, 025, 850 T i m b r e s et le C a r n e t e n t i e r , q u i est cle 1.259. S e u l e m a i s o n o f f r a n t ces
avantages.
NOTA. — Les Timbres délivrés dans le Finistère ci portant le mot BREST peuvent, au choix du porteur, être
remboursés en primes dan s les succursales du département. Les Timbres Cadeaux conservent leur valeur pour les
succursales existant dans les principales villes de France, mais seulement en prévenant, au préalable, la Direction
du Finistère, 30, rue d'Aiguillon,
qui, après vérification, remettrait un bon.
64
04
32
25
S ' a d r e s s e r à M G A O U Y E R , notaire à Pont-l'Abbé.
— Nous trouverons quelque chose.
dans la maison, car je n'ose plus ouvrir sommes venus ici. Et puis, j ' a i compris
une porte dans la peur de trouver ton q u ' i l m'aimait moins. I l était toujours Tu ne peux plus vivre auprès de lui.
A u souvenir de l'ai né elle fut crispée
frèro derrière elle, pour cola il faut, non bon et prévenant, mais je n'étais plus
pas que tu me pardonnes,— rien ne fait pour lui co quo j'avais été. C'était fini ! d'angoisse.
— Non, je no puis plus, non ! non !
plus de mal qu'un pardon, — mais que Oh ! quo j ' a i pleuré !... Commo c'est
tu ne m'en veuilles pas dcccquc j ' a i fait... misérable et trompeur, la vie !... I l n ' y Et se jetant sur le cœur do Jcau, elle
11 faut quo tu te sentes assez fort, assez a rien qui dure... Et uous sommes arri- s'écria, l'àme ou détresse :
différent do tout le inonde pour te dire vés ici ; ot jamais jo no l'ai plus revu,
— Sauve-moi de lui, toi, mon petit,
quo tu n'es pas le fils do Roland, sans jamais i l n'est venu... I l promettait dans sauvo-moi, fais quelque chose, je ne sais
rougir do cola et sans me mépriser!... toutes ses lettres !... Jo l'attendais tou- pas... trouve... sauve-moi !
Moi j ' a i assezsoufi'crt... j ' a i trop souffert, jours ! et jo no l'ai plus rovu !... ot voilà
— Oui, maman, je chorchorai.
je ne peux plus, non, je ne peux plus ! qu'il est mort !... Mais i l nous aimait
—• Tout de suite... i l faut... Tout do
Et ce n'est pas d'hier, va, c'cst cle long- encore puisqu'il a pensé à loi. Moi je suite... ne me quitte pas I J'ai si pour do
temps... Mais tu ne pourrasjamais com- l'aimerai jusqu'à mon dernier soupir, ot lui... si peur !
prendre ça, toi ! Pour quo nous puissions jo no lo renierai jamais, et je t'aime parce
— Oui, jo trouverai. Je to promots.
encoro vivre ensemble, ot nous embras- quo tu os son enfant, et jo no pourrais
— Oh ! mais vite, vite ! T u ne comser, mon petit Jean, dis-toi bien quo si pas avoir honte de lui devant toi ! Com- prends pas ce qui so passe en moi quand
j ' a i été la maîtresse do ton père, j ' a i été prends-tu ? jo ne pourrais pas ! Si tu je lo vois.
encore plus sa femme, quo jo n'en ai pas veux que je reste, i l faut que tu acceptes
Puis clic lui murmura tout bas, dans
honte au fond du cœur, quo je no regrette d'être son fils et que nous parlions cle l'oreille :
— Garde-moi ici, chez toi.
Ello avait une voix si douloureuse que rien, que je l'aimo encore tout mort qu'il lui quelquefois, c l que tu l'aimes un
I l hésita, réfléchit et comprit, avec son»
ia contagion do sa torture emplit do lar- est, que jo l'aimerai toujours, que jo n'ai peu, et que nous pensions à lui quand
aimé que lui. Ecoute, mon petit, devant
bon
sens positif, le danger do cotte c o m mes les yeux do Jean.
uous nous regarderons, Si tu lie veux
I l voulut l'embrasser, mais ello lo re- Dieu qui m'entend, je n'aurais jamais pas, si tu ne veux pas, adieu, mou petit, binaison.
rien ou do bon dans l'existence, si jo 110
Mais i l dut raisonner longtemps, d i s '
poussu.
il est impossible que nous restions enl'avais pas rencontré, jamais rion, pas
cuter,
combattre avec des argument»
— Laisse-moi,., écouto... j'tti encore
semble maintenant ! je ferai ce quo t u
uno tendresse, pas une douceur, pas une
précis
son
affolement et sa terreur.
tant de choses à te dire pour que tu comdécideras :
do ccs heures qui.nous fout tant regret— Seulement ce soir, dit-ollo, seuleprennes... mais tu no comprendras pas...
Joan répondit d'une voix douce :
ter de vieillir, rien ! Jo lui dois tout ! Je
ment cette nuit. Tu feras dire demain à
c'cst quo... si je devais restor... i l fau— Reste, maman.
n'ai eu quo lui au monde, et puis vous
Roland que jo me suis trouvée malade,
drait... Non, jo ne peux pas!,,,
doux, ton frèro et toi. Sans vous co serait
Ello
le
serra
dans
ses
bras
et
so
remit
— Ce n'est possible, puisquo Pierre
— Dis, maman, dis.
viclo, noir et vide comme la nuit. Je à pleurer ; puis ello reprit, la joue contro est rentré. Voyons, aie du courage. J'ar— A h bien ! oui, Au moins jo no t'aurai
n'aurais jamais aimé rien, rien connu, sa joue ;
rangerai tout, je te le promets, des de»
pas trompé... Tu veux que jo reste avec
rien désiré, jo n'aurais pas seulement
~ Oui, mais Pierre ? Qu'allons-nous main, Je serai à neuf heure» à la maison.
toi, n'ost-co pas ? Pour cela, pour quo
pleuré, car j ' a i pleuré, mon petit Jean. devenir avec lui I
GUY DE MAUPASSANT.
nous puissions nous voir encore, nous
Oh ! oui, j ' a i pleuré, depuis quo nous
Jean
murmura
l
(A
suivre).
parler, nous rencontrer touto la journéo
et de ne pas nous attendrir. Laisse-moi
te parler d'abord. Si je devais uno seule
fois entendre sur tes lèvres ce quo j'entends depuis un mois dans la bouche cle
tou frèro, si je devais uno seule fois voir
dans tes yeux ce que je lis dans les siens,
si je devais deviner rien que par un mot
ou par un regard que jo to suis odieuse
commo à lui... uno heure après, tu entends, une heure après... je serais partie
pour toujours.
— Maman, je te jure...
— Laisse-moi parler... Depuis un mois
j ' a i souffert tout cc qu'une créature peut
souffrir. A partir du moment où j ' a i compris quo ton frère, quo mon autrofilsme
soupçonnait, et qu'il dovinait, minute par
minute, la vérité, tous
instants de ma
vie ont été un martyre qu'il est impossible do t'exprimer.
Q u i m p e r . — I m p r i m e r i e B r e t o n n e d u Citoijen>
Certifié par l e Gérant soussigné.
i
Quimper, le
N
: P. GUÉGUEN
0
— Ça n'est pas vrai, maman,
—• Oui, oui, oui, c'est vrai I Oh ! j ' a i
compris, va, toutes les luttes de ton pau28
vre frèro, toutes, depuis le premier jour.
Maintenant, lorsque je devine son pas
dans la maison, mon cœur sauto à briser
ma poitrine, lorsque j'entends sa voix,je
sens quo jo vais m'évanouir. Je t'avais
encoro, toi ! Maintenant, jo ne t'ai plus.
vin
Oh I mon potit Joan,crois-tu que je pour—- Suite —
rais vivre entre vous doux ?
— Oui, maman. Jo t'aimerai tant que
Alors, à son tour, i l lui dit, tout bas,
tu n'y pensoras plus.
dans l'oroille :
— Oh ! oh ! comme si c'était possiblo !
— Ma petite mèro, t u resteras, parco
— Oui, c'cst possiblo.
que je le veux, parco quo j ' a i besoin clo
— Comment veux-tu que jo n'y ponso
toi. Et t u vas me jurer de m'obéir, tout
plus entre ton frère et toi "? Est-ce que
de suite.
vous n'y penserez plus, vous ?
— Non, mon enfant,
— Moi. Jo to le juro I
— Oh ! maman, i l le faut, tu entends.
—
Muis tu y penseras à toutes les heuI l le faut.
res
du
jour,
— Non, mon enfant, c'est impossible.
Non,
je te le jure. Et puis, écouto :
Ce serait nous condamner tous à l'enfer,
si
tu
pars,
Je m'engage 0t je mo fais
Jo sais cc que c'est, moi, que cc supplicestuer.
là, depuis un mois. Tu es attendri, mais
Ello fut bouleversée par cette menace
quand ce sera passé, quand tu me regarderas comme me regarde Pierro, quand puérile ot étreignit Jean on lo caressant
t u to rappelleras co quo je t'ai dit ! Oh ! avec uno tondrosse passionnéo. I l reprit :
— Je t'aime plus quo tu no crois, va,
tnon petit Jeau, songe... songe que je
bion plus, bien plus, Voyons, sois raisonsuis ta mère !...
— Je no veux pas quo t u me quittes, nable. Essaye clo rester seulement huit
Jours, Veux-tu me promettre huit jours?
Inaman. Je n ' a i quo toi)
— Mais pense, mon lils, que nous ne Tu no poux pas mo refuser ça ?
Elle posa ses deux mains sur les épauf o u t r o n s plus nous voir sans rougir tou3
les doux, sans que jo mc sente mourir de les de Jean, et lo tenant it l a longueur
v
honte et Sans quo tes yeux fassent bais- do ses bras :
— Mon enfant... tâchons d'être calmes
sor los miens;
FEUILLETON DU
CITOYEN
du 29 Juillet 1911.
J EUNE FI I .LE, 24 ans, demande place
copiste, factrice ou caissière.
S'adresser au bureau du journal.
JEUNES C U L T I V A T E U R S demandent place de garçons d'écurie ou autres
emplois. S'adresser au bureau du Citoyen.
»
»
»
»
»
»
»
»
GARÇON BOUCHER, 17 ans, travaillant actuellement iï Paris, demande
même emploi ou tout autro on Bretagne
pour so rapprocher de ses paronts.
Ecrire au journal.
JEUNE H O M M E , 17 ans, demande
placo dans le commerce.
S'adresser au bureau du journal.
JEUNE F I L L E , 2 1 ans,demande placo
aurç écritures ou l'actrice. — S'adresser
au journal.
L'Administrateur-Gérant
notaire
21, r u e d u S a l l é .
V u p o u r légalisation de la signature
Mairie
de Quimpert
le
Le Maife,
ci-contre.