DMR France - Radioamateurs

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Transcript DMR France - Radioamateurs

DMR
Préface : Ce document n'a aucune prétention
technique et a pour but de vulgariser la
présentation du DMR pour une approche qui se
veut la plus simple possible la rendant ainsi
accessible à tous.
Le DMR que 'est-ce que c'est ?
Il s'agit d'une technologie numérique qui
compresse la voix et la transforme en petits
paquets avant de les envoyer sous formes de
trames qui peuvent aussi transporter des
données tels que des messages façon SMS ou
des données GPS.
La technologie employée s'appelle DMR pour
Digital Mobile Radio, utilisant un protocole
nommé TDMA (Time Division Multiple Acces)
sous la norme DMR ETSI (European
Telecommunications
Standards
Institute).
Arrêtons là les maux de tête avec ces termes
réservés aux professionnels.
Ces paquets sont donc acheminés vers
l'antenne de diffusion un peu comme un train
formé de wagons. Une image comparant
l'analogique au numérique sera sans doute plus
parlante :
Les avantages.
Sur une même fréquence, nous pouvons donc
bénéficier de ce que l'on appelle 2 canaux ou
"Time Slot" appelés vulgairement TS1 et TS2,
sur une largeur de bande équivalente à notre
bon vieux système analogique.
Le second avantage réside dans l'économie
d'énergie consommée avec une baisse de
température du ou des transistors de puissance
finaux et un gain d'environ 40% selon les
constructeurs sur la durée d'utilisation des
batteries de transceivers portables.
Le troisième avantage est la qualité audio des
transmissions qui offre une fiabilité de la voix a
signaux identiques par rapport à l’analogique. Il
y a suffisamment de document que vous pouvez
consulter sur internet
qui permet la
compréhension des modules audio.
Pour les mordus ayant soif d'informations, voici
tout de même un lien vers l'association DMR
mondiale.
http://staging.dmrassociation.org/?lang=fr
Comment ça marche ?
Pour l'utilisateur, il lui suffit de presser le PTT et de
parler sur un canal mémoire préprogrammé par ses
soins ou à l'aide des "codeplug" mis à disposition
pas les copains au début. Par la suite, il devient
assez aisé de faire connaissance avec le logiciel de
programmation. Cette partie fera certainement l'objet
d'autres documents de vulgarisation à l'avenir.
La première liaison s'établi comme sur n'importe
quel relais analogique. Il faut savoir au passage que
ces relais peuvent fonctionner en répéteur
analogique et numérique le temps que la migration
s'effectue en tout numérique.
Attention toutefois car le mode analogique ne permet
pas l'interconnexion au réseau des autres répéteurs
reliés par voie IP, c’est-à-dire via une passerelle
Internet.
Y a-t-il
des relais comme pour la
VHF/UHF/HF ?
Oui il existe des relais VHF mais le réseau est
basé sur les relais UHF dans de nombreux pays
pour les raisons déjà évoquées ci-dessus.
Puis-je utiliser une antenne traditionnelle ?
Oui, il n'y a aucun problème. N'oubliez pas
cependant de vérifier le R.O.S. entre les
fréquences d'entrée et de sortie possédant
souvent un shift de 9.4 MHz.
Peut-on connecter un amplificateur ?
Oui sans doute mais cela n'est pas forcément
nécessaire. Le choix de l'amplificateur doit
s'orienter vers un modèle à commutation rapide.
Tout d'abord, il faut définir un code couleur qui est
toujours le 1 en ce qui concerne les radioamateurs.
Ensuite on choisit le "Time Slot" qui va transporter
notre voix. Le rouge (TS1) ou le bleu (TS2) ; revoir
l'image ci-dessus en cas de besoin.
Puis-je utiliser un transceiver équipé d'une
interface ?
Non, pour le moment il n'est pas possible
d'émettre
directement
avec
un
poste
analogique. Certaines clefs SDR permettent le
décodage du trafic à l'aide d'applications
dédiées. Nous vous invitons cependant à vous
équiper pour venir grossir les effectifs. En effet,
de nombreux OMs se plaignent de n'entendre
personne mais à force de rester derrière son
récepteurs sans être actif, cela contribue hélas
au désintérêt de la bande amateur en général.
Après, il faut définir un "Talk Group" qui va définir la
direction de l'appel vers ce que l'on appelle une
"Zone".
Puis-je utiliser une marque
différente suivant les relais ?
Revenons donc à notre présentation. L'architecture
interne de l'appareil nécessite donc une
programmation pour indiquer les paramètres
permettant la communication entre plusieurs
correspondants.
Pour du trafic en direct entre des stations, il a été
défini les paramètres suivants de manière à ce que
tous les opérateurs puissent communiquer entre
eux. Il faut bien entendu que les canaux mémoires
programmés soient aussi sur la même fréquence.
Voici donc la méthode à appliquer :
-
Code couleur 1
Time Slot 2
Talk Group 99
Sur quelle bande se situe le trafic ?
Le trafic DMR se déroule sur la bande UHF car
les
relais
initialement
destinés
aux
professionnels sont utilisés dans les grandes
agglomérations du fait du meilleur pouvoir
pénétrant des ondes dans les villes.
de
poste
Oui la compatibilité est parfaite en phonie. Pour
les datas, cela est différent mais nous ne
savons pas encore ce qui est peut être
acheminé par manque d'expérience. La seule
incompatibilité réside dans l'interconnexion
directe entre relais de marques différentes et il
est probable que des solutions soient
développées à l'avenir et créant des
passerelles.
L'utilisation de la géolocalisation est-elle
possible ?
Actuellement les solutions sont à l'étude tout comme
la réalisation du serveur qui gérera l'ensemble du
réseau. Les techniciens aillant tous une charge de
travail importante et une vie de famille, ceux-ci vous
remercient de bien vouloir patienter un peu.
Nous ne désirons pas en effet nous hâter et voir
notre solution se comporter comme un pétard
mouillé.
Avant la première utilisation.
Avant d'émettre en direction d'un relais, il est
impératif de s'inscrire sur le réseau DMR-MARC en
Allemagne afin d'obtenir un identifiant personnel qui
se présente sous la forme d'un numéro à 7 chiffres.
Les 3 premiers représentent le code du pays, puis
viennent ceux correspondant à la région et enfin au
numéro d'ordre d'inscription. Toutes les régions
françaises n'y figurant pas lors de l'inscription, on
obtient malgré tout un ID en choisissant "autre".
http://www.dmr-marc.net/request_subscriberID.html
Cette opération se déroule généralement en deux
phases. A réception d'un premier message, vous
devez retourner sur le site en confirmant de nouveau
votre profil. Attention de mettre votre prénom dans le
"champ NAME". En effet, il est préférable que l'on
vous appelle par votre prénom que par votre nom de
famille. Question d'éducation et de courtoisie.
Premier appel sur répéteur.
Une fois équipé de votre ID et celui-ci rentré
dans la mémoire de votre appareil, il faut passer
à l'étape suivante qui consiste en la
compréhension du réseau.
Nous avons donc vu qu'il y avait 2 possibilités
de communication possibles simultanément.
Oui vous avez bien lu ; 2 QSO au même instant
sans se gêner mutuellement, c'est possible !
En règle générale, le TS2 est réservé au trafic
dit "local" comme sur n'importe quel répéteur
analogique. Il est d'usage de paramétrer le TG9.
Seuls les opérateurs se trouvant dans la zone
de couverture du relais entendront les
conversations.
Pour être redirigé sur le réseau et atteindre ainsi
d'autres répéteurs, il est convenu d'utiliser le
TS1 qui permettra d'atteindre d'autres relais
distants via la voie IP, c’est-à-dire grâce à
Internet qui sert de passerelle.
Reste à définir le ou les fameux "Talk Groups" ;
autrement appelés TG.
Nous allons y revenir après une petite
explication à suivre…
Pourquoi le choix du réseau Hytera ?
Témoignage de F1TUV.
"Après une période d'inactivité de plusieurs
années, je décide de revenir timidement vers la
radio. N'ayant plus de matériel VHF/UHF,
j'achète un modèle bi-bande pas trop compliqué
ni trop cher ; un TM-V71. Je découvre en lisant
le manuel que cet émetteur est compatible
"Echolink".
Après
quelques
semaines
d'utilisation tout à fait classique, je me suis
intéressé à cette particularité étrange de
l'émetteur. Après une période de prise en main,
j'ai découvert rapidement son application lors de
mes vacances d'été. Pouvoir conserver le lien
avec les copains partout dans le monde ! À mon
retour j'ai aussitôt monté ma propre station
echolink F1TUV-L qui tourne H24. Depuis, cela
fonctionne très bien mais en cas de plusieurs
stations VHF trop distantes les unes des autres
cela se complique car tout le monde ne s'entend
pas et nuit au bon déroulement du QSO sans
compter qu'il est presque impossible de
s'intégrer à un QSO en cours sur un forum telle
la conférence "Bonjour".
Bref, après quelques mois, je décide de me
laisser tenter par le D-Star sur les appels
insistants de quelques copains qui se
reconnaitront. Hein les copains qui m'ont fait
dépenser 720€ dans un IC-92 qui n'a JAMAIS
fonctionné correctement sur Paris sans compter
qu'il a fallu aller s'inscrire à l'étranger ; le site
"officiel" français n'ayant jamais répondu à
mes courriels et où la procédure était plus
que
douteuse
avec
un
message
d'avertissement sur la sécurité sans doute
pour
me
piquer
des
informations
confidentielles et dont il ne fallait pas tenir
compte ; sans oublier non plus qu'il fallait
obligatoirement passer à la caisse ! Pour me
voler mon n° de carte Bleue par exemple ?
Passons là cette mésaventure…
Abandonnant momentanément les émissions
numériques, je reviens naturellement à mes
premières amours quand soudain je viens à
entendre parler du DMR ! Que sa quo ?
Un très aimable radioamateur (n'est-ce pas
Monsieur Eric ?) qui, m'entendant beugler
comme un veau qui a perdu sa mère, sur ce
système qui me décevait tant ; vient à exciter
ma curiosité avec ce nouveau type d'appareil.
Du matériel pro pour pratiquer mon hobby et
découvrir ainsi de nouveaux horizons.
Je ne tarde pas à dégainer ma carte bleue en
espérant ne pas retomber dans de nouvelles
mésaventures. Ce qui ne le fut pas, tant la
qualité des communications est agréable même
si au départ la voix était un peu étrange du fait
de la compression mais c'était sans compter sur
la mise à jour du "firmware" qui a amélioré
considérablement le confort d'écoute au fur et à
mesure du temps. L'oreille s'adaptant ;
aujourd'hui j'ai du mal à revenir en F3E.
Etant convaincu que ce nouveau mode
représente l'avenir, je me lance dans une
campagne de représentation ; allant jusqu'au
sud de Chartres afin de porter la bonne parole.
Pas vrai Lionel ?
Au début de cette histoire, nous n'avions que le
relais de Romainville en activité et celui-ci ne
fonctionnait qu'en local ; ce qui était déjà
merveilleux en soi tant il couvre à lui seul une
grande partie de la région parisienne !
Dès lors que le responsable a ouvert les portes
de la voie IP, nous avons tous été encore plus
enthousiastes mais cela n'a hélas pas duré
longtemps car rapidement les premières
irrégularités ont commencé à apparaitre du fait
d'une mauvaise information et de nuisances
volontaires.Le réseau initialement construit par
les américains impose une charte avec des
codes à respecter. Arriva donc ce qui devait
arriver. Fermeture pure et simple de l'accès IP
sans aucune autre forme de procès !
Dommage…
C'est à partir de cet instant que le projet DMR
Hytera fut lancé par quelques passionnés dont
je fais partie et je m'en limiterai là sur les
explications afin de ménager les susceptibilités.
En aucun cas je me permettrai d'ajouter d'autres
commentaires.
Je suis ici pour vous présenter un projet qui est
en marche depuis quelques mois et qui
tranquillement son petit bonhomme de chemin
et il est donc temps d'expliquer les raisons qui
ont mené ces quelques fadas dans cette
nouvelle aventure qui se veut pérenne.
La Mise en route.
Après nous être posé un certain nombre de
questions quant aux limites du système, nous
en avons vite compris les subtilités et avons
décidé de nous orienter vers une marque moins
connue et plus abordable sur le plan des tarifs
même si la concurrence commence à avoir des
effets bénéfiques de ce côté pour le plus grand
bien de la communauté radioamateur mondiale.
De
nouveaux
transceivers
apparaissent
régulièrement sur le marché. Notre choix
délibéré fut de prendre notre indépendance par
rapport aux américains qui ne souhaitent pas
spécialement nous voir passer sur leurs relais et
chacun sait que le Français a du mal à
respecter les consignes. En effet, lorsque l'on
met le bazar sur le réseau, ce sont plusieurs
centaines de relais qui se voient perturbés !
Nous avons étudié les différentes possibilités
qui s'offraient à nous par les Allemands et les
Belges.
Les Conclusions :
Sur le réseau allemand, sachant que peu de
radioamateurs Français maîtrisent les langues
étrangères, nous doutons de l'intérêt que cela
pourrait susciter. Il est donc à notre sens inutile
d'encombrer ce réseau pour retrouver les
mêmes comportements de la part de certains
utilisateurs locaux.
Du côté de la Belgique, 70% ne parlent que le
Néerlandais et quel que soit le réseau choisi,
nous serions toujours esclave et pourrions vivre
la même mésaventure que celle vécue
précédemment sur le relais Motorola de
Romainville attaché au réseau DMR-MARC.
Notre choix s'oriente vers une version
Francophone dans un premier temps qui
correspondra à la mise en réseau des futurs
répéteurs qui seront installés en France
métropolitaine ainsi que dans les Départements
Outre-Mer qui semblent très réactifs pour
certains,
sans
oublier
la
communauté
Québécoise ou tout autre groupe désirant nous
rejoindre.
De ce fait, nous allons attribuer seulement 2
"Talk Group" définis comme tels :
•
TG11 sur le TS1 qui correspond au trafic
Mondial en Français
•
TG9 sur le TS2 qui correspond au trafic
en local uniquement
•
Pour le trafic de station à station en
simplex, utilisez le TG99 sur le TS2
Bien entendu, nous étendrons les TG en
fonction du trafic et des demandes.
A suivre…
[email protected]
73
Pour un relais DMR Hytera
dans le Département 66
Nouveau projet DMR
Hytera dans le
Département 87
En date du 6 novembre dernier j’avais mis en
ligne une photo Quizz d’une pré-annonce en
vue d’une possibilité d’un nouveau projet DMR
émergeant de terre. C’est aujourd’hui chose
faite et c’est peu dire car ce nouveau relais se
situera à 515 m d’altitude sur un pylône de 27 m
de hauteur !
Situé en Haute Vienne à environ 25 km au sudouest de Limoge le futur relais DMR couvrira en
partie plusieurs départements ; à savoir : 87 –
16 -17 – 86
C’est grâce à l’initiative du radio club de F8KFZ
et de son Président Sylvain – F1UJT que la
décision de nous rejoindre dans l’aventure DMR
Hytera a été prise en accord avec les membres
du radio-club.
Pour financer leur projet, ils ont choisi comme
nous, la solution du Pot Commun dont voici le
lien : https://www.lepotcommun.fr/pot/xpgl0lii
Tous les dons des Oms de la région concernée
ainsi que ceux venus d’ailleurs sont les
bienvenus.
Nous comptons sur votre soutien et votre
solidarité.
Quelles sera la prochaine région à se lancer ?
https://www.lepotcommun.fr/pot/4ut6ywyb
Reçu sur le Pot Commun « Pour un relais DMR
HYTERA dans le Département 66 », William, 14
ans, certainement futur radioamateur du
département 66 et plus jeune SWL de cette «
Team » qui vient jusqu’à donner son argent de
poche pour soutenir notre Projet commun,
soutenir aussi nos valeurs radioamateur, croire
en nos techniques de demain en étant plus
solidaire que jamais.
Vu sur internet
DSTAR vs. DMR
Depuis quelques mois nous assistons dans le microcosme radio
amateur Français à une « guéguerre » D-Star vs. DMR. Chaque
partie pensant que « sa » technologie est l’avenir numérique du radio
amateurisme.
DMR France et Radioamateurs France ne font pas la guéguerre, nous faisons que répondre
quotidiennement aux multiples attaques et propagandes émanant du DRAF, présidé par F1SHS et son bras
armé F4GQK dans le but de nous nuire délibérément. Franchement, ils n’ont pas grand-chose à faire pour
occuper leur journée.
Malheureusement, nous n’avons que cette alternative pour éteindre l’incendie propagé par ces gens, pensez
ce que vous voulez, il est fort à parier avec votre sentiment que vous êtes encore largement en dessous des
méfaits perpétrés par ce groupuscule sans foi ni loi, plus près des intérêts des sponsors que de vous
radioamateur lambda et même de très loin de l’image du radio amateurisme
Je ne souhaite pas entrer dans la polémique. A
l’aune de mes connaissances, je voudrais
apporter un comparatif factuel permettant à
chacun d’avoir une vision synthétique de ces
deux technologies.
Je ne prétends pas que tout ce que je vais dire
ici est à 100% exact et de ce fait les
remarques et corrections sont les bienvenues.
Au cour de l’article je pose même quelques
questions si des personnes éclairées peuvent
y répondre je les en remercie !
Les origines du protocole
DSTAR
Le protocole D-Star (Digital Smart Technology
for Amateur Radio) est né des efforts conjoints
de l’association amateur japonaise JARL et
d’Icom d’offrir au monde radioamateur une
technologie numérique.
Les spécifications sont ouvertes mais
malheureusement le document est rédigé en
japonais et seule une partie a été traduite en
anglais. Les traductions partielles sont
éparpillées aux quatre coins du web, on en
trouve des bribes dans les groupes Yahoo par
exemple.
Les études sur le D-Star ont commencés en
1999 pour aboutir en 2001 à la
commercialisation des premiers transceivers.
DMR
Le protocole DMR émane de l’ETSI (European
Telecommunications Standards Institute). Il vise
à offrir aux utilisateurs PMR professionnels un
standard numérique afin de remplacer leurs
systèmes analogiques.
Ici aussi les spécifications sont ouvertes et
rédigées en anglais. Le standard a été publié en
2005 et commence à décoller depuis 2010
environ. L’adoption se faisant au rythme de la
migration des utilisateurs professionnels vers le
numérique.
L’interface air
DSTAR
Le D-Star utilise un système de modulation bien
connu des radioamateurs, le GMSK. Le GMSK
est utilisé dans le monde OM depuis l’époque du
packet 9600bauds. Contrairement au packet, le
D-Star utilise un débit de 4800bps permettant
ainsi de limiter la largeur de bande utilisée à
5kHz.
Cette modulation permet de transformer très
simplement n’importe quel émetteur/récepteur
FM
analogique
en
émetteur/récepteur
numérique. Les solutions OM ne manquent pas :
DVRPTR, DVMEGA Arduino GMSK Shield,
Dutch-Star.
La largeur de bande de 5kHz (Excursion de +2.5kHz) permet en outre son utilisation dans les
fréquences inférieure à 29.7MHz. En effet
nombre de règlementations limite l’excursion à
un maximum de +-3kHz dans ces bandes.
Dans le milieu professionnel le GMSK est
considéré comme dépassé car offrant, à largeur
de bande équivalente, moins de débit que des
modulations comme le 4FSK. Pour info, le
système Tetrapol dont le déploiement s’est
terminé il y a peu pour les services d’état
Français (Police, Pompiers …) utilise une
modulation GMSK.
DMR
Le DMR, dans son implémentation « Tier II »
(utilisée notamment par le Mototrbo ou Hytera),
utilise une modulation de type C4FM
(Continuous 4 level FSK). De plus, afin de caser
deux transmissions dans un seul canal un
multiplexage temporel (TDMA) est utilisé. Au
jour d’aujourd’hui je ne sais pas si ce
multiplexage permet deux QSOs locaux sur le
même relais.
La largeur de bande utilisée est de 12.5kHz,
mais comme on utilise deux slots temporels
l’efficacité spectrale est également de 6.25kHz.
A ma connaissance le fait de n’utiliser qu’un
seul des deux slots ne permet pas de récupérer
de la largeur de bande et on utilise toujours un
canal de 12.5kHz.L’utilisation de la modulation
C4FM autorise un débit sur chaque slot TDMA
de 9600bps, permettant ainsi, par exemple, une
meilleure qualité de voix.
A ce jour, il n’existe pas d’implémentation OM
de cette modulation.
Le codec voix
DSTAR
Le codec voix utilisé par le DSTAR est le codec
AMBE2020 de la firme DVSI Inc. ce codec est
protégé par un brevet qui court jusqu’en 2017.
De ce fait toute implémentation OM est de facto
illégale. Toutes fois, certains ont anticipés cette
expiration du brevet et une implémentation open
source existe déjà.
Le choix de ce codec a été fait car lors du
lancement des études sur D-Star rien n’existait
sur le marché. Le codec AMBE2020 est
également utilisé, avec des débits différents,
dans la norme Tetra et le système de téléphonie
par satellite Iridium. Il semblerait que les
derniers postes Icom (ID-51, ID31, ID-5100)
n’embarquent pas le chip dédié de DVSI mais
que le codec y est inclus sous forme logiciel.
Information à vérifier !
DMR
Le standard ETSI ne spécifie rien sur le codec
voix à utiliser. Cependant, les constructeurs ce
sont entendus sur l’utilisation du codec AMBE+.
Dans la théorie ont pourrait y substituer
n’importe quel autre codec, comme par exemple
le CODEC2. Ceci rendrait les systèmes DMR
non interopérables entre eux.
A ce jour je n’ai pas trouvé d’information de
brevet sur ce codec AMBE+. Il y a fort à parier
qu’il est aussi protégé par un tel brevet.
Identification des utilisateurs
DSTAR
Si le système Icom originel nécessitait de devoir
s’enregistrer afin d’utiliser le réseau (je dis bien
réseau, pas relais local) des systèmes 100%
OMs ont vu le jour permettant de se passer de
cela (irccddb, DCS). Un utilisateur est identifié
uniquement par son indicatif officiel attribué par
l’administration.
DMR
Etant d’un système professionnel, chaque
terminal est identifié par un numéro unique au
sein du réseau. Il faut enregistrer chacun de ses
terminaux sur le réseau avant de pouvoir
procéder à une émission.
Pour contacter un autre utilisateur il faut au
préalable avoir enregistré l’ID de cet autre
utilisateur dans le répertoire du poste.
L’interconnexion des infrastructures et appels
routés
DSTAR
Le D-Star offre de multiples options pour
interconnecter différents relais/utilisateurs entre
eux. La plus connue et la plus utilisée étant les
réflecteurs.
Les réflecteurs sont un genre de serveurs de
conférence ou plusieurs relais ou hotspots sont
connectés. Si un opérateur transmet sur un
relais connecté au réflecteur tous les autres
relais connectés au réflecteur transmettent
également le message.
DSTAR offre aussi le gateway call. Le gateway
call permet à un opérateur de lancer un appel
sur un relais distant depuis son relais local. Par
exemple, un OM souhaite appeler depuis le
relais F1ZZZ vers le relais F1ZYX on paramètre
son poste pour le gateway call et au moment.
où le PTT est pressé le F1ZZZ routera l’appel
vers F1ZYX. Les deux relais ne sont reliés que
le temps de la transmission. Ceci a pour seul
inconvénient que l’OM captant l’appel
sur
F1ZYX devra savoir que l’appel provient de
F1ZZZ pour pouvoir y répondre.
Il est aussi possible de trouver un OM ou qu’il
soit dans le monde simplement en connaissant
son indicatif. Ceci se nomme le callsign routing.
Ainsi, un OM souhaitant joindre un autre OM
n’aura qu’à configurer son poste avec l’indicatif
de l’OM qu’il souhaite appeler et le système
s’occupe du reste.
Enfin, il est aussi possible de connecter tout
simplement deux relais entre eux. Ce qui passe
sur l’un est aussi retransmis sur l’autre.
Il est important de noter que dans tous les cas
présenté ici, toutes les communications peuvent
être entendues sur le relais, même si elles sont
routées vers un OM précis. Ceci fut un point clé
de la JARL pour convaincre les administrations
que le DSTAR ne présentait pas un risque de «
privatisation » des relais. De plus l’OM utilisant
le relais peu, dans les limites du respect de
l’étiquette, faire ce qu’il veut du relais : le
connecter ou il le souhaite, appeler qui il veut de
par le monde.
DMR
Le DMR offre une fonctionnalité dite de « Talk
Group », souvent abrégée TG. Les TG sont des
groupes d’utilisateurs. Par exemple, une société
de Taxi dont la centrale veut appeler les
chauffeurs ayant des véhicules de 7 places aura
un TG spécifique pour ceux-là. Les appels en
direction de ces chauffeurs ne seront pas
entendus par les autres.
Au niveau amateur, il a été décidé de définir des
TG par groupes linguistiques et/ou régionaux.
On trouve par exemple le TG11 qui est dédié
aux QSOs francophones de par le monde. Tous
les relais DMR amateurs sont donc connectés
entre eux de façon permanente. Chaque relais
répondant à un ou plusieurs TG que le sysop du
relais aura configuré au préalable.
Je me pose la question suivante : si mon relais
est configuré pour le TG11 et le TG20 et que
deux QSO tournent en simultané sur les deux
TG : que se passe-t-il?
Il existe aussi des TG « à la demande » qui ne
sont activés sur le relais que lorsqu’un utilisateur
en fait la demande en émettant avec le dit TG
dans ses paramètres. Mais, ici aussi, comme
pour les autres TG l’utilisateur du relais est
tributaire du bon vouloir du sysop responsable
du relais !
Comme pour le DSTAR on peut trouver un OM
de par le monde. Afin de cibler un appel vers un
utilisateur particulier il faut connaitre l’ID du
poste que l’on souhaite appeler. Chaque poste
ayant son ID on risque de devoir s’y reprendre à
plusieurs fois si l’OM possède un mobile et un
portatif.
Je ne finirais pas cet article en exposant mon
opinion, cela fera l’objet d’un billet ultérieur. J’ai
essayé de mentionner sans inonder de détails
tous les aspects que je connais des deux
systèmes, comme mentionner au départ
n’hésitez pas à me signaler toute erreur ou
omission !
F4FXL
http://www.f4fxl.org/2014/11/11/dstar-vs-dmr/
https://www.youtube.com/watch?v=p2XqcFwwh
bs
HYTERA DMR
PD705 / 705 g
Conception ergonomique
La conception de l’antenne industrielle est
mondialement brevetée pour assurer un
fonctionnement pratique et des performances
GPS remarquables
Qualité fiable
Le PD705/705G est strictement conforme aux
normes MIL-STD-810 C / D / E / F et IP67
garantissant des performances exceptionnelles
même dans des environnements difficiles.
Audio supérieure
Avec l’application combinée de codec a bande
étroite et les technologies de corrections
d’erreurs numériques
le PD705/705G est
capable de vous assurer une audio supérieure
dans des environnements bruyants ou au bord
de la zone de couverture, en outre, l’adoption de
la technologie AGC permet également
d’optimiser votre audio avec un haut-parleur de
1 W, le PD705/705G assure une communication
audio claire et nette.
Batterie Durable
Plus grande efficacité du spectre, la capacité
du canal supérieur
Profitant de la technologie TDMA, le
PD705/705G permet d’utiliser 2 canaux sur la
même ressource du spectre, utile pour soulager
la pénurie croissante des ressources spectrales
Dual-Slot Pseudo Trunking
Avec cette fonction, l’emplacement libre peut
être attribué à un membre qui a besoin de
communiquer pour renforcer effectivement
l’efficacité de la fréquence et vous permet de
communiquer dans un moment opportun dans
des situations d’urgence.
Communication sécurisée
En outre le cryptage intrinsèque de la
technologie numérique le PD705/705G offre
une capacité accrue de cryptage (Algorithme de
256
bits)
et
la
fonction
scrambler
(sélectionnable)
Services polyvalents
En plus des services de communication
classique le PD705/705G est riche en
fonctionnalité pour des services de données et
des fonctions sélectionnable comme la
numérisation, l’homme mort (en option), une
haute vitesse de transmission et la sécurité pour
le travailleur isolé.
En outre développement du port
Le port réservé du PD705/705G permet aux
utilisateurs de développer davantage de
fonctions utiles (GPS, contrôle des appels et de
télémétrie)
http://www.hytera.co.uk/wpcontent/uploads/2014/07/en_DMR_PD705PD705G_20140127.pdf
RD625
Le répéteur RD 625 d’intérieur est compact et
léger, c’est aussi un nouvel ajout aux produits
de la migration d’ HYTERA.
Une conception innovante permet une
installation murale facile avec une alimentation
CA/CC intégrée. Le RD625 est analogique et
numérique avec une interconnexion arrière qui
facilite la communication entre l’analogique et le
numérique, tandis que les utilisateurs disposent
d’une interconnexion téléphonique entre les
utilisateurs de la radio et grâce à son port IP
intégré, il est adapté pour une couverture multisites
http://www.hytera.co.uk/wpcontent/uploads/2014/07/en_DMR_RD62X_201
40127.pdf
PD705LT
En tant que produit à
la norme DMR, le
PD705LT est doté
d’un
désign
ergonomique,
des
fonctions numériques
et
la
qualité
remarquable d’ajuster
votre expérience et
vous permettre de
répondre
aux
situations d’urgences.
http://www.hytera.co.uk/wpcontent/uploads/2014/07/en_DMR_PD705-
PD505
Léger et élégant, ce poste
est facile à utiliser en mode
analogique et numérique. Il
a une taille compact et il est
capable
d’atteindre une
longue distance qui le rend
idéal pour un campus ou
dans une université avec
tous les avantages de la
conception conviviale du
numérique,
il
est
particulièrement adapté pour
une reconversion rentable
vers le numérique.
http://www.hytera.co.uk/wpcontent/uploads/2014/07/en_DMR_PD505LF_20140527.pdf
PD605
Cette
radio
portable
compact offre une clarté
audio
supérieure
et
s’intègre bien avec des
applications Hytéra, il a
tous les avantages de la
technologie
numérique
mais il fonctionne aussi
bien en mode analogique.
Le PD605 est une vraie
radio pour un changement,
il facile à utiliser avec une
richesse de fonctionnalités
et parfaitement adapté à de nombreux secteur
du marché notamment dans la construction,
l’exploitation forestière, l’industrie, les finances,
des hôpitaux etc…Le PD605 est disponible
dans les bandes UHF et VHF et a avancé dans
la signalétique et le cryptage pour sécuriser les
communications IP67 qui assurera son
fonctionnement même si la radio a été
immergée dans l’eau. La fonction exclusive
Hytéra augmente l’efficacité en fréquence qui
est particulièrement utile dans les situations
d’urgences. Il est livré avec le GPS et la fonction
homme mort, il y a aussi un port de
développement pour permettre l’intégration
d’applications
http://www.hytera.co.uk/wpcontent/uploads/2014/07/en_DMR_PD605_201
Offre spéciale Radioamateur
Le Team DMR Hytera France / DRM France.FR sont intervenus pour obtenir cette offre
professionnelle adaptée aux radioamateurs.
Afin de satisfaire les partisans de Motorola, vous trouverez ci-dessous les tarifs proposés par Mobile
Team tout en rappelant que nous ne représentons pas cette marque et que la compatibilité ne sera
possible qu'en phonie et non en DATA.
Voici les prix concernant des matériels MOTOTRBO (TVA 20% en sus) :
Offre « HAM FRIENDLY » strictement réservée aux radioamateurs / preuve de licence (indicatif
d’appel).
Nous ne sommes pas
autorisés
à
afficher
publiquement ces tarifs très
avantageux
Nous les communiquerons
à
aux
adhérents
de
Radioamateurs France que
sur demande.
Coordonnées
SARL MOBILE TEAM
Antoine Chantraine
Centre d'Affaires DIONYSOS
Account Manager
3, rue Jean Monnet
Mail:
[email protected]
21300 Chenôve - FRANCE
Tel :
+33 (0)6 11 96 46 77
N° Siret 52466024800021
Fax
+33 (0)9 70 06 59 16
www.mobileteam.fr
News radio de la semaine
IARU 1 : proposition pourrait développer la
liste des pays avec l’allocation du 70 MHz
Une proposition a été adoptée pour modifier la
table européenne de répartition de fréquence
commune (ECA) pour allouer le 69,9 à 70,5
MHz à titre secondaire au service d'amateur.
L’International Amateur Radio Union Region 1
(IARU-R1 - Europe, Moyen-Orient et Afrique)
et cinq pays de l'IARU R1 ont soumis la
proposition à une réunion du 6 au 10 octobre
(France) de la Conférence européenne des
administrations
des
postes
et
télécommunications CEPT et du Groupe de
travail du Comité européen de la gestion des
fréquences des communications. Les efforts
visant à placer une allocation sur 70 MHz dans
le tableau de la ECA sont en cours depuis les
années 1990.
"Maintenant
un
nombre
croissant
d'administrations
permettent
un
fonctionnement amateur dans tout ou partie
des 70 MHz, et il est proposé que cela devrait
se refléter de manière appropriée dans la
ECA," suite à la proposition de la Bulgarie,
l'Estonie, la Finlande, l'Islande, l'Irlande, et
IARU Région 1. 5 ou (est la France ?)
Plus de 30 administrations CEPT, y compris le
Royaume-Uni, permettent une utilisation
amateur nationale sur tout ou partie de la
bande de 4 mètres, mais d'autres ont indiqué
qu'ils
avaient
besoin
d'une
décision
réglementaire claire avant d'ouvrir la bande à
l'usage secondaire radioamateur.
La proposition vise à modifier la table
d’allocation de la CEA pour inclure une
allocation secondaire pour la radio amateur de
69,9 à 70,5 MHz et de mettre à jour la note
existante
EU9
pour
indiquer
aux
administrations de la CEPT de pouvoir affecter
tout ou partie de la bande au service
d'amateur.
La proposition a reçu le soutien de plus de 10
le système European Communications Office
Frequency Information System, et le groupe de
travail a convenu d'inclure le changement
d'affectation dans la prochaine révision de la table
de la ECA.
Le groupe ne deviendra pas immédiatement
disponible dans tous les pays de la CEPT,
cependant la table ECA ne lie pas les autorités
réglementaires nationales de la CEPT. La
proposition fournit cependant une base claire pour
les sociétés membres IARU Région 1 à rechercher
l’allocation du 4mètres avec leurs autorités
nationales d'homologation. L'ECC approuve
officiellement l’ECA, révise et publie annuellement,
et il est prévu l’été prochain la révision incorporant
la modification du 70 MHz.Aux États-Unis, la FCC
a refusé plus tôt cette année une pétition pour une
règle de décision visant à ajouter la bande
radioamateur des 4 mètres de à 70 à 70,5 MHz.
En refusant la pétition, la FCC a fait remarquer que
trois stations télévision de pleine puissance, 110
stations et répéteurs detélévision de faible
puissance, et six stations de catégorie A de
télévision occupent toujours ce spectre
l'Ofcom a mis à
disposition un autre avis
de modification
Après la publication du 146 à 147MHz,
l'Ofcom a mis à disposition un autre avis de
modification. Les amateurs de micro ondes qui
ont une licence complète peuvent maintenant
présenter une demande de 3 ans NoV pour
accéder au 2300-2302MHz jusqu'à 400W à
partir d'un emplacement fixe au Royaume-Uni.
Cette nouvelle gamme de fréquence a été
négociée par la Société Radio de GrandeBretagne pour compenser en partie les
changements de fréquences affectant d'autres
parties de la bande de 2,3 GHz.
L'exaspération des membres du RC F6KMF
18 décembre 2013 - 10 novembre 2014 : Bis
repetita
Une nouvelle fois, notre radio club a reçu la
visite de ce que les bien-pensants appellent
pudiquement "une bande organisée itinérante".
Le scénario est sensiblement le même qu'en
décembre 2013, mais en plus violent : ils sont
entrés dans l'immeuble associatif cette fois-ci
en défonçant carrément la porte d'entrée (côté
quai de la gare). La porte du local voisin a
carrément été explosée. L'étage au-dessus de
notre local a été ravagé.
Mais quelle époque vivons-nous…. !
73's Alain F1GIB via ED39
Vous noterez le coupleur d'antenne servant de
pied de biche dans la jointure de porte.
FT4TA : On l’a fait !
Après tant d’années de préparation, de nuits blanches, de
problèmes à régler quotidiennement, on a du mal à réaliser que
FT4TA est maintenant en partie derrière nous. Nous avons tous
travaillé, pensé, rêvé « Tromelin » pendant tant de mois !
A l’heure où j’écris ces
quelques
mots
nous
sommes à Mayotte. Hier
notre petit avion est venu
nous chercher à Tromelin
après nous y avoir déposé
quelques 10 jours plus tôt.
Que
d’émotions
au
moment du départ…
Nous n’avons pas encore
eu le temps de prendre la
température des blogs,
sites web, etc, ce sont des
centaines d’emails qui
sont arrivés dans la
messagerie…à trier et lire
plus tard, pour le moment
la priorité est donnée aux
familles et amis.
Quel soulagement. Les opérations radios ont pu
être menées « comme sur le plan », les actions
de communication et de promotion du
radioamateurisme ont été également un succès.
Nous y reviendrons et débrieferons en détail
dans les semaines qui arrivent. L’expérience
passée a montré que ce type de projet présente
des risques majeurs et que tout peut mal tourner
à tout moment, l’organisation, le transport,
l’énergie, les pannes, heureusement rien de tout
ce ne nous est arrivé et c’est bien le plus
important. Ceci n’est pas du au hasard, mais à la
préparation minutieuse réalisée par l’équipe.
Sur l’ile, notre motivation a été sans faille de la
première à la dernière minute. Le travail acharné
à peine le pied posé à Tromelin a permis, dès la
permière nuit, de nous attaquer à nos objectifs.
Amateurs de bandes basses nous savions qu’il
ne fallait rater aucune chance, le montage
de la verticale et le lancement du 160 s’est
avéré payant.
Nous ne doutons pas que les amateurs
auront apprécié, d’autant que les conditions
n’auront jamais été aussi bonnes que cette
nuit-là. Dans le même temps, nous avons
démarré jusqu’à 4 stations sur les bandes
plus hautes. Quel travail réalisé en
seulement quelques heures, les réglages se
sont terminé à la lampe frontale.
2000 qso étaient déjà dans le log à l’aube,
nous avons ensuite coupé un minimum de
temps dès le lendemain, malgré le vent et la
chaleur, pour reprendre les installations
d’antennes.
Nous restons soufflés par la demande et donc
la taille des pile-up. Bien que tous les membres
de l’équipe n’en soient pas à leur première,
aucun ne s’était déjà retrouvé face à une telle
demande. UP 5, 5 to 10, to 20 … quelles que
soient les instructions nous avons très vite
constaté que les bandes se remplissaient.
Souvent, attraper même quelques lettres
relevait de l’exploit tant les pile-up étaient
denses, quel que soit le mode, la bande et
l’heure du jour ou de la nuit. Les opérateurs ont
été mis à rude épreuve pour tenir les rates sans
faire d’erreur de log. Ne chassant pas le
nombre de contact, et restant sur nos objectifs,
nous avons suivi nos prévisions de propagation
pour donner des chances aux quatre coins de
la planète en donnant des instructions pour
orienter le trafic. Cela nous semble avoir été
globalement payant. Quelques fois se faire
respecter fut difficile et nous aurions sans doute
pu faire un peu plus de contact sans ces pertes
de temps.
Nous avons pu profiter des excellentes
conditions sur les bandes hautes. Le Japon dès
notre levé de soleil, la côte ouest US au long
path, ensuite l’europe toute journée, puis les
Amériques. Ajoutons à cela d’autres zones de
plus faible population, et souvent tout ce petit
monde en même temps sur la même bande !
Nos échanges quotidiens avec nos pilotes ont
permis d’adapter notre trafic. Cependant
quelques « conseils » n’étaient pas judicieux.
Pour exemple trafiquer sur 20m h24 nous aurait
fait perdre 12h de radio par jour, la bande étant
totalement fermée peu après le lever de soleil
pour se reouvrir la nuit tombée. On nous a
également demandé de limiter les splits, ceuxci ont clairement été réduit chaque fois que
possible au minimum nécessaire pour
permettre de décoder des indicatifs. Certains
demandaient plus de bandes basses, moins de
bandes basses, plus de rtty, moins de rtty,
etc…
Nous prendrons bientôt connaissance des
emails et commentaires.
Nul doute que beaucoup iront de leurs conseils
plus ou moins éclairés. Gageons que nous
aurons satisfait un maximum de radioamateur
de par le monde. Avec plus de 1000 qsos par
jour par opérateur en respectant les ouvertures
de chacun, en devant gérer à la fois les
vacations radios, la logistique de la vie sur l’île,
les améliorations continues de nos installations,
les envois de logs et échanges avec nos pilotes,
et quelques fois un peu de sommeil, on ne peut
qu’apprécier les efforts.
Les objectifs étaient affichés et soutenus par la
communauté, nous pensons aujourd’hui avoir
relevé le défi. Cerise sur le gâteau, nous avions
réservé la surprise des logs sur LOTW.
Un compte rendu plus détaillé suivra en temps
voulu. Cela sera l’occasion de-vous conter cette
formidable aventure dans ses détails. Nous
reviendrons également avec des statistiques, ce
qui a bien ou moins bien marchés, les choses à
améliorer. Nous expliquerons également ce qui
a sans doute été moins vu par la population
mondiale, mais qui est peut-être le plus
important puisque notre expédition est un
formidable outil de promotion pour le radio
amateurisme, vers les TAAF, les écoles, les
officiels, les journalistes, etc.
Concrètement, aujourd’hui contactez Yann
F1NGP notre Qsl manager pour tout ce qui
concerne les qsl et les logs. Nous allons faire en
sorte d’éditer la carte QSL dans les meilleurs
délais, c’est notre webmaster, Cédric F5UKW,
qui sera en charge du design. Pour rappel, les
courriers seront affranchis avec le timbre
spécialement édité par les TAAF pour notre
expédition, et expédiés depuis Tromelin.
Nous avons des milliers de photos et des
centaines d’heure de vidéo que nous avons hâte
de partager pour vous faire ressentir la magie de
Tromelin.
Les
mots
manquent
pour
remercier
suffisamment les TAAF de nous avoir permis de
réaliser cette expédition : MERCI !
Quelle aventure humaine incroyable !