Transcript Bulletin 5
SEMINAIRE 2013/2014
« Ca fait sens! » Cette formule à la
mode, que l'on entend partout,
sans qu'on sache vraiment de quel
sens il s'agit, désigne pourtant
assez bien le lieu d'où surgit la
parole, sous le signe de l'énigme et
du malentendu. Elle évoque aussi
une parole originaire, un dire en
suspens, qui ne s'inscrit encore
dans aucun Discours. Freud a
affronté le premier ce "mystère du
corps parlant", en laissant
résonner la parole des hystériques
sur fond de corps morcelé,
"malade de la vérité", dont les
organes, détournés de leurs
fonctions , sont les otages d' une
jouissance égarée, perturbée,
débordée par la mauvaise
rencontre du signifiant
énigmatique : " Ce dit premier qui
décrète, légifère, aphorise, est
oracle, et confère à l'autre réel son
obscure autorité" , qui vient faire
trace dans le corps.
Ce corps "habité", mais aussi "pris
et torturé par le langage", ce corps
libidinal et non plus organique, va
se rassembler et se recomposer
par la parole: de la "fixion" (Freud
dit "fixation") qui l'a cloué à un
signifiant traumatique, il va faire
une "fiction", son histoire, ses
aventures, son roman familial:
c'est le Big-bang de la
psychanalyse. Mais l’acte de
nouage du corps à la langue se
défait à mesure qu’il se refait, dans
une répétition-symptôme,
http://www.laboiteverte.fr/des-corps-dans-la-ville
Willie Dorner
L’Association de la Cause freudienne
Val de Loire – Bretagne
Orléans
et ses connexions CEREDA et CIEN
Bulletin n°5
Septembre 2013
Corps parlé
corps parlant
Les dates du SEMINAIRE
2013/2014
(Salle Erasme )
21 sept. ; 19 oct. ; 7 déc. 2013
1 fév. ; 22/29 mars ; 24 mai ;
14 juin 2014
Contact : Josette Jouin-Doisneau
[email protected]
, qui creuse sans cesse l'écart du
"Je" à lui-même. Dans cet écart
se précipite l'excès d'une parole
jubilatoire, rituelle ou
ostentatoire, que l'analyse
s'autorise à encadrer et à mettre
au travail. Ce travail est celui
d'une écriture, à l'image, chère à
Lacan "du travail de texte qui
sort du ventre de l'araignée, sa
toile, surgissant d'un point
opaque de cet étrange être où l'on
saisit les points d'impasse, de
sans issue, qui montrent le réel
accédant au symbolique".
Pauline Prost
Lacan, J. Le séminaire, livre XX,
Encore, Seuil 1975, p. 118.
Lacan, J. Subversion du sujet et
Dialectique du désir, in Ecrits,
Seuil 1966, p.808.
Lacan, J. Le séminaire, livre III,
Les psychoses, Seuil 1981, p. 276.
Lacan, J. Le séminaire, livre XX,
Encore, Seuil 1975, p. 86.111
Retrouvez Pauline Prost à la Librairie Les Temps Modernes, rue de recouvrance,
Orléans pour son séminaire :
Lacan au miroir de la philosophie (dates et thème indiqués en 4ème page).
Sommaire
• Pauline Prost – p1
Corps parlé, corps parlant
• Danielle Bouchard –p2/3
Novarina ou le drame du
corps et de la parole • Benoit Drunat – p4
Lire le dernier contingent
d’Alain Julien Rudefoucauld
• Programme des activités
de l’ACF/VLB Orléans - p4
Le théâtre de la Tête Noire a
proposé cette année deux
spectacles de Valère Novarina
:« Sortir du corps » présenté par
la compagnie de « l’Oiseau
Mouche » et « Pour Louis de
Funès » avec Didier Lastère .
Différents travaux en sont nés
dont un texte de Danielle
Bouchard que nous vous
proposons de lire en page 2 et 3.
1
Novarina ou le drame du corps et de la parole
2
Danielle Bouchard
«A l’âge de dix-huit ans, j’ai eu une sorte de bizarre illumination… Je
me suis cru placé à la croisée du drame du corps et de la parole. Au
croisement des contraires : la plage plate du livre et la page charnelle du théâtre en
volume. Dans la croix des contraires, une unité incompréhensible était à saisir.»[1]
Novarina est investi d’une mission, soumis à un impératif.
«Il (Novarina parle à ce moment de lui-même à la troisième personne) pensait vivre une expérience autogénique. Il se
voyait une main de vision derrière la tête. Il avait souvent la sensation d’avoir deux têtes. Il ne voyait pas la lumière, il
descendait la lumière d’un tube. Toujours il se représentait ça comme une descente, comme une échelle dans la lumière
obscure. Comme un sacrifice scientifique. Quelque chose dont il avait été chargé. Il fallait que quelqu’un se dévoue. Il
traversait des états de séparation.»[2]
Ainsi, il écrit dans l’urgence de séparer la langue du corps, de la réinventer en la vidant du sens et de tout imaginaire. Il s’agit
d’extraire la langue de la gangue du convenu, de se défaire de la langue comme lieu d’assujettissement, d’aliénation, de
pouvoir. Les premières pièces de Novarina, L’Atelier volant ou La Fuite de Bouche en témoignent. Déjà la lutte est menée
contre la «novlangue» telle que la dénonçait Orwell, dont le but est de rendre impossible tout autre mode de pensée. On
commence aujourd’hui d’en mesurer les ravages avec la standardisation de la communication qui formalise tous les discours.
Il s’agit pour Novarina de montrer les limites de la langue, de buter sur l’indicible, l’impossible de la communication. Mais,
plus encore, en nettoyant la langue de toute tentative de communication, d’extraire l’éclat, le cristal de la langue, à la source
même : l’extraire du corps et tenter d’en trouver l’origine, au tréfonds, au cœur de la chair.
«Que tout le problème est de la évacuation des écrits, du circuit papelardier, l’apprentissage du beau parler en correction
de la élymination et corrigement du texte du propre vers le brouillon, de l’habitude de l’écriture à l’école, de la mise au
propre… détruire l’apprentissage. Evacuer, vider la langue, verber, ouvrir, réopérer le jour où j’ai appris la parole.»[3]
L’écriture
Novarina s’exécute : il écrit – sans doute dans la douleur. Il est poussé à la création et à l’invention. Dans Le Drame dans la
Langue française, il tient un journal de son écriture et rend compte de la technique qu’il s’impose. Dans un retournement, il
fait de la soumission, une volonté. Il s’astreint à des séances ravageantes et systématiques. «Écrire opère le réel... La dictée
devient de plus en plus rapide, pressante. On voit devant, le moment où on ne contrôle même plus la formation des lettres
où ça ne dicte plus des phrases de mots mais plus que le mouvement des électrocardiaux des plumes qui graffent.
Néolographe… On arrive presque à écrire qu’ à la main par agitation de la main, sans entendre du tout avec le cerveau, et
avec le cerveau tout à fait pas là. On arrive presque à écrire sourd.»[4]
Ou encore «Recopier en détruisant, casser. On j’entends quelque chose comme le son fondamental-Fondement. Foutre
dedans des entrées de cirque. Voix de fond. Hic TZ hutus. Mort de Edmont Taupenaz. Interruption. On quitte l’endroit.»[5]
On perçoit à la lecture une expérience limite, au delà de l’écriture automatique des surréalistes, proche de la transe. «Il se
disait atteint de «languisme», d’une parole qui lui parlait perpétuellement aux oreilles. Il avait un animal dans son animal,
une croix dans le ventre, une voix dedans. Il était pour toujours dans le monde des langues, c’est-à-dire qu’il n’était pas sûr
d’avoir un corps, pas sûr d’être dans le monde, moins sûr encore d’être un être vivant...»[6] L’écrivain maîtrise la jouissance
envahissante par l’écriture même qui la localise, mais aussi par des rituels, des règles, des protocoles : «Il travaillait en
séance réglée. Il disait s’entraîner à descendre.»[7] Séance minutée, contenue, Novarina écrit au crayon et à la gomme,
corrige, fait une saisie à l’ordinateur, corrige encore, puis affiche toutes les pages sur les murs pour pouvoir s’y promener.
Il en résulte une explosion de création d’une langue, la langue novarinienne. Il malmène syntaxe, orthographe, bouscule la
temporalité, hache, scande, établit des séries de noms (5000), de nombres, démultiplie les personnages (2787), foin du sens
jusqu’au vertige mais non sans une jubilation qui trouve une résolution possible dans le rire. Même à la lecture silencieuse, le
texte porte à l’accélération et à l’essoufflement, appelle la voix. Mais à qui cette production est-elle destinée ?
Toute l’œuvre de Novarina est destinée au théâtre. C’est un défi devant lequel les metteurs en scène et les acteurs ont
longtemps reculé. En effet, comment mettre en scène un texte sans personnage, à moins qu’il y en ait 2787, sans récit, sans
durée, hors sens ? Quelques-uns s’y sont risqués qui ont changé le destin de l’homme Novarina et lui ont donné sa notoriété
actuelle
Le travail de l’acteur
Novarina livre un texte qui tend vers la béance. C’est un texte «mort» : «Le texte est un gisant qui doit être relevé par
l’acteur.» Mais c’est là qu’opère la magie du théâtre. «C’est l’acteur qui va tout révolver.» « J’écris pour faire un vivant avec
un mort, par rebond, lapsus, main qui gauche, oreille qui bute, j’écris par les oreilles, par rebond sur les déchets, toujours
chutant, butant sur un reste.»[1] L’auteur attend tout de l'acteur, notamment qu'il sacrifie son corps pour faire surgir la
parole. Il lui demande de sortir de son corps. Ses exigences sont aussi déraisonnables et exorbitantes que son écriture.
2
L’acteur qui s’empare du texte, doit reprendre à son compte le projet de l’auteur et le faire vivre. Faire vivre l’expérience
d’écriture de l’auteur. «Tous les soirs, devant tous, ce qu’il vient toujours refaire, c’est rechuter en parole par les trous...
C’est pour que j’entende avec lui toutes les paroles tomber des chairs. J’entends tout l’esprit avec lui tomber. Il redanse dans
ma naissance désespérante. »[9] Ou encore : «Un qui nous fait descendre toute le chair jusqu’en bas devant tous jusqu’au
trou tout au fond où passent la lumière et la voix.»
Véritable ascèse. L’acteur doit s’imprégner du texte, par un travail de mémoire considérable, le mâcher, en découvrir le
rythme, faire surgir le souffle, « voir que ce n’est pas un texte mais un corps qui bouge, respire, bande, suinte, sort, s’use.
Encore ! »[10]. Il n’est pas question d’interpréter mais de montrer. La respiration, le souffle, la voix en sont les éléments
fondamentaux. Un corps se substitue à un autre. L’acteur doit se faire passeur.
Écrire non «pour» mais «vers le théâtre, avec l’acteur comme objet de désir», c’est la solution que trouve Novarina à son
drame avec la langue et le corps où il semble impliqué au plus profond de son être.
Comment vient la langue ? pour quel usage ? Comment se l’approprier, l’incorporer ? La langue vient de l’Autre. On la fait
sienne chacun à sa mode. On garde toujours trace d’une langue primitive « privée », qui a percuté le corps, s’y est inscrite en
laissant une place à la jouissance. C’est à ce prix que la langue reste vivante. «Elle est vivante pour autant qu’à chaque
instant on la crée.»[11] Novarina semble avoir une expérience intime de la spaltung : Langue et corps sont incompatibles. -De
quel corps nous parle-t-il ? D’un organisme, d’un corps de viande, d’un tube troué aux deux bouts, voué à la digestion ou à
l’orgie, une substance jouissante, peut-être pas d’un corps, enveloppe d’une unité confirmée par le regard de l’Autre. On
peine à y retrouver un corps imaginaire : «Il pensait habiter dans un corps vide, il ne parvenait pas à s’habituer à vivre
dedans » -De quelle langue ? Une langue qui reste , non subjectivée : «Il pensait être né parce qu’on avait prononcé sa
syllabe.» Une langue désarrimée du sujet comme de l’Autre.
«Je ne sais pas pourquoi la parole était faite mais certainement pas pour un jour descendre dans le corps. Tout le scandale,
toute la catastrophe vient de là : de la mise en chair de la parole. Elle nous est tombée par fatal accident.»[12] Novarina doit se
livrer à une recherche intense qui évoque le combat d’Antonin Artaud ou d’une autre façon celle des mystiques. Il semble le
lieu d’un double exil, un corps qu’il ne reconnaît pas comme sien, une langue qui lui reste extérieure. On se souvient des listes
qui inaugurent Je suis et Ce dont on ne peut pas parler, c’est cela qu’il faut dire : «1. L intérieur n’est pas à l’intérieur de toi.
/ . L’extérieur n’est pas à l’intérieur de l’extérieur. / . Tu es à l’extérieur de l’intérieur...»[13] Et dans L’Origine rouge : « En
naissant je suis tombée d’un corps dans un autre. Sitôt au jour : je mourissui, voilà l’erreur.»
Il est en proie au trou qui est constitutif et du corps et de la langue. «La parole, est surtout le signe que nous sommes formés
autour d’un vide que nous sommes de la chair autour d’un trou, l’entourant et que le trou n’est pas devant nous (comme une
tombe par exemple où il faudrait un jour tomber pour faire une fin), mais dans nous, mais dedans, et que nous sommes non
pas ceux qui ont le néant pour avenir – ça c’est le sort des animaux – mais ceux qui portent leur néant à l’intérieur. »[14]
D’où, pour Novarina, la nécessité de réinventer la langue, la sienne, «la langue à un»[15]
Mais écrire n'est pas parler. Écrire ne suffit pas. C’est en confiant cette «écriture morte » à un acteur que la langue prend vie,
par le corps et la voix et que s’effectue un nouage sinthomatique. L'acteur s'empare du texte et le joue. Il le joue pour un
public à qui il l'adresse et ainsi se boucle le nouage, qui fait aussi lien social. C’est ce qui se passe sur la scène, quand le
passeur qu’est l’acteur libère le texte dans un souffle de vie, libère le spectateur de l’angoisse inhérente dans le rire, et déploie
toute la force créatrice de l’auteur.
3
[1]Entretien
avec J.-M.Thomasseau, Revue Europe, août-septembre 2002
NOVARINA, « Entrée dans le Théâtre des Oreilles », in Le Théâtre des Paroles, POL, 2007, p. 98
NOVARINA, « Drame dans la langue française » in Le Théâtre des Paroles, POL, 2007, p. 42
[1]Ibid., p. 108
[4] Ibid., p. 54
[5] Ibid., p. 56
[6]Valère NOVARINA, « Entrée dans le Théâtre des Oreilles », in Le Théâtre des Paroles, POL, 2007, p. 101
[7]Ibid., p.100
[8]Ibid., p. 108
[9]Valère NOVARINA, « Pour Louis de Funès », in Le Théâtre des Paroles, POL, 2007, p. 182
[10]Valère NOVARINA, « Lettre aux acteurs » , in Le Théâtre des paroles, POL, 2007, p. 27
[11]Jacques LACAN, Le Séminaire XXIII, Le Sinthome (1975-1976), Seuil, 2005, p. 133
[12]Valère NOVARINA, « Pour Louis de Funès », in Le Théâtre des Paroles, POL, 2007, p. 187-188
[13]Valère NOVARINA, « Ce dont on ne peut parler, c'est ce qu'il faut dire », in Le Théâtre des Paroles, POL, 2007,
p. 243
[14]Valère NOVARINA, « Pour Louis de Funès », in Le Théâtre des Paroles, POL, 2007, p. 186
[15]Entretien avec J.M.Thomasseau, Revue Europe août-septembre 2002
[2]Valère
Le dernier Accès N°5
En vente lors des samedis
du séminaire : 13€
[3]Valère
Retrouvez toutes les actualités de l’ACF/VLB sur
http://www.associationcausefreudienne-vlb.com/#
3
Le 1 er juin dernier Benoit Drunat , psychanalyste et membre
de l’acf, recevait au musée des Beaux Arts à Orléans Alain
Julien Rudefoucauld pour son livre Le dernier Contingent. En
voici un écho :
Lire Le dernier Contingent d'Alain Julien RUDEFOUCAULD !
Converser avec Alain Julien Rudefoucauld, c'est rencontrer "une force qui va"[1]. Et son roman impose la référence
hugolienne à divers titres : Le dernier Contingent[2] traduit la "tempête sous un crâne"[3] qui agite son auteur. Les six
personnages, figures contemporaines de nouveaux Misérables, s'apparentent, dans leur étoffe, à celles des héros
romantiques, déchirés qu'ils sont, le plus souvent pour le pire, entre le grotesque et le sublime[4], ambivalence assimilable au
combat irréductible que se livrent Idéal du moi et Jouissance.
Le roman, par son implacable dramaturgie, son déroulement inéluctable et son ineffable issue, s'impose comme une longue
allégorie de ce qui s'agite dans le parlêtre aux prises avec son inaccessible désir. L'auteur qui souhaite, en poète, qu'on lise
son texte comme une fable dont la morale serait implicite, convoque des concepts atemporels, élaborés dans l'Antiquité, pour
dire son ambition et le prisme qui l'éclaire: l'ananchè opposée au fatum, nécessité subjective contre fatalité immanente.
Seule la contingence d'une rencontre entre sujets, dit-il avec ses mots, peut faire obstacle au destin que la société et ses
institutions réservent à l'adolescence bafouée.
Un pas de plus : Dans son Séminaire sur La Lettre volée[5], Lacan entame le long parcours qu'il élaborera sur le rapport qui
s'institue entre tuchè et automaton. A donner au roman sa dimension allégorique, la métaphore de la course effrénée dans
Bordeaux à laquelle sont condamnés les personnages, figure la répétition sans issue, la part de jouissance qui la contamine.
La rencontre, pourtant, celle de Malid et de Manon notamment, scande leur fuite et signale ce qui pourrait en être d'un
espoir inscrit au chef du désir. Mais le roman est une tragédie : Malid pliera sous les coups et Manon, en ange qu'elle est,
variante d'un Hermès messager au féminin, disparaîtra. Quant à Marco, Xavier, Thierry et Sylvie...
Lire Le dernier Contingent, c'est se coltiner une écriture qui atteint le lecteur dans son corps : la fragmentation de la phrase,
sa métrique et sa prosodie provoquent l'essoufflement et confinent parfois à l'insupportable. Le parti-pris du monologue
intérieur et de la profération induisent une profonde intimité avec les personnages auxquels rien n'est épargné de violence et
de crudité. La sexualité à l’œuvre dans le roman notamment prend les formes les plus sordides. Et le style d'Alain Julien
Rudefoucauld irradie du Réel de ces expériences, dans leur plus intense expression. Pas sans tendresse toutefois !
Lire Le dernier Contingent est une épreuve, mais il faut le lire : on n'avait jamais lu cela.
[1]Victor
Benoit Drunat
HUGO, Hernani, III 2
Julien RUDEFOUCAULD, Le dernier Contingent, Éditions Tristram,
Auch., 2012. Prix France Culture et Télérama 2012
[3]Victor HUGO, Les Misérables, Chap. 3
[4]Victor HUGO, Préface à Cromwell (1827)
[5]Jacques LACAN, Séminaire sur La Lettre volée (1955), Écrits, Éditions du
Seuil, Paris, 1966, p. 11-61
[2]Alain
Calendrier des activités
de l’ACF Orléans
(à la Maison des Associations d’Orléans)
Lectures Lacaniennes
Salle Dunois
19 sept. ; 17 oct. ; 21 nov. ;
19 déc. 2013
16 janv. ; 20 fév. ; 20 mars ; 17
avril ; 15 mai ; 19 juin 2014
Contact : Pauline Prost** :
06 09 06 14 60
[email protected]
CIEN
Salle Jeanne D’arc
17 sept. ; 15 oct. ; 19 nov. ;
17 déc. 2013
21 janv. ; 18 fév. ; 18 mars ; 8
avril ; 20 mai ; 17 juin 2014
Contact : Benoit Drunat* :
02 38 66 68 59
[email protected]
CEREDA
Salle Jeanne D’arc
12 sept. ; 3 oct. ; 7 nov. ;
5 dec. 2013 ;
9 janv. ; 6 fev. ; 6 mars ; 3 avril
; 15 mai ; 5 juin 2014
Contact : Aurélie Doctrinal
[email protected]
Construction de Cas
Salle Deschamps
19 sept. ; 17 oct. ; 21 nov. ;
19 déc. 2013 ; 16 janv. ;
20 fev. ; 20 mars ; 17 avril ;
15 mai ; 19 juin 2014
Contact : Danielle Bouchard
[email protected]
Lectures Freudiennes
Salle Dunois
10 sept. ; 1er oct. ; 12 nov. ;
3 déc. 2013
7 janv. ; 4 fév. ; 11 mars ; 1er
avril ; 13 mai ; 3 juin 2014
Contact : Anne Paquier
[email protected]
« Pas-tout lacan »
Salle Dunois
9 octobre, 13 novembre, 11
décembre 2013
8 janvier, 12 février, 12 mars, 9
avril, 13 mai et 11 juin 2014
Contact : Benoit Drunat*
Lacan au miroir de la philosophie : Nous poursuivrons notre travail et nos échanges sur les moments vifs de la pensée
philosophique tels que Lacan en recueille le tranchant, les confronte à la découverte freudienne, et place ainsi la clinique à
son vrai niveau, celui de la logique et d’une éthique. Le passé éclaire le présent, pour autant que « le vrai est toujours neuf »
(R. Char, cité par Lacan).
Les samedis à 10h30 : 28 sept. , 9 Nov. , 14 déc. , 11 janv. , 8 fév. , 8 mars, 12 avril, 17 mai, 14 juin.
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