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Tableaux
Anciens
Mobilier
& Objets d'art
MERCREDI 18 JUIN 2014
HÔTEL DROUOT
Experts
TABLEAUX ANCIENS
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12 rue Rossini 75009 Paris
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ORFÈVRERIE
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17 rue Drouot 75009 Paris
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Cabinet Eric Turquin (CT)
69 rue Sainte-Anne 75002 Paris
+33 1 47 03 48 78
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ART DE L’ASIE
Thierry Portier et Associé (TPA)
Expert-AEA-SFEP
26 boulevard Poissonnière 75009 Paris
+33 1 48 00 03 41
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CÉRAMIQUES ANCIENNES
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9 rue Frédéric Bastiat 75008 Paris
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Anciens
Mobilier
& Objets d'art
Vente : mercredi 18 juin 2014 à 14 heures 30
Hôtel Drouot, salle 5
9 rue Drouot 75009 Paris
Exposition publique
Mardi 17 juin 2014 de 11 à 18 heures
Mercredi 18 juin 2014 de 11 à 12 heures
Responsables de la vente
Tableaux anciens
Alix de Saint-Hilaire
+33 1 53 34 10 15
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Tableaux
Mobilier et objets d’art
Pascale Humbert
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T A B L E A U X A N C I E N S 01 01. Antonio de COMONTES
(Actif à Tolède de 1513 à 1547)
Descente de Croix
Panneau de bois résineux, trois planches,
renforts
152 × 113,2 cm
(Manques et restaurations)
Provenance : collection Julien Gréau, Paris,
Sa vente, Paris, Drouot, 29 Février 1935, lot n° 4
(comme École de l’Espagne du Nord).
Bibliographie : C.R Post, History of Spanish
Painting, Cambridge, (Mass.) 1947, Vol. IX,1,
p. 327-328, fig.103; idem, Vol. × , 1950, p. 415
(Correa de Vivar).
Ce panneau apparu à la vente de la collection
Gréau en 1935 n’a fait l’objet d’une publication
qu’en 1947 par C.R Post. Cet historien l’attribua en
premier à Juan Correa de Vivar, élève dès 1527 de
Juan de Borgoña (1494-1536) à Tolède, et le relia
alors avec hésitation à un Christ au Jardin des
Oliviers (panneau, 146 × 112 cm, fig. 1 ci-dessus)
de l’ancienne collection du chanoine Marcadé,
actuellement conservé dans le trésor de la
cathédrale de Bordeaux (Post, op.cit., fig. 174).
En 1950, Post confirma le rapprochement des deux
panneaux.
Isabel Mateo Gomez, à son tour, tentait de relier le
Christ au Jardin à deux autres oeuvres données à
Juan Correa de Vivar lors de leur vente à Londres,
(Christie’s, 9 Juillet 2003, n° 69, pp. 123-124)
panneaux représentant la Visitation et la Nativité
(147x 117,5 cm; entrés au Louvre en 2010 : RF
2010-17,18). Elle y associait une Annonciation
(Salamanque, ancienne collection Velasco) et une
Adoration des Mages (Salamanque, Chapelle de
l’Université) également publiés par Post (op.cit.,
Vol. IX,1, pp. 322-325, figs. 100-101).
L’ensemble de ces panneaux aurait appartenu à
un même retable, démembré peut-être à l’époque
des guerres napoléoniennes, et destiné à l’origine
à un couvent de Salamanque. Son exécution en
reviendrait au pinceau de Correa de Vivar dans la
première période de son activité, où les influences
de Juan de Borgoña se font encore sentir et
avant l’exécution du retable pour les clarisses de
Griñon, première oeuvre de Correa que l’on peut
documenter en 1532-1534.
Une déduction logique de ces propos, voudrait
que le rapprochement des oeuvres opéré par les
deux historiens respectifs, permette d’introduire
notre panneau de la Descente de Croix dans ce
même retable: les mesures des panneaux connus
ne semblent pas s’y opposer même compte tenu
des différences légères dues au découpage des
panneaux.
Cependant en 2012, Guillaume Kientz a attribué
le Christ au Jardin des Oliviers de Bordeaux non
pas à Juan Correa de Vivar mais à Antonio de
Comontes. Son opinion a été mentionnée par
Elsa Vernier Lopin, (La Collection Marcadé,
École du Louvre, Mémoire de Maîtrise, Master
2e année, 2012, n° 6) qui signalait une typologie
des personnages semblable mais servie par une
exécution simplifiée, un modelé plus lâche et un
impact lumineux arbitraire. L’examen direct de la
Descente de Croix nous a révélé d’incontestables
liens avec le panneau du Christ au Jardin des
Oliviers : le canon massif des personnages, les
visages oblongs, le traitement similaire des mains
et des pieds, l’utilisation de couleurs primaires
traitées en aplat.
Dans les détails on confrontera le profil acéré de
Nicodème arrachant les clous dans la Descente
de Croix avec celui de l’ange tendant le ciboire
dans la scène de la Prière au Jardin, le visage de la
Madeleine au pied de la croix avec celui de saint
Jean ébloui par l’apparition de l’ange ; tout ceci
semble militer en faveur de la main d’un même
artiste : Antonio de Comontes. Celui-ci fut l’un
des principaux aides de Juan de Borgoña à Tolède
au début du XVIe siècle : il reprend ici le schéma
de composition de la Descente de Croix de la Salle
Capitulaire de la cathédrale de Tolède, l’une des
fresques du décor réalisé entre 1509-1511 par Juan
de Borgoña. Avec ce dernier en 1513, Comontes
signe le contrat et la réalisation de trois retables
pour l’église San Andrès de Tolède qui constitue
la base de la reconstitution de son oeuvre (cf. Post,
op.cit., Vol. IX, 1, pp. 170-171, pp. 277-296).
Son activité se déroula non seulement à Tolède
mais également au nord, à Avila,Valladolid et
Guadalupe. On rapprochera notre panneau d’une
autre Déposition de Croix d’Antonio de Comontes
conservée au Musée de Santa Cruz à Tolède.
Nous remercions Madame Vernier Lopin pour son
aide dans l’étude de ce panneau.
15 000 / 20 000 € CT
T A B L E A U X A N C I E N S 03 02 03. Antiveduto GRAMATICA
02. École ROMAINE du XVIe siècle,
suiveur de Jules ROMAIN
La Vierge à l’Enfant et sainte Anne et saint JeanBaptiste
Toile transposée sur panneau
86 x 69 cm
(Restaurations anciennes et griffures)
(Sienne 1571 – Rome 1626)
Moïse sauvé des eaux
Toile
142 x 208,5 cm
(Restaurations)
Nous pouvons rapprocher notre tableau d’un
autre tableau du même sujet (Toile, 73 x 124 cm)
présent dans le marché de l’art italien (voir G.
Papi, Antiveduto Gramatica, Soncino, 1995, n° 61,
reproduit fig. 41).
Le tableau est la reprise de la composition de Jules
Romain et Raphaël, conservée à Madrid, Museo
del Prado (panneau, 147 x 116 cm).
La participation de l’atelier peut être décelée dans
certaines parties du tableau.
6 000 / 7 000 € CT
40 000 / 60 000 € RM
L’attribution a été confirmée par Mina Gregori.
T A B L E A U X A N C I E N S 04. Bernardo STROZZI et son atelier
(Gênes 1581-Venise 1644)
La Vierge à l’Enfant avec saint Jean Baptiste enfant
Toile
163 x 118 cm
Signé au milieu sur le bord des pages du livre
PRSBYTER BERNARDUS STROZZIUS
(Restaurations)
Provenance : probablement Collection Crespi,
Milan ;
Probablement Collection Jacob Heimann, New
York ;
Collection Misses Ann R. et Amy Putnam, San
Diego en 1950 ;
San Diego Museum of Art, San Diego, 1951 ;
Vente anonyme, New York, Christie’s, 10 janvier
1990, n° 96, reproduit en couleur.
Bibliographie : Rosso returns to San Diego, dans Art
News, mars 1951, p. 33 (Bernardo Strozzi) ;
L. Mortari, San Bernardo Strozzi, Bolletino d’Arte,
1955, p. 332 (Bernardo Strozzi) ;
A. M. Matteucci, L’Attivita Veneziana di Bernardo
Strozzi, dans Arte Veneta IX, 1955, p. 138, note 3
(Bernardo Strozzi) ; L. Mortari, Bernardo Strozzi,
Rome, 1966, p. 172, reproduit fig. 113 (erreur dans
les dimensions 180 x 110 cm) (Bernardo Strozzi,
réplique autographe) ;
B. B. Fredericksen et F. Zeri, Census of PreNineteenth Century Italian Paintings in North
American Pubblic Collections, Cambridge, 1972, n°
193 (Bernardo Strozzi) ;
Catalogue de l’exposition Bernardo Strozzi, Gênes,
Palazzo Ducale, 1995, cité sous le n° 19 (Erreur dans
les dimensions 180 x 110 cm) (atelier de Strozzi) ;
L. Mortari, Bernardo Strozzi, Rome, 1995, cité
sous le n° 158, n° 163, reproduit (erreur dans les
dimensions 180 x 110 cm) (Bernardo Strozzi,
réplique autographe).
Notre tableau est une réplique partiellement
autographe de la toile (158 x 126 cm) conservée au
Palazzo Rosso de Gênes.
Dans la signature, le terme « Presbyter », témoigne
de la situation religieuse de l’artiste. Prêtre séculier
au couvent des capucines, il obtient sa sortie en
1608 à la mort de son père afin de subvenir aux
besoins de sa mère. Durant cette période, il devient
ingénieur au port de Gênes et peintre. Cependant,
à la mort de sa mère et suite au mariage de sa sœur,
Bernardo Strozzi, se voit retirer sa charge et les
religieux l’invitent à réintégrer le cloître. Celui-ci
refuse cette proposition et s’enfuit à Venise.
Mina Gregori reconnait dans notre tableau une
réplique autographe de la toile conservée à la
Galleria di Palazzo Rosso à Gênes. Elle y retrouve
la grande liberté d’exécution de l’artiste, sa touche
picturale et son utilisation des blancs.
40 000 / 60 000 € RM
04 T A B L E A U X A N C I E N S 05. École FLAMANDE vers 1530, atelier de Barend
van ORLEY
La Résurrection du Christ
Vierge de l’Annonciation
Panneau de retable, double face
114 x 92 cm, agrandi de 3,5 cm en haut
(Restaurations)
Provenance : collection Ballioud ou Bollioud,
seigneur de Saint Julien et Procureur Général de
la Reine dans le comté de Forez au début du XVe
siècle ;
Collection Laurent Ballioud, commissaire-priseur
à Lyon.
15 000 / 20 000 € RM
05 T A B L E A U X A N C I E N S 06. Hans BOCK
(Saverne vers 1550-Bâle 1623)
Ecce Homo
Panneau de chêne, trois planches, renforcé
71,5 x 64 cm
Signé et daté en bas à gauche H. Bock f. / 1582
(Manques)
Sans cadre
Notre tableau est très proche des fresques que
Hans Bock réalisa pour l’Hôtel de Ville de Bâle vers
1610, notamment dans les figures des soldats.
Les tableaux de Bock sont très rares et on en
connait deux conservés au Kunstmuseum de Bâle.
D’une famille de catholiques dans un pays
à majorité protestante, Hans Bock travailla
dans de nombreux domaines dont les sciences,
l’archéologie et la géomètrie.
Il a copié de nombreux tableaux de Hans Holbein.
Nous remercions le Docteur Christian Heydrich
d’avoir confirmé, sur photo, l’attribution de notre
tableau.
10 000 / 15 000 € RM
06 T A B L E A U X A N C I E N S 07. Hans HOFFMANN
(Nurenberg 1545-Prague 1591)
Le Christ raillé
Panneau de chêne
45 x 42 cm
Provenance : collection du grand duc de Hessen à
Cassel ;
Marché de l’art Wiesbaden ;
Collection particulière, Lorsch, Allemagne
10 000 / 12 000 € RM
07 09 10 09. Attribué à Domenico FETTI
(1589-1624)
Homme de profil
Toile
42 x 29,5 cm
Sans cadre
08. École ANGLAISE vers 1560
Portrait d’un administrateur
Panneau de chêne, parqueté
56,5 x 48 cm
(Restaurations anciennes)
Nous remercions Madame Alexandra Zvereva
pour son aide dans la description de ce tableau.
4 000 / 6 000 € CT
5 000 / 6 000 € RM
10. École ITALIENNE du XVIIe siècle,
suiveur de Guido RENI
La Vierge et l’Enfant endormi
Toile
45,5 x 59 cm
(Manques)
À rapprocher de la toile (92 x 110 cm) de Guido
Reni conservée à Rome, à la Galerie Doria
Pamphili (voir S. Pepper, Guido Reni, Oxford, 1984,
n° 115, reproduit planche 141).
1 200 / 1 500 € RM
08 11. École BOLONAISE du XVIIe siècle,
suiveur de L’ALBANE
La Vierge et sainte Claire entourées d’anges
Cuivre
35,3 x 26,5 cm
Au revers du cuivre, une inscription ancienne
du XVIIIe siècle : Bouïllé
1 500 / 2 000 € CT
11 T A B L E A U X A N C I E N S 12. Orazio de FERRARI
(Voltri 1606-1657)
Le miracle de saint Antoine de Padoue
Toile
156,5 x 133 cm
(Usures et restaurations)
Camillo Manzitti confirme l’attribution de notre
tableau à Orazio de Ferrari et propose de situer
notre œuvre vers 1650. Nous pouvons rapprocher
notre tableau de La guérison de l’aveugle (Toile, 148 x
186 cm) conservée au Palazzo Bianco de Gênes
dans lequel nous retrouvons une composition
identique, des gestes expressifs et les mêmes mains
rugueuses. La scène est baignée d’une lumière
dramatique qui fait ressortir des fonds sombres les
éléments essentiels.
12 000 / 15 000 € RM
12 T A B L E A U X A N C I E N S 13 13. Lorenzo LIPPI
(Florence 1606-1665)
Le martyre de saint André
Toile
78 x 105 cm
L’attribution a été proposée par Francesca
Baldassari. Elle situe notre tableau du début des
années 1630.
12 000 / 15 000 € RM
T A B L E A U X A N C I E N S 14 15 14. École ITALIENNE du XVIIe siècle,
atelier de Pietro TESTA
Saint Jérôme
Toile
48,5 x 38 cm
600 / 800 € RM
15. École ITALIENNE vers 1650
Le mariage mystique de sainte Catherine
Toile
40,5 x 34 cm
(Petits manques et restaurations anciennes)
Sans cadre
1 200 / 1 500 € CT
16. École ROMAINE vers 1650
Jeune femme à la perle baroque
Cuivre
9 x 7,5 cm
600 / 800 € RM
17. Paolo de MATTEIS
16 Taille réelle
(Pinao del Cilento 1662-Naples 1728)
Saint Antoine de Padoue
Toile
94,5 x 74,5 cm
(Accident)
5 000 / 7 000 €
17 T A B L E A U X A N C I E N S 19 20 18 18. Felice Fortunato BIGGI
(Actif à Vérone dans la seconde moitié du XVIIe siècle)
Bouquet de fleurs dans un vase en verre
Toile
87 x 65 cm
7 000 / 9 000 € RM
19. École ANVERSOISE vers 1620,
d’après Jacopo BASSANO
Jésus chez Marthe et Marie
Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
57 x 72 cm
(Restaurations anciennes)
Sans cadre
2 000 / 3 000 € CT
20. École FLAMANDE du XVIIe siècle,
suiveur de Jacopo BASSANO
L’automne
Toile
62 x 81 cm
(Restaurations anciennes)
1 200 / 1 500 € CT
T A B L E A U X A N C I E N S 21 21. École FLAMANDE vers 1630
Le bon Samaritain
Panneau de chêne, une planche, non parqueté
20 x 38,5 cm
Sans cadre
23 600 / 800 € RM
22. Cornelis de BAEILLEUR
(Anvers 1607-1671)
L’Adoration de l’Enfant Jésus
Cuivre
36,5 x 30 cm
(Griffures et manques)
3 000 / 4 000 € CT
23. École FLAMANDE du XVIIe siècle,
atelier de Pierre Paul RUBENS
Une mère et son enfant
Toile
81 x 66 cm
(Accidents)
Provenance : collection Eduard Gessler, Vienne,
1955.
Reprise de la partie droite du Retable de La
Crucifixion de Rubens et de son atelier conservé au
Musée Royal de Bruxelles.
2 000 / 3 000 € RM
24. École FLAMANDE 1624
Portrait en buste d’un gentilhomme à la fraise
Cuivre ovale
10,5 x 8 cm
Daté à droite 1624
Sans cadre
600 / 800 € RM
22 24 T A B L E A U X A N C I E N S 25 27 26 25. Attribué à Francesco et Pietro GRAZIANI
XVIIe
(Actif à la fin du
siècle et au début du
siècle)
Combat de cavaliers
Toile
25,5 x 74 cm
2 000 / 3 000 € RM
XVIIIe
26. Anthonie PALAMEDESZ
(Delft 1601-Amsterdam 1673)
Scène galante dans un intérieur
Panneau de chêne, une planche, non parqueté
17,5 x 20 cm
3 000 / 4 000 € RM
27. Egbert van der POEL
(Delft 1621-Rotterdam 1664)
Un campement de soldat devant une ville assiégée
Panneau de chêne, trois planches, non parqueté
48 x 63 cm
Provenance : collection Jean Bernard (selon une
inscription au revers du panneau).
3 000 / 4 000 € RM
T A B L E A U X A N C I E N S 28 29 28. École HOLLANDAISE vers 1630
Campement de soldats dans un paysage
Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
32,5 x 61 cm
(Restaurations anciennes)
29. Jan Abrahamsz BEERSTRAATEN
Bibliographie : probablement Burlington Magazine,
oct. 1978, Vol. CXX N° 907.
(Amsterdam 1622-1666)
Marine et plage par temps calme
Toile, panneau transposé
88 x 116 cm
Trace de signature en bas à droite
(Usures)
6 000 / 8 000 € CT
15 000 / 20 000 € RM
Provenance : probablement Kunsthandel Hans
Cramer, Amsterdam, cat. XXI; 1979, N°47
T A B L E A U X A N C I E N S 30. Attribué à Sébastian STOSKOPFF
(1597-1657)
Perdrix grises et coq
Toile
19,5 x 29 cm
30 Ces trois animaux peints avec une grande
minutie et l’attention particulière portée à l’aile
de la perdrix rapprochent notre tableau de la
toile (60x80 cm) signée et conservée au musée
des Beaux-Arts d’Arras (voir le catalogue de
l’exposition Sébastien Stoskopff 1597-1657. Un maître
de la nature morte, Strasbourg et Aix-la-Chapelle,
1997, n° 7, reproduit en couleur). La présence
d’animaux vivants est rare dans l’œuvre de
Stoskopff. On retrouve dans ses tableaux toute la
rigueur d’un peintre des choses de la vie, accentuée
par la simplicité de sa composition et l’immobilité
de ses sujets. Les animaux sont figés dans une pose
hiératique, exposés comme pour une présentation
d’histoire naturelle.
12 000 / 15 000 € RM
31. Attribué à Willem Van AELST
(1627-1683)
Nature morte aux oiseaux et objets de chasse
Toile
68 x 55 cm
5 000 / 8 000 € RM
32 32. David de CONINCK
(Anvers 1642-Bruxelles 1701)
Chiens gardant le gibier
Toile
85 x 117 cm
(Restaurations)
6 000 / 8 000 € RM
31 T A B L E A U X A N C I E N S 34 33 33. Attribué à Martin NELLIUS
(Actif à Leyde ou à Delft entre 1670 et 1706)
Nature morte aux raisins, pêches, oranges et citrons
Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
59,5 x 43 cm
(Fente et restaurations anciennes)
Cadre (fendu)
4 000 / 6 000 € RM
34. École FRANÇAISE de la fin du XVIIe siècle,
entourage de Jean Baptiste MONNOYER
Bouquets de fleurs sur un entablement
Paire de toiles
73 × 54,5 cm
4 000 / 5 000 € RM
T A B L E A U X A N C I E N S 35. Claude VIGNON
(Tours 1593-Paris 1670)
Adoration des Bergers
Toile
87 x 114 cm
Sans cadre
37. École MADRILENE vers 1650
L’Education de la Vierge
Cuivre
30,5 x 24 cm
3 000 / 4 000 € RM
Nous remercions Paola Pacht-Bassani qui, après
examen du tableau, en a confirmé son authenticité.
3 000 / 4 000 € CT
35 37 36. École PROVENÇALE du XVIIe siècle,
entourage de Nicolas MIGNARD
Vierge à l’Enfant
Toile circulaire
Ø 49 cm
(Restaurations)
Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail de
la vallée du Rhône
38. École de BERGAME du XVIIIe siècle
Jeune homme fumant et tenant une cruche
Toile
59 x 53 cm
(Restaurations anciennes)
Sans cadre
1 500 / 2 000 € CT
2 000 / 3 000 € CT
36 38 T A B L E A U X A N C I E N S 39. Giuseppe CANELLA
(Vérone 1788-Florence 1847)
Intérieur de la basilique Sainte Anastasie de Vérone
Carton
17,5 x 23,5 cm
Provenance : collection de la comtesse de
Chambord (selon une étiquette au revers).
Peintre de marines et de paysages, Canella
se spécialise dans les vues architecturales et
topographiques.
Il débute dans l’atelier de son père Giovanni
Canella, architecte et décorateur de théâtre à
Vérone. Il se rend à Venise, Milan et Mantoue
pour exécuter des décors comme son père. Après
un séjour en Espagne, il est en France en 1822 et
séjourne à Fontainebleau et à Paris, s’entourant
d’une riche clientèle de diplomates étrangers.
Ses œuvres sont bien souvent de petits formats.
Il représente des vues des villes d’Europe qu’il
traverse avec une grande maîtrise technique.
Cet intérieur d’église représente la croix du
transept de la basilique Sainte Anastasie de
Vérone. Sa construction débute en 1281 et se
poursuit jusqu’au XVe siècle. Elle est consacrée en
1471 et est entretenue par les moines Dominicains
jusqu’en 1808.
Canella choisit un angle original témoignant de
la monumentalité de l’église, au premier plan, à
la croisée du transept où se trouve une imposante
colonne. Sur les colonnes se trouve un blason, sans
doute celui de la famille Castelbarco, généreux
mécène lors de la construction de l’église. Comme
dans la plupart de ses tableaux, Canella joue avec
la lumière. Les oculi situés entre chaque travée
illuminent l’espace depuis les bas-côtés, tandis
que l’oculus surplombant la nef plonge en lumière
rasante sur la foule rassemblée. Le coloris est franc
et la facture rapide. Canella ponctue habillement sa
toile de petites touches colorées vives et vibrantes,
ce qui confère solennité et recueillement à l’instant.
8 000 / 10 000 € RM
39 T A B L E A U X A N C I E N S 40 40. École NAPOLITAINE du XVIIIe siècle
Nature morte de fruits et de fleurs
Toile
68,5 x 103,5 cm
42 2 000 / 3 000 € RM
41. École ITALIENNE du XVIIIe siècle,
entourage de Carlo MAGINI
Nature morte à la bouteille et aux oignons
Papier
28,5 x 21,5 cm
(Accident)
5 000 / 7 000 € RM
42. Attribué à Nicolaas VERKOLJE
41 (1673-1746)
Hercule et Omphale
Toile
47 x 39,5 cm
(Restaurations anciennes)
6 000 / 8 000 € CT
T A B L E A U X A N C I E N S 43. École FLAMANDE du XVIIIe siècle,
suiveur de David TENIERS
La Lecture de la gazette
Panneau de chêne, parqueté
28,5 x 23,5 cm
(Restaurations anciennes)
1 500 / 2 000 € CT
43 44. École ALLEMANDE du XVIIIe siècle,
suiveur de Carl RUTHART
Chiens forçant une panthère
Toile
53 x 74,5 cm
(Restaurations anciennes)
Sans cadre
1 500 / 2 000 € CT
45. Egbert van HEEMSKERCK
44 (Haarlem 1634-Londres 1704)
Les joueurs de cartes
Les buveurs
Paire de toiles
47,5 x 63,5 cm
Le deuxième est sans cadre
(Manques)
4 000 / 6 000 € la paire RM
45 T A B L E A U X A N C I E N S 47 48 47. Claude Antoine JACOB
(Lyon 1780-1836)
Le gué
Toile
30 x 36,5 cm
Signé en bas à droite Jacob
600 / 800 € RM
48. École FRANÇAISE du XVIIIe siècle,
suiveur d’Etienne ALLEGRAIN
Paysage antique avec des promeneurs
Toile
65,5 x 81 cm
(Restaurations)
46 1 500 / 2 000 € RM
49. Attribué à Jean-Pierre SAINT-OURS
(1752-1809)
Manlius Torquatus condamnant son fils à mort
Toile
108 x 96 cm
(Manques et restaurations)
1 500 / 2 000 € CT
46. École HOLLANDAISE du XVIIIe siècle,
suiveur de Jacob Adriaensz BELLEVOIS
Navires hollandais
Toile, un panneau transposé
86,5 x 126 cm
(Restaurations)
5 000 / 7 000 € RM
49 T A B L E A U X A N C I E N S 50. Nicolas LANCRET
(Paris 1690-1743)
La Récréation Champêtre
Toile
65 x 81,5 cm
Inscription au revers du châssis Tableau signé
Lancret 1740 dans le pied du socle ayant appartenu
à Mr Surmont en 1793. Resté dans la famille
Surmont jusqu’en 1910 date ou il est reçu en partage
au fils de Melle Surmont marié à Mr …
Provenance : collection Surmont de Volsberghe
de 1793 à 1910 (selon le cachet de collection et une
inscription sur le châssis).
Bibliographie : Mercure de France, mai 1734, cité p.
941 (mention de la gravure de Joullain) ;
A. J. Dézallier d’Argenville, Abrégé de la vie des plus
fameux peintres, avec leurs portraits gravés en tailledouce, les indications de leurs principaux ouvrages,
quelques réflexions sur leurs caractères, et, la manière
de connoître leurs desseins et les tableaux des grands
maîtres, Paris, 1769, p. 440 (mention de la gravure
de Joullain) ;
R. Portalis & H. Béraldi, Les Graveurs du Dixhuitième siècle, Paris, 1881, T. II, deuxième partie,
p. 496 (mention de la gravure de Joullain) ;
G. Wildenstein, Lancret, Paris, 1924, n° 271, cité
p. 54, avec reproduction de la gravure fig. 67
(tableau perdu mais connu par la gravure) ;
M. Morgan Graselli, « Eleven New Drawings by
Nicolas Lancret », Master Drawings, vol. 23/24,
1985/1986, cité pp. 383 et 384, reproduit fig. 12, et
p. 469, reproduit pl. 45.
Notre tableau, dont la composition est connue par
la gravure de Joullain de 1734, est une importante
découverte pour l’œuvre de Lancret qui perpétue
l’art de Watteau.
Un dessin préparatoire à notre tableau est
conservé à la Pierpont Morgan Library à New
York. Nous y retrouvons une composition de
quatre personnages. L’homme au béret assis à
gauche est vêtu de la même manière que notre
tableau, typique du style de Lancret du début des
années 1720.
M. Huber et C. C. H. Rost, Manuel des curieux et
des amateurs de l’art, Zurich, 1804, vol. VII, p. 94
(mention de la gravure de Joullain) ;
La posture des personnages est traitée de manière à
apporter à la scène un brin d’humour rapprochant
ainsi la composition des scènes de Claude Gillot,
le maître de Lancret et de Watteau.
G. G. T. Paignon-Duval, Cabinet de
M. Paignon- Duval, Etat détaillé et raisonné des
dessins et estampes …, Paris, 1810, p. 285 (mention de
la gravure de Joullain) ;
Il existe deux copies de notre tableau. La première
est exécutée par Charles Collignon (1731-1790). Elle
est conservée dans le salon lambrissé de l’Hôtel de
Créhange-Pittange à Thionville.
C. Blanc, Histoire des peintres de toutes les écoles,
Ecole Française, Paris, 1864, fasc. 13, p. 8 (mention
de la gravure de Trignon) ;
Une deuxième copie anciennement au château
de Saint Aignan, La Romieu, a été vendue chez
Christie’s, New York, le 3 octobre 2007 (suiveur de
Bonaventure de Bar).
E. Bocher, Les Gravures françaises du XVIIIe siècle,
Catalogue raisonné des estampes, eaux-fortes, pièces
en couleur, au bistre et lavis de 1700 à 1800, Nicolas
Lancret, Paris, 1879, 4ème fascicule, n° 68 (mention
de la gravure de Joullain) ;
L’attribution a été confirmée par Mary Tavener
Holmes après un examen direct.
100 000 / 150 000 € RM
50 T A B L E A U X A N C I E N S 51. École FRANÇAISE vers 1700,
entourage de Jean François dit
Francisque MILLET
Paysage classique animé
Sur sa toile d’origine
102 x 81 cm
(Restaurations)
Provenance : vente anonyme, Marseille, 16 mai
2009 (Me de Dianous).
Bibliographie : Bernard Biard, Francisque Millet, le
paysage au XVIIe siècle, Genève, 2010, p. 54.
51 Une gravure de Théodore, d’après Millet, reprend
cette composition, dans le même sens et plus
élargie (op.cit. p. 55).
4 000 / 5 000 € CT
52. Attribué à Philippe Jacques de
LOUTHERBOURG
53 (1740-1812)
Paysage de rochers avec des soldats
Toile
56 x 75 cm
4 000 / 6 000 € RM
53. Jean-Baptiste Nicolas RAGUENET
(Paris 1715-Gentilly 1793)
Vue des environs de Paris
Sur sa toile d’origine
35 x 54,5 cm
Signé en bas à gauche Raguenet
Jean-Baptiste Nicolas Raguenet se spécialisa dans
les vues topographiques de sa ville natale, des vues
de parcs et de châteaux. En 1762, il réalisa pour la
Marquise de Pompadour des vues du château de
Ménars.
52 Les activités nombreuses de son père, tantôt acteur,
tantôt forain, brocanteur ou peintre, ont sans doute
favorisé l’appétit croissant de Jean Baptiste Nicolas
pour la représentation de comédiens du ThéâtreFrançais.
12 000 / 14 000 € RM
T A B L E A U X A N C I E N S 54. Attribué à Jacques Antoine VALLIN
(1760-1831)
Amour et son arc
Toile ovale
59,5 x 49,5 cm
3 000 / 4 000 € RM
56. Attribué à Nicolas-André MONSIAU
(Paris 1754-1837)
Portrait « dit » de Claude Sartre, intendant général
de l’armée de Sambre-et-Meuse (1756-1830)
Toile ovale
84 x 67,5 cm
(Petit accident et griffures)
L’armée de Sambre-et-Meuse est la plus célèbre
armée de la Révolution française. Formée en 1794
par les armées des Ardennes, de la Moselle et du
Nord, elle sera chargée de protéger le Directoire à
partir de 1797.
Nous connaissons l’existence de Claude Sartre,
par le biais d’une lettre de l’Agent Supérieur des
Subsistances militaires de l’Armée du Danube,
rédigée à Strasbourg en 1799. Natif de Poitiers,
Claude Sartre est nommé Inspecteur principal à
l’âge de quarante-trois ans, en vertu de ses qualités
d’intelligence et de civisme (lettre en vente sur
www.fecher-autographen.de).
54 6 000 / 8 000 € CT
55. Jean Baptiste BENARD
(?-? avant 1789)
Deux intérieurs villageois
Paire de panneaux
12,5 x 18 cm
Le premier est signé et daté en bas à gauche
Benard 1744
Le deuxième est signé et daté en bas à droite
Benard 1744
Provenance : collection A. Cornu (selon une
inscription au revers du cadre).
56 57. Pieter-Rudolph KLEYN
(Hooghe 1795-Les Quatre bras 1816)
Portrait en buste d’une jeune femme
Ivoire
7,5 x 6 cm
Signée en bas à gauche R. Kleyn
Kleyn débute sa formation à Dordrecht puis
séjourne à Paris en 1808 dans l’atelier de David.
800 / 1 000 € RM
800 / 1 200 € la paire RM
55 Taille réelle
57 T A B L E A U X A N C I E N S 58. Benigne GAGNERAUX
(Dijon 1756-Florence 1795)
Tête de vieillard
Sur sa toile d’origine
76,5 x 54 cm
Signé au revers de la toile B. Gagneraux. fecit.
Dans le cadre de Johann Tobias Sergel
Provenance : collection Johann Tobias Sergel ;
Collection de la famille Sergel jusqu’en 1981.
Bibliographie : B. Sandström, Bénigne Gagneraux,
1756-1795, éducation, inspiration, œuvre, Stockholm,
1981, pp. 49, 92, 144 et 318, n° 18, reproduit fig. 84.
Contemporain de Prud’hon et formé comme lui
à l’école de dessin de Dijon, Bénigne Gagneraux
fait figure d’artiste indépendant. La qualité de son
œuvre et sa réputation dans le milieu artistique
romain témoignent de l’émancipation des écoles
provinciales dans la seconde moitié du XVIIIe
siècle. En effet, Gagneraux ne vint jamais à Paris
et ne concourut jamais au Grand Prix national.
Toutefois, il obtint le Grand Prix des Etats de
Bourgogne en 1776, et vint parachever sa formation
classique à Rome.
Beaucoup de ses œuvres se trouvent aujourd’hui
conservées en Suède, pays duquel il reçut des
commandes prestigieuses. Il exécuta en 1785, pour
le roi de Suède, L’entrevue de Gustave III avec le Pape
Pie VI. Johan Tobias Sergel, sculpteur et conseiller
artistique de Gustave III, posséda également des
peintures de Gagneraux.
Le cadrage ainsi que la facture, présentant par
endroit des empâtements, l’éclairage contrasté
et les teintes chaudes de la carnation ponctuée
de rehauts de lumière, attestent l’influence des
maîtres bolonais.
8 000 / 10 000 € RM
58 T A B L E A U X A N C I E N S 62. École HOLLANDAISE du XIXe siècle,
d’après Gerard DOU
La fileuse
Panneau
25 x 19,5 cm
(Manques et soulèvements)
59 Reprise du panneau (32 x 23 cm) de Gerard Dou
conservé à L’Ermitage à Saint Petersbourg.
800 / 1 200 € RM
60 59. École FLAMANDE du XIXe siècle,
suiveur d’Anthonie BEERSTRATEN
Village enneigé animé de promeneurs
Panneau de chêne
16,5 x 25 cm
Porte une signature et une date apocryphes en
bas à droite : Cock/ 1543
62 63 1 000 / 1 500 € CT
60. École HOLLANDAISE vers 1800,
suiveur de Nicolaes BERCHEM
Le passage du gué
Toile
(Accidents et restaurations anciennes)
1 000 / 1 500 € CT
61. École ITALIENNE du XIXe siècle
Promeneur dans un paysage animé d’un torrent et
de ruines antiques
Toile
31,5 x 46 cm
(Restaurations)
1 000 / 1 500 € CT
61 63. École FRANÇAISE vers 1780,
suiveur de Roland de La PORTE
Nature morte à la théière et aux fruits
Sur sa toile et son châssis d’origine
25 x 32 cm
1 000 / 1 500 € CT
T A B L E A U X A N C I E N S 64. August von PELZELN et Franz
STEINDACHNER
(Prague 1825-Oberdöbling1891) et
(Vienne 1834-1919)
Deux études de singes
Papier
78,5 x 59,5 cm
Signée en bas à gauche Pelzeln / Hofbauer
Inscription illisible à la droite de la signature
de Pelzeln
Franz Steindachner, zoologiste, travaille pour le
Museum d’histoire naturelle de Vienne en 1860.
Il est invité par Louis Agassiz vers 1870 à prendre
un poste au musée de zoologie comparative à
l’université d’Harvard, aux Etats-Unis. Il participe
à l’expédition Hassler de 1872, la première
expédition importante d’exploration marine
commissionnée par le gouvernement autrichien,
avant de retourner à Vienne en 1874. Il est nommé
directeur du musée de Vienne en 1898.
August von Pelzeln, ornithologue, est en charge
des collections d’oiseaux et de mammifères du
Musée impérial de Vienne pendant 40 ans. Il
étudie entre autres les espèces d’oiseaux collectées
par Johann Natterer au Brésil en 1822, et celles
récoltées lors de l’expédition autrichienne
Novara qui ont eut lieu de 1857 à 1859. C’est à ce
moment qu’il rencontre Franz Steindachner. Cette
expédition est une exploration scientifique de la
marine impériale autrichienne, qui part de Trieste
en avril 1857 et passe par les Philippines, l’Australie
et la Nouvelle Zélande.
Les deux scientifiques sont des dessinateurs
amateurs et cette étude est probablement destinée
à l’ouvrage Reise der Osterreichischen Fregatte Novara
um die Erde.
D’après le volume de l’ouvrage consacré à la
zoologie des mammifères, les deux singes
représentés seraient un macaque (macacus
cynomalgus) provenant de Java, et un orangoutang (pithecus satyrus Linné) provenant de
Bornéo, tous deux découverts en 1858.
La signature complémentaire Hofbauer, située
en-dessous de celle de Pelzeln, se rapporte
certainement au graveur, Ferdinand Hofbauer,
lithographe viennois et peintre de miniatures.
5 000 / 7 000 € RM
64 T A B L E A U X A N C I E N S 65. Attribué à Alexandre-Gabriel DECAMPS
(1803-1860)
Le garde-champêtre et son chien dans un paysage
Panneau
26,5 x 21 cm
Au revers, une étiquette mentionnant : Galerie
René Drouin / expositions Maîtres et Petits /
Maîtres du XIXème siècle, octobre 1942/ n° 50
Au revers, une étiquette mentionnant : Galerie
de La Nouvelle France / Portraits populaires et /
bourgeois de la Révolution à 1900/, 1944, n° 98
67 Bibliographie : probablement Michèle Bundorf
Canizares, Decamps et son Public suivi du catalogue
des peintures de Decamps, p. 291, n° 422 (support
erroné et signature mentionnée), s.d., s.l.
Exposition : probablement Maîtres et Petits Maîtres
du XIXe siècle, Galerie Drouin, 1942, n° 50.
1 000 / 1 500 € CT
65 68 66. Attribué à Alexandre-Gabriel DECAMPS
(1803-1860)
Personnage dans un paysage
Carton
14 x 22,5 cm
Monogrammé en bas à droite : DC
(Fente)
1 200 / 1 500 € CT
66 67. Paul HUET
(Paris 1803-1869)
Le jardin des Tuileries
Carton
21,5 x 31,5 cm
Etiquette au revers : Galerie Charpentier / 76
Faubourg Saint-Honoré / Paris / Le jardin des
Tuileries / Paul Huet N°6
Notre tableau aurait été exposé à la Galerie
Charpentier en 1943, lors de l’exposition Jardins de
France (catalogue n°46).
La statue représentée sur notre tableau semblerait
être celle du Tibre, de Pierre Bourdict (1684-1711),
située autour du grand bassin octogonal du Jardin
des Tuileries.
1 500 / 2 000 € CT
68. Lazare BRUANDET
(Paris 1755-1804)
Paysage avec une bergère demandant son chemin
Panneau préparé
55,5 x 69 cm
Signé en bas au milieu LBruandet
(Usures et restaurations)
2 000 / 2 500 € RM
T A B L E A U X A N C I E N S 72 69 70 73 69. École FRANÇAISE du XIXe siècle,
d’après Diego VELASQUEZ
Portrait du bouffon Pablo de Valladolid
Sur sa toile d’origine (Emmanuel Chenoz)
44 x 29 cm
Reprise de la toile (209 x 123 cm) de Velasquez
conservée au musée du Prado à Madrid (voir
P.M. Bardi, Tout l’œuvre peint de Velasquez, Paris,
1969, n° 55, reproduit).
600 / 800 € RM
70. Carle VERNET
(Bordeaux 1758-Paris 1836)
Portrait d’un chien de vénerie
Papier marouflé sur carton
37,5 x 45,5 cm
Signé et daté en bas à droite : Carle Vernet / 1811
8 000 / 12 000 € CT
71. École FRANÇAISE vers 1810
Portrait de jeune femme en buste
Toile ovale
10 x 8 cm
72. Attribué à Antoine Honoré Louis BOIZOT
(?-1817)
Vue d’Ermenonville
Sur sa toile et son châssis d’origine
24 x 32,5 cm
Signée et datée en bas à droite : BOIZOT / 1816
Dans un cadre à palmettes en chêne doré
1 500 / 2 000 € CT
73. Germain Théodore RIBOT
(Paris 1845-Argenteuil 1893)
Le jeune marmiton dans l’arrière cuisine
Panneau
24 x 18,5 cm
1 500 / 2 000 € RM
74. École FRANÇAISE du XIXe siècle
Deux moines dans un paysage
Toile marouflée sur carton
28,5 x 22 cm
300 / 400 € RM
600 / 800 € RM
71 74 T A B L E A U X A N C I E N S 75. École FRANÇAISE du XIXe siècle,
d’après Nicolas POUSSIN
Christ guérissant les aveugles
Toile
69 x 67 cm
(Accidents et manques)
Sans cadre
Reprise partielle de la toile (119 x 176 cm) de
Poussin conservée au musée du Louvre (voir
A. Mérot, Poussin, Paris, 1990, n° 73, reproduit).
600 / 800 € RM
77. Oscar GUE
(Bordeaux 1809-1877)
Portrait de Monsieur V.R.
Sur sa toile d’origine
91 x 72 cm
Signée en bas à droite : oscar gué
Porte en haut à gauche, une étiquette numérotée
782
(Manques)
Notre tableau a été exposé au salon de 1845, sous
le numéro 782.
2 000 / 3 000 € CT
75 77 76. École FRANÇAISE vers 1820
L’arrestation de Charlotte Corday
Toile
36 x 28 cm
(Restaurations)
2 000 / 3 000 € CT
78. École FRANÇAISE du XIXe siècle,
suiveur de Jean-Baptiste GREUZE
Jeune homme en buste
Toile
44 x 37 cm
(Restauration)
2 000 / 3 000 € CT
76 78 T A B L E A U X A N C I E N S 79 80 81 81. Isidore Alexandre Augustin PILS
(Paris 1813-Douarnenez 1875)
La distribution des vivres à Paris
Toile
42 x 35 cm
Signé et daté en bas à gauche I. Pils 1850
Porte le numéro 3095 sur le cadre, et sur le
châssis
(Accidents)
79. École FRANÇAISE vers 1800
Paysage nocturne avec voyageur
Panneau, une planche, non parqueté
18 x 22 cm
Au revers du panneau, un cachet de cire
1 000 / 1 200 € CT
80. École FRANÇAISE du XIXe siècle
Soleil couchant sur la mer
Panneau
15,5 x 24,5 cm
Inscription au revers du panneau Acheté à
Lemore ferme Saint Siméon / Daubigny père
Provenance : Mr Lemore, fournisseur de la
célèbre ferme Saint Siméon à Honfleur (selon une
inscription au revers du panneau).
1 200 / 1 500 € RM
Provenance : chez Didier Chéreau, Paris.
Fils d’un soldat du général Oudinot, Isidore Pils
grandit dans un environnement militaire. Il entre
à l’atelier de Guillaume Lethière avant d’intégrer
celui de François Edouard Picot en 1834. Il obtient
le Prix de Rome en 1838 avec Saint Pierre guérissant
un boiteux à la porte du temple. Il effectue ensuite
un séjour à l’Académie de France à Rome à la Villa
Médicis, alors dirigée par Ingres.
L’empereur Napoléon III lui confie les chroniques
de ses campagnes militaires et Pils va suivre
l’armée sur ses différents théâtres. Sa dernière
commande est le plafond du grand escalier de
l’Opéra de Paris.
La scène se déroule dans une ruelle parisienne
enneigée. A l’arrière-plan de la composition est
érigé un dôme. De par sa forte symbolique on
pourrait croire qu’il s’agit du dôme de l’Eglise des
Invalides, également appelée église du Dôme. Cette
œuvre, dont la gamme chromatique plutôt froide
composée de tons marron et gris témoigne du
quotidien de la population durant l’hiver à Paris.
Nous pouvons rapprocher notre tableau d’un autre
tableau de même sujet exécuté en 1852, Soldats
distribuant du pain, 14e de ligne, camp des Invalides,
1849 (Toile, 163 x 131 cm) conservé au château de
Fontainebleau.
2 000 / 3 000 € RM
T A B L E A U X A N C I E N S 82 84 83 82. École FRANÇAISE du XIXe siècle,
d’après Pierre Paul RUBENS
La Kermesse flamande
Toile
67 x 82 cm
Reprise avec des variantes d’une partie du
tableau de Pierre Paul Rubens (Toile, 179 x 261
cm) conservé au musée du Louvre (voir M. Jaffé,
Catalogo completo Rubens, Milan, 1989, n° 1213,
reproduit).
2 500 / 3 000 € RM
83. École FRANÇAISE du XIXe siècle
Les chasseurs
Acajou
23,5 x 32,5 cm
Porte une signature en bas à droite
John Lewis Brown
2 000 / 2 500 € RM
84. École FRANÇAISE du XIXe siècle
Le marché
Bord de rivière
Paire de toiles, sur leurs toiles d’origines
32 x 24,5 cm
Portent une signature en bas à gauche Jules Noël
2 500 / 3 500 € la paire RM
T A B L E A U X A N C I E N S 85. Désiré MAIGNEN DE SAINTE-MARIE
87. James LIGNIER
(Paris 1794-?)
Dans la cuisine
Sur sa toile d’origine
40,5 x 33 cm
Signé en bas à droite Maignen
(Accidents)
(Né au XIXe siècle à Aignay-Le-Duc-?)
« Grand-Père convalescent »
Sur sa toile d’origine
61 x 46 cm
Signée et datée en bas à droite :
James Lignier 1883
2 000 / 3 000 € RM
Exposition : exposé au Salon de 1883, sous le
n° 1329.
Dans son cadre d’origine
2 000/ 3 000 € CT
85 87 86. E. JALIFRE
(Actif à la fin du XIXe siècle)
Intérieur de l’Hôtel de Rohan-Soubise à Paris
Panneau
27 x 21 cm
Signé en bas à droite E. Jalifre
400 / 600 € RM
88. Robert ROUSSILLON
(Actif en France vers 1925)
Les tourneurs de bois arabes
Crayon noir
45,5 x 57 cm
Signé, localisé et daté en bas à droite
R. Roussillon / Damas – 1925
1 500 / 2 000 € RM
86 88 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 91 89 89. École FRANÇAISE du XIXe siècle
Bouquet de roses dans un vase en céramique
Sur sa toile d’origine
52,5 x 34 cm
500 / 700 € RM
90. École FRANÇAISE de la fin du XIXe siècle
Raisin et grenades
Pêches et fleurs
Paire de panneaux préparés
23 x 29,5 cm
800 / 1 000 € la paire RM
90 91. École du XIXe siècle
Bouquet de fleurs sur un entablement
Toile de forme ovale
49 x 68 cm
Dans un beau cadre en chêne sculpté de
feuillages
92 600 / 800 €
92. École FRANÇAISE vers 1900
Parterre de roses
Sur sa toile d’origine
74 x 60 cm
(Accidents)
2 000 / 3 000 € RM
93. École FRANÇAISE du XXe siècle,
d’après Léon BAKST
La sultane,
Négrillon pour Schéhérazade
Paire de dessins, plume, crayon noir, gouache et
aquarelle
Deux dessins dans un même montage
22 x 14,5 cm
Monogrammés en bas à droite MB
600 / 800 € RM
93 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 96 94 95 94. Paire de figures d’anges drapés en chêne sculpté,
reposant sur des socles circulaire (rapportés
postérieurement).
Travail probablement flamand du XVIIIe siècle
H 57 cm et 54 cm
(Accidents)
600 / 800 €
95. Deux panneaux en chêne sculpté teinté
représentant Saint Roch et la Vierge en majesté
Début du XVIe siècle
71,5 × 30 cm
71,5 × 32 cm
(Accidents)
400 / 600 €
96. Importante bibliothèque en amarante et satiné
ouvrant à deux portes grillagées ; les panneaux
inférieurs à panneaux en ressaut ; la corniche et
les montants droits reposant sur un piétement
découpé.
Époque Régence
H 244 × L 150 × P 48 cm
10 000 / 15 000 €
M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 97 97. Beau buffet deux corps en chêne teinté, mouluré
et sculpté, la façade ouvrant à quatre vantaux à
décor de treillages, rosaces stylisées et feuillages ;
la corniche cintrée (rapportée) ; avec cinq
étagères et deux clés en fer forgé.
Époque Louis XIV
H 278 × L 154 × P 63 cm
(Restaurations)
Ce type de buffet, réalisé à Paris au tout début
du XVIIIe siècle, demeure un meuble assez rare
et l’on en répertorie aujourd’hui très peu. Parmi
les meubles conservés, citons celui du musée des
Arts décoratifs de Paris ainsi qu’un autre, très
comparable, vendu à Paris chez FL Auction,
le 5 décembre 2011, lot 260. Le style de ces
meubles se situe exactement dans la veine de la
production des talentueux menuisiers de l’agence
des Bâtiments du Roi sous Louis XIV, reprenant
l’ensemble du répertoire décoratif de l’époque.
10 000 / 15 000 €
98. Vase en porphyre d’Egypte, les anses en double
volute ; le couvercle surmonté d’une prise ;
reposant sur un piédouche.
XVIIe siècle
H 27 cm
(Accidents et restaurations notamment une
réalisée avec une agrafe métallique)
Provenance : Collection aristocratique européenne
Référence bibliographique : P. Malgouyres,
Porphyre, Paris, 2003
Ce type de vase appartient à une série de vases
de petite taille réalisés à Rome au XVIIe siècle,
certains à décor de godrons au corps du vase ou
au couvercle, d’autres lisses comme celui-ci. La
plupart présentent des anses similaires figurant
deux volutes. Plusieurs exemples ont figuré dans
l’exposition « Porphyre » (musée du Louvre,
17 novembre 2003-16 février 2004).
L’abbé Elpidio Benedetti, agent romain du cardinal
Mazarin puis de Louis XIV dessina un certain
nombre de ces vases destinés à être acquis puis
acheminés en France. Un de ces dessins est
aujourd’hui conservé au cabinet des estampes à la
Bibliothèque nationale de France et prouve l’intérêt
des amateurs pour ce matériau et la qualité du
travail des artisans romains.
L’étude très précise réalisée par Philippe
Malgouyres à partir des documents d’archive à
l’occasion de l’exposition de 2003 montre qu’un
certain nombre de vases se trouvaient parfois
endommagés ou incomplets lors d’inventaires,
déjà aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle démontre
aussi la difficulté pour les historiens à identifier
d’une façon formelle les restaurations subies par
les exemplaires qui nous sont parvenus plus ou
moins intacts.
10 000 / 15 000 €
98 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 102 101 99 99. Encrier en bronze doré et laque du Japon de
forme contournée, orné de trois godets en blanc
de Chine rehaussés en rouge de fer.
Style Louis XVI, XIXe siècle
L 48 × P 29 cm
(Petites usures)
1 200 / 1 500 €
100. Table-console en noyer, bois fruitier et vernis
européen de forme mouvementée, la ceinture
ouvrant à deux tiroirs peints à l’imitation de la
laque de Chine reposant sur des pieds cambrés.
Travail italien du milieu du XVIIIe siècle
H 79 × L 114 × P 59 cm
(Restaurations au décor du plateau)
1 500 / 2 000 €
101. Deux plaques en marqueterie de pierres dures
représentant un branchage de fleurs ; en pierre
blanche, verte et serpentine ; revers en ardoise.
XVIIIe siècle
11 × 17 cm
2 000 / 2 500 €
102. Commode en placage de bois de rose et
palissandre, la façade à décor de réserves
ouvrant à deux tiroirs, les montants galbés
soutenant un dessus de marbre brèche d’Alep ;
riche ornementation de bronzes dorés.
Style louis XV
H 89 × L 144 × P 64 cm
1 500/ 2 000 €
103. Commode en acacia, la façade mouvementée
ouvrant à deux tiroirs, les montants arrondis
reposant sur des petits pieds cambrés
Travail provincial d’époque Louis XV
H 89 × L 117 × P 55 cm
(Restaurations)
1 000 / 1 200 €
100 103 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 104 105. Bibliothèque basse en placage de bois de violette
ouvrant à deux portes vitrées (anciennement
grillagées) découvrant trois étagères ; les
montants à pans coupés reposant sur de petits
pieds cambrés ; dessus de marbre rouge des
Flandres.
Époque Louis XV
H 118 × L 85 × P 23 cm
(Petits accidents)
800 / 1 000 €
106. Commode de forme sinueuse marquetée en
palissandre posé en losange et filets de travers.
Elle ouvre par trois tiroirs sur deux rangs et
repose sur des pieds cambrés.
Époque Régence
Dessus de marbre brèche rouge des Ardennes
H 85,5 × L 144 × P 61,5 cm
(Restaurations, replacage, garniture de bronzes
rapportés, piqûres dans les fonds)
4 000 / 5 000 €
105 104. Cartel d’applique de forme mouvementée en
marqueterie d’écaille et de laiton, ornementation
de bronze à décor d’enfant indien, guerrier
oriental, masque et dragons ; le cadran à
cartouches émaillés bleu (refaits)
Époque Louis XV
H 133 × L 48 × P 24 cm
(La console en mauvais état)
3 000 / 5 000 €
106 107 108 107. Buste d’homme coiffé d’une perruque à catogan.
Terre cuite reposant sur un piédouche.
Fin du XVIIIe siècle
H 70 cm
3 000 / 4 000 €
108. Bureau plat en placage de bois de rose et bois
de violette, la ceinture mouvementée ouvrant à
trois tiroirs ; avec trois tiroirs simulés de l’autre
côté ; belle ornementation de bronzes dorés.
Style Louis XV
H 75 × L 140 × P 81 cm
3 000 / 4 000 €
M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 109 110 111 109. Verrière en tôle peinte à décor chinoisant ; avec
deux anses.
XVIIIe siècle
H 10 × L 31 × P 21,5 cm
(Oxydations)
400 / 500 €
110. Paire de flambeaux en bronze doré, à décor de
cannelures et joncs rubanés
Style Louis XV
H 28 cm
150 / 200 €
111. Table-console en bois fruitier ouvrant à un tiroir,
les montants en colonne réunis par une tablette
d’entretoise. ; dessus de marbre gris SainteAnne à rebord de bois.
Travail provincial du début du XIXe siècle
H 82 × L 83 × P 33,5 cm
(Accidents)
150 / 200 €
112. Large secrétaire à abattant en bois de rose et
amarante la façade à décor en ressaut d’un ovale
ouvrant à un tiroir, deux vantaux et un abattant
découvrant quatre compartiments, quatre
tiroirs et un dessus de maroquin rouge ;
les montants en demi-colonne à cannelures
simulées terminés par des pieds en toupie ;
dessus de marbre gris Sainte-Anne.
Époque Louis XVI
H 148 × L 115 × P 41,5 cm
(Accidents)
2 500 / 3 000 €
112 113 113. Secrétaire à gradin en marqueterie de cubes
ouvrant à un rideau et quatre tiroirs ; le
plateau basculant libérant trois compartiments
coulissant et un dessus de cuir ; dessus de
marbre à galerie ; l’arrière plaqué.
Époque Louis XVI
H 105,5 × L 65 × P 44 cm
(Petits manques)
2 000 / 3 000 €
114. Paire de tabourets en bois peint de forme
rectangulaire à pans coupés, la ceinture à
décor d’entrelacs et rai de cœurs, les pieds à
cannelures en spirales et chapiteaux.
Style Louis XVI
H 22 × L 43 × P 34 cm
600 / 800 €
115. Commode en marqueterie de bois clair sur fond
de bois de violette à décor de fleurs, vases
néoclassiques et guirlandes ; ouvrant à deux
tiroirs, les montants arrondis reposant sur des
pieds cambrés ; dessus de marbre rouge du
Languedoc.
Époque Louis XVI
Ornementation de bronzes dorés
H 81 × L 108 × P 57 cm
3 000 / 4 000 €
114 115 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 117 116 116. Attribué à Jean-Baptiste ISABEY (1767-1855)
Portrait du Prince Murat, Roi de Naples
Ivoire
5,4 x 3,4 cm
1 200 / 1 500 € CT
117. Pierre-Jean DAVID D'ANGERS (1788-1856)
Jean-François Bodin (1766-1829)
Buste en marbre
Signé P.J. DAVID et daté 1824 sur le côté
gauche.
H 53 cm
(Ancienne fente consolidée)
Jean-François Bodin était député et historiographe
de l'Anjou.
Œuvre en rapport : Jean-François Bodin,
médaillon en bronze par David d'Angers,
Musée du Louvre, Inv DA069B.
12 000 / 15 000 €
M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 120 118. Paire de flambeaux en argent formant
candélabres à trois lumières
les bobèches reposant sur des cornes se
terminant par des têtes d'aigle, le fût en gaine
à décor de buste de femme reposant sur une
base circulaire à décor d'une frise de cygnes et
roseaux
Première moitié du XIXe siècle
Poinçons Vieillard (1819-1838)
Orfèvre : D.G.
Poids brut : 2,485 kg
(Douze éléments dont une bobèche désoudée,
réparations aux attaches des bras de lumière)
118 2 500 / 3 000 € CSP
119. Pendule en bronze doré et placage d’ébène à
décor d’un enfant-guerrier tenant le profil de
Louis XVI ; mouvement de montre signé de
Martin Pierre (probablement associé).
Fin du XVIIIe siècle
H 21 × L 19 cm
(Restaurations)
300 / 400 €
120. Éventail, le manche en nacre ouvragé à décor
d'une scène galante aquarellée
XVIIIe siècle
200 / 300 €
121. Vase d’ornement en terre-cuite, à draperie en
trompe l’œil, avec deux visages de femmes
antiques de chaque côté ; reposant sur un
piédouche à rais de coeurs.
Fin du XVIIIe siècle
H 43 cm
(Accidents et restaurations)
119 2 500 / 3 000 €
121 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 122 122. Christophe-Gabriel Allegrain
(Paris, 1710-1795)
Narcisse se mirant dans l’eau
Marbre
H 54 × L 52 cm
80 000 / 100 000 € MG
Photographie ancienne du Narcisse,
prise au château de Sagan, Silésie.
M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T . Provenance : collection particulière ; par
descendance.
En 1746, Christophe-Gabriel Allegrain fut agréé
par l’Académie Royale de Peinture et Sculpture
grâce à un Narcisse se mirant dans l’eau qu’il réalisa
d’abord en plâtre, puis en marbre pour être
définitivement reçu en 1751. Le plâtre fut exposé
au Salon de 1747 (n°130), tandis que le marbre fut
admiré au Salon de 1753 (n°58).
Né dans une famille d’artistes, Allegrain avait
épousé en 1732 la sœur du sculpteur Jean-Baptiste
Pigalle. D’abord son proche collaborateur,
Allegrain s’émancipa peu à peu de la tutelle de
Pigalle. Il devint célèbre grâce au raffinement et à
la sensualité de sa Vénus sortant du Bain en marbre,
qui lui fut commandée par Louis XV pour orner le
château de Choisy (aujourd’hui à Paris, musée du
Louvre). Exposée lors du Salon de 1767, admirée
par Diderot, la déesse fut offerte par le roi à sa
favorite Madame Du Barry en 1772. Cette dernière
commanda à notre sculpteur une Diane surprise
par Actéon qui remporta le même succès pendant
le Salon de 1777 (Paris, musée du Louvre). Artiste
apprécié de ses contemporains, Allegrain travailla
dès lors pour une clientèle fortunée attirée par la
perfection de son art.
Après la Révolution, le Narcisse rejoignit le
Museum du palais du Louvre, puis, sous le
Consulat, il fut mis en dépôt au château de Saint
Cloud par ordre de Napoléon Bonaparte 1. Là,
sous l’Empire, le Narcisse orna les appartements
de l’impératrice Joséphine puis, pendant la
Restauration, ceux de la reine Marie-Amélie. Le
château de Saint Cloud brûla en 1870 et le Narcisse
disparut dans l’incendie.
Toutefois, profitant du succès au concours de
l’Académie, Allegrain avait lui-même diffusé le
modèle de son Narcisse 2. Deux plâtres aujourd’hui
disparus sont mentionnés dans des catalogues de
vente datés de 1774 et de 1807 3. Enfin, Allegrain
réalisa une réplique en marbre de son Narcisse
pour le fermier-général Etienne-Michel Bouret
(1710-1777) afin que celui-ci l’expose dans son
luxueux Pavillon du Roi édifié dans la forêt de
Sénart 4. Bouret mourut ruiné, si bien que ses filles
refusèrent leur héritage 5.
1
Son inventaire après-décès ne mentionne pas
le Narcisse 6, ce qui signifie que Bouret s’en était
déjà dessaisi. Sans doute l’avait-il offert à sa fille
adultérine Adélaïde Filleul qui, à son tour, dû le
céder à son amant Talleyrand, avec lequel elle
conçut en 1785 un enfant adultérin. En effet,
Talleyrand offrit au début du XIXe siècle un même
Narcisse de marbre à sa nouvelle maîtresse et
confidente Dorothée de Courlande, duchesse de
Dino et de Sagan 7. Dorothée de Courlande épousa
le neveu de Talleyrand et se retira à partir de 1843
au château de Sagan, en Silésie (actuelle Pologne).
Son fils, Napoléon Louis de Talleyrand-Périgord,
puis son petit-fils, Boson de Talleyrand-Périgord,
se défirent peu à peu des collections.
Une photographie ancienne du Narcisse prise
au château de Sagan 8 et un dessin du sculpteur
Joseph Nollekens, réalisé vers 1770 9, étaient,
jusqu’à aujourd’hui, les rares témoignages de ce
chef-d’œuvre inconnu.
Bibliographie :
- Livrets du Salon de 1747 et 1753.
- Jean-Aimar Piganiol de la Force, Description
historique de la ville de Paris et de ses environs,
Paris, Chez les libraires associés, 1765, IX, p. 189.
- Prosper Tarbé, La Vie et les œuvres de Jean-Baptiste
Pigalle sculpteur, Paris, J. Renouard, 1859, p. 98 et
p. 240-241.
- Samuel Rocheblave, « Jean-Baptiste Pigalle et son
art », Revue de l’art ancien et moderne, XII, 1902,
p. 369-370.
- Guilhem Scherf, « Un monument méconnu :
le mausolée de Charles-Joseph de Pollinchove
par Christophe-Gabriel Allegrain (1710-1795) »,
Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français,
1989, p. 117-130.
- Caroline Béziès, « Nouveaux documents sur
Christophe-Gabriel Allegrain (1710-1795) »,
Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français,
2000, p. 158-179.
- Rita Hofereiter, « ‘’C’est pour le roi’’. EtienneMichel Bouret : bâtisseur du Pavillon du Roi »,
dans T. Gaehtgens (éd.), L’art et les normes sociales
au XVIIIe siècle, actes colloque, Paris, Maisons des
sciences de l’homme, 2001, p. 101-124.
Cf. Béziès, 2000, p. 161.
Cf. Béziès, 2000, p.166-167.
3 Vente Le Carpentier, 14 mars 1774, n° 99 et vente Suvée, 4 novembre 1807, n° 155. Cf. Scherf, 1989, p. 122 et n. 33.
4 Cf. Piganiol de la Force, 1765, p. 189.
5 Cf. Hofereiter, 2001, p. 115.
6 Paris, Archives Nationales, Minutier Central des Notaires, CXVIII/594, 18 avril 1777.
7 Cf. Tarbé, 1859, p. 240-241.
8 Cf. Rocheblave, 1902, p. 369.
9 Conservé à Oxford, Ashmolean Museum. Cf. Scherf, 1989, p. 122-123, fig. 9.
2
M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 124 123 123. Buste d’homme au catogan en terre cuite ;
reposant sur un piédouche en marbre
Fin du XVIIIe siècle
H 53 cm
(Petites restaurations)
2 000 / 3 000 €
124. Commode en marqueterie, la façade à ressaut
ouvrant à cinq tiroirs sur trois rangs à décor
d’entrelacs et rosaces, draperies et trophées
amoureux ; les montant arrondis terminés par
des pieds cambrés ; dessus de marbre blanc.
Travail probablement hollandais vers 1770
H 96 × L 125 × P 66 cm
(Accidents et manques)
6 000 / 7 000 €
M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 125 127 128 Mobilier de salon
par Jean-Nicolas Blanchard
126 125. Commode en marqueterie de fleurs, la façade
à ressaut ouvrant à deux tiroirs, les montants
à pan coupé terminé par des pieds cambrés ;
dessus de marbre rouge royal.
Époque Louis XVI
H 80,5 × L 78,5 × P 45 cm
(Accidents)
1 200 / 1 500 €
126. Paire de fauteuils à dossier incurvé en hêtre
teinté, reposant sur des pieds fuselés à
cannelures rudentées surmontées de disques.
Époque Louis XVI
H 89 × L 58,5 cm
(Restaurations)
400 / 500 €
127. Chaise en hêtre teinté à dossier ajouré à palmette
et assise circulaire reposant sur des pieds
fuselés à cannelures (un bout de pied refait).
Estampille de Georges Jacob, menuisier reçu
maître en 1765.
Époque Louis XVI
H 92 × L 46 cm
(Petites restaurations)
Avec une autre chaise identique de style Louis XVI
600 / 800 €
128. Paire de bergères en hêtre teinté à dossier arrondi
en cabriolet, à décor de frises de feuillages et
feuilles d’acanthe, reposant sur des pieds fuselés
à cannelures. ; (pieds arrière restaurés sur l’une) ;
non estampillées.
Attribuées à Jean-Nicolas Blanchard
Époque Louis XVI
H 98,5 × L 65 cm
(Accidents et restaurations)
1 000 / 1 500 €
129. Paire de bergères en hêtre teinté à dossier arrondi
en cabriolet, à décor de frises de feuillages et
feuilles d’acanthe, reposant sur des pieds fuselés
à cannelures ; en suite avec le lot précédent.
Estampille de Jean-Nicolas Blanchard
Époque Louis XVI
Jean-Nicolas Blanchard menuisier reçu maître en 1771
H 98,5 × L 65 cm
(Accidents et restaurations)
1 200 / 2 000 €
130. Suite de quatre fauteuils en hêtre teinté à dossier
arrondi en cabriolet, à décor de frises de
feuillages et feuilles d’acanthe, reposant sur des
pieds fuselés à cannelures ; non estampillés ; en
suite avec le lot précédent.
Attribués à Jean-Nicolas Blanchard
Époque Louis XVI
H 85,5 × L 54,5 cm
(Accidents et restaurations)
1 000 / 1 500 €
129 130 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 134 131 133 134. Paris
Garniture formée d’une large corbeille ovale
ajourée et deux vases de forme balustre à décor
polychrome de bouquets de roses sur fond or les
anses partiellement en biscuit et fond or ornées
de têtes de lions, palmettes et feuilles d’acanthe.
XIXe siècle
L (corbeille) 40 × H (corbeille) 13 × H (vases) 35 cm
135. Table-console en bois doré, la ceinture ajourée et
sculptée d’entrelacs et rosaces, nœuds de ruban
et guirlandes reposant sur des pieds fuselés
à cannelures et asperges ; dessus de marbre
Sarrancolin.
Époque Louis XVI
H 85 × L 115 × P 57 cm
2 000 / 3 000 €
2 000 / 3 000 € CF
135 131. Girandoles en bronze doré et verre taillé à six
bras de lumière, reposant sur une base rocaille à
enroulements.
Style Louis XV
H 70 cm
(Manques)
800 / 1 200 €
132. Paris
Paire de vases de forme balustre à décor en or sur
fond bleu mat de pastilles et treillages, les bords
à fond or, les anses à enroulement et palmettes.
XIXe siècle
H 27 cm
(Éclats)
300 / 500 € CF
133. Pendule en bronze doré et marbre blanc, le
cadran surmonté d’un enfant.
Milieu du XIXe siècle
H 41 cm
300 / 500 €
132 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T Détail du lot 138
138 136 136. Paire de candélabres en bronze doré à trois
branches, le fût à perles et guirlandes reposant
sur une base circulaire.
Style Louis XVI
H 48 cm
500 / 800 €
137. Pendule en bronze doré et marbre blanc, à décor
de feuillages et lyre ; le cadran reposant sur un
entablement soutenu par six montants réunis
par une guirlande.
Le cadran signé de Jacques Bréant.
Époque Louis XVI
H 42 × L 25 × P 11 cm
(Manque)
Jacques Bréant, horloger reçu maître en 1783.
800 / 1 000 €
138. Jardinière en bois peint et doré à décor de
grands rinceaux de feuillages et fleurs avec une
partie centrale en ressaut contenant un profil
de femme et entourage de feuilles de laurier
et rubans avec un encadrement de feuilles
reposant sur des pieds cannelés.
Travail toscan probablement Lucques, vers 1780
H 87 × L148 × P 73 cm
(Importants manques, transformations au plateau)
137 Cette jardinière présente un certains nombre de
caractéristiques du mobilier toscan, notamment
dans sa structure néoclassique accentuée,
rehaussée d'un large décor sculpté en fort relief
évoquant par certains aspects les réalisations du
célèbre piémontais Giuseppe Maria Bonzanigo
(1745-1820). Il convient notamment de mentionner
à cet égard, le médaillon central à profil de femme
que l'on retrouve sur certaines de ses œuvres.
8 000 / 10 000 €
M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 139 141 139. Pendule en bronze patiné et doré, le cadran
émaillé blanc à chiffres romains et arabes inscrit
dans un cylindre de bronze patiné surmonté
d'un putto jouant du tambour.
Le cadran marqué À Paris.
Début du XIXe siècle
H 49 cm
(Restaurations)
1 800 / 2000 €
140. Cave à liqueur en bois de loupe et ébène
contenant quatre carafes et seize verres, par la
Maison Maréchal à Paris.
Époque Napoléon III
H 26 × L 34 × P 26 cm
300 / 400 €
141. Paire d’appliques en bronze patiné et doré, à
quatre lumières soutenues par un bras en
enroulement maintenu par un mufle de lion.
Époque Restauration
L 34 cm
(Percées pour l’électricité)
1 500 / 2 000 € 140 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 142 142. Suite de quatre plaques carrées à pans coupés
ornées de profils d’Empereur romain sur fond
nougatine dans le style d’Apt, le cadre mouluré.
L 51 cm
(Une fêlure)
1 500 / 2 000 € CF
143. Paire de vases de forme balustre en marbre vert
reposant sur un piédouche.
Fin du XVIIIe siècle-début du XIXe siècle
H 39 cm
(Petites restaurations)
2 500 / 3 000 €
143 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 144 144. Planétaire en bronze gravé, les noms de planètes
inscrits sur papier imprimé et collé sur des
disques à branches mobiles ; reposant sur un
socle en bois teinté de forme circulaire.
Fin du XIXe siècle
H 69 cm
(Petits manques)
2 000 / 3 000 €
145. Grande sphère armillaire en bronze gravé, à
cercles mobiles ; reposant sur un piétement en
acajou à emmarchement.
Fin du XIXe siècle
H 81 cm
(Petits accidents et manques)
1 000 / 1 500 €
146. Secrétaire de voyage portatif en ébène, bronze
doré et argenté dans le goût néo-Renaissance,
ouvrant à un abattant incorporant une
miniature signée probablement Barbier, pour
Jean-Luc Barbier (1769-1860) ; l'intérieur
contenant un tiroir et des compartiments
à lettres ; le dessus orné de deux femmes
allongées encadrant un cartouche inscrit
d'initiales (Une manquante)
Signé d'Alphonse Giroux à Paris.
Époque Napoléon III
H 41 × L 38,5 × P 15 cm
(Petits accidents à l'intérieur)
500 / 800 €
145 146 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 149. Figure d’aigle en bronze argenté ; reposant sur
un socle en bronze patiné.
XXe siècle
H 72 × L 70 cm
1 500 / 2 000 €
151. Cygne en bois doré, les ailes déployées, reposant
sur un rocher.
XIXe siècle
H 48 cm
200 / 300 €
150. Bureau à caissons en acajou flammé mouluré,
ouvrant à sept tiroirs dans la partie basse, le
plateau à dessus de cuir vert surmonté d’un
gradin.
Époque Restauration
H 120 × L 155 × P 74 cm
(Fentes)
4 000 / 5 000 €
148 148. Anicet Charles Gabriel LEMONNIER
(d’après)
Le Commerce : le génie du commerce traversant
à l'aide de la boussole, découvre l'Amerique
représentée sous la figure d'une jeune Caraïbe
tremblante à la vue des Européens. Aux pieds de
l'Europe assise souveraine de l'univers policé sont
les instruments des arts…
Eau-forte, burin
XVIIIe siècle
65 × 100 cm
151 200 / 300 €
On y joint d’après Jean-Baptiste GREUZE
La mère bien aimée
Burin
Gravé par Jean-Baptiste Massard
XVIIIe siècle
65 × 77 cm
149 147 147. D’après Sir John Joshua Reynolds
Lt Cd Tarleton
Burin gravé par John Raphaël Smith
70 x 50 cm
D’après Thomas Gainsborough
This Royal Highnefs George Prince of Wales
Burin gravé par John Raphaël Smith
70 x 50 cm
300 / 400 €
150 M O B I L I E R O B J E T S D ' A R T 152 154 152. CHINE - XXe siècle
Paire de grues en porcelaine émaillée
polychrome, posées sur des rochers percés
émaillés manganèse.
H 44 cm
(Restauration au bec de l'un)
500 / 600 € TPA
153. CHINE - XIXe siècle
Boîte de forme lenticulaire en bronze doré et
émaux cloisonnés à décor sur le couvercle de
chrysanthèmes sur fond bleu entouré d'une
frise de lotus parmi des rinceaux sur fond
turquoise.
Monture en bronze doré signée Barbedienne
H 9,5 × Ø 10 cm
155 400 / 600 € TPA
154. École française du XIXe siècle
La continence de Scipion
Bronze à patine brune marqué CYP VINO
38 × 61 cm
600 / 800 €
153 155. CHINE - XXe siècle
Vase de forme tianqiuping en porcelaine décorée
en émaux polychromes dans le style de la
famille rose de neuf pêches de longévité dans
leur feuillage. Au revers de la base, la marque
apocryphe de Guangxu.
H 54 cm
2 000 / 3 000 € TPA
156. René LALIQUE (1860-1945)
Vase modèle sauterelles, créé en 1912
Épreuve en verre bleu soufflé-moulé patiné
Signé R.Lalique France
H 28 cm
Bibliographie : Félix Marcilhac, René Lalique,
Catalogue raisonné de l'oeuvre de verre, Les Éditions
de l'amateur, Paris, 1994, modèle reproduit p.414
4 000 / 6 000 €
156 T A P I S 157. Tapis Karadja (chaîne et trame en coton,
velours en laine), Nord-ouest de la Perse,
première moitié du XXe siècle
4,00 × 2,50 m
(Usures, anciennes restaurations et extrémités
abîmées)
Le tapis reprend un décor s’inspirant des anciens
« tapis à dragons » du XVe au XVIIe siècle où
s’affrontent des dragons et animaux.
Il est orné de grandes feuilles lancéolées
multicolores. Ces feuilles se présentent comme des
« V » au contour dentelé alternant des motifs clairs
et sombres à motifs de crochets. Elles forment ainsi
de grands médaillons aux couleurs chatoyantes
de vert, rouge et ivoire qui couvrent tout le champ
du tapis. Cette composition est encadrée d’une
bordure principale jaune à succession d’octogones
polychromes, inscrite entre deux contre-bordures
à motifs de rosettes. L’ensemble est entouré d’une
étroite contre-bordure à motifs de chien courant.
600 / 800 €
158 157 158. Paire de tapis Kachan
(chaîne et trame en coton, velours en laine)
Centre de la Perse, vers 1930-1940
2,05 × 1,36 m et 2,10 × 1,36 m
(Bon état)
Chaque tapis est orné d’un double médaillon rouge
et ivoire prolongé de deux pendentifs rouges sur
un fond bleu marine à décor floral polychrome
stylisé. L’ensemble de la composition est agrémenté
de quatre écoinçons ivoire. La large bordure bleu
marine à guirlande de fleurs est encadrée de six
contre-bordures ivoire.
800 / 1 000 € la paire
T A P I S 159 159. Paire de tapis Kachan (chaîne et trame en coton,
velours en laine), Centre de la Perse, vers 1930-1940
2,05 × 1,33 m et 2,05 × 1,30 m
(Bon état)
Chaque tapis est orné d’un double médaillon
allongé rouge et ivoire rehaussé d’un petit
médaillon bleus. Ces médaillons sont prolongés
de deux pendentifs bleus et rouges sur un fond
bleu marine à décor de larges fleurs polychromes.
L’ensemble de la composition est agrémenté de
quatre écoinçons ivoire. La large bordure rouge à
guirlande de fleurs est encadrée de six contrebordures.
800 / 1 000 € la paire
160 160. Tapis Bakhtiar (chaîne et trame en coton, velours
en laine), Nord-ouest de la Perse, vers 1930-1950
3,00 × 2,00 m
(Bon état)
Le tapis est orné d’une rosace centrale bleue
prolongée de deux pendentifs sur un fond lie de vin
à décor de rinceaux et de fleurs stylisés.
La bordure principale bleu marine à guirlande de
fleurs est encadrée de quatre contre-bordures.
600 / 800 €
index
A
AELST Willem Attribué à Van —————————— 31
ALLEGRAIN suiveur d’Etienne ——————————48
B
BAEILLEUR Cornelis de ————————————— 22
BAKST d’après Léon —————————————— 91
BASSANO d’après Jacopo —————————— 19
BASSANO suiveur de Jacopo ————————— 20
BEERSTRAATEN Jan Abrahamsz———————— 29
BEERSTRATEN suiveur d’Anthonie —————— 59
BELLEVOIS suiveur de Jacob Adriaensz ——— 46
BENARD Jean-Baptiste ———————————— 55
BERCHEM suiveur de Nicolaes ———————— 60
BIGGI Felice Fortunato ————————————— 18
BOCK Hans ———————————————————— 6
BOIZOT Attribué à Antoine Honoré Louis —— 72
BRUANDET Lazare ——————————————— 68
C
CANELLA Giuseppe ———————————————— 39
COMONTES Antonio de ——————————————1
CONINCK David de ———————————————— 32
D
De La PORTE suiveur de Roland —————————— 63
DECAMPS Attribué à Alexandre-Gabriel——— 65, 66
DOU d’après Gerard ———————————————— 62
École ITALIENNE du XVIIIe siècle ——————— 41
École ITALIENNE du XIXe siècle ———————— 61
École MADRILENE vers 1650 —————————— 37
École NAPOLITAINE du XVIIIe siècle ————— 40
École PROVENÇALE du XVIIe siècle —————— 36
École ROMAINE du XVIe siècle ————————— 2
École ROMAINE vers 1650 ——————————— 16
F
FERRARI Orazio de ———————————————— 12
FETTI Attribué à Domenico ——————————— 9
G
GAGNERAUX Benigne ————————————— 58
GRAMATICA Antiveduto ————————————— 3
GRAZIANI Attribué à Francesco et Pietro — 25
GREUZE suiveur de Jean-Baptiste —————— 78
GUE Oscar ———————————————————— 77
H
HEEMSKERCK Egbert van ——————————— 45
HOFFMANN Hans ———————————————— 7
HUET Paul ———————————————————— 67
I
JACOB Claude Antoine ———————————— 47
JALIFRE.E ———————————————————— 86
J
E
XVIIIe
École ALLEMANDE du
siècle —————— 44
École ANGLAISE vers 1560 ———————————— 8
École ANVERSOISE vers 1620 ————————— 19
École BOLONAISE du XVIIesiècle—————————11
École de BERGAME du XVIIIe siècle —————— 38
École FLAMANDE vers 1530 ——————————— 5
École FLAMANDE 1624 ————————————— 24
École FLAMANDE vers 1630 —————————— 21
École FLAMANDE du XVIIe siècle ————— 20, 23
École FLAMANDE du XVIIIe siècle ——————— 43
École FLAMANDE du XIXe siècle ——————— 61
École FRANÇAISE de la fin du XVIIe siècle —— 34
École FRANÇAISE vers 1700 —————————— 51
École FRANÇAISE vers 1780—————————— 63
École FRANÇAISE du XVIIIe siècle ——————— 49
École FRANÇAISE vers 1800 —————————— 79
École FRANÇAISE vers 1810 —————————— 71
École FRANÇAISE vers 1820 —————————— 76
École FRANÇAISE du XIXe siècle ——— 69, 74, 75
——————————————— 78, 80, 82, 83, 84, 89
École FRANÇAISE de la fin du XIXe siècle —— 90
École FRANÇAISE vers 1900 —————————— 92
École FRANÇAISE du XXe siècle ———————— 93
École du XIXe siècle ——————————————— 91
École HOLLANDAISE vers 1630 ———————— 28
École HOLLANDAISE du XVIIIe siècle ————— 46
École HOLLANDAISE vers 1800 ———————— 60
École HOLLANDAISE du XIXe siècle ————— 62
École ITALIENNE vers 1650 ——————————— 15
École ITALIENNE du XVIIe siècle —————— 10, 14
JACOB Claude Antoine ———————————— 47
JALIFRE.E————————————————————— 86
K
KLEYN Pieter-Rudolph————————————— 57
L
L’ALBANE suiveur de ———————————————— 11
LANCRET Nicolas————————————————— 50
LIGNIER James —————————————————— 87
LIPPI Lorenzo ————————————————————13
LOUTHERBOURG Attribué à Philippe Jacques de — 52
M
MAGINI entourage de Carlo ——————————— 41
MAIGNEN DE SAINTE-MARIE Désiré ————— 85
MATTEIS Paolo de ————————————————— 17
MIGNARD entourage de Nicolas ————————36
MILLET entourage de Jean François dit
Francisque ————————————————————— 51
MONNOYER entourage de Jean Baptiste ———34
MONSIAU Attribué à Nicolas-André ——————56
N
NELLIUS Attribué à Martin —————————— 33
O
ORLEY atelier de Barend van—————————— 5
P
PALAMEDESZ Anthonie —————————————
PELZELN August von ———————————————
PILS Isidore Alexandre Augustin —————————
POEL Egbert van der ———————————————
POUSSIN d’après Nicolas ————————————
26
64
81
27
75
R
RAGUENET Jean-Baptiste Nicolas ————— 53
RENI suiveur de Guido———————————— 10
RIBOT Germain Théodore —————————— 73
ROMAIN suiveur de Jules ———————————2
ROUSSILLON Robert ————————————— 88
RUBENS atelier de Pierre Paul ———————— 23
RUBENS d’après Pierre Paul ————————— 82
RUTHART suiveur de Carl —————————— 44
S
SAINT-OURS Attribué à Jean -Pierre ———— 49
STEINDACHNER Franz ————————————— 64
STOSKOPFF Attribué à Sébastian—————— 30
STROZZI Bernardo et son atelier ———————— 4
T
TENIERS suiveur de David ——————————— 43
TESTA atelier de Pietro ————————————— 14
V
VALLIN Attribué à Jacques Antoine ——————54
VELASQUEZ d’après Diego ———————————69
VERKOLJE Attribué à Nicolaas ————————— 42
VERNET Carle ——————————————————— 70
VIGNON Claude ————————————————— 35
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examine and assess the condition of
items they may wish to buy before the
auction, notably during the pre-sale
viewing. PIASA is happy to provide
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be entertained after the fall of the
hammer.
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Warehouse: 6 bis, rue Rossini 75009 Paris
Tel.: +33 1 48 00 20 56
The bordereau (bidding slip), indicating
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when property is collected. Storage costs
are due at the current rate.
Small items purchased at auction and not
collected after the sale will be stored
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charge for a fortnight. Thereafter the
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inc. tax, above 600 000 € (12 % + VAT 20 %)
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(23 % + VAT 5.5 %) 21.10 % inc. tax, from
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12.660 % inc. tax, above 600 000 €
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to an additional pre- mium of 5,5 % + VAT
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preceded by the symbol • are subject to an
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to the lot after the word adjugé has
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citizens or profes- sionnal activities
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lots. Les indications non seulement
dans les rapports mais aussi dans les
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catalogue ou le rapport d’état des
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n’implique nullement qu’un objet,
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défaut ou restauration. De même, une
mention particulière n’implique pas
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chez PIASA où ils seront gardés à titre
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délai des frais de dépôt seront supportés
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jour calendaire et par lot.
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(23 % HT + TVA 20 %) puis 24% TTC
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15 000 €(23 % HT + TVA 5,5 %) puis
21,10 % TTC de 15 001 € à 600 000 €
(20 % HT + TVA 5,5 %) et 12,660 % TTC au
delà de 600 000 € (12 % HT + TVA 5,5 %)
Pour le vin :
21,60 % TTC (18 % HT + TVA 20 %)
Les lots dont le n° est précédé par le
symbole ƒ sont soumis à des frais
additionnels de 5,5 % HT, soit 6,6 % TTC
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n° est précédé par le symbole • sont soumis
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23,52 %. TTC du prix d’adjudication.
Dans certains cas, ces frais additionnels
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à l’acheteur. Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter notre
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En cas de contestation au moment des
adjudications, c’est-à- dire s’il est établi
que deux ou plusieurs enchérisseurs ont
simultanément porté une enchère
équivalente, soit à haute voix, soit par
signe, et réclament en même temps cet
objet après le prononcé du mot « adjugé »,
le dit objet sera immédiatement remis en
adjudication au prix proposé par les
enchérisseurs et tout le public présent
sera admis à enchérir à nouveau.
Les éventuelles modifications aux
conditions de vente ou aux descriptions
du catalogue seront annoncées
verbalement pendant la vente et notées
sur le procès-verbal.
« L’opérateur de vente volontaire est adhérent au
Registre central de prévention des impayés des
Commissaires priseurs auprès duquel les incidents de
paiement sont susceptibles d’inscription.
Les droits d’accès, de rectification et d’opposition pour
motif légitime sont à exercer par le débiteur concerné
auprès du Symev 15 rue Freycinet 75016 Paris. »
Paiement
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Le règlement des objets, ainsi que celui des
taxes s’y appliquant, sera effectué dans la
même monnaie.
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immédiatement après la vente.
3. L’adjudicataire pourra s’acquitter
par les moyens suivants :
– Par carte bancaire en salle :
VISA et MASTERCARD.
– Par chèque bancaire certifié en euros
avec présentation obligatoire d’une pièce
d’identité en cours de validité.
– Par virement bancaire en euros :
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pour une valeur avoisinant leur intention
d’achat, qu’il transmettront à PIASA.
5. En espèces :
– jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises
lorsque le débiteur a son domicile fiscal
en France ou agit pour les besoins d’une
activité professionnelle.
– jusqu’à 15 000 € frais et taxes comprises
lorsque le débiteur justifie qu’il n’a pas son
domicile fiscal en France et n’agit pas pour
les besoins d’une activité professionnelle,
sur présentation d’un passeport et
justificatif de domicile.
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de 9h à 12h30 et de 14 h à 18h.
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vente devra remplir le formulaire d’ordre
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agira pour le compte de l’enchérisseur,
selon les instructions contenues dans le
formulaire d’ordre d’achat, et au mieux des
intérêts de ce dernier.
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éventuelles ou omissions dans leur exécution
comme en cas de non exécution de ceux-ci.
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la priorité revient au premier ordre reçu.
Il ne sera accepté aucune enchère
téléphonique pour les lots dont
l’estimation est inférieure à 300 €.
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Mobilier et Objets d'art
Mercredi 18 juin 2014 | Wednesday 18th June 2014
HÔTEL DROUOT, PARIS, salle 5 | Room 5
PIASA - 5 RUE DROUOT - 75009 PARIS
Tél. : +33 1 53 34 10 10 Fax : +33 1 53 34 10 11
Ordre d’achat | ABSENTEE BID
Enchères par téléphone | BIDDING BY TELEPHONE
Nom et prénom | Name & First Name:
Adresse | Address:
Téléphone | Telephone:
Portable | Cellphone:
Téléphone pendant la vente | Telephone during the sale:
E-mail / Fax | E-mail / Fax:
Banque | Bank:
Personne à contacter | Person to contact:
Adresse | Address:
Téléphone | Telephone:
Numéro du compte | Account number:
Code banque | Bank code:
Code guichet | Branch code:
Joindre obligatoirement un RIB ainsi qu’une copie d’une pièce d’identité (passeport ou carte nationale d’identité).
Please enclose your bank details and a copy of your identity card or your passport.
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront
être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci.
« L’opérateur de vente volontaire est adhérent au Registre central de prévention des impayés des Commissaires priseurs auprès duquel les incidents de
paiement sont susceptibles d’inscription. Les droits d’accès, de rectification et d’opposition pour motif légitime sont à exercer par le débiteur concerné auprès
du Symev 15 rue Freycinet 75016 Paris. »
Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept liability for any errors or omissions
that may occur in carrying out these services. As an operator of voluntary auction sales, PIASA is a member of the Central registration preventing non-payment
and any incident in lots payments liable to be registered. Any claim from a debt contractor or/and a person registered, relating to access right, modification and
counteraction should be addressed to Symev 15, rue Freycinet 75016 Paris.
Lot n°
Description du lot | LOT DESCRIPTION
Limite en € | LIMIT
IN €
J’ai pris connaissance des conditions générales, informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi que par toute
modication pouvant leur être apportée, soit par avis affiché dans la salle de vente, soit par annonce faite avant ou pendant la vente. Je vous prie d’acquérir pour
mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés ci-contre (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de l’acheteur).
I have read the terms and conditions of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifications that may be made to them,
indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to the limit stipulated in euros, for the lot(s) designated
opposite (exclusive of buyer’s premium).
Date:
Signature obligatoire | Signature obligatory:
Septembre 2014
SERVICES
SPÉCIALITÉS
Comptabilité
Acheteurs
Gaëlle Le Dréau
Tél. : +33 1 53 34 10 17
[email protected]
Vendeurs
Odile de Coudenhove
Tél. : +33 1 53 34 12 85
[email protected]
Tableaux ET dessins
des xix e et xx e siècles
Clémence Bléas
Tél. : +33 1 53 34 12 80
[email protected]
Magasins
Du lundi au vendredi
de 9 à 12h30 et de 14 à 18h00
Bijoux et argenterie
Bandes dessinées
ART GREC
Dora Blary
Tél. : +33 1 53 34 13 30
[email protected]
Dépôts
Hugues Taquet
Tél. : +33 1 53 34 12 82
[email protected]
Retrait des achats
Frédéric Farnier
Tél. : +33 1 53 34 10 14
[email protected]
Abonnement catalogues
Tél. : +33 1 53 34 10 10
[email protected]
sculptures
Maylis Gazave
[email protected]
Arts décoratifs du xx e siècle
et Design
Cédric Morisset
Tél. : +33 1 45 44 43 53
[email protected]
François Épin
Tél. : +33 1 45 44 43 54
[email protected]
Cindy Chanthavong
Tél. : +33 1 45 44 12 71
[email protected]
118, rue du Faubourg Saint-Honoré
Pa r i s VIII e
[email protected] / 01 53 34 10 10 / www.piasa.fr
RÉALISATION graphique
Charly Bassagal Ferrer
Morgane Guerry
Photographies Antoine Mercier
Xavier Defaix
Studio Sébert
Impression
Telliez Communication
Tél. : +33 3 44 20 21 50
Art contemporain
Adrien de Rochebouët
Tél. : +33 1 53 34 10 02
[email protected]
Grands vins et spiritueux
Gaulthier Aubert
Tél. : +33 1 53 34 10 10
[email protected]
Vice-Président
Directeur Général
Frédéric Chambre
COMMISSAIRES-PRISEURS directeurs
Henri-Pierre Teissèdre
Delphine de Courtry
SECRETARIAT
Laurence Dussart
Tél. : +33 1 53 34 12 87
[email protected]
Tableaux et dessins anciens
Haute-époque
Alix de Saint-Hilaire
Tél. : +33 1 53 34 10 15
[email protected]
ONLINE ONLY
Fannie Bourgeois
Tél. : +33 1 53 34 10 07
[email protected]
Ventes généralistes
Carole Siméons
Tél. :+33 1 53 34 12 39
[email protected]
Nos consultants
à l’étranger
Notre réseau
en province
pour le département
Arts Décoratifs et Design
Nantes & angers
Georges Gautier
3, place Graslin 44 000 Nantes
Tél. : +33 2 28 09 09 19
27 rue des Arènes 49 000
Angers
Tél. : +33 2 41 42 04 04
Port. : +33 6 08 69 81 07
[email protected]
Thierry Belenger
Tél : +32 4 75 98 40 38
[email protected]
Président Directeur Général
Alain Cadiou
Art d’asie
Céramique
Marie-Amélie Pignal
Tél. : +33 1 53 34 10 12
[email protected]
ESTAMPES
LETTRES ET MANUSCRITS
AUTOGRAPHES
LIVRES ANCIENS ET MODERNES
TIMBRES
Hugues Taquet
Tél. : +33 1 53 34 12 82
[email protected]
Belgique
Jacques Dewindt
Tél : +32 4 79 29 93 19
[email protected]
CRÉATION ORIGINALE
Mathieu Mermillon
Photographies
Fannie Bourgeois
Tél. : +33 1 53 34 10 07
[email protected]
Pascale Humbert
Tél. : +33 1 53 34 10 19
[email protected]
Mobilier objets d’art
Chasse et art animalier
Armes et souvenirs
historiques
Art islamique Archéologie
Pascale Humbert
Tél. : +33 1 53 34 10 19
[email protected]
Pays-Bas
Beatriz Defeo
Tél. : + 31 6 10 66 01 62
[email protected]
Nouvelle adresse
PIASA S.A.
Marseille & lyon
Jean-Baptiste Renart
35 rue du dragon
13 006 Marseille
Tél. : +33 4 91 02 0045
21 rue Gasparin 69 002 Lyon
Tél. : +33 4 72 40 23 09
Port. : +33 6 37 15 22 73
[email protected]
Notre correspondant
en belgique
Michel Wittamer
379 avenue Louise Boîte 6
1050 Bruxelles
Tél. : +32 474 010 010
[email protected]
PIASA
PIASA
5 rue Drouot 75 009 Paris
PIASA RIVE GAUCHE
83 rue du Bac 75 007 Paris
Tél. : +33 1 53 34 10 10
Fax : +33 1 53 34 10 11
[email protected] www.piasa.fr
Piasa SA Ventes volontaires aux
enchères publiques – agrément
no2001-020
Inventaires
Henri-Pierre Teissèdre
Delphine de Courtry
les commissaires-priseurs, sont
à votre disposition pour estimer
vos œuvres ou collections en
vue de vente, partage, dation ou
assurance.
Henri-Pierre TEISSÈDRE
Delphine de COURTRY
Commissaires-priseurs
PIASA
5 rue Drouot 75 009 Paris
PIASA RIVE GAUCHE
83 rue du bac 75 007 Paris
Tél. : +33 1 53 34 10 10
Fax : +33 1 53 34 10 11
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PIASA SA — Ventes volontaires
aux enchères publiques
agrément n° 2001-020