Juillet 1910 - Site en travaux, le week

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JN° 16 (2e année).
Samedi 2 Juillet
• t i • j 19,10.
usa
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
5
Centimes
Centimes
Journal républicain radical
POLITIQUE
—
ABONNEMENTS
AGRICOLE
—
MARITIME
:
Les abonnements partent
BUREAUX
3 f. 5 0
5
»»
6
50
L a discussion sur la p o l i t i q u e générale clu g o u v e r n e m e n t s'est t e r minée m a r d i à la C h a m b r e . P a r 403
v o i x contre 110, l ' o r d r e clu j o u r do
confiance a été adopté, et le m i n i s tère B r i a n d sort v i c t o r i e u x de l'épreuve. L e p a r t i p r o g r e s s i s t e et libér a l s'empare clc ce r é s u l t a t comme
d ' u n succès q u i l u i serait personnel,
et semble a v o i r hâte clc s'en a t t r i b u e r le bénéfice.
L e m o m e n t est bien choisi p o u r le
r a p p e l e r à p l u s d e modestie. Chi adhér a n t au p r o g r a m m e de M . B r i a n d ,
dont la f o r m e i m p r é c i s e était cle nat u r e à les séduire, les modérés ont
v o u l u se d o n n e r l ' i l l u s i o n d'une ingérence dans la p o l i t i q u e d u pays.
E n réalité, ils ont fait u n acte implicite cle renoncement q u i restera sans
conséquence.
L e s dissentions q u i s'étaient p r o duites, s u r cles questions d ' a i l l e u r s
essentielles, entre les différents
t ' d e gauebe, ont été solutionnées en d e h o r s de toute influence
étrangère. L ' a t t i t u d e des modérés
au m o m e n t clu s c r u t i n , p o u r a v o i r
excité de vifs c o m m e n t a i r e s , n'a rien
changé et ne p o u v a i t r i e n changer
à son r é s u l t a t . V o i l à ce que la séance
cle m a r d i a mis en évidence.
Si les v o i x progressistes sont
allées, dans une certaine mesure,
au chef d u g o u v e r n e m e n t , elles
ne f o r m e n t q u ' u n a p p o i n t insig n i f i a n t dans sa m a j o r i t é . Mais il
convient au c o n t r a i r e clc r e t e n i r que
celle-ci n'a été v é r i t a b l e m e n t formée
que l o r s q u e , m o n t a n t p o u r la t r o i sième fois à la t r i b u n e , M. B r i a n d
a fait entendre enfin sa v o l o n t é cle
g o u v e r n e r en s'appuyant d'une manière exclusive s u r le p a r t i r é p u blicain,
A toute demande
*
»
»
J'avais l'intention de déposer à la
rentrée une proposition clc loi sur celte
importante question et il esl possible
que je donne suite à mon idée sous
forme cle proposition distincte ou cle
contre-proposition. La matière esl intéressante et digne au plus haut point cle
(ixer l'attention du législateur.
C'est un principe d'élémentaire équité
que nul n'a le droit de s'enrichir aux
dépens d'autrui.
Quoi de plus injuste que le renvoi
sans indemnité d'un fermier qui, par un
labeur opiniâtre de chaque jour et au
prix de sacrifices importants, a, pendant
9 ans, 18 ans et quelquefois plus, amélioré l'immeuble rural qu'il avait prisa
bail.
Il n'est pas rare de voir louer à un
tenancier nouveau avec majoration d'un
tiers ou d'un quart dans le prix du
louage le fonds dont le rendement cultural a été presque doublé par un fermier d'élite. Plus souvent encore c'est
le fermier lui-même qui reloue à ce
taux élevé la terre ainsi améliorée par
ses soins.
»
L'Angleterre, depuis 1871), a résolu,
dans l'intérêt du fermier, ce délicat problè m e e t el le n'a q u 'à s'a p pla u d i r d'à vo i r
fait la réforme. Le fermier trouve dans
l'indemnité la contre-partiede ses efforts
et de ses avances ; le propriétaire s'en
trouve bien puisque sa terre gagne en
valeur et qu'il ne risque plus d'avoir
affaire à un fermier laissant dépérir les
cultures ou épuisant la terre pendant
les dernières années de sa jouissance.
Enfin, l'intérêt général y trouve son
compte puisque la production nationale
enregistre cles augmentations annuelles
et amène ainsi un accroissement de la
richesse publique.
Bien l o i n d ' a v o i r été déplacée ou
a m o i n d r i e , c o m m e l ' é c r i v e n t conip l a i s a m m e n t les feuilles cle l'oppos i t i o n r é a c t i o n n a i r e , la m a j o r i t é réCette solution a encore l'inappréciable
publicaine s o r t plus compacte clu
l a r g e débat o ù elle a précisé ses avantage cle régler dans le sens de la
a s p i r a t i o n s , plus unie aussi dans justice les rapports du capital et du
son désir de faire t r i o m p h e r les travail agricole.
réalisations d é m o c r a t i q u e s .
»
J.-I).
SABRIÉ.
VARIÉTÉSJGRICOLES
L'indemnité de plus-value
pour les fermiers.
Mon ami Besnard, député d'Indre-etLoire, vient de déposer une proposition
de loi fort intéressante qui a pour but
de tenir compte au fermier de la moitié
de la plus-value que celui-ci aura procurée au fonds par les améliorations
culturales.
Tandis que le droit à cette indemnité
légale sera absolu, il ne pourra en être
de même pour les drainages, empierrements, défoncements profonds, nivellements, plantations et déplantations,
qu'autant qu'ils auront été autorisés
par le propriétaire.
: 10, Place
toutes c o m m u n i c a t i o n s ,
L'indemnité ne pourra, en aucun cas,
dépasser l'importance de deux années
de fermage et le juge pourra accorder
au bailleur pour se libérer un délai de
cinq années, à charge de payer les intérêts légaux.
#
Paraissant
Terre-au-Duc,
10 —
*
Je voudrais cependant voir apporter
quelques tempéraments à la solution
que préconise mon collègue Besnard.
Pourquoi ne pas dire, comme le demandait M. Lechevallicr dans un rapport sur une proposition analogue déposé en 1903, q u e l ' " indemnité allouée
pourra, si le bailleur le requiert, être
remplacée au profit du preneur par
une prorogation de jouissance au prix
et aux conditions du bail expiré et dont
la durée sera fixée par le juge à trois ou
à six années ».
En cas de congé ou de départ, il faut
autoriser les juges à tenir compte dans
l'expertise, pour l'appréciation de la
plus-value, des clauses expresses ou
tacites du contrat.
Le droit par le propriétaire de se réserver, par exemple, la plus-value donnée par d'exceptionnelles fumures,
pourra résulter tacitement d'uue clause
annonces, abonnements
à M.
Les manuscrits
ne sont pas
rendus.
de renseignements,
joindre
un timbre pour
la
le
SAMEDI
ANNONCES :
LA LIONS
e
Annonces judiciaires et diverses (4 page)
. . . O f. 2 0
Réclames (3* page)
0
30
Réclames (2e page)
O 50
Chronique locale ou départementale
I »»
Annonces 'payables d'avance. — Prix à forfait poufr les
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QUIMPER
Les bureaux sont ouverts de 9 h. à m i d i le m a t i n et de 2 h. à 5 h . le soir
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du t0' et du 15 de chaque mois.
Une Journée
COMMERCIAL
Rédacteur en chef : J.-D. SÂBRIÉ.
UN AN
Quimper, Finistère et départements limitrophes ..
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Etranger
—
SABRIÉ.
réponse.
L e s P. T . T .
imposant au fermier l'entretien, sur les
Je crois, ma parole, que vous avez
lieux affermés, d'un cheptel exception- parlé de M. de Chamaillard.
Dans un congrès tenu vendredi et sanellement nombreux.
Vous avez été, ma foi, bien inspiré medi derniers à Paris, les facteurs-reD'autre part, certains propriétaires en citant ce nom que les réactionnaires ceveurs des postes, télégraphes et télén'augmentent pas leurs fermiers et il du Finistère ne prononcent plus. phones ont émis un vœu en faveur de la
n'est pas rare de voir des preneurs Les électeurs de Plogastel n'ont pas diminution du service extérieur, et un
qui se succèdent de père en lils dans oublié que c'est lui qui a été le par- vœu en faveur de l'assimilation, au
une exploitation louée à moitié prix rain politique de M. de Servigny point de vue du traitement, des facsans que jamais une augmentation in- dans la deuxième circonscription de teurs-receveurs aux facteurs sous-chefs
tervienne. Il est essentiel, pour ne pas Quimper.
( m i n i m u m : 1.G00 francs ; maximum :
décourager la bienveillance des propriéM. le marquis de l'Estourbcillon a 2.100 francs).
taires, de permettre à l'expert de pren- attaqué les élections républicaines en
dre en considération le prix du bail Bretagne. Avec beaucoup de modéraL'agitation syndicaliste.
dans la fixation de l'indemnité.
tion, M. Le Bail lui a répondu, a vengé
Dimanche, de graves désordres se
Il ne faut pas que le bon et le mau- des républicains bretons cle ses atta- sont produits à Paris à l'occasion des
vais propriétaire soient traités sur le ques et s'est fait longuement applaudir obsèques d'un ouvrier ébéniste nommé
même pied.
par la Chambre. L'élection a été va- Cler qui avait succombé à une blessure
La matière appelle encore d'autres lidée à l'unanimité.
reçue dans une bagarre entre agents et
E n revanche, elle a invalidé M. Mon- grévistes.
réflexions que je me propose de communiquer plus tard à mes lecteurs.
profit, député d'Angers. Celui-ci s'était
Une foule, qu'on peut évaluer à 10.000
vanté sans preuves d'avoir été, sous le personnes environ, attaqua les agents
GEORGES L E B A I L ,
ministère Combes, victime d'une proDéputé du Finistère. position de vente de décoration. Mis en revenant du cimetière. Aux coups
de revolver tirés sur eux, les soldats et
en demeure de donner le nom du dé- la police répondirent, après les somlinquant, M. Monprofit ne put le mations légales, par des charges viodonner.
lentes. I l y a eu de part et d'autre un
grand nombre de blessés.
Si quelqu'un vous dit que vous pouM. Deschanel a parlé clans l'interpelUne douzaine d'individus, affiliés
vez vous enrichir sans travailler, fuyezlation. I l a dit dans- une langue élégante pour la plupartau parti révolutionnaire,
le, c'est un empoisonneur.
et avec une diction parfaite les vérités qui dirigeaient la manifestation, ont été
FRANKLIN.
moyennes qui plaisent aux membres arrêtés.
d'une académie.
Le bonheur a besoin d'être interM. Piou, le président de l'Action
rompu pour être senti.
libérale, a attaqué M. Briand sans l'attaquer. Le langage du Président du
Presque tous ceux qui affectent des
Conseil le rassure assez pour l'avenir,
scrupules pour des misères cessent d'êmais il y a le passé maudit et les lois
tre si délicats quand il faudrait avoir
La situation reste toujours très tenmauvaises qu'il faudrait abolir. Tant
due en Espagne, par suite du refus de
des scrupules.
qu'elles subsisteront, il y aura lutte.
M. Canalejas de rapporter le décret
PLAUTE.
M. Briand pendant deux heures a ré- autorisant les religions autres que la
pondu. 11 a prononcé avec un art ora- religion catholique à jouir des libertés
toire incomparable un discours qui de- jusqu'ici réservées à celte dernière.
Samedi, une délégation de dames
viendra excellent le jour où les cléricatholiques madrilènes est venue troucaux auront désarmé.
ver le premier ministre et lui a préTout autres, il convient de le souli- senté une pétition contre le nouvel orParis, 28 j u i n .
La Chambre s'est occupée pendant la gner, ont été ses déclarations lorsque, dre de choses. M. Canalejas a répondu
que le gouvernement n'avait aucune
semaine qui vient de s'écouler cle vali- au cours de la discussion générale qui intention hostile contre la religion cadation d'élection el de la suite de la clôturait la longue série des inter- tholique, mais qu'il était résolu à étendiscussion cle l'interpellation sur la po- pellations, le Président du Conseil a dre la liberté de tous les cultes dans
répondu à une question très nette de un unique but de justice.
litique du gouvernement.
De leur côté, les femmes du peuple,
L'élection Plouzané a eu les hon- M. Berlcaux.
â
la
nouvelle de la démarche faite parEn
parlant
de
l'apaisement
nécesneurs de la séance du 23 j u i n . MM. de
celles
de l'aristocratie, oui protesté en
Carfort, Le Gouvello et cle Servigny saire, M. Briand a entendu surtout
demandant
au ministre de persévérer
mirent tout en œuvre pour trouver un faire comprendre la nécessité pour le dans sa politique tolérante.
député de droite disposé à attaquer gouvernement de mettre un terme aux
Le parti républicain espagnol jusl'élection, mais chacun se défila de son luttes fratricides qui, dans certaines qu'alors irréductible, a résolu de soutenir le cabinet pour lui permettre de
mieux. En désespoir de cause, on s'a- régions, divisent les républicains.
Sur ce terrain, les membres de la mener à bien la solution de la question
dressa à M. Grousseau, le défenseur
religieuse.
du pape et des congrégations.L'examen majorité cle gauche ne pouvaient que
Enfin, sur divers points du territoire
du dossier lui creva les yeux et il se le suivre en votant l'ordre clu jour de
cles
meetings enthousiastes sont tenus
sauva à toutes jambes après l'avoir lu. confiance.
contre les menées cléricales tendant à
Alors on dut se rabattre sur M. de
Un spectateur.
arrêter les mesures libérales inaugurées
par le gouvernement.
l'Estourbcillon,l'homme au gilet breton.
Devant ce formidable mouvement
M . le marquis lut au milieu de l'inpopulaire,
il est peu probable que la
différence générale un petit lacluni que
noie de protestation du Vatican propersonne n'entendit. L'Officiel nous
duise l'efiet qu'on pensait en attendre,
apprend qu'il parla ainsi : « En preâ Rome...
L e C o n g r è s des M a i r e s
nant la parole dans la discussion de
de F r a n c e .
la validation de l'élection de la deuxième
PENSEES
*
*
»
L'Espagne et la Question religieuse.
COURRIER DE LA CHAMBRE
LA SEMAINE POLITIQUE
circonscription de Quimper, je n'entends point combattre la validation
cle l'élection de M. Plouzané, ni même
solliciter de voire part une enquête... »
Mais alors, M. le marquis, pourquoi
ètes-vous monté à la tribune ?
Vous voulez critiquer la manière des
électeurs de M. Plouzané. Mais commencez, de grâce, par moucher vos
amis, car ils sont tous morveux.
Le Congrès des Maires de France,
après l'examen des statuts de l'Association, a fixé à lévrier 1911 la date de sa
prochaine réunion.
Notre Tribune
Nous prions instamment nos lecteurs
de nous communiquer leurs vues dans
L e s c h e m i n s de fer du S u d .
tontes les questions commerciales, ouOn signale de Toulon qu'après vingt- vrières, agricoles ou maritimes.
cinq jours de grève, les employés des
Le Citoyen traite aujourd'hui deux
chemins de fer du Sud de la France importantes questions, celle de l'usage
ont décidé de reprendre le travail lundi. du poisson dans l'alimentation de lar-
LE C I T O Y E N
mèe et celle de l'indemnité de plus-vaine
pour les fermiers.
Des propriétaires, des fermiers, des
hommes d'affaires peuvent avoir d'intéressantes remarques à faire sur ce dernier
point.
D'autre part, il serait intéressant de
connaître les meilleurs emballages permettant. par exemple, d'expédier non
plus seulement les sardines de dérive ou
les grosses sardines de rogue, mais encore la sardine moyenne et de la faire
parvenir fraiche à destination. Nous attirons sur tous ces points l'attention de
nos lecteurs.
IW. le marquis de rKntourbetlIon.
Vous êtes un orgueilleux. Aussi, ne des électeurs. M. Le Bail faillit laisser
vous aime-t-011 pas. On se sert de vous, sa peau dans les embuscades de L a n - Mais non ! j'ai fait le procès des actes de
mais les sympathies vous manquent.
iolenre et des manœuvres électorales emdudec, Plogonnec, Tréguennec, LocJe suppose qu'il vous reste les caresses
ployées dans telles ou telles circonscriptions
de votre chien et que vous vous rabat- tudy et Léchouargat en Plobannalec.
de France.
Le j o u r de l'élection, à Beuzec, Ma-,
tez aussi sur les chats.
RI. I.o Itail. — Vous 1110 permettrez,
îalon, Landudec, Plogonnec, Goulien, messieurs, sur ce point, de faire entendre
Cléden-Cap-Sizun, etc., etc., ses amis une protestation.
L'autre j o u r je demandais où vous
M. le lieulenant-eolonel du Ilaturent chassés à coup de cailloux et
aviez puisé et recueilli le contenu des
gouet.
— Vous déplacez la question.
tombereaux d'injures et de choses mal- 11e purent souvent voter ni distribuer
M. Le Itail.—-Je ne déplace pas d u
propres que vous lancez à la face d u 1111 seul bulletin.
tout
la question.
prochain.
Après l'élection, dans 10 communes,
Je ne dirai qu'un mot de ce qui s'est passé
On m'a dit que c'était à Ploudaniel... et notamment à Plouhinec, à Goulien
dans la circonscription de M. Plouzané ; après
à la bonne époque !
et à Cléden-Cap-Sizun des vengeances quoi, je porterai une appréciation sur la porMais il parait que vos provisions sont furent exercées contre les personnes et tée générale des scrutins qui ont eu lieu dans
épuisées et que vous en êtes réduit à
ensemble des circonscriptions de Bretagne.
furent même étendues aux animaux et
vivre sur propre fonds et à lancer auEn ce q u i touche l'élection de M. Plouzané,
aux choses inanimées. Filets de pêj o u r d ' h u i vos propres ordures.
on prétend que, dans quelques communes,
Vous êtes, Goyen, d'une épuisable fé- cheurs lacérés, mâts coupés, champs il y a eu des entraves ù la liberté du vote et
condité et d'une adresse incomparable. el jardins dévastés, clôtures renver- qu'un grand nombre d'abstentions ont été la
Si vous mourez avant moi, Goyen, sées, animaux pendus el mutilés, voilà conséquence de ces manœuvres. Les chiffres
je ferai votre éloge dans ce j o u r n a l quel fut le bilan des heures qui suivi- que je vais citer mollirent que ce reproche ne
porte pas.
qui... je l'espère, vivra longtemps.
rent la journée du vote.
COUPS DE GARCETTE
A GOYEN.
Le renard est pris.
A u dessus de tout cela, la fameuse
journée où, sous prélexte de manifester, une colonne de chouans, partie de
Cléden-Cap-Sizun el composée de 000
011 700 personnes, balaya tout sur son
passage, choses et gens. Les marins
étaient absents et les gens fuyaient
La Paille et la Poutre.
atterrés devant cetle horde de sauvages
au milieu de laquelle M. de Servigny,
En 1902, M . I l é m o n fut combattu
en calèche, se pavanait.
par M. de Servigny.
E t cette fois, en 1910, que n'a-t-on
Les Quimpérois ont sans doute conpas v u ?
servé le souvenir de cette campagne
A Plovan, le maire républicain reçoit
électorale à la l i n de laquelle, dans
la veille de l'élection une lettre où 011
une réunion publique contradictoire,
le menaçait de mort. Quarante-huit
M. Hémon fut amené à s'exprimer sur
heures avant l'élection une saoulerie
le compte de son concurrent dans les
commence, après la visite de M . de
termes les plus vifs.
Servigny, et dure nuit et j o u r jusqu'au
Je laisse parler le journal le Finismatin de l'élection. A ce moment 80
tère de l'époque :
réactionnaires songent à enlever l'urne
« Après avoir montré que ce n'était que, par prudence, le maire a fait vis« pas h M. de Servigny, nouveau venu ser solidement. Les républicains qui
« dans la politique, à faire la leçon à veillaient peuvent empêcher ce coup
« ceux qui combattaient pour la Ré- de main.
« publique i l y a 30 ans, M . Hémon
A Pouldreuzic, où la salle de vote
« lui a reproché d'user de tous les pro- est envahie par les réactionnaires au
« cédés du boulangisme, d'employer la moment du dépouillement aux cris de
« corruption comme principal moyen « Vive Servigny ! A la porte les répu« électoral. Toute la salle a frémi, blicains ! rossons-les ! » les républi« lorsque l'orateur a fait le tableau des cains 11e peuvent contrôler le dépouil« ménages ouvriers, où l'argent réac- lement qui se fait de la façon suivante
« tionnaire accomplit son œuvre cor- Trois électeurs interceptent presque
« ruptrice : le père ou le fils livrés à complètement le j o u r de la fenêtre. Les
« la débauche, les femmes et les en- bulletins sont ouverts par le maire qu
« fants pleurant au logis.
passe à sa droite les bulletins de M
KERNEVOD.
En 11)10, le nombre des électeurs ayant
voté dans les v i n g t - t r o i s communes q u i composent actuellement la 2' circonscription de
Quimper. a été de 10 948. En 1906, i l a été de
10.591, soit 35 1 de moins ; et en 1902, i l a été
seulement de 9.08:2, soit 1.260 de moins.
Je serre de plus près le débat, et voici ce
que j e réponds à M. de l'Eslourbeillon : j e
n'envisage plus maintenant le nombre total
des suffrages émis dans la circonscription,
mais bien le nombre d'électeurs ayant voté
dans les six communes où l'on prétend que
la liberté du s c r u t i n a été faussée.
En 1910, le nombre des électeurs était de
2.894 clans ces six communes ; en 1906, i l
était de 2 983, ce qui fait en chiffres ronds
100 de plus ; en 1902, i l était de 2.851, soit
40 de moins. Par conséquent, vous le voyez,
la critique ne porte pas.
Un m o l maintenant des élections q u i ont
eu lieu en Bretagne. Je ne suis pas plus renseigné que 11e peut l'être M. de l'Estourbeillon sur la physionomie particulière de chacun de ces scrutins et les incidents q u i les
ont caractérisés, q u ' i l s'agisse des circonscriptions déjà aux mains des républicains ou
de celles où nos amis ont pour la première
fois remporté la victoire.
Sans Boronali, Goyen était perdu.
Mis en lace de ses palinodies, cet
homme de peu de loi politique sursauta, eut u n frisson, s'épongea le
iront et ne put rien trouver pour se
justifier.
Que répondre à l'évidence ? La vérité le pressait dans ses tenailles. 11
n'avait plus la force de bégayer u n
mot d'explication n i les moyens d'esquisser une protestation.
Comme une loque, i l pendait misérablement. I l ne savait à quel saint du
paradis se vouer, quand le diable, bon
enfant, v i n t à son secours et l u i tendit
l'appendice caudal qui lui permet de taire encore quelque figure
devant la galerie et de sauver le dernier quart de la pauvre mise qui l u i
reste.
Relisez son pauvre factum. Je vous
le demande. Faites-le pour moi.
Goyen est pincé. Le renard est pris.
A gauche. — Et nous continuerons.
Subitement, i l constate que son cerveau
M. Le Itail. — Ce que je puis dire, c'est
est vide, comme son cœur.
que ces élections 11e peuvent pas plus être
Le petit prêtre de la malice faite
suspectées que celle de M . Plouzané, à raihomme, emporté par le ridicule, s'acson des majorités considérables que vous 11e
croche subitement à cette histoire de
rencontre/, peut-être pas dans les autres déBoronali q u i l u i sert à cacher l'indipartements et qui ont été obtenues partout, en
gence de son esprit, comme du coton
Bretagne par les candidats républicains.
sert à une catin à se faire des hanches
(Applaudissements à gauche).
ou à dissimuler la pauvreté de sa gorge.
Je ne savais pas, au début de cette séance,
I l avait eu la ruse d'étiqueter cette
quel serait le caractère de l'intervention de
amusante histoire pour la placer à son
l'orateur de droite q u i se disposait à monter
h e u r e . . . et, le voilà débarrassé de
à la tribune. J'ignorais s'il dirigeait son atta
cette drôlerie qui le harcelait comme
que, s'il concentrerait ses efforts sur l'élecune vermine.
« C'est vrai ! c'est vrai ! crie-t-on de Plouzané et à sa gauche ceux de M tion de M . Plouzané. ou s'il se bornerait à
Le venin, une fois de plus, a j a i l l i .
« toutes parts.
de Servigny. L e membre d u bureau instituer ici un débat théorique et sans sanction véritable ; ce que je dois dire, messieurs,
Les injures passent ; la logique reste.
« E t M. Hémon conclut au milieu qui reçoit ces derniers les place au fur
— et i l faut parler — c'est ce que ces élections
« d'un tonnerre d'applaudissements :
et à mesure sous le las qu'il tient à la des républicains bretons doivent être consi« M. de Servigny, j e vous le dismain. Résultat : 408 voix pour M. de dérées comme au-dessus de toute discussion
Oui, Goyen, peindre, c'est mettre
à raison des majorités considérables q u i ,
« bien haut, au nom de cette popula- Servigny el 79 pour M. Plouzané.
couche sur couche. Votre portrait 11e
d'une façon générale, ont été obtenues par
M. Le Bail avait eu 170 voix dans
m'a pas donné de mal, car la toile était « tion honnête que vous cherchez à
eux. (Applaudissements
à gauchc). Une énu
préparée d'avance. Vous aviez une cou- « déshonorer, vous êtes un malfaiteur cette commune en 1902 et 113 en 1906 mération rapide des chitlres cle ces scrutins
che. La bonté du Créateur s'était appe- « public. »
à une heure difficile.
sera la meilleure réponse que je puisse faire
santie sur vous. Dieu vous a comblé,
Dans sa lettre de remerciements aux
A Landudec, les républicains voten aux attaques de notre collègue, M. de l'Es
Goyen. Songez-vous, du moins, à le reélecteurs M. Hémon s'exprimait ainsi
avec difficulté et ne peuvent assister tourbeillon, qui a paru jeter la suspicion sur
mercier ?
la sincérité de nos succès républicains :
au dépouillement.
C'est M. de Kerguézec battant son concurrent
Le monde animal, vous le savez
« Quelle honte eût été pour notre
Résultat : 39 voix à M . Plouzané e à 7.881 voix de majorité !... (Applaudissements
mieux que tout autre, Goyen, compte
«
pays
u
n
succès
réactionnaire
de
312 à M. de Servigny. Le soir de lelec à gauche).
des vertébrés de la classe des reptiles,
q u i , avant d'arriver à leur type défi- « cette sorte, gagné par le cynisme des tion, 50 électeurs courageux signaien
Au centre. — Ce n'est pas la question I
n i t i f , passent par des états intermé- « mensonges politiques et par I'ACTIO.N une attestation dans laquelle ils décla
M. Le Itail. — C ' e s t M. T u n n e l obtenant
diaires o ù la forme change. Comme « D É M O R A L I S A N T E DE L ' A R G E N T . »
raient avoir voté pour M. Plouzané.
1.212 voix de majorité ; c'est M. Even q u i a
eux, vous êtes, au double point de vue
M. Hémon faisait partie d u qua battu de 712 voix notre ancien collègue, M.
professionnel et politique, u n person« I l était temps, cette fois, que la trième bureau chargé de statuer sur le marquis de Bosanbo... (Interruptions à
nage à mues et à translormations.
droite.)
Et comment vous peindre si je ne dé- « période électorale p r î t fin. C'est une l'élection cle M. Plouzané. Nous pen
Hl. Charles Benoist. — C'est ce qu'on
cris pas vos diverses incarnations et si « impression de soulagement qu'on sons qu'il n'a pas manqué d'édifier ses
appelle un dénombrement homérique !
je ne note pas du bout de mon pinceau « éprouve en sortant cle cette A T M O S collègues sur les mœurs réactionnai
M. lie Itail. — C'est M. Le Troadec...
les nombreux avatars par lesquels vous
« P H È R E D E C O R R U P T I O N et l'hypocrisie res qui rendent si difficile aux répu
(Interruptions
ci droite.)
avez passé ?
« où le parti réactionnaire nous a blicains l'exercice de leur devoir élec
Il est bon de citer clos chitfres pour comCe n'est pas seulement dans le cloaque du marais, c'est encore clans la « fait vivre et qui D E V E N A I T I N T O L É toral clans la deuxième circonscription battre les allégations vagues produites de
l'autre côté de l'Assemblée.
politique et à côté de la « mare sta- (( R A B L E POUR L E S M O I N S D É G O Û T É S . » de Quimper.
AI. lo lioutenaiit-eoloiiel clu liaignante » qu'on trouve les batraciens.
Ce f u t au tour de M . L e Bail de
Les journaux réactionnaires voienl
gouet.
— Ce ne sont pas les chiffres q u i
A u cirque aussi, Goyen, on marche supporter le choc en 1 9 0 ^ et que la paille qui est dans l'œil des républi
importent, c'est la manière dont ils sont obsur des clowns q u i font toujours les
choc.
cains et ils ne voient pas leur poutre tenus.
mêmes pirouettes, mais qui, pour amuLe Combisme cle M . L e Bail pré
M. Le Itail. — C'est M . Lo Troadec
ser le public, passent dix fois dans la
coulisse pour changer d'habit et d é l i - serva à cet époque M. Hémon d'une La validation
cle M. Plouzané l'emportant avec 4.608 voix de majorité, M.
vrée entre deux cabrioles. Si j'avais à nouvelle calamité! E n revanche M. Le
Armez avec 1.918, M. Mando avec 5.564 voix,
décrire un de ces grands amuseurs de Bail eût à se défendre contre le trésor
M. Cloarec avec 5.712, M . Dubuisson avec
Nous avons dit, dans noire dernier
la foule, un personnage qui en valût la
8.000 voix, M. Le Bail avec 1.752 voix de made guerre réuni en vue de la lutte à numéro, que la Chambre cles députés
peine, u n homme comme vous, par
j o r i t é , M . Plouzané avec 1.394, M . Hémon
e
exemple, ayant votre souplesse et votre entreprendre dans la 2 circonscription avait validé à l'unanimité l'élection de avec 5.408, M. Le Louédec avec 1.914, M. Nail
envergure, je les croquerais aussi dix de Quimper.
avec 701 voix sur un autre républicain, M.
M. le docteur Plouzané dans la 2° cir
fois de suite. Les grands comédiens
Le Bouzic avec 665 voix, M . B r a r d avec
L a campagne électorale de 1902 11e conscription de Quimper.
eux-mêmes sont représentés dans tous fut rien à côté des agissements de M. de
500 voix, M. Bochavec 1.939 voix, M.Guist'bau
Le Journal 0/Jiciel reproduit en ces avec 2.444 voix, tandis que M. Sibille l'emleurs rôles principaux, et les vôtres
Servigny et de ses partisans en 1906.1 ternies le discours prononcé à celle oc
sont innombrables.
porte sur d'autres républicains.
(Applaudissuffit, pour s'en convaincre, d'interro casion à la tribune par M . Georges sements à gauche.)
ger les gens ou de lire le livre que Le Bail :
H I . C a s s a d o u . — Déduisez les voix
des fonctionnaires, vous verrez ce q u ' i l en
Vous dites, Goyen, que les amis de M. L e B a i l a consacré au récit de
PII. Le Bail. — Messieurs, notre collé
restera.
M . L e Bail sont inquiets sur l'équilibre cette élection.
gue M. do l'Estourbeillon vous a déclaré, au
de son esprit. I l y a bon temps que les
HI. Le Itail. — Apportez des faits à cette
L ' o r était partout, et dans une pro- début de sou intervention, q u ' i l mettait
vôtres n'ont plus aucune illusion sur portion qu'on ne peut imaginer. Me- M. Plouzané hors de cause, et qu'il 11e de tribune Vous 11e pouvez en produire un seul.
l'état de votre cerveau.
à droite. — Applaudissements
mandait n i son invalidation n i môme une (Interruptions
naces, violences, vengeances, tout fu
A
gauche.)
Si d'un coup de bistouri on pouvait
mis en œuvre pour réussir. Jamais le enquête au sujet de son élection.
en sonder les profondeurs et en découM. le nmrquis de Pomereu. —
M. de l'Estourbcillon semble avoir voulu
cynisme le plus effronté 11e s'étala avec
v r i r les cellules, on y trouverait écrit
faire, d'une façon générale, le procès des Nous demandons le renvoi du dossier au m i plus d'insolence et de mépris des droits députés républicains élus eu Brotague.
en lettres majuscules le mot : M O I .
nistre de l'Intérieur I
M. Jules Delak&ye. — Et la poursuite
des délinquants.
31. Le Bail. — Les chiffres que je viens
de citer ne vous intéressent sans doute pas,
messieurs de la droite, mais ils intéressent
les électeurs bretons et le pays et ils montreront, en réponse aux vaines allégations
apportées à cette t r i b u n e , quelle a été l ' a m pleur et la portée considérable de la victoire
remportée par les républicains bretons. (Vifs
Interruptions
applaudissements à gauche. —
à droite.)
Après une courte intervention de
M. de l'Estourbeillon, la Chambre vote
à mains levées la validation de M .
Plouzané.
En
Correctionnelle
C o m m e nos lecteurs le savent, s u r l a
poursuite directe de M . de Servigny, des
électeurs de Léchiagat ont été
poursuivis
pour atteinte à la liberté du vote et tous ac
quittés.
Les poursuites dirigées contre douze électeurs de la même commune pour le m ê m e
motif ont abouti à l'acquittement de sept
des prévenus et à la condamnation de c i n q
autres à des peines v a r i a n t entre deux mois
et quinze jours de prison sans
sursis.
On s'attendait à voir p o u r s u i v r e M M . Le
Gouvello père et fils à la même
audience
pour violences et voies de fait ou p o r t d'armes prohibées. Mais i l n'en a r i e n été. I l
eut été p o u r t a n t intéressant que ces affaires
vinssent en même temps.
Une question.
Pourquoi
les f e r m i e r s ,
j o u r n a l i e r s de M M . Le Gouvello s o n t - i l s toujours embrigadés dans cette c o m m u n e et
p o u r q u o i v o t e n t - i l s en bande et j a m a i s i n dividuellement ?
A t i t r e d ' i n d i c a t i o n , nous donnons les r é sultats d u s c r u t i n dans la section de T r e f fiagat (bourg) où, d'après le j u g e m e n t , des
violences ont été exercées :
E n 1910, de Servigny
—
79 voix
34 —
Plouzané
113 —
E n 1006, de Servigny
—
96 voix
L e Bail'.
29 —
125 —
E n 1902, Delaporte
—
80 voix
Le B a i l
30 —
110 —
A P e u m e r i t et à Plogastel-Saint-Germain
les débats ont prouvé que les faits avaient
été considérablement exagérés.
Les prévenus sont tous condamnés à des
peines variant entre d i x j o u r s et six j o u r s
cle prison sans
sursis.
On se souvient qu'en 1907 une u r n e f u t
renversée et brûlée dans la c o m m u n e de
Pouldreuzic avec les 580 b u l l e t i n s
contenait.
L'instruction
qu'elle
ne p u t réussir à
l'aire la l u m i è r e complète s u r cette affaire
très grave. Les prévenus déférés au t r i b u n a l
furent
acquittés, m a i s condamnés p a r l a
Cour à des peines d ' e m p r i s o n n e m e n t m i t i gées par l'application de la loi de sursis.
Le j o u r n a l le Cri du Peuple, dans son n u méro d u 11 j u i n 1910 p u b l i a i t u n méchant
article s u r les magistrats de Q u i m p e r
qui
avaient acquitté h u i t électeurs de Léchiagat et
condamné c i n q électeurs de L a Forêt-Fouesnant inculpés de violences et outrages, lors
clu d é p o u i l l e m e n t d u s c r u t i n , à des peines
v a r i a n t de 4 mois à 15 j o u r s de prison sans
sursis.
I l parlait de j u s t i c e bourgeoise.
L e Cri du Peuple
doit être satisfait.
Nouvelles locales et régionales.
Votes des Députés bretons
Voici les votes des Députés de la région
bretonne s u r la l r ° partie de l ' o r d r e du j o u r
de M . Hesseet plusieurs de ses collègues,
i m p l i q u a n t la confiance dans l e gouvernement.
Ont voté pour : M M . Cloarec, L e B a i l , Le
Louédec, Plouzané, H é m o n , A r m e z , Baudet,
Mando, Troadec, T u n n e l , L a m y Le Rouzic,
Iloch, Guist'hau, Sibille.
Ont volé contre \ M M . B r a r d , de Chappedelaine, de D i o n , de l ' E s t o u r b e i l l o n , Forest,
Gayraud, G i u o u x - D e f e r m o n , L e Gonidec de
Traissan, Goude, d u I l a l g o u ë t , de I l e r c é , de
Juigné, de la F e r r o n n a y s , L a n j u i n a i s , L e g r a n d , L i m o n , de M o n t a i g u , de M u n , N a i l ,
R a u l i n , de R o l i a n , de V i l l e b o i s - M a r e u i l ,
Villiers.
N'ont pas pris part au vole : M M . Boissel,
Daniélou, Dubuisson, D u t r e i l , E v e n , de
Kerguézec.
Nos caisses d'épargnes.
Le m i n i s t r e d u T r a v a i l v i e n t de s o u m e t tre au Président cle la B é p u b l i q u e le compte
r e n d u des opérations des caisses
d'Epargne
ordinaires pendant l'année 1908.
Le département du Finistère compte 8
LE C I T O Y E N
é t a b l i s s e m e n t s et 110.408 l i v r e t s . L e m o n -
5 0 0 k i l o s , 4 5 à 4 8 ; p a i l l e , 23 à 25 ; b œ u f ,
t a n t des s o m m e s déposées
le k i l o s u r p i e d , 0 , 6 0 à 0 , 6 5 ; vache, 0 , 5 5
s'élève à 6 1 . 3 1 4 . 6 5 2
sur
les
livrets
f r . et la m o y e n n e des
livrets à 555 f r . 34.
0 , 6 0 ; v e a u , 0 , 7 0 k 0 , 7 5 ; m o u t o n , 0,S0 à
0 , 8 5 ; p o r c , 0 , 7 0 à 0 , 7 5 ; b e u r r e , le k i l o en
L a p r o p o r t i o n des l i v r e t s par 1.000 h a b i -
gros,
.1,80 à 1 , 9 0 , et en d é t a i l , 2 à 2 , 4 0 ;
t a n t s esl do 1 3 8 . P o u r le M o r b i h a n elle est
œ u f s , la d o u z a i n e , 0 , 7 5 à 0 , 8 5 ; p o u l e t s , ta
de 8 6 , p o u r
c o u p l e , 3 à 3 , 5 0 ; c i d r e , la b a r r i q u e , 4 2 à 4 5 .
les C ô t e s - d u - N o r d cle 6 8 ,
L o i r e - I n f é r i e u r e de 147 et
la
l'Ile-et-Vilaine
de 109.
P o u r l ' A u b e cette p r o p o r t i o n s'élève à 4 7 1 ,
L e L o i r e t 4 9 4 , la M e u r t h e - e t - M o s e l l e 4 7 3 , la
Pour
l a Corse elle n'est
que
18
pour
1 . 0 0 0 h a b i t a n t s , p o u r la Savoie de 04 ot p o u r
le
jour-ci
maire
de Roscolf a adressé
t r o n ç o n de c h e m i n de f e r
départe-
m e n t a l soit c o n s t r u i t p o u r v e n i r d i r e c t e m e n t
de P l o u g o u l m à Roscolf en passant p a r
le
b o u r g i m p o r t a n t de Santec.
«
L ' é c o n o m i e de cette c o n s t r u c t i o n
ne
vous é c h a p p e r a pas, passant p a r u n t e r r a i n
g é n é r a l e m e n t s a b l o n n e u x , l ' é t a b l i s s e m e n t de
ce t r o n ç o n de l i g n e ne c o û t e r a i t pas b i e n c h e r ,
c o u v r i r a i t s û r e m e n t les f r a i s de sa c o n s t r u c t i o n et r e n d r a i t u n g r a n d s e r v i c e à t o u t e u n e
p o p u l a t i o n de m a r i n s i n s c r i t s et à l e u r s f a milles,
forcés de passer p a r S a i n t - P o l
de
L é o n p o u r v e n i r à Roscolf ; à tous les c o m m e r ç a n t s et v o y a g e u r s v e n a n t de t o u t e la
région n o r d du Finistère.
« Dans l'espoir q u e vous v o u d r e z b i e n acc u e i l l i r f a v o r a b l e m e n t ce v œ u et
l'appuyer
près de vos collègues, j e v o u s p r i e d ' a g r é e r ,
etc. »
Le
Maire,
DANIÉLOU.
Postes et Télégraphes.
A d a t e r d u l ' r j u i l l e t et j u s q u ' à n o u v e l
avis, l'expédition d u dernier c o u r r i e r q u o t i d i e n p o u r P a r i s , la F r a n c e et l ' E t r a n g e r est
r e p o r t é e a u x h e u r e s s u i v a n t e s p o u r les b u r e a u x de poste désignés c i - a p r è s :
Q u i m p e r , 7 h . 3 0 s o i r ; A u d i e r n e , 5 h . 10
R é n o d e t , 6 h . 45 ; D o u a r n e n e z , 6 h . 5 0
F o u e s n a n t , 6 h. 4 5 ; G u i l v i n e c , 5 h . 3 0
L o e t u d y , 6 h . 3 5 ; P e n m a r c ' h , 5 h . 25
P o n t - C r o i x , 5 h . 40 ; P o n t - l ' A b b é , 6 h . 50
Q u i m p e r l é , 7 h . 05 ; R o s p o r d e n , 8 h e u r e s
T r é b o u l , 5 h . 30.
;
;
;
;
;
:
Les c o r r e s p o n d a n c e s p o u r P a r i s expédiées
aux heures sus-indiquées seront distribuées
le l e n d e m a i n d a n s la m a t i n é e (2" d i s t r i bution).
Assises du Finistère.
V o i c i le rôle des a f f a i r e s p o u r la 3« session :
Lundi
4 juillet.
— B r e s t . — Jean T h i r i o n : a f f a i r e de m œ u r s , 7 t é m o i n s . — Défendeur, M» d u R u s q u e c .
M i n i s t è r e p u b l i c : M . le p r o c u r e u r M a z e a u d .
Mardi
3. — B r e s t . — E u g è n e M u s e l l r c :
a f f a i r e de m œ u r s , 3 t é m o i n s . — D e f e n s e u r ,
M» de K é r a n g a l .
B r e s t . — René Pérès : a f f u i r e de m œ u r s ,
4 témoins. — Défenseur, M" Feillard.
M i n i s t è r e p u b l i c : M . le s u b s t i t u t B r u n i e r .
Mercredi
6. — B r e s t . — J e a n - F r a n ç o i s
C a b o n : a f f a i r e de m œ u r s , 13 t é m o i n s . —
D é f e n s e u r , M* X . . .
M i n i s t è r e p n b l i c : M . le s u b s t i t u t J a c q u i e r .
Jeudi 7. — C h â t e a u l i n . — Beudoc C a r i o u :
a f f a i r e de m œ u r s . — D é f e n s e u r , M ' G a i g n o u x .
Ministère public : M. Brunier.
Vendredi
8. — B r e s t . — M a r i e K e r v o a l ,
f e m m e Ctéguer : d é t o u r n e m e n t s par c o m p t a b l e p u b l i c , 9 t é m o i n s . — Défenseur, M* A l i z o n .
Ministère public : M . Mazcaud.
Samedi 9. — Q u i m p e r . — C a t h e r i n e Car i o u : i n f a n t i c i d e et s u p p r e s s i o n d ' e n f a n t ,
7 témoins. — Défenseur, M ' Delaporte.
Ministère public : M. Jacquitr.
Lundi
11. — Q u i m p e r l é . — F r a n ç o i s
G u i l l o u : a f f a i r e de m œ u r s et m e n a c e de
m o r t , 10 t é m o i n s . — D é f e n s e u r , M* G u y o n varch.
Ministère public : M . Jacquier.
Mardi
12 et mercredi
13. — C h â t e a u l i n .
— G u i l l a u m e P o d e r : m e u r t r e et v o l , 13 témoins. — défenseur, M* X . . .
Ministère public : M . Mazeaud.
Vendredi
15. — B r e s t . — F r a n ç o i s L e
B o r g o e et P r o s p e r L e B o r g n e : a f f a i r e de
m œ u r s et c o m p l i c i t é , 7 t é m o i n s . — défens e u r , M* F e i l l a r d .
Ministère public : M. Brunier.
Vendredi
15 cl samedi 16. — M o r l a i x . —
M a r i e Corre, v e u v e L o B o r g n e : i n f a n t i c i d e
et s u p p r e s s i o n d ' e n f a n t .
Foires et Marchés.
QUIMPER.
Farine,
—
Marché
première qualité,
du
les
25 juin.
100
t a i r e à Q u i m p e r , 10 sont de n o t r e école p r i -
l i è r e , à l a q u e l l e s'est, présenté u n n o m b r e u x
maire! s u p é r i e u r e . P r o u v e éclatante de la va
p u b l i c aussi bien de la v i l l e q u e de la
l e u r de cet é t a b l i s s e m e n t .
pagne, p r o p r i é t a i r e s , f e r m i e r s e f c . . .
—
kilos,
t i o n s détaillées, s u r les d i f l é r e n t e s
Quimper.
A Quimper. —
Grâce aux
nombreuses
souscriptions
q u i , dès l a p r e m i è r e h e u r e , s o n t v e n u e s
e n c o u r a g e r les e f f o r t s clu C o m i t é des
l'êtes, l e m e e t i n g d e j u i l l e t 1910 ver r a se
d i s p u t e r les p r i x d e l u t t e s s e n s a t i o n n e l l e s p a r d e s a v i a t e u r s de t o u t p r e m i e r
o r d r e d o n t les v o l s a u d a c i e u x o n t d é j à
fait l ' a d m i r a t i o n du monde sportif.
A l ' i n s t a r d e s p l u s g r a n d e s v i l l e s de
F r a n c e , Q u i m p e r a u r a la bonne f o r t u n e
d ' o f f r i r à lotis ceux q u i s'intéressent au
p r o g r è s des s p o r t s u n e des p l u s é m o l i o n n a n t e s séances d ' a v i a t i o n .
D e h a r d i s et j e u n e s p i l o t e s , s i u des
a p p a r e i l s p e r f e c t i o n n é s et m i s a u p o i n t ,
f e r o n t c o u r i r toute la B r e t a g n e et s a u r o n t
la c o n q u é r i r p a r l e u r s p r o u e s s e s .
F i l l e s : école p u b l i q u e de la r u e d u P o n t ,
19 élèves présentées, 17 reçues ; école
pu-
Ne s o n t - c o pas là les p l u s b r i l l a n t s t é m o i gnages de la v a l e u r de nos m a î t r e s et
rnai-
tresses laïques et de l e u r e n s e i g n e m e n t .
que en quelques
la conférence,
—
res, a i n s i q u e s u r la c o m p o s i t i o n ' et la v a comparées des d i f f é r e n t s e n g r a i s
les
jourd'hui,
fermes
peuvent
que
employer
au-
grâce a u x n o m b r e u s e s voies de
extrême
c o m m u n i c a t i o n , c h e m i n s de f e r , r o u t e s , e t c . .
violence s'est déclaré dans le m a g a s i n cle
a u x q u e l l e s nous s o m m e s redevables à n o t r e
M . G u i l l a u m e L e Bouze, m a r e y e u r . L ' a l a r m e
d é p u t é et c o n s e i l l e r g é n é r a l .
fut
donnée
Celton, qui
par
incendie d'une
manières
d ' e m p l o y e r les e n g r a i s c h i m i q u e s et calcaileur
Dans la n u i t d u 23
un
couvreur, M.
Arsène
r é v e i l l a M . L e Belize et sa f a -
mille, puis courut
faire o u v r i r le d é p ô t des
pompes à incendie.
soufflait
par i n t e r v a l l e s avec v i o l e n c e , ne t a r d a pas
à prendre une grande intensité.
Deux p o m p e s f u r e n t
Abordant
e n s u i t e la q u e s t i o n
batterie.
M a i s t a n d i s (pie les p o m p i e r s t r a v a i l l a i e n t à
é t e i n d r e l ' i m m e n s e b r a s i e r , la t o i t u r e s'eff o n d r a avec fracas. O n d u t se b o r n e r a
pré-
s e r v e r les i m m e u b l e s v o i s i n s .
les avantages de cette assurance, p r i n c i p a l e sont v e n u s
à n o t r e société q u i est la p l u s
ancienne du Finistère.
d i t a g r i c o l e a été f o r m é e et a t r o u v é de n o m b r e u x sociétaires.
T o u t laisse espérer q u e cette société dev i e n d r a de p l u s en p l u s prospère et q u e n o t r e e x e m p l e sera s u i v i s
V e r s 1 h . 1 / 2 , t o u t d a n g e r était
écarté
pour les maisons d ' a l e n t o u r ; m a i s j u s q u ' à
dans le
reste
A p r è s a v o i r r e m e r c i é les n o m b r e u x a u d i teurs, M. Soulière nous a p r o m i s une
décombres fumantes.
velle c o n f é r e n c e
d a n s le p l u s
bref
noudélai,
chose q u e n o u s n ' o u b l i e r o n s de l u i r a p p e l e r
car ici nous nous intéressons b e a u c o u p à
cette o p é r a t i o n . L e c a p i t a i n e des
culture.
Barrier,
appelé
« l'Hirondelle
de
F r a n c e », p a r c e q u ' i l a p o u r m i s - i o n
s u r t o u t de f a i r e t l o t t e r v i c t o r i e u s e m e n t
a u - d e l à d e s f r o n t i è r e s nos t r o i s c o u l e u r s
nationales, sont i n s c r i t s au o r o g r a m m e ;
u n troisième a v i a t e u r , q u i défend actuell e m e n t la b o n n e r e n o m m é e des b i p l a n s ,
se f e r a i n c e s s a m m e n t i n s c r i r e . D ' a u t r e s
engagements sont attendus.
p r e m i e r étage de l ' i m m e u b l e i n c e n d i é p o u r
D é s i r e u x de f a i r e b é n é f i c i e r le p u b l i c
des a v a n t a g e s o f f e r t s a u x p r e m i e r s sous
c r i p t e u r s , le C o m i t é m e t e n v e n t e , à p a r t i r d ' a u j o u r d ' h u i , d a n s les p r i n c i p a u x
b u r e a u x de t a b a c s , les b i l l e t s de places
à prix réduits jusqu'au 7 juillet inclusivement.
L e s p l a c e s des t r i b u n e s é t a n t l i m i t é e s ,
o n est p r i é d e se f a i r e i n s c r i r e s a n s r e t a r d .
pompiers,
M.
Jules
Lesteven,
sapeurs-
visitait
s'assurer q u e t o u t d a n g e r é t a i t c o n j u r é
L e b u t de cette r é u n i o n est, o n le s a i t ,
d'engager les d i f f é r e n t e s sociétés de secours
m u t u e l s et a u t r e s de ces t r o i s a r r o n d i s s e ments, à donner leur adhésion à l ' U n i o n
m u t u a l i s t e d u F i n i s t è r e d o n t le siège est à
Rrest et d o n t le p r é s i d e n t est M . le d o c t e u r
Piton, conseiller général.
A u c o u r s de la r é u n i o n u n e causerie c i r constanciée sera faite p a r n o t r e c o n f r è r e , M
Joseph P e l l é , v i c e - p r é s i d e n t de l ' U n i o n
mutualiste du Finistère.
Courses
(le chevaux.
—
Les courses de
c h e v a u x a u r o n t l i e u , c o m m e les années précédentes, s u r l ' h i p p o d r o m e
de
C u z o n , les
m a r d i 16 et m e r c r e d i 17 a o û t 1910.
N o u s r e v i e n d r o n s s u r son p r o g r a m m e .
la
le
Un
cultivateur.
et
q u e les m a i s o n s voisines é t a i e n t s u f f i s a m -
Spézet.
ment préservées, l o r s q u ' i l m i t le p i e d s u r u n e
E u r v r a n ' z u b e n n a g deus Spézet ne gav
q u e l b r a o a r r u b a n c ' h l a s zo ous c h u p e n a r
B r é n i e l D a o u s t a g l a ë r e t a n deuz a r r u b a n - z e
pa gozear k e m e n t - s e d i v a r e f e n n .
M e r k a n d u d d i v a r a r meaz eo a r r u b a n - z e
a l a v a r c'hoas a r c ' h a n f a r d ' z e ; a r pez a zo
e u r gaou braz !
— T a m a l l i t a r a c'hoas a r B r é n i e l d ' h a
veza s c r i v a n n i e r a f a c t e u r , a r pez a zo e u r
gaou a i l brassoe'h e v i t t o u t a r re a zoug d i l l e l a l i o u g a n t a n d i a o u l , pe l i o u sac'h a r
glaouer.
Pa h a n v e t a r B r é n i e l , H i r v o a n , c ' h u i ,
m i n i s t r a n a u t r o u Doue, a ra b a n n o ï o u
b r a o u d ' a n d u d . Daoust a c ' h u i o peuz bed
d r o i t g a n t Doue d ' h a c l i a n c h h a n o d ' a n d u d
goude o vadizian ?
— E g u i z an o l l , a r B r é n i e l a n deuz l i b e r t e
d ' h a g u e m e r paper adresset dezhan en lie
h a n o , pe r o e t d e z h a n g a n t c a m a r a d e t e v i t
ho l e n n , lia l i b r e o i v e d ha basseel a r paper o u - z e d ' h a re a i l , ep g o u l l p e r m i s s i o n g a n t
an h i n i an deuz great an a r t i c l - z e .
M a ne deuz a r c ' h a n f a r d - z e , e v i t occupet
e speret lia» e g o r f , n e m e t s c r i v a v i l o n n i o u f a l l ebarz a r j o u r n a l i o u , ve g u e l l o c ' h dezhan
n ' i m l a k a t d ' h a d r o c ' h i b r ù c ' k d ' h a d o n ï chapel S a n t - D e n i s , h a g Yves K e r b i e t , à d o n i o u
neï e v i t n e t r a a n d e u s déjà p r o m e t t e t .
Dilezet eta h o h u m o r fal h a g ho k o m z o u
b i l l i m u s a n ' e m occupet d e m e n s d e v e r i o u
ho stad, c a r m a a n deuz bet a r B r e n i e l an'
d é c o r a t i o n - z e , t a o l - c h a n z a n ' deuz e m e r i t e d !
A r B r e n i e l a zo t a m a l l e t é b a r z a n ' a r t i c l d i s c l n i l d ' h a gana Or a pronobis
niez néo k e t
g u i r ! ! A n h i n i a neuz l a k e t a n ' a r i i c ' faosze v a r a r C ' h o u r r i e r , pa ve paet e v i t kana a
z i g o r e c ' h i n o u f r a n k o r c ' h e v i i raer an'azen
pa ve k a c ' h e t ! !
p o u t r e calcinée q u i céda
sous son
poids.
M . L e s t e v e n t o m b a dans u n e n c h e v ê t r e m e n t
de p o u t r e s et de d é c o m b r e s en c o m b u s t i o n
et se blessa s é r i e u s e m e n t .
M.
le
docteur
M é v e l , a c c o u r u en toute hâte, l u i a d o n n é
les p r e m i e r s soins. Il a constaté q u e M . Lesteven avait des c o n t u s i o n s
m u l t i p l e s et u n
é b r a n l e m e n t g é n é r a l de la c h a r p e n t e osseuse.
N o u s faisons des v œ u x
pour
le
prompt
r é t a b l i s s e m e n t d u v a i l l a n t L e s t e v e n et n o u s
espérons b i e n q u e le G o u v e r n e m e n t
r e c o n n a î t r e son d é v o u e m e n t
saura
en cette c i r -
constance.
Les sociétés mutualistes.
— La réunion
des m e m b r e s des sociétés m u t u a l i s t e s des
a r r o n d i s s e m e n t s de C h â t e a u l i n , de Q u i m p e r et de Q u i m p e r l é , d o n t le Citoyen à déjà
p a r l é , a u r a très v r a i s e m b l a b l e m e n t l i e u , à
Q u i m p e r , salle d u G y m n a s e , le d i m a n c h e
17 j u i l l e t c o u r a n t , à 10 h e u r e s d u m a t i n .
du
canton.
6 h e u r e s d u m a l i n , on t r a v a i l l a à n o y e r les
U n a c c i d e n t assez grave s'est m a l h e u r e u -
U n e e n q u ê t e esl o u v e r t e au s u j e t cle cet
i n c e n d i e d o n t les causes ne sont pas encore
établies. M . L e Beuze est a s s u r é .
Concarneau.
La grève.
— L a grève des o u v r i e r s
me-
n u i s i e r s a d o n n é l i e u à C o n c a r n e a u , à des
d é s o r d r e s assez graves. Les o u v r i e r s s'étaient
m i s on g r è v e p o u r s o u t e n i r
les r e v e n d i c a -
tions suivantes :
1 ° J o u r n é e de 10 heures ;
2° T a r i f de 0 f r . 45 à l ' h e u r e ;
3* H e u r e s s u p p l é m e n t a i r e s
1/3 de p l u s ;
4° 1 f r . 50 par j o u r n é e de d é p l a c e m e n t à
la c a m p a g n e ;
5° 2 f r . p o u r m i s e en b i è r e le d i m a n c h e .
Des o u v r i e r s des a u t r e s c o r p s de m é t i e r ,
débauchés a u c o u r s de
tardèrent
m a n i f e s t a t i o n s , ne
pas à se j o i n d r e a u x
grévistes.
Dans la m a t i n é e d u 2 2 , des c o l l i s i o n s e u r e n t
A Plogastel-Saint-Germain.
T r o i s p r é v e n u s comparaissent e n s u i t e p o u r
a v o i r porté des coups à M M . de S e r v i g n y et
de Lécluse q u i étaient I n t e r v e n u s à la tête
d ' u n c e r t a i n n o m b r e d ' o m i s pendant le scrut i n . Ce sont les nommés A d o l p h e Le C a n t e l ,
P i e r r e J o l i v e t et C o r e n t i n C a r i o u .
M a l g r é la p l a i d o i r i e de M ' Le D i b e r d e r q u i
s'efforce de faire r e s s o r t i r le peu de g r a v i l é
des faits reprochés aux i n c u l p é s , c e u x - c i sont
condamnés chacun à 6 j o u r s de p r i s o n .
Mutuelle-
U n e n o u v e l l e société c o n c e r n a n t le C r é -
mises en
Le t r i b u n a l déclare n o n fondées les p o u r suites exercées c o n t r e les a u t r e s prévenus,
Macr N é d é k c , M i c h e l Biger., Joseph M i g n o n ,
H e n r i D u r a n d , G u i l l a u m e Gloanec et L o u i s
Coïc ; ces d e r n i e r s sont en conséquence acquittés.
La r i x e de P e u m e r i t .
B é t a i l , M . S o u l i è r e a f a i t c o m p r e n d r e à tous
m e n t p o u r le p e t i t f e r m i e r : aussi p l u s i e u r s
L e f e u , activé p a r lo v e n t , q u i
damnés chacun à 2 m o i s de p r i s o n ; H e n r i
Stéplian, à 40 j o u r s de p r i s o n ; J e a n - M a r i e
T o r i l l e c et A l a i n - R e n é J a f l r o n , c h a c u n à
15 j o u r s de la même peine.
M . S o u l i è r e , dans u n langage c l a i r et sirn
toutes
Viole m incendie.
m o t s le b u t et le s u j e t de
s e m e n t p r o d u i t t a n d i s q u ' o n était occupé à
I.a seconde affaire amène s u r le banc des
p r é v e n u s les n o m m é s P i e r r e Jean Le Drézen,
Yves-Joseph Le R o u x , René-Jean Karadec,
i n c u l p é s de coups et blessures à M . de Serv i g n y et J o s e p h - M a r i e H é m o n , d o m e s t i q u e
de ce d e r n i e r , p o u r coups et blessures à Le
Drézen.
M . de S e r v i g n y , e n t e n d u c o m m e p r e m i e r
t é m o i n , fait u n tableau... t r a g i q u e de la
r i x e au c o u r s de laquelle i l f u t frappé, n o n
l o i n d u b o u r g de P e u m e r i t où i l se r e n d a i t
p o u r « s u r v e i l l e r » le s c r u t i n , le j o u r des
élections.
I l déclare que Le Drézen, le p r e m i e r , l u i
porta des coups et le fit c h o i r a l o r s q u ' i l ne
l u i a v a i t pas adressé la parole et q u ' u n e
t r o u p e de personnes, p a r m i lesquels se t r o u v a i t Le R o u x , l ' a v a i t poussé dans u n e douve,
où i l avait été c r i b l é de coups. Le R o u x , n o t a m m e n t l u i a u r a i t porté des coups de p i e d
d ' u n e e x t r ê m e v i o l e n c e , « en p r e n a n t de l ' é l a n
pour f r a p p e r p l u s f o r t et en le v i s a n t à la
tète » (!) Quant à Karadec, i l l u i a u r a i t lancé
des coups de p o i n g dans le dos t a n d i s q u ' o n
le c o n d u i s a i t au p r e s b y t è r e v o i s i n p o u r le
soigner.
A p r è s celte d é p o s i t i o n faite s u r u n t o n
f r o i d et i n c i s i f , o n n ' e n t e n d pas m o i n s de
17 a u t r e s t é m o i n s q u i d o n n e n t s u r la r i x e des
d é t a i l s assez c o n t r a d i c t o i r e s .
Le Drézen déclare a v o i r été l ' o b j e t de p r o vocations de la p a r t de M . de S e r v i g n y q u i se
n o m m a à l u i et l u i m o n t r a son r e v o l v e r .
Le Roux nie les faits et Karadec a f f i r m e
q u ' i l était dans une b u v e t t e au m o m e n t où la
b a g a r r e se p r o d u i s a i t
P a r m i les t é m o i n s , q u e l q u e s - u n s c o n f i r m e n t
a b s o l u m e n t ces d é c l a r a t i o n s des p r é v e n u s .
Quant au d o m e s t i q u e de M . de S e r v i g n y , i l
p r é t e n d a v o i r agi dans u n cas de l é g i t i m e défense en p o r t a n t à Le Drézen u n coup q u i l u i
m i t le s o m m e t de la tête en s a n g .
M ' Le D i b e r d e r , q u i défend Le Drézen, Le
Houx et Karadec, r é d u i t à ses j u s t e s p r o p o r t i o n s l'échaufTourée au c o u r s de laquelle
M . de S e r v i g n y f u t l ' o b j e t de v i o l e n c e s . I l
s u p p l i e le t r i b u n a l de ne pas s'engager d a n s
une voie dangereuse en p r o n o n ç a n t des c o n d a m n a t i o n s s u r des f a i t s q u i sont si diversem e n t i n t e r p r é t é s par les t é m o i n s . En tous
cas, i l demande l ' i n d u l g e n c e p o u r les i n c u l pés q u i sont d'honnêtes et probes t r a v a i l l e u r s ,
j o u i s s a n t dans l e u r c o m m u n e de la c o n s i d é r a t i o n générale.
Malgré celle chaleureuse p l a i d o i r i e , Le Drézen, Karadec et Le R o u x , sont condamnés
c h a c u n à 10 j o u r s de p r i s o n sans s u r s i s . U u
f r a n c de d o m m a g e s - i n t é r ê t s est accordé à M .
de S e r v i g n y q u i s'est porté p a r t i e c i v i l e .
H é m o n est acquitté.
Le prix d'un coup de pied.
l i e u e n t r e ces d e r n i e r s , les g e n d a r m e s et les
Brevet élémentaire
d'institutrice.
—Voici
les n o m s des ?9 c a n d i d a t e s d é f i n i t i v e m e n t
reçues : M l l e s L e B a r s , B a s t i e n , B e n o i t ,
Caér, M a r i e C a n é v e t , M a r g u e r i t e C a n é v e t ,
C a n o n , C o a t m e n , C o r b e l , Jeanne L e Corre,
Delavoille, Forlay, M.-A. Le Gall, Gilmour,
Gotirmelon, Guéguen, Guoréncur, MarieCécile G u i l l o u , H i l l y , I z a r n , J o u ë t r e , L a n d r a i n , Mazé, N é i s , C a t h e r i n e O l i v o , M a r i e A n n e O l l i v a u d , Y v o n n e L e Pape, A n n e t t e
R o b e r t , Sévère.
Etat civil du Si au 30 juin.
— NAISSANCES. — Josette Beullior, r . du P o n t - F i r r a i n . —
AD no de Léclusc de Longrayo, r. de Douarnenez. — Théodore Le F r i a n t , r. de la Providence.
— Marie Moysan, r. Sainte-Thérèse. — J e a n n e
B u r l i n , r . Froide. — Joseph Kerguélen, r.
Neuve Prolongée. — Pol Gautier, r. Kéréon.
192 naissances en 1910.
Mariages GO.
DKCÈS. — Marie Jeunno Yan, 70 ans, ménagère, veuve de François Quilvin, r . Froide. —
F.van Jones, 71 ans, évangélista, célibataire, r.
L r n o r m a n d . — Nocil L'HelgoualcMi, 20 ans, cul
tivatcur, célibataire, r . Bourgs les Bourgs. —
Jean Luard, 48 ans, l , r maître mécanicien en
retraite, décoré de la médaille m i l i t a i r e , époux
de Eugénie Le Bourhis, fi l'hospice. — Germaine
YOUPIIOU, 4 ans, à l'hospice. — C h a r l e s Quiniou,
4 ans, r. Neuve. — Henriette Berro, 08 ans, j o u r nalière, veuve de H e n r i Dérédcc, r. Sainte-Thérèse. — Hervé Le Rest, 64 ans, j o u r n a l i e r ,
veuf de Mario Le Roy, époux de Claudine
Héinery, à l'hospice.
200 décès en 1910,
dont 96 aux h ô p i t a u x .
PUBLICATIONS I>K M A R I A G K S
2 9 , 5 0 ; f r o m e n t , 2 2 à 2 3 ; seigle, 15 à 1 5 , 5 0 ;
uies de terre nouvelles, 13 à 14 ; foin, les
-
M o r a n e , l ' h o m m e o i s e a u , qui., à R o u e n ,
e n l e v a , a u m i l i e u d ' u n d é l i r e g é n é r a l , le
p r i x en h a u t e u r .
François M o u l i n , commis des postes ot télégraphes, et Marie Jégou, s. p , dom. il Quimper.
Alain Lo Gall, ébéniste, dom. h Kerfeunteun,
et Jeanne Poupon, cuisinière, d o m . de fait h
Q u i m p e r , et de droit à Coray.
o r g e , 16 à 1 6 , 5 0 ; s o n , 13 à 1 3 , 5 0 ; p o m -
M . Dubuisson, d é p u t é - m a i r e , nous expli-
sentées, 15 reçues.
3 1 à 32 ; f a r i n e , d e u x i è m e q u a l i t é , 2!) à
s a r r a z i n , 2 0 à 2 0 , 5 0 ; a v o i n e , 17 à 17,50 ;
cam-
pie, à la portée de t o u s , d o n n e des e x p l i c a -
Semaine d'avialion
C o n s e i l m u n i c i p a l de Roscofl'a é m i s le vœu
— D i m a n c h e 26 j u i n
b l i q u e de la r u e de P o u l d a v i d , 22 élèves pré-
la l e t t r e s u i v a n t e a u x m e m b r e s d u
« M o n s i e u r le C o n s e i l l e r g é n é r a l ,
agricole.
a eu l i e u la conférence a g r i c o l e de M . S o u -
Les fruits
à cidre. — Dol ( l l l e - e t - V i l a i n e ) ,
26 j u i n . — Les m a r c h é s de p o m m e s q u i o n t
en l i e u d e p u i s le d é b u t de la s e m a i n e o n t
t r a i t é à r a i s o n de 4 5 , 48 et 50 francs les
m i l l e kilos.
ces
« D a n s sa séance d u 9 j u i n c o u r a n t , le
Conférence
élémen-
au 24 c o u r a n t , u n
Conseil général du Finistère :
qu'un
Su r les 30 élèves reçus a u b r e v e t
C e r t i f i c a t d'études. — G a r ç o n s : école p u -
Chemin de fer départemental.
M.
— Brevet élémentaire. —
b l i q u e , 46 élèves présentés, 4 2 reçus.
Fougères ( I l l e - e t - V i l a i n e ) , 2 6 j u i n . — Les
p o m m e s à c i d r e sont payées 6 0 à 0 5 f r a n c s
les m i l l e k i l o s .
le G e r s de 6 4 .
Succès scolaire.
Château neuf-du-Faou.
I.rs petits vois. — L e c o u r s m o y e n dos
p e t i t s pois est de 8 f r . 5 0 à 9 f r a n c s les
100 k i l o s .
p o u r la Côte d ' O r à 3 3 0 , l ' E u r e - e t - L o i r 4 1 5 ,
S a r t h e 548 et l ' Y o n n e 4 9 2 .
Pcu-rr.snez.
forces de
police. T r o i s cents h o m m e s
du
19° d ' i n f a n t e r i e , sous la d i r e c t i o n d ' u n c o m mandant
s o n t a r r i v é s dans la n u i t ,
pour
coopérer a u m a i n t i e n t de l ' o r d r e .
L o 25, les s y n d i c a t s des m a t e l o t s - p ê c h e u r s ,
des o u v r i e r s b o î t i e r s et des o u v r i e r s d ' u s i n e s
s'engagent p u r u n e a f f i c h e à s o u t e n i r m o r a lement
et
l ' é c u n i è r e m e n t les o u v r i e r s
du
b â t i m e n t en g r è v e et p r o t e s t e n t c o n t r e
le
A l a i n Hélias est p o u r s u i v i p o u r a v o i r p o r t é
Camaret-sur-Mer.
Nécrologie.
u n coup de pied à l'abbé Guellec, p o u r l'em-
— M . Jean T é p h a n y , 80 a n s ,
a n c i e n m a i r e et a n c i e n c o n s e i l l e r
municipal
de C a m a r e t - s u r - M e r , v i e n t de m o u r i r .
t o u t est
c a l m e . Dans
j o u r n é e d u 2 9 , u n e s o i x a n t a i n e de
I l a v a i t été r é é l u c o n s e i l l e r m u n i c i p a l sans
Ses obsèques o n t
eu l i e u a u
milieu
de
t o u t e la p o p u l a t i o n .
Lannilis.
la
manœu-
Brillée
vive.
— L a j e u n e Jeanne L e M o a l ,
vres, q u i a v a i e n t a d h é r é au m o u v e m e n t o n t
23 m o i s , q u i , en l'absence de sa m è r e , s'était
r e p r i s le t r a v a i l chez M . B o n d u e l l e .
a p p r o c h é e t r o p près d u f o y e r , a eu ses vêtem e n t s e n t o u r é s cle
flammes
Le r e v o l v e r de IY1 de S e r v i g n y .
On a v u p l u s h a u t que, pendant la b a g a r r e
de P e u m e r i t , M . de S e r v i g n y a v a i t t i r é u n
r e v o l v e r de sa poche et p l u s i e u r s fois menacé
de cette a r m e les personnes q u i l ' e n t o u r a i e n t .
I n c u l p é p o u r le f a i t de p o r t d ' a r m e p r o h i bée, i l est condamné à 16 francs d ' a m e n d e ,
m a i s le t r i b u n a l le fait bénéficier des d i s p o s i t i o n s de la loi de s u r s i s . . .
et a été h o r r i -
blement brûlée s u r différentes parties
Châteaulin.
Hélias s'entend c o n d a m n e r p o u r ce fait à
0 j o u r s de p r i s o n .
a u c u n e i n t e r r u p t i o n p e n d a n t 52 ans.
d é p l o i e m e n t des troupes.
Actuellement,
pêcher d a l l e r v o t e r , a j o u t e ce d e r n i e r .
Audience
du
corps.
Félicitations
à M. Halléguen.
— Le Con-
seil m u n i c i p a l de C h â t e a u l i n , r é u n i lo s a -
A u c o u r s de son audience de m e r c r e d i m a t i n , le t r i b u n a l de Q u i m p e r . siégeant
sui-
vant :
« L e C o n s e i l m u n i c i p a l de C h â t e a u l i n
f é l i c i t e le g o u v e r n e m e n t d u t r i o m p h e cle la
R é p u b l i q u e et de la défaite écrasante cle la
r é a c t i o n aux d e r n i è r e s élections l é g i s l a t i v e s ;
« R é p r o u v e h a u t e m e n t les i n d i g n e s m œ u r s
électorales n o u v e l l e m e n t i m p l a n t é e s d a n s
la l r ° c i r c o n s c r i p t i o n de C h â t e a u l i n , a u x q u e l l e s l ' h o n o r a b l e M . I l a l l é g i en d o i t e x c l u s i v e m e n t son insuccès, la m a j o r i t é des électeurs étant demeurée républicaine ;
« R e n o u v e l l e son e n t i è r e confiance à M .
H a l l é g u e n el l u i d e m a n d e , au n o m de la
p o p u l a t i o n , q u i l u i a d o n n é 5 4 9 voix c o n t r e 2')S à son c o n c u r r e n t r é a c t i o n n a i r e n a t i o n a l i s t e , de rester à la tèle de la m u n i c i palité. «
juin.
Les instituteurs de Posporden
c o n t r e I' « Alerte ».
E l l e a, p e u après, r e n d u le d e r n i e r s o u p i r .
m e d i 19 j u i n d e r n i e r à l'occasion de la session b u d g é t a i r e , a voté l ' o r d r e d u j o u r
du 29
Tribunal correctionnel de Quimper
Audience
tiu
26 juin
tentée à la requête de M M . P r i g e n t , d i r e c t e u r
d'école p u b l i q u e à Rosporden,
1910
instituteur, M "
Le t r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l de Q u i m p e r s'est
occupé samedi de diverses affaires r e l a t i v e s
a u x d e r n i è r e s élections.
Les I n c i d e n t s de T r e f f l a g a t .
I l r e n d tout d ' a b o r d son j u g e m e n t dans
l'affaire de p a r t i e c i v i l e i n t e n t é e c o n t r e u n
g r o u p e d'électeurs de T r e f f l a g a t , i n c u l p é s de
civile
m e n t , s'est occupé d une affaire d ' i u j u r e s in-
Tramoourt,
t r e M . l'abbé
Le
Flao. M M .
instituteurs
M . Le
Flao,
Donnart
et
à l a d i t e école, c o n -
P i r i o u , d i r e c t e u r - I m p r i m e u r et
g é r a n t d u j o u r n a l l'Alerte.
I I s'agissait d ' a l l é -
g a t i o n s contenues dans u n tract d i s t r i b u é à
Rosporden au m o i s de décembre d e r n i e r et
commentées dans les n u m é r o s s u i v a n t s de
l'Alerte.
M*
Trémintln,
q u i assistait
à la
barre
violences et de t r o u b l e s pendant les opéra-
M . l'abbé P i r i o u , a plaidé l ' i n c o m p é t e n c e d u
l i o n s électorales.
tribunal
A u x termes de ce j u g e m e n t , les faits de la
p r é v e n t i o n sont r e t e n u s c o n t r e les
nommés
L o i ' U I W c i ' é el Yves Le Prince, q u i s o u l con-
en s o u t e n a n t
le
caractère
diffa-
m a t o i r e , et n o n s i m p l e m e n t i n j u r i e u x , de la
publication dont il s'agit.
M
Le D i b e r d e r , a u u o m
des demandeurs,
I
LE C I T O Y E N
a combattu ces conclusions et demandé au
t r i b u n a l de se déclarer compétent.
M le Procureur de la République s'est pro
noncé dans le môme sens.
Le t r i b u n a l , adoptant la thèse soutenue
par M* Le Diberder, avocat des i n s t i t u t e u r s ,
a déclaré que les articles incriminés ne contenaient aucune diffamation, qu'ils ne visaient
aucun fait précis pouvant porter atteinte i>
l'honneur et à ta considération des instituteurs de Rosporden.
En conséquence, le t r i b u n a l s'est déclaré
compétent, a débouté M. Piriou de son exception, et l'a condamné aux dépens de l'incident.
L'aflaire a été fixée au 19 octobre 1910
pour être plaidée au fonds.
taire de 150 fr. à 200 fr. et pouvant recevoir les 200 kilos de poisson nécessaires à la nourriture des hommes composant, par exemple, l'effectif d'un régiment de cavalerie ; ces appareils permettraient également de conserver la
viande;
2° Des petits fourneaux à friture, système Cubain ou François Vaillant, du
prix de 150 ou de 360 fr. permettant
de rôtir des sardines en plein air ou
destinés à être adaptés aux fourneaux
déjà installés dans les cuisines régimentaires.
Actuellement aucune acquisition de
ce genre ne peut être faite sans l'autorisation du directeur de l'Intendance.
Comme on le voit, grâce à MM. Sarraut et Chéron dont l'initiative ne
saurait être trop louée, grâce encore à
la compétence de M. l'Intendant général Maurin.présidentdela commission,
et de ses collaborateurs, cette question
de l'usage du poisson dans l'alimentaLa commission instituée par M. le tion de l'armée est en train de faire un
Sous-Secrétaire d'Etat il la Guerre pour pas décisif. Nos soldats et nos populal'étude de la mise en usage du poisson tions maritimes n'auront qu'à s'en félidans l'alimentation de l'armée s'est citer et à s'en réjouir.
réunie le jeudi 23 j u i n .
G. L . B.
La commission propose à M. le
Sous-Secrétaire d'Etat à la Guerre que
des achats de sardines soient faits à
titre d'essai dans deux ou trois ports
22 juin.
— .Arcachon : 25 bateaux,
de Bretagne et de Vendée. Ces achats
auraient lieu par l'intermédiaire d'offi- moyenne, 0.000 ; Les Sables, 50 bateaux,
ciers d'administration ou d'officiers moyenne, 400 ; lie d'Yen : n u l l e ; Le C r o i d'approvisionnement d'un corps (le sic : (50 bateaux, moyenne 2 . 0 0 0 ; Pelle-Ile :
troupe, et le poisson serait expédié sur '20 bateaux, moyenne, 500 ; Concarneau :
les régiments qui en feraient la de- 340 bateaux, moyenne, 300 ; A u d i e r n e :
mande. Ces ofliciers seraient détachés r i e n ; Douarnenez : 5 bateaux, moyenne,
à titre temporaire jusqu'à la mise en 2.000.
train de l'organisation, après quoi les
23 juin.
— Arcachon : 29 bateaux,
ordinaires traiteraient avec des syndi- moyenne, 5.000 ; Les Sables : 40 bateaux,
cats ou des coopératives de pêcheurs, moyenne, G.000 ; Ile d'Yen : 5 bateaux,
ou des mareyeurs. Suivant le cas, la moyenne, 9.000 ; Le Croisic : 05 bateaux,
sardine pourra constituer la ration moyenne, 3.000 ; Belle-Ile : 30 bateaux,
complète du soldat pour le repas du moyenne, 500 ; Concarneau : 300 bateaux,
matin ou du soir, ou servira seulement moyenne, 400 ; A u d i e r n e : néant ; D o u a r d'appoint aux repas du jour.
nenez : 25 bateaux, moyenne 2.500.
QUESTIONS MARITIMES
L'usage du poisson dans l'armée.
Pêche de la sardine.
Cinq sardines de moule moyen représentent la même teneur en matières
albuminoïdes que la ration de viande
prévue pour un repas. La sardine est
exceptionnellement riche en azote.
Pour les sardines conservées à l'huile,
la ration de vivres est de 1(K) grammes.
2h juin.
— A r c a c h o n : 12 bateaux,
moyenne, 3.000 ; Les Sables et Ile d'Yen :
mauvais temps ; Le Croisic : 20 bateaux,
moyenne, 500 ; Helle-Ile : 10 bateaux,
moyenne, 1.000 ; Concarneau: 200 bateaux,
moyenne, 500 ; A u d i e r n e : rien ; D o u a r nenez : 15 bateaux, moyenne, 3 000
25 juin.
— Arcachon : mauvais temps ;
Les Sables : mauvais temps ; Ile d'Yen :
n u l l e ; Le Croisic : 12 bateaux, moyenne,
4.000 ; B e l l e - I l e : 30 bateaux, m o y e n n e ,
500 ; Concarneau : n u l l e ; A u d i e r n e : n u l l e ;
Douarnenez : 20 bateaux, moyenne, 1.500.
Pour le poisson frais en général (cabillaud, raie, congre, colin, merluche,
morue), les marchés à passer pourraient prévoir :
21 juin.
— A r c a c h o n : 12 bateaux,
1° un envoi régulier par quinzaine à
moyenne, 8.000 ; Les Sables : 250 bateaux,
j o u r déterminé et à un prix conclu moyenne, 2 000 ; l i e d'Yen : 30 bateaux,
d'avance ; 2° des envois accidentels en moyenne, 400 ; Le Croisic : 75 bateaux,
cas de surabondance de la marée sur le moyenne, 4.000 ; B e l l e - I l e : 30 bateaux,
marché. I l serait convenu que toutes les moyenne, 1 . 0 0 0 : Concarneau : 150 bateaux,
fois que cette surabondance permettrait moyenne, 400 ; A u d i e r n e : néant ; D o u a r d'envoyer du poisson à un prix maxi- nenez : 50 bateaux, moyenne, 2.500.
m u m (à déterminer) l'expéditeur serait
autorisé à faire u n ou deux envois au
plus par semaine (quantité correspondante à un repas) sous réserve d'un
réavis télégraphique envoyé à quatre
L a commission officielle se r é u n i r a aux
eures du soir. Le corps ainsi prévenu Sables d'Olonne le mercredi soir, 29 j u i n .
rendrait toutes dispositions en vue cle Le lendemain m a t i n elle procédera à cles
a consommation de ce poisson. Pour la essais méthodiques que seront répétés les
morue, il serait possible, à défaut de jours suivants. Les h u i t m a r i n s - p ê c h e u r s
syndicats de pêcheurs, de traiter avec Bretons et Vendéens, représentants cles
des syndicats d'armateurs.
quatre départements sardiniers, feront eux-
Essais de la rogne artificielle.
E
f
*
k *
L'enquête prescrite dans tous les
corps de troupes nous renseignera sur
l'état actuel de la consommation du
poisson dans l'armée, sur les espèces
préférées et les besoins qu'on pourrait
satisfaire encore. Deux conditions
s'imposent pour que le soldat prenne
goût au poisson. Il faut que la marchandise arrive à l'état frais et qu'elle
soit bien préparée. Le livre de cuisine
militaire en garnison, préparé pendant
le passage de M. Chéron au sous-secrétariat de la Guerre,donne d'excellentes recettes pour le colin, le congre, la
sardine fraîche, le hareng et la morue.
A titre d'exemple on peut citer la section de télégraphistes du Mont-Valéricn
et tel régiment de Toul qui recherchent toutes les occasions de manger
du poisson, non pas à l'état d'appoint,
mais de ration complète pour un repas.
Des mareyeurs offrent déjà de passer des marchés de gré à gré à raison
de 0 fr. 60 ou de 0 lr. 55 le kilo.
Toutefois, en vue de la conservation
du poisson à l'arrivée et de sa préparation, les corps de troupes devront faire
l'acquisition de divers appareils qui
leur serviront en même temps pour la
conservation des autres denrées destinées aux repas variés prévus par le
livre de cuisine militaire :
1" Des buffets glacières d'un prix uni-
mêmes la pèche avec la ro^ue d'essai.
Nous croyons savoir «pie plusieurs membres d u syndicat cle B e l l e - I l e o n t essayé la
rogue Fabre-Domergue et q u ' i l s en ont été
plainement satisfaits : l e 2 5 j u i n , les patrons
Le H o u x , Yves, Le D û , A d r i e n et Nédellec
o n t , au su et au vu de tous les pécheurs de
Palais, levé la sardine plus vite que leurs
camarades q u i péchaient avec cle la rogne
naturelle, et rapporté à terre, le p r e m i e r ,
3.GOO, le second, 2.000 et le troisième,
2.400 sardines, ce q u i constitue un très beau
résultat attendu que tous les autres pécheurs
n'avaient eu que cles cents, sauf u n q u i en
avait eu 2.000.
Si le temps permet de procéder aux essais
j e u d i prochain et les j o u r s suivants, nous
pensons que les résultats officiels seront
connus vers le 5 j u i l l e t . Les m a r i n s - p ê c h e u r s
de tous les ports sardiniers attendent avec
impatience tes résultats cles essais, car la
question esl extrêmement i m p o r t a n t e p o u r
e u x , comme d'ailleurs pour tous ceux q u i
v i v e n t de l ' i n d u s t r i e sardinière.
Sprats et Sardines
Un a r r ê t intéressant (suite et fin).
M. Fabre-Domergue clans son rapport a examiné diverses questions. Il
a fait notamment les constatations suivantes :
La sardine et le sprat sont des poissons de la famille des clupéidés d'espèces absolument différentes.
IL n'existe à ce sujet aucune contes-
tation entre les ichthyologisles —
seule la synonymie en diffère selon les
auteurs — c'est ainsi que Giinther (introduction à l'élude des poissons) réunit les deux espèces dans le genre Clu
pea - " t a n d i s que la plupart des auteurs récents, parmi lesquels l'auUur
français le plus autorisé Moreau, place
la sardine dans le genre Alosa et le
sprat dans le genre Meletta.
Duhamel Dumonceau, au 18° siècle,
fajt la même distinction « je suis porté
à croire écrit-il, qu'on confond avec les
vraies sardines des poissons qui sont
seulement de la môme famille tels que
les celans, les célerins, les sprats ou
sprets et d'autres dont nous parlerons
dans la suite.... »
Chez la sardine, la nageoire dorsale
commence plus près du museau que
de la base de la caudale ; chez le sprat
elle commence plus loin.
Chez la sardine, les écailles de la
carène ventrale sont peu saillantes et
contenues dans une gouttière qui les
dissimule presque complètement —
chez le sprat, au contraire, les écailles
sonl. plus saillantes el donnent un peu
à la carène ventrale l'apparence d'une
petite scie.
La sardine se pèche clans les eaux
relativement chaudes, dans la partie
sud de l'Atlantique nord principalement — on la trouve sous la forme
adulte (Pilchard, sardine de dérive)
sur les côtes de l'Angleterre et de l ' I r lande, mais elle ne dépasse guère les
côtes de la Manche el se montre à litre exceptionnellement rare, en individus isolés, sur les côtes de Norvège.
Vers le sud, son aire cle dispersion
est très étendue et on la pêche jusqu'aux iles Canaries, ainsi que dans
la Méditerranée.
Le sprat au contraire, est commun
dans les mers clu nord, sur les côtes de
N o r v è g e , d'Angleterre, d'Irlande, clc
Daneinarck
Il descend fréquemment sur les côtes de Bretagne, mais on ne le trouve
que très rarement, au-dessous de l'embouchure de la Loire (Moreau).
Il n'est p is établi que la forme méditerranéenne appartienne à la même
espèce.
Suivant M. Fabre-Domergue, nul
ne pense à nier la supériorité de la
vraie sardine (alosa sardina) sur le
sprat (meletta sprettus).
Le mot sardine s'applique exclusivement à l'espèce européenne Alosa sardina qui la première a servi de matière
première à l'industrie des conserves
à l'huile.
On peut admettre que le succès de
cette industrie est dû aux qualités alibiles du produit bien déterminé qu'elle
a employé et ce ne serait, semble-t-il,
que par un abus de termes vulgaires
mal définis, variables par conséquent,
qu'on essaierait de conférer à lous les
dupes d'espèce et de qualité si diverses, les qualités reconnues à la sardine européenne.
Il est assez naturel de prévoir que,
profilant cle la renommée du produit,
connu jusqu'ici comme sardines à
l'huile, les industriels qui ne disposent
pas de l'Alosa sardina doivent s'efforcer d'amener une confusion favorable
à l'écoulement de leurs produits.
Mais, dit M. Fabre-Domergue, le
public qui demande cle la sardine entend avoir de Y Alosa sardina et non
pas des espèces vulgairement el localement désignées sous le terme de
sardines.
QUESTIONS AGRICOLES
Indemnité de plus value au profit
du fermier.
value sera évaluée par experts, qui devront
prendre en considération les conditions de
relocation.
« Le juge aura dans tous les cas la faculté
d'accorder au bailleur pour se libérer un délai q u i n'excédera pas cinq années, à charge
pour le bailleur de payer les intérèls légaux.
« Il n'est en rien dérogé aux dispositions
de l'article 555 du Code c i v i l ».
2° M. Jean-Marie Peuziat, retraité de la
Guerre, demeurant à Ménez-Boulien,
en la commune de Guiler ; 3° Yves
Peuziat, second-maître de mousqueterie
à bord de la Foudre, à Toulon, domicilié à Saint-Jean-de-Grâces (Côtes-duNord), — demandeurs qui ont pour
Avoué près ledit Tribunal M e J.SouDRY,
Les accidents du travail dans l'agriculture. en l'étude duquel sise rue Laënnec, 19,
On v i e n t de d i s t r i b u e r aux députés le rap- à Quimper, ils ont fait élection de doport l'ait par M . E m i l e C h a u v i n au cours de micile.
ia précédente législature sur l'extension aux
M e SOUDRY, avoué.
exploitations agricoles de la loi sur les acci-
Et :
dents du t r a v a i l .
1° Guillamette Stéphan, veuve de
Charles Peuziat, cultivatrice, demeurant au lieu de Ménez-Boulien, en la
commune de Guiler ; 2° Jean Cotonéa,
A g e n t s a t t a c h é s a u x d é p ô t s soudeur, demeurant au Guet, en la comdes C o m p a g n i e s de c h e m i n s
mune de Douarnenez, en sa qualité de
d e f e r . — M. Deléglise a repris à la
Chambre des députés la proposition de tuteur datif de Jean et Henri Peuziat,
loi d'après laquelle les agents des dé- enfants mineurs issus du mariage de
pôts, ajusteurs, nettoyeurs, coketiers, feus Noël Peuziat et Hélène Cotonéa ;
manœuvres, et clu service des appro- 3° Sébastien Ferrand, soudeur, demeuvisionnements, seront définitivement
rant au bourg communal de Ploaré,
incorporés dans le cadre normal du
personnel des compagnies, après un en sa qualité de subrogé-tuteur desdits
deux mineurs Jean et Hervé Peuziat, —
stage d'essai d'une année.
Ils bénéficieraient de lous les avan- défendeurs qui ont pour Avoué constages faits aux agents commissionnés. titué près ledit Tribunal,
Me M O R E L , avoué.
Le Gérant : J. L E GRAND.
TRIBUNE OUVRIÈRE
Et encore :
Etudes de \P SOU DRY, docteur en droit, avoué,
rue Lnënnec, n» 19, à Quimper,
et de M» LE N U I , notaire à Plozévet
1° Marie-Jeanne Le Goff, veuve de
Jean Peuziat, marchande de fruits, demeurant quartier de Penanguer, en la
ville de Pont-Croix, en privé au
U l U l l i l HVi'
besoin et en sa qualité de tutrice léEn l'étude
gale de 1° François, 2° Jean-Marie,
el par le ministère
de Me LE NIR,
notaire 3" Charles, 4° Charlotte et 5° Yves Peua Plozévet
ziat, ses cinq enfants mineurs issus de
L E L U N D I 2 5 J U I L L E T 1910
son mariage avec ledit feu Jean PeuA une heure de l'après-midi
ziat ; 2° François Gourlaouen, cultivaDÉSIGNATION DE L'IMMEUBLE
teur, demeurant au lieu de Ivernévez,
A VENORE :
en la commune de Pouldergat, en sa
Département du Finistère. — Arrondis- qualité de subrogé-tuteur ad hoc dessement de Quimper. — Canton de Plo- dits cinq enfants mineurs de Jean Peugastel-Saint-Germain.
— Commune ziat, — défendeurs qui ont pour Avoué
de GUILER.
constitué près ledit Tribunal.
LOT
UNIQUE.
Au lieu de MÉNEZ-BOULIEN, en la commune
de Guiler.
1" L u e p e t i t e M a i s o n d ' h a b i t a t i o n construite en simple maçonnerie et couverte en ardoises ; u n e
p e t i t e C r è c h e au pignon levant cle
celte maison, de même construction,
couverte en paille, et u n e A i r e à
b a t t r e au midi de ces bâtiments ; le
tout d'une superficie d'environ 1 are.
2° V u e P i è c e de T e r r e l a b o u r a b l e au midi, au levant et au nord
de ces bâtiments et aire, ayant fossés
au couchant et au midi, contenant environ 37 ares 50 centiares.
Ces immeubles qui s'entrejoignent
donnent du couchant sur droits à la
veuve Guirriec, du midi sur chemin,
du levant sur champ à Pierre Le Coz,
et du nord sur champ aux héritiers Pichavant, et figurent au plan cadastral
de ladite commune de Guiler sous les
n"s 911 p, 912 e et 913 p cle la section B.
3° U n C h a m p de T e r r e l a b o u r a b l e ayant fossés au cerne fors du
midi, contenant environ 48 ares, donnant du couchant sur le chemin vicinal
cle Landudec à Guiler ; clu nord sur
chemin menant à Poulguiler, du couchant sur droits à Alain Bourdon et du
midi sur champ à Alain Joneour, et
figurant audit plan cadastral, même
section B, sous le n° 458 p.
Ainsi que ces immeubles se poursuiVoici le texte de la proposition cle vent et se comportent, y joints et inhéloi déposée par M. René Besnard el rents les foins,pailles,fumiers et tous ob
dont nous avons parlé plus haut.
jets réputés immeubles par destination
L'article 1766 clu Code civil est ainsi en dépendant, circonstances et appartecomplété :
nances, sans en rien excepter ni ré« Dans les baux cle trois années au moins, server.
M e SOUDRY, avoué.
L'adjudication de l'immeuble cidessus désigné aura lieu en un seul lot
et sur la M i s e à p r i x d e 2 . 5 0 0 f r .
fixée par le Tribunal, en l'étude et par le
ministère de M e LE NIR, notaire à Plozé-
vet, le L u n d i 25 J u i l l e t 1 9 i O , à
une heure de l'après-midi, à éteinte de
feux, au plus offrant et dernier enchérisseur et aux clauses et conditions du
cahier des charges déposé en l'étude
dudit M c LE NIR, OÙ toute personne
peut en prendre communication.
Rédigé par l'avoué poursuivant soussigne.
A Quimper, le 28 j u i n 1910.
J. S O U D R Y ,
avoue.
M I N I S T E R E DE L A G U E R R E
Service des Poudres et Salpêtres
Poudrerie Nationale du Pont-de-Buis
A D J U D I C A T I O N à Chàteaulin, le
15 Juillet 1910, pour Fournitures suivantes à livrer à la Poudrerie Nationale
du Pont-de-Buis :
1° 3 . 3 0 0 kilogr. de Camphre en
trois lots égaux.
"20 1.500 kilogr. de Gélose en u n
seul lot.
Le cahier des charges est déposé à
la Poudrerie du Pont-de-Buis, où on
peut en prendre connaissance.
Pour tous autres renseignements,
consulter les affiches.
Administration des Domaines
Il sera procédé, le 29 Juillet 1910,
à 2 heures, chez M. Moreau Burel, camionneur à Concarneau, à la vente
aux enchères publiques des marchanle bailleur devra tenir compte au preneur cle
dises ci-après, restées en transit deA jouir par mains à compter du 29 sep- puis plus de six mois.
la moitié cle la plus-value que celui-ci aura
procurée au fonds loué par dos améliorations tembre 1910.
1° Un Fut de vin rouge de 277 litres
résultant de la culture normale do la terre,
M I S E A 1>1UX fixée par le T r i - environ, expédié par M. Larcule, nételles (pic engrais, fumures el amendements.
gociant à Saint-Nazaire, à M. Morvan,
« Il en sera cle même pour les drainages, bunal : Deux nulle cinq rt pflft |j]
au Passage, en Lanriec :
empierrements, défoncement profonds, nivelfrancs, ci.
lements, plantations el déplantations, en un
2" Un Fût de vinaigre de 100 litres
mot pour lous les travaux de modification du
Cette vente esl poursuivie en exécu- environ, adressé par M. Poulain, nésol, quand ils auront été autorisés par le protion d'un jugement du Tribunal civil gociant à Nantes, à M. Guéguen, débipriétaire
« Tout contrat, accord ou convention, par de Quimper en date du 22 j u i n 1910, tant à Concarneau.
Au comptant 5 °/0 en sus.
lequel le fermier renoncerait fi son d r o i t cle
r e nd u co n t rad ictoi remen t,
demander une indemnité ou qui tiendrait ù la
Droits d'octroi et de régie, s'il y lieu,
d i m i n u e r est nulle et do nul elTol.
Entre :
à la charge des acquéreurs.
« L'indemnité allouée ne pourra en aucun
1° M. Sébastien Peuziat, gardien de
Le Receveur des Domaines,
cas, sauf convention contraire, dépasser le
TALABARDON.
moulant clc deux années de fermage. La plus
l'abattoir, demeurant à Douarnenez
Quimper — Typographie En. MENEZ, imprimeur, rue du Frout, 17.
Certifié par le Gérant soussigné.
Quimper, le
Vu pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie
Quimper,
le
baMànB,
17 (2e année).
Samedi 9 Juillet A#10.
nos
aosaoy
LE NUMÉRO
LE
5
NUMÉRO
5
Centimes
Centimes
Journal républicain radical
POLITIQUE
—
AGRICOLE
—
MARITIME
ABONNEMENTS :
Les abonnements
partent
du K et du 15 de chaque
LE PARTI LAÏQUE
3 f. 5 0
5
»»
6
50
mois.
B U R E A U X t 10, Place
A u sortir même de ce débat, la
question de l'Ecole et de l'éducation
laïques sera, suivant le mot retenu
par M. Piou et que, pour notre part,
nous acceptons bien volontiers, le « crit é r i u m » par quoi la majorité républicaine manifestera ses tendances. .
I l n'en est pas de plus importantes
pour assurer les institutions républicaines contre les retours haineux d'un
adversaire toujours debout. I l n'en est
pas d e - p l u s belles, car elle autorise
toutes les espérances dans le progrès
social vers lequel aspirent les esprits
libérés.
C'est pourquoi i l est bon de s'y arrêter parfois.
La mission primordiale de la République
écrit M. René ;Besnard, c'est, au moins, de
faire du mineur, un majeur ; un majeur au
point de vue physique, un majeur au point
de vue moral, un majeur au point de vue
intellectuel ; c'est de prendre l'enfant sans
force, sans conscience et sans raison, pour
l'élever par échelons à la vigueur, la santé
morale et à la réflexion. La société a le devoir de l'armer pour la vie, quitte à ne point
l'abandonner ensuite, à tenter de le relever
de nouveau, si l'infirmité, la maladie, la misère, ou la faute même, viennent à briser
entre ses mains les armes utiles dont on
l'a muni.
toutes c o m m u n i c a t i o n s ,
A toute demande
aux hasards, aux misères d'une existence
où il ne trouve pas toujours pour se guider
des conseils affectueux, attentifs et sûrs.
C'est le problème de l'adolescence, que
pose dans toute sa netteté et dans toute son
intensité M. Edouard Petit.
E l M. Besnard conclut en ces termes :
Sans même envisager le vaste problème
de r enseignement technique, on peut affirmer qu'un chemin plein de périls conduit
l'adolescent de l'école à la cité, laissé par
le«.ole, instruit, éduqué, préparé à l'exercice
des vertus civiques et privées, il risque d'arriver à la cité, ignorant, meurtri et sans
forces, si la société ne crée autour de lui
l'atmosphère de beauté, de santé et de travail, dans laquelle pourra grandir le travailleur de la grande cité républicaine.
Il convenait à M. Edouard Petit de jalonner la route sur laquelle la République doit
mener l'enfant de l'école à la cité ; son livre
restera comme le vade mecum de ceux qui
composent le grand parti laïque, et qui pensent que leur mission est d'accroître les
forces individuelles par l'amélioration des
conditions sociales dans lesquelles elles naissent et grandissent.
J.-D. S...
ÉLECTION
Paraissant
Terre-au-Duc,
iO —
SÉNATORIALE
Une élection au Sénat a eu lieu dimanche pour le département de la
Haute-Savoie. E n voici les résultats :
Electeurs Inscrits, 043 ; votants,
639 ; bulletins nuls, 3.
Ont obtenu : MM. le docteur Goy,
conseiller général, radical. 335 voix
(élu).
r r a n c o z , ancien sénateur, républicain, 173.
Blanc, maire d'Annecy, radical-socialiste, 118.
Dupont, radical, 8.
I l s'agissait de remplacer M. César
Duval, sénateur radical, décédé.
Les manuscrits
de renseignements,
annonces, abonnements
à
ne sont pas
rendus.
joindre
un timbre pour
M.
SABRÏÉ.
la
réponse.
Comme les langoustes sont de plus
en plus rares sur nos côtes, des bateaux
de l'Ile-de-Sein, de Camaret et de
Douarnenez vont mouiller leurs casiers
en face des côtes espagnoles et portugaises.
Au Parlement.
Après le long débat sur la politique
générale, une accalmie s'est produite à
la Chambre des Députés. .
Nos honorables ont continué à s'occuper des dossiers relatifs aux élections
contestées ; MM. Chanot, de Marseille ;
Jean Hennessy, de Barbezieux, Fescq,
d ' A u r i l l a c , ont été validés. L'élection
de ce dernier a donné lieu seulement
à une courte discussion entre MM.
D a l i m i e r et Laroche.
E n ce q u i concerne les grandes
questions telles que la réforme électorale et les retraites ouvrières, q u i vont
venir ces j o u r s ci en discussion, nous
sommes dans une période de préparation.
L u n d i , la R. P. a donné lieu à une
première escarmouche, au sujet de la
nomination de la commission q u i doit
examiner tout d'abord la question.
Malgré l'opposition des proportionnaiistes, la Chambre, à la demande de
M. J. Lebreton, a décidé de discuter immédiatement la question du mode de
nomination des membres qui doivent
composer cette commission Ceux-ci
seront désignés à la séance de l u n d i
prochain.
Tous les groupes de la Chambre se
sont réunis pour r e m p l i r les formalités
préalables à l'élection des grandes
commissions d'après la nouvelle procédure votée par la C h a m b i e . Celle-ci
consiste à choisir les membres de chaque commission proportionnellement
à l'effectif de chaque groupe.
Voici d'après une statistique qui
n'est encore qu'approximative, le nombre des membres de chaque groupe :
socialistes uniliés, 75 ; républicains
socialistes (socialistes indépendants),
•28 ; radicaux socialistes, 150 ; radicaux,
113 ; gauche démocratique, 70 ; progressistes, 74 ; action libérale, 32 ; i n dépendants (inscrit à aucun groupe),
29 ; droite, 17. Total 594 députés (il y a
en effet trois sièges vacants à la Chambre), soit u n effectif légal de 597.
E n Espagne, les eaux territoriales
existent dans l'étendue de 6 milles, et,
en Portugal, elles n'occupent que l'étendue de 3 milles.
E n 1909, quatre bateaux pêcheurs
de Douarnenez lurent victimes d'une
agression de la part des marins espagnols q u i capturèrent leurs engins.
Les autorités locales de Luarca prétendirent à tort que les Français
avaient mouillé leurs engins dans la
zône réservée aux pêcheurs espagnoles.
Un autre incident qui survenait le
30 j u i n 1909 concernait cette fois un
sloop de Camaret.
A ce propos, notre ambassadeur à
M a d r i d lit entendre des protestations
au sujet des actes commis par une population locale se substituant par la
violence à l'autorité compétente et au
sujet de l'extension arbitraire de la
zône territoriale à 0 milles.
M. Le Bail, député, insista très v i vement à celte époque pour que satisfaction fût donnée à nos marins frustrés et molestés.
Il y a trois semaines, le capitaine
Fouquet relevait ses casiers à langoustes, aux Berlingues, quand il fut victime d'une attaque, de la part de trois
bateaux portugais q u i s'emparèrent des
casiers et les vidèrent à bord. Ils déposèrent une cartouche de dynamite
dans l'eau dans le but de faire sauter
le bateau français. L'engin fit explosion
à 8 mètres, avec u n b r u i t lormidable.
Le capitaine Fouquet voulut rattraper une partie de ses casiers mais les
équipages portugais s'y opposèrent le
couteau à la main.
I l faut que nos marins bretons puissent pêcher en toute sécurité en face
des côtes espagnoles et portugaises.
Nos petits pêcheurs français «sont
obligés de supporter la concurrence
désastreuse que leur font les chalutiers
étrangers en face de leurs côtes dans
les eaux libres.
Pourquoi les marins espagnols et
portugais ne seraient-ils pas astreints
à en faire autant ?
A u Sénat, la commission de l'impôt
sur le revenu s'est réunie, sous la présidence de M. Maurice Rouvier.
Après une longue discussion, à laquelle ont pris part MM. A i m o n d , Bienvenu Martin, G u i l l i e r , T o u r o n , Poirrier, I l i b o t , Barbier et le président, la
commission a décidé de nommer des
sous-commissions qui pourront travailler pendant les vacances et qui auront
pour mission d'étudier : la première,
l'établissement d'un i m p ô t complémentaire ; la seconde, les modifications à apporter aux diverses contributions directes et aux taxes sur les valeurs mobilières.
11 n'est point de besogne plus féconde et
plus touchante que celle qui consiste à secourir déjà l'enfant de la protection donnée
à la maternité, à préserver son premier âge
des innombrables dangers dont il estentouré,
à l'amener sain et joyeux au foyer d'éducaÉLECTION
LÉGISLATIVE
tion laïque,d'instructrion populaire,où lui seLes retraites ouvrières.
rontapportés les premierséléments descience
Voici les résultats des élections pour
Le Conseil des Ministres s'est r é u n i
indispensables à sa vie. La République a le 15» arrondissement de Paris qui a eu
mardi
m a l i n et s'est occupé exclusiveessayé de faire cela. Certes, notre législation, lieu dimanche pour pourvoir au remI l est grand temps que le gouverne- ment de l'application de la loi des resingulièrement en retard, à ce point de vue, placement de M. Chauvière, décédé.
ment montre de l'énergie en face de ces
Electeurs inscrits, 17.(>00 ; votants, attentats dirigés contre ses nationaux. traites ouvrières et paysannes.
sur celle des pays voisins, protège insuffiDes explications fournies par le m i 12 802.
samment et la maternité, et le développenistre
du T r a v a i l , il résulte que la
Ont obtenu : M M . de Pressensé, soment de l'enfant, mais il faut reconnaître cialiste u n i l l é , 4.815 voix ; d'Aramon,
commission extra-parlementaire charque les républicains ont donné à l'école pri- nationaliste, 4 072 ; Cheriaux, radicalgée d'élaborer les avants-projets des
maire une force, une vigueur,un éclat excep- socialiste, 3.460 ; Caruel, socialiste rérèglent ;nts d'administration publique,
destinés à assurer l'exécution do cette
tionnels, qui font tout à la fois de la laïque, formiste, 87 ; G r a n d o n , nationaliste, 73;
Il y a trois sortes d'ignorances : ne rien loi, travaille très activement.
Mollinger, socialiste indépendant, 49.
et la base la plus solide de la République,
savoir,
savoir mal ce qu'on sait, ot savoir
I l y a ballottage.
Le m i n i s t r e sera en mesure de souet son œuvre la plus salutaire. A moins de
autre chose (pie ce qu'on doit savoir.
mettre
au Conseil d'Etat les textes
se laisser égarer par des statistiques erroDuci.os.
qu'elle
prépare
à la rentrée de novemnées, ou par un parti-pris irrésistible, on
bre prochain. L'application de la loi
Deux individus sont parfaitement heureux,
est bien forcé de rendre hommage à l'insl'ignorant, parce qu'il croit tout savoir, et lo pourra donc commencer dans la setruction laïque, et à ceux qui l'assurent.
savant, parce qu'il sait qu'il aura toujours conde moitié de l'année 1911.
Cependant, M. Edouard Petit a raison de
quelque chose à apprendre.
marquer dans les pages si belles et si docu- Un grave incident dans les eaux
M . FaMières en Auvergne.
C h . NANCEV.
portugaises.
mentés qu'il a écrites, que la moitié de la
M. Fallinres, président de la RéputAche resterait à accomplir, si, après l'école,
Les j o u r n a u x ont raconté l'agression
Un homme neutre est un homme nul.
blique s'est rendu dimanche à Cannai,
nous abandonnions l'enfant aux caprices, dont a été victime l'équipage d u bateau
J . SIMON.
Clennont Ferrand et Riom» en com-
PENSEES
Nos pêcheurs langoustiers
I
LA
LION*
Of. 20
Annonces judiciaires et diverses ('i page) —
—
O 30
Réclames (3* page)
0 50
Réclames (2e page)
1 »> »
Chronique locale ou départementale
Annonces payables d'avance. — Prix à forfait pour les
annonces répétées et traités de publicité.
LA S E M A I N E
Nous apprenons, d'autre part, que
M. Le Bail, a saisi le ministre des Affaires étrangères de l'incident dès la
date d u 4 j u i l l e t et que le 5 j u i l l e t il a
eu un entretien à ce sujet avec les directeurs des services compétents de ce
Ministère.
SAMEDI
e
langoustier Santez-Manj,
capitaine
Fouquet, de l'Ile-de-Sein, sur les côtes
portugaises.
Le capitaine Fouquet de l'Ile-deSein vient de déposer une plainte à
l'administrateur de la marine d'Audierne.
le
ANNONCES :
QUIMPER
Les b u r e a u x s o n t o u v e r t e de 9 h . à m i d i le m a t i n et de 2 h. à 5 h . le soir
Adresser
Sous ce titre, M. René Besnard, député d'Indre-et-Loire, écrivait l'autre
j o u r dans Y Action un article d'une
L'iniative privée a, il esl vrai, créé ça
belle hauteur de vues à propos du livre
récent de M. E d o u a r d Petit : De l'Ecole et là des œuvres fort belles : œuvres postscolaires, cours populaires, etc. Et c'est
éi la Cité.
L'heure est plus que jamais venue chose admirableque d e v o i r , dans cerd'envisager sous son véritable aspect tains villages, « les hommes et les gars
et dans toute son étendue l'œuvre d u hameau s'assemblant, le soir venu,
éducatrice de la République, et c'est autour de la robuste table de la ferme,
avec raison que les esprits éclairés pour tenter d'acquérir ce qu'une jeutournent vers elle leurs principales nesse négligée ne leur a point permis
préoccupations. Les débats récents d'apprendre ». Admirable, certes, mais
q u i ont, à la Chambre des députés, combien incomplète ! Ce q u ' i l faudrait,
pris une ampleur si particulière, ont c'esl l'organisation définitive de l'insmontré quelle est à présent comme il truction intellectuelle et professionnelle
y a trente ans, la pensée constante de de l'Adolescence.
nos réprésentants sincèrement dévoués
à l'avenir démocratique.
COMMERCIAL
Rédacteur en chef : J.-D. SABRIÉ.
UN AS
Q u i m p e r , Finistère et départements limitrophes . .
Autres départements
Etranger
—
pagnie de MM. J e a n D u p u y , m i n i s t r e
du Commerce, et le général B r u n , m i nistre de la Guerre.
Malgré le temps particulièrement
défavorable, une foule considérable se
pressait, à chacune des étapes d u
voyage, au passage de M. Fallières q u i
a été acclamé longuement.
L e président est rentré l u n d i m a t i n
à Paris.
Voyages ministériels.
Dimanche également, M. Cochery,
m i n i s t r e des Finances s'est r e n d u à
T o u l pour y présider l ' i n a u g u r a t i o n
d'une ligne de c h e m i n de fer, tandis
que M. V i v i a n i i n a u g u r a i t à Rennes
la Maison de la Mutualité. Les deux
ministres ont prononcé des discours
très applaudis.
Le roi Albert à Paris.
Après le tsar de Bulgarie, auquel
Paris fit fête récemment, voici que le
roi A l b e r t et la reine Elisabeth de Belgique s'apprêtent à faire une visite officielle au Président de la République.
Les souverains, q u i séjourneront
trois j o u r s à Paris, assisteront à la revue du 14 juillet, à Longchamp, et le
roi A l b " r t passera à cheval, assure-t-on,
la revue des troupes.
Après avoir longtemps boudé la République, les chefs des états monarchiques recherchent maintenant son a m i
tié. C'est la meilleure réponse à ceux
q u i s'ellorcent de montrer la France e n
décadence sous le régime républicain.
La conquête de l'air.
Les expériences d'aviation, q u i d o n nent chaque j o u r des résultats plus
m e r v e i l l e u x , viennent encore de provoquer u n accident mortel. L ' a v i a t e u r
W a c h t e r , q u i venait malgré u n temps
affreux d'atteindre en plusieurs vols
son cent ièmekilomètre,est tombé d'une
hauteur de deux cents mètres et s'est
tué sur le coup.
Le Groupe des Inscrits maritimes.
Le Groupe des Inscrits maritimes
vient de se reconstituer sous la présidence de M. Siegfried. Cinquante députés des ports ont adressé leur adhésion à ce Groupe.
Ont été élus : vice-présidents, M M .
Le Bail, Bignon, Guernier, T r o u i n ;
secrétaires, M M . Le Rouzic, Delaroche-Vernet, d'EIissagaray, F l a n d i n ;
questeur, M. Cazauvieilh.
M . Brisson, président de la Chambre, a été élu président d'honneur.
Le Groupe s'est occupé ces j o u r s
derniers de diverses questions, notamment de la question d u vote des marins en mer. Le président a été chargé
de préparer une proposition de loi sur
cette question.
L'Espagne et la Question religieuse
Les journaux réactionnaires français se
montrent avares de renseignements sur ce
qui se passe actuellement de l'autre côté des
Pyrénées.
En revanche, les républicains doivent
suivre avec autant d'attention que de sympathie pour le peuple espagnol, les phases,
déjà aiguës, de la lutte qui vient de s'engager entre le gouvernement de la très catholique et traditionnaliste Espagne et le Vati-
LE C I T O Y E N
can. Déjà ne p a r l e - t - o n pas d ' u n e
rupture
e n t r e R o m e et le C a b i n e t de M a d r i d ! 11 a
f a l l u , certes, que l ' E g l i s e a f f i c h â t u n e
in-
transigeance i n o u ï e p o u r que la s i t u a t i o n en
soit a r r i v é e à ce p o i n t d ' e x t r ê m e tension et
q u ' o n en v i e n n e à se d e m a n d e r si l'Espagne,
e l l e - m ê m e , ne sera pas amenée à dénoncer
le C o n c o r d a t . Ce s e r a i t - l à , i l faut le reconn a î t r e , le c h e f - d ' œ u v r e d u p o n t i f i c a t d u pape
' qui
semble d e v o i r ê t r e funeste à l'Eglise
d o n t i l a reçu d u S a i n t - E s p r i t la m i s s i o n de
c o n d u i r e les destins.
L e V a t i c a n ne p e u t a d m e t t r e , en effet, que
le
gouvernement
espagnol
soumette
aux
c o m m u n e s o b l i g a t i o n s fiscales les congrégat i o n s , exemptes de toute redevance, à l ' a b r i
de t o u t c o n t r ô l e , et d o n t le n o m b r e a u g m e n t a n t chaque j o u r , défie toute é v a l u a t i o n .
Thomson il y en a eu davantage, mais
ne savez-vous pas que c'est l'époque à
laquelle 011 a commencé à multiplier
les tirs à charge de combat. Je vous
assure, Goyen, que M. Le Bail n'est
pour rien dans la catastrophe de Yléna,
ni dans les accidents de la Couronne
el du Latouche-Tréville.
L'artillerie coloniale et les inventeurs
de notre poudre B y sont peut-être pour
quelque chose.
Dieu seul, Goyen, qui est le maître
des équipages, pouvait empêcher ces
accidents et écarter la mort de la tèb
de ces héros tombés à la fleur de l'âge.
Pourquoi ne l'a-t-il pas voulu ?
Occupé ailleurs, .l'avez-NOUS assez
prié, Goyen ?
Le
V a t i c a n ne peut p e r m e t t r e que les cultes n o n
c a t h o l i q u e s j o u i s s e n t de la faculté de désig n e r e x t é r i e u r e m e n t l e u r s temples p a r a u c u n s i g n e , a u c u n e i n s c r i p t i o n : i l l e u r est
même interdit d'avoir une
porte
ouvrant
s u r la r u e !
P o u r a v o i r v o u l u m e t t r e fin à ces odieuses
pratiques d ' u n absolutisme
moyennàgcux,
M . Canalejas, p r e m i e r m i n i s t r e d'Espagne,
est en b u t t e a u x anatliêmes de R o m e ot représenté c o m m e u n persécuteur de la Sainte
Eglise !
M a l g r é les a p p u i s que le p a r t i
clérical
c o m p t e en Espagne, le r é s u l t a t d u c o n f i i t
n'est pas d o u t e u x .
L a réponse d u g o u v e r n e m e n t espagnol à
la d e r n i è r e note de p r o t e s t a t i o n d u V a t i c a n
a été envoyée samedi à R o m e .
Dans cette réponse, rédigée par le
minis-
t r e des Afi'aires étrangères, le g o u v e r n e m e n t
m a i n t i e n t ses r é s o l u t i o n s , en les accompag n a n t de c o m m e n t a i r e s et d ' e x p l i c a t i o n s .
M . Canalejas a déclaré à ce sujet :
N o u s v e r r o n s si nous a r r i v o n s
à con-
v a i n c r e le V a t i c a n . Dans le cas c o n t r a i r e ,
n o u s le r e g r e t t e r o n s , m a i s
(pie
pouvons-
nous y f a i r e ?
Cette a t t i t u d e d u g o u v e r n e m e n t espagnol
h a u t e m e n t soutenue p a r l e peuple,
marque
u n e p r e m i è r e étape de ce pays t r o p l o n g t e m p s
m a i n t e n u sous le j o u g d u clergé, vers la liberté religieuse.
A partir d'aujourd'hui, 9 juillet, 9e « Citoyen » est mis en
vente dans les bibliothèques des
g a r e s dont les noms suivent :
Q u i m p e r , D o u a r n e n e z , Pontl'Abbé, Rosporden, Q u i m p e r l é ,
C h â t e a u l i n , C a r h a i x , Brest (Etat),
B r e s t (chemin de fer D é p a r t e mental), L a n d e r n e a u , M o r l a i x ,
Roscoff, S a i n t - P o l - d e - L é o n , Lorient, A u r a y et Pontivy.
COUPS DE GARCETTE
Goyen, pour une fois, a failli
être poli.
C'était le droit et même le devoir de
Goyen, journaliste clérical, d'attaquer
M. Le Bail, député du bloc ; et qui
donc a jamais songé à lui contester
l'exercice de cette liberté sacrée.
M. Le Bail avait voté l'application
aux congrégations de la loi sur les
associations ; il avait voté la loi sur la
séparation des églises et de l'Etat. Il
n'était que juste dès lors qu'il récoltât
ce qu'il avait semé, les rancunes cléricales et les suffrages de ses amis,
c'est-à-dire l'ivraie et le bon grain.
Goyen prétend que M. Le Bail a
trompé ses électeurs. Il faut distinguer.
S'agit-il des cléricaux ? Il n'a pas pu
berner ceux auxquels il n'a rien promis.
Et s'il s'agit des républicains, avouez
qu'on ne s'en aperçoit guère, puisqu'ils
ont continué à voter pour lui avec une
fidélité à toute épreuve et à manifester
en sa faveur avec 1111 enthousiasme
qui, à certaines heures, a dû impressionner désagréablement le canal auditif de Goyen et de ses amis.
Goyen fait à M. Le Bail le reproche
d'avoir soutenu les ministères Pelletan
et Thomson et d'avoir une grosse part
cle responsabilité dans les catastrophes
qui ont éprouvé nos équipages.
La passion, Goyen, égare l'esprit
et l'ignorance fait dire des sottises.
Dans l'œuvre de ces deux ministres,
comme en toutes choses, il y a le bon
et le mauvais. Nous en recauserons,
Goyen, si vous voulez bien et nous parlerons aussi de l'administration de nos
amiraux qui remplaçaient dans la
flotte le tir du canon par le culte de
l'archange Gabriel.
Restent les accidents de notre marine. Sous Pelletan, il y a eu peu. Sous
Vous reprochez à M. Le Bail d'avoir
voté le rachat de l'Ouest pour complaire aux socialistes.Le Goyen de 191)7
n'aurait pas songé à lui faire ce reproche, lui qui écrivait alors : Lu peur
du socialisme inspire à nos bourgeois
opportunistes
d'extraordinaires
/tuons
peut-être par devenir un journaliste L'accueil l'ait par les républicains au
correct et par pratiquer la liberlé de bon journal le Citoyen el, j'ose le dire,
l'écrivain dans la dignité des polé- à son rédacteur, doit vous mettre l'esmiques.
prit en repos.
S'il veut persévérer dans la voie fuL u i et moi dureront longtemps enneste où il est engagé, qu'il se hâte de core, assez longtemps, soyez-en conrenoncer à la soutane, car la sienne vaincu, pour éclairer bien des esprits
pourrait bien finir à la longue par dé- qui jusqu'ici, ont cherché la vérité dans
goûter les gens de toutes les autres. les feuilles de mensonge, et les amener
Nous 11e demandons pas mieux que aux idées de liberté el de progrès... du
d'inaugurer dans ce journal une autre vrai, du progrès républicain que vous
manière, mais il faut tout de même haïssez si fort.
que Goyen s'y prête en donnant
J.-D. S...
l'exemple.
Il est le pasteur... el je suis la
brebis !
Le pourra-t-il ? J'en doute, car il esl
le fils spirituel de Veuillot qu'il cite à
tout propos. Cette hérédité le brûle, le
torture el le domine et en fait le journaliste irresponsable qu'il est bien.
Nous y reviendrons prochainement,
car je sens que je 11e puis plus me
passer de Goyen.
Pourvu que mes amis me pardonnent celle mauvaise fréquentation.
d'envisager les choses.
KERNÉVOD.
Pour une fois que M. Le Bai! n'aurait pas eu peur, vous voyez comment
il est récompensé par vous.
M. Le Bail s'est décidé dans ce vole
par des raisons générales. Il a aussi
cédé à des motifs particuliers.
En célébrant en termes dithyramLes arrivages de poisson do Bretagne biques la grande victoire de M. Daniéétaient soumis à des retards quotidiens lou à la Chambre des députés, le Proqui faisaient manquer la vente. En grès du Finistère reconnaît sans doute
1909, après le rachat, la situation s'a- que son collaborateur occasionnel Vérax
méliorait sensiblement, puisque ce qui est allé beaucoup trop loin. Aussi a-t-il
était la règle était devenu l'exception. chargé un certain Chariot — autre rédacteur d'occasion — de le repêcher
dans le numéro de la semaine dernière.
Il paraît que les votes anti-cléricaux
Et celui-ci de s'exécuter en un article
de M. Le Bail ont eu pour résultat de qui vaut lapeined'ètre médité. Je neconnuire aux intérêts des marins-pècheurs nais pas plus Chariot (pie 11c m'était
en diminuant en France la consom- connu Vérax. Mais je 11e fais aucune
mation du poisson.
dilïiculté pour convenir qu'il a bien
Vous m'étonnez, Goyen. Jamais l'u- l'esprit de la maison où il opère, à désage du poisson n'est entré à ce point faut d'« esprit » tout court et de style.
dans les goûts d'un peuple qui trouve Chariot se sert du procédé en honneur
au Progrès, lequel consiste, comme
qu'on ne pêche pas assez.
Je constate, d'autre part, que le chacun sait, à répondre tout juste à côté
nombre des prêtres n'a pas diminué de la question qu'on lui pose.
puisqu'il y en a qui se font journalistes
Quand je lui dis, par exemple, en rapou maîtres d'école.
pelant les faits répugnants révélés par
Restent les nonnes et les frères sécu- l'enquête parlementaire, que l'élection
,c
larisés ou non. Soit qu'ils continuent de la l circonscription de Châteaulin
à porter la robe ou qu'ils s'en soient esl de celles dont il n'y a pas lieu de se
affranchis, ils sont innombrables et je montrer glorieux, il se garde bien de
ne sache pas qu'ils aient cessé de man- discuter mes arguments.
ger du poisson le vendredi de chaque
Le bon apôtre trouve plus commode
semaine, ou alors, Goyen, c'est que de se donner des airs de justicier, en
nous louchons à l'abomination de la reproduisant les imputations formulées
désolation.
sans preuve contre les partisans de M.
Dans son article intitulé Récapitu- Halléguen. La protestation justement
lons, Goyen a réussi a être poli pen- indignée de nos amis clu Comité répudant trente lignes. Puis, à force de blicain de Châteaulin a par avance l'ait
vouloir railler... il a, comme toujours, bonne justice de ces ragots calomnieux.
déraillé. Subitement, il a changé son Je n'y reviendrai donc pas, pour ma
encre et recommencé à dire des inso- part.
lences.
Mais le rédacteur du Progrès croit devoir
faire suivre ce tissu d'ineplies de
On dirait, en vérité, que le dos lui
réflexions
où se peint bien son naïf
démange, et, pour le guérir, je crains
souci
d'excuser
l'ami Vérax, devenu
bien qu'il faudra continuer à lui donner
impondérable.
des étrivières.
KERNÉVOD.
Ah I s'écrie-t-il, si l'élection de M. Halléguen avait été assurée, même à deux
voix de majorité, « le Citoyen n'aurait
Goyen fait une mauvaise pas manqué da faire remarquer qu'elle
était d'autant plus belle qu'elle avait
confession générale.
été plus disputée
Ce que le Citoyen
Dans 1111 article intitulé Récapitulons, eût fait alors, il permettra que le Pro»
Goyen éprouve le besoin de faire grès le fasse aujourd'hui
sa confession générale. Mais ses aveux
11 n'y a qu'une chose que nous ne
11e tromperont personne, ni le public, permettons pas au Progrès clérical. C'est
ni lui-même.
de travestir les fails en mettant en cause
A u nom de ses principes il pouvait l'honorabilité de nos amis, pour servir
soutenir dans la presse catholique de sa détestable politique.
belles et retentissantes polémiques,
Ceci dit, extasions-nous sur le dernier
mais il a préféié laisser tomber sa alinéa, où Chariot a mis tout le fiel
plume aux attaques outrageantes et d'une âme qui veut être bien méchante.
a u x basses i n v e c t i v e s .
Lise/, attentivement cl... tâchez de
comprendre
:
N u l n'a plus abusé que lui des licences de l'écrivain, cl M. Le Bail a eu
«. v On a vu bien d'autres (?) — cl
particulièrement le don d'exciter depuis qui sont partis de chez nous, plus déçus
de longs mois sa verve extravagante par ceux qui les avaient « appelés »
el sa colère bouffonne.
que par ceux contre qui ils avaient
Qui ne se souvient des familiarités été appelés. E l ceux contre qui on les
déplacées de ce prêtre tuloyeur ? Ce appelait, c'était « nous », mais ceux
disciple de Veuillot a toujours eu l'am- qui les appelaient c'étaient... d'autres.
bition de devenir le premier moutar- Un jour, je souhaite que ce soit le plus
dier de la presse catholique bretonne. tard possible — le Citoyen nous en
Son cerveau, tournant à l'éponge, a donnera des nouvelles. »
ramassé loul le fiel, tout le venin, toul
N'esl-ce pas, cette conclusion macale rebut des petites calomnies cléricales ronique 11c brille pas par la clarté.
qui traînaient contre Le Bail, et il en Mais il faut tenir compte de l'intention
a fait un miel que les bigotes trouvent et l'intention ici n'csl pas douteuse.
délicieux.
C'est la flèche clu Parthe — 011 le coup
Misérables légendes de chapelets de pied cle l'âne, à votre choix, que
distribués et de moines électoraux, Chariot décoche là à l'adresse clu mod'élections viciées par la fraude, etc... deste signataire de ces lignes. A trasans compter les épithèles les plus vers son galimatias confus et laborieux,
blessantes dont il assaisonnait le tout vous avez deviné que Chariot, en veret qui devaient être bien étonnées de sant 1111 pleur, s'efforce cle lui faire entomber de sa soutane haineuse I
trevoir toules sortes de déconvenues.
Eh bien I le chapelet est devenu une
D'un mot, je veux le rassurer. C'est
garcette. Avec son aide, nous espérons cle propos délibéré el en toute connaisbien dégoûter Goyen de cracher par- sance cle cause, sachez-le, Chariot, que
tout et de vomir sur tout. Qu'il se je suis venu ici pour mener la bonne
regarde. Il porte une soutane. I l ne s'en guerre contre ce qu'on a si pittoresest peul-êlr e jusqu'ici jamais aperçu S'il quemenl appelé le parti cle 1 eteignoir,
réussit à se mieux connaître, i l finira dont vous êtes le défenseur ardent.
REPÊCHAGE
t r i o m p h e r p a r s u r p r i s e de n o i r e a m i M . Caradee, la l u t t e va être r e p r i s e
ment
par
les
républicains.
vigoureuseDepuis
qu'il
siège an conseil d ' a r r o n d i s s e m e n t , M .
Hé-
naïf n'a r i e n fait p o u r le c a n t o n . E n r e v a n che, il a réussi à se c r é e r une i m p o p u l a r i t é
q u i s'étend même à ses c o r e l i g i o n n a i r e s politiques.
L e c a n d i d a t r é p u b l i c a i n q u i va ê t r e désigné d i m a n c h e a donc les p l u s g r a n d e s chances de r e c o n q u é r i r ce c a n t o n .
L a s i t u a t i o n est à p e u p r è s i n d e n t i q u e à
D o u a r n e n e z . L à , nos a m i s sont
également
décidés à c o m b a t t r e à o u t r a n c e la c a n d i d a t u r e de M . Jacq q u i f u t , o n s'en
Les Elections u l u l e s
souvient,
le v é r i t a b l e agent de M . P i c h o n l o r s des
dernières élections législatives. I l y a tout
l i e u de p e n s e r que le r é p u b l i c a i n q u i
lui
sera opposé r é u n i r a une sérieuse m a j o r i t é .
Q u i n z e j o u r s à p e i n e nous séparent
des
Le C o m i t é r é p u b l i c a i n d é m o c r a t i q u e de
élections p o u r le r e n o u v e l l e m e n t p a r m o i t i é
d u C o n s e i l général e l du C o n s e i l
C h â t e a u l i n a, dans un c o n g r è s t e n u d i m a n -
d'arron-
d i s s e m e n t . Il est intéressant de jeter
un
c o u p d ' œ i l sur
de
la s i t u a t i o n r e s p e c t i v e
che d e r n i e r , décidé de p r é s e n t e r aux
L a u n a y c o n t r e les candidats r é a c t i o n n a i r e s
chaque canton et d ' e x a m i n e r les chances des
candidats en présence dans n o t r e
s o r t a n t s , M M . Le D o a r é et L ' H a r i d o n .
départe-
M . L a u n a y , g r e f f i e r de p a i x à C h â t e a u l i n
ment.
cl
D ' u n e m a n i è r e g é n é r a l e , les r é p u b l i c a i n s
municipal
depuis
plusieurs
circonscrip-
t i o n , p o u r r a , avec le s y m p a t h i q u e d o c t e u r
adversaires et nous 11e d o u i o n s pas q u ' i l s ne
Ma g n e , q u i habite L o c r o n a n , a f f r o n t e r la
r e v i e n n e n t p l u s n o m b r e u x (pie p r é c é d e m -
l u t t e avec chance de succès.
rnenldans nos assemblées d é p a r t e m e n t a l e s ,
Celui-ci
a p r è s e e t t e c o n s u l t a t i o n n o u v e l l e du suffrage
11e d é p e n d que
de
la b o n n e
a c t i v i t é el de la d i s c i p l i n e des r é p u b l i c a i n s ,
universel.
Voici,
conseiller
annés, très p o p u l a i r e dans la
soiit en excellente p o s t u r e v i s - à - v i s de l e u r s
car le c a n t o n
4
élec-
tions d u 21 c o u r a n t M M . M a g n e et V i c t o r
*
de C h â t e a u l i n a d o n n é
m a j o r i t é r é p u b l i c a i n e aux d e r n i è r e s
toul d ' a b o r d , les
une
élec-
tions.
renseignements
q u i nous p a r v i e n n e n t s u r les élections au
Au
Conseil général.
Faou, o n c o m p t e s u r M .
Le
Gall,
m a i r e de L o g o n n a - Q u i m e r c h , q u i se p r é s e n tera c o n t r e M . H e n r i B o s s o n , n é g o c i a n t au
A P o n t - C r o i x , M . F e n o u x , c o n s e i l l e r général républicain sortant, n'aura probable-
Faou. Ce d e r n i e r esl v i v e m e n t soutenu p a r
m e n t aucun c o n c u r r e n t . D a n s tous les cas,
le p a r t i c l é r i c a l .
son succès est assuré à une f o r t e
O n nous
D a n i é l o u s'intéresse
majorité.
a f f i r m e que M .
d'une
manière
toute
où la
p a r t i c u l i è r e à son succès et s ' a p p r ê t e à le
cer-
s o u t e n i r p a r tous les m o y e n s . M a l g r é cet
t a i n e . O n p r ê t e k M . de C a r f o r t , q u i a été
a p p u i , le succès 11e p a r a î t pas d o u t e u x p o u r
d e p u i s q u e l q u e s années u n des f e r v e n t s des
M . L e G a l l , si nos amis f o n t t o u t l e u r d e v o i r .
11 en est de même à P o n t - l ' A b b é
r é é l e c t i o n de
candidats
M . le
D r P l o u z a n é est
réactionnaires
contre M M .
Le
A
signaler
encore
la c a n d i d a t u r e d ' u n
B a i l et P l o u z a n é , 1 i n t e n t i o n de poser une
réactionnaire,M. Paul Noël,contre M . Gen-
candidature
til, conseiller républicain
d ' o p p o s i t i o n . D a n s ce cas, la
n ' e n est pas d o u t e u x .
La sympathie
dans
A u c u n r é p u b l i c a i n ne peut v o t e r p o u r M .
bien justifiée dont
le c a n t o n
M.
sortant à Oues-
sanl.
bataille p o u r r a i t être v i v e , mais le r é s u l t a t
le d o c t e u r
jouit
N o ë l sans t r a h i r son p a r t i . T o u t e a b s t e n t i o n
Plouzané
serait c o n s i d é r é e à j u s t e
titre comme
une
l'assure d ' u n succès au m o i n s égal à c e l u i
a b d i c a t i o n . E s p é r o n s que les e x c e l l e n t s r é -
q u ' i l o b t i n t l o r s des élections
p u b l i c a i n s d Ouessant m e t t a n t l e u r d e v o i r
d u 24 a v r i l
d ernier.
au-dessus de t o u t autre
D i m a n c h e , le c i t o y e n Goude est v e n u à
1
C o n c a r n e a u lancer dans une r é u n i o n d ' a m i s
t r i é s sur le v o l e t la c a n d i d a t u r e
ce
dernier,
contre
la
son succès.
obtenu
candidature
progressiste
de M . I l é m o n aux
législatives,
ne d o i t
pas
bloc s u r le n o m de M . G e n t i l et a s s u r e r o n t
socialiste
de M . M a s s o n . L e succès p a r t i e l
par
sentiment, feront
élections
décourager
nos
a m i s . N o u s sommes s û r s à l'avance q u ' i l s
f e r o n t t r i o m p h e r un f e r m e r é p u b l i c a i n soucieux de d é f e n d r e les i n t é r ê t s de la
démo-
c r a t i e , mais r é s o l u m e n t o p p o s é à l ' a g i t a t i o n
Leur
s t é r i l e des r é v o l u t i o n n a i r e s .
A C r o z o n , M . le d o c t e u r
paraît
Louboutin
pas d e v o i r se r e p r é s e n t e r . M .
ne
Bott
pose dans ce c a n t o n sa c a n d i d a t u r e avec des
déclarations nettement républicaines contre
M . M o u l i n , a d j o i n t au m a i r e de C r o z o n ,
r é a c t i o n n a i r e . N o u s avons p l e i n e confiance
dans nos a m i s r é p u b l i c a i n s de C r o z o n , q u i
s a u r o n t faire l e u r d e v o i r .
M . Lancien, conseiller sortantde Carhaix,
aura à mener
une lutte très v i v e , d i t - o n ,
c o n t r e le d o c t e u r M a r c h a i s q u i se p r é s e n t e
sous
l'étiquette
libérale.
M.
Marchais
a
d e r r i è r e l u i toules les forces r é a c t i o n n a i r e s
du c a n t o n . C e p e n d a n t , la r é é l e c t i o n de M .
Lancien
sera
certainement
assurée
par
1 u n i o n de tous les r é p u b l i c a i n s .
M . de N e u v i l l e , c o n s e r v a t e u r , c o n s e i l l e r
s o r l a n l du c a n t o n d ' A / . a n o , t r o u v e r a d e v a n t
l u i , cette année, M . G u y o n v a r c ' h . M . G u y o n v a r e ' h esl un ancien j u g e de paix très estimé
dans le p a y s . Il a les p l u s sérieuses chances
de s u t c è s . Les r é p u b l i c a i n s , en v o t a n t p o u r
l u i , o n t une excellente occasion de se débarrasser d ' u n r é a c t i o n n a i r e i r r é d u c t i b l e .
A R r e s t , le c i t o y e n Goude a décidé — en
d é p i t de ses d é c l a r a t i o n s anciennes c o n t r e
le c u m u l d'.'s mandats — do p o s e r sa canle D r P i t o n . U n a u t r e
didature contre M .
u n i f i é , M . Le B o r g n e , se p r é s e n t e r a i t dans
le
canton, contre M .
le D1" A l l a i n , c o n -
seiller sortant.
E n f i n , M . C l o a r e c , d é p u t é de la l r " c i r conscription
de
Morlaix,
Saint-Thégonnec contre
se
présente
le c o n s e i l l e r
à
ac-
t u e l , M . Q u é i n n e c , c o n s e r v a t e u r . Cette cand i d a t u r e donne à nos amis les p l u s g r a n d s
espoirs.
»
»
E11 ce <{11 i c o n c e r n e les élections au c o n seil d ' a r r o n d i s s e m e n t , r i e n n'est e n c o r e décidé quant au r e m p l a c e m e n t à Q u i m p e r de
M . C o r n i c , »( 110
cle
A propos
l'élection cle M. Plouzané.
sa n o m i n a t i o n récente de
v é t é r i n a i r e d é p a r t e m e n t a l o b l i g e à la r e t r a i t e .
A P l o g a s t e l - S a i n t - G e r m a i n , on M .
llé-
n a l f , bras d r o i t de M . de S e r v i g n y et enfant
c h é r i des r é a c t i o n n a i r e s , a p u , i l a six ans,
logique.
Avec une audace extraordinaire, le
Progrès, journal ordinaire de l'extraordinaire trio, Servigny-Carfort-Le Gouvello, ose prétendre que sans les fraudes commises dans les 6 communes
de Plobannalec, Trefliagat, Plogastel,
Peumerit, Plovan et Plozévet, M. de
Servigny était élu.
De quel genre de fraudes entend
parler le rédacteur q u i a tenu la plume
sous la dictée du trio ?
Veut-il signaler l'impossibilité où se
seraient trouvés lesélacteurs de voter?
Veut-il parler de bulletins ajoutés
dans l'urne ou de fraudes accomplies
lors du dépouillement ?
Pour répondre à la première question, il est facile de constater que, dans
les tî communes cilees plus haut, le
nombre des votants a été, en 1910, de
2.891, en 1906, de 3.034 et en 1902, de
2.85ï. Quel est, après cela, l'homme de
bonne foi qui oserait soutenir que
l'élection n'a pas été libre. Les 6 communes dont parle M. de Servigny sont
les meilleures au point de vue républicain, et voilà tout. Si nous voulions
1100s livrer aux mêmes calculs pour
les 6 communes réactionnaires de Guiler, Landudec, Pouldreuzic, Plonéis,
Plotneur et'Tréméoc, uous y verrions
que M. Plouzané n'a eu dans ces communes que 402 voix tandis que son
concurrent en obtenait 1.575.
Le trio Servigniste insinue que des
bulletins ont été ajoutés dans l'urne,
ce qui donue le total indiqué plus
haut.
Nos trois éplucheurs de scrutins
n'avaient qu'une petite formalité à
remplir pour être oien vite fixés. Ramasser les cartes électorales des nonvotants, leurs amis, et les rapprocher
'les énonciations de la liste d'émargements.
ils ne l'ont pas fait parce qu'ils ont
LE C I T O Y E N
eu peur cle la vérité. 11 esl plus simple
d'insinuer, et plus facile cle crier, que
de fournir la preuve de ce qu'on avance
La majorité de M. Plouzané est de
près de 1.400 voix.
En 190-2, M. Le Bail obtenait 2 018
voix dans les 6 communes do Plozévet,
Plogastel, Peumerit, Plovan, Tréfila
gat et Plobannalec, tandis que M. Delaporte en recueillait 710 En 1900, malgré une pression énorme et des actes
de corruption innombrables, M. Le
Bail en avait encore 2.027 contre 1.007.
Qu'y a-t-il d'étonnant que M. Plouzané ait, en 1910, recueilli 2.447 voix
contre 445 ?
Cela prouve que les actions de M. de
Servigny sont en baisse, et voilà tout,
Attribuez à cle M. Servigny et à M.
Plouzané les chiffres de 190-2 et de
1906 et AL Plouzané est encore élu à
une jolie majorité, de 8-25 voix dans
le premier cas et de 507 dans le second.
Mais si l'on ajoute à M. Plouzané les
suffrages qu'il a perdus dans les communes de Pouldreuzic et Landudec oh les dépouillements se sont accomplis de façon plus qu'irrégulière
et le déchet subi à Plomeur, par suite
de la pression exercée, le chiffre cle sa
majorité en sera encore relevé de plusieurs centaines de voix.
La logique n'est pas le fait cle nos
bons apôtres. Le Progrès ne calcule
pas, il insinue, il calomnie... c'est la
basse et triste revanche des vaincus.
Le bluff cle M. cle Carfort.
M. de Carfort a lentes les audaces.
Il prétend avoir obtenu une audience
de M. Briand el l'avoir entretenu des
moyens à employer pour avoir des
élections libres clans la 2e circonscription de Quimper.
C'est faux ! archi-faux ! M. de Cctrforl
n'a pas élé reçu par M. Briand qui
ignore jusqu'au nom du commandant.
I l est fort probable que si M. de Carfort s'était présenté à lui, il n'aurait
pas manqué cle lui laver la tète, car la
légende des élections non libres est
sortie toute vivante clu cerveau de nos
trois anabaptistes Carfort, Le; Cou
vello,Servigny, qui, certains de la dé
faite de leurs idées, avaient d'avance
préparé et réglé cette petite mise en
scène à la veille du scrutin.
Le <( Progrès » et les jugements
du Tribunal correctionnel cle
Quimper.
Le Progrès exulte. Des républicains
ont été condamnés pour violences à
Treiïlagat, Plogastel et Peumerit et ils
l'ont été sans sursis, ce qui réjouit
l'àme féroce de notre écrivain catholique.
De là à conclure que les élections
n'ont pas été libres, il n'y a qu'un pas.
A Treffiagat (bourg), M. de Servigny
a eu les deux tiers des voix et les chiffres sont les mêmes qu'en 1900 et 1902.
A Peumerit et à Plogastel, il y a eu
deux rixes qui ont mis aux prises
quelques individus.
Et voilà tout !
Dira-t on que, parce que les amis de
M. Le Bail ont été battus à Plouhinec
par les amis de M. Cornou, les élections n'ont pas été libres dans cetle
commune le 24 avril ?
— Que le Progrès ne triomphe pas
si tôt. La justice est saisie cle nouveau
dans les allaires de Peumerit et de
Trefliagat. D'autre part, MM. Le. Gouvello vont être assignés à leur tour.
C'est pour ces motifs que nous ne
pouvons ni ne voulons discuter la
décision du tribunal de Quimper relative à Ilémon, Le Drézen et Caradec.
Nous nous expliquerons en appel
devant la Cour de Rennes.
Que le Progrès se le tienne pour dit.
Nos Députés.
Par arrêté de M . le m i n i s t r e des Finances
Comme on le sait les groupes ont acquis à
la Chambre une importance exceptionne lle et
chaque député est désormais tenu quand i l
veut faire partie de commissions el participer
aux t r a v a u x d u Parlement de s ' i n s c r i r e ù un
groupe.
L'Officiel, publie les listes électorales des
membres des groupes remises au président
cle la Chambre le ;> j u i l l e t 1910, en exécution
de l'article 11 (er d u règlement.
M M . l'abbé Gayraud,
Villiers,
de Mun et
Da melon font partie cle l ' A c t i o n libérale avec
.M. Piou.
A nos correspondants.
percepteur
de
t i o n réorganisée ;
Desyeux,
L'article premier clu projet est ainsi c o i i f u :
" L'n prêtre catholique, agréé par l'autorité
diocésaine, sera, aux frais exclusifs des ca
lIndiques q u i voudront y faire face, attaché
ô t i t r e d'aumônier à c h a c u n e <1cm « m i «<Vs «lo l a i l o t t e . »
percepteur
surnuméraire
d ' I l l e - e t - V i l a i n e , est n o m m é percepteur cle
à 10 b . 30 ; de Bénodet à 6 heures soir.
percepteur
à
Ouvrais
Réseau Téléphonique.
Ces nouveaux c i r c u i t s seront utilisés
p o u r la transmission des télégrammes.
Brevet Supérieur.
Voici la liste des j e u n e s filles admises à
'oral :
Furcy,
Le Gall,
Icbonte,
Kernéis,
L o u a r n , M a r r i e , Mazé, M é h u , Moigne, Jeanne
M o r v a n , Rosine M o r v a n , C l o t h i l d e Le Page,
M a r i e Le P a g e , Q u i n t i n , R a o u l , R e n a u d , Paule
.eroux, Thomas, Yvonne Troalen.
Foires de la semaine.
Farine,
QUIMPER.
— Marché
du
première qualité,
25
les
juin.
100
kilos,
3 1 à 32 ; f a r i n e , d e u x i è m e q u a l i t é , 29 à
29,50 ; f r o m e n t , 22 à 23 ; seigle, 15 à 15,50 ;
s a r r a s i n , 20 à 20,50 ; avoine, 17 à 17,50 ;
orge, 16 à 16,50 ; son, 13 à 13,50 ; p o m mes de t e r r e nouvelles, 13 à 14 ; f o i n ,
les
500 k i l o s , 45 à 48 ; paille, 23 à 25 ; bœuf,
le k i l o s u r pied, 0,60 à 0,05 ; vache, 0 , 5 5 à
0,60 ; veau, 0,70 à 0,75 ; m o u t o n , 0 , 8 0 à
couple, 3 à 3 , 5 0 ; c i d r e , la b a r r i q u e , 42 à 4 5 .
Les pommes de terre. — T r é g u i e r , s a m e d i ,
L ' a d m i n i s t r a t i o n des p o s t e i n s t a l l e r a ,
à l'aérodrome même, un service postal,
t é l é g r a p h i q u e et t é l é p h o n i q u e . T r è s p r o b a b l e m e n t , elle m e t t r a m ê m e en vente
u n t i m b r e spécial portant l ' i n s c r i p t i o n
« Q u i m p e r - A v i a t i o n ». A v i s a u x c o l l e c tionneurs !
G r â c e à l ' e m p r e s s î m e n t des s o u s c r i p t e u r s , le m e e t i n g d ' a v i a t i o n de Q u i m p e r ,
q u i se t i e n d r a r a p p e l o n s les 14, 15, 1(5 et
'7 j u i l l e t , promet d'être couronué par un
succès c o m p l e t
mes de terre aux
étaient payées 3 f r . les 50 kilos : de 5 à 7 heures clu soir, 2 f r . 50.
L u n d i , le p r i x était le même : 2 f r . 50 les
50 kilos.
T r é g u i e r , 5 j u i l l e t . — Le p r i x des pomvapeurs
est le
q u ' h i e r , 2 f r . 5 0 les 50 kilos.
Saint-Malo, 5 juillet. —
Le m a r c h é se
r a l e n t i t u n peu. H i e r , il est e n t r é 590 c h a r
3 f r . 75 et 3 f r . 85 les 50 kilos. A u j o u r d ' h u i ,
tes diverses des régates ; los voici
qu'elles o n t été arrêtées p o u r
telles
1910, p a r l e
arrivages plus n o m b r e u x .
S a i n t - P o l - d e - L é o n , 5 j u i l l e t . — O n vend
ici la p o m m e de t e r r e Early
rose ou
Up-to-
dalc, 7 IV. les .100 k i l o s . La p o m m e de t e r r e
C o m i t é des Coupes de Bretagne :
10, 11, 12 j u i l l e t , Vannes ( P o r l - N a v a l o ) .
lhdlande
se paie 9 f r
et le
Green-islanil
3 1 j u i l l e t , Douarnenez.
d i f f , le p r e m i e r avec 300, le second avec
v i e n n e n t cle p a r t i r p o u r C a r -
200 tonnes de p o m m e s de terre. Ces t u b e r cules o n t été payés au p r i x
21 août, L o r i e n t .
de
7 fr.
les
100 kilos.
Régales locales annoncées ;
de 8 f r . 5 0 à 9 f r . 50 les k i l o g r .
21 août, P o r n i c .
28 août, Les Sables-d'Olonne.
L'artichaut.
matin
très f o u r n i , on a payé l ' a r t i c h a u t j u s q u ' à
22 e l 23 f r . les 100 k i l o s .
P a r décret clu 2 j u i l l e t d e r n i e r , M . Louisîaix s u p p l é a n t à Brest (1 er canton), en r e m -
Quimper.
placement de M . Sénac, d é m i s s i o n n a i r e .
Antoine-Gabriel
Caill,
est
nommé
uge do paix suppléant à Ploudalmézeau, en
Perceptions.
Par arrêté de M . le m i n i s t r e des Finances,
en d;dc d u 21 j u i n I !1(), les perceptions do.
' l o g a s l e l - S a i n t - G e r m a i n , de P o n t - l ' A b b é cl
sont
réorganisées et
se composeront désormais des
communes
ci-dessous désignées :
!) c o m m u n e s
(chef-lieu),
:
Plogaslel-Sainl-Germain
Gourlizon, Guiler,
Landudec,
' e u m o r i l , Plonéis, P l o v a n , Plozévet, P o u l dreuzic.
5 communes
lieu),
: Pionéour-Lanvern
Sainl-Jeau-Trolimon,
[clief-
Tréguennec,
T r é m é o c , Tréogat.
0 communes
Combrit,
Pont-l'Abbé
Guilvinec,
'enmarc'h,
iuyat.
:
lle-Tudy,
Plobannalec,
(clief-lieu),
Loctudy,
Plomeur,
Tref-
P U B L I C A T I O N S I>K
MAHUGKS
Corentin Raphalen, employé de chemin de
for, dom. h la Garenne (Seine), et Mûrie Trénec,
femme de chambre, dom. h Quimper.
Lucien Linérae, coiffeur, et Marie Le Floch,
couturière, dom. î) Quimper.
Hervé Moult ec. cuisinier, dom. de fait & Pa.
ris et de droit h Quimper, et Lœiitia Rilyon,
perleuse, dom. à Versailles.
Onésime Cozic, quartier-maître mécanicien,
dom. de fait h Brest el de droit Ji Quimper, et
Angelina Cozic, s. pr., dom. à B r t s t .
Jean Leclère, ingénieur, dom. de fait à Valencia (Espagne) et de droit à Quimper, et
Léonce Long, s. pr., dom. à Nice.
persistante empêchera
cette
Chienne perdue. — U n e chienne âgée de
trois ans, croisée setter et p o i n t e r poils longs,
paru de chez son p r o p r i é t a i r e , M . C a b i l l i c ,
d e m e u r a n t au b o u r g de Plozévet.
Bonne récompense à q u i la r a m è n e r a ou
d o n n e r a renseignement.
Peumerit.
Fêle nationale. — V o i c i le p r o g r a m m e de
la fête nationale :
A m i d i , banquet d é m o c r a t i q u e a u r e s t a u r a n t Le Moal, à 2 f r . par convive.
A 2 heures, course d'enfants : 1° garçons
de 10 ans à 14 ans : p r i x , 2 f r . ; 1 f r . 50 ;
1 f r . ; 0 f r . 5 0 ; 2° filles de t o u t âge :
p r i x , 2 f r . ; 1 f r . 50 ; 1 f r . ; 0 f r . 50.
A 2 h. 1/2, course de chevaux au galop :
prix, 8 fr. ; 6 fr. ; 4 fr. ; 2 fr.
A 3 heures, course de bicyclettes : p r i x ,
5 fr. ; 3 fr. ; 2 fr.
C o m m e tous les ans, pavoisement des r o u tes, places et édifices p u b l i c s . Sonneries de
cloches. B i n i o u s sous la d i r e c t i o n de M . Hénaff, de Pont-Saladen.
Vers 3 heures c o m m e n c e r o n t les danses
au b i n i o u . Elles se c o n t i n u e r o n t dans la soi-
Douarnenez.
Comité républicain
cantonal.
rée. Des cocardcs de rubans seront distribuées
— Les comi-
tés r é p u b l i c a i n s m u n i c i p a u x sont i n f o r m é s
présidence
cle M . Damey,
aux m e i l l e u r s danseurs ; en t o u t 5 p r i x de
danse.
le 11 j u i l l e t , à
Consultation
de nourrissons.
— Le
m a i r e de Q u i m p e r , a l ' h o n n e u r de p r é v e n i r ses a d m i n i s t r é s , q u o le second j e u d i
d u p r é s e n t m o i s t o m b a n t l e j o u r de l a
Fête n a t i o n a l e , l a c o n s u l t a t i o n de n o u r r i s s o n s a u r a l i e u e x c e p t i o n n e l l e m e n t le
mercredi
Tréogat.
9 h . d u m a t i n , salle O l l i e r , à Douarnenez.
O r d r e d u j o u r : 1° r e n o u v e l l e m e n t d u bu-
Ligne
téléphonique.
— Les t r a v a u x p o u r
reau ; 2' choix d ' u n candidat au conseil d'ar-
la pose d ' u n e ligne
rondissement (élection d u 2 4 j u i l l e t prochain).
Tréogat à P l o n é o u r sont a c t i v e m e n t poussés.
N . B . — L e présent a v i s t i e n d r a l i e u de
téléphonique
reliant
Dans quelques j o u r s , Tréogat possédera son
téléphone.
convocation.
La Fêle nationale
— L a Fête nationale
a u r a cette année à Douarnenez beaucoup
d'éclat.
A u p r o g r a m m e : salves d ' a r t i l l e r i e , courses de bicyclettes, courses à p i e d , j e u x d i vers, i l l u m i n a t i o n s , m u s i q u e , feu d ' a r t i f i c e ,
r e t r a i t e aux f l a m b e a u x , g r a n d bal p u b l i c au
Champ-de-Bataille.
N ' o u b l i o n s pas cle m e n t i o n n e r le beau
concours de t i r à la carabine q u i se t i e n d r a
dans la cour de la m a i r i e .
Concert.
— U n beau concert sera donné
a u j o u r d ' h u i samedi, 9 j u i l l e t , à la salle Bobinée, par M m e A d o r y a n - C o l l e et ses sœurs.
Accident
mortel.
—
Lundi
après-midi,
M. Q u i n i o u , c u l t i v a t e u r à P e n h o r s , en T r é o gat, faisant sont c h a r r o i de f o i n , m o n t a s u r
la m e u l e p o u r la t e r m i n e r .
I l p e r d i t l ' é q u i l i b r e et v i n t s'abattre s u r
le sol d ' u n e h a u t e u r de 3 m . 5 0 .
U n médecin f u t appelé en toute hâte ; m a l gré ses soins, Q u i n i o u est m o r t le 6 j u i l l e t .
Accident.
— Dans la n u i t de d i m a n c h e à
13.
M . le m é d e c i n i n s p e c t e u r d o n n e r a a u x
i n è r e s et a u x n o u r r i c e s des c o n s e i l s
d'hygiène i n f a n t i l e el tontes ont intérêt
i a m e n e r les e n f a n t s à cette séance.
O n c r o i t que les i n t e s t i n s sont perforés.
M m e A d o r y a n - C o l l e , d o n t le t a l e n t est si
Pouîdreuzic.
r a n t de j u i l l e t , une tournée a r t i s t i q u e dans
Fcle nationale.
N u l doute qu'elle obtienne p a r t o u t le plus
—
V o i c i le
programme
des réjouissances p u b l i q u e s q u i a u r o n t l i e u
h P o u l d r e u z i c , le 17 j u i l l e t , à l'occasion de
la féte nationale :
Prélèvements de denrées. — M . le c o m missaire clc police Rio a opéré en v i l l e des
prélèvements d ' e a u - d e - v i e , de l a i t , de l i m o nade, de farine, etc.
Toutes ces matières o n t été expédiées s u r
Brest p o u r analyse.
Adjudication.
— L e 4 j u i l l e t , à deux heu-
res de l ' a p r è s - m i d i , a eu l i e u , à la m a i r i e ,
l ' a d j u d i c a t i o n pour l a c o n s t r u c t i o n d ' u n g a r d e c o r p s a u petit môle d u R o s i n o u r . M . A n t o i n e
Cardialaguet,
do Q u i m p e r ,
a été désigné
A 8 heures : fête des écoles.
A 1 heure : courses d'enfants (route de
Pont-l'Abbé).
A 3 heures : courses de c h e v a u x (galop).
— I 1 " course (locale), réservée a u x chevaux
cle 2 à 5 ans (route de Penhers) :
15 f r . ; 2 , 10 f r . ; 3% 5 f r . — 2 ' course
(cantonale^, réservée a u x chevaux
15 f r . ; 2% 10 f r . ; 3 e , 5 f r .
A 4 heures : courses de j e u n e s gens (route
de Plozévet) : l« r p r i x , 2 f r . ; 2 e , 1 f r . ; 3*,
0 f r . 50.
1"
prix,
Danses bretonnes et j e u x d i v e r s .
s'étonne
Pont-l'Abbé.
cle l'absence cle M M . Le B a i l , conseiller gén é r a l , et Plouzané, député, aux obsèques de
Pluviôse.
L a f a m i l l e les a laissés dans
l'ignorance
Courses de bicyclettes.
de bicyclettes, organisées avec le concours
de VUnion
prévenus clu j o u r des obsèques.
tique Y Amicale
côté,
n'avaient
f o u r n i a u c u n renseignement à cet égard.
Il a donc été impossible à M M . Plouzané
Nous donnerons prochainement le prog r a m m e cle celte soirée, q u i nous p r o m e t cle ' el Le Bail d'assister aux obsèques de
bonnes é m u l i o n s artistiques.
, L e F l o c h c l iis le r e y i v l l c i u t s i n c è r e m e n t ,
— L e 10 j u i l l e t , à
2 heures de l ' a p r è s - m i d i , grandes courses
complote do leurs i n s t r u c t i o n s et ne l é s a pas
leur
:
quartier-maître
Le Floch. — L e Progrès du Finistère
la malheureuse v i c t i m e d u
et Jarnellou)
U) fr. ; 2", 5 f r . ; 3«, 3 f r .
Flonéïs.
de
au-des-
sus de 5 ans (route de P o n t - l ' A b b é ) : 1 e r p r i x ,
de G o a r e m - V e z
Les j o u r n a u x ,
l'f.prix,
e
A 5 heures : Courses de bicyclettes (tour
comme adjudicataire.
A propos des obsèques du
Grand concert,. — Nous apprenons quo
M. A l e x - T h o m a s , le violoniste e l compositeur bien c o n n u , organise un concert q u i
aura lieu pendant les l'êtes d ' a v i a t i o n , le
samedi 16 j u i l l e t c o u r a n t , avec le concours
do Mines A l e x - T h o m a s , eanlatrice ; G e i n ,
harpiste-soliste d u théâtre de Nantes, d o n t
li; g r a n d talent esl h a u t e m e n t apprécié clans
celte v i l l e ; Le G u c r r a n i c , violoncelliste et de
M . I l e r n n a n n , le m a i l re bien c o n n u dans
toute la région.
K e r h e n r i , en T r é o g a t , s'est allongé s u r u n e
f o u r c h e , q u i l u i a pénétré dans le v e n t r e .
goûté, se propose d ' o r g a n i s e r , dans le cou-
Des prélèvements o n t également été taits
par ses soins l u n d i d e r n i e r à C o m fors à l'occasion de la foire.
Joseph Bodet, avocat, est n o m m é j u g e de
M.
la sécheresse
c o u l e u r b r u n e avec taches blanches, a d i s -
b r i l l a n t succès.
— Sainl-Pol-de-Léon, 5 j u i l -
let. — Quoique le m a r c h é a i l été ce
Juges de paix suppléants.
bles p o u r nos c u l t i v a t e u r s . M a l h e u r e u s e m e n t
195 naissances en 1010.
Mariages 71.
Diicfcs. — Maurice Kerangal, 16 ans, forgeron, r. do Concarneau. — Pierre Corcuff,
8 mois, Goarem-dro. — Jean Léziard, 62 «ns,
couvreur, veuf de Perrine Le Moigne, à l'hos
pice. — Henri Albert, 55 ans, tailleur d'habits,
f^poux de Marie Lours, r. Lenormand. — Paul
Feunteun. 2 ans, rue Pen ar Slang — Grégoire Digol, 23 ans, cultivateur, célibataire, à
l'hospice. — Louise Le Bellec, 2 ans, r. Rouy.nut.
267 décès en 1910,
dont 98 aux hApituux.
la région bretonne.
Tréogat. — Celle semaineles cours varient
7 août, Le P o u l i g u e n .
C'est une source de revenus très apprécia-
l u n d i , le cheval de M . B r i e c , c o m m e r ç a n t à
24 j u i l l e t , Concarneau.
17 août, Brest.
assez i m p o r t a n t e s .
Etal-civil
du
au 7 juillet.
—
NAIS
SANCF.S. — Marie Lucas*, r. de la Providence
— Yvonne Piriou, r. des Gentilshommes. —
Yvonne de Lécluse de Longraye. r. du Palais.
et même 9 f r . 50.
Roscoff, 5 j u i l l e t . — Le Cardiff-Cily
17 j u i l l e t , L o c t u d y - B é n o d e t .
pois
même
retées s e u l e m e n t , payées au p r i x moyen cle
De d i v e r s côtés, on nous demande les da-
campagne
et achètent s u r place des q u a n t i t é s de
q u ' u n e r é u n i o n cantonale aura lieu sous la
j u s q u ' à 5 heures d u s o i r , les pommes de terre
Régates.
agents de ces maisons c o u r e n t la
c u l t u r e de d o n n e r t o u t son r e n d e m e n t .
1,80 à 1,90, et en détail, 2 à 2,40 ;
œufs, la douzaine, 0 , 7 5 à 0,85 ; poulets, la
Pouldreuzic. ; Hénaff, P o u l d a v i d ; S a u p i q u e t ,
s u r le m a r c h é d u b o u r g ; d ' u n a u t r e côté des
1 f r . 50 ; D i m a n c h e et j o u r s fériés. P r e m i è r e
0 , 8 5 ; porc, 0,70 à 0 , 7 5 ; b e u r r e , le k i l o en
;ros,
i n s t a n t . O n y r e m a r q u e les représentants
chaque j o u r une moyenne de 6 à 10 tonnes
d e u x i è m e classe, Q u i m p e r à Bénodet simple)
bagages, s u i v a n t poids ou e n c o m b r e m e n t .
chargées de sacs de pois a r r i v a n t à chaque
L a semaine d e r n i è r e le cours a varié de
P r i x des places : premières (sur le roof
1 f r . Bicyclettes 0 f r . 75 ; colis posta nx 0 f r 2"' ;
mar-
chands sont n o m b r e u x a u t o u r des v o i t u r e s
9 f r . 50 à 8 f r . les 5 0 k i l o g r . ; i l a été v e n d u
avant) Q u i m p e r à Bénodet (simple) 2 f r . ;
classe Q u i m p e r à Bénodet ( s i m p l e ) 1 f r . 50 ;
notre c o m m u n e , bat son plein dans le m o ment.
Q u i m p e r ; Delory, Béziers, Carnois, L o r i e n t .
soir ; départ de Bénodet 10 b. 30 m a t i n .
d e u x i è m e classe Q u i m p e r à Bénodet (simple)
Quand je vous le disais que M. Daniélou
était plus r é p u b l i c a i n que M. Halléguen !
D ' a u t r e p a r t , des é q u i p e s de c h a r p e n t i e r s et m a n œ u v r e s t r a v a i l l e n t à l ' é d i f i c a t i o n des h a n g a r s d e v a n t c o n t e n i r les
a p p a r e i l s , et a u m o n t a g e des t r i b u n e s
q u i a u r o n t p r è s de c i n q c e n t s m è t r e s de
l o n g u e u r . P o u r l a l i n de l a s e m a i n e t o u t
s e r a p r ê t . I l le f a u t , d ' a i l l e u r s , les a v i a t e u r s a v e c l e u r s m o n o p l a n s et b i p l a n s
d e v a n t a r r i v e r d a n s les p r e m i e r s j o u r s
de l a s e m a i n e p r o c h a i n e .
15 m a t i n .
Samedi 16 : départ de Q u i m p e r 9 heures
A dater clu 16 j u i l l e t p r o c h a i n , u n service
téléphonique p u b l i c fonctionnera dans les
localités désignées ci-après : E l l i a n t , La
Fouillée, Rosporden et Spézet.
pois, commencé depuis une q u i n z a i n e dans
des maisons A u d i g a n , A u d i e r n e ; G a u t i e r ,
V e n d r e d i 15 : départ de Q u i m p e r à 8 h . 30
Douarnenez, le m e r c r e d i 13 j u i l l e t ; Landudec, l u n d i U ; P I o u n é o t t r - L a n v e r n , mercredi 13 ; Q u i m p e r , samedi 10 ; Guipavas,
vendredi 15 ; La M a r t y r e , l u n d i 11 ; Lesneven, l u n d i 11 ; Plabennec, m a r d i 12 ;
Landévennec, vendredi 15 ; S a i n t - H e r n i n ,
vendredi 15 ; Spézet, m a r d i 12 ; Bannalec,
mercredi 18 ; G u i l l i g o m a r c ' h , l u n d i 11.
D e p u i s n n e h u i t a i n e de j o u r s , p l u s de
cent t e r r a s s i e r s s o n t occupés à t r a n s f o r m e r l ' h i p p o d r o m e deCuzon en a é r o d r o m e .
Jeudi 14 : départ de L o c t u d y à 8 heures
Quimper
Les petits pois. — L e c o m m e r c e des petits
présente l'aspect le p l u s a n i m é ; les
p o u r Bénodet e l I octudy.
Nicolas,
bois,
Plozévet.
Chaque j o u r , de 2 à 4 heures, n o t r e l t o u r g
matin
m a t i n ; cle Bénodet à 8 h . 45 ; de
nommé
de
Bénodet p o u r Q u i m p e r : 4 b . 30 soir.
P i o n é o u r - L a n v e r n , en remplacement de M .
La Hotte cle combat de première ligne
comptant en grosses et petites unités 370 navires e n v i r o n , c'est donc la création de 870
aumôniers que propose M. Daniélou. Il y e n
aura également dans les hôpitaux, et comme
il n'y a pas cle motifs pour ne pas en mettre
sur les bâtiments de la Hotte de combat cle
2« ligne et sur les bâtiments en construction,
on espère a r r i v e r facilement i> un total de
700 aumôniers On en mettra partout. Jamais
on en aura tant vu, même sous les deux I n s taurations.
La semaine d'Aviation.
la semaine prochaine :
M e r c r e d i 13 : Départ à 9 heures
Bouché, L e Bras, B r e t o n , Coat, C o l i n , D u -
M. Daniélou vient de déposer un projet de
loi tendant au rétablissement cles aumôniers
cle la Hotte.
l'horaire
pour BénodeL 9 heures m a t i n ; départ
S a i n t - G e r m a i n , est m a i n t e n u à cetle percepM.
». — V o i c i
D i m a n c h e 10 j u i l l e t : Départ de Q u i m p e r
Plogastel-
M l l e s A p é r é , Le Bars, B i l l a n t , B l a n c h a r d ,
Il va bien, M. Daniélou.
de P i o n é o u r - L a n v e r n
Les correspondances nous parvenant
de plus en plus nombreuses, nous avons
élè, cette semaine, dans
l'obligation
d'éliminer quelques communications trop
longues de nos amis de divers cantons.
Pour éviter à l'avenir ces relards préjudiciables an bon fonctionnement de
notre service d'informations
régionales,
nous prions instamment tous nos correspondants de rédiger les articles et chroniques qu'ils veulent bien nous envoyer
sous la (orme la plus réduite, et d'éviter
les développements que l'exiguitè de notre format nous interdit pour le moment.
m a i n t e n u à cette perception réorganisée ;
Caoudal,
du « Terfel
soir ; départ de Bénodet 10 h
MM. Le Bail, Plouzané. Dubuisson font par
lie cle la gauche radicale avec M M . C r u p p i ,
Déli assé. Dessoye, Henri Brisson et Chéron.
M. Hémon fait partie du groupe
progressiste avec M M . A y n a r d . l ' A m i r a l Bionaimé,
Jules Hoche, baron cles Lyons, vicomte Cornudet, m a r q u i s de Chambrent, Bansard cles
Bois.
re m pl aco m e n t de M. Le Page, d ém i ssi on 11 a i re.
Nouvelles locales et régionales.
M . M a r i e , percepteur de P o n t - l ' A b b é , est
M.
Service
d u service d u canot a u t o m o b i l e Terfel p o u r '
(Manche).
M. Cloarec fait partie de la gauche démocratique avec M M . Deschanel, Georges Longues, Thomson, Etienne.
•M. I.e Louédec fait partie cles
républicains
radiciui.r-socialisiesa\cc
M M . lterteaux. Buisson. La lierre, Pelleta». S a r r a u t .
M. Coude est i n s c r i t nu groupe d u parti
socialiste avec M. Jaurès.
en date d u 2 1 j u i n 1910 :
musicale
et la société de g y m n a s -
scolaire
de Pont-l'Abbé.
Les
coureurs d e v r o n t adresser l e u r s engagements
au secrétaire de la société, au café de P a r i s ,
à P o n t - l ' A b b é , j u s q u ' a u 10 j u i l l e t à m i d i .
Nécrologie.
— M. E v a n Jones, pasteur de
l'e^lioe évaQçQlique de Pont-l'Abbé, vient <i«
LE C I T O Y E N
s'éteindre à Q u i m p e r , à la suite d'une
atta-
q u e de p a r a l y s i e .
M . Jones é t a i t âgé de 71 a n s . D e p u i s l'âge
de 47 a n s , i l e x e r ç a i t son m i n i s t è r e d a n s
le
c a n t o n , o ù i l é t a i t l ' o b j e t d ' u n e v é r i t a b l e vén é r a t i o n . C r o y a n t c o n v a i n c u , i l n ' a cessé de
be d é v o u e r à l a m i s s i o n q u ' i l s ' é t a i t d o n n é e ,
en se t e n a n t t o u j o u r s à l ' a b r i des c o n t r o v e r ses q u ' i l j u g e a i t peu c o n f o r m e s
à son
rôle
de p a s t e u r .
Une
assistance n o m b r e u s e et
p a r m i l a q u e l l e se t r o u v a i e n t
recueillie,
beaucoup
de
f a m i l l e s de pêcheurs a s s i s t a i t à ses obsèques.
Des d i v e r s p o i n t s de l a côte :
Pont-l'Abbé,
Concarneau, Lesconil, Lèchiagat,
Douarne-
nez, etc., o n é t a i t v e n u a c c o m p a g n e r à sa dernière demeure l a
d é p o u i l l e de cet
honnête
h o m m e q u i f u t a u s s i u n h o m m e de b i e n .
N o u s a d i e s s o n s à l a f a m i l l e de M . Jones
n o s b i e n sincères c o n d o l é a n c e s .
Penmarc'h.
Un sauvetage•
— Dimanche soir, M. Diquélou, commerçantau bourg'de Penmarc'h,
a s a u v é u n h a b i t a n t d u pays et u n e n f a n t
q u i é t a i e n t t o m b é s d a n s u n p u i t s . I l a été
aidé d a n s ce sauvetage p a r M . J e a n - M a r i e
L e F l o c h , d u v i l l a g e de K é l o u r n .
Châteaulin.
Un jugement.
— L e j o u r des é l e c t i o n s à
Plonévez-Porzay, M . R i o u fut violemment
p r i s à p a r t i e p a r u n s i e u r B a r r é q u i l u i rep r o c h a de « n ' ê t r e pas c a p a b l e d ' a v o i r des
e n f a n t s ». M . R i o u e u t v i t e f a i t de r e m e t t r e
à sa place le p e r s o n n a g e i n c o n v e n a n t l o r s q u e l ' a b b é T u r m e l l e c , l ' a r d e n t v i c a i r e de
P l o n é v e z P o r z a y , i n t e r v i n t d a n s l a discussion o ù i l n ' a v a i t que faire. I l prétendit alors
q u e M . R i o u a v a i t visé M . S o u b i g o u , curé
de P l o n é v e z , d a n s ses p a r o i e s et fit si b i e n
q u e ce d e r n i e r i n t e n t a u n procès en 2.000 f r .
de d o m m a g e s - i n t é r ê t s à M . R i o u .
L e t r i b u n a l v i e n t de r e n t r e son j u g e m e n t
d a n s cette a f f a i r e , en d é b o u t a n t p u r e m e n t et
s i m p l e m e n t l ' a b b é S o u b i g o u q u i est, par
a i l l e u r s , c o n d a m n é a u x dépens.
V o i l à q u i r e n d r a , sans doute, plus circonspects les f o u g u e u x d e s s e r v a n t s de P l o n é v e z P o r z a y et a u t r e s l i e u x 1
g a t i o n de L e s n e v e n , v i e n t cle m o u r i r
cette d e r n i è r e v i l l e à l'âge de G7 ans.
dans
C ' é t a i t u n v i e u x et f e r m e r é p u b l i c a i n , u n
h o m m e d r o i t et j u s t e et, aussi, u n a m i des
p e t i t s , des h u m b l e s et des p a u v r e s a u x q u e l s
i l n'a cessé cle p r o d i g u e r avec le p l u s g r a n d
d é v o u e m e n t et avec la p h r s e x t r ê m e b o n t é
ses soins g r a c i e u x .
L e s obsèques cle M . le d o c t e u r M e s g u e n
o n t eu l i e u a u m i l i e u d ' u n e assistance é n o r m e
de p a r e n t s et d ' a m i s venus de tous les p o i n t s
de la r é g i o n .
D e r r i è r e le c e r c u e i l d e u x superbes c o u r o n nes é t a i e n t portées, d o n t l ' u n e offerte p a r la
d é l é g a t i o n c a n t o n a l e de L e s n e v e n à « son
a n c i e n p r é s i d e n t » et l ' a u t r e p a r l ' A s s o c i a t i o n •'médicale de B r e s t - M o r l a i x .
A u c i m e t i è r e , u n d i s c o u r s é m u a été p r o n o n c é p a r M . le d o c t e u r Jacq, de G u i p a v a s ,
q u i a v a i t succédé a u r e g r e t t é d é f u n t d a n s la
présidence de cette d e r n i è r e association médicale.
L e Citoyen adresse ù la f a m i l l e de M . le
d o c t e u r M e s g u e n ses b i e n sincères ^enti
m e n t s de condoléance.
d'utilité publique.
Cast.
Elections
municipales.
—
L e 17 j u i l l e t
p r o c h a i n , o n procédera à l ' é l e c t i o n de d e u x
conseillers m u n i c i p a u x .
La nomination du
maire,
en
remplace-
Un conflit à l'usine
Béziers. — U n c o n f l i t d u t r a v a i l s'est p r o d u i t à l ' u s i n e de c o n serves a l i m e n t a i r e s de M . Béziers, i n d u s t r i e l ,
r u e D u g u a y - T r o u i n , à L o r i e n t . O u v r i e r s et
o u v r i è r e s r é c l a m a i e n t u n e a u g m e n t a t i o n de
salaires.
I l s d e m a n d a i e n t q u e le salaire p o u r les o u v r i e r s , q u i é t a i t tixé à 75 f r . p a r m o i s avec
u n j o u r de congé d a n s la s e m a i n e , soit p o r t é
d é f i n i t i v e m e n t à 3 f r . par j o u r .
I l s d e m a n d a i e n t en o u t r e q u e
des h e u r e s s u p p l é m e n t a i r e s soit
0 f r . 25 à 0 f r . 45.
le salaire
p o r t é de
Les o u v r i è r e s r e v e n d i q u a i e n t u n e
m e n t a t i o n de 0 f r . 05 de l ' h e u r e .
aug-
A p r è s q u e l q u e s p o u r p a r l e r s , les o u v r i e r s
et les o u v r i è r e s o n t o b t e n u s a t i s f a c t i o n .
La fêle des écoles
écoles
laïques
qui
laïques.
DERNIERE
HEURE
a eu l i e u d i m a n c h e
à
B r e s t , a été des p l u s réussies.
Paris, 8 j u i l l e t .
Pêcheurs bretons attaqués dans
un port Portugais.
Dès qu'il a eu connaissance de ces faits
graves, M. Georges Le Bail, député du
Finistère, a adressé une lettre ci M. le
ministre de la Marine pour l'aviser qu'il
lui poserait ci la Chambre une question
sur les mesures que le gouvernement
compte prendre pour faire cesser les
agressions inqualifiables dont sont victimes les pécheurs français sur les côtes de
Portugal.
Les obsèques de l'enseigne
de vaisseau Le Q u é r é .
Nous reviendrons dans notre prochain
numéro sur cette importante cérémonie.
M . C h a m b o r d , le s y m p a t h i q u e et dévoué
i n s p e c t e u r p r i m a i r e de l a l ' " c i r c o n s c r i p t i o n
Tribunal correctionnel de Qaimper
Audience
s a n t d i s c o u r s , consacré à l'éloge de l'école
du 5
juillet.
Echos des grèves de Concarneau.
laïque.
gation
désignée
Brestois.
par
— U n e délé-
les c o m m e r ç a n t s
de
B r e s t et des e n v i r o n s , et composé de M M . le
docteur P i t o n , conseiller général ; Pellé, ancien conseiller
Bretagne
m u n i c i p a l et d i r e c t e u r de la
commercial,
et A l b e r t , secrétaire
d u c o m i t é des c o m m e r ç a n t s , a été reçue, v o n
d r e d i , à P a r i s , p a r le vice a m i r a l Boué
de
L a p e y r è r e , m i n i s t r e de l a M a r i n e , à q u i elle
a longuement
au
exposé l a s i t u a t i o n
commerce
brestois,
du
ditlicile
fait
des
absences répétées et prolongées des n a v i r e s
de l a 2« escadre des e a u x de B r e s t .
Le
Se basant sur les considérations que
nous avons développées dans nos précédents articles, la Cour d'appel de
Paris a rendu l'arrêt suivant dont les
attendus méritent d'être reproduits :
La C o u r ,
S t a t u a n t s u r l'appel i n t e r j e t é par X ' " d ' u n
j u g e m e n t r e n d u par te T r i b u n a l de commerce
de la Seine le 9 décembre 1908 et sur l'appel
relevé d u même j u g e m e n t par Y " " .
A u fond,
les m o t i f s des p r e m i e r s j u g e s et
indiquées au j u g e m e n t e n t r e p r i s , des
boites
de conserves de sprats, poisson de q u a l i t é
d u i t par eux offert au p u b l i c
ministre
de l a M a r i n e , a écouté avec
u n e g r a n d e a f f a b i l i t é les doléances des c o m m e r ç a n t s de B r e s t e t des e n v i r o n s , et p r o m i s
de s'efforcer, d a n s l a m e s u r e d u possible, d ' y
a p p o r t e r u n remède.
Lesneven.
Nécrologie.
— M . le d o c t e u r M e s g u e n ,
a n c i e n m é d e c i n de la m a r i n e , a n c i e n p r é s i d e n t de l ' A s s o c i a t i o n des m é d e c i n s de B r e s t
et de M o r l a i x , a n c i e n p r é s i d e n t de la d é l é -
L o n o m m é P i e r r e L a b b é , 34 ans, m a ç o n à
Beuzec-Conq, a enlevé la b a r r e d ' u n t o m b e reau c h a r g é de sable et r é p a n d u a i u s i le
c h a g e m e n t s u r le s o l .
L e T r i b u n a l l u i i n l l i g e 15 j o u r s d ' e m p r i s o n n e m e n t avec s u r s i s .
— L o u i s L a b a s q u e , 23 a n s , m a r i n - p ê c h e u r ,
a o u t r a g é des g e n d a r m e s de p a t r o u i l l e et
l e u r a résisté. 20 j o u r s de p r i s o n avec s u r s i s
et 5 f r . d ' a m e n d e .
— A l p h o n s e L i z i a r d , m e n u i s i e r et H e n r i
S e r i n , 20 ans, m a n œ u v r e , f a i s a i e n t p a r t i e
d ' u n r a s s e m b l e m e n t q u i v o u l a i t s'opposer
à u n t r a n s p o r t de planches. T o u s deux o n t
menacé des g e n d a r m e s q u i a s s a y a i e n t de
disperser tes m a n i f e s t a n t s .
L i z i a r d est c o n d a m n é à 1 m o i s de p r i s o n ,
S e r i n à 15 j o u r s . T o u s d e u x o b t i e n n e n t le
sursis.
— A l a i n L e M o a l , 17 ans, m a ç o n au Pav i l l o n , et B a p t i s t e Quérel, 25 ans, m e n u i s i e r
à C o n c a r n e a u o n t c h a c u n u n m o i s de p r i s o n
avec s u r s i s p o u r le m ô m e f a i t .
— E n f i n C l a u d e G e n c h a r o , 25 a n s , soud e u r , q u a r t i e r d u L i n , a o u t r a g é des gond a r m r s . C o û t 15 j o u r s do p r i s o n avec s u r s i s
te 5 f r . d ' a m o n d e p o u r ivresse.
cette
et s ' é p a r p i l l e
institution
précieuse
trop
Quimper
t
le
Jean-Pierre,
possède u n p e t i t b i e n s u r l e q u e l i l gagne t a n t
b i e n q u e m a l , sa v i e . Sa p r o p r i é t é l u i d o n n e
bien
t o u t j u s t e de q u o i se s u f f i r e , d a n s u n e gêne
voisine de la m i s è r e . I l a b i e n essayé d ' a u g menter
se- ressources e n l o u a n t u n e b e l l e
f ) Elle fait lever la s a r d i n e p l u s v i t e
la rogue de m o r u e ;
prairie
attenant
que
g) Elle ne m a i n t i e n t pas le poisson à la
h a u t e u r d u tilet et par conséquent n'est p o i n t
bonne pour « boëter » ;
la v i l l e . M a i s le p r i x de f e r m a g e est assez
élevé. 11 m a n g e le p l u s c l a i r des bénéfices de
Jean-Pierre.
h ) Mélangée avec u n q u a r t de rogue de m o r u e elle d e v i e n t bonne pour « boëter ».
de la
r é m u n é r a t e u r . Jean-Pierre n'a qu'à s'affilier
ques-unes des bottes ou l ' i n d i c a t i o n d u
lieu
d ' o r i g i n e , estampé sur la p a r t i e i n f é r i e u r e de
quelques autres, sont insuffisantes p o u r éviter cette c o n f u s i o n ;
C o n s i d é r a n t que, pour é t a b l i r leur
bonne
foi, les appelants i n v o q u e n t n o t a m m e n t u n
usage c o n s t a n t et ancien, d'après lequel les
conserves de sprats seraient vendues
sous
l ' a p p e l l a t i o n de « sardines » ;
considérant
que
ce p r é t e n d u
fait
n'existe pas ; que si. quelques f a b r i c a n t s de
conserves a l i m e n t a i r e s o n t tenté de v e n d r e
sous le n o m de « sardines »» des conserves de
s p r a t s , ces tentatives o n t été l ' o b j e t de poursuites j u d i c i a i r e s de la p a r t des a u t r e s f a b r i cants q u i o n t o b t e n u la c o n d a m n a t i o n de cette,
pratique illicite ;
Que de toutes les circonstances et des docum e n t s de la cause il ressort que X ' " et
V "
ont s c i e m m e n t v e n d u et m i s en vente des
28 juin.
q u e le f a i s a i t le f e r m a g e , c o m m e u n e l o u r d e
charge. I l pourra j o u i r
immédiatement
l'amélioration appréciable que l u i
1910.
apporteli-
difficultés,
de la d e t t e c o n t r a c t é e . E t q u a n d i l a u r a t o u t
payé, l u i
vaches
d a n s son é t a b l e , d a n s u n e modeste
m o y e n n e , 7 000, p r i x , 16 f r . ; Le C r o i s i c : 20
bateaux, m o y e n n e , 1.000, p r i x , 46 fr
q u i é t a i t a u t r e f o i s d a n s la gène, i l
se t r o u v e r a , avec 2 o u 3
9.000, p r i x , 13 f r . ; Les Sables : 200 b a t e a u x ,
de
plus
aisance.
2° U n j e u n e h o m m e , a p p e l o n s - l e
; La
François,
prix,
a t e r m i n é son s e r v i c e m i l i t a i r e . I l a i m e son
moyenne,
v i l l a g e n a t a l , i l a i m e la t e r r e q u e ses p a r e n t s
T u r b a l l e : 70 bateaux, m o y e n n e , 6 ' 0 ,
2.000, p r i x , 32 f r .
l u i ont appris à cultiver.
2!) juin. — A r c a c h o n : 5 bateaux, m o y e n n e ,
10.000, p r i x , 13 f r . ; Les Sables : 250 b a t e a u x ,
m o y e n n e , 9.000, p r i x , 10 ( r . ; S a i n t - G i l l e s :
25 bateaux, m o y e n n e , 0 000. p r i x . 19 f r . ; Ile
d ' Y e n : 30 bateaux, m o y e n n e , 2.000, p r i x ,
21 f r . ; Le C r o i s i c : 80 b a t e a u x , m o y e n n e , 5 . 0 0 0 ,
p r i x , 29 f r . ; La T u r b a l l e : 130 b a t e a u x ,
m o y e n n e , 2.000, p r i x , 27 fr ; Belle-Isle : 40
bateaux, m o y e n n e , 1.0)0, p r i x , 28 f r . ; Q u i beron: I"2bateaux,moyenne,2.000,prix,28fr.;
Douarnenez : 00 b a t e a u x , m o y e n n e , 1.200,
p r i x , 32 f r .
r e n t r e r au pays et y v i v r e s u r u n p e t i t p a t r i -
30 juin.
Douarnenez
tions de sardines ;
p r i x , 35 f r .
I"
Il voudrait
bien
m o i n e . M a i s i l a des f r è r e s et des s œ u r s .
L ' a i né est a v a n t a g é d u q u a r t s u r l ' h é r i t a g e
p a t e r n e l . C'est t o u t j u s t e si F r a n ç o i s
compter sur
peut
q u e l q u e s parcelles de c h a m p s
et de p r a i r i e s . Q u e f a i r e ? D e m e u r e r à la
v i l l e et y c h e r c h e r d u t r a v a i l ? N o n .
Fran-
çois n ' a q u ' à s ' a f f i l i e r à la caisse locale
de
c r é d i t a g r i c o l e de son c a n t o n . E l l e l u i a v a n cera cle l ' a r g e n t p o u r a c h e t e r u n p e t i t
bien
q u i ne d e m a n d e r a q u ' à s ' a g r a n d i r et q u i l u i
la côte ;
p e r m e t t r a de t r o u v e r , p o u r f o n d e r u n f o y e r
: 30 bateaux, m o y e n n e , 2.000,
s i m p l e m a i s p r o s p è r e , u n e c o m p a g n e possé-
—
conserves de sprats sous les fausses appellaQ u ' i l est c e r t a i n q u ' i l s o n t causé par ces
de
r o n t de n o u v e l l e s ressources, t o u t e n se
— Arcachon : 35 bateaux, m o y e n n e ,
45 f r . ; Douarnenez : 35 bateaux,
sorte
q u e cet achat ne pèsera pas s u r l u i , a i n s i
Pêche de la Sardine
Que la m e n t i o n « d u N o r d » accompagnant
lui
p r ê t e r a l a s o m m e d o n t i l a besoin p o u r achet e r la p r a i r i e q u ' i l c o n v o i t e et de t e l l e
b é r a n t p r o g r e s s i v e m e n t et, sans
par eux ;
très
à la caisse locale de c r é d i t a g r i c o l e ; elle
Commission,
le 2 juillet
p r a i r i e , c e p e n d a n t , est à
pourrait l'acquérir comptant, à un prix
Ceorges LE B A I L ,
Député du Finistère.
Les Sables d'Olonne,
La
v e n d r e et, si J e a n - P i e r r e a v a i t de l ' a r g e n t , i l
M . l-'abre-Domergue a y a n t déclaré q u ' i l
était en mesure de c o r r i g e r i m m é d i a t e m e n t
les t r o i s défauts A , R, C, la c o m m i s s i o n compte
p o u v o i r procéder, dans quelques j o u r s à de
nouveaux essais ; c e u x - c i seront faits s i m u l t a nément dans p l u s i e u r s p o r t s .
Le Président
à l ' u n de ses c h a m p s , et
d o n t le p r o p r i é t a i r e est a l l é « se placer » à
acheté
le mot « Sardines » s u r les étiquettes de quel-
les
EXEMPLES D'ACQUISITION
1° U n a g r i c u l t e u r , a p p e l o n s - l e
Tempête s u r
toute
d a n t , elle a u s s i , q u e l q u e s l a b o u r s et q u e l q u e s
juillet.
prés, a i m a n t , s u r t o u t , c o m m e l u i , la t e r r e et
— Les Sables : 150 bateaux,
actes i l l i c i t e s u n p r é j u d i c e personnel à cha-
m o y e n n e , 12.000, p r i x , 12 f r . ; S a i n t - G i l l e s :
c u n des i n t i m é s ; que les p r e m i e r s j u g e s o n t
1.0 bateaux, m o y e n n e , 10.000, p r i x , 13 f r . ;
3° L e u r père est m o r t l a i s s a n t à ses d e u x
estimé que ce p r é j u d i c e serait
sullisamment
Ile d ' Y e n : 40 bateaux, m o y e n n e 12.000, p r i x ,
l i l s Louis et Léon sa p e t i t e e x p l o i t a t i o n . L o u i s
ordonnaient
18 f r . ; Le C r o i s i c : 8 0 b a t e a u x , moyenne,3.000,
n'est pas a g r i c u l t e u r ; i l est p a r t i p o u r
et par la c o n d a m n a t i o n des appelants en tous
prix,
les dépens de p r e m i è r e instance ;
v i l l e . S i L é o n ne c o n s e r v e q u e sa p a r t des
m o y e n n e , 2.000, p r i x , 25 f r . ; Belle-Isle : 12
réparé par les i n s e r t i o n s q u ' i l s
Que toutefois
le
n o m b r e des
prescrites à la charge et a u x
intimés
ont
journaux
de
leur
fr.
;
La
Turballe,
100
bateaux,
insertions
bateaux, m o y e n n e , 400, p r i x , 32 f r . ; D o u a r -
f r a i s des appe-
nenez: 25 bateaux, m o y e n n e , 2.000, p r i x , 35 f r . ;
été autorisés à faire dans les
français
25
les t r a v a u x des c h a m p s .
choix
et
aux
f r a i s des appelants et de s u p p r i m e r les i n s e r t i o n s dans les j o u r n a u x é t r a n g e r s ;
Par ces m o t i f s :
s juillet.
— A r c a c h o n : 12 b a t e a u x , m o y e n n e ,
4.000, p r i x , 13 f r . ; Les Sables : 300 bateaux,
m o y e n n e , 9.000, p r i x , 14 f r . ; S a i n t - G i l l e s :
120 bateaux,
m o y e n n e , 8.000, p r i x , 10 f r . ;
la
t e r r e s p a t e r n e l l e s i l s'épuisera s u r u n b i e n
q u i ne p e u t le n o u r r i r . I l l u i f a u t l o u e r la
p a r t de son f r è r e ; p r o p r i é t a i r e , i l est o b l i g é
p o u r g a g n e r sa v i e d ' a l l e r en « j o u r n é e s ».
I l a u r a i t besoin de t o u t l ' h é r i t a g e des p a r e n t s .
L o u i s est s u r le p o i n t de v e n d r e son l o t , m a i s
Ile d ' Y e n : 40 bateaux, m o y e n n e , 3.000, p r i x ,
son f r è r e ne p e u t le l u i a c h e t e r f a u t e de res-
15 f r . ; Le C r o i s i c : 8 0 b a t e a u x , m o y e n n e , 1.000,
sources. 11 le p e u t m a i n t e n a n t et cette t e r r e
prix,
120 bateaux,
q u ' i l ne p o u v a i t posséder, f a u t e de la payer
m o y e n n e , 3.000, p r i x , 30 f r . ; Belle-Isle : 10
c o m p t a n t , i l en est p r o p r i é t a i r e et a d e v a n t
30 f r .
; La T u r b a l l e
:
En la f o r m e .
b a t e a u x , m o y e n n e , 400, p r i x , 35 f r . ; Douar
l u i q u i n z e années p o u r se l i b é r e r . E n
Reçoit X ' " et Y ' " appelants au
nenez: 100 b a t e a u x , m o y e n n e , 500, p r i x , 3.5 f r
c o n s e n t a n t ce p r ê t , la caisse de c r é d i t l u i
jugement
sus visé d u 9 décembre 1908 ;
4 juillet.
A u fond,
Confirme ledit jugement,
sauf
en
ce q u i
— A r c a c h o n , Saint G i l l e s , Les Sa
p e r m e t de r e c o n s t i t u e r le l o y e r p a t e r n e l ; la
l o n g u e échéance de 15 ans q u ' e l l e l u i accorde
1.000, p r i x , 15 f r . ; Le C r o i s i c : 80
est p l u s q u ' i l ne l u i
bateaux,
m o y e n n e , t.000, p r i x , 35 f r . ; La T u r b a l l e :
concerne le n o m b r e des i n s e r t i o n s ;
D i t n ' y a v o i r lieu d ' a u t o r i s e r les i n t i m é s à
120 bateaux, m o y e n n e ,
2.000, p r i x , 29 f r . ;
faire a u x frais des appelants des i n s e r t i o n s
Belle-lslc : 5 b a t e a u x , m o y e n n e , 2.000,
dans les j o u r n a u x é t r a n g e r s ;
29 f r . ; Douarnenez : 120 bateaux, m o y e n n e ,
R é d u i t à t r o i s le n o m b r e des i n s e r t i o n s ordonnées par le j u g e m e n t e n t r e p r i s dans les
journaux
f r a n ç a i s cle Paris et de P r o v i n c e ;
d i t que le coût de chaque i n s e r t i o n s ne p o u r r a
dépasser deux cents francs ;
prix,
très grosse s a r d i n e , m a i s eu petite
quantité
le s u r p l u s
(à
a
il
de M " F R A N C I S G A O U Y E R ,
notaire à Pont-l'Abbé.
t: juillet.
conclusions
A VENDRE A L'AMIABLE
Audierne.
sortira
Rejette comme mal fondées les c o n c l u s i o n s
c o n t r a i r e des parties ; e t c . . .
Le Gérant : J. L E G R A N D .
—
—
—
—
Etude
En Espagne la s i t u a t i o n s'améliore u n peu ;
suivre)
m a i s la pêche est t o u j o u r s très v a r i a b l e .
p l e i n et o n l i c r eflet ;
d ' i r r e c e v a b i l i t é et toutes a u t r e s
s'acquitter
au travail d i m i n u e r o n t aisément.
3.000, p r i x , 30 f r .
A u P o r t u g a l les pécheurs p r e n n e n t de la
faut pour
d ' u n e dette q u e son h o n n ê t e t é et s o n a r d e u r
Réforme q u a n t à ce le j u g e m e n t e n t r e p r i s
et o r d o n n e que pour
lui
bles : t e m p ê t e ; l i e d ' Y e u : 15bateaux, m o y e n n e ,
A l'Ile-Tudy
— T o u j o u r s pas de s a r d i n e s à
A u d i e r n e . Les m a r i n s p r é t e n d e n t que la série
de v e n l clu N . - O . que nous venons de t r a v e r s e r
et q u i a d u r é u n e d i z a i n e de j o u r s en est
la cause. Ces v e n t s , d i s e n t - i l s , é l o i g n e n t t o u
j o u r s la s a r d i n e de n o t r e baie. On a v u , d ' a u
t r e p a r t , que le dundee Santez-Marya,
UNE MAISON DE COMMERCE
T r è s bien située
Tenue par Mme Le Gall
Pour tous renseignements s'adresser
à M a GAOUYER.
de l'Re
Quimper — Typographie En. M É N E Z , i m p r i m e u r , rue du F r o u t , 17.
Certifié par le Gérant soussigné.
pour
agriculteurs, puisqu'elle leur permet
d'obtenir à un taux m i n i m e , un prêt
mportant à longue échéance.
e) Elle f o r m e très bien le « g r a i s s i n » et
le « l a r d o » ;
c o n f u s i o n dans l ' e s p r i t des acheteurs el de
Mais,
Nous avons, dans u n précédent numéro, reproduit une notice publiée
dans les Annales de la Mutualité et de
la Coopération agricoles, sur le Crédit
i n d i v i d u e l à long terme. ( V o i r le Citoyen
d u 25 j u i n ) .
V o i c i quelques exemples q u i feront
mieux comprendre le mécanisme de
c) La p a r t i e g r a n u l e u s e est t r o p d u r e ;
l a t i o n s q u i étaient susceptibles d'amener une
les t r o m p e r sur la n a t u r e d u p r o d u i t
Le crédit individuel à long terme.
Un v e n t très f o r t s o u i l l a i t de l'O.-N.-O., et
la mer était houleuse.
Les essais, effectués avec la p l u s s c r u p u
leuse l o y a u t é , o n t donné l i e u aux constations
suivantes :
d) La rogue s'égrène
dans la mer ;
de-Sein, a été l ' o b j e t d ' u n v é r i t a b l e acte de
j i r a t e r i e s u r les côtes de P o r t u g a l . I l est.
r e n t r é à l ' l l e - d e Sein après a v o i r p e r d u la
m o i t i é de ses e n g i n s de pêche. U n r a p p o r t a
été déposé par le p a t r o n e n t r e les m a i n s de
M . l ' a d m i n i s t r a t e u r de l ' I n s c r i p t i o n m a r i t i m e ,
à Audierne.
QUESTIONSAGRICOLES
Les m e m b r e s de la c o m m i s s i o n étaient r é p a r t i s sur les d i v e r s bateaux : M M . Caradec
et T o n n e l sur le n" 1 ; C h a r r i e r et Crémet
sur le 2.092 ; B a u d r i l s u r le 1.779 ; Belbéoch,
s u r le 2.292 ; W a l l e a u , s u r le 1.841, et Le
J o n c o u r , s u r le 2.094.
sous des appel-
échet de r é d u i r e à t r o i s les i n s e r t i o n s que les
de B r e s t , en a p r o f i t é p o u r f a i r e u n i n t é r e s -
commerçants
Le v e n d r e d i l ' r j u i l l e t , les bateaux de pèche sablais n° 2.092, patron Crémet ; i l " 1,
p a t r o n Noël Jomeau ; ri" 2.292, p a t r o n Charles Brochet ; n" 1.779, p a t r o n Charles Jomeau ;
n° 2.094, p a t r o n E m m a n u e l Jomeau ; n° 1.841,
p a t r o n P i e r r e R a b i l i e r f i r e n t des essais de
pêche avec la rogue a r t i f i c i e l l e dans l'O. et le
N.-O. des « Baleines »:
b) La f a r i n e de poisson q u i e n t r e dans sa
c o m p o s i t i o n n'est pas assez broyée ;
éléments d ' a p p r é c i a t i o n s o u m i s à la C o u r , i l
fêtes.
faite
intéressant.
lants est exagéré ; que, t e n a n t compte des
U n b a n q u e t a eu l i e u le s o i r , à l a salle des
Les
arrêt
Aux Sables d'Olonne.
i n f é r i e u r e , les appelants o n t désigné le p r o -
Vendredi matin ont eu lieu à Quimper. en présence d'une assistance nombreuse, les obsèques de M. l'enseigne de
vaisseau Le Quéré, mort victime du devoir sur la cé)te du Sénégal.
— L a fête des
Un
Essais officiels de la Rogue artificielle
a ) La rogue Fabre-Domergue coule
vite ;
tant en vente sous les fausses d é n o m i n a t i o n s
t o m b e r a le m ê m e j o u r q u e l ' é l e c t i o n d u con-
Brest.
QUESTIONS MARITIMES
Adoptant
E n cas de b a l l o t t a g e , le 2® t o u r cle s c r u t i n
Ce s e r a i t u n e fâcheuse c o ï n c i d e n c e .
Le t r i b u n a l a, m a r d i , p r o n o n c é son j u g e m e n t dans cette a f f a i r e .
M m e R e g n i e r est c o n d a m n é e à 200 f r .
d ' a m e n d e . Les d e u x a u t r e s religieuses, a i n s i
q u i M . P e n a n r o z s o n t c o n d a m n é s à 50 f r .
d'amende.
Le T r i b u n a l f a i t bénéficier d u sursis ces
trois derniers.
c o n s i d é r a n t en o u t r e qu'en v e n d a n t et m e t -
m e n t de M . J a i n , décédé, se fera e n s u i t e .
seiller d'arrondissement.
BULLETIN DE Là PÊCHE
Sprats et Sardines.
De. nouvelles agressions viennent de
Le port de Morgat. — L e Journal
officiel se produire contre nos marins du Sud(Portugal).
d u 3 j u i l l e t c o u r a n t p u b l i e u n décret de Finistère, à Péniche
Des marins-pécheurs bretons qui relâM . le m i n i s t r e des T r a v a u x p u b l i c s ,
fixant
chaient
dans le port de Péniche pour
d é f i n i t i v e m e n t les p l a n s d ' a l i g n e m e n t de la
s'approvisionner
en vivres ont trouvé, en
voie d'accès a u p o r t de M o r g a t et d u t e r r e rentrant
ci
leur
bord,
leurs canots coulés
p l e i n des q u a i s de ce p o r t . A u x t e r m e s de ce
et démarrés et leurs provisions enlevées.
m ê m e décret l ' a d m i n i s t r a t i o n est a u t o r i s é e
Les équipages ont été assaillis ci coups de
à f a i r e l ' a c q u i s i t i o n des t e r r a i n s et b â t i m e n t s
pierres par près de 300 hommes. Un panécessaires p o u r l ' e x é c u t i o n de ce p r o j e t
tron et son matelot ont été grièvement
d ' a l i g n e m e n t s , en se c o n f o r m a n t a u x d i s p o - blessés.
3 m a i 1841 s u r l ' e x p r o p r i a t i o n p o u r cause
congrégations.
A l ' a u d i e n c e d u 28 j u i n d e r n i e r é t a i e n t
p o u r s u i v i s p o u r i n f r a c t i o n à la l o i sur les cong r é g a t i o n s M m e a M a t h u r i n e R e g n i e r , supér i e u r e des û l l e s d u S a i n t - E s p r i t , à S a i n t B r i e u c , M a r g u e r i t e G u i l l e r m o n et A n n e Lozach, r e l i g i e u s e s d u m ê m e o r d r e , et M . Le
Bihan-Penanroz, propriétaire à Douarnenez.
Ce d e r n i e r é t a i t i m p l i q u é d a n s l'afl'aire p o u r
a v o i r c o n s e n t i a u x religieuses l ' u s a g e d ' u n
l o c a l et f a v o r i s é a i n s i l ' o r g a n i s a t i o n de l'établissement congréganiste.
Lorient.
Crozon.
s i t i o n s des t i t r e s I I I et s u i v a n t s de la l o i d u
Les
V u pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie
de Quimper,
le
LiViati,
JN° 1 8 (2 e année).
Samedi 16 Juillet 1910.
L E NUMÉRO
.
• LE CITOYEN?
Journal républicain radical -
POLITIQUE
AGRICOLE
-
MARITIME
ABONNEMENTS :
Autres départements
Etranger
5
n n
Les bureaux sont ouverts de 9 h. à m i d i le m a t i n et de 2 h. à 5 h. le soir
6
5 Q
Adresser toutes c o m m u n i c a t i o n s ,
du
et du 15 de chaque mois.
B U R E A U X : 10, Place Tcrre-au-Duc,
A toute demande
Aucune occasion ne doit être négligée de dénoncer cette tactique.
Dans quelques jours, les électeurs
L'homme d'Etat dont on a, diman- républicains auront à choisir leurs reche, inauguré la statue dans une pe- présentants aux assemblées départetite bourgade des Basses-Pyrénées, fut mentales. Qu'ils se souviennent alors
un des plus laborieux et des plus ardents que leur devoir est de barrer la roule
artisans de la victoire républicaine en à la réaction déguisée et qu'ils n'accorFrance.
dent leurs suffrages qu'aux démocrates
Charles Floquet, h une époque où éprouvés et purs de toute alliance avec
l'existence cle nos institutions était l'irréductible adversaire.
en péril, où les influences réactionnaiJ.-D. SABRIÉ.
res dominaient sous la forme républicaine du gouvernement, s'était montré
le hardi précurseur des réformes sociales « abordées avec l'esprit d'équité
et d un coeur fraternel ».
M. René Rcnoult, en sa qualité d'anAu moment où paraîtront ces lignes,
cien collaborateur et d'ami personnel
la
France entière aura célébré une fois
de Floquet, a pu évoquer, au pied du
monument érigé à sa mémoire, cet de plus le glorieux anniversaire de la
idéal dont le grand démocrate s'était prise de la Bastille qui fut le premier
résolument lait le champion et définir, acte d'émancipation du peuple de Paris,
en des paroles éloquentes, la conception à l'aurore de la grande «Révolution.
qu'il avait des réalisations nécessaires. Nos lecteurs nous sauront gré de placer
L'union des forces républicaines, sous leurs yeux l'admirable page que
telle étaient la formule chère à l'ancien l'historien Michelet écrivit sur celte
p l a i d e n t de la Chambre des députés. journée héroïque :
La Prise de la Bastille.
I l ne cessait de mettre les républicains
en garde contre les embûches d'une
politique de ralliement qu'il jugeait
néfaste. « Ce n'est pas dans l'immobilité
disait-il, encore moins dans un retour
en arrière que le pays veut et que nous
comprenons la conciliation des républicains ; c'est dans la marche en avant,
dans un développement régulier de nos
institutions ». Et ses pensées allaient
surtout vers l'utilité des conquêtes
laïques sur l'esprit clérical,pour asseoir
définitivement le régime républicain.
Depuis Floquet, que de chemin parcouru ! Les hommes résolument épris
de progrès républicain qui entrèrent
après lui dans la lutte politique ont
encore élargi le cadre de leurs aspirations, au lur et à mesure des conquêtes nouvelles. Les radicaux de son
temps n'ont pu que souhaiter la séparation, nous avons su l'effectuer. Les
problèmes sociaux ont été abordés résolument et sont l'objet chaque jour
d'efforts sincères d'une majorité attachée à l'amélioration du sort des travailleurs, par une coordination rationnelle de lois pratiques et bienfaisantes.
Les vieillards q u i ont eu le bonheur et le
malheur de voir tout ce q u i s'est fait dans
ce demi-siècle unique où les siècles semblent
entassés, déclarent que tout ce q u i suivit de
grand, de national, sous la République et
l'Empire, eut cependant un caractère partiel,
non unanime, que le seul 11 J u i l l e t fut le
j o u r du peuple entier. Qu'il reste donc, ce
g r a n d j o u r , q u ' i l reste une des fêtes éternelles
du genre humain, non seulement pour avoir
été le premier de la délivrance, niais pour
avoir été le plus haut dans la concorde.
Que se passa-t-il dans cette courte n u i t où
personne ne d o r m i t , pour qu'au matin tout
dissentiment, toute incertitude disparaissant
avec l'ombre, ils curent les mêmes pensées ?
On sait ce qui se lit au Palais-Royal, à
l'Hôtel de-Ville ; mais ce qui se passa au foyer
du peuple, c'est là ce q u ' i l faudrait savoir.
Là pourtant, on le devine assez par ce qui
s u i v i t , là, chacun lit dans son cœur le jugement dernier du passé, chacun avant de frapper le condamna sans retour...
L'histoire revint cette nuit-là, une longue
histoire de soulTrances, dans l'instinct vengeur du peuple ; l'âme des pères q u i , tant de
sièiles s o u t i n r e n t , m o u r u r e n t en silence, rev i n t dans les lils, et parla.
Hommes forts, hommes patients, jusque-là
si pacifiques, q u i deviez frapper en ce j o u r le
grand coup de la Providence, la vue de vos
familles, sans ressource autre que vous, n'amollit pas votrecœur.Loin de là,regardant une
fois encore vos enfants endormis, ces enfants
dont ce j o u r allait faire la destinée, votre
pensée grandie embrassa les libres générations q u i sortiraient de leur berceau, et
sentit dans celte journée tout le combat de
l'avenir !...
Qui donc cependant pourrait dire
que la bataille est terminée contre
l'esprit clérical, toujours érigé en face
de l'idéal républicain ?
Comme au temps de Floquet, les
L'avenir et le passé faisaient tous deux
ennemis de cet idéal se parent de
même réponse ; tous deux ils d i r e n t : Va !...
l'étiquette républicaine et, sous couleur
l i t ce qui est hors du temps, hors cle l'aved'un « libéralisme » mal défini, essaient nir et hors du passé, l'immuable Droit le d i encore de créer la diversion qui met- sait aussi. L'immortel sentiment, du Juste
taient nos institutions en danger. Ne les donna une assiette d'airain au cœur agité do
avons-nous pas vu, tout récemment " lomme, il lui d i t : Va paisible, que t ' i m porte 1 quoi q u ' i l t'arrive, mort, vainqueur,
encore, applaudir à des déclarations
je suis avec toi I
ministérielles que les esprits avertis
Et qu'est-ce que lo Bastille faisait à ce peuple?
jugèrent imprudentes, tenter une fois les hommes clu peuple n'y entrèrent presque
de plus d'accaparer un mouvement j a m a i s . . . Mais la justice lui parlait, et une
d'une générosité un peu téméraire pour voix (jui plus fortement encore parle au cœur,
la voix de l'humanité et cle la miséricorde ;
en faire un mouvement de recul ?
L'exemple d'hier nous avertit que
l'ennemi n'a pas désarmé. Comme au
temps de 1' « esprit nouveau », las plus
encore de lutter avec son drapeau largement déployé, il cherche à se glisser
dans nos rangs et à y semer la confusion.
Paraissant le
celte voix douce q u i semble faible et qui renverse les tours, déjà, depuis d i x ans, elle faisait chanceler la Bastille.
Il faut d i r e vrai ; si quelqu'un eut la gloire
de la renverser, c'est cette femme intrépide
qui, si longtemps, travailla à la délivrance
de Latudc contre toutes les puissances clu
monde. La royauté refusa, la nation arracha
10 —
annonces, abonnements
QUIMPER
à M.
Les manuscrits
ne sont pas
rendus.
de renseignements,
joindre un timbre pour
la grâce ; cette femme, ou ce héros, fut couronnée dans une solennité publique. Cou
ronner celle q u i avait pour ainsi dire forcé
les prisons d'Etat, c'était déjà les f l é t r i r , les
vouer à l'exécration publique, les démolir
dans le cœur et dans le désir des hommesCette femme avait pris la Bastille.
Depuis ce temps, le peuple de la ville et du
faubourg, q u i sans cesse, dans ce lieu si fréquenté, passait, repassait dans son ombre,
ne manquait pas cle la maudire. Elle méritait
bien cette haine. Il y avait bien d'autres p r i sons, mais celle-ci, c'était celle de l ' a r b i t r a i r e
capricieux, du despotisme fantasque, de l'inquisition ecclésiastique et bureaucratique. La
cour, si peu religieuse en ce siècle, avait fait
de la Bastille le domicile des libres esprits,
la prison de la pensée. Moins remplie sous
Louis X V I , elle avait été plus dure (la promenade fût ôtée aux prisonniers), plus dure
et non moins injuste : on r o u g i t pour la
France d'être obligé de dire que le crime
d'un des prisonniers était d'avoir donné un
secret utile à notre marine ! on c r a i g n i t q u ' i l
ne te portât ailleurs.
Le monde entier connaissait, haïssait la
Bastille. Bastille, tyrannie, était, dans toutes
les langues, deux mots synonymes. Toutes
les nations, à la nouvelle de sa r u i n e , se
c r u r e n t délivrées.
la
SABRIÉ.
réponse.
sentir à leurs membres des prêts collectifs à court terme soit remplacée par
la responsabilité conjointe et solidaire
des eoopéraleurs.
2° Qu'en tous cas, un prêt sans in
lérêts soit consenti aux coopératives
pour les aider provisoirement à la cons
titution de leur capital (cette avance
pourrait être, par exemple, de oO fr
par coopérateur).
3° Que le montant cles avances puisse
atteindre jusqu'au décuple du capital
de la coopérative versé en espèces.
Que le prêt individuel à long terme
soit créé au profit d'un ou de plusieurs
membres d'un syndicat, d'une coopé
rative, ou d'une société d'assurances
mutuelles d'inscrits maritimes.
5° Que les prêts soient consentis rapidement, après formalités remplies,
aux coopératives ou intéressés qui en
feront la demande.
Veuillez agréer e t c . . .
Signé : L E
(llist.
de la Révolution
MICHELET.
française).
LA
LIONS
Annonces judiciaires et diverses (4e page)
O f. 2 0
Réclames (3e page)
0
30
Réclames (2e page)
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Chronique locale ou départementale
I
»»
Annonces payables d'avance. — Prix à forfait pour les
annonces répétées et traités de publicité.
B A I L , P L O U Z A N É , L E LOUÉDEC,
N A I L , L E ROUZIC, ROCH,
J.
SAMEDI
ANNONCES :
3 f. 5 O
L'UNION A GAUCHE
t
- S -
Quimper, Finistère et départements limitrophes ..
Les abonnements partent
» •«- •
COMMERCIAL
Rédacteur en chef : J.-D. SABRIÉ.
UN AN
i
-
LAROCHE-VERNET,
DE-
CHAILLEY,
E V E N , CAZAUVIEILH, L A
TRÉ-
MOILLE.
PENSEES
cédèrent à la tribune et apportèrent
de graves accusations contre plusieurs
magistrats du parquet de la Seine.
Après les réponses de MM. Barthou
et Briand, déclarant que le gouvernement était disposé à rechercher toutes
les responsabilités et à sévir d'une manière énergique contre ceux qui, dans
cette affaire, ont pu outrepasser leurs
droits, la Chambre a émis un vote de
confiance.
La matinée de mardi a été employée
par les différentes grandes commissions de la Chambre à la nomination
de leurs bureaux.
En ce qui concerne la commission
de la Marine, M. Delcassé a été élu
président par 23 voix contre M. Armez.
Comme vice-présidents ont été élus :
MM. Guernier 35 voix ; Le Bail 34 voix ;
amiral Bienaimé, 27 ; Muteau, 26 ; de
Kerguézec, 24 ; Mahieu, 22. Secrétaires : MM. André Hesse, Nail, de l'Estourbeillon, Combrouze, Surcouf, Coreil, James, Hennessy, DelarocheVernet, Bussat, Bougues, Pujade.
La clôture de la session a été prononcée dans l'après-midi.
Au Sénat, on a adopté u n projet de
loi présenté par M. Ch. Humbert et
tendant à exempter à titre exceptionnel cetle année, pour leur période d'excerctces,des réservistes et territoriaux
des départements inondés.
Conseil des Ministres.
Il y a p l u s de fous que de sages ; et, dans
le sage même, il y « plus de folie cpie de
sagesse.
ClIAMFOrtT.
—o —
La vraie démocratie est celle q u i permet
à chaque i n d i v i d u cle donner son m a x i m u m
d'ellbrts.
L . PASTEUR.
Le « Citoyen » publiera dans
Samedi,le conseil des Ministres s'est
réuni
à l'Elysée sous la présidence de
le p r o c h a i n n u m é r o u n a r t i c l e
M. Fallières.
de M. L e R a i l s u r « le C r é d i t
M. Pichon, ministre des Affaires
m a r i t i m e e t l e s r é f o r m e s a t - étrangères, a renseigné le conseil sur
la situation en Crête. C'est l'envoi par
t e n d u e s ».
LA SEMAINE
—o —
Les bavards sont les p l u s discrets des
hommes ; ils parlent pour ne r i e n dire.
Au
Parlement.
La Cham bre a, cette semaine,procédé
à plusieurs validations : celles notamment de MM. Sainalens député d'Auch,
—o—
Gasparin (La Réunion), Tau pot (SénéIl faut souvent changer d ' o p i n i o n pour
gal), et Paie, élu à Paris contre M. Alrester de son p a r t i .
lemand.
C a r d i n a l DE RETZ.
Jeudi dernier, M. Bouysson a interpellé le gouvernement au sujet de la
grève des inscrits maritimes de Marseille, provoquée par l'emploi des indigènes à bord des bâtiments de la
Méditerranée.
M. Chéron, mis en cause, a déclaré
i cette occasion que la question de
Réunion du 11 juillet.
'embarquement des indigènes (des
sujets français de Djibouti) n'a étéqu'un
Le groupe sardinier de la Chambre
prétexte pour tenter de faire la grève
est une réunion amicale cle députés dé- générale au moment où M. Rivelli,
sireux d'étudier toutes les questions se secrétaire général de la Fédération,
rattachant à l'industrie sardinière el à posait sa candidature. M. Rivelli avait
l'amélioration du sort des marins-pê- déclaré à l'administration que « les inscheurs, des ouvriers et des ouvrières crits, refusant de vivre avec des hommes non civilisés, n'accepteraient pas
d'usine. Il n'a nommé aucun bureau. plus les Bretons que les Somalis. » Le
Réuni le 11 juillet sur la convoca- sous-secrétaire d'Etat, en présence des
tion de M. Le Bail, il s'est entretenu actes d'indiscipline commis par les
de l'emploi des rogues artificielles, des inscrits, dut intervenir.
Un ordre du jour de M. Le Bail, apprimes à l'achat des rogues françaises
prouvant les déclarations du gouveret de la très importante question du nement, a été linalementadopté à cette
Crédit maritime.
séance par 367 voix contre 95.
On s'attendait lundi t\ une séance
A la fin cle la séance, la lettre suirés mouvementée en présence des
vante a été adressée à M. le Ministre
interpellations annoncées sur les faits
de la Marine :
qui ont motivé et accompagné l'arresation du fameux financier Rochette,
Monsieur le Ministre.
dont le,s démêlés avec la justice ont
Le groupe sardinier de la Chambre ait tant de bruit.
a l'honneur de vous transmettre ses
Les interpellations ont eu lieu et ont
vœux.
amené un débat fort long. M. Jaurès
ouvrit d'abord le feu en acccusant M.
11 demande :
Lépine, préfet de police, d'avoir arrêté
1" Que la souscription de parts dans Rochette d'une manière illégale. MM.
les coopératives ayant pour but dt^con- Charles Leboucq et Coccaldi lui sucVOLTAIRE.
ire
les puissances protectrices d'une mise
en demeure au président du comité
exécutif à L a Canée.
M. V i v i a n i , ministre du Travail, a
fait signer un projet de loi étaolissant
et réglementant le contrat collectif
entre les syndicats ouvriers et syndicats patronaux et d'un projet qui a
pour but d'apporter plus de souplesse
dans le fonctionnement des Conseils
de Prud'hommes.
Nos M i n i s t r e s en voyage.
MM Barthou, garde des Sceaux et
René Renoult, sous-secrétaire d'Etat
aux Finances, ont inauguré dimanche
le monument érigé à la mémoire de
Charles Floquet, à Saint-Jean-Pied-dePort.
De son côté,M. Sarrault,sous-secrètaire d'Etat à la Guerre a été reçu à
Saint-Nazaire où avait lieu une fête à
l'occasion de l'inauguration d'un monument aux enfants de l'arrondissement morts pour la Patrie.
Les employés d'Octroi.
Les employés d'oclroi ont tenu un
important congrès à Paris. M. Ferdinand Buisson, député, qui présidait
leur première séance, a prononcé une
allocution très applaudie.
Les morts.
On annonce la mort de M. Daumy,
sénateur radical-socialiste du Cher'
décédé à l'âge de 74 ans.
M. Coache, député de la Somme, est
également décédé à Abbeville. M. Coache est le troisième député mort depuis
le début de la législature.
Histoire et catéchisme.
Nos lecteurs n'ont pas oublié l'aventure de cet abbè Carrier, vicaire de
Vinoy, qui fut condamné à 200 francs
d'amende par le tribunal de SaintMarcellin pour avoir, à l'occasion du
catéchisme, fait u n cours d'histoire
cléricale aux entants q u i l u i étaient
confiés.
LE C I T O Y E N
IÇMMMMBMTlirnWMBIIUlillWlilWIIIIIIMlllinillllllllllir
L'affaire vient d'être jugée en appel grès. Nous les avons insérés en les faipar la Cour de Grenoble qui a maintenu sant suivre des commentaires qu'ils
la première condamnation en rédui- comportaient. Mais i l nous eut été d'ausant seulement la peine d'amende.
tant plus difficile d'écarter la seconde
La Croix croit pouvoir affirmer que partie de ce document qu'elle ne nous
l'abbé Carrier ira « plutôt en prison
a jamais été adressée 1
que de payer une amenda injuste ».
La petite note jésuitique de Vérax,
C'est toujours la même révolte contre
pour
être habile, manque donc tout
la loi et contre la justice.
son effet.
Nous comprenons fort bien que l'action déjà très active du Citoyen dans
l'arrondissement de Chàteaulin inquiète
Verax et son inspirateur. Cependant
tous deux se trompent fort s'ils espèrent, par des manœuvres de cette nature, créer, entre le Comité républicain
Les Questions de M. Le Bail.
et nous, un malentendu dont ils s'emM. Le Bail devait poser à M. Pichon, presseraient de tirer parti.
Le Citoyen est tout prêt à déclarer
ministre des Affaires étrangères, une
que
les « accusations perfides » insérées
question à la tribune, au sujet de l'atti
clans le Bas-Breton lui paraissent partude des pêcheurs portugais vis-à-vis
laitement justifiées et qu'il ne se fut pas
des pêcheurs bretons langoustiers.
fait le moindre scrupule de les reproM. Pichon, q u i est un très ancien
duire. C'est ce qu'on appelle prendre
ami de M. Le Bail, l'a avisé que la dis- une responsabilité.
cussion de l'interpellation Bochette
Que Vérax fasse de même. Qu'il se
étant à l'ordre du j o u r de lundi, le Cou relise et qu'il nous dise dans quel jourseil des Ministres lui avait demandé nal de la région les cc insinuations malde ne pas accepter de question aupa- propres » et mensongères forment le
ravant, en raison de sa longueur proba- 'ont! de la polémique.
J.-D. S...
ble et de l'importance du débat que
Pêcheurs portugais
contre Pêcheurs français.
motiverait l'interpellation.
D'autre part, i l était impossible que
M. Pichon acceptât la question pour
le mardi, à raison de l'arrivée des souverains belges à Paris. Dès son arrivée
de Bretagne à Paris, M . Le Bail a eu
un long entretien avec M. Pichon qui
l'a tenu au courant des correspondances et télégrammes échangés avec la
légation de Lisbonne.
A la l i n de la convervation, M. Le
Bail a laissé à M. le ministre des A f faires étrangères la copie des questions
écrites qu'il se proposait de remettre
au président de la Chambre, en vue de
leur publication à l'Officiel.
Voici les questions posées par M. Le
Bail :
Les Elections cantonales
Les meilleures nouvelles continuent
à nous parvenir au sujet des élections
cantonales du 21 juillet. Dans la plupart des cantons, les républicains sont
décidés à opposer aux candidatures
réactionnaires celles de bons et fermes
démocrates. Partout, la lutte sera vive
bien que très courte, mais nous avons le
droit d'en attendre les meilleurs résultats.
II IPaBWMUBWt»
DOUARNENEZ.
Komzerezou
Les comités radicaux et radicauxsocialistes du canton de Douarnenez se
sont réunis samedi, salle Ollier, sous
la présidence de M. Damey, conseiller
général, à l'effet de procéder au renouvellement du bureau du Comité cantonal et de faire choix d'un candidat
au Conseil d'arrondissement.
M. Damey, président du Comité cantonal depuis sa fondation, a été réélu
par acclamation. E n quelques phrases
très simples, le vieux républicain dit à
l'assemblée combien il était touché de
celte nouvelle marque cle confiance.
Puis il fut procédé, au vote secret, à
l'élection des deux vice-présidents, du
trésorier et du secrétaire.
A ce moment, M. Bivoal déclara qu'il
désirait n'être pas réélu comme secrétaire.
Ont été nommés
Vice-présidents : MM. Emile Giffo el
Le Gonidec.
Trésorier : M. Dagorn, président du
Comité républicain radical cle Douarnenez.
Secrétaire : M. Auffret, professeur à
l'école primaire supérieure.
Le bureau ayant élé reconstitué, M.
le président Damey invita l'assemblée
à faire choix, par un vote secret, du candidat républicain à l'élection au Conseil
d'arrondissement. Tous les suffrages se
portèrent sur M. Andro, maire de Ploaré,
que le président proclama candidat des
radicaux [et radicaux-socialistes composant le Comité républicain cantonal
de Douarnenez.
M. Andro, en remerciant l'assemblée
I ( i e l'honneur qu'elle lui faisait, accepta
d'être, le 24 juillet prochain, le portedrapeau des républicains sincères. 11
aurait été heureux cependant, d i t - i l , de
c £der la place à l'un des vétérans pré| sents à la réunion.
berr.
Eleksionou evit ar C'honseil jeneral
ag ar C'honseil arrondissaient.
D'ar bevar varn'ugent euz ar mizman, evel ma ouzoe'h, zo adarre eleksionou evit henvel eur loden euz memprou ar C'honseil jeneral ag ar
C'honseil arrondissamant.
Arabad ve d'ar republikanet chom
eb ober kampagn evit an amezeïen vezo
war ar renk. A r re wenn ne golont ket
kouraj nag amzer. Kerkent oa échu ar
gournadek braz evit henvel an deputeed, goude perak int bet trec'het peurvuia e peb-leac'h, dreist-holl e arrondissamanl Kemper, neussont kommanset eur gampagn nevez ag ober raffont
c'hoiiz bec'h muioe'h eget biskoaz
Greomp evel dezho ag taolomp evez
mad.
E peb kanlon, an h i n i vezo choazet
evit dougen banniel ar Bepublik renko
beza difennel start gant an holl republikanet evit ober eur lamm iac'h d'an
enebour. Arabad ve fall-galouni. Ar
c'honseillourien vezo hanvet an laolman a voto abenn ar bloavez 1912 evit
hanve ar senatourien. Ken alies republikan j o m m o war an dachen, ken
alies mouez kollet vezo evit an eleksion-ze.
Greomp eta tout hon dever republikan, penn-da-benn, ag ar viktor vezo
d'eomp.
Scouarnec, directeur d'école à Spézet ; JulesErnest Marie Le Signe, i n s t i t u t e u r â BeuzecCap Sizun.
3" Mentions
M M . L o u i s B i h a n , directeur d'école à Kerlouan ; Charles Le Bot, i n s t i t u t e u r à Brest ;
M<"0 Daniel, née A n n e R o b i n a u d , i n s t i t u trice à Bolazec ; M M . A l a i n Le Glech, i n s t i tuteur à Brest ; G e r m a i n Craignou, i n s t i t u teur à Roscoff ; Mme D u b r e i l , née A n n e - M a ne Goubeau, i n s t i t u t r i c e à Quimperlé ; M M .
Noël-Marie Elies, i n s t i t u t e u r à PlouégatG u e r r a n d ; T u g d u a l Le F l e m , i n s t i t u t e u r à
Landerneau ; Jean-François Le G a l l , i n s t i tuteur à Quimperlé ; H e n r i - F r a n ç o i s M a r i e
Le Goualch, i n s t i t u t e u r à Goulien ; M m e
Kersulec, née Désirée Castagne, i n s t i t u t r i c e
à Brest ; M»e Marie-Louise K e r v r a n , i n s t i tutrice à Scaër ; M M . H e n r i Jannes, i n s t i tuteur à S a i n t - F r é g a n t ; Eugène M e r r i e n ,
i n s t i t u t e u r à Brest ; Yves-Marie M o n t f o r t ,
instituteur à Pont-l'Abbé ; Mathieu Morvan,
directeur d'école à Landeleau ; Charles Portes, i n s t i t u t e u r à M o r l a i x ; M l l e M a r i e - A l i n e
Priol, directrice d'école à Plogoff ; M . JeanFrançois Roudeau, i n s t i t u t e u r à Penhars ;
M»>« Segalen, née A n n a Guiriec, directrice
d'école à Le R e l e c q - K e r h u o n ; M M . René
Seznec, i n s t i t u t e u r à Brest ; M i c h e l T h o m a s ,
i n s t i t u t e u r à L o c t u d y ; M m e T h o m a s , née
Célestine Léon, i n s t i t u t r i c e à Pleyben ;
M . V i c t o r V i v i e r , i n s t i t u t e u r à PlouégatMoysan.
Plus de 200 républicains, réunis à
Plogastel-Saint-Germain, ont acclamé
ticle de notre collaborateur Kernêvod.
à l'unanimité le dimanche 10 juillet le
nom de M. A l a i n Le Resl, mécanicien
au bourg de Pouldreuzic. Travailleur
acharné, homme d'intelligence el de
décision, M. LeRest est un républicain
ferme et convaincu.
Les républicains du canton de PloVerax a fait sa réapparition au jour
nal le Progrès et marque cette rentrée gastel-St-Germain s'honoreront grandepar une nouvelle impudence. L o i n de ment en l'envoyant siéger au Conseil
faire le silence sur des incidents où la d'arrondissement. Us auront en lui un
duplicité de ses amis s'est étalée au excellent représentant de leurs intérêts.
grand jour, i l se permet d'écrire que
A cette réunion assistaient MM. Le
le Citoyen a désavoué le Comité répu- Bail et Plouzané qui ont prononcé des
blicain démocratique de Chàteaulin, allocutions très applaudies.
en n'insérant que la première partie de
La candidature avait été offerte à
sa déclaration, parue le lendemain dans MM. Gentric, maire de Plovan ; Caoule Bas-Breton.
dal, maire de Tréogat ; Prigent, maire
Verax ajoute qu'en tronquant celte de Plogastel, et Guénec, maire de Peudéclaration, nous n'avons pas voulu merit, qui l'ont tous décliné pour se
suivre ses signataires dans cc leurs insi- rallier avec enthousiasme à la candinuations malpropres ». Ailleurs il ose dature de M. Le Best qui est assurée
du succès.
parler « d'accusation perfides » !
M. Hénaff, le conseiller d'arrondisseL a veille d'un tirage, nous avons
reçu de notre correspondant de Chà- ment actuel, n'a R I E N fait pour le canteaulin communication des passages ton qu'il représente et il ne fera jamais
essentiels de la protestation du Comité rien. C'est un zéro politique. Les élecrépublicain contre les imputations men- teurs du canton de Plogastel le renversongères dont il avait été l'objet tant à ront le 24 juillet à ses petits pois.
tribune de la Chambre que dans le ProPaotr ar paès est bien malade I
à remettre à la semaine prochaine
l'ar-
MISE AU POINT
*
*
Dans l'arrondissement de Chàteaulin.
Les candidatures de MM. Launay el
Magne républicains démocrates au
Conseil d'arrondissement, sont accueillies avec enthousiasme dans le
canton. Les électeurs républicains qui
ont donné, à Chàteaulin, la majorité
à M. Halléguen, n'oublieront pas que
c'est grâce à l'influence des deux conseillers sortants qu'il a eu un échec
dans la circonscription. Ceux des environs de Chàteaulin oublieront encore
moins que M. L'Haridon est redevable
à M. Halléguen de sa situation actuelle.
Notre correspondant de Chàteaulin
nous écrit que, malgré leur v i f désir
d'empêcher l'élection clc notre ami M.
Le Gall, maire deLogonna-Quinmerc'h,
candidat républicain au Faou, les cléricaux ont renoncé à lui opposer un
adversaire. C'est assez dire que le succès de M. Le Gall — succès que nous
prévoyions comme certain dans notre
dernier numéro — est escompté par
les réactionnaires eux-mêmes.
Nous prions nos amis
de faire lire le Citoyen
C'est, le meilleur moyen
idées et de fortifier notre
de répandre et
autour d'eux.
de servir leurs
action.
sonnel enseignant des écoles publiques.
M . le préfet, conformément à la proposi-
taires et maternelles
nouvelles locales et régionales.
gion q u i o u i été appelés à faire partie des
»
10 j u i l l e t 1910, des médailles et mentions honorables sont décernées aux i n s t i t u t e u r s ,
institutrices et directrices d'écoles maternelles du département du Finistère, dont les
noms suivent :
d'argent.
M" 10 Le Bec, née A n n e Canévet, i n s t i t u trice à Loqueffret ; M M . L o u i s Besançon,
directeur d'écolo à Telgruc ; Jean Lautrédou,
directeur d'école à Penmareh : Pierre-Augustin Lecuycr, directeur d'école à Plouzévédé ;
M11® Marie Le Quentrec, i n s t i t u t r i c e à SaintDerrien ; M M . Jean Rosuel, directeur d'école
à I l a n v e c ; Pierre T y d e l , directeur d'école à
Briec.
2° Médailles
de
bronze.
M . M a r i u s Blanc, i n s t i t u t e u r à Brest
M " Jeanne Le Danze, directrice d'école à
Lambézcllec ; M. Jean Favennec, i n s t i t u teur à Brest ; M'»® Le Gat, néo Marie-Françoise M i n g a m , diiectrice d'école maternelle
à M o r l a i x : M. Jean L o u i s Lecoff, directeur
d'école à Plouyô ; M 1 '" 8 Trérèse Just, institutrice à Brest ; Gabrielle Lo Lez, directrice
d'école à Quimper ; M. E d m o n d Lemaire,
directeur d'école à P o n t - A v e n ; M"® Marguerite M a n a c h , directrice d'école à Q u i m per ; M . J e a n - L o u i s M o r v a n , directeur
d'école à Poulgoazec, en Plouhinec ; M'»®
Nemo, néo Julie Foricher, i n s t i t u t r i c e à
Brost : M M . Joseph-Pascal Ponnec, directeur d'école à Cléder ; Yves P o u l i q u e n , inst i t u t e u r à Saint-Thégonnec ; Jean Queulain,
directeur d'école à Porspoder ; F r a n ç o i s
11
un
congé supplémentaire de 3 j o u r s , précédant
i m m é d i a t e m e n t la date d'ouverture des grandes vacances.
reportée soit au samedi 13 août, après la
V o i c i les noms des députés de notre ré-
Médailles
d u département,
Cette date d ' o u v e r t u r e est en conséquence
Nos Députés.
COUPS DE GARCETTE
¥
La note suivante a été adressée au per-
tion de M . l'Inspecteur d'Académie, accorde
*
PLOGASTEL-SAINT-GERMAIN.
Pour les instituteurs.
au personnel des écoles publiques élémen-
M. Andro est un modeste ; c'est grandes commissions parlementaires.
Armée. — M . Le Hérissé.
aussi un homme de sens pratique douMarine.
— M M . Le Rouzic, Le B a i l ,
PONT-CBOIX.
blé d'un travailleur inlassable. A u
D
e
l
a
r
o
c
h
e
Y
e r n e t , de l'F.stourbeillon, Le
Ainsi que nous l'annoncions dans point de vue politique c'est un ardent
Troadec,
Goude.
notre dernier numéro, le Comité répu- républicain, et nul mieux que lui n'était
Douanes. — M M . de V i l l e b o i s - M a r e u i l ,
1° Quelles mesures le gouvernement blicain de Pont-Croix s'est réuni pour qualifié pour reprendre à la réaction le
loch.
se propose de prendre pour éviter le désigner un candidat aux élections clu siège qu'elle réussit par surprise à nous
Agriculture.
— M . Le Rouzic.
enlever en 1904.
retour des actes de piraterie qui ont Conseil général.
Travaux
publics.
— M M . de ChappedeOn nous assure que les amis politiA l'unanimité, la candidature de M.
eu lieu à quatre milles et demi des îles
ques de M. Jacq voient avec beaucoup laine, S i l i i l l e , de D i o n .
Berlingues, le 15 j u i n dernier et jus- Fenoux, conseiller sortant, a été acIndustrie.
— M M . de Juigné, Ginouxd'inquiétude se dessiner le mouvement
aue dans le port de Péniche (Portugal) clamée.
Defermon, G u e r n i e r , de D i o n .
I l se confirme que M. Fenoux n'aura républicain en faveur de M. Andro.
quelques j o u r s après.
Enseignement el Beaux-Arts.—
M M . BauAussi faut-il s'attendre à ce qu'ils metpas de concurrent.
2° Quelles réparations le gouvernetent tout en œuvre pour sauver de det, Daniélou, H é m o n , Lefas, Plouzané,
de Kerguézec.
ment compte réclamer en faveur de
l'échec probable leur candidat.
PONT-L'ABBE.
Assurance et Prévoyance sociale. — M .
ses nationaux atteints dans leur perles
instances
de
ses
amis,
Malgré
Dubuisson.
CONCARNEAU.
sonne, dans leurs biens et dans l'exerM. de Carfort n'a pas encore accepté —
Travail. — M M . G u i s t ' h a u , du Halgouët,
cice du droit de pèche qui leur apparM. Le Crâne, conseiller général clc de M u n , Porteu, Boissel, R o c h .
officiellement clu moins — la candidatient dans les eaux libres, au delà de
ture qui lui était offerte contre M. le doc- Concarneau, ayant déclaré, pour raison
Affaires extérieures.
— M M . Le Louédec,
trois milles, en face du littoral portude santé, ne pas vouloir solliciter le Daniélou, de la Ferronays.
teur Plouzané.
gais.
Peut-être attend-il la dernière se- renouvellement de son mandai, les réLégislation
fiscale. — M M . Baudet, de
3° Quelles observations le gouverne- maine pour entrer en lutte, à moins cjue publicains du canton ont désigné à sa Chappedelaine, D u t r e i l l e , de D i o n , Legrand,
r
ment se propose de formuler près du sa réserve ne soit dictée par la certi- place M. le I ) Lucas, qui, très popu- Porleu.
•
gouvernement espagnol qui a arbitrai tude d'un échec complet... Nous som- M ™ , se présente avec de grandes chauSUCC( >S<
rement porté à six milles la limite des mes enclins à penser que M. de Carfort, ' c c s
M. Le Bail a été chargé à la C h a m b r e de
Malgré
l'agitation créée autour cle la
malgré son p r u r i t habituel de bataille,
eaux territoriales.
r a p p o r t e r les projets de loi s u r le recrutene se soucie nullement de tenter une candidature collectiviste cle M. Mas- m e n t de l'année de mer et s u r les modificaLa réponse de M. le ministre des
aventure qui ne ferait que souligner son, nous avons bonne confiance dans tions à apporter à la loi de 1907 s u r les meAffaires étrangères sera connue avant l'inutilité des efforts cles réactionnaires la sagesse des électeurs de la côte. Ceuxsures d'hygiène et la sécurité à bord des
ci feront leur devoir le 24 juillet, en
la fin de la semaine.
dans le canton.
navires.
Quoi qu'il en soit, les républicains repoussant les théories révolutionde Pont-l'Abbé s'apprêtent à faire un naires el en donnant leurs suffrages au
Distinctions honorifiques.
éclatant succès au sympathique et dé- représentant du parti républicain qui,
seul, peut assurer plus cle bien-être et
Par arrêté cle M . le m i n i s t r e de l ' I n s t r u c voué député de la 2'' circonscription.
d'indépendance aux travailleurs.
tion p u b l i q u e et cles Beaux-Arts, en date du
L'abondance des matières nous oblige
honorables.
classe du soir, soit au samedi 30 j u i l l e t après
la classe d u soir.
Nominations.
Par arrêté d u 25 j u i n 1910, ont été n o m més à l'emploi de gardes-pêches m a r i t i m e s
matelots de 2 e classe, p o u r être affectés au
q u a r t i e r d ' i n s c r i p t i o n m a r i t i m e de Vannes :
M . Le Floch
(Guillaume-Joseph-Marie),
d o m i c i l i é à Douarnenez.
M . Pochic (Jean-Marie), d o m i c i l i é à l ' î l e
Tudy.
L'Aviation à Quimper.
Un temps couvert quoique un peu orageux a favorisé hier la première journée
d'aviation à l'aérodrome de Cuzon. I l y
avait foule autour de l'immense piste et
l'on a vivement applaudi les prouesses
des aviateurs.
A 4 heures, un monoplan Blériot est
mis en piste et, piloté par l'aviateur
Simon, selève et évolue avec aisance
au-dessus du tapis vert de la pelouse.
Lorsqu'il passe au-dessus des tribunes
et des banquettes, une longue acclamation se fait entendre. A u deuxième tour
l'aéroplane s'arrête avec aisance, face à
la tribune d'honneur. I l vient d'accomplir un parcours de 2.700 mètres en
4 minutes 4. Hauteur moyenne 20 mètres.
L'atterissage a été superbe. Simon à
la descente de l'appareil, est l'objet d'une
longue ovation.
A 5 heures, c'est le tour de Barrier,
également sur monoplan Blériot. I l fait
un beau vol de 4.500 mètres environ, en
4 minutes 5" 3/5 à70 à 75 mètres. 11 est,
lui ausi beaucoup applaudi.
Un peu plus tard, Simon part de nouveau, et fait un superbe vol de 5 k i l . 200
en 4' 40". Au cours du vol, i l a procuré
des émotions au public, en allant planer
à une faible hauteur en dehors de l'enceinte. I l est remonté brusquement à
70 mètres, et est venu atterrir à l'entrée
de son hangar.
Le biplan Voisin a simplement été
exhibé, son moteur n'étant pas encore
au point.
Aujourd'hui samedi, vols en ligne, par
tous les appareils.
Les fusilliers de Lorient à Paris.
Quatre cents hommes du bataillon
des
fusiliers m a r i n s de L o r i e n t se sont rendus à
Paris pour pendre p a r t à la revue de L o n g c h a m p . I l s étaient placés sous le commandem e n t du capitaine de frégate A n d r é Fouet
et clu chef de bataillon L e C o r r e .
Les Parisiens o n t acclamé vivement les
fusiliers de L o r i e n t q u ' i l s voyaient p o u r la
p r e m i è r e fois défiler avec leurs canons de
campagne et l e u r m a t é r i e l cle d é b a r q u e m e n t .
Espérons que ce ne sera pas la dernière.
Foires et Marchés.
Fouesnant, le mercredi 20 j u i l l e t ; Peumerit, le m a r d i 19 ; Pont-Croix, j e u d i 21 ;
Rosporden, j e u d i 21 ; D i r i n o n , mercredi 20 ;
LE C I T O Y E N
H a n v e c , m e r c r e d i 20 ; L a n d e r n e a u , samedi
16 ; Ploudalrnézeau, l u n d i 18 ; P l o u g u e r n e a u ,
j e u d i 21 ; Camaret-sur-Mer, mercredi 20 ;
Cast, l u n d i 18; Collorec, l u n d i 18; Crozon,
v e n d r e d i 22 ; L a n d e l e a u , v e n d r e d i 22 ; P l e y
b e n , m a r d i 1 9 ; S a i n t e - A n n e (en Lanvéoc),
v e n d r e d i 22.
«
4
Q U I M P E R . — Marché du 9
juillet.
F a r i n e , p r e m i è r e q u a l i t é , les 100 k i l o s ,
3 1 à 32 ; f a r i n e , d e u x i è m e q u a l i t é , 29 à
2 9 , 5 0 ; f r o m e n t , 2 1 à 22 ; seigle, 1 6 à 16,50 ;
s a r r a z i n , 20,50 à 21 ; avoine, 18 à 18,50 ;
orge, 16,»» à 16,50 ; son, 13,»» à 14,»» ;
p o m m e s de t e r r e , 12,»» à 1/»,»» ; foin, les
500 k i l o s , 45 à 50 ; p a i l l e , 23 à 28 ; bœuf,
le k i l o s u r pied, 0,60 à 0,05 ; vache, 0 , 5 5 à
0 , 6 0 ; veau, 0 , 7 0 à 0,75 ; m o u t o n , 0 , 8 0 à
0 , 8 5 ; porc, 0 , 7 0 à 0 , 7 5 ; b e u r r e , le k i l o en
gros, 1,90 à 2,»», et en détail, 2,20 à 2,40 ,
œufs, la douzaine, 0 , 8 5 à 0 , 9 0 ; poulets, le
couple, 4 à 4 , 5 0 ; c i d r e , la b a r r i q u e , 4 0 à 4 5 .
A U D I E R N E . — Les légumes. — C o u r s
moyen d u samedi 2 j u i l l e t : c h o u x , 8 à 10 f r .
le cent ; carottes, 0 f r . 5 0 la douzaine de
paquets ; pommes de t e r r e , 0 f r . les 5 0 k i l o g r . ; oignons, 10 f r . ; échalottes, 15 f r .
p e t i t s pois, 10 f r . ; a r t i c h a u t s , 0 f r . 00 à
1 f r . 20 la douzaine.
P L O Z É Y E T . — Les petits pois. — M a r d i
5 j u i l l e t , 15 tonnes à 17 f r . 50 les 100 k i l o g r . ; m e r c r e d i 6 , 10 tonnes à 19 f r . le:
100 k i l o g r . ; j e u d i 7, 20 tonnes à 19 fr. les
100 k i l o g r . ; vendredi 8 , 10 tonnes à 19 fr
les 100 k i l o g r . ; samedi 9 , 8 tonnes à 19 f r .
les 100 k i l o g r . ; l u n d i 11, 6 tonnes 19 f r .
les 100 k i l o g r .
» 1*
I
L e légume d e v i e n t de p l u s en p l u s r a r e et
i l est probable que le m a r c h é sera clos dès
la fin de la semaine.
L e d é f a u t de p l u i e i n q u i è t e sérieusement
nos c u l t i v a t e u r s ; la végétation souffre et
déjà les fanes des pommes de t e r r e , des carottes et autres légumes c u l t i v é s en t e r r a i n
s i l i c e u x , j a u n i s s e n t et s'étalent s u r le sol.
Les chenilles o n t fait l e u r a p p a r i t i o n s u r
les choux qu'elles d é v o r e n t , ne laissant uue
1.-.1
> 1
la tige et les n e r v u r e s .
Quimper.
J
Obsèques de l'enseigne Le Quéré. — Les obsèques de l'enseigne de vaisseau Le Quéré, noyé
à l'âge de 21 ans en franchissant une barre
de la r i v i è r e Casamance (Sénégal) au cours
d'une mission h y d r o g r a p h i q u e , le 3 mars 1909
ont eu lieu vendredi au m i l i e u d'une n o m breuse assistance.
P a r m i les personnages officiels, on r e m a r q u a i t M M . G i r a u d , préfet du Finistère, le général Cussac, Le Hars, m a i r e de Quimper, le
président d u T r i b u n a l c i v i l . Mazeau, procur e u r de la République, des délégations de sociétés patriotiques, etc.
A u cimetière Saint-Marc, où a eu lieu l ' i n h u m a t i o n , M M . Le Hars et lieutenant-colonel
Roudière, président de la Fédération des Vétérans de3 armées de terre et de mer ont,
dans un langage ému, r e n d u hommage à la
mémoire d u jeune officier q u i , proposé pour
la Légion d'honneur à Madagascar, alors q u ' i l
était a s p i r a n t , a trouvé la m o r t l o i n de
France au service de la patrie.
Nous renouvelons à M. Le Quéré, père, q u i
f u t l u i aussi l ' u n des plus dignes s e r v i t e u r s
de cette m a r i n e tant éprouvée et à sa f a m i l l e ,
nos bien sincères condoléances.
La « Cornouaille
». — D i m a n c h e a eu l i e u
le g r a n d concours régional de t i r organisé
p a r la société la Cornouaille.
Le temps lé-
g è r e m e n t couvert et frais d u r a n t la m a t i n é e
était p a r t i c u l i è r e m e n t favorable aux t i r e u r s ,
venus très n o m b r e u x à cette r é u n i o n .
A r n i d i , u n b a n q u e t a été offert a u L u d u G r i s aux a u t o r i t é s civiles et m i l i t a i r e s ainsi
q u ' a u x délégués de diverses sociétés de til-
a
de la r é g i o n .
A la table d ' h o n n e u r , M . Le H a r s , m a i r e
de Qu i m p e r , p r é s i d a i t , ayant à ses cotés,
M M . le colonel Sarrade, d u 118" ; le c o m -
R i c h a r d , 10 ; Guédès, 9 ; Daden, 6 ; B e r r o u ,
0 ; A l b e r t , 5 ; L é o n F e r r y , 4.
6e catégorie (revolver) : sergent R i o u , G6
p o i n t s ; l i e u t e n a n t do S a i n t - L a u r e n t , 66 ;
de L a Cotardière, 62 ; K œ c h l i n , 59 ; C o r n i c ,
53 ; a d j u d a n t Clet, 49.
D i m a n c h e , 24 j u i l l e t , concours des sociétaires.
D i s t r i b u t i o n des p r i x à G heures, a u c h a m p
de t i r .
Service
du
« Terfel ». —
Dimanche
17 j u i l l e t (grande j o u r n é e d'aviation) : d é part de L o e t u d y , à 9 h . m a t i n ; de Bénodet,
à 9 h 45 ; r e t o u r : d é p a r t de Q u i m p e r , à
S h . 15 s o i r .
L u n d i 18 (régates de Bénodet) : départ de
Bénodet p o u r Q u i m p e r , à 9 b . m a t i n et à
2 b. 3 0 soir ; départ de Q u i m p e r p o u r B é n o det. à 10 h . 15.
M a r d i 19 : départ p o u r Bénodet, 1 h. 15
s o i r ; d é p a r t p o u r Q u i m p e r , 3 h. 30 s o i r .
M e r c r e d i 20 : départ p o u r B é n o d e t ,
1 h. 3 0 s o i r ; départ p o u r Q u i m p e r , 4 h. s o i r .
Jeudi 21 : départ p o u r B é n o d e t , 1 h. 15
s o i r ; départ p o u r Q u i m p e r , 4 h. 45.
V e n d r e d i 22 : départ p o u r Bénodet, t h. 30
s o i r ; départ pour Q u i m p e r , 5 h . soir.
Samedi 23 : d i s p o n i b l e p o u r la location.
P r i x des places le d i m a n c h e 17 : de L o e t u d y à Q u i m p e r , 1 f r . 50 en 1'» classe et
1 f r . .25 en 2" classe ; de Bénodet à Q u i m p e r ,
1 f r . 50 en l r<> classe et 1 f r . en 2e classe.
P a i r a u d , président de la Cornouaille
Roudière,
; Gar-
n i e r , p r é s i d e n t de la société des Fêtes, les
m e m b r e s d u C o m i t é , les capitaines F i n c k
et Bourgeois, d u 118°, m e m b r e s
d ' h o n n e u r : M . Le G u i l l o u x ,
du
jury
g. — Léonie
. . .
de Guillaume
Le Ny, r. des Reguaires. — Marie Bacon,
4 ans, r. Neuve. — Gabriel Le Goff, 10 mois,
r. Pen-ar Stang. — François Le Guillou, 73 ans,
s. pr., époux de Louise Quettellec, p l . Terreau Duc. — Marie Le Gotf, 30 ans, débitante,
épouse de Jean Louis Jaunel, allées de Locmaria.
279 dôciw en 1910,
doul 99 aux hôpitaux.
P U B L I C A T I O N S DK
Louis Letellier, instituteur, dom. à Quimper,
et Jeanne Nicolas, institutrice, dom. à Rédéné!
Alexandre Cortez, lieutenant de vaisseau,
do m. à Toulon, et Marie-Jeanne Pérou s. pr
dom. à Quimper.
C a r h a i x , F o u e s n a n t , Bénodet, Douarnenez,
Douarnenez.
La féte nationale.
— L e 14 j u i l l e t a été
célébré cette année chez nous avec e n t h o u siasme .
L a p o p u l a t i o n en a témoigné toute sa joie
en pavoissant u n très g r a n d n o m b r e d ' h a b i tations.
L e 1 3 au s o i r et le 14 au m a t i n et à m i d i ,
le canon a tonné ; p u i s des réjouissances
diverses ? " t eu lieu s u r les places après les
d i s t r i b u t i o n s de secours et les courses de
bicyclettes.
De superbes courses à pied o n t été organisées, p u i s diverses attractions.
feu
t A la tombée de la n u i t u n délicieux
d ' a r t i f i c e a é m e r v e i l l é la foule massée s u r la
place Neuve q u i a dansé j u s q u ' à u n e heure
d u m a t i n aux sons d ' u n excellent orchestre
et à la l u e u r des llambeaux et des l a n t e r n e s
vénitiennes. L a r e t r a i t e formée par la c o m pagnie des s a p e u r s - p o m p i e r s et la m u s i q u e
a e n t r a î n é par les rues de la v i l l e u n e foule
considérable.
La fêle des Mouettes. — Le comité
des fêtes s'est réuni dimanche matin à
la mairie sous la présidence de M. Marlière pour l'élection de la Reine des
Mouettes et de ses demoiselles d'honneur,
Une quarantaine de jeunes filles délé-
au c h a m p de t i r j u s q u ' à 5 heures.
V o i c i Je r é s u l t a t des différentes épreuves:
Georges Caoudal, m a i r e de T r é o g a t ; A l a i n
près ce langage : « Je suis m a i r e de P l o u h i -
Le Rest, de Pouldreuzic ; L o u i s V o q u e r , de
nec, d e m a i n j e serai Conseiller général, et
P o u l d r e u z i c ; Jean A n d r o ,
q u i sait, peut être Député ».
A l a i n P l o u h i n e c , de P l o v a n ; François Per-
rette ! L e pot a u lait était p l e i n ,
mais i l a
versé : « A d i e u porc, veau et couvée. » P i o u
hinec la poule avait p o n d u , mais le poussin
a été tué dans l'œuf.
i l ne reste plus q u ' u n petit p a v i l l o n à l'aile
d r o i t e : la m a i r i e de P l o u h i n e c . Encore
a - t - i l u n valeureux c o m p é t i t e u r q u i
habile
à K é r i d r e u l f , tout au b o r d d u Goyen. I l se
propose de d é t o u r n e r le cours de cette
Al
phée p o u r nettoyer l ' E c u r i e d ' A u g i a s , aux
prochaines élections m u n i c i p a l e s . Ce j o u r - l à
la place de P l o u h i n e c tiendra l i e u de vallée
d e J o s a p h a t el le J u g e m e n t d e r n i e r de M
H e n r i y sera r e n d u . . .
a u x
votes.
ai 3
} >
a
Mlle
Suzanne
y a n t o b t e n u le p l u s g r a n d n o m -
s t a g e s est proclamée reine aux
applaudissements de l'assemblée.
notre
é m i n e n t Conseiller
général
d'avoir
sauvé notre canton des griffes de la réaction.
C'est u n e dette sacrée que nous serons h e u ce sera la j u s t i f i c a t i o n d u proverbe :
An hini
à ba'èz e. c'hlé
A benvidika
bemdé.
EUR CIIAPPER.
Pont-l'Abbé.
Fêle. —
Charmante
fête d i m a n c h e .
La
société « La Rigouden » a donné ses courses
annuelles de bicyclettes avec le concours de
l'excellente m u s i q u e « L ' U n i o n musicale
et de la société de g y m n a s t i q u e « L ' A m i c a l e
scolaire ».
L e t e m p s était superbe, la foule
L'élection
au Conseil
général.
—
L'élec-
1 " catégorie (poule) : de C h a m p s a v i n , let. Sans aucune doute, ce j o u r nous a r r i 58 p o i n t s ; Y v e n a t , 53 ; Q u i n i o u , 52 ; Le R o y , I vera p l u s vite que le candidat r é a c t i o n n a i r e ,
51 ; E s u n , 51 ; J . - L o u i s H é n a l f , 5 1 ; Cosmao,
rêvé par certains i r r é d u c t i b l e s . L ' i m m e n s e
/49
|C1; •NMi/'nloa
,'IO ; •HWAlioo
,4(1; .de Léseleuc,
1 A„ 1
I
I •. I
i c o l a s , 49
é l i a s , 49
48 ; Le G u i l l o u , 47 ; de L a Cotardière, 46 ; p o p u l a r i t é de n o i r e .sympathique Conseiller
D u v a l , 46 ; Parc, 40.
s o r t a n t les effraye à j u s t e t i t r e .
2» catégorie (honneur) ; M a r c h a n d , 28
Cependant, v u la part active q u ' i l a prise
p o i n t s ; Cosmao, 25 ; H é l i a s , 23 ; R i o u , 23 ;
aux
élections législatives, on avait p u prêter
R a n n o u , 2 3 ; C h a f f o t , 22 ; de Léseleuc, 21.
à
M
.
Miossec q u e l q u e velléité do candida3° catégorie (sociétés) ; C o r n o u a i l l e , 51
p o i n t s ; Bénodet, 47 ; Concarneau, 46 ; Douar- t u r e . Mais p o u v a i t - o n p r e n d r e cela a u sénenez, 46.
r i e u x I C h â t e a u l i n n ' e n veut p l u s : aux fiers
I n d i v i d u e l s : R i o u , 23 p o i n t s ; Cosmao,
électeurs de P o n t - C r o i x , il e û t été par t r o p
20 ; Y v e n a t , 17.
4» catégorie (silhouettea 3 zones): de C h a m p - p r é s o m p t u e u x de d e m a n d e r dos suffrages.
Q u a n t à M . de Lécluse, i l ne va p l u s e n s a v i n , 14 p o i n t s ; R i o u , 14 ; Q u i n i o u , 13 ;
E z u n , 13 ; de Léseleuc, 13 ; R a n n o u , 12 ; t r e r en lice. L a fameuse veste reçue en 1904,
C h a f f o t , 12 ; J . - L . H é n a f f , 11.
p l u s i e u r s fois raccommodée depuis, est e n 5« catégorie (populaire) : I i u e t , 12 p o i n t s ;
core en excellent é t a l . . . A p r è s son élection
Secrétaires-adjoints : M M . C o r e n t i n Goanec, de Plovan ; A l a i n L e L o c h , de P e u m e
r i t ; V i c t o r I l é l o , a d j o i n t - m a i r e de Plogastel
L'assemblée a ensuite décidé que le concours
agricole a u r a i t
lieu
cette
année s
G o u r l i z o n , le l u n d i 12 septembre, et que le
p r o g r a m m e serait le même que l'année derlesquels
i l sera fait u n e catégorie s u p p l é m e n t a i r e .
de B r e s t ; 2% 20 f r . , Quénet, de P o n t - l ' A b b é ;
3% 10 f r . , Côme, de Brest.
I n t e r n a t i o n a l e : 1 e r p r i x , 00 f r . , Masson ;
2% 4 0 f r . , Côme ; 3", 20 f r . , Guéguen, de
Brest (Lambézellec).
Course réservée aux sociétaires de « L a
B i g o u d e n » : 1 " p r i x , 15 f r . et une médaille
offerte p a r i e Journal,
K e r l e n , de
e
P o n t - l ' A b b é ; 2 , 12 f r . , Quénet, de P o n t l ' A b b é ; 3 e , 8 f r . , L e L a y , de P o n t - l ' A b b é ;
4°, 5 f r . , C h â t a l a i n , de P o n t - l ' A b b é .
Courses de p r i m e s : l r e p r i m e ,
5
fr.,
Guéguen ; 2% 5 f r . , Guéguen ; 3% 5 f r . ,
Guéguen.
, 8 f r . , S e r r i e r , de Brest
Le L a y .
« Amicale
G A R Ç O N S . — § 1 " . La terre et les améliorations de la terie; sol et sous-sol ;
éléments constitutifs (sable, argile, calcaire, humus) ; classification des terres ;
amendements (chaux, plâtre, marne) ;
irrigations (leur but : qualité d'eau) ;
drainage (influence de l'eau en excès).
G A R Ç O N S . — § 2 . Jardinage.
— Culiure et utilisation des principaux légumes (choux, poireaux, carottes, navets,
pois, haricots, etc. ; fraisiers, sélection
des espèces, conservation des fraises.
GARÇONS ET F I L L E S .
V o i c i le r é s u l t a t des courses :
//
Concours agricole et ménager. —
Chaque année, dans le canton de Plogastel-Saint-Germain, un concours d'enseignement agricole et ménager a lieu
entre les enfants des écoles laïques.
Voici les questions sur lesquelles portera le concours de 1910 :
scolaire
— Feurs
d'agré-
ment.
Départementale : 1 er p r i x , 30 f r . , Masson,
; 3 ' , 5e
». —
fr.,
Dimanche
10 j u i l l e t , la société de g y m n a s t i q u e 1' « A m i cale scolaire » de P o n t - l ' A b b é p r ê t a i t son
Plozévet.
Nous avons p u a d m i r e r l ' a g i l i t é et l'adresse
Succès. — N o u s apprenons avec p l a i s i r
de nos j e u n e s athlètes q u i ne c o m p t e n t seu-
que M . Georges L e B a i l fils v i e n t de s u b i r
l e m e n t que quelques mois d'exercices.
avec succès
son
d e u x i è m e examen de l i -
cence en d r o i t devant la F a c u l t é de P a r i s .
m e n t d i s t i n g u é s aux exercices de b â t o n , de
boxe, de la barre fixe et des nombreuses
semble p a r f a i t .
Aussi
pas m a n q u é . C'est là une m a r q u e d'encou•agement et de s y m p a t h i e que nos jeunes
pupilles s a u r o n t m e t t r e à p r o f i t p o u r faire
encore m i e u x et d e v e n i r
dignes de leurs
—
Les touristes c o m m e n -
nos amis. Jamais o n n ' e n a vus u n si g r a n d
nombre.
I l y a donc l i e u de penser que la saison
sera p a r t i c u l i è r e m e n t p r o f i t a b l e à n o t r e p i t toresque station.
ainés.
T o u t e s nos f é l i c i t a t i o n s à M M . L o r é a l , d i recteur de l'école laïque, L e L a y , m o n i t e u r
général, e l à l e u r s c o l l a b o r a t e u r s si dévoués
q u i ne se ménagent pas p o u r m e n e r à bien
cette c h a r m a n t e société.
Un ami de la
laïque.
Le Secours Immédiat.—La
société de b i e n -
l'aisance « Le Secours I m m é d i a t » organise
p o u r le 3 septembre p r o c h a i n , u n g r a n d
Plogastel-Saint-Germain.
Nouveau
comice agricole.
— L'assemblée
générale des m e m b r e s d u nouveau comice
agricole a eu l i e u d i m a n c h e d e r n i e r , 10 j u i l let, à 3 heures, à P l o g a s t e l - S a i n t - G e r m a i n .
M.
Le N i r ,
t r é s o r i e r , a d'abord
c o m p t e de la s i t u a t i o n
financière,
rendu
q u i est
excellente et s'améliore c o n s t a m m e n t .
Des félicitations sont votées au t r é s o r i e r
p o u r son d é v o u e m e n t aux i n t é r ê t s d u n o u veau comice.
Puis le b u r e a u a été réélu ainsi q u ' i l s u i t :
Présidents d ' h o n n e u r
: MM.
Plouzané,
député ; M i c h e l G e n t r i c , m a i r e de Plovan ;
Jean C a b i l l i c , a d j o i n t au m a i r e de Plozévet ;
Jean D r o v a l , de G o u r l i z o n .
Président : M . Georges Le B a i l ,
député,
conseiller g é n é r a l , m a i r e de Plozévet.
». — U n de
« Le 15 juin dernier,un dundee de l'Ile-deSein, le « Santez-Mari»,
patron Fouquet, se
trouvait à 5 milles environ des îles Berlingues au N. — N. O. —- des Farilloës. Vers
deux heures de l'après midi, il se disposait à
opérer une deuxième levée de ses casiers
lorsqu'il aperçut trois bateaux portugais. Dès
qu'ils furent sur le lieu de pêche, les Portugais s'empressèrent de hâler les casiers cependant qu'ils narguaient nos malheureux
compatriotes. L'équipage du dundée français protesta vivement contre cet acte de brigandage ; ses protestations eurent le don
d'exagérer les Portugais qui firent briller
les lames de leurs couteaux et déposèrent
sur l'eau successivement deux cartouches
explosives. Nos malheureux amis n'échappèrent à ce dernier danger, qu'en ramant vigoureusement ; le l«r engin éclata à 7 ou 8
mètres du canot ; le 2« qui explosa à 10 mètres du dundée fit jaillir une gerbe d'eau
dus haute que le grand mât. Revenu en
toute hâte à bord du « Santez-Mari » l'équipage français hissa le canot sur le pont, leva
précipitamment l'ancre et, grâce à une petite brise qui lui permit de faire route vers
e large, il put échapper à ces forcenés. Il
aissait la moitié de ses engins de pêche entre les mains des Portugais. Et combien de
langoustes !
Elections complémentaires.
— C'est
demain dimanche 17 juillet qu'aura lieu
l'électiondedeuxconseillers municipaux.
Les candidats républicains sont MM.
Jaïn, fils du maire décédé et Lantrou,
receveur buraliste au bourg qui ont les
plus grandes chances de succès.
Ile-Tudy.
Les Touristes.
cent à a f f l u e r à l ' I l e - T u d y , nous é c r i t u n de
les applaudissements ne l e u r o n t
du « Santez-Mari
Cast.
ouden ».
p y r a m i d e s q u ' i l s o n t exécutées avec u n e n -
L'agression
nos amis de l'Ile de-Sein nous adresse la
communication suivante :
G A R Ç O N S E T F I L L E S . — § 3 . Logement.
— Maison d'habitation, hygiène du fermier ; eaux potables ; influence de l'air,
« N'est-il pas navrant que de sembables
de la lumière et de la propriété ; logement des animaux (étables, écuries, pou- scènes de sauvagerie puissent se produire
lailler, clapier, etc.).
en plein XX e siècle et sur les côtes d'un
F I L L E S . — § 4. î° Aliments.
— Va- pays civilisé I
leur nutritive des aliments ; différents
« Fort heureusement nos compatriotes
modes de cuissons (bouillis, ragoûts, ont pris le signalement à peu près complet
rillades, fritures) ; cuissons de légu- des trois bateaux assaillants et on nous a
mes secs.
permis d'espérer que bientôt justice sera faite.
Provisions et conserves de ménage
« X... »
(viandes, légumes, fruits, confitures,
beurre, fromages...).
Châteaulin.
Composition hygiénique et économiSuccès.
—
A
u concours de t i r qui a eu
que des repas pour les enfants, pour les
lieu à Quimper le 10 juillet dernier, les i»T
adultes.
Soupes et potages divers ; possibilité et 3e prix au populaire ont été remportés par
de varier les menus en utilisant les pro- le pupille Huet et le conscrit Guédès de la
duits de la ferme; accomodages des res- « Cbâteaulinoise ».
'es.
Toutes nos félicitations à ces jeunes cham2° Ménage. — Blanchissage d'objets
pions.
en flanelle, en tricot de laine ; préparation et nettoyage d'une lampe.
concours à la société vélocipédique la « B i -
Nos j e u n e s gymnastes se sont p a r t i c u l i è r e -
Ile-de-Sein.
T r é s o r i e r s - a d j o i n t s : M M . Yves L e C o r r e ,
de I . a n d u d e c , et René Caradec, de P e u m e r i t .
nom-
breuse et amusée.
Pont-Croix.
tion a u Conseil général esl fixée au 24 j u i l -
M. Jean-Marie Le Bars, de
Officier de réserve. — Nous apprenons la
nomination de M. Eugène Nicolas, directeur
de l'école de pêche,au gradede sous-lieutenant
de réserve au 19e régiment d'infanterie stationné à Brest. Toutes nos félicitations au
nouvel officier.
Plozévet.
que M . F e n o u x l'eût perdue. Nous devons à
concert au p r o f i t de ses pauvres.
!
M. Pierre Le Bihan, notaire
Trésorier
M. de Penanros a déclaré à nouveau
que l'emploi prochain des « sertisseuses » l'empêchait d'assurer un travail
régulier à tous les ouvriers que comptait
précédemment son usine.
La situation est calme pour le moment.
Plonéour
à Peumerit.
nière, sauf p o u r les v e r r a t s , p o u r
E n 1904, la l u t t e f u i chaude ; tout a u t r e
Vigouroux,
1)re
de
r o t , de G u i l e r ; M i c h e l Hascoët, de T r é o g a t ;
Jean Le N i r , n o t a i r e à Plozévet
Secrétaire
Du m a g n i f i q u e château bâti en Espagne
part
représentants de la Presse, etc.
A l'issue d u repas, le t i r a recommencé
gastel ; Noël Guénec, m a i r e de P e u m e r i t
encore reçu de veste — i l s'était t e n u à peu
P r i m e s finales: 1 e r p r i x , 12 f r . , Guéguen ;
et représentants des sociétés de Rosporden, |
Concarneau, Gouézec et E r g u é - G a b é r i c , les
de Plogastel ; Noël P r i g e n t , m a i r e de P i o -
comme
ancien maire
P e r r e t t e légèrement vêtu — i l n'avait pas
d'argent,
MARIAGES
Hervé Thomas, militaire retraité, et Marie
Le Breton, cuisinière, dom. à Quimper.
président de I guées d ' u s i n e s et d ' a t e l i e r s o n t p r i t
la société de t i r de C h â t e a u l i n , les présidents
succès f u t u r s . A u p r i n t e m p s 1904,
reux et fiers de l u i payer le 24 p r o c h a i n . E t
Etat-civil
du S au i4 juillet.
— NAISSAN
CKS. — Joseph Kéravec, pl. Latour d'Auvergno
— Yvonne Hamuierville, r. de Pont-l'Abbé. —
Jeanne Guenno, av. de la Gare. — Jean Hélou,
r
- Neuve. — Joseph Perron, r. des Gontilshom!
mes. — Fanny Lo Page, r. Neuve. — Rend
Dil u<5l 11 r
l
° . - Pen-ar-Stang. — Marie Le Bihan,
des
^eSuaires.
205 naissances en 1910.
Mariages 7 t .
DiîcÈs. — Hervé Le Moônner, 36 ans, s. p r „
é
P o u x d e M a r i o Ronareh, r. des Gemilshommes
' ~~ W i c h e l Couïe, 06 ans, marin-pêoheur,
n
A
l
i
kafoino
-r. Nouve.
Vcélibataire,
— Marie Brélivot, 73
ans, revendeuse de légumes, v. de Jean-Louis
Civv, h l'hospice. — Pierre Le Duntic, 5 ans,
r. Pen-ar-Stang. — Mario Donard, 30 ans
couturière, célibataire, r. Royale. — Anne
Volant, 18 mois, r. de Pont-l'Abbé. — Isabelle
Vice-présid.ents : M M . P . Keravec, a d j o i n t
m a i r e de Plozévet ; Jean J o l i v e t ,
M a i s i l l u i est a r r i v é ce q u i a r r i v a à Per-
m a n d a n t Vachette, représentant M . le général Cussac ; le lieutenant-colonel
m u n i c i p a l e , ayant f a i t p o u r « coup d'essai
u n coup de m a î t r e » i l avait p u c r o i r e à des
Infanticide.
— La gendarmerie de
Châteaulin s'est transportée mercredi
matin dans un village de la commune
de Cast pour une affaire d'infanticide.
La coupable serait une veuve de 29 ans,
qui aurait enterré son enfant dans un
champ à côté de chez elle.
Le corps a été trouvé par une jeune
domestique.
Concarneau.
Les conflits dti travail. — On sait
Brest.
qu'ù la suite de la décision prise par M.
Les commerçants
brestois. — Les délégués
de Penanros, industriel à Concarneau, du commerce brestois qui s'étaient rendus,
d'acquérir pour sa nouvelle usine des il y a quelques jours, à Paris, auprès du
machines à sertir, un conflit nouveau a ministre de la Marine, pour lui demander
éclaté la semaine dernière. Le syndicat d'éviter à l'avenir des absences aussi prodes ouvriers soudeurs demanda à M. de longées de l'escadre de la rade ont, la sePenanros d'élaborer un contract garan- maine dernière, rendu compte des résultats
tissant l'emploi d'ouvriers et, n'ayant pu de leur mission.
obtenir de réponse à ce sujet, décida la
grève de la corporation.
Leu r cond u i te a été entièrement approu vée.
Quelques incidents violents se produisirent.
Lesneven.
Dimanche, le groupement des fabriFête des écoles laïques. — L a fête des écocants de la région se réunit à Concarles laïques de Lesneven (garçons et filles),
neau et, après avoir étudié la situation
aura lieu le dimanche 17 juillet courant,
a voté le loch-out et décidé la fermeture
sous la présidence de M. Dégé, le nouvel
des usines le samedi 16 courant, si d'ici
inspecteur primaire de la 2e circonscription
cette date toute mise à l'index n'est pas
de Brest.
levée de la part des syndiqués.
Un banquet aura lieu à 11 heures, à l'hôEn présence de la situation créée par tel Chevalier.
l'attitude des deux partis intéressés, de
Prix de la souscription, 2 fr. 50.
nombreux détachements du 118" ont été
Ile-d'Ouessant.
envoyés à Concarneau.
Mardi, M le Préfet s'est rendu égaleDescente de justice. — MM. Poulie, Procument à Concarneau où il s'est entretenu reur de la République, Bidart de la Noé,
avec les délégués ouvriers ainsi qu'avec juge d'instruction, et Laurent, commis grefM. de Penanros, pour essayer d'amener fier du tribunal de Brest, se sont rendus la
une conciliation.
semaine dernière à l'Ile-d'Ouessant, en vue
LE C I T O Y E N
a
d'enquêter au sujet de deux incidents qui se
sont produits, il y a quelque temps, à l'école
libre des garçons, dirigée par un certain
M. Berthou,'ex-frère de la doctrine chrétienne, sécularisé.
L'un de ces incidents est relatif au jeune
Vaillant qui, mis en pénitence, la nuit,
dans une mansarde, avait réussi à s'enfuir
par la lucarne mais, en gagnant la rue, était
tombé et s'était blessé à la tête.
Le second incident concerne un autre
élève, le jeune Dupont, que M. Berthou aurait malmené.
Les magistrats enquêteurs n'ont point retenu ce dernier fait, mais M. le Procureur
de la République a décidé de traduire pour
le premier incident, M. Berthou, devant le
tribunal correctionnel, sous l'inculpation de
blessures par imprudence.
EXEMPLE D'AMÉNAGEMENT
N u l n'a su y songer. I l n'y a que
est d'enlever à la plante sa vigueur et
le second, de déterminer parfois la pourdeux pays, l'Allemagne et l'Autriche,
U n a g r i c u l t e u r , n o m m o n s - l e Paul, posriture du tubercule dont l'état se revèle
qui aient adjoint à leur vaste et génépar le développement à sa surface de ta- sède u n e p e t i t e e x p l o i t a t i o n d o n t u n e p a r t i e ral système d'assurances ouvrières .
reste en f r i c h e s parce q u ' e l l e n e p e u t ê t r e
ches brunes.
l'assurance maternelle proprement
arrosée
o u q u ' e l l e est marécageuse. P a u l a
On connaît l'action anticryptogamique
dite. Les mères se reposent pendant
des sels de cuivre. Cette action, nette- des e n f a n t s q u i ne d e m a n d e n t q u ' à u t i l i s e r
quatre et six semaines et, pendant cette
ment établie par les heureux résultats l e u r s b r a s s u r le d o m a i n e p a t e r n e l . A u t a n t
période, elles reçoivent de 50 à 60 %
> juillet.
— Les Sables : 220 bateaux, de l'application des bouillies cupriques
p o u r songer à eux q u e p o u r m e t t r e en v a l e u r
moyenne, 5.000, prix, 16 fr. ; Saint-Gilles
aux vignes menacées par le mildiou, est t o u t e sa p r o p r i é t é , P a u l v o u d r a i t r e n d r e du salaire perdu.
« Nous allons enfin — car j'ai obtenu
130 b a t e a u x , m o y e n n e , 4 . 0 0 0 , p r i x 14 f r
utilisée avec non moins d'efficacité con- e x p l o i t a b l e s les 7 o u 8 hectares s t é r i l e s q u ' i l
après dix ans d'attente l'adhésion d u
I l e d ' Y e u : 5 0 b a t e a u x , m o y e n n e , 6 0 0 , p r i x , tre le phvtophtora de la pomme de terre.
possède. M a i s q u e de t e m p s et q u e d ' a r g e n t
ministre des Finances — voter une loi
15 f r . ; C r o i s i c : 9 0 b a t e a u x , m o y e n n e , On emploie, à cet effet, depuis 1888.
à consacrer à de s e m b l a b l e s t r a v a u x ! O ù
qui obligera les conseils municipaux
2 . 0 0 0 , p r i x , 3 0 f r . ; L a T u r b a l l e : 160 ba- Répandus à temps sur les feuilles, les
t r o u v e r , à i n t é r ê t m i n i m e et p o u r u n délai
sels
de
cuivre
tueront
les
spores
du
paà allouer, non seulement pendant la
t e a u x , m o y e n n e , 3 . 0 0 0 , p r i x , 28 f r . ; Bellede t e m p s assez l o n g , assez d ' a r g e n t p o u r
rasite
au
moment
de
sa
germination.
période qui précédera l'accouchement,
Isle : 6 5 bateaux, moyenne, 3.000, p r i x ,
Les bouillies cupriques recommandées r é a l i s e r l ' i r r i g a t i o n o u le d r a i n a g e nécessai- mais obligatoirement pendant u n mois
30 fr. ; Quiberon : 6 0 bateaux, moyenne,
sont les mêmes que celles appliquées au res i' P a u l n'a p l u s d é s o r m a i s à c h e r c h e r et
au moins, une indemnité aux mères
8 . 0 0 0 , p r i x , 24 f r . ; D o u a r n e n e z : 60 b a traitement de la vigne : la bouillie bor- à h é s i t e r . L a loi d u 19 m a r s 1910 p e r m e t à
qui devront se reposer non seulement
t e a u x , m o y e n n e , 2 . 0 0 0 , p r i x , 38 f r .
delaise, notamment, à laquelle, pour la caisse locale de c r é d i t a g r i c o l e de l u i c o n pour elles-mêmes, mais surtout pour
— A r c a c h o n . : 5 b a t e a u x , donner plus d'adhérence, on ajoute, dans s e n t i r le p r ê t d o n t i l a b e s o i n .
6 juillet.
leur enfant.
le traitement du phytophtora, deux lim o y e n n e , 8 . 0 0 0 , p r i x , 17 f r . ; L e s Sables,
tres de mélasse par hectolitre et qu'on
« I l y a là, dans cette clause du chôEXEMPLE DE TRANSFORMATION
Saint-Gilles, Ile d'Yeu : mauvais temps ;
appelle alors bouillie sucrée.
mage forcé et d'indemnité compensaC r o i s i c : 80 b a t e a u x , m o y e n n e , 4 . 0 0 0 p r i x ,
Henri est v i t i c u l t e u r . I l possède u n p e t i t
La pulvérisation est faite à l'aide de
trice, quelque chose qui dépasse même
35 f r . ; L a T u r b a l l e : 20 b a t e a u x , m o y e n n e ,
v i g n o b l e q u i , a u t r e f o i s , l u i r a p p o r t a i t de beaux
pulvérisateurs à clos d'homme ou à
la portée de cette mesure au point de
4 . 0 0 0 , p r i x , 35 f r . ; B e l l e - l s l e , Q u i b e r o n ,
traction. L'homme, avec son appareil r e v e n u s , m a i s q u i , a u j o u r d ' h u i , d e p u i s les vue physiologique. La mère se trouve
Concarneau, Ile-Tudy : mauvais temps
La Fête Nationale.
sur le dos, le travail étant exécuté cons- crises v i t i c o l e s , le laisse m o u r i r de f a i m . I l mieux rattachée à cet enfant qu'elle
D o u a r n e n e z : 25 b a t e a u x , m o y e n n e , 2 . 0 0 0 , ciencieusement, ne peut guère traiter plus songe à a r r a c h e r l a v i g n e e t à s e m e r , à la
La Fête nationale a été célébrée à
avait songé à abandonner, dont elle
p r i x , 45 f r .
de40aresparjour. Avecunpulvérisateur place des souches r u i n e u s e s , des p o m m e s de
Paris avec un grand éclat. La revue
pensait à se défaire en le confiant à
à traction, pour cinq rangs de pommes t e r r e , des céréales, d u t r è l l e , de l a l u z e r n e ,
8
juillet.
—
A
r
c
a
c
h
o
n
:
2
b
a
t
e
a
u
x
,
traditionnelle avait attiré à Longchamps
cle terre, on peut traiter dans la journée des c u l t u r e s variées. M a i s , p o u r cela, i l f a u t l'assistance publique.
m o y e n n e , 8 . 0 0 0 , p r i x , 16 f r . ; Les Sables
« Notre pays est en voie de déchéance
une foule énorme qui a longuement acde 7 à 8 hectares et de 10 à 12 avec un beaucoup d ' a r g e n t . I l est h o n n ê t e , t r a v a i l 2 5 0 b a t e a u x , m o y e n n e , 2 . 0 0 0 , p r i x , 14 f r . ;
et
je me souviens que Jules Simon diappareil travaillant sur 7 rangs. Les l e u r , l ' e n t r e p r i s e q u ' i l veut t e n t e r n'est p o i n t
clamé nos troupes. Le roi Albert de
S a i n t - G i l l e s : 120 b a t e a u x , m o y e n n e , 4 . 0 0 0 , jets du pulvérisateur doivent être ensait un jour qu'un pays qui ne fait pas
Belgique et la reine assistaient, aux
hasardeuse, car u n canal d ' i r r i g a t i o n va dé
p r i x , 13 f r . ; I l e d ' Y e u : 30 b a t e a u x , m o y e n n e , voyés les uns sur la surface intérieure
côtés du président de la République, à 8 . 0 0 0 , p r i x , 15 f r . ; C r o i s i c : 100 b a t e a u x , des feuilles, les autres sur la lace supé- verser b i e n t ô t dans la r é g i o n ses eaux b i e n - out ce qu'il doit pour conserver les
faisantes. L e c r é d i t i n d i v i d u e l à l o n g t e r m e enfants qui naissent ne doit pas être
cette belle manifestation.
m o y e n n e , 2 . 0 0 0 , p r i x , 28 f r . ; L a T u r b a l l e
rieure.
f o n c t i o n n e r a p o u r l u i : la caisse locale de plaint. I l n'a pas lieu d'accuser la desEn province, le lk juillet a été félé 6 0 b a t e a u x , m o y e n n e , 4 . 0 0 0 , p r i x 2 0 f r .
A quel moment les pulvérisations doi
tinée, car i l est la propre cause de sa
c r é d i t a g r i c o l e d o n t i l fera p a r t i e l u i p r o c u avec entrain. On ne signale aucun inci- B e l l e - l s l e : 100 b a t e a u x , m o y e n n e , 4 . 0 0 0 , vent elles être pratiquées ? Pour la madéchéance. »
adie de la pomme de terre, comme pour rera les fonds q u i l u i sont nécessaires.
p r i x , 20 f r . ; Quiberon : 70 bateaux,
dent.
celle de la vigne, les sels cupriques sont
Tous les bons citoyens sont avec
m o y e n n e , 0 0 0 , p r i x , 18 f r . ; D o u a r n e n e z
EXEMPLE DE RECONSTITUTION
d'autant
plus
efficaces
qu'ils
sont
appliLa grève de Concarneau.
M.
Strauss dans cette croisade philan6 0 b a t e a u x , m o y e n n e , 2 . 0 0 0 , p r i x , 35 f r .
qués préventivement Dans les régions
Charles est m a r a î c h e r . I l a v a i t i n s t a l l é sa tropique.
A la suite de l'intervention de M. le
9 juillet.
— A r c a c h o n : 2 0 b a t e a u x , où la maladie est rare, on peut ne re- petite e x p l o i t a t i o n a u x b o r d s d ' u n c o u r s
Préfet du Finistère, le syndicat des pa- m o y e n n e , 6 . 0 0 0 , p r i x , 12 f r . ; Les Sables : courir aux pulvérisations que dès son
d'eau, non loin d ' u n e grande ville ; i l était
apparition, mais i l n'en doit pas être de
trons nantais a décidé d'accepter toutes 3 0 0 b a t e a u x , m o y e n n e , 4 0 0 , p r i x , 2 2 f r .
c o u r a g e u x à l ' o u v r a g e et son c o m m e r c e m a r les revendications des ouvrières sardi- I l e d ' Y e u : 4 5 b a t e a u x , m o y e n n e , 1.000, même dans les régions où le phytophtora c h a i t b i e n . V o i l à q u e , t o u t à c o u p , u n e i n o n est fréquemment, observé est où i l est,
p r i x , 15 f r . ; C r o i s i c : 80 b a t e a u x , m o y e n n e ,
nières.
en quelques sorte, à l'état endémique. d a t i o n s u r g i t , s e m a n t les r u i n e s et la dévasCette acceptation, ainsi que la reprise 3 . 0 0 0 , p r i x , 22 f r . ; La T u r b a l l e : 120 ba
Quelque» conseils.
Les pommes de terre doivent y être trai- t a t i o n . D u j o u r a u l e n d e m a i n C h a r l e s se
des ouvriers soudeurs aux usines de t e a u x , m o y e n n e , 4 0 0 , p r i x , 18 f r . ; B e l l e - tées avant toute manifestation de l'in- t r o u v e sans a b r i , a y a n t t o u t p e r d u , e n g r a i s ,
Une tasse d'eau chaude, mise dans le f o u r ,
Penanros et Carnaud a déterminé une l s l e : 90 b a t e a u x , m o y e n n e / i . 0 0 0 , p r i x , 17 f r . ; fection . Le moment le plus favorable au semences, i n s t r u m e n t s , récoltes. Q u i con- empêchera de b r i d e r ce q u ' o n va y c u i r e .
Q u i b e r o n : 100 b a t e a u x , m o y e n n e , 1 . 0 0 0 , premier traitement est celui où les plan
sentira à l u i prêter l'argent indispensable
joie générale.
— Ne mettez j a m a i s des pommes de t e r r e
p r i x , 1 0 f r . ; D o u a r n e n e z : 2 5 0 b a t e a u x , tes commencent à devenir touffues, soit p o u r r e c o n s t i t u e r sa p e t i t e e x p l o i t a t i o n e t
C'est au milieu d'un véritable enthou- m o y e n n e , 2 . 0 0 0 , p r i x 38 f r .
un assez long temps avant que celles clans des c o n d i t i o n s telles q u ' i l puisse c o n s e r - s u r l a table dans u n plat c o u v e r t ; elles a b sorberaient leur humidité et deviendraient
siasme qu'a été félé le Vt juillet. Les
d'une même rangée entremêlent leurs
ver l ' e s p o i r de se r e l e v e r ? L a caisse locale
I l juillet.
— Arcachon : 20 bateaux,
aqueuses.
feuilles. Un second traitement intervientroupes stationnées à Concarneau en prém o y e n n e , 9 . 0 0 0 , p r i x , 12 f r . ; Les Sables
dra
trois ou quatre semaines plus tard de c r é d i t a g r i c o l e est l à p o u r l u i accorder l e
vision des troubles, ont été passées en
— S i l ' o n r i n c e u n e casserole à l'eau
3 0 0 b a t e a u x , m o y e n n e , 7 . 0 0 0 , p r i x , 10 f r .
La quantité de liquide varie naturelle- bénéfice d u c r é d i t i n d i v i d u e l à l o n g t e r m e . f r o i d e a v a n t d ' y verser le l a i t q u ' o n veut
revue dans la matinée au milieu d'une S a i n t - G i l l e s : 110 b a t e a u x , m o y e n n e , 1 . 0 0 0
ment avec l'état de développement du
On pourrait, à chaque point de vue, faire b o u i l l i r , i l b r û l e r a r a r e m e n t d i t - o n .
manifestation sympathique de la po- p r i x , 18 f r . ; I l e d ' Y e u : 50 b a t e a u x , m o y e n n e , feuillage. On.peut l'estimer à 12 à 15 bec
multiplier les hypothèses ; elles ne
— Les tâches blanches d i s p a r a î t r o n t des
pulation.
1 . 0 0 0 , p r i x , 15 f r . ; C r o i s i c : 4 0 b a t e a u x , tolitres à l'hectare, lorsque ce dévelopmanqueront pas de naître en foule sous m e u b l e s en y t e n a n t une assiette chaude aum o y e n n e , 3 . 0 0 0 , p r i x , 3 0 f r . ; L a T u r b a l l e : pement est complet.
dessus.
50 b a t e a u x , m o y e n n e , 2 . 0 0 0 , p r i x , 28 f r .
Aucune des variétés de pommes de les formes les plus diverses dans la
terre ne peut résister à la maladie et tou- réalité ; les caisses locales sauront les
Belle-lsle : 9 0 bateaux, moyenne, 3.000
L'alcool et les tâches de hougie.
p r i x , 16 f r . ; Q u i b e r o n : 3 5 b a t e a u x , tes, « sans distinction », doivent être apprécier, chacune à leur valeur. Elles
Les taches de bougies enlevées avec u n 1er
m o y e n n e , 1 . 0 0 0 , p r i x , 16 f r . ; C o n c a r n e a u : traitées, une fois atteinte
ont l'expérience des précautions qu'elles
On
a
remarqué
que
les
spores
ne
peu150 b a t e a u x , m o y e n n e , 4 . 0 0 0 , p r i x 24 f r .
ont à prendre à l'égard des emprun- chaud laissent à l'étoile u n cerne q u i appavent guère pénétrer une épaisseur de
r a î t de p l u s eu p l u s .
I l e - T u d y : 4 0 bateaux, moyenne, 3.000,
terre cle 10 centimètres. De là, la recom- teurs. Le mécanisme du prêt agricole
Le procédé le m e i l l e u r consiste à i m b i b e r
p r i x , 24 f r . , q u e l q u e s bateaux s o n t r e n t r é s
mandation de butter le pied des plantes leur est familier. Elles saliront mettre, f o r t e m e n t la tache de bougie avec de l ' a l c o o l
La prime à l'achat des rogues avec 6 . 0 0 0 ou 8 . 0 0 0 , i l y a b o n n e apparence au moment qui précède quelque peu la pour ce nouveau genre de crédit comme à 90 degrés. E n s u i t e , à l'aide d ' u n e lame de
de pêche ; D o u a r n e n e z : 1 0 0 b a t e a u x , floraison. Mais i l ne faut pas perdre de
françaises.
pour le crédit à court terme, leur res- couteau, on soulève la bougie q u i se détache
moyenne, 2.000, p r i x , 31 f r .
vue que les tubercules sont, la plupart ponsabilité à couvert. Nous n'avons très f a c i l e m e n t .
Sur l'intervention de M. Le Bail, le
du temps, contaminées par les tiges et
13 juillet.
— A u d i e r n e : 4 bateaux,
congrès des Pêches Maritimes des
s'autoriser du buttage pour négliger les voulu que inelire en lumière, par quelSables d'Olonne avait formulé le vœu m o y e n n e 12 à 13, p r i x , 20 f r .
ques exemples-types, le champ d'appli- Pour se débarrasser des mouches.
pulvérisations.
que la prime à l'importation
des ro
Lorsque les mouches d e v i e n n e n t gênantes,
Lorsque la maladie s'est manifestée cation clc la loi du 19 mars 1910. I l n'est,
gues françaises ne fût accordée qu'aux
dans une culture de pommes de terre, d'ailleurs, pas inutile de prévoir en- i l est u n m o y e n très s i m p l e de s'en d é b a r armateurs qui traiteraient directement
l'arrachage des tubercules demande quel core une forme de libération pour la- r a s s e r .
avec les coopératives de marins-pô
On p r e n d u n e d e m i - c u i l l e r é e à café de
ques précautions. 11 ne faut pas, au cours
quelle peut servir notre loi.
cheurs
p o i v r e n o i r f i n e m e n t m o u l u q u ' o n mêle a u
de l'opération, s'exposer à favoriser l'inAyant appris que la Commission exfection des tubercules restés sains par
d o u b l e de mélasse et on m o u i l l e ce mélange
(à
suivre).
tra-parlementaire
de la Marine
marles spores que portent les tiges et les
La Maladie de la Pomme de terre
avec de la c r è m e .
chande tenait des séances pour s'occufeuilles. Le mieux est de couper les fanes
Les mouches sont très f r i a n d e s de cette
La maladie de la pomme de terre, un peu avant l'arrachage, de les réunir
per du renouvellement de la loi de 1851
m i x t u r e q u ' o n met à l e u r portée dans une
sur les encouragements aux Grandes affection parasitaire produite par unen tas et de les brûler. I l est bon aussi
assiette. A peine en ont-elles m a n g é q u ' e l l e s
pêches maritimes, M Le Bail demanda champignon microscopique, le « phy
de ne faire la récolte des tubercules que
t o m b e n t m o r t e s à quelques pas de l'assiette
tophtora infestans », n'est bien connu par temps sec et, au besoin, de la différer
à être entendu par la Commission.
et les p l u s g o u r m a u d e s y restent m ê m e .
Le samedi J5 janvier 1910, cette au- dans ses caractères que depuis une tren- jusqu'à l'extrême limite.
dition eut lieu et une sous-commission taine d'années. Elle fait, chaque année,
Accident du travail : a p Le Gérant : F. A N D R É .
Les tubercules servant à la plantation
fut nommée pour étudier la question des ravages énormes là où on ne prend ne doivent jamais provenir d'une culture p r e n t i ; s a l a i r e de b a s e . — A
Finalement et après plusieurs séan pas de précautions pour en prévenir ou où la maladie s'est manifestée. On a con- l'audience du 22 décembre 1909, la Etude de M ' F R A N C I S OAOUYER,
ces, la sous-commission et M. Le Bail en arrêter le développement que favorise seillé pour détruire le parasite qui pour- Cour cle Cassation a jugé que le salaire
notaire à Pont-l'Abbé.
se mirent d'accord sur un texte qui ap- la chaleur humide. Or, comme au début rait se trouver dans les tubercules de cle base, pour la fixation de l'indemportera de grands avantages aux ins- de j u i n nous avons eu des journées très semence de chauffer ceux-ci à la tempé- nité journalière due à u n apprenti
orageuses, i l est bien probable que le rature de 40 degrés pendant deux heures. victime d'un accident du travail, doit
crits maritimes sardiniers.
A l'Ile-Tudy
Actuellement la prime à l'importa- mal ait pris plus d'extention que jamais. Le champignon est tué sans que les être celui des ouvriers valides de la
La maladie atteint les feuilles, les Li- bourgeons cles tubercules soient le moins même catégorie.
tion qui est de 20 fr. par 100 kilos apges et entin les tubercules. Les premiers du monde altérés, leur rapidité d'évopartient à l'armement
Très bien située
D'après le projet nouveau, la prime signes sont de petites taches jaunes qui lution étant même accentuée. Malheu
H y g i è n e infantile.—M.Strauss,
sera de 30 fr. au lieu de 20 fr. et appar- apparaissent sur les feuilles. Ces petites reusement, ce procédé de désinfection
Tenue par Mme Le Gall
tiendra par moitié à l'armement et par tachent s'agrandissent rapidement, sur- est d'application bien difficile dans la sénateur de la Seine, a lait récemment Pour tous renseignements s'adresser
moitié aux coopératives qui feront des tout si les conditions météorologiques pratique courante. Aussi peut-on se con une conférence sur ce sujet :
à M° GAOUYER.
achats de rogues françaises. Le droit sont favorables ; elles brunissent. Les tenter d'une sélection attentive des lu
d'achat à la prime des coopérateurs parties atteintes ne tardent pas à se des hercules de semence.
« I l faut, dit-il, tout d'abord, générasera illimité et celui des marins isolés sécher et à se recroqueviller. Le feuillage
liser les secours d'allaitement;
i l est
LONDINIÈRES,
réduit à un ou deux barils pour ne pas apparaît comme grillé. Sur la face intéimpossible d'admettre qu'aucune mère
favoriser les achats fictifs que des spé- rieure des feuilles, on peut généralement
Professeur
d'agriculture. de famille soitjioussée par le besoin,
A Patto
culateurs voudraient réaliser en leur constater une sorte d'auréole blanchà
par une extrême misère, à se débar- A L'USAGE D E L A CAMPAGNE
tre encerclant les tache. Du feuillage,
nom.
rasser de son enfant, à le confier à
(PRIX RÉDUIT)
LJliliK.d \À
1L11UUI ItLllUll des
Ul'o rogues
lUtiUCT Il'affection
i aiiOLUUii parasitaire
uaiiwiioiio descend
ucouduu dans
uano les
ico i . n
.
., . , .
. . .
. . .
Les primes
d'importation
Le
françaises ayant représenté en 1906 le tiges et des tiges dans les tubercules. I l
crédit individuel a long terme (SUlte) l assistance publique. Depuis dix ans,
Les lettres commandées le malin peuchiffre de 164.562 fr. et en 1907 celui peut aussi se faire que ceux-ci soient diAnrès les exemnles d'acauisilion 10 n o m b r e ( l c s abandons » l'assistance vent être livrées
l'après-midi.
1
de 125.284 fr., el ce chiffre devant être rectement attaqués par les spores du
.! „
'
,
.
' | publique a diminué d'un cinquième,
V01C1 d a u l l e s
S'adresser à l'Imprimerie administraaugmenté d'un tiers, si le projet de loi phytophtora que la pluie a détaché des
'
exemples qui montrent
ce
l
tive
et commerciale E. M É N E Z , rue du
présenté par le gouvernement est voté feuilles et entraînés dans la terre. Le
<l 'c peuvent attendre les agriculPassant ensuite à 1 assurance mater, Frout, 17, Quimper.
tel que par les deux assemblées, | premier dommage causé par la maladie J teurs du crédit individuel à long terme : | nelle i l s'exprime ainsi :
DERNIERE
c'est, en chiffres ronds, une somme de
100.000 fr. dont bénéficieront annuellement, les marins-pêcheurs acheteurs
de rogues françaises.
Pêche de la Sardine
HEURE
Recettes ménagères
QUESTIONS MARITIMES
Dne bonne loi sur le chantier.
QUESTIONS AGRICOLES
TRIBUNE OUVRIÈRE
A VENDRE A L'AMIABLE
UNE MAISON DE COMMERCE
LETTRES DE MARIAGE
Quimper — Typographie Eo. MÉNEZ, imprimeur, rue du Frout, 17.
Certifié par le Gérant soussigné.
Quimper t le
V u pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie de Quimper, le
Ls Màni,
J\° 19 (2e année).
Samedi 23 Juillet 1910.
LE NUMÉRO
CITOYEN^
5
Centimes
Journal républicain radical
^
POLITIQUE
-
AGRICOLE
-
MARITIME
ABONNEMENTS :
Les abonnements
partent
1er et du 15 de chaque
du
6
Adresser toutes c o m m u n i c a t i o n s ,
5 0
mois.
A toute demande
Dans notre beau département, les réactionnaires s'enorgueillissent en vain d'un succès éphémère, obtenu par des moyens que
1 opinion publique a flétri. Ils savent maintenant que l e u r s v i c -
toires sont comptées.
Fuyant presque partout le grand jour de la réunion publique,
ils ont préféré recourir à l'équivoque et à la corruption.
.Les républicains sont la grande majorité clans les cantons
finistériens. Ils répondront à ces manœuvres par le magnifique
élan de leur solidarité. Ils déjoueront partout la tactique de l'adversaire en votant résolument pour les candidats dont la dignité
de vie, la compétence et le passé pur cle toute compromission, sont
une garantie pour l'avenir.
Ces
justement choisis par *V
le parti
_ candidats ont été a
KW* VI 1républicain
^puunuill
1
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.'11
Ti
.
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.
^passion
pour le représenter dans la bataille. Ils sont loyalement,
nement épris de progrès sage et de vraie liberté, el tous dignes de
cette confiance.
Beaucoup parmi nos amis, sont, dès à présent, assurés du
succès. N importe ! En votant pour eux, les républicains feront
plus grand encore leur triomphe et détruiront à tout jamais les
espoirs des réacteurs aux abois.
Ailleurs, la lut le sera plus vive, car il s'agit d'enlover à l'ennemi
la position acquise le plus souvent par surprise. Alors, alors
surtout, 1 abstention serait une grande faute.
les
Paraissant
Les bureaux sont ouverts de (J h. à m i d i le m a t i n et de 2 h. à 5 h. le soir
BUREAUX
Les électeurs finistériens vont avoir à choisir, dimanche, leurs
représentants au Conseil général et au Conseil d'arrondissement.
Aucun d'eux n'a le droit de se désintéresser de celle consultalion nouvelle du suffrage universel. Aucun citoyen digne de ce
nom ne peut, sans manquer à son devoir, demeurer indifférent
dans la lutte qui se prépare entre les représentants des idées de
progrès et les séïdcs de toutes les réactions.
Trois mois à peine se sont écoulés depuis les élections législatives où la France démocratique a montré son attachemenUoujours plus grand à nos institutions républicaines. Les élections de
demain confirmeront ce résultai.
démasquer
COMMERCIAL
3 f. 50
5 »„
AUX RÉPUBLICAINS
Nos a mis doivent
^ m m
Rédacteur en chef : J.-D. SABRIÉ.
UN AN
Quimper, Finistère et départements limitrophes ..
Autres départements
Etranger
-
^
faux
l i b é r a u x , les
: 10, Place
Terre-au-Duc,
10 —
annonces, abonnements
QUIMPER
à M.
Les manuscrits
ne sont pas
rendus.
de renseignements,
joindre
un timbre pour
la
SABRIÉ.
réponse.
Ils sont le droit, ils sont le nombre. Des conquêtes
nouvelles seront la récompense cle leurs efforts.
Par eux reviendront plus nombreux dans nos assemblées
départementales les républicains soucieux de coopérer aux améliorations sociales. Les conseils généraux et les conseils d'arrondissement ne sont pas des assemblées politiques. Mais ce serait trahir
nos intérêts et irapper d'avance leurs travaux de stérilité que d'y
B. — Les marins-pêcheurs tendent
placer des hommes hostiles aux vœux clu grand parti démocratique. de plus en plus à abandonner la pêche
A l'heure du scrutin, toute hésitation serait une a b d i c a t i o n côtière pour la pêche du large qui né-
ou une lâcheté.
Les républicains ont fait beaucoup dans le Finistère.
Que la journée de demain marque pour eux de nouvelles et
éclatantes victoires !
En rangs serrés, demain tous aux urnes, pour les
candidats républicains \
VIVE L A FRANCE ! VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Le
Le Crédit maritime
et les Réformes nécessaires
Une bonne loi sur le crédit doit permettre de faciliter la production sous
toutes ses tonnes, qu'il s'agisse du crédit agricole ou maritime, industriel ou
ouvrier.
La loi du 5 novembre 1894, modifiée par celle du 14 janvier 1908 et la
loi du 31 mars 1899 modifiée par celle
du 25 décembre 1900, ont organisé le
crédit agricole, individuel ou collectif ét
court terme.
Une loi du 29 décembre 1900 a au-
(Moyen.
torisé le ministre de l'Agriculture à
consentir des avances à long terme aux
sociétés coopératives agricoles par l'intermédiaire des caisses régionales de crédit mutuel.
Enfin, la loi du 19 mars 1910 a institué le crédit individuel à long terme,
en vue de faciliter l'acquisition, l'aménagement, la transformation et la reconstitution des petites exploitations
rurales.
Le crédit maritime mutuel a été institué par les lois des 23 avril 1900,
18 j u i n 1909 et 25 mars 1910.
11 permet de consentir des avances
cessite l'emploi de bateaux pontés d'un
tonnage plus fort. Les bateaux qu'on
construit actuellement coûtent de 18.000
à 24.000 francs.
Nous admettons qu'ici le prêt individuel à long terme ne doit pas excéder
au maximum, le triple de l'apport constitué par l'emprunteur. Mais ce prêt individuel est interdit par la loi. On ne
prête qu'aux coopératives qui reporteront le bénéfice du prêt à un ou à plusieurs de leurs membres 1 La loi a
voulu avoir un débiteur collectif pour
{ilus de sûreté.
Malheureusement, le mécanisme prévu par la loi ne fonctionnera jamais. Il
est illogique et injuste, anti-humain et
anti-social. Autant on comprend le
prêt collectif et la responsabilité solidaire quand il s'agit d'opérations
d'achats ou de ventes dans lesquelles
les membres associés d'une coopérative
sont également intéressés, autant il est
inadmissible de supposer que les mêmes personnes vont se porter solidaires
du paiement à l'échéance d'emprunts à
longue portée qui ne doivent profiter
qu'à un seul ou à plusieurs de leurs
adhérents. Entretenir de pareilles i l l u sions, c'est mal connaître la nature
SAMEDI
LA
LIOX1
Of.
0
0
I
20
30
50
»»
Annonces payables d'avance. — Prix à forfait pour les
annonces répétées et traités de publicité.
LE BAIL,
Député.
GEOKGES
Cet élargissement du crédit porterait
des fruits excellents en facilitant les
achats commerciaux et les opérations
d'escompte des effets remis par les sociétés locales à la caisse régionale.
le
Centimes
ANNONCES :
Annonces judiciaires et diverses (4e page)
Réclames (3*e page)
Réclames (2 page)
Chronique locale ou départementale
aux sociétés coopératives maritimes en humaine et avoir une fausse conception
vue de la construction ou de l'achat de de la mentalité des individus.
bateaux de pêche, de l'achat d'engins
ou d'appâts et de la vente ou commerce
Plus de 400 bateaux pontés font acdes produits de la pèche.
tuellement
la pêche de la langouste sur
L'avantage de la législation actuelle
est d'organiser les conditions du prêt les côtes des Sorlingues, de l'Espagne
collectif à long terme ou à court terme et du Portugal. Des équipages,audaaux sociétés coopératives. Mais elle cieux se sont même élancés jusque
ofl're le double el grave inconvénient vers les côtes de la Mauritanie. Ces
de limiter pour le prêt collectif le mon- derniers sont revenus chargés de nomtant des avances au triple du capital breuses captures qui font présager des
de la coopérative versé en espèces et d'em- pêches plus abondantes encore. Mais
pêcher tout prêt direct individuel éi long il faut se hâter, car le capital industerme <i un membre syndiqué d'une coo- triel organisé va bientôt exploiter des
parages qui pourraient enrichir nos
pérative.
Deux exemples vont faire apercevoir pêcheurs s'ils avaient à leur disposition un crédit approprié à ces besoins
les lacunes ou les vices de la loi.
A. — Quarante patrons-pêcheurs nouveaux ; mais ils ne l'ont pas.
Et la meilleure preuve qu'ils ne le
sardiniers forment entre eux une coopossèdent
pas, c'est que les pêcheurs
pérative eu vue de l'achat de rogues et
sont
obligés
de se tourner vers les cade farines. Ils ont versé chacun en espèces une somme de 20 francs pour pitalistes pour obtenir les avances nécontribuer à sa constitution, ce qui cessaires au fonctionnement rationnel
représente un capital social de 800 du crédit collectif à court terme.
Je connais aussi des pêcheurs de
francs. Le montant des avances peut
atteindre actuellement au maximum langouste en Mauritanie qui ont dû emle triple de ce capital, c'est-à-dire la prunter à des conditions très dures et
ces hommes étaient solvables moralesomme de 2.400 francs.
Un capital global de 3.200 francs ment et matériellement. Ils se sont conreprésente environ le prix de 32 barils traints d'associer pour une large part
dans des entreprises où chaque jour
de rogue.
Or, à chacun de ces équipages expo- ils risquent leur vie, de grands philansés à employer pendant plusieurs se- trophes animés d'un bel élan de sociamaines (un mois, par exemple) beau- lisme chrétien ? '?
Si le Gouvernement et les Chambres
coup de rogue et de farines en ne péne
mettent promptement ordre à cet
chant rien ou en péchant peu, il faut
état
de choses, ce sera bientôt la failpar semaine en moyenne un baril de
rogue (100 francs) et deux barils lite du crédit maritime.
Comme les étoiles au firmament, le
de farine d'arachide (30 francs) ou
136 X 40 X 4 = 21.760 francs pour Crédit maritime brille lui aussi d'un
vif éclat. Les marins-pêcheurs sont
un mois.
Le remède consisterait à porter au pleins d'admiration théorique pour
décuple les avances garanties par la l'institution, mais le plus petit brin de
responsabilité conjointe et solidaire de mil ferait bien mieux leur affaire.
c l é r i c a u x traîtres à la cause clu peuple. Ils repousseront
aussi les artisans d'agitations malsaines qui sont les pires auxiliaires des partis de réaction.
tous les membres de la coopérative.
^m
PENSEES
La Justice est la moisson des peuples.
LAMENNAIS.
I l faut respecter les illusions des gens et
combattre leurs préjugés.
J. SIMON.
L ' a m i de tout le monde n'est l ' a m i de per-
LA SEMAINE
Au Conseil des Ministres.
Samedi, les ministres et sous-secrétaires se sont réunis en conseil à l'Elysée sous la présidence de M. Fallières.
M. Trouillot, ministre des Colonies,
a soumis à la signature du président de
la République un décret aux termes
duquel M. Picquié, admis à la retraite
à titre d'ancienneté de service, comme
inspecteur général de l r c classe des
colonies, est nommé gouverneur général de Madagascar, en remplacement
de M. Augagneur.
Le garde des sceaux a fait connaître
au conseil la demande de documents
formulée parla commission d'enquêtes
sur l'affaire Rochette. Il a indiqué dans
quelle mesure il lui paraissait possible
de donner satisfaction à cette demande.
L'amiral Boué de Lapeyrère, ministre de la Marine, a rendu compte "au
conseil des résultats satisfaisants des
écoles à feu exécutées par les cuirassés
d'escadre.
Enfin, M. Viviani, ministre du Travail, a fait signer un décret organisant
l'office des retraites, et le décret nommant directeur de l'office M. Chauvy,
inspecteur des Finances. Cet office
sera autonome et sous l'autorité directe
du ministre du Travail.
Chez les Unifiés.
Les délégués des groupements socialistes uniliés de toute la France viennent de tenir leur congrès annuel.
Pour la première fois, ils ont donné,une
grande place à la question de coopération.
Avant d'entamer cette grave discussion, le Congrès unifié s'est livré aux
exercices oratoires habituels contre le
capitalisme et la société bourgeoise et
su r les moyens propres à l'«exproprier ».
Deux tendances se sont manifestées
à ce congrès : quelques orateurs, parmi
lesquels les citoyens Bracke et Valon,
ont nettement déclaré que les bénélices
réalisés par les coopératives ouvrières
devaient servir à soutenir la cause
socialiste. Cette théorie a été combattue par les jauressistes, réclamant l'autonomie du mouvement coopératif, et
finalement repoussée.
Que les coopératives viennent en
aide aux autres organisations ouvrières, rien de plus légitime., Mais c'est
vouloir les détourner de leur but éminemment social et les exposer à l'insuccès que de vouloir en faire un instrument politique.
L'avènement de Georges V.
sonne.
E. DAUDET.
Prenez garde aux gens q u i demandent
votre avis, ils ne vous demandent que d'approuver le l e u r .
F. de NEUKCIIATEAU.
Lundi,une ambassade extraordinaire
a été reçue par M. le Président de la
République auquel elle venait notifier
l'avènement de Georges V au trône
d'Angleterre.
Un dîner a été offert aux envoyés de
la nation anglaise. Des toasts très cordiaux ont été échangés.
En l'honneur de Duquesne.
ÉLECTION
LÉGISLATIVE
Des fêtes en l'honneur du tri-centenaire du grand marin Duquesne ont
Voici les résultats du scrutin de bal- eu lieu b Dieppe. L'amiral Boué de
lottage dans le 15° arrondissement de Lapeyrère, ministre de la Marine, asParis (2° circonscription) :
sistait aux cérémonies.
MM. Bertrand d'Aramon, progressiste U.542 voix, élu ; de Pressensé,
Chez les Cheminots.
socialiste unifié, 5.030 ; Brulpart, 194 ;
Le syndicat des travailleurs des cheCherrioux,
mins
de fer a envisagé récemment la
IL s'agissait de remplacer M. Chauquestion
de la grève générale. En prévière, socialiste, décédé.
vision
d'une
cessation de travail, des
Rappelons que la candidature de M.
mesures
ont
été
prises pour assurer le
de Pressensé, déjà battu le 24 avril
service
sur
toutes
les lignes par les
tornicr à Lyon était l'objet d'une camsoldats
du
génie.
pagne ardente de la part des unifiés.
LE C I T O Y E N
Pêcheurs portugais
contre Pêcheurs français
Les réponses de M . Pjchon.
Nous avons relaté dans notre dernier numéro la conversation que M. Le
B a i l eut avec M . Pichon, ministre des
Affaires étrangères, au sujet des agressions odieuses dont nos pêcheurs bretons viennent d'être victimes sur les
côtes de Portugal et d'Espagne ainsi
que sur la délimitation des eaux territoriales en Espagne.
L'affaire du « S a n t e z - M a r i ».
Au port de Peniche.
Voici la réponse d u Ministre des
Allaires Etrangères en ce q u i concerne
l'aflaire du Santcz-Mari, d'après les renseignements communiqués par le ministère de la Marine, et q u i émanent de
l'autorité maritime d'Audierne :
fications demandées ni même d'y apporter
des atténuations.
Il semble difficile, dans ces conditions,
d'insister auprès du gouvernement espagnol,
avec lequel on peut cependant s'entendre,
pour éviter qu'il se produise des incidents
qui seraient regrettables pour les deux pays.
présentent à Crozon aux suffrages des
électeurs ; M M . Bott, républicain, et
M o u l i n , progressiste.
Dans un banquet récent, les amis
de Jlî. Daniélou ont souhaité la victoire de M . M o u l i n , qui a derrière lui
l'appui manifeste des réactionnaires.
L a bataille promet donc d'être très
chaude.
Quoi q u ' i l en soit, il est indispensable qu'un accord intervienne sous peu
entre les deux gouvernements pour dé
terminer les droits de chacun cl garantir la sécurité de nos nationaux.
é certaines hésitations que,
pour notre part, nous ne croyons pas
devoir apprécier au moment de la
lutte, nous estimons (pie les républicains de Crozon doivent infliger au
représentant du parti de trahison républicaine une éclatante défaite.
L'intérêt que les membres de Y Action
libérale portent à la candidature de M.
M o u l i n esl déjà le gage de son insuccès 1
Les Ee
lcto
i ns cantonee
ls
Le 15 juin, le dundee Sanlez-Mari, de
rile-de-Sein, avait mouillé ses casiers à un
mille de Farilhoes (Portugal). Trois bateaux
de pèche portugais vinrent lever les engins,
Les élections de dimanche continuent à s'annoncer comme très favorables pour le parti républicain. Malgré les efforts des réactionnaires, qui
ont employé la dernière semaine à des
campagnes d'influence personnelle et à
une pression éhontée sur certains hésitants, nos amis sortants ne per(Iront pas u n siège, tandis que les autrès en gagneront certainement quelques-uns.
L'équipage français protesta. Pour toute
réponse, les marins portugais tirent exploser
une cartouche de dynamite près du bateau
français. Celui-ci réussit cependant à enle-
Partout, les candidats de gauche q u i
eux. dédaignent les petites conjurafions sous le manteau, et vont de
commune en commune leur drapeau
Conseil d'Arrondissement.
ver la moitié de ses casiers. La brise s'étant
levee, le Santez-Man appareilla sans aecidents. Les seuls dommages consistent dans
la perte de la mo.t.é de ses engins.
D après les premiers renseignements re-
largement déployé, sont reçus avec,
enthousiasme par les électeurs. Demain
ce sera la déroute pour les chefs de la
réaction, battus dans leurs derniers
retranchements !
^La cunuuiaiure
M.
candidature repuoncaine
républicaine de
de M.
A n d r o esl accueillie, dans tout le canton, avec un véritable enthousiasme
A l'heure actuelle, il esl certain que
M. A n d r o sera élu avec une belle ma-
çus, la perte serait de 300 à 400 francs.
T• i
» i, ,
.
.
L a d m i n i s t r a t i o n de la M a r i n e se rense i". .
.
.
i
,
gne sur i état des pertes subies avec leur valeur, afin de constituer un rapport dont les
elements serviront de base à la réclamation
qu il y aurait lieu de lorinuler, surtout s'il est
reconnu que le Santcz-Mari a péché en dehors des eaux territoriales portugaises.
Les actes do violence dont nos marins
auraient ete 1 objet en Portugal, à deux re-
A p n v r r n n i v
A 1 U A i -C11U1A.
A
CARHAIX.
A Carhaix, M. Lancien, le très estimé
conseiller sortant, maire de Carhaix,
i abordé la lutte avec u n progaamme
nettement républicain. C'est une élection assurée pour ies républicains.
A Pleyben, M. Berthélémé se présente sans concurrent.
ADOUARNENEZ
_
. , I V I
M o n t e s u r son c o n c u r r e n t , lel)1' Jacq
, ,_>. ,
, /
L[ e. . . , „ „ „ „ „
s o u s - v e r g e de P i c h o n s e m b l e e n
républicains d u canton q u i se préJe ne crois pas vous être désagréaparent à infliger aux réactionnaires une ble en établissant entre Veuillot et vous
rude leçon de dignité politique.
" n parallèle que vous appelez de tous
M M . Le Doaré et L ' H a r i d o n , déjà vos vœux, mais q u i est forcément à vo
très impopulaires, allaient au scrutin t r e désavantage,
sans grand espoir dans ce canton qui |
Vous mepardonnerez également d'en
donna récemment la majorité au can- avoir appelé à l'opinion d u maréchal
didat républicain. Ce dernier coup Bugeaud.
i Le maréchal était duc d'Isly et i l
précipitera leur défaite.
s'appelait
Bugeaud de la Piconnerie,
I l ne dépend que de nos amis de la
ce q u i constitue des titres sérieux de
rendre définitive, irrémédiable. E n
bon critique aux yeux de votre clienavant, dimanche, les gâs de Chàteautèle du Progrès et d u Nouvelliste de Brelin, pour l'émancipation républicaine
tagne. L ' o p i n i o n d'un homme titré a
Faisons tous noire devoir en nom- toujours l'autorité de la chose jugée
niant pour nous représenter au Cou- près de l'aristocratie,
seil d'arrondissement deux bons et sincères républicains.
J'invite vos lecteurs et les miens à
Ce sera une première victoire... en
attendant d'autres plus éclatantes en- parcourir la collection des numéros
d u Progrès du Finistère, les premiers
core !
numéros surtout.
AU FAOU.
Ils trouveront partout des citations
Les réactionnaires ont définitivement renoncé à opposer un des leurs
à M. Le Gall, candidat républicain.
de Veuillot, tantôt des pensées détachées et tantôt des passages incorporés au texte des articles ou devenus le
couplet final.
A Q u i m p e r , M . A l a i n Feunteun,maire
d'Ergué-Armel, se présente comme républicain, également sans concurrent.
Le Progrès est truffé de ces emprunts
qui ont la noirceur de la bile des dévots.
Nous c o m m e n ç o n s cette semaine
le r e c o u v r e m e n t des abonnements
q u i nous ont déjà été souscrits et d o n t
le m o n t a n t ne nous est pas p a r v e n u .
N o u s espérons que les amis d u « C i t o y e n », f e r o n t b o n a c c u e i l à la t r a i t e
Vous jurez, Goyen, d'après Veuillot,
comme on j u r a i t autrefois d'après
Aristote. Pour vous, c'est le maître par
excellence, j'allais dire le Dieu. Le
fard cle ses écrits est devenu la subtile écorce de vos articles et sa docI t r ' n e compose le substralum de votre
P e "sée d'écrivain. Vous vivez en l u i ,
I j a r l u i c t P o u r l u i - - C o m m e votre quasi
, J n m f î t r e , vous avez réussi à faire
^
P o l e m i < I u e d « engueulement ».
ut
. .
^CiUn?,', v o u s a v e z c é d é à l a f a s
q u i l e u r seraadressée i n c e s s a m m e n t .
,
*
o• +
L e « C i t o y e n », nous n ' a v o n s pas
besoin de le r é p é t e r , n'est pas u n
et
T ^ n r / v
T T
î lattraction
genre, vous faites partie d u groupe
P
dont L é o n B,
a écri\ u n
' dgs
'
<( ^
Républicains, Abonnez-vous !
(,u
Comme tout le faisait prévoir. M. effet avoir hérité de sa guigne Aussi
Fenoux, conseiller général sortant, n'a ses amis eux-mêmes hésitent-ils à prendre sa candidature au sérieux Elle est
p a s d e concurrent. Sûrs d'une défaite,
j o u r n a l de p é r i o d e é l e c t o r a l e destiné (( r a i e n l d'attendrissement. Ce stjde
les cléricaux n'ont pas osé l u i oppo- en tout cas, plus que compromise » ' ' a d i s p a r a î t r e a b r e f d é l a i . C'est une «
attaque les
g r a s e t nidoreux, qui
Tandis que M. A n d r o , q u i compte œ u v r e q u i d u r e r a et q u i c o n t r i b u e r a « muqueuses,remplit de délectation les
s e r une candidature. C'est l'aveu de
leur impuissance.
o n l e s a i t d'innombrables amis dans le
p u i s s a m m e n t à r é p a n d r e l'idée r é p u - | « cuistres hirsutes des séminaires sul
Aussi n'avons-nous pas à insister canton, trouve partout le plus svmpal
b
l i c a i n e si nos amis l u i v i e n n e n t en « pitiens et ne déplait pas i n v i n c i
s u r cetle é i e c l i o n
q u i
s p r a u n
v é r U a _
t h i q u e a c c u e i J ) ,e
re
d
Q c l e m : ^
aide.
« blement aux acides femelles de la
prises di fie rentes et à intervalle rapproché, hic triomphe. Tous les électeurs répu- réduit à quémander de porte en porte
Républicains, abonnez - vous « dévotion recommandable. Les i m i
présentent un caractere de gravité d'autant blicains n'en iront pas moins déposer les voix de quelques hésitants. La veste
en masse au « Citoyen » et fai- « tateurs ont pullulé sur cette plateplus grand qu en ce moment, plusieurs cen- dans l'urne le nom de M. Fenoux. Ils de son ex-patron était de dimensions
« b a n d e . . . ».
tes-y abonner vos amis
taines de barques françaises se livreraient à l u i | e r o n t a i n s i u n s u c c 6 s , u s
confortables. Nos amis se préparent à
d
Veuillot est grand et Goyen est son
industrie de la peche dans les parages por- c l f e r o n t le t r i o m p h e définitif de la lui en tailler une sur le même modèle
prophète. L'arbrisseau a poussé sous
J
i
I
t\•
i
.
.
'
tUL'aiS.
IJ
l.l :
tugais
les ombrages touffus de ce chêne au
République dans le canton.
Dimanche soir, c'est une victoire
Le ministre des Affaires étrangères a, en
risque d'y être é t o u f f é . . . sub umbrâ
républicaine qu'on fêtera à Douarnenez
conséquence, prié le ministre de la RépubliA PONT-L'ABBÉ.
aliéna latentes.
et dans les bourgs voisins aux cris mille
que à Lisbonne d'intervenir auprès du I
jyj l e docteur Plouzané, le nouveau fois répétés de : « Vive A n d r o ! Vive la
gouvernement royal en vue de faire recher- e t sympathique député de l a f r c i r c o n s - la République ! ».
Pour vous exciter l'esprit, Goyen, et
cher les *sponsab, ,tes encourues dans les c r i t i o n d c Q u i
. c o n s e i l l e r sor_
vous
donner de l'entrain, vous lisez d u
incidents précités et d obtenir que des me- l a n t > e s t é & d e m m t s e u l c a n d i d a t . L e s
A PLOGASTEL- SAINT - GERMAIN.
Veuillot, tour à tour le Parfum
de
sures ussent prises pour éviter le renouvel- réactionnairesavaient bien laissé enten.
Rome,
les
Odeurs
de
Paris,
les
Libres
L a candidature de m.
M. uc
Le u
Rest
lement des actes de violence dont les marins I .lr..-. ^..."i
• .
i •
I
» i renDans un article q u i date de quinze Penseurs.
lteraie t c o l r c
drC
S sus
»
»
«»e çoit partout le meilleur accueil et son jours déjà, Goyen, à court d'idées et à
ont eu à se plaindre
'
)Ç
Ma curiosité naturelle m'a porté à
d
Il ressor d'un télégramme du représen- I T i W
° ? P ° , S l l , 0 n ' m a i * i l s s e ™ccès est certain.
bout d arguments décochait à M. Le o u v r i r de mon côté ce dernier ouvrage,
tant de 1. R é p u b l i q u e ^ le Mini re r o p 1 Z l
T
nT
,
'
"
° n d U « u e M ' * * * * * C S t d e ,1011 "
Bai , en guise de flèche d u Parthe, une e t le hasard a conduit mes veux sur le
Candidat
des Affaires étrangères avait spontanément t
[
1 ^
T
T \
' L ° P a r l i A c t i o n n a i r e citation de Louis \ euillot.
p a s s a g e o ù d p a d e d e (( c e s p r è f m sték
préS6nte
prescrit une enquête sérieuse au sujet de
D
ï r
P o u r P r é s e n t e r quelqu'un.
«Quiconque, disait-il,veut faire triom- riles q u i par leur seul aspect frappent
l'incident du 15 juin, auquel
^ Z T
î ^
! ' i r " U S C r U t h l C ° m m e U n c h î c n < U ' 0 n plier p a r m i les hommes une idée salu- souvent de stérilité le travail des aud a l l e l a u d e v a n t d 1111
se trouve mêlé.
retentissant fouette, s'il y va
taire, doit être à l'épreuve d u dégoût. » très et q u i sont u n argument dans la
C
L a
R6aclion
csl
CC
Et, parlant dc la race des Kernèvod, il bouche de l'impie. »
Cette enquête, qui sera rapidement me\ f l l l.,»
ni
»
consternée. Elle
ajoutait : « c'est une pauvre espèce, reA u lieu de demeurer en votre état
Senl q C 800
CSl
terminé
da S cc
née, s'étendra aux faits qui se seraient pro- J \ t
Z
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"
*****
»
Canl0n
doutable lorsque I o n l u i t , déconcertée de prêtre et d'aspirer à devenir u n
' ^
^
' Con,me aiHeUrS
duits, le 2 juillet, à Péniche, et qui n'étaient P M - A T ^ .
•
Pont-1 Abbe, n a pas eu besoin de fa re
M l e Rest nui se livn»
, „ w n , t i v n des que 1 on demeure ».
g r a i n d u f r o m e n t d e j é s u s _ C h r i s t vous
pas rparvenus a la connaissance du rtrouveri, , • i
< •
e
•
ixtsi, q u i se n \ r e a une active
u
^nement royal avant la démarche de M. Saint
I la moindre reunion. Son nom, si po- campagne,a "fait -dimanche une réunion
Goyen avait déjà opposé cette cita- avez préféré vous mêler au monde,
pulaire, sera acclamé dimanche soir où il a prononcé un excellent discours, lion à un rédacteur clu Réveil, le devenir semblable au peuple et vous
René Taillandier.
confondre avec la paille destinée au leu.
Notre correspondant a, d'autre part, reçu par les électeurs aux cris de : Vive Il a visité ses amis de Plogastel le 17 a v r i l 1900.
Seulement,
à
cette
époque,
la
citaRelisez l'Imitation
de Jésus-Christ et
les
Bigoudens
!
Vive
la
République
!
même
j
o
u
r
et
va
poursuivre
jusqu'à
l'assurance que l'administration royale allait
espèce
placez
dans
le
ciel
votre
point d'appui,
tion
était
complète,
et
la
pauvre
la fin de la semaine une série de réumettre à l'étude la question de renforcer la
A CONCARNEAU.
des
champions
cle
la
basse
incréduSoyez
humble
d'esprit
et de cœur,
nions et de conférences.
police de la pèche, afin de prévenir plus
lité
était
composée
de
gens
ayant
peu
Renoncez
à
l'orgueil,
à
la
renommée,
A C o n c a r n e a u , l a l u t t e s e r a v• •i v e . i
D
s o i r o n sera vdi vé- bi / a
- imanche
i i ir ri ai isasaé
c
efficacement les conflits entre les pêcheurs
« de connaissances, peu de raisonne- au tumulte et au scandale.
Les socialistes unifiés, encouragés par de Hénaff, on chantera un I)e prof un- « ment, peu de français, surtout peu
français et portugais.
Convertissez-vous, Goven, et devenez
ie
succès relatif dc M. Masson aux dis pour l u i et on entonnera un Alle- « de sincérité. »
M. Pichon fera tout ce qui dépendra de
oinme
un petit enfant.
C
lui pour hâter le règlement de cette affaire. élections législatives, espèrent encore | hua en l'honneur de Le Rest.
Pourquoi tronquer ainsi les cita« I l vaut mieux d i t le Livre des Parà grand renfort de meetings, faire élire
Que lous les électeurs aillent au
8
Jî , '
,
faits être h u m b l e avec u n esprit et des
La responsabilité de E
scuiin en répétant le « Serment des
'
l s
p
a
g
n
e
. ce dernier.
Est-ce pudeur, ou retenue, ou scru- lumières bornés que de posséder des
vVoici,
„ : „ : ,i- , part,
, i
i n • I
Mercredi encore, une réunion a élé bigoudens »:
pule, pour une fois ?
trésors de science, et cle se complaire
\ o i c i , d'autre
d autre 1part, laa réponse
réponse d
du
u mi- ...
i
- •i
i
.
*
tenue, sous la présidence d u citoyen
I
V
I
e
dronc'ho
ma
zeod
em
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kent
Ne
vous
gênez
pas,
Goyen,
et
allez-y.
en
soi-même... »
nistre
en
ce
qui
concerne
l'Espagne
:
HStre
re nui rnnrnrnp I l'enonnn •
'
i
,
•
i
*
I
—
""
Suivez votre penchant et lâchez vos
Ayez pour vous, Goyen, « u n mépris
lunule, venu tout expres cle Brest pour voti evit « paotr ar paès ))
La question de la fixation, par le gouvercataractes. M. Le Bail est u n parapluie sincère et réjouissez-vous plus d'être
la circonstance, où l'on a, entre amis,
nement espagnol, de la limite du ses eaux
sur lequel .1 a déjà beaucoup plu.
méprisé des autres et h u m i l i é par eux,
« chauffé » cette candidature.
A CHATEAULIN
territoriales à six millesa,depuis longtemps,
Si
M
.
Le
B
ail
mérite
le
jugement
que
d'en être honoré. »
Les républicains de Concarneau, à
réactionnaires
affolés
font
a
Les
retenu l'attention du ministère des Affaires
sévère
contenu
dans
la
conclusion
de
Dieu
vous a donné le précepte et
quelque nuance qu ils appartiennent, Chàteaulin des efforts inouïs pour sauétrangères.
la
citation
.1
m
e
n
t
a
i
t
d
a
b
o
r
d
dètre
l'exemple
: Apprenez de moi, queie suis
savent bien qu ,1 n y a rien à attendre V cr la candidature de M M . L ' H a r i d o n
11 résulte, en effet, de cet état de choses, des déclamations creuses des révolu- e t
atteint par les prémisses.
doux et humble de cœur.
I)0aré
Mais,
au
fait,
pourquoi
vous
parler
Soyez doux, Goyen, soyez humble,
une situation désavantageuse pour nos na- tionnaires. Sauf quelques exceptions,
D e | c u ' r côté, les républicains se
tionaux, alors que notre loi du 1" mars 1888 les socialistes conscients se rallieront- sonl organisés et comptent aller en bon de logique, Goyen ? La logique est le Et, pour devenir digne de votre d i v i n
cadet clc vos soucis et vous vous en fi- | maître, commencez par vous passer
n'interdit la pêche aux bateaux étrangers
- '
—
i eux aussi au candidat républicain, M. ordre à la bataille. Le succès dc nos chez sans doute comme cle votre pre
qu en deçà d une limite de trois milles ma- le docteur Lucas, dont le succès csl a i n i s Launay et Magne esl assuré si
votre plume de polémiste au travers
mière culotte.
d
u corps.
rins au large:de lri laisse de basse mer
assuré
I des abstentions ne se produisent pas.
( Vos lecteurs sonl indulgents. Ils sonl
KERNÉVOD.
L Ambassadeur de la République à Madrid
Que les électeurs républicains de
Dans une pensée qui les honore
d'avance convaincus, quoique vous
avait donc été invité à demander au gouver- Concarneau aillent en nombre au scru- grandement M M 1 aunay el M-i'-ne
disiez, et disposés à vous suivre et à
nement espagnol qu'un amendement sur ce tin dimanche et qu'ils affirment, en a v a i e n t offert au Comité 'conservateur vous applaudir partout où les mènera
point fut apporté à sa législation et q u ' e n votant pour le docteur Lucas, leur de supprimer, d'un c o m m u n accord voire fantaisie d'écrivain.
attendant, des instructions fussent données volonté de faire triompher les amélio- ] e jour de l'élection les libations trot)
Ils ne vous demandent pas clc perpour que, dans la zone s'étendant entre trois rations d u sort de la classe laborieuse copieuses qui avilissent et dénaturent suader, mais seulement d'injurier. La
ET LA
et six milles, les règlements interdisant la dans I ordre el dans la liberté. Ce sera | c scrutin M M I e Doaré el l ' I l a r i d o n logique n'est pas indispensable à u n
pêche aux bateaux étrangers fussent appli- Ma meilleure réponse aux fauteurs de 0 n t répondu à cette proposition i n r fabricant clc pamphlets.
qués à l'égard des bateaux français avec la désordre, ligués avec la réaction contre ,w rcfns f()rmcl
/
Le maréchal Bugeaud q u i avait a p - i
,t
.„
T.
V1 e
cl bien M
Da
plus grande bienveillance.
le régime républicain.
i (U. . . i , • „ „ : , „ '
•
,i
pelé
Veuillot
près
cle
lui
en
Algérie
.
™
!
"
'
'
m
é
l
ou. En
», „
.
i-cs clencaux, q u i méprisent le peupour
collaborer
en
qualité
de
secrétaire
quelques
jours,
i
l
est
devenu
membre
Malheureusement, cette démarché est,
p I c > comptenl sur l'altrail des petits
d u
A
à
l'administration
de
la
colonie
disait
groupe
de
l'Action
libérale
et
l'auteur
jusqu a present, restee infructueuse. Le miverres pour l u i arracher ses bulletins
de
votre
grand
patron
q
u
'
i
l
connaissait
d'une
proposition
de
loi
sur
le rétanistere royal des Affaires étrangères a déclaré
On sait qu'en présence d u retrait de de vole I
bien, comme je vous connais : «Veuil- tablissement cles aumôniers de la maqu'il ne lui paraissait pas possible d'in tro- candidature de M . L o u b o u t i n , conseilCette attitude, dont nous laissons
lot n'est ban que dans la polémique ; rine.
dmre dans la législation espagnole les modi- 1er général sortant, deux candidats se juge l'opinion, a justement indigné les c'est un pamphlétaire, el voilà tout ». |
On aura des aumôniers à bord des
COUPS DE GARCETTE
Veuillot est grand
et Goyen est son prophète.
)/.
Daniélou
croisade en faveur des aumôniers
LE C I T O Y E N
cuirassés de 23000 lonues et on en aura
aussi à bord des sous-marins de 300
tonnes et même des petits torpilleurs
de 100 tonnes.
Comme i l en faudra beaucoup, on
dit que M. Daniélou se propose de
demander, au moment de la discussion
du budget, le vote d'un crédit destiné
à l'aménagement d'un navire-école qui
formerait des aumôniers. 11 y a déjà
l'école de canonnage, celle des torpilles, celle des gabiers et celle des chauffeurs. Ce sera une nouvelle école de
chauffe et voilà tout. Le budget de la
France est assez riche pour se payer
cette gloire.
Les aumôniers n'auront rien à faire
à bord. Alors ils passeront leur temps
à préparer et à chauffer des Ames pour
le ciel. En quittant le service, les marins de l'Etat deviendront séminaristes
ou tnarguilliers dans leur paroisse. Les
séminaires se dépeuplent et le marguillier se meurt.
On dit même que, par idendité de
motifs, M. Daniélou veut pousser son
idée jusqu'à ses dernières conséquences
logiques.
La flotte aérienne, elle aussi, aura
ses aumôniers. On en mettra jusque
sur les aéroplanes.
I l est possible même qu'un j o u r on
en place sur les trains. I l y en aura un
par compartiment.
Goven dans le Progrès, exulte naturellement et porte M. Daniélou aux
nues.
Voilà M. Daniélou devenu une illustration. Du premier coup, il a atteint
la gloire. I l est en route pour la postérité.
Quant à Goyen, son admiration pourrait bien n'être pas désintéressée.
On dit que toute son ambition consisterait à devenir le directeur de cette
nouvelle école d'aumôniers aériens et
sous-marins.
N u l n'est mieux qualifié que lui poulies former à la pratique de toutes les
vertus évangéliques.
X...
— On dit que quand il y aura
des aumôniers à bord, les aéroplanes
voleront toujours, les bateaux éviteront les écueils et les collisions des
trains seront impossibles.
Quel dommage que M. Daniélou
n'ait pas songé à faire l'essai d'un aumônier pendant la semaine d'aviation
à Quimper !
taient oubliés.
Le
p e t i t o r d r e n ' é t a n t pas
venu au dernier m o m e n t , M .
Daniélou
d i t : « P u i s q u e t o u t est c o n t r e m o i
se
aujour
d ' h u i , eh b i e n , je vote c o n t r e . »
UQ de nos a m i s , q u i , p o u r n ' a v o i r pas,
c o m m e l ' i n e f f a b l e M . de C a r f o r t , ses grandes
et petites entrées auprès de M . B r i a n d , est
d ' o r d i n a i r e b i e n renseigné, n o u s écrit que
M . D a n i é l o u f u t s o u m i s à u n e r u d e épreuve
l o r s de l a séance d u 28 j u i n , à la C h a m b r e .
O n s a i t q u ' à cette séance M . le député
A n d r é Hesse et p l u s i e u r s de ses collègues
p r é s e n t è r e n t u n o r d r e d u j o u r en f a v e u r d u
ministère.
Sur la première partie : « L a Chambre,
fidèle à l a p o l i t i q u e t r a d i t i o n n e l l e d u p a r t i
r é p u b l i c a i n , a p p r o u v a n t la d é c l a r a t i o n d u
G o u v e r n e m e n t et c o n f i a n t e en l u i », M . D a n i é l o u s'est a b s t e n u .
I l a v a i t o u b l i é a v a n t son d é p a r t de C h â -
m i t é me laisse en si
mauvaise
La
vote sur l ' e n s e m b l e . »
quels nous relevons les noms des députés
O n p r é t e n d que, v o y a n t l ' h e u r e s'avancer,
i l f a i l l i t perdre la tête et t i r a p l u s i e u r s fois,
bretons d o n t les noms s u i v e n t :
par mégarde, sur les c h u p e n n do certains
m i n i s t r e s p o u r r é c l a m e r son p e t i t bleu.
F a t a l i t é ! C e l u i ci n ' a r r i v a qu'après la ferme
ture d u s c i u t i n .
L ' é l e c t e u r assez n a ï f p o u r croire de sa
p a r t à u n e p o l i t i q u e r é p u b l i c a i n e est m a i n t e n a n t fixé. C'est a u pied d u m u r q u ' o n conn a î t le m a ç o n .
DIGI LATINE.
Setu aman, evit arrondissamant
Kemper, hanoiou ar botred zo war ar
renk :
PONT.
A n aotrou Plouzané, nevez hanvet
député, zo ive beteg breman e unan
war ar renk. A n aotrou Carfort, eun
guen pur, pehini euz yudet kement-all
var eleac'h d'an elesion diveza, ne gred
ket enebi diout-han. Perak eta bleujal
kement-all evit capitul breman?
PLOGASTEL.
d'envoyer
u n télégramme aux
fut
fortes têtes
de son c o m i t é dès q u ' i l v i t M . l i e s s e d é p l o y e r
son p e t i t p a p i e r à l a t r i b u n e . I l c o u r u t d o n c
au bureau télégraphique, mais la
réponse
n ' é t a n t pas a r r i v é e en temps u t i l e , i l ne c r u t
pas d e v o i r p r e n d r e sur l u i une aussi grave
détermination.
L a seconde p a r t i e de l ' o r d r e d u j o u r
lui
p a r u t v r a i m e n t t r o p c a t é g o r i q u e : « ... p o u r
c o n t i n u e r l ' o j u v r e de r é f o r m e s des t r o i s précédentes l é g i s l a t u r e s , p o u r
pratiquer
rapidement
l'impôt
poursuivre,
avec
exclusivement
sur
une
de
le
revenu,
majorité
républicains
pour
composée
décidés
à
f a i r e a b o u t i r ces r é f o r m o s , l ' œ u v r e de p r o grès d é m o c r a t i q u e et social. » Pensez d o n c :
« a c t i o n l a ï q u e », « progrès d é m o c r a t i q u e et
s o c i a l » ! E t p u i s , pas
état - m a j o r ! M .
de réponse de
Daniélou
qu'il pourrait bien
son
se d e m a n d a
co
faire et p r i a son ange
g a r d i e n do v o n i r à s o n aide.
L'ange
Briand
lui
pour
conseilla
l'inviter
d'aller trouver
M.
à v e n i r présider le
g r a n d b a n q u e t républicain
q u i s'est
salle
dimanche
Saint-IIerbot, l'autre
tenu
et,
s u i v a n t la réponse, de v o t e r p o u r o u c o n t r e ,
a u cas b i e n e n t e n d u o ù ces Messieurs de
C h â t e a u l i n ne d o n n e r a i e n t pas signo do v i e .
Le sourire
aux
lèvres, le
Président
du
C o n s e i l d é c l i n a cette c h a r m a n t e i n v i t a t i o n ,
m a l g r é le m e n u que l ' o n étala sous ses y e u x
et sur
lequel n i
le
maquereau
frais
do
D o u a r n e n e z n i l ' a n d o u i l l e do L o c r o n a n n'o-
11 n'en a m a l h e u r e u s e m e n t r i e n été. M a l
gré le temps g é n é r a l e m e n t beau, peu de vols
o n t été cft'eclués p a r deux a v i a t e u r s , S i m o n
repri-
V e n d r e d i , second j o u r d u m e e t i n g , c'est à
6 h e u r e s d u soir s e u l e m e n t que le p u b l i c
énervé p u t voir p a r t i r Barrier sur
m o n o p l a n d i s p o n i b l e et, après
l'unique
u n vol de
t r o i s q u a r t s de t o u r de p i s t e , v e n i r
atterrir
b r u s q u e m e n t près d ' u n e c l ô t u r e , b r i s a n t les
CONU.
ar
re
w e n ne
à
cantonnier à Plonéis ; Le Deuff, cantonnier
P l o g a s t e l - S a i n t - G e r m a i n , le l u n d i 25 j u i l let ; P o u l d r e u z i c , le j e u d i 28 ; Gouesnoû, le
j e u d i 28 ; I r v i l l a c , le m a r d i 2 6 ; L e s n e v e n ,
le l u n d i 25 ; P l o u g a s t e l - D a o u l a s , le j e u d i
28 ; S a i n t - D i v y , le m a r d i 26 ; S a i n t - E l o i , le
j e u d i 28 ; B o t r n e u r , le v e n d r e d i 29 î B r e n n i l i s , le l u n d i 25 ; Coray, le j e u d i 28
Q u i m p e r l é , le l u n d i 25.
lauteur
assez
réussi d'ailleurs,
mais
de
c o u r t e d u r é e , exécuté par B a r r i e r .
L e C o m i t é des Fêtes, q u i l i t en cette oc-
alors de f a i r e , l u n d i , u n e
nouvelle
U n p u b l i c n o m b r e u x se r e n d i t à l ' a é r o d r o m e
D O L ( I l l e - e t - V i l a i n e ) , 17 j u i l l e t . — Les
fruits à cidre. — Les p o m m e s s o n t payées
de 70 à 75 f r . les m i l l e k i l o s .
de C u z o n . M a i s les a v i a t e u r s , a r g u a n t de la
heures, on se b o r n a à des essais de « d é c o l lage » de b i p l a n et m o n o p l a n q u i ne p o u -
zonjont
ket enebi diout-han. Mes, ar socialist
Masson, pehini neuz bet muic'h moueziou eget an aotrou Hemon, er c'hanton-ze, d'an eleksion diveza, neuz sonjet roi lamm ive d'an aotrou Lucas.
Abenn disul vezo difazict, goude perak a bronieto al loar d'an elektourien.
b û c h e encastrée dans d e u x p o u t r e s d u p l a f o n d . Des v o i s i n s , a c c o u r u s a u x appels d e l à
m a r c h a n d e , c o u p è r e n t la corde, m a i s P i e r r e
B a r r é a v a i t cessé de v i v r e .
L e désespéré, q u i v i v a i t d e p u i s q u e l q u e
t e m p s séparé de sa f e m m e , s ' e n i v r a i t souv e n t et a v a i t u n caractère d i f f i c i l e . Ces j o u r s
d é s i r d ' e n f i n i r avec l ' e x i s t e n c e .
Lesconil.
Féte nationale.
b r é dans n o t r e l o c a l i t é , c o m m e les années
précédentes, avec le p l u s v i f
tôt s u r le m o d e a i g u l e u r déconvenue,
sif-
de n o u v e a u et s u r des s o m m a -
t i o n s en b o n n e et d u e f o r m e , B a r r i e r cons e n t i t à effectuer u n
p e t i t vol. U n peu p l u s
t a r d , S i m o n q u i d e p u i s le d é b u t se m o n t r a i t
p l u s soucieux de sa j e u n e r é p u t a t i o n , accom-
L e 13 a u s o i r , séance de p h o n o g r a p h e
de
et
de
50
P L O Z É V E T , le 19 j u i l l e t . — Les petits
pois. — C o n t r a i r e m e n t à nos p r é v i s i o n s , le
m a r c h é a été b i e n m e i l l e u r à la fin de la sem a i n e d e r n i è r e ; la vente m o y e n n e a été de
I 5 à 2 0 tonnes p a r j o u r , vendues 1 6 0 à l 7 0 f r .
'a t o n n e .
H i e r , p r e s q u e pas de pois a u m a r c h é à
cause de la p l u i e d u d i m a n c h e .
A u j o u r d ' h u i , 15 tonnes e n v i r o n o n t été
ivrées à 150 f r . l ' u n e .
h a u t e u r et dans de très belles c o n d i t i o n s .
les a p p l a u d i s s e m e n t s
le j e u n e
des s p e c t a t e u r s . . .
Le
aviateur a p u connaître
le
u n g r a n d café de n o t r e v i l l e , p o r t é en t r i o m phe
p a r des a d m i r a t e u r s à coup s û r peu
Quimper.
Au Palais. — M . C h a u v i n est chargé p o u r
t r o i s ans des f o n c t i o n s de j u g e d ' i n s t r u c t i o n
à Q u i m p e r , en r e m p l a c e m e n t de M . de B a j dre q u i r e m p l i r a , sur sa d e m a n d e , les f o n c t i o n s de s i m p l e j u g e .
exigeants.
I l n ' e n reste pas m o i n s q u e , m a l g r é
tout
son b o n v o u l o i r , le C o m i t é des Fêtes q u i m péroises n'a p u e n r e g i s t r e r t o u t le.succès q u ' i l
é t a i t en d r o i t d ' e s c o m p t e r de celte s é r i e de
fêtes, p a r l ' u n i q u e faute de j e u n e s a v i a t e u r s
q u i , en fait d ' e x p l o i t s , ne c o n n u r e n t q u e des
e x p l o i t s . . . d ' h u i s s i e r , car i l f a l l u t en
venir
D ' a u t r e s v i l l e s q u e Q u i m p e r p r é p a r e n t en
ce m o m e n t des semaines d ' a v i a t i o n . N o u s ne
s a u r i o n s t r o p les engager à s'assurer d u conc o u r s de p r o f e s s i o n n e l s consciencieux et à
é c a r t e r les a p p r e n t i s m a l a d r o i t s et les f u m i s tes q u i les exposeraient à do bien fâcheuses
léceptions.
Ce n'est pas s e u l e m e n t chez n o u s q u e de
pareils
faits se sont
toute, Q u i m p e r
produits
et,
somme
a été p l u s h e u r e u s e
que
t i t u é la p r i n c i p a l e a t t r a c t i o n ? I l n ' e n est pas
ufoins
nécessaire de p r o t e s t e r
intolérables
contre
et a u x q u e l s
il
des
est
Brevet Supérieur.
Sont admissibles aux épreuves orales : A l lait), B e r n a r d , Le Berrc, Le Bras, B r i c c , Le
Cain, Cognard, Colleter, D i r o u , D r a p i e r ,
Féat, Fichez, F o u i l l a r d , Gélébart, Le Goaer,
G r i l l o n , Guéguen, G u i l l e r m o , K e r l o c h , Léc u y e r , Le M c u r , M i l l o u r , Paul, Picard, Quéré,
B i v o a l e n , Rolland, Stéphan.
Justice de paix.
M M . N i c o l a s , a n c i e n a d j o i n t au m a i r e et
M a y n a r d , s o n t n o m m é s s u p p l é a n t s de la
j u s t i c e do p a i x de P o n t - l ' A b b é , on r e m p l a c e
m e n t da M M . Coudorc et G r a l l , d é m i s s i o n naires.
à
b u t i o n de f r u i t s et de b r i o c h e s a u x élèves de
l'école. Cette d i s t r i b u t i o n a eu l i e u sous l a
présidence de M . Calvez, n o t r e s y m p a t h i q u e
Durant
toute
la
j o u r n é e , réjouissances diverses : courses à
la nage, courses à p i e d , courses en sac p o u r
les e n f a n t s , j e u n e s gens et j e u n e s filles. C o n c o u r s de m a n g e u r s de p a i n , des f u m e u r s , e t c .
L O C T U D Y , 16 j u i l l e t . — Les pommes
terre. — Les vapeurs ang\aLisCardiff-City
Commandant
ont embarqué 200 tonnes
) o m m e s de t e r r e , a u p r i x de S f r . 5 0 les
ilogramraes.
p l i t d e u x t o u r s de piste à une assez g r a n d e
I l n'en f a l l u t pas davantage p o u r l u i a t t i r e r
enthousiasme.
l'école de garçons. L e 14 a u m a t i n , d i s t r i -
Courses en b a i l l e s , à la g o d i l l e , à la r a m e .
L a soirée s'est t e r m i n é e p a r des danses
très a n i m é e s .
Plozévet.
vaient que jusqu'à u n certain point contenter
les spectateurs. C e u x - c i m a n i f e s t è r e n t b i e n -
— L e 14 j u i l l e t a été célé-
! et dévoué a d j o i n t - m a i r e .
réunion
à prix réduits.
M e r c r e d i 13 c o u r a n t ,
d e r n i e r s , i l a v a i t f a i t p a r t à ses arnis d e son
^
spectateurs d u r e n t se c o n t e n t e r d ' u n vol en
—
g r a n d e o u v e r t e , le m a l h e u r e u x p e n d u à u n e
p a r t i e s mauvaises volontés évidentes, décida
empê-
pendu.
V i a n , a p e r ç u t d u s e u i l de l a p o r t e p r e s q u e
Foires et Marchés.
c o u p l e , 3 , 5 0 à 4 , 5 0 ; c i d r e , la b a r r i q u e , 4 2
S a m e d i , la p l u i e et le vent v i o l e n t
c h è r e n t c e u x - c i de s o r t i r . L e l e n d e m a i n , les
Trouvé
vers 5 h e u r e s d u s o i r , u n e f e m m e q u i v e n a i t
B a r r é , âgé de 5 7 ans, j o u r n a l i e r a u G u e l c ' h
ble p o u r sauver u n e s i t u a t i o n c o m p r o m i s e
ten-
Le Juch.
proposer d u poisson chez u n n o m m é P i e r r e
à Laz.
casion tout ce q u i était h u m a i n e m e n t possi-
dispenser les a v i a t e u r s d ' u n e n o u v e l l e
tative.
Accident.
— Vendredi soir, Mme veuve
Belbéoc'h, née Le Moan, en visite chez une
amie, rue Jean-Bart, est tombée si malheureusement dans son escalier qu'elle s'est
fracturé une jambe.
Quarante jours de repos seront nécessaires
à son rétablissement.
Daoulas
^ Q U I M P E B . — Marché du 16 juillet.
—
F a r i n e , p r e m i è r e q u a l i t é , les 100 k i l o s ,
3 1 à 3 1 , 5 0 ; f a r i n e , d e u x i è m e q u a l i t é , 20 à
3 0 ; f r o m e n t , 22 à 2 2 , 5 0 ; seigle, 1 6 à 16,50 ;
s a r r a z i n , 2 1 à 2 1 , 5 0 ; a v o i n e , 17 à 17,50 ;
orge, 15,»» à 15,50 ; son, 13,»» à 1 3 , 5 0 ;
p o m m e s de t e r r e , 11,»» à 12,»» ; f o i n , les
5 0 0 k i l o s , 45 à 50 ; p a i l l e , 23 à 28 ; b œ u f ,
e k i l o s u r pied, 0 , 6 0 à 0 , 6 5 ; vache, 0 , 5 5 à
0,60 ; veau, 0,70 à 0,75 ; m o u t o n , 0,80 à
0,85 ; porc, 0 , 7 0 à 0 , 7 5 ; b e u r r e , le k i l o en
gros, 2,»» à 2 , 1 0 , et en d é t a i l , 2 , 3 0 à 2 , 5 0 ;
œ u f s , la douzaine, 0 , 9 0 à 0 , 9 5 ; p o u l e t s , le
d e n t » d o n t le p l u s c l a i r r é s u l t a t é t a i t de
u r g e n t de m e t t r e u n t e r m e .
A r c'honseillour koz, an aotrou Jean
Crâne, mear Beuzec, ne fell ket dezhan
n'im bresanti mui. A n aotrou Lucas,
medicin e Conq, zo choazet gant ar
c'homite republikan evit kemere blaç.
E r c'hanton-ze,
chef-cantonnier
roues de l ' a p p a r e i l ! Des protestations assez
vives s'élevèrent en présence de cet « acci-
de f u s i l s .
Cren, cantonnier à Ploudalmézeau ; Benoît,
sorties.
procédés
KANTON
Poulmarch,
vagues
essais de m i s e en m a r d i a sur place o n t cons-
Mear an Ergue-Vihan, an aotrou
Feunteun zo e unan war ar renk.
Nous apprenons que M . Le B a i l , député, a
é c r i t au m i n i s t r e p o u r a p p u y e r la demande
néventer; Durand, cantonnier à Pouldreuzic;
de l ' a i r » de s u p p r e s s i o n totale d ' h o n o r a i r e s
(elle v i l l e q u e nous p o u r r i o n s c i t e r où des
KANTON KEMPER.
très active des cétacés.
à Plouzévédé ; C o u l m , e x - c a n t o n n i e r à P l o u -
Un suicide. — M m e L e b o n , d e m e u r a n t a u
l i e u d i t « L a F o r ê t », i n q u i è t e samedi de n e
pas v o i r son v o i s i n H e n r i C o t t e n , e n t r a chez
ce d e r n i e r et le t r o u v a p e n d u à u n e p o u t r e
au-dessus de son l i t .
M . C o t t e n était Agé de 58 ans. L a m o r t
d e v a i t r e m o n t e r à u n e douzaine de j o u r s . O n
a t t r i b u e l'acte de désespoir de C o t t e n a u
c h a g r i n q u e l u i causa t o u t r é c e m m e n t la
m o r t de la p l u s j e u n e de ses filles.
ter s u r l e u r s a p p a r e i l s .
A m a n vezo diskrap. Eneb ar c'honseillour koz, on aotrou Jacq, medicin
e Douarnenez, ar c'homite republikan
a bresant an aotrou Andro, mear Ploaré,
eur républikan start ag eun den a ali
vad. Ma ra holl republikanet ar c'hanton ho dever egis ma eo gleat, an aotrou Jacq j o m m o w o r a n dachen. Evelse vezo great, me zo sur.
une
p o l i t i q u e d ' a c t i o n l a ï q u e , p o u r faire v o t e r
c a n t o n n i e r à Bo.sporden ; U g u e n , c a n t o n n i e r
u n e belle s e m a i n e s p o r t i v e .
' p o u r les forcer à m a i n t e s reprises à m o n DOUARNENEZ.
Durand, cantonnier à Plounéour-Lanvern ;
c a n t o n n i e r à Plouzévédé ; L e B o u r h i s , chef-
la p r e m i è r e j o u r n é e
p r i x de son t r i o m p h e . . . facile. I l é t a i t , dans
A n aotrou L a n n ar Rest, marc'hadour mecanikou e borc'h Pouldreuzic,
zo karget da zougen banniel ar repubikaned, eneb « Paotr ar Pez », an aoutrou Henaff, ar c'honseillour koz. Heman zo « eur zéro » ag neuz great vad
ebet d'ar c'hanton abaouc ma konseillour. L a n n ar Rest no ket kals a boan
roi lamm dezhan.
Pont-Aven
d'aviation
le p u b l i c ,
soir,
KANTON
à Plouguin ;
chef-cantonnier à
nous faisait espérer, l ' e n t r a î n e m e n t a i d a n t ,
intervenir
PONT-ABAO.
L o Daré, c a n t o n n i e r
B r u n o , c a n t o n n i e r à Scaër ; L e B o u x , chef-
f l a n t et h u a n t les a v i a t e u r s . L e C o m i t é d u t
KANTON
MM.
Si elle l'ut d ' u n i n t é r ê t déjà r e s t r e i n t p o u r
saient de t e n t e r u n e é p r e u v e . De c i n q à sept
A n aotrou Fenoux, président T r i bunal n'Orient, zo e unan war ar renk.
E r c'hanton-ze ar parti guen neuz kollet kouraj ag ne lakaï n i k u n deuz he
re da enebi diout-han.
désignés ci-après :
Boulic, cantonnier à Plounévez-Lochrist ;
violence d u v e n t , assez f o r t à la v é r i t é , r e f u K A N T O N AU
q u i n u i s e n t beaucoup à la pêche.
soient d i s t r i b u é s d ' u r g e n c e . I l est aussi à dé-
de la v o i r i e d é p a r t e m e n t a l e et c o m m u n a l e
L'Aviation à Quimper.
p o u r les décider à en f a i r e q u e l q u e s
Evel ma lavaren d'eoc'h disadorn
cl i veza, red eo d'an lioll republikanet!
ober kampagn abenn disul kenta evit
ar re ac'hanomp zo dibabet evitdougen
banniel ar Republik. E u r vech c'hoaz
arabad fall-galouni, rak, evel ma ouzoe'h, d'ar bloavez 1912, vezo eleksionou evit dibab ar senatourien. A r
c'honseillourien vezo hanvet breman a
voto abenn neuze. Ag evel ma ne oa
hanvet an aotrou Fortin senatour, eneb
an aotrou Fenoux, nemet gant eun
neubeudik moueziou muioe'h, ma c'hellomp gouni ar moueziou-se an taolman, e c'helfomp neuze henvel senatourien republikanet aben 1912. Dalc'homp m ad eta ag eleac'h eur viktor e
c'hounefomp diou enn eun taol.
Les bélugas. — La baie de Douarnenez q u i
s i r e r que le t o r p i l l e u r so l i v r e à une p o u r s u i t e
Une m é d a i l l e d ' h o n n e u r v i e n t d ' ê t r e d é -
Pengloan,
ses menacer ces s i n g u l i e r s _« c o n q u é r a n t s
VOTADEG DISUL KENTA
est pleine de sardines, est infestée de bélugas
La médaille des cantonniers.
A r m e z , Ch. Baudet, B r a r d , Delaroche-Vernet, D u b u i s s o n , de Kerguézec, Le Bail, Le Hérissé, Le Rouzic, Nail, Plouzané.
en p i s l e . E n c o r e f a l l u t - i l à p l u s i e u r s
berr.
M . M é v e l , g a r d i e n - c h e f à l a m a i s o n d'ar
rêt de Q u i m p e r , v i e n t de recevoir l a m é d a i l l e
p é n i t e n t i a i r e . Nos f é l i c i t a t i o n s .
cernée a u x c h e f s - c a n t o n n i e r s et c a n t o n n i e r s
et B a r r i e r , le t r o i s i è m e n ' a y a n t j a m a i s p a r u
Komzerezon
Douarnenez.
Défense dp
l'École Laïque compte215 membres p a r m i les-
KANTON
p r e m i è r e idée d u député n o v i c e
p a r l e m e n t a i r e de
Peut être recevrai-je u n p e t i t b l e u a v a n t le
V o i l à p o u r q u o i M . D a n i é l o u s ' a b s t i n t sur
l ' e n s e m b l e après s'être t a n t réclamé de
l ' a m i t i é de M . B r i a n d q u ' i l a e x p l o i t é e pend a n t la période électorale.
Médaille pénitentiaire.
Les pêcheurs d e m a n d e n t que des f u s i l s leujr
Le groupe
posture
t e a u l i n de d e m a n d e r d a n s q u e l sens v o t e r .
O n n e pense pas à t o u t .
Le Groupe de défense de l'école laïque.
M a i s i l l u i r e s t a i t u n e l u e u r d'espoir. « I l
n'est pas possiblo, se d i s a i t - i l , que m o n co
NOTA.
Les votes de N. Daniélou.
Nouvelles locales et régionales,
Les vigjies du Seigneur.
— V e n d r e d i dern i e r , alors q u ' à l ' a é r o d r o m e a v a i t l i e u l a
deuxième réunion d'aviation, u n gendarme
de service d u t être r e q u i s p o u r a c c o m p a g n e r
j u s q u ' à l a p o r t e de sortie u n ecclésiastique
q u i s'était i n t r o d u i t sans carte a u - d e l à d u
c o n t r ô l e , dans le c h e m i n de l ' H o s p i c e .
M a l g r é ses v i v e s p r o t e s t a t i o n s , l e d i g n e pasteur, d o n t la m a r c h e « en c h a l o u p e » décelait
l ' a b s o r p t i o n de t r o p copieuses rasades, d u t
s'incliner devant l'ordre formel. Le gendarme,
q u i n'est pas sans p i t i é , le r e n d i t à l a f o i s à
la l i b e r t é et à l ' a f f e c t i o n de ses o u a i l l e s , n o n
sans l u i faire e n t e n d r e u n p a t e r n e l s e r m o n .
C'était b i o n son t o u r !
Nous conseillons v i v e m e n t à l'abbé X . . .
de c h o i s i r à l ' a v e n i r u n e n d r o i t m o i n s fréquenté de la maréchaussée p o u r ses expériences de p l u s l o u r d que l ' a i r .
Service du « Terfel ». — D i m a n c h e 24
j u i l l e t : Régates de C o n c a r n e a u , 8 h . 15 m a t i n p o u r B é n o d e t , B c g - M e i l et C o n c a r n e a u .
R e t o u r : d é p a r t de C o n c a r n e a u à 4 b . 15
s o i r ; d é p a r t de Bénodet p o u r Q u i m p e r à
5 b. 30 soir.
L u n d i 25 : d é p a r t de Q u i m p o r à 8 h . 45
m a t i n ; d é p a r t de Bénodet à 4 h . 3 0 s o i r .
M a r d i 2 6 ; d é p a r t de Q u i m p e r à 9 h . mat i n ; d é p a r t de B é n o d e t 5 h . s o i r .
M e r c r e d i 27 : d é p a r t de Q u i m p e r à 9 h . 3 0
m a l i n ; d é p a r t de Bénodet à 5 h . s o i r .
Mariage.
— Le m a r d i 19 j u i l l e t , a été
célébré en la m a i r i e de Plozévet, par M. Le
B a i l , d é p u t é - m a i r e , le m a r i a g e de M . G u i l laume T a n n o u , q u a r t i e r - m a î t r e t o r p i l l e u r
avec M l l e M a r g u e r i t e G u i l l o u , i n s t i t u t r i c e .
Les témoins d u m a r i é étaient : M M . Eugène
Bot, second-maître f o u r r i e r et M i c h e l Nouy,
pilote, de T r é b o u l ; ceux de la mariée : M l l e
Vavasseur, d i r e c t r i c e de l'école p u b l i q u e de
Plozévet et M. F r a n c i s G u i l l o u , q u a r t i e r - m a î tre mécanicien.
Nous adressons nos f é l i c i t a t i o n s et nos
m e i l l e u r s vœux de b o n h e u r a u x n o u v e a u x
époux.
Tréogat.
Fête
des écoles.
—
J e u d i , 14 j u i l l e t ,
à
8 heures d u m a t i n , sous la présidence de
M . C a o u d a l , m a i r e , a eu l i e u la fête des
écoles.
T o u r à t o u r , garçons et fillettes o n t c h a r m é
l'assistance
par
des
monologues
et
des
chants.
M . le m a i r e a d o n n é d ' e x c e l l e n t s conseils
aux
élèves q u ' i l a encouragés a u
travail,
a adressé ses r e m e r c i e m e n t s et ses f é l i c i t a t i o n s a u x o r g a n i s a t e u r s de cette c h a r m a n t e
fête.
U n e a m p l e d i s t r i b u t i o n de b o n b o n s et de
gâteaux a été faite aux élèves.
U n e t o m b o l a a été t i r é e et de n o m b r e u x
e n f a n t s o n t gagné des lots q u i l e u r o n t f a i t
plaisir.
L e s élèves r e ç u s , cette a n n é e , a u
certifi-
cat d'études p r i m a i r e s o n t reçu c h a c u n
un
l i v r e t de caisse d'épargne de 5 f r a n c s .
Fête nationale.
— L a féte n a t i o n a l e a été
célébrée, a i n s i q u e d ' h a b i t u d e , avec
beau-
coup d'éclat.
P r e s q u e tous les h a b i t a n t s de la c o m m u n e
et u n très g r a n d n o m b r e d ' h a b i t a n t s
des
c o m m u n e s voisiues o n t assisté à la féte.
A 1 h e u r e , les m e m b r e s d u C o m i t é
répu-
b l i c a i n se sont r é u n i s a u b o u r g .
Les n o m b r e u s e s et diverses a t t r a c t i o n s de
la fête q u i
o n t c o m m e n c é à 2 h e u r e s et
d u r é j u s q u ' a u s o i r , o n t été f o r t goûtées.
H o m m e s , f e m m e s , garçons et
fillettes
ont
gagné de n o m b r e u x p r i x .
Nos bons et gais b i n i o u s , M M .
Boissel,
Y v e s , père et f i l s , o n t f a i t danser la j e u n e s s e .
U n e d i s t r i b u t i o n de p a i n a été f a i t e
aux
i n d i g e n t s de la c o m m u n e .
J e u d i 28 : d é p a r t de Q u i m p e r à 9 h . m a t i n ; d é p a r t de Héuodet à 5 h . 3p s o i r .
V e n d r e d i 2'.) : d é p a r t de Q u i m p e r à 8 h . 30
m a t i n ; d é p a r t de Bénodet à 10 h . 15 s o i r .
S a m e d i 30 : d é p a r t de Q u i m p e r à 9 h .
m a t i n ; d é p a r t de Bénodet à 10 h . 30 s o i r .
Pouldreuzic.
Fête nationale.
— Le m a u v a i s temps a y a n t
empêché de célébrer
la féte nationale le 17
d e r n i e r , cette fête est renvoyée a u 31 c o u r a o t .
LE C I T O Y E N
Treffiagat.
Fête nationale.
t i s a t i o n é t a i t payée d ' a v a n c e
— L e 14 j u i l l e t a été célé-
tout, deux
pour
cause, à f a i r e a u d é p u t é n o u v e a u a u t a n t q u e
b r é à T r e f f i a g a t avec l'éclat h a b i t u e l .
L e 13 a u s o i r et le 14 a u m a t i n , la l'été
provisoire
de
Châteaulin,
un
De 9 h e u r e s à m i d i à l'école de L è c h i a g a t ,
véritable
carabine.
des 450 c o n v i v e s e n r e g i s t r é s p a r le
q u e u r d u Progrès
et des r e p r é s e n t a n t s
des
conseils m u n i c i p a u x v e n u s de tous les p o i n t s
2% J o n c o u r ; 3 e ,
de la c i r c o n s c r i p t i o n . L a
er
Quefl'élec ; 4 " ,
Bec.
—
2* série : l ° r , Cossec ; 2 e , N o u r s ; 3 e , C o r r e ;
A 2 h e u r e s , régates. — l ' , G o u r l a o u e n ;
2 e , Coïc ; 3 e , C h a r i o t ; 4% N é d é l e c .
er
Courses de bateaux (à la r a m e ) . — 1 .
e
; 3«, Quetl'élec ; 4 ,
Bolloré.
Natation. —
l r e série : 1 e r , Coïc ; 2°, Né-
brillaient
sympathique,
les
une atmosphère
discours
ne
aussi
Mes-
Miossec l e q u e l ne
e
délec. — 2* série : 1'% T a n n i o u ; 2 , A . Q u é -
fit
les
q u i ne t r o u v a d ' a i l l e u r s q u e q u e l q u e s
émus
Tanniou.
— F i l l e s : 1 " , C r é d o u ; 2e, Bodéré ; 3®, Dé-
pour
lien ; 4 , Larnicol.
cocagne,
déplorer
de
n'être
plus à
la
p u t é de P a r i s , q u i p r o m e n a u n l o n g
regard
s u r l'assistance, d i t q u e l q u e s m o t s de
con-
p o l i e et se rassit ou se d i s a n t
p r o b a b l e m e n t q u ' i l y a de belles poires en
j e u de la poêle, e t c . , o n t c l ô t u r é la fête. L e
soir, illuminations.
r a g o û t é t a i t e x c e l l e n t et c o m m e il esl g r o s
capitaliste, m i t
d r e d i d e r n i e r , vers 11 heures d u s o i r , au v i l lage d u Castel, dans u n
nant à M.
immeuble apparte-
Paul Hélias. a d j o i n t - m a i r e .
Un
h a n g a r a été e n t i è r e m e n t consumé a i n s i que
d i v e r s i n s t r u m e n t s agricoles q u ' i l c o n t e n a i t .
Les pertes, q u i peuvent être évaluées à I 500
l u i , a f f i r m a que
Accident
au
m o u v e m e n t d u c h e v a l attelé à la
qué, dans
Yann
ar
fractura
notre
dernier
numéro,
que
le
fiées,
g r a m m e , c o n t e n u dans ce seul
son
pro-
m o t : « Je
contrôle
sur
les salaires
: droit
des
de
sardinières
payées au m i l l e , à raison de 1 f r . 75 et t f r . 50
s u i v a n t grosseur ; u n i f o r m i s a t i o n
du
11 p r é t e n d i t ne pas s a v o i r danser s u r
c o m m e son a m i
Yann
ar
l'hospice de Q u i m p e r , y est décédé. I l laisse
u n e v e u v e e l sept e n f a n t s en bas Age.
ç- dern.
sont pas c o n n u e s , a d é t r u i t u n e p e t i t e m a i son en c h a u m e et u n
partenant
m e s sans t e n i r c o m p t e de la g r o s s e u r d u poisson ; reconnaissance d u d r o i t s y n d i c a l , etc.
u n e a u g m e n t a t i o n i n c o n t e s t a b l e de s a l a i r e ;
c'était u n e des m o d i f i c a t i o n s les p l u s i m p o r t a n t e s réclamées p a r les o u v r i è r e s .
S e u l s , les t h o n i e r s p o u r r a i e n t y p e r d r e q u e l q u e chose, l ' a u g m e n t a t i o n d u p r i x de m a i n d'œuvre pouvant entraîner
une
réduction
« C'est m o i , s'écrie le g r a n d o r a t e u r , m a i s
torales ! Je m e s u i s présenté c o m m e
Chez les o u v r i e r s s o u d e u r s , la s i t u a t i o n
tranchée
On
espère
t o u t e f o i s a r r i v e r b i e n t ô t à u n accord q u e pat r o n s et o u v r i e r s s o n t é g a l e m e n t
sides d a n s q u a t r e ans m ' a décidé à m ' i n s c r i r e
d a n s le p a r t i de l ' A c t i o n l i b é r a l e
de tir.
du
soir. N o m b r e u x
prix
d'une valeur
de
250 f r a n c s d o n t u n p r e m i e r p r i x de 40 f r a n c s ,
2 prix
de 25 f r a n c s , 2 p r i x
da 20
francs,
3 p r i x de 15 f r a n c s , etc., et n o m b r e u s e s méC o n c o u r s des dames : 1«' p r i x , sachet à
o u v r a g e , v a l e u r , 20 f r a n c s
( j a r d i n i è r e et d e u x
une
; 2', g a r n i t u r e
vases), 15 f r a n c s ; 3«,
n a p p e , 8 f r a n c s ; 4«, seau à b i s c u i t s ,
G f r a n c s , et des m é d a i l l e s .
banquet
— Le
bu ne, aussi j e la p r e n d s q u o t i d i e n n e m e n t m a i s
de
c a n t o n a u x , des d a m e s , r é u n i s s a i t p r è s de
« Ne p o u v a n t
vous
faire
rien
obtenir
p o u r la c i r c o n s c r i p t i o n p e n d a n t qua-tre
ans,
d é p u t é . Nous ne p a r l o n s pas des s a c r i s t a i n s ,
bedeaux, enfants
de
chœur,
voire
c o l l e u r s d ' a f f i c h e s des e n v i r o n s , d o n t
même
la co-
conseillers
municipaux,
des
délégués
50 personnes. L a p l u s p a r f a i t e c o r d i a l i t é
et
la p l u s f r a n c h e gaité r é g n è r e n t p e n d a n t
ce
j ' a p p o r t e aux c a n d i d a t s a u x élections d u 24
repas
c o u r a n t de q u o i r é c h a u f f e r le zèle des élec-
p r o u v è r e n t a u x i n s t i t u t r i c e s et aux i n s t i t u -
t e u r s ».
t e u r s (jue si l'Ecole l a ï q u e a des d é t r a c t e u r s ,
f r a n c s succès.
où
quelques
allocutions
Le
Arcachon
Les Sablps
Saint Gilles . . .
Ile d'Yeu
Croisic
La T u r b a l l e . . .
Belle-Isle
Concarneau
Ile-Tudy
Guilvinec
Penmarc'h
...
Douarnenez
Camaret
APPEL.
QUESTIONS MARITIMES
D a n s la l o n g u e r e l a t i o n q u ' i l a d o n n é e
ce b a n q u e t , q u i restera f a m e u x , le
de
Progrès
D a n i é l o u et M é n a r d , i l se p r o d u i s i t ,
de le d i r e , de se s e n t i r e n t o u r é s
possible
d'ardents
défenseurs.
E n s o m m e , ce l'ut u n e e x c e l l e n t e j o u r n é e
à la
p o u r l ' E c o l e l a ï q u e c l la R é p u b l i q u e e l l'on
^are, une piquante aventure. Très piquante
s'est d o n n é r e n d e z - v o u s en plus g r a n d n o m -
en effet, q u ' o n en j u g e p l u t ô t :
bre encore à l ' a n p r o c h a i n .
M . le D r M a g n e se t r o u v a i t d a n s le m ê m e
moment où
il
d e s c e n d a i t s u r le q u a i de la g a r e , i l
trouva
M . L a u n a y , v e n u à sa r e n c o n t r e . L a
troupe
s u r deux rangs, prête, au
commandement
» de M .
p h a l e . Sans p e r d r e de t e m p s , M .
r é s o l u t de m y s t i f i e r
de l'Ecole
laïque.
Tribunal correctionnel de Quimper
Da-
triom-
MM. Le Gouvello en correctionnelle.
Launay
les r é a c t i o n n a i r e s .
Il
s'empressa de d e v a n c e r les d e u x députés et,
d é b o u c h a n t p a r l a p o r t e de s o r t i e , i l présenta
m e n t effarés ! D u c o u p , la débandade g é n é rale e u t l i e u a v a n t la s o r t i e de M M . D a n i é lou et M é n a r d et c'est a u m i l i e u d u
le p l u s a f f l i g e a n t q u e ces d e r n i e r s
Un ami
silence
traversè-
t r o u v e l ' h i s t o i r e très bonne.
J. E . T .
Quéménéven.
Fête nationale.
— Pour diverses r a i s o n s ,
cette fête a été r e m i s e au d i m a n c h e 31 j u i l l e t .
Eu vo,ci le p r o g r a m m e :
A 8 heures, d i s t r i b u t i o n de p a i n aux i n d i gents ; a 1 heure, course d ' h o m m e s et d'en
fants ; à 2 heures, j e u x diverses ; à 3 heures,
L'usage du Poisson dans l'Armée.
M a r d i , M M . L o G o u v e l l o père et fils, d o n t
nos lecteurs se r a p p e l l e n t la b r u y a n t e i n t e r v e n t i o n lors des o p é r a t i o n s électorales d u 24
a v r i l , à T r e f f i a g a t , o n t c o m p a r u c o m m e prévenus d e v a n t lo t i i b u n a l c o r r e c t i o n n e l de
Quimper.
L e p r e m i e r é t a i t i n c u l p é d ' i n j u r e s a u bureau é l e c t o r a l , de violences s u r M . A l a i n
C i t a t i o n . M . L o G o u v e l l o fils a à r é p o n d r e
de coups et blessures à M . S t é p h a n et do p o r t
d ' a r m e cachée d a n s une salle de vote.
Los t é m o i n s cités par M . lo p r o c u r e u r de
la R é p u b l i q u e r e l a t e n t les f a i t s d o n t n o u s
a v o n s d é j à parlé, n o t a m m e n t on ce q u i concerne C h a l l ' r o n , q u i , p o u r s u i v i p o u r a v o i r
frappé le c o l o n e l L e G o u v e l l o , f u t r e c o n n u
n o n c o u p a b l e M . Le G o u v e l l o , s'adressant
a u p r é s i d e n t d u b u r e a u de v o t e , lo m e n a ç a
en l u i d i s a n t : « V o u s ne faites pas v o t r e dev o i r . Ce s o i r , j e v i e n d r a i avec mes f e r m i e r s ,
a r m é s de f o u r c h e s , de f u s i l s et de r e v o l v e r s
et j ' a s s u r e r a i la l i b e r t é d u v o t e ».
L e p r é v e n u r e c o n n a î t ces menaces, m a i s i l
p r é t e n d a v o i r d i t : « S i v o u s no faites pas
v o t r e d e v o i r ».
Le
Arcachon
Les Sables . .
Saint Gilles
Ile d'Yeu
Croisic
La Turballe . . .
Belle Isle
Quiberon
Concarneau....
Ile-Tudy
Guilvinec
Penmarc'h
Audierne
Douarnenez
Camaret
i2
juillet.
6U00
2000
!000
3000
1000
1000
600
2000
1000
7000
52
54
52
56
60
60
62
62
00
04
13
16
16
21
32
30
19
19
21
23
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
120
3000
64
31
»
»
))
»
13
o
300
120
8
juillet.
8000
2500
1000
7000
52
51
62
64
13
16
17
15
»
»
»
»
»
s>
»
»
25
35
200
50
»
»
10
80
»
Le 15
Arcachon
Les Sables
Saint Gilles
Ilo d'Yeu
...
La Turballe . . .
Belle Isle
Quiberon
Concarneau . . .
Ile T u d y
Guilvinec
Penmarc'h
Audierne
Douarnenez . . .
3000
4000
4000
300
»
»
2000
3000
»
17
18
20
20
»
»
»
06
08
»
»
300
30
70
50
110
40
50
400
5
5000
400
5000
1000
3000
3000
4000
6000
5000
»
»
»
»
»
50
56
60
60
60
58
60
58
58
»
»
»
»
3000
»
»
Quimper t le
»
58
»
60
60
»
60
G0
60
58
58
58
62
64
62
12
s
15
38
»
16
16
18
35
17
18
15
22
22
juillet.
»
7000
»
4000
1000
»
»
75
40
300
35
25
00
100
140
40
4000
6000
1000
4000
4000
3000
4000
3000
1000
»
G0
»
»
Le prêt consenti pour les opérations
dont nous venons de parler peut s'élever jusqu'à 8.000 francs. I l ne peut pas
dépasser ce chiffre.
Ce maximum de 8.000 francs a été
choisi parce qu'il semble qu'il peut suffire à réaliser toutes les opérations qui
s'appliquent à la petite exploitation rurale, seule appelée à bénéficier des
avantages de la loi.
Ainsi que nous l'avons déjà fait remarquer, ce critérium de valeur servira,
mieux qu'une désignation de superficie, à guider les appréciations de la
caisse locale quand elle aura à juger
si le prêt qu'on lui demande est destiné à une grande ou à une petite exploitation rurale.
Tous les petits exploitants considéreront assurément qu'ils ont, dans ce
crédit de 8.000 francs, la marge la plus
large qu'ils peuvent désirer pour arriver à de bons résultats.
Gérant
suivre).
: F. A N D R É .
Domaines
D
30
31
»
»
14
18
15
25
19
20
17
14
14
»
»
»
29
»
I l sera procédé le 25 A O U T 1910, à
2 heures, au Bureau des Domaines de
Brest (Finistère), 40, rue du Château,
à la vente sur soumissions cachetées
de : 1° le croiseur « le Tage » ; 2° l'extorpille ur n° 7 dit « Compagnon » j 3° le
torpilleur de haute-mer « Le Véloce » ;
4° le cuirassé « Amiral-Courbet » ; 5° le
croiseur « Le Sfax » ; 0° le transport
« Le Rhin » ; 7° le brick « Obligado » ;
8° le torpilleur «N® 13S » ; 9° le torpilleur « N° 159 » ; 10° l'aviso « L'Elan ».
Ces soumissions cachetées doivent
être déposées dans un pli cacheté du
10 au 19 août avant 4 heures du soir et
la pièce justificative du dépôt de garantie doit être annexée à cette soumission.
N O T A . — S'adresser pour tous renseignements au dit bureau.
Quimper — Typographie En. MENEZ, imprimeur, rue du Frout, 17.
Certifié par le Gérant soussigné.
»
06
»
Montant du prêt à long terme
Le
juillet.
»
25
»
3000
»
(.4
6i
6-2
04
6'.
»
12
20
15
30
20
22
17
14
13
16
15
»
22
»
Louis a c o n s e n t i s u r ses b i e n s u n e h y p o t h è q u e de G . 0 0 0 f r a n c s a u t a u x de 4 . 5 0 % .
D e p u i s c i n q ans déjà, i l a c q u i t t e r é g u l i è r e m e n t ces i n t é r ê t s . Dans son acte, son c r é a n c i e r l u i a laissé la p o s s i b i l i t é d ' u n r e m b o u r s e m e n t a n t i c i p é . A u l i e u d ' a t t e n d r e encore
c i n q ans a v a n t de se l i b é r e r de sa d e t t e ,
L o u i s va p o u v o i r d e m a n d e r ces 6 . 0 0 0 f r a n c s
à la caisse de c r é d i t ; i l r e m b o u r s e r a le
créancier q u i l u i demandait 4 1/2 ° / 0 , soit
270 francs par an, pour bénéficier d u t a u x
de 2 °/ 0 <pie l u i accorde la caisse de c r é d i t .
Il_ne p a y e r a p l u s q u e 120 f r a n c s a u l i e u de
270 : c'est d o n c p o u r l u i u n bénéfice a n n u e l
de 1 5 0 f r a n c s . S ' i l n'a d e m a n d é ce p r ê t q u e
p o u r 10 a n s , après le v e r s e m e n t de d i x a n n u i t é s , ce sera u n h o m m e l i b r e s u r u n e t e r r e
libre.
Prix
8
200
l-?i)
00
15
120
25
80
150
30
»
56
56
58
62
62
62
62
60
62
62
58
Q u e l l e d e v r a ê t r e dans ce cas l ' a t t i t u d e
des caisses de c r é d i t !
11 p a r a î t i m p o s s i b l e de fixer i c i u n e r è g l e
g é n é r a l e , la q u e s t i o n d ' a t t r i b u t i o n d ' u n t e l
prêt devant être avant tout u n fait d'appréc i a t i o n . 11 s e m b l e , c e p e n d a n t , q u e d a n s cert a i n s cas, le p r ê t p o u r r a ê t r e acccordé sans
d a n g e r , la caisse de c r é d i t n ' a y a n t à r e d o u t e r a u c u n aléa.
BULLETIN BE LA PÊCHE
I.e
Arcachon
Les Sables
Saint-Gilles ....
Ile d ' Y e u
Croisic
La T u r b a l l e . . .
B e l l e Isle
Quiberon
Concarneau . . .
Ile T u d y
Guilvinec
Ponmare.'h . . . .
Audierne
Douarnenez . . .
»
7000
400
30i'0
1000
1000
4000
6000
2000
4000
3000
4000
P a r s u i t e de 1 i m p o r t a n c e de la d e t t e h y p o t h é c a i r e d a n s nos c a m p a g n e s , o n p e u t p r é v o i r q u e c e r t a i n s a g r i c u l t e u r s d o n t la p r o p r i é t é est déjà grevée d ' u n e h y p o t h è q u e d e manderont à bénéficier d u crédit i n d i v i d u e l
à long terme.
Les corps de troupe é t a b l i r o n t leurs p r é v i sions en a d m e t t a n t , pour le m o m e n t d u m o i n s ,
que la s a r d i n e fraîche ne d o i t pas c o n s t i t u e r
à elle seule u n repas e n t i e r , mais d o i t être
d i s t r i b u é e à raison de 2 ou 3 sardines par
h o m m e à t i t r e de denrée de s u b s t i t u t i o n p a r tielle On t i e n d r a compte, en o u t r e , d u fait
que les achats n ' a u r o n t l i e u que pendant la
période où l'abondance de la pèche dépassera
ies besoins n o r m a u x d u commerce ou de l ' i n d u s t r i e locale, c'est à - d i r e v r a i s e m b l a b l e m e n t
pendant quelques semaines seulement. Far
suite, en r a i s o n de la c o u r t e durée de cette
période, i l sera peut-être possible de faire
consommer des s a r d i n e s p l u s i e u r s fois par
semaine. E n f i n , les achats ne d e v a n t s'effectuer que dans des c o n d i t i o n s de p r i x excessivement favorables, i l est à p r é s u m e r que le
p r i x au k i l o g r a m m e de la s a r d i n e ne dépassera pas c e l u i a u q u e l les corps se p r o c u r e n t
a c t u e l l e m e n t le poisson de mer q u ' i l s consomment.
Moule
juillet.
EXEMPLE IjE LIBÉRATION
A f i n de p o u v o i r r é g l e r les détails de cet
essai a u q u e l i l attache une g r a n d e i m p o r t a n c e ,
le sous-secrétaire d ' E t a t v i e n t de faire i n v i t e r
les corps de troupe à l u i adresser — directem e n t el d ' u r g e n c e — u n état faisant c o n n a î tre : 1° la q u a n t i t é de sardines (en n o m b r e )
q u ' i l s se d é c l a r e n t prêts à recevoir à la seule
c o n d i t i o n d'être p r é v e n u s la veille de l ' e n v o i
par avis t é l é g r a p h i q u e ; 2» le n o m b r e d ' e n v o i s
q u i p o u r r a i e n t leur être faits dans les c o n d i tions ci-dessus.
Moyenne
»
300
».
15
25
Prix
Le crédit individuel à long terme (suite)
En vue de p o u r s u i v r e l'étude de la q u e s t i o n
de l ' i n t r o d u c t i o n de la s a r d i n e fraîche dans
l ' a l i m e n t a t i o n d u soldat, le sous-secrétaire
d ' E t a t à la G u e r r e a décidé de faire procéder,
à t i t r e d essai, à des achats d i r e c t s de s a r d i
nés dans les p r i n c i p a u x p o r t s de pèche, de
m a n i è r e à s u p p r i m e r t o u t i n t e r m é d i a i r e en
t r e les pêcheurs et les c o n s o m m a t e u r s et à
réaliser a i n s i les m e i l l e u r e s c o n d i t i o n s d ' a chat, t a n t au p o i n t de vue économique q u ' a u
point de vue de la q u a l i t é et de la f r a î c h e u r
de la denrée.
Nombre
de
bateaux
18
Moule
QUESTION^ AGRICOLES
On l i l dans la « France militaire »
desdimanche 10 et lundi 11 juillet 1910 :
Porls
16
»
320
25
10O
75
190
30
70
350
40
30
50
»
200
»
Le
Arcachon
Les Sables
Saint-Gilles . . .
Ile d ' Y e n
Croisic
La Turballe . . .
Belle I s l e
Quiberon
Concarneau . . .
Ile-Tudy
Guilvinec
Penaiarc'h
Audierne
Douarnenez
I / a f f a i r e do P e u m e r i t , d a n s l a q u e l l e M M .
Le D r é z e n , L e R o u x et Caradec o n t été cond a m n é s par le t r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l de
Q u i m p e r , v i e n d r a le 5 octobre d e v a n t l a
c o u r d ' a p p e l de R e n n e s .
vibrantes
elle c o m p t e aussi de f e r v e n t s a m i s . A u s s i
f u r e n t - i l s t o u c h é s , p l u s q u ' i l n'est
pas
nouveau
fil
q u a n d j e s u i s s e u l , d a n s m a c h a m b r e , le s o i r .
par M . Daniélou dans u n banquet organisé,
j o i n t s des c o m m u n e s c l é r i c a l e s , au
U n épiphone
e n t e n d r e ses m e i l l e u r s m o r c e a u x . GrAce à
zéas, et a u q u e l assistaient u n g r a n d n o m b r e
de j o i e à la pensée d u g r a n d succès o b t e n u
avec le c o n c o u r s de q u e l q u e s m a i r e s et a d -
logues et des r é c i t a t i o n s .
mono-
role m a i s sans spécifier q u e c'était à la t r i -
Pro-
grès et les r é a c t i o n n a i r e s ne se t i e n n e n t
Les e n f a n t s , au n o m b r e de 200, c h a r m è r e n t l ' a u d i t o i r e p a r des c h a n t s , des
U n b a n q u e t présidé par le m a i r e , M . M a -
Ce n'est pas n o u s q u i le c o n t r e d i r o n t .
Daniélou.
de d r a p e a u x , dressée à cet efl'et.
les e n f a n t s .
E t le Progrès
Le grrrund
i n i s des Ecoles laïques sous u n e tente décorée
« Je vous a v a i t p r o m i s de p r e n d r e la p a -
r e n t la c o u r de la g a r e .
Châteaulin.
des
s i l s , etc, etc, et de g â t e a u x , f u t l'aile à lous
g r a v e m e n t M . Magne a u x c l é r i c a u x , s u b i t e -
dailles.
les élèves
les o r d r e s envoyés de B o r n e .
n i é l o u , à f a i r e au d é p u t é u n e e n t r é e
de 8 heures à 6 heures
matin
sortes, poupées, nécessaires à o u v r a g e s , f u -
de 1' « i n f a t i g a b l e l i e u t e n a n t
don de Sainte-Anne),
Dès 8 h e u r e s d u
Ecoles d u b o u r g e l d u h a m e a u de K e r d i l è s
n e m e n t p a r e e q u ' i l refuse de g o u v e r n e r avec
n a n t le d i m a n c h e 31 j u i l l e t ( j o u r
par-
14 j u i l l e t a eu
u n e a m p l e d i s t r i b u t i o n de j o u e t s de toutes
de t i r à la c a r a b i n e G •"/"> se t i e n d r a a Fouesdu
Jeudi
la g é n é r o s i t é des n o m b r e u x a m i s de l ' E c o l e ,
c l é r i c a l e é t a i t massée dans la c o u r de la g a r e ,
— U n grand concours
—
l i e u à L a n d é v e n n e c la fête des Ecoles.
B r i a n d , j e v o t e r a i t o u j o u r s c o n t r e le g o u v e r -
train que M . Daniélou. A u
Fouesnant.
pas h a b i t é e . Les
« P a r t i s a n de la p o l i t i q u e modérée de M .
désireux
d'obtenir.
Concours
répu-
raconte q u ' à l ' a r r i v é e d u t r a i n a m e n a n t M M .
f a i r e t r i o m p h e r sa cause.
au
Lan-évennec.
élec-
b l i c a i n , m a i s la p e u r de n ' a v o i r pas de sub-
p a r le p e r s o n n e l des usines q u i , sans recou-
n'est pas a b s o l u m e n t
tournées
11 p a r a i t q u e ce p e t i t d i s c o u r s e u t le p l u s
r i r à 1a g r è v e n i a u x moyens v i o l e n t s , a su
propriétaire
se pressaient a i n s i q u ' u n g r a n d n o m b r e d ' a -
E n f i n c'est le t o u r de M ô s s i e u le d é p u t é !
d a n s le p r i x d ' a c h a t d u poisson.
11 y a l i e u de se f é l i c i t e r d u succès o b t e n u
Corbel,
Fêle des Ecoles.
danser les spectateurs.
Aussi
son acception a - t elle été a c c u e i l l i e avec j o i e .
M.
les
nois et s'élait m u n i d ' u n e grosse caisse, e n -
L ' u n i f o r m i s a t i o n d u p r i x p o u r la p r é p a r a t i o n d u t h o n c o n s t i t u e p o u r les o u v r i è r e s ,
à
hangar attenant, ap-
pertes, q u i sont évaluées à 500 f r a n c s e n v i -
pevar
t a m a l ' a i r de la m a t e h i c h e et r é u s s i t à f a i r e
prix
p o u r le t r a v a i l d u t h o n , soit 0 f r . 5 0 c e n t i -
à
r o n , sont c o u v e r t e s par u n e assurance.
suis de Crozon ».
c o m b i e n changé d e p u i s mes
s i g n a l o n s les p r i n c i p a l e s
transporté
de K e r g a n a b e n et n ' é t a i t
c a r n e a u en acceptant t o u t e s l e u r s r e v e n d i P a r m i celles-ci, p o u r la p l u p a r t b i e n j u s t i -
Queben,
sa chaise de d o n n e r l e c t u r e de
s a t i s f a c t i o n aux o u v r i è r e s des u s i n e s de C o n cations.
le crAne.
niaoéit, lequel d e p u i s l o n g t e m p s , d o r m a i t s u r
Ce d e r n i e r , q u i a v a i t m i s u n chapeau c h i -
s y n d i c a t p a t r o n a l a d o n n é p l e i n e et e n t i è r e
charrette
où il é t a i t m o n t é , i l t o m b a s u r la tète e l se
lagat.
— N o u s avons i n d i -
cultiva-
b o u r g . Cette m a i s o n é t a i t située au v i l l a g e
Concarneau.
les sardiniers.
— M . Queben,
I,/' feu. — U n i n c e n d i e , d o n t les causes ne
Conseil général
par le d o n de la p a r o l e et p r i a
radicaux
Chez
mortel.
teur, aidait il y a quelques j o u r s u n voisin
le
dans le c a n t o n de C r o z o n , s'excusa de n ' a v o i r
f r a n c s e n v i r o n , sont couvertes par une assurance.
la m o r t .
N o u s adressons à M M . L a u t r o u e l R i v o a l
q u i sont de bons r é p u b l i c a i n s , toutes nos
félicitations.
a u s s i t ô t u n e pièce de d e u x
M . M o u l i n , candidat
— U n i n c e n d i e s'est déclaré v e n -
plusieurs
Elections municipales.
— V o i c i les r é s u l tats des élections m u n i c i p a l e s q u i o n t eu l i e u
d i m a n c h e à Cast : M M . L a u t r o u , 175 v o i x ,
é l u ; R i v o a l , 103 v o i x , é l u ; J a ï n , 154 v o i x ;
L a u r e n t , 143.
sous sous son assiette p o u r le c u i s i n i e r .
Primelin.
de se d o n n e r
EN
mots
Bretagne. M. V i l l i e r s ,
Incendie.
L a prisonnière a manifesté à
Nombre
de
Moyenne
bateaux
Ports
à r e n t r e r ses f o i n s l o r s q u e , p a r s u i t e d ' u n
gratulation
e
Diverses réjouissances : m â t de
les
11 y a v a i t encore l ' i l l u s t r e M M é n a r d , dé-
Courses d ' e n f a n t s . — G a r ç o n s : 1 , M o r zadec ; 2", Coïc ; 3 , Q u é n o l é ; 4 " ,
sur
chaises p o u r v o i r la figure de 1' « o r a t e u r »
er
e
montèrent
plus
Chambre.
ITélec ; 3% M . Quefl'élec ; 4 " , C a r i o u .
tué.
F.n co q u i concerna 1e=» i n c i d e n t s q u i pp
p r o d u i s i r e n t vers m i d i l | Z . M . Lo G o u v e l l o
dit qu'ayant entendu crier«Aba.s laoalotte! »
i l r é p o n d i t par ce c r i « A bas les m a r i n s ! »
ce q u i a m e n a la b a g a r r e . I l no nie pas avoi.'
frappé C h a f f r o n .
I l r e c o n n a î t aussi a v o i r d i t à son fils q u i
f r a p p a i t S t é p h a n avec la crosse de son rev o l v e i : « T u e ! tue ! » puis « passe m o i le
r e v o l v e r ! ».
M . le P r o c u r e u r , d a n s u n r é q u i s i t o i r e très
serré, d e m a n d e au t r i b u n a l de se m o n t r e r
sévère e n v p r s les p r é v e n u s . C e u x c i o n t
une é d u c a t i o n ot u n e i n s t r u c t i o n q u i dev a i e n t le.< m e t t r e en garde c o n t r e de tels actes do v i o l e n c e . A u s s i d o i v e n t i l s être p u n i s
avec p l u s de r i g u e u r q u e des c i t o y e n s m a l
i n s t r u i t s de leurs d e v o i r s et de l e u r d r o i t .
A p r è s p l a i d o i r i e de M« d u R a ^ q u e c , l ' a f f a i r e
est r e m i s e à m a r d i p o u r j u g e m e u t .
nou-
M i c h e l à son t o u r se leva, salué p a r
p e t i t s e n f a n t s de c h œ u r
,
diparaître, mais nia l'avoir
E l l e est é t r o i t e m e n t s u r v e i l l é e .
Michel
M i c h e l ! » c r i a i t - o n de tous côtés ; les
série : l
fit
éloge de M .
Coïc ; 3 , Quefl'élec ; 4 " , S t é p h a n . — 2 ' sé-
T h o m a s ; 3 ' , C a r v a l ; 4% Né-
reconnut
le d o c t e u r B a l e y , après autopsie d u
reprises l ' i n t e n t i o n
r i e : l « r , Cossec ; 2 e , L e Cox ; 3'', L e C.orre ;
Courses de j e u n e s filles. — l
M.
de son m a g a s i n . . . p u i s i l f i t u n éloquent
a c c l a m a t i o n s les p l u s e n t h o u s i a s t e s : « V i v e
Quefl'élec ;
qu'elle
s i e u r s q u e le b o n v i n s e r v i à la table s o r t a i t
Courses de jeunes gens. — l " r , B i g e r ; 2 e ,
re
p r i s o n de C h â t e a u l i n . E l l e
p e t i t c a d a v r e , a déclaré q u e l ' e n f a n t é t a i t né
p a r o l e , fit s a v o i r à ces
« la m ê m e chose q u e l u i ! »
re
à la
viable.
la
veau d é p u t é q u i s ' a p p r ê t e si b i e n à f a i r e
4% P o c h â t .
enquêieausujet d'un infanticide,aétéécroué
le p r e m i e r
série : l * r , P o c h â t ; 2% L . Bodéré ; 3 ' ,
e
d'une
qu'être fort brillants. M. Chauvel, prenant
j a m a i s r i e n à la C h a m b r e et c e l u i d u
B e r r e ; 4", B. Bodéré.
— L a v e u v e G u é v e l , née Ba-
r o n , Agée de 2!) ans, q u i é t a i t l ' o b j e t
pouvaient
délec ; 3% P o c h â t ; 4 e , C o s q u é r i c . — 2 e séLe
Infanticide.
a v o i r m i s a u m o n d e , le 3 j u i l l e t , u n e n f a n t
N'importe. Dans
r
plupart
p a r l e u r absence.
4e, Cariou.
N i c o l a s ; 2% L e F l o c h
Cast.
chroni-
V o i c i les r é s u l t a t s : i « série : 1 , Q u i d e a u ;
r
courses de vélocipèdes. P r i x : 20 f r . , 15 f r .
et 5 f r . ; à i heures, course de c h e v a u x .
P r i x : 20 f r . , 15 f r . el 10 f r .
t r i o m p h e . . . N o u s s o m m e s l o i n , on le v o i t ,
é t a i t a n n o n c é e p a r la s o n n e r i e des cloches
a eu l i e u le c o n c o u r s de t i r à la
En
à t r o i s cents g a i l l a r d s b i e n résolus, et
V u pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie de Quimper j le
I«L
MAUX,
20 (2e année).
Samedi 30 JuUlet 1910.
LE NUMÉRO
5
rt il Tl n
v
F
i
v
r
s
U I
Centimes
Journal républicain radical
s
POLITIQUE
*
s
AGRICOLE
— MARITIME
ABONNEMENTS :
Quimper, Finistère et départements limitrophes ..
3 f. 5 0
Autres départements
Etranger
5 »»
6 50
Le parti réactionnaire tombe en rui
nés. I l se désagrège à vue d'œil dans
le département.
A chaque élection, de nouveaux plâtras se détachent et bientôt on sera
obligé d'évacuer toute la maison dont
les pièces, les unes après les autres,
deviennent inhabitables.
I l y a seulement quelques années,
qui l'eût cru ? qui l'eût dit ?
Triste ! Triste î
La façade elle-même est menacée.
Le majestueux édifice d'autrefois ne
tient plus que par la peinture.
Les peintres eux-mêmes commencent à manquer, M. de Chamaillard
n'est plus et M . de Servigny paraît
avoir renoncé à l'usage du pinceau.
L'argent lui-même, employé autrement, commence à faire défaut et ne
permet plus de renouveler les provisions de couleurs.
Le suffrage universel en a assez de
Ia reàciîôn, dc~toutes les réactions. 11
ne peut plus les voir en peinture. Le
parti progressiste lui-même, qui s'est
acoquiné à la réaction et est composé
aujourd'hui de plus de comtes et de
barons que de vilains, est allé rejoindre les partis du passé au pays des
vieilles lunes.
Triste ! triste !
*
B U R E A U X : 10, Place Terre-au-Duc,
Adresser toutes communications,
•
En France, 1.446 élections cantonales ont eu lieu. Les réactionnaires perdent 34 sièges, les nationalistes 10 et
les progressistes 20, tandis que les républicains de gauche en gagnent 25,
les radicaux et les radicaux-socialistes
18, les républicains socialistes (i et les
unifiés 10.
Triste ! Triste !
Et dans le département, quel spectacle ! Deux sièges gagnés au Conseil
général par les républicains et plusieurs autres cpnquis de haute lutte au
Conseil d'arrondissement.
La brossée est complète. La réaction
est ahurie et ne paraît même plus
bien se rendre compte de l'état de décrépitude avancée où die est tombée.
Quelle attitude les cléricaux et leurs
journaux vont-ils avoir devant la galerie qui les observe ? Comment vontils expliquer leurs échecs ?
Vont-ils
s entêter à espérer contre
toute espérance ? Nos casuistcs vontils
essayer de dissimuler leur défaite
sous les lleurs aujourd'hui fanées d'une
rhétorique poussive ? Vont-ils, pour en
pallier les effets et les conséquences, se
livrer à de nouvelles jongleries et à des
explications saugrenues.
Les réactionnaires "Ont l'esprit i n ventif et la calomnie facile. Ils ont des
formules et des explications toutes
prêtes pour toutes les occasions comme
i l y a â la Iielle Jardinière des habits
pour toutes les tailles'.
Qu'ils écrivent, soit ! qu'ils couvrent
une fois de plus leur défaite par de
pitoyables raisons, je l'admets encore 1
E u attendant, leurs candidats battus
p a r t o u t défilent c o m m e les morts de
la Ballade. Et, ils vont vite 1
On ne 1lesTriste
reverra
Triste
! plusLE! CITOYEN.
A toute demande
Inscrits, 5.690 ; votants, 3.575.
Boit Moulin
Argol
Camaret
Crozon
LanHévenneo
Lanvéoc
Roscanvel..
Tel grue
Trégarvan..
ARRONDISSEMENT DE QUIMPER.
Concarneau.
Inscrits Volants l.acas Masson
811
1196
2107 1305
728 491
1311 727
Beuzec-Conq
Concarneau.
Lanriec
Trégunc....
Totaux.
8370
408
645
218
493
308
G")8
209
22G
Totaux..
de
199 97
286
154
582 1118
152 22
84 149
90 85
293
152
45 49
1737
1826
E n 1904, M . L o u b o u t i n , réactionnaire,
avait été élu par 1.810 v o i x , contre 1.044 a
M. Bott.
1824 1521
E n 1904. M. Le Crâne, républicain, avait
été élu par 3.105 v o i x , contre 1.289 à M . Le
Marié, réactionnaire.
Canton
annonces, abonnements
Canton de Crozon.
I. - Elections au Conseil général
de
10 —
Fouesnant.
Canton de Plcyben.
Inscrits, 5.545 ; votants, 3.088.
Berthélémé, progr., 2.767 voix, élu.
(Sans concurrent).
Inscrits Votants Hémon
305
175
523
920
263
223
360
Bénodet....
Cloh.Foues«
La Forêt . . .
Fouesnant .
Gouesnac'h.
Pleuven
St-Evarzec..
Totaux..
2775
162
63
273
402
132
120
220
1378
141
01
249
392
132
114
224
1313
24
2
24
»
»
0
»
»
»
»
»
»
»
»
06
»
A R R OiLDI S S E M E N T DE MORLAIX.
Canton de
Inscrits, 4.103 ; votants, 2.554.
Guillemot, rép. de g., 2.531 voix, élu.
(Sans concurrent).
de l'ont
Inscrits, 3.282 ; votants, 2.482.
Trémintin, réact., 2.418 voix, élu.
(Sans concurrent).
Croix.
Inscrits Votilts Fenoux
Audierne...
Beuz.-C.-Siz.
Cléd'"-C -Siz.
Esquibien . .
Goulien
Mabalon . . .
Meilars
1481
408
724
PlOROlï
Plouhinoc . .
Pont-Croix..
Primelin . . .
Sein (Ile de).
Totaux..
702
311
309
258
049
1595
673
516
271
910
372
361
520
166
201
221
402
840
480
305
101
892
331
859
522
144
177
211
402
805
407
303
151
7817
4945
1707
Canton de Plouescat.
»
»
41
»
2
u
»
»
»
24
»
»
»
»
»
27
»
»
»
»
»
»
»
94
i
E n 1901, M . Fenoux, avait été élu par
2.913 v o i x , contre 2.692 à M . de Lécluse,
réactionnaire.
Canton de Plouzévédé.
Inscrits, 3.645 ; votants, 2 639.
de Kerdrel, royaliste, 2.574 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1901, M. de Kerdrel avait été élu par
2.413 voix, sans concurrent.
Canton de
Saint-Pol-de-Léon.
Inscrits, 6.461 ; votants, 4.406.
de Guébriant, réact., 4 221 voix, élu.
(Sans concurrent).
de
Pont-l'Abbé.
Inscrits Votants l'Iouuné
Combrit
Le G u i l v i n e c
Loctudy
Penmarch . .
Plobannalec
Plomeur....
Pont l'Abbè.
St-J.-Trolim.
Treffiagat . .
Tréguennec.
Tréméoc
Ile-Tudy
Totaux..
E n 1904, M.
057
1073
739
1520
692
609
1088
270
494
188
224
323
341
088
499
1010
412
333
901
107
320
144
134
227
314
070
450
1008
440
200
867
102
318
110
109
8453
5207
4938
212
n
»
»
9
12
»
»
8
»
»
»
73
»
»
»
»
»
»
»
»
25
>
*
»
34
98
Plouzané avait été élu par
Inscrits, 3.335 , votants, 2.109.
Cloarec, républ. de g., 2.000 voix, élu.
(Sans concurrent.)
En 1904, a-i scrutin de ballottage, M .
(Juéinnoc, réactionnaire, avait été élu par
1.425 v o i x , contre 1.171 à M . Le Jeune, rép.
dc
Rosporden.
Inscrits Votants Le Meur
Elliant
Rosporden..
Saint Y v i . . .
Tourc'h
1069
572
288
303
753
296
232
144
717
270
227
13?
»
t8
»
»
1370
18
Canton de Plabtnnec.
Inscrits, 3.875 ; votants, 2.592.
de Blois, réactionnaire, 2.557 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1901, M . de Blois avait été élu par
2.522 v o i x , sans concurrent.
Canton dc
En 1904. M. F o r t i n avait élé élu par 2.591
voix, sans concurrent.
ARRONDISSEMENT DE QUIMPERLÉ.
Canton d'Arzano.
Inscrits, 1.634 ; votants, 1.373.
Guyonvarch, républ. de g., 867 v., élu.
de Neuville, réactionnaire, 503 voix.
E n 1904, M. Jégo, r é p u b l i c a i c , a v a i t été
élu par 1.058 v o i x , sans concurrent.
Canton de Bannalec.
Inscrits, 3.539 ; votants, 2.593.
Tanguy, républ. de g., 1.375 voix. élu.
Le Dérout, républ. de g., 1.212 voix.
E n 1904, M . Guégan, a v a i t été élu par
2 056 v o i x , sans concurrent.
II. - Élections aux Conseils d'arrondissement.
ARRONDISSEMENT DE QUIMPER
Canton
898
037
704
500
507
•152
3516
500
335
291
210
130
153
1574
487
326
278
212
93
124
1408
Totaux..
8211
3199
2988
Canton
Briec
Landrévarz' 0
Langolen . .
Landudal...
1033
370
275
290
Totaux..
1974
E n 1904, M. Piton avait été élu par 3.420
v o i x , contre 2.913 à M. Nicol, radical-soc.
Inscrits, 6.518 ; votants, 1731..
Allain, républ. de gauche, 1.351 voix.
(Sans concurrent. — Ballottage).
En 1904, M. A l l a i n uvai.t été élu par 1.632
v o i x , contre 1.005 à M. L a u r e n t , radical.
Inscrits, 5.183 ; votants. 2.662.
Lancien, radical, 2.564 voix, élu.
(Sans concurrent).
Insci ils, <4.108 ; votants, 2 857.
Lostis, réact., 1 057 voix, élu.
Le Bot, républ. de gauche, 875 voix.
E n 1001, M . Lancien avait été élu par
1.827 v o i x , contre 1.815 à M. A n t h o i n e , rép.
E n 1904, M. Loslis avait été élu par 2 510
v o i x , sans concurrent,
«V
»
u
>
9
»
Briec
623
244
294
511
1282
002
221
200
197
1227
20
»
»
14
1
»
»
34
1
»
z.
Lozie!)
Douarnenez.
Guengat
Le Juch . . . .
Ploaré
Plogonnec..
Pouldergat .
Poullan
Tréboul
3595
307
255
895
829
800
413
1333
1500
280
189
507
051
578
316
831
777
82
111
393
278
326
157
520
096
19l>
75
112
370
238
157
311
87
»
1
25
3
15
»
o
Totaux..
8013
4901
2017
2185
133
E n 1901, M . Jacq a v a i t été élu par 3.037
v o i x , contre 2.111 à M. Pierre, républicain.
Canton
de Plogastel
Saint
Inscrits Votants
151
202
.''>87
407
500
294
960
411
1200
578
103
5408
Germain.
lltoaff le Reste
136
71
114
279
75
146
144
382
64
16
302
48
52
63
56
279
307
55
294
278
785
114
88
4085
1701
2371
123
170
337
354
453
201
085
344
802
471
ARRONDISSEMENT DE CHATEAULIN.
Canton de
.
Chàteaulin.
Inscrits, 6.200 ; votants, 4.167.
Chàteaulin..
Cast
Dinéault—
Locronan...
Ploëvpn . . . .
Plomodiftrn.
Plonét. Porz.
Kerlaz
Port-Launay
Quéméneven
Kergoat
St-Coulitz . .
St-Nic
St-Ségal....
Launay
452
227
150
75
96
114
225
32
116
191
56
63
143
240
Magne LeDosré L'H&ridti
424
231
254
114
219
118
117
276
253
84
66
60
79
85
69
74
505
483
236
223
235
29
113
111
111
47
51
192
37
27
54
61
65
58
53
58
98
151
108
226
123
116
»
»
»
»
»
»
»
>
u
»
»
>
»
»
T o t a u x . . 2180 1988 2098 2008
E n 190-4, M M . H e r v i e u et T i r i l l y , républicains, avaient été élus, le !•* par 2.319 v o i x ,
le 2 e par 2 380 v o i x , sans c o n c u r r e n t s .
M M . Le Doaré et L ' H a r i d o n , réactionnaires, f u r e n t élus plus t a r d à des élections partielles.
Canton de Chàteauneuf.
Inscrits, 6.041 ; votants, 3.542.
Le Coquil, rép. de g., 3.494 voix, élu.
Crouan, rép. de gauc., 3.412 voix, élu.
(Sans concurrents).
E n 1904. M M . Le Coquil et Crouan avaient
été élus, le 1 " p a r 3.571 v o i x , le 2« par
3.542 v o i x , sans concurrents.
Canton du Faou.
Inscrits, 2.092 ; votants, 1.163.
Le Gall, rép. de gauc., 1.104 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1901, M . Q u i l l i o u , républicain, a v a i t
été élu par 1 180 v o i x , sans concurrent.
Canton de Iluelgoat.
Inscrits, 4.069 ; votants, 1.680.
Le Dilasser, radical, 1.649 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1904, M . Bocher, r é p u b l i c a i n , a v a i t été
élu par 2.053 v o i x , contre 36 à M . M a l h e t ,
républicain.
ARRONDISSEMENT DE MORLAIX.
Jacq
ARRONDISSEMENT DE CHATEAULIN.
Lannilis.
»
»
Votants Andro
E n 1901. M. Danguy dos Déserts avait été
élu par 2.388 v o i x , sans concurrent.
Canton de
»
Incrits
E n 1904, M . L e Meur avait été élu par
1.457 v o i x , sans concurrent.
Carhaix.
8
»
»
1
E n 1904, M. D a r c i l l o n a v a i t été élu par
1.204 v o i x , sans concurrent.
«
Inscrits, 14.290 ; votants, 6.458.
Goude, socialiste, 3.557 voix, élu.
Piton, républicain de gauche, 1.524 voix.
Homo, réactionnaire, 1.329 voix.
»
»
Inscrits Votants Darcilon Andro
Landudec..
Peumerit...
Plog-St-G.. .
Plonéis
Plonéour...
Plovan
Plozévet....
Pouldreuzic.
Tréogat
Canton de
de
Canton de Douarnene
Iircsl (2* canton).
»
»
E n 1901, M Cornic, républicain avait été
élu par 2.915 v o i x , contre 1.851 à M . T a n g u y
Biger, réactionnaire.
Inscrits, 5.9.60 ; votants, 2.309.
Danguy des Déserts, réact., 2.240 v., élu.
(Sans concurrent).
1125
Quimper.
Inscrits Votants Feunteun
Canton de Daoulas.
2232
de
Ergué-Arm.
Ergué-Gabé.
Iverfeunteun
Penbars
Plomelin . . .
Plugutïan . .
Quimper . . .
Gourlizon . .
Totaux..
Ploudalmézeau.
Inscrits, 4.418 ; votants, 2.809.
Fortin, réactionnaire, 2 756 voix, élu.
(Sans concurrent).
ARRONDISSEMENT DE H REST.
Brest (3° canton).
Canton
réponse.
E n 1904, M . do Guébriant avait été élu par
3.746 v o i x , sans concurrent.
Canton dc Saint• Thégonnec.
Canton
la
LA LIOSB
Annonces judiciaires et diverses (4 page)
Of. 2 0
Réclames (3* page)
O3 0
Réclames (2e page)
0 0 0
Chronique locale ou départementale
I »»
Annonces payables d'avance. — Prix à forfait pour les
annonces répétées et traités de publicité.
à M . SABRIÉ.
E n 1904, M. T r é m i n t i n a v a i t été élu par
2.275 v o i x , sans concurrent.
1)
SAMEDI
e
E n 1901. M . S w i n e y , républicain, avait été
élu par 2.193 v o i x , sans concurrent.
E n 1904, M. H é m o n avait été élu par 1.527
v o i x , sans concurrent.
Canton
Lamncur.
le
. .
ANNONCES :
QUIMPER
Les manuscrits
ne sont pas
rendus.
de renseignements,
joindre un timbre pour
Les Elections^ cantonales
Canton
- S - Paraissant
Les bureaux sont ouverts de 9 h . à m i d i le m a t i n et de 2 h. à ô h. le soir
du l°r et du 15 de chaque mois.
Au Pays des Ruines.
— COMMERCIAL
Rédacteur en chef : J.-D. SABRIÉ.
UN AN
Les abonnements partent
.
En 19i)4, M. Le Hénaff avait été élu par
2.059 V( i x , contie l.y:J8 à M. U i a d e c , répub.
Canton de
Landivisiau.
Inscrits, 4.154 ; votants, 3.011.
Boucher, réactionnaire, 2.964 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1904, M . Boucher, a v a i t été é l u p a r
2.583 v o i x , sans concurrent.
Canton de Morlaix.
Inscrits, 6.516 ; votants, 2.609.
Le Bolloch, rép. de g., 2.495 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1904, M . Le B o l l o c h a v a i t été é l u par
2.655 v o i x , sans c o n c u r r e n t .
Canton de Plouigneau.
Inscrits, 4.033 ; votants, 2.289.
Le Bougeant, rép. de g., 2.273 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1901, M . F o u r n i s , r é p u b l i c a i n , a v a i t
été é l u par 1.193 v o i x , sans concurrent.
Canton de Sizun.
Inscrits, 2.499 ; votants, 1.527.
Pouliqueu, rép. de g., 1.328 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1904, M. Cbarreteur, r é p u b l i c a i n , a v a i t
été élu par 1 222 v o i x , sans concurrent.
Canton de Taulé.
Inscrits, 3.021 ; votants, 1.705.
Quéinnec. réact., 1.697 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1904, M . Quéinnec, a v a i t été o l u par
1.408 v o i x , sans c o n c u r r e n t .
ARRONDISSEMENT DE BREST.
Brest
canton).
Inscrits, 7.832 ; votants, 1.735.
Lamarque, progressiste, 1.431 voix.
(Saus concurrent. — Ballottage).
LE C I T O Y E N
E n 1904, a u s c r u t i n de ballotage, M . L a m a r q u e a v a i t été élu par 1.790 v o i x , contre
1.219 à M . M o r n u , collectiviste.
res de police à P o u l d r e u z i c et à L a n d u d e c
à la fois le docteur P i t o n et M . I l o m o .
p o u r que le n o m b r e des v o i x républicaines
nouvelle de l'échec de M . P i t o n nous est très
a u g m e n t e , ce q u i p r o u v e que dans ces com-
sensible. M .
Canton de Landerneau.
m u n e s t o u t n'était pas p o u r le m i e u x dans
u n personnage s y m p a t h i q u e et d i s t i n g u é au
le m e i l l e u r des mondes. D u coup, les m i r a -
premier chef en même temps q u ' u n e compé-
cles o n t cessé et le S a i n t - E s p r i t
ence r é p u b l i c a i n e indiscutable. •
Inscrits, 6.255 ; votants, 3.132.
Goux, répub. de g., 3.049 voix, élu;
(Sans concurrent).
n'a
plus
opéré.
E n 1904, M . Goux a v a i t été élu par 2.891
v o i x , sans c o n c u r r e n t .
Canton de Lesneven.
Inscrits, 5.302 ; votants, 3.094.
Bihan-Poudec, réact., 3.011 voix, élu.
(Sans concurrent).
E n 1904, M . B i h a n - P o u d e c , a v a i t été élu
P i t o n était au Conseil général
H o m o n'est p l u s homo. C'esl d u
Je crois m ê m e qu'à L a n d u d e c , procès-verbal a été dressé contre des
La
triom-
phateur q u ' o n peut d i r e : Ecce homo.
réactionnaires
11 parait que M . Goude ne s'est présenté
q u i c h e r c h a i e n t plaies et bosses à des r é p u -
que p o u r se laver localement de la mauvaise
b l i c a i n s coupables seulement de v o u l o i r jeter
r é p u t a t i o n que l u i f i t le j o u r n a l « L a Dépê-
dans l ' u r n e l e u r b u l l e t i n de vote, ce q u i
che ».
prouve b i e n que,les de C a r f o r t et autres seigneurs de m ê m e acabit q u i
voyaient des
pailles dans l ' œ i l des r é p u b l i c a i n s ne voyaient
Les conseillers généraux et les Q u i m p é r o i s
seront étonnés de sa modération.
Il
veut
l e u r en d o n n e r des preuves manifestes.
pas les poutres q u i b o u c h a i e n t les yeux de
d i t q u ' i l ne votera
canton d'Ouessant.
Inscrits, 695 ; votants, 384.
Gentil, républ. de g., 199 voix, élu.
Noël, réactionnaire, 182 voix.
leurs copains.
Delobeau q u i se prépare à m e t t r e beaucoup
Pont-l'Abbé,
le c o m m a n d a n t
de
C a r f o r t q u i p a r l a i t de ne faire q u ' u n e bouchée de M . Plouzané, n'a pas osé se p r é senter.
E n 1901, M . G e n t i l a v a i t été é l u par 197
v o i x , contre 164 à M. M a r z i n , réactionnaire.
Canton de Ploudiry.
Inscrits, 1.614 ; votants, 1.271.
Guéguen, progressiste, 1.179 voix, élu.
(Sans concurrent).
pas a u t r e m e n t que
de v i n dans son eau.
M.
Delobeau
I l est semblable nu r e n a r d q u i , regardant
une t r e i l l e
hors de sa portée, t r o u v a i t que
les raisins étaient t r o p . . . v e r t s .
M.
plus
avancé que Goude, voyez-vous ça !
Léon.
B i e n à d i r e des élections d u
tâche noire persiste et la race
La
moutonnière
des L é o n a r d s c o n t i n u e a s u i v r e les leçons d u
Clergé, son m a î t r e !
A
Châteaulin,
il y a du
nouveau.
Si on avait consenti à m e l l r e à la dispo-
N o t r e a m i M . V i c t o r L a u n a y l ' e m p o r t e au
s i t i o n de M . de C a r f o r t quelques compagnies
conseil d ' a r r o n d i s s e m e n t avec 2.180 v o i x ,
d ' i n f a n t e r i e ou m ê m e le b a t a i l l o n des fusi
tandis que M . L h a r i d o n reste s u r le carreau.
K n 1904, M . D a v i d , réactionnaire, a v a i t
été é l u par 1.192 v o i x , sans concurrent.
liers m a r i n s cle L o r i e n t p o u r passer à tabac
Cetle perle sera sensible aux réactionnaires.
Santon de Saint-Renan.
Inscrits, 4.710 ; votants, 2.650.
Gloîttre, réactionnaire, 2.551 voix, élu.
(Sans concurrent).
torale à coups de crosse, M . de C a r f o r t se
100 voix par M . Le Doaré, mais i l
serait présenté. Sans l ' i n t e r v e n t i o n de l ' a r -
emporté si tous les r é p u b l i c a i n s avaient f a i t
mée, i l n'envisageait pas la possiblité d u
leur devoir.
E n 1904, M . Cloàtre a v a i t
2.523 v o i x , sans c o n c u r r e n t .
été élu
par
ARRONDISSEMENT DE QUIMPERLÉ.
les r é p u b l i c a i n s et faire l e u r éducation élec-
succès.
E n 1904, M M . de l a V i l l e m a r q u é et Le
Scoazec, r é a c t i o n n a i r e a v a i e n t été élus, le
l»r par 1.900 v o i x , le 2« par 1.886, contre
1.170 v o i x à M . T o n a l et 1.183 v o i x à M .
Guéguen, tous deux r é p u b l i c a i n s .
Canton de Quimperlé.
Inscrits, 4.340 ; votants, 2.421.
Tanguy, radical, 1.973 voix, élu.
Le Gall, radical, 497 voix.
Sinquin, républicain, 1.115 voix.
Gallo, socialiste, 532 voix.
(1 Ballottage).
E n 1904, M M . L e Boëdec et A u d r e n , rép u b l i c a i n s , a v a i e n t été é l u s , le l ' r par 1.946
v o i x , le 2« par 1.951 v o i x , sans concurrents.
Canton de Scaër.
Inscrits ; 3.033 ; votants, 2.160.
LeGallic, réactionnaire, 1.103 voix, élu.
Le Bihan, réact., 1.104 voix, élu.
Louis, républ. de gauche, 1.071 voix.
Huon, progressiste, 1.003 voix.
E n 1904, M M . H u o n et L o u i s , r é p u b l i c a i n s ,
a v a i e n t été élus, le l * r par 1.327 v o i x , le 2«
par 1.332 v o i x , contre 772 v o i x à M . Le
Reste et 788 v o i x à M . Le G a l l i c , tous deux
réactionnaires.
il
est v r a i , est distancé de
l'aurait
Quoi q u ' i l en soit, i l a eu p e u r , et, pour
T a n d i s que le 12 mai M .
la p r e m i è r e fois de sa vie, ce h a r d i m a r i n a
c u e i l l a i t 245 voix contre 389 à M . D a n i é l o u ,
M M . L a u n a y et Magne n'y o b t e n a i e n t ,
le
a l l a i t foncer
p r e m i e r que 114 et le second 74 v o i x
au
il
préféré de ne pas p r e n d r e son élan, et il a
L h a r i d o n et 505 à M . L e Doaré.
Si
M . de C a r f o r t est u n peu de Tarascon,
j'imagine.
les consuls
de
Plomodiern
avaient
veillé, la B é p u b l i q u e a u r a i t enregistré une
double victoire dans ce c a n t o n .
M . Plouzané, q u i a r é u n i s u r son n o m
A noter l'échec de M . L h a r i d o n q u i est
4.928 suffrages a r e t r o u v é tous les électeurs
b a t t u par 452 voix contre 254 dans la v i l l e
q u i avaient voté p o u r l u i l i b r e m e n t
d e C h à t e a u l i n e t l a v i c t o i r e d u docteur Magne
il y
t r o i s mois et i l a de plus gagné à la B é p u b l i q u e près de 1.300 électeurs de M . de Servigny.
M . de C a r f o r t c o n t i n u e , p a r a i t - i l , à proSes a m i s
prêche
eux-mêmes
le
f u i e n t , et q u a n d ils le voient, i l s se sauvent
M . D a n i é l o u est n a v r é , p a r a i t - i l , des ré
L ' é l e c t i o n de C h â t e a u l i n v i e n t après le
fameux banquet q u i l i t couler d'abord beaucoup de v i n et ensuite beaucoup d'encre.
L'élection
de
Locronan
touche de près
à toutes j a m b e s , de p e u r d'être rasés, car
M . Daniélou q u i est conseiller m u n i c i p a l de
M . de C a r f o r t est le type d u raseur
cette c o m m u n e .
par
excellence.
Voilà deux p o i n t s n o i r s à l ' h o r i z o n .
A Fouesnant et Rosporden i l n'y a p l u s
lutte.
Fouesnant
est le pays d u c i d r e et
i l y a beau t e m p s q u ' o n y j e t t e au
pressoir
toutes les pommes de discorde. L i b é r a u x et
r é p u b l i c a i n s ne s'y c o m b a t t e n t p l u s que le
rage va s'amonceler bientôt e t . . .
L'o
gare
l'averse.
O n d i t que t o u l lasse, que tout passe et
que tout casse.
Déjà !
verre en m a i n .
A
Rosporden,
on s'occupe d'élevage.
Les croisements s'y sont généralisés, m ê m e
en p o l i t i q u e . O n y assiste t o u s les j o u r s au
Les Remerciements
mariage de la carpe r é a c t i o n n a i r e et d u lap i n progressiste.
A
Concarneau,
M.
Lucas
républi-
cain, l ' e m p o r t e s u r M . Masson, collectiviste
I l y a eu 3 . 3 7 0 votants. L e
vainqueur
d'arrondissement.
M. Le Rest, a adressé aussi ses remerciements a x électeurs de Plogastel.
Mes chers concitoyens,
Par 2.371 v o i x contre 1.701 à m o n concurrent r é a c t i o n n a i r e , vous m'avez désigné dimanche pour représenter notre c a n t o n au
Conseil d ' a r r o n d i s s e m e n t .
Je vous remercie de cette belle m a j o r i t é
par laquelle vous avez affirmé votre attachem e n t a u p a r t i r é p u b l i c a i n , et je m'efforcerai
de me m o n t r e r digne de votre confiance.
Comptez s u r m o i p o u r l a défense de vos
intérêts en toutes circonstances.
V i v e le c a n t o n de Plogastel-St G e r m a i n 1
V i v e la B é p u b l i q u e !
Conseiller
d'arrondissement.
Dne lettre de M. de Carfort
ob-
M. de Carfort, comme l'élément marin est envahissant. Après avoir recouvert les colonnes du Progrès, le
voici qui déborde sur le Citoyen.
Nous insérons la lettre suivante qu'il
nous a adressée le 2G juillet.
à L o c r o n a n où i l bat de 2 4 voix M . L h a r i d o n .
s u l t a t s de C h â t e a u l i n et de L o c r o n a n .
dans le désert.
Jean A N D R O ,
Conseiller
s c r u t i n d u 24 j u i l l e t contre 483 voix à M .
renoncé à l'effusion d u sang.
lester. 11 sera désormais la v o i x q u i
vous m'avez donnée d i m a n c h e d e r n i e r .
Certaines c o m m u n e s o n t été a d m i r a b l e s ;
et i l y a l i e u de constater que vous avez t e n u
à faire sur m o n n o m une éclatante m a n i festation de vos o p i n i o n s républicaines.
Commerçants, m a r i n s , c u l t i v a t e u r s et ouvriers peuvent compter sur m o n dévouement
à défendre leurs intérêts.
Vive le c a n t o n de Douarnenez !
V i v e la R é p u b l i q u e !
Halléguen y re-
reculé. A l i r e sa prose, on a p u c r o i r e q u ' i l
s u r M . Plouzané, une hache
Chers concitoyens,
Voici l'affiche qu'adresse M. le docleur Plouzané à ses électeurs :
Loetudy, 26 j u i l l e t 1910.
Dans votre numéro de samedi d e r n i e r ,
n ' 19, vous m'avez mis en cause à propos des
élections cantonales, dans u n entrefilet publié
en breton sous le t i t r e : Kanton Pont-Abad,
en disant que je suis u n blanc pur « eur
guen pur » et en demandant pourquoi j ' a i
tant crié à la suite de la dernière élection,
puisque je ne devais pas me présenter au
Conseil général.
Je viens vous p r i e r , conformément à la loi,
de publier dans votre prochain numéro ma
réponse suivante :
Je ne suis pas un blanc. Je ne connais
q u ' u n drapeau, le drapeau tricolore.
Si j ' a i « tant crié » c'est parce que je suis
partisan de la sincérité et de la liberté d u
vote, dans l ' i n t é r ê t de la justice et de la l i berté, et non pas dans u n intérêt personnel.
Agréez l'expression de ma parfaite considération.
Commandant de CARFOBT.
de
g r a n d e f a m i l l e r é p u b l i c a i n e , il n'a pas hésité
M . Cloarec se réjouissent, l'élevage d u Léon
à b a t t r e l ' u n p o u r sauver l ' a u t r e .
est dans la j o i e . M . Cloarec est m e m b r e d u
E t q u i donc d i s a i t (fue dans le canton de
Plogastel-Saint-Germain
on ne votait pas
a le bras
long. Son i n f l u e n c e va r e t o m b e r en
pluie
sentiments do v i v o et bien sincère g r a t i t u d e
V i v e le c a n t o n de P o n t - C r o i x I
V i v e la R é p u b l i q u e 1
Maurice F E N O U X ,
Conseiller
général
du
Finistère
d ' o r s u r celte région q u i est déjà une terre
librement ?
L ' é l e c t i o n de d i m a n c h e a été d ' u n calme
parfait II a suffi
Conseil s u p é r i e u r des haras et i l
d'envoyer des c o m m i s s a i -
de bénédiction.
M . Goude bat à
Brest,
au premier tour
berr.
ELEKSIONOU DISUL DIVEZA.
Ar pes a lavaren d'eoc'h disadorn
zo digouezet, E kement kanton euz arrondissamant Kemper eleac'h zo bet
gournadek, ar republikanet neuz gounezet ar viktor :
E kanton Douarnenez, an aotrou
Andro, mear Ploare, neuz great lamm
d'ar medicin Jacq, pehini enn d'ho
muioe'h amzer breman da zourcial euz
e glanvourien.
E kanton Plogastel, Lann-ar-Rest
neuz torchet e f r i da « baotr ar paès ».
Henafî zo maro, kanomp gant'han al
« Libéra ».
E Konq, an aotrou Lucas, neuz
rec'het ive ar socialist Masson. A n
elektourien neuz ket fellet dezholounka
ar sorc'hennou a zerviche he-man
dezho. Fors da zebri bepred ar memes
meûz zeuer da reketi diout-han.
Er Pont-e-Kroas, e Pont-Abad, e
Fouesnant ag e Kemper, an aotrounez
Fenoux, Plouzané, Hemon ag Feunteun, zo hanvet ive eb kaout den da
enebi diout-ho.
Partout, dre an departamant, ar republikanet neuz gounezet tachenn.
Eun taolik skoaz c'hoaz abenn an eleksionou kenta ag e welfomp peurvuia e
peb leac'li ar re « wen » ag ar « c'hlericaled » chomm war an dachen.
Ne golomp ket kouraj ag araok
bepred I
Les résultats généraux
Le r e n o u v e l l e m e n t par m o i t i é des conseillers généraux
portait
sur
1.432 sièges de
la série s o r t a n t e , p l u s 14 sièges vacants p a r
suite de décès ou de démissions.
V o i c i , d'après la s t a t i s t i q u e d u
ministère
de l ' I n t é r i e u r c o m m e n t se r é p a r t i s s e n t les
sièges :
E l u s : conservateurs et m e m b r e s de l ' A c t i o n l i b é r a l e , 194 ; progressistes, 164 ; r é p u cains de gauche, r a d i c a u x , r a d i c a u x - s o c i a listes et r é p u b l i c a i n s socialistes, 896 ; socialistes u n i l i é s , 46 ; ballottages, 142. T o t a l ,
1.442.
Les conservateurs gagnent 38 sièges et en
perdent 4 4 ; les progressistes en gagnent 19
et en perdent 44 ; les r é p u b l i c a i n s et r a d i -
Mes chers concitoyens,
Éclions à
T a n d i s que les collègues r é p u b l i c a i n s
Komzerezou
Monsieur le Rédacteur en chef d u
Citoyen.
Voilà qui est entendu. M. de Cart i e n t 1.824 v o i x t a n d i s que M . Masson en
I l y a trois mois, lors des élections législatives d u 24 a v r i l , vous donniez à m a c a n d i - fort n'est pas blanc, il est tricolore.
r é u n i t 1 . 5 2 1 s u r son n o m .
Il n'est pas blanc, et pourtant il ne
11 y a 0 ans, M . L e C r â n e l ' e m p o r t a i t avec dature dans le canton de P o n t - l ' A b b é 3.670
v o i x . D i m a n c h e dernier, aux élections can
cesse d'écrire el de mettre ainsi du
2.105 voix s u r son c o n c u r r e n t réactionnaire
tonales vous me renoaveliez m o n m a n d a t
q u i en obtenait 1,289. L e n o m b r e des v o - de conseiller général, par 4.938 v o i x .
blanc sur du noir. I l n'est pas blanc et
C'est
l
a
réponse
aux
attaques
perfides
de
tants
étant
sensiblement
le
m
ê
m
e
en
1904
pourtant il s'apprêtait à marquer de
C o m m e n ç o n s par Douarnenez.
et en 1910, on peut se d e m a n d e r q u i a bé- mes adversaires q u i n'ont même pas eu le blanc la journée de sa victoire cantoA t o u t seigneur tout h o n n e u r . Le docteur
courage, malgré leurs piteuses vantardises
néficié des 1.300 voix réactionnaires.
nale qui devait lui ouvrir dans 18 mois
Jacq, protecteur de M . de S e r v i g n y en 1006
d ' a f f r o n t e r la l u t t e .
S
i
c'est
M
.
Masson,
c'est
tant
pis
p
o
u
r
les
Merci
de
la
nouvelle
marque
de
confiance
et de M . P i c h o n en 1910, est b a t t u à son
les portes du Sénat. I l n'est pas blanc
t o u r et va a l l e r r e j o i n d r e ses compagnons à réactionnaires. Si c'est M . L u c a s , c'esl tant que vous venez do me donner.
et pourtant il intervient en tout de but
Je forai en sorte do la mériter par tout
l ' H ô t e l des I n v a l i d e s d u Suffrage u n i v e r s e l . pis p o u r les r é p u b l i c a i n s . Borne n'est p l u s
en blanc comme un hanneton.
m o n dévouement.
M . A n d r o , si s y m p a t h i q u e à tous, a gagné dans B o r n e . . . .
V i v e la B é p u b l i q u e !
C'est entendu, M. de Carfort est triSi le c o l l e c t i v i s m e a e n v a h i le pays r é p u
V i v e le c a n t o n de P o n t - l ' A b b é !
la bataille, f a c i l e m e n t , c o m m e i l a v o u l u .
colore mais il n'est pas tricolore bon
Vous n'irez p l u s au bois, M . Jacq, les b l i c a i n avec la violence d ' u n raz de marée.,
docteur P L O U Z A N É ,
teint, voilà tout. A cela près, nous
i l doit y avoir des raisons à cette occupation
l a u r i e r s sont coupés !
député,
sommes d'accord.
conseiller
général du
Finistère
L ' a m b i t i o n démangeait notre d i a f o i r u s soudaine et notre d e v o i r é l é m e n t a i r e es.
M. de Carfort est un monomane de
q u i est condamné à se g r a t t e r é t e r n e l l e - d'en r e c h e r c h e r les causes. Nous n'y m a n
M. Maurice Fenoux nous prie d'in- la liberté du vote. I l a le délire de la
m e n t désormais. Les damnés de l ' E n f e r d u q u e r o n s pas. L a vérité est bonne à d i r e . On
la
doit
s
u
r
t
o
u
t
à
ses
a
m
i
s
.
sérer la lettre de remerciements qu'i persécution. La nuit, il voit dans ses
D a n t e ne s o u f f r i r o n t pas p l u s que l u i .
A Arzano, nous saluons la victoire de vient d'adresser à ses électeurs :
rêves des marins qui empêchent des
A Pont-Croix, la réaction est m o r t e .
M
.
G
u
y
o
n
v
a
r
c
h
t
o
u
t
c
o
u
r
t
q
u
i
bat
M
.
1
paysans de voter.
M . L e B a i l et ses a m i s l u i avaient porté le
Chers électeurs,
c
o
m
t
e
de
N
e
u
v
i
l
l
e
.
C'esl
pendant
l
'
h
o
r
r
e
u
r
d e r n i e r coup le 24 a v r i l d e r n i e r .
Vous avez bien v o u l u , dimanche dernier
Si encore on pouvait réussir à lui
M . Fenoux l'a enterrée j o y e u s e m e n t le d ' u n e profonde n u i t que la joyeuse nouvelle me renouveler m o n m a n d a t de conseiller faire comprendre que M. Plouzané n'a
général ; jo vous en e x p r i m e tous mes ro
24 j u i l l e t avec u n l u x e de suffrages v r a i m e n t est p a r v e n u e à Q u i m p e r l é . Le m a n d a t de
morciements ; je vous suis p r o f o n d é m e n t pas eu de concurrent dans la dernière
M . de N e u v i l l e a d u r é ce (pie d u r e n t les roses
iuouï.
reconnaissant de la nouvelle marque do con
élection, qu'il a eu près de 5.000 voix,
A cette date, 4 . 7 5 8 r é p u b l i c a i n s o n t s u i v i l'espace d ' u n m a t i n . M . de N e u v i l l e a v a i t à
fiance que vous n'avez pas hésité à me don
que le parti réactionnaire est frit
peine ou le temps d ' a l l u m e r sa l a n t e r n e q u
ner.
son convoi. Iiesquiescat in puce !
T o u t on appréciant à sa juste v a l e u r , la dans cette circonscription et que le
A Plogastel-Saint-Germain, le t o m b e à terre j u s t e au m o m e n t où il a l l a i .
procès a été jugé deux fois, par la
portée p o l i t i q u e d u g r a n d nombre de s u f f r a
sans doute l'accrocher au c h a n t i e r des t r a
conseiller s o r t a n t r é a c t i o n n a i r e , M . H é n a f f ,
gos quo vous avez bien v o u l u m'accorder, je Chambre des députés et par le suffrage
vaux d u Conseil g é n é r a l .
d i t la Fleur des pois de la réaction, esl b a t t u
veux y a v o i r s u r t o u t le t r i o m p h e de l ' a m i t i é
A S a i n t - T h é g o n n e c , M. Cloarec fidèle on même tempB que les b i e n f a i t s de universel.
p a r M . L e Best q u i l ' e m p o r t e s u r l u i avec
Il est plus facile de faire passer un
670 voix de m a j o r i t é . M . Hénaff s'est laissé t r i o m p h e sans c o n c u r r e n t . C'est u n siège l ' u n i o n sincère et loyale de tous les r ê p u b l i
cains
d
u
c
a
n
t
o
n
do
P
o
n
t
C
r
o
i
x
.
chameau par le trou d'une aiguille et
m e t t r e en boite sertie par le mécanicien L e nouveau c o n q u i s par les r é p u b l i c a i n s . L e
Les 4.758 v o i x q u i so sont portées sur
Conseil
général
va
gagner
à
la
c
o
l
l
a
b
o
r
a
t
i
o
n
Rest. O n ne le r e v e r r a p l u s .
m o n n o m , mo d o n n e n t une nouvelle force de faire entrer un riche dans le
M . L e Rest a fait coup double. I l a battu d ' u n h o m m e très actif et très e x p é r i m e n t é pour défendre avec à ï d e u r les intérêts do royaume des cieux que de faire pénéu n r é a c t i o n n a i r e q u i est, en o u t r e , son beau- et d ' u n excellent r é p u b l i c a i n d o n t l'éloge notre cher canton ; vous pouvez compter su
trer la vérité dans le cerveau de M. de
tout m o n dévouement et jo serai heureux de
frère. Q u ' o n ne dise pas s u r t o u t q u ' i l a m a n - n'est p l u s à faire.
vous t é m o i g n e r , on toute circonstance, mes Carfort.
qué d ' e s p r i t de f a m i l l e . E n t r e son allié et la
vos amis ne veulent pas de vous et
que vous vous êtes mis, comme on dit
vulgairement, le doigt dans le blanc de
l'oeil.
Je vous remercie de la belle m a j o r i t é que
Alain L E BEST,
A P l o m o d i e r n , i l y a u r a i t eu des défections.
d'abordage à la m a i n . A la r é f l e x i o n ,
Canton de Pont-Aven.
Inscrits, 5.134 ; votants, 2.562.
Barbe, rép de gauche, 2.448 voix, élu.
Berthou, radical, 2.445 voix, élu.
(Sans concurrents).
M . Magne,
A u x électeurs d u c a n t o n de Douarnenez.
On
par 2.931 v o i x , sans c o n c u r r e n t .
A
acq à Douarnenez, vient de faire placarder les remerciements suivants :
De son côté, M. Andro le sympathique maire do Ploaré, vainqueur de M
Et puis, il faut bien faire de l'agitation et du zèle.... pour gagner les chevrons qui lui permettront d'aspirer au
Sénat.
C'est entendu, vous êtes tricolore, et
pourtant, vous voyez tout en blanc.
Vous vous apercevez finalement que
caux en gagnent 73 et en perdent 60 ; les r é p u b l i c a i n s socialistes et u n i f i é s en gagnent
20 et en p e r d e n t 2 .
Les résultats généraux des élections cantonales f o r t i f i e n t encore, s'il est possible, le
régime
républicain.
Un
certain
nombre
d'élus hostiles à nos i n s t i t u t i o n s sont é l i m i nés et, c o m m e aux élections législatives, les
r é p u b l i c a i n s de gauche et les r a d i c a u x de
g o u v e r n e m e n t s e m b l e n t a v o i r e x p r i m é avec
le p l u s d ' e x a c t i t u d e et le p l u s de succès les
aspirations moyennes et le t e m p e r e m e n t d u
pays.
L A SEMAINE
L'affaire Pochette.
Conformément à la volonté exprimée
par le Parlement, d'accord avec M. le
président du Conseil, l'enquête se
poursuit sur cette affaire qui eut, on
se le rappelle, tant de ressentissement.
I l est aonc permis d'espérer que l'on
sera lixé d'ici peu sur les motifs qui
ont amené l'arrestation du fameux
financier.
Attentat contre un ex-ministre.
Samedi, alors que M. Maura, ancien
président du Conseil des ministres
espagnol descendait d'un express à
Barcelone, u n individu se précipita
vers lui et l u i tira à bout portant deux
coups de revolver.
M. Maura a été atteint au bras droit
et à la jambe gauche. Ses blessures
sont légères.
L'auteur de cet attentat est un jeune
homme de 18 ans, nommé Manuel
Posas Roca.
U n chemineau qui s'accuse.
U n chemineau du nom de Bourreau
s'est accusé ces jours derniers d'être
l'auteur d'un quintuple assassinat commis i l y a quelques années à Corancez
et pour lequel u n cultivateur, Brierre,
LE C I T O Y E N
m o r t depuis au bagne, avait été condamné, malgré ses protestations d'innocence.
L a déclaration de Bourreau lit grand
b r u i t , mais cet i n d i v i d u v i e n t de les
rétracter en affirmant q u ' i l avait seulement v o u l u attirer l'attention sur lui.
Néanmoins une enquête est faite sur
cette étrange afï'aire.
M o r t tragique d'un sénateur.
E n faisant sa tournée électorale pour
les élections cantonales M. Pradal
sénateur radical de l'Ardèche passait
en automobile sur la route de Boulogne à Saint-Etienne, lorsque la machine se renversa dans u n fossé.
M. Pradal a été tué dans l'accident,
i l était né à Aubenas, le 23 mars 1814
et appartenait au Sénat depuis le
25 j u i n 1S85.
Réunion du Conseil supérieur du
Crédit Maritime.
Le Conseil supérieur d u Crédit mar i t i m e a été convoqué le j e u d i 28 j u i l let, à 3 heures, pour examiner les
voeux exprimés par le Groupe sardinier
de la Chambre au sujet des modifications et des améliorations à apporter à
la l i q u i d a t i o n sur le Crédit maritime.
Espérons q u ' i l sortira quelque bien
de cette délibération dont les conclusions peuvent devenir le point de départ de nouvelles dispositions législatives impatiemment attendues par les
populations maritimes.
Comment sont morts les marins
du « Pluviôse »
maîtres et élèves s'étaient rendus nom
broux au chef-lieu du canton.
U n temps m e r v e i l l e u x favorisai
d'ailleurs cette charmante réunion.
Lorsque nous arrivons à Plogastel, les
groupes sont déjà compacts dans la
cour de l'école. Fillettes au gracieu?
minois sous h coiffe pittoresque don
les parures vives éclatentjoyeusemeni
dans le soleil de la matinée radieuse,
petits hommes aux grands regards
déjà graves attendent, sous l'œil de
maîtres, l'heure de l'epreuve.
Cette année, M. Bernard, inspecteu
d'académie, avait tenu à venir l u i même diriger le concours dont le programme fut arrêté sous son contrôle.
M. Georges Le Bail est là aussi, prési
dant aux opérations, veillant à tout,
d i s t r i b u a n t à chacun des petits concurrents los mots d'encouragements
et les conseils sag^s.
Quarante-trois élèves sont ainsi réunis dans une classe de l'école de ga
çons lorsque avec l'aide de M. Blanchard, le dévoué directeur de l'école
de Plogastel, commence le concours.
Nous en avons publié les matières.
Rappelons qu'elles portent, pour les
garçons, sur la terre et los améliora
lions du sol, les irrigations, drainages,
I n c u l t u r e et l'utilisalion des principaux
l é g u m e s ; pour les garçons et tilles,
hygiène dans la maison, lu logement
des animaux domestiques ; pour les
filles, la valeur n u t r i t i v e des aliments,
la composition des repas, les soins
ménagers, etc.
Les épreuves écrites, dont la plupart
nous dit-on furent extrêmement intéressantes, ont été remises à M. l'inspecteur d'académie. Nous en donnerons prochainement le classement.
A l'issue du concours, la grande salle
de classe est bien vite transformée en
u n vaste réfectoire. Sous les yeux des
organisateurs, u n repas en c o m m u n
des enfants a lieu. Et c'est chose charmante que de voir tout ce petit monde,
d o n t la t e n u e est excellente, attaquer
à belles dents et avec quel appétit ! les
viandes froides etlescharcuteries,sans
oublier les friandises, mises à leur disposition, grâce à la libéralité des amis
de l'école laïque.
On a la certitude qu'il y a eu incendie à bord du Pluviôse au moment de
la collision. Des courts-circuits se sont
déclarés de toutes parts, surtout dans
le poste central où tous les câbles ont
été trouvés fondus, les tablettes en bois
Mais voici que le repas des petits,
des tableaux calcinées, lebonite tordue
ou cassée. Encore que, par l'invasion auquel M. Georges Le Bail et M.
rapide de l'eau, cet incendie n'ait pu être l'Inspecteur d'Académie se s o n t f a f t un
que de peu de durée, i l a'dégagé uue plaisir de présider, vient de prendre
lin. Une autre r é u n i o n cordiale comchaleur considérable, et l'on peu se
mence.Nous voulons parler du banquet
demander si les hommes du poste cen
traditionnel q u i , chaque année, a lieu
tral n'ont pas été asphyxiés. Peut-être, à l'occasion du concours.
d'ailleurs, l'abondance de la fumée
Celui-ci a lieu dans la salle du prea-t-elle été cause de l'ouverture du mier étage de l'hôtel Le Bras, décorée
panneau avant.
pour la circonstance de feuillages, de
plantes
vertes semées à profusion le
Toutes les manœuvres de sauvetage
lonpdes
m u r s et de trophées tricolores.
ont été faites : chasses générales, larA
la
table
d'honneur prennent place
guage des plombs, désembrayage des
MM. le D r Plouzané, député de la c i r moteurs des gouvernails de plongée et
conscription, dont la venue au m i l i e u
manœuvre à bras. Le périscope était de la population dé Plogastel, au len
tourné vers l'arriére, et le commandant demain de sa belle victoire, est vive
devait suivre par conséquent la m a r - ment goûtée. M. Georges Le Bail est à
che du Pas-de-Calais. Le lieutenant de sa droite, tandis que M. l'Inspecteur
vaisseau Callot a été retrouvé courbé d'Académie est assis à . sa gauche.
en deux sous son périscope : comme Nous remarquons encore M M . Prigent,
maire de Plogastel, Blanchard, directous les hommes du poste central, il
teur de l'école de garçons de Plogasd û être asphyxié.
tel, Doaré, directeur d'école à PlouOn peut supposer encore que l'incen- néour, Le Rest, conseiller, d'arrondisdie a éclaté avant l'abordage et que le sement, Kerné, directeur d'école
sous-marin n'était plus maître de sa Plozévet, Mèna-rdeau, de Peumerit,
manœuvre au moment du choc. ( M o - Mmes Verdier, directrice à Plogaste
niteur de la /lotte).
Legall, t.ayec, Jézéquel,. Vavasseur,
L'ENSEIGNEMENT
AGRICOLE ET MENAGER
Le Concours de Plogastel-St-Germain.
Chaque année à pareille époque a
lieu à Plogastel-Saint-Germain un
concours cantonal d'enseignement ménager pour les élèves des écoles publiques.
Quelque jour sans doute, l'occasion
nous sera donnée de revenir sur l'intérêt que présente, dans ses dernières
années d'écoles, la préparation rationnelle de l'enfant aux choses de la vie
pratique. Lorsque, il y a trois ans, M.
Georges Le Bail, alors députe du canton et actuellement son consoillor général, institua le concours cantonal
d'enseignement ménager, il indiqua
dans ce sens une voie nouvelle qui
sera, n'en doutons pas, suivie.
Sans dépasser le cadre du modeste
compte-rendu,qu'il nous soit permis de
dire ici combien cetle épreuve annuelle
est populaire déjà parmi les parents et
les instituteurs du canton, combien
elle suscite d'etforts chez les jeunes
élèves, garçons ou tilles, heureux et
liers d'être appelés à y prendre part.
Donc, mardi dernier, à l'occasion du
concours d'enseignement ménager, le
joli bourg de Plogastel était en fêle.
Dès le matin, personnages officiels,
toast à M . Le Bail, le créateur d'une
œuvre dont on ne tardera pas à comprendre toute l a haute portée et qui
pommes de t e r r e , 8,»» à 9,»» ; f o i n , les
500 k i l o s , 4Ô à 48 ; p a i l l e , 23 à 28 ; bœuf,
le k i l o s u r pied, 0,60 à 0,65 ; vache, 0 , 5 5 à
0,60 ; veau, 0,70 à 0,75 ; m o u t o n , >.,»» à
les et réofi
porc, »,»» à »,»» ; b e u r r e , le k i l o en
Ligue des Instituteurs chargés de famille.
Nous recevons la communication suivante dc
VI. le président de la Ligue des instituteurs
charges de famille :
« A u cours d ' u n e démarche au M i n i s t è r e ,
ai
recueilli
las renseignements
suivants
c o n c e r n a n t l ' a t t r i b u t i o n des i n d e m n i t é s p o u r
charges de f a m i l l e en 1910.
« O n se rappelle que, s u r l'opposition d u
M i n i s t r e des Finances, u n c r é d i t spécialem e n t a (Toc té à cet objet
n'a p u être i n s c r i t
au budget de cette année. Des démarches o n t
les nombreuses aient l e u r dotation r é g u l i è r e
dans le p r o c h a i n b u d g e t . Je dois d i r e que
M . G a s q u e t e s t gagné à notre cause.
C H A T E A U L I N . — Marché du 21
juillet.
— F a r i n e , première q u a l i t é , 32,50 à 33.»» ; farine, deuxième q u a l i t é , 30,»» à 30.50 ; from e n t , 22,»" à 22,50 ; seigle, 10.»» à 16,50 ;
sarrasin, 19,»» à 19,50 ; avoine. 16,50 à 17,»»» ;
orge, 16,»» à 16,50 ; son, 15,50 à 16,»» : p o m mes de terre, 9.»» à tu.»» ; f o i n , les 500 k i los. 40.»» à 45,»» ; paille, 35,»» à 38,»» ;
bœuf, le k i l o s sur nied, »>.»»» à ».»» ; vache,
,»» à »,»» ; veau, U.85 à O.'JO ; m o u t o n . 0,90
à 1,»» ; porc, 1,10 à 1.15 ; beurre, le k i l o en
gros, 1,90 à 2 , » » ; beurre en d é t a i l , 2.10 à
2.30 ; œufs, la douzaine. 0.70 à 0,80 ; poulets,
le couple, 2,50 à 4,»»» ; cidre la b a r r i q u e , 35
à 40.
« P o u r celte année, voici quelle est la s i -
L O C T U D Y . — Les pommes de terre. —
?6 j u i l l e t . — Los vapeurs a n g l a i s
Cardi/fCity, Commandant
et Sholton
ont embarqué samedi 000 tonnes de pommes de terre,
au p r i x de 3 fr. les 50 k i l o s .
t u a t i o n : n u crédit r é g u l i e r de 25.000 f r . est
d'abord affecté aux i n d e m n i t é s
familiales,
p u i s les r c l i q u a l s ' d u c h a p i t r e d u budget a f fecté aux secours de toute n a t u r e .
s e r a l ' I n s p e c t e u r d ' A c a d é m i e u n e déclara-
En terminant, M. Plouzané porte un
à 45.
été faites par n o i r e ligue p o u r que les f a m i l -
l i o n établissant l e u r s titres à une i n d e m n i t é .
L ' o r a t e u r déclare que, dans son esprit, le triomphe nouveau lui. impo.-e
le devoir de défendre l'enseignement
laïque. Aussi, les républicains peu
vent-ils compter sur l u i pour le remp l i r sans faiblesse.
eu l i e u m a r d i en présence d'une foule de pa
' e n t s et d'amis. M . le Préfet d u F i n i s t è r e
H V a i t t e n u à 8e f a i r e
représenter par M . Onf r o y , conseiller de préfecture aux f u n é r a i l les auxquelles assistaient aussi Je n o m b r e u ses personnalités.
Le Citoyen, en cette péDible circonstance,
orie la f a m i l l e de M . H é l o r e t d'agréer ses
bien sincères condoléances
sera un exemple pour les cantons voi
sins, à M. l'Inspecteur d'Académie, à
l'œuvre laïque.
De vifsapplaudissemenlsacceuillent
ces paroles.
Puis M. Le Bail, dans une i m p r o v i sation charmante, lève tout, d'abord son
verre air* vainqueurs d'hier, à M.
L' « Union pédagogique »
Plouzané q u i triompha avec près de
La réunion annuel'e des instituteurs et
5.000 voix dans le canton de P o n t
'Abbé, à M. Le Rest dont le" succès I d e s i n s l i t " t r i c e s , membres d e l'Union péest aussi significatif.
dagogique française, section du Finislère
L'orateur adresse en passant un sou> a u r a l i e i ) c e , t e a n n é e h Chàteaulin, le
l l , n d i , c r aoftl
venir aux absents, à M. Caoudal, l'or» à 3 hde l'après-midi,
dans
ne des salles de
"
' ' é c o l e publique de
ganisateur habituel et si avisé de ces
fêtes, qu'une indisposition retient à la û l l e s <le c e , , e v i l l e chambre ; à M. Soulière, professeur
I j e bureau de l'Union devant être renoue l é el des
départemental d'agriculture, que les K
'
questions importantes étant à
obsèques du regretté M. Héloret ont I l o i ' d r e d u
tons les sociétaires sont insempêché de venir a u j o u r d ' h u i à Plo- tamment priés d'assister à cette réunion.
gastel.
Le Bureau.
Puis, avec une verve exquise, M. Le
Bail dit tout le charme de cette r é u n i o n
où les cœurs battent à l'unisson pour
Contributions indirectes.
une même et grande cause. I l parle
Par arrêté d u 23 j u i l l e t d e r n i e r , sont n o m aussi de l'œuvre à accomplir dans nos
més : l o receveur sédentaire de 4e classe à
campagnes et forme le souhait que I R ^ ^ ' ^ V e n s ' a T C
grâce a 1 éducation dispensée par l'ins- s e u r à Q u i m p e r l é ) e n r p receveur entrepor e m p l a c e m e n t de M .
li tu leur, une Bretagne nouvelle plus | n „ n n P , , r D ( J u .o„
D u n a r d , retraité ; 2« receveur sédentaire de
grande encore se révèle.
Les applaudissements éclatent de 4« classe à Brest S a i n t - M a r t i n , M . G u i l l o m a r ,
receveur a m b u l a n t à L a n n i l i s , en remplacenouveau.
ment de M . T r i d o n de Rey, retraité.
M. l'Inspecteur d'Académie, répondant à ces toasts, exprime la satisfaction qu'il éprouve de s'associer à l ' i n Foires et Marchés.
téressante tentative d'enseignement
ménager créée à Plogastel. I l fait des
B r i e c , l u n d i l ° r août ; P o n t - C r o i x , j e u d i
vœux pour que cette œuvre soit con- 4 août ; P o n t - l ' A b b é , j e u d i 4 août ; Pouldav i d (en P o u l d e r g a t ) , vendredi 5 a o û t ; Brest,
inuée et élargie encore.
l u n d i 1 " août ; Daoulas, m e r c r e d i 3 a o û t ;
Il boit en t e r m i n a n t à la terre de BreL a n n i l i s , m e r c r e d i 3 août ; L a Roche, j e u d i
tagne, si belle et si hospitalière, à MM.
4 août ; S a i n t - P i e r r e - Q u i l b i g n o n , m a r d i 2
Le Bail et Plouzané et aux vaillantes août ; C h à t e a u l i n , j e u d i 4 août ; Coray,
)opulations qu'ils représentent.
l u n d i 1 e r août ; L e Faou, samedi 30 j u i l l e t ;
Les discours terminés, u n concert L o c r o n a n , m a r d i 2 août ; Pleyben, l u n d i
s'improvise qui, pendant une heure, 1 " août ; P o u l l a o u e n , l u n d i l ' r août ; S c r i jermet d'applaudir d'excellents a r n a - ^'nac, l u n d i 1"" août ; A r z a n o , m a r d i 2 août ;
Scaër, l u n d i 1 " août.
eurs.
C'est au m i l i e u de celte bonne et
Q U I M P E R . — Marché du 23 juillet.
—
douce gaîté que se termine celte belle
F a r i n e , p r e m i è r e q u a l i t é , les 100 k i l o s
'été de l'Ecole dont chacun, comme
33 à 34, >» » ; f a r i n e , d e u x i è m e q u a l i t é , 31 à
nous sans doute, gardera longtemps le 32 ; f r o m e n t , 23 à 23,50 ; seigle, 15 à 15,50 ;
•éconfortant souvenir.
s a r r a z i n , 19,50 à 20 ; avoine, 10 à 16,50 ;
orge, 15,»» à 15,50 ; son, 13,»» à 14,»» ;
J.-D. S...
« Le p r e m i e r c r é d i l est d i s p o n i b l e dès le
directrices des écoles de Plovan, Gourlizon, Peumerit et Plozévet, .Toullec, v o l e d u budget ; i l est a c t u e l l e m e n t épuisé,
juge de paix, Sabrié,' directeur du car i l a été employé à satisfaire les collègues
j o u r n a l le Citoyen.
ayant les plus lourdes charges de f a m i l l e .
Dans la sallp, une centaine de per- O n a commencé par les i n s t i t u t e u r s ayant
sonnes e n v i r o n ont pris place, parmi
12, 1 1 , 1 0 , 9 j 8 , 7 enfants. Quant aux a u t r e s ,
lesquelles beaucoup d'instituteurs et
ils recevront tous satisfaction, mais pas
institutrices.
avant
la (in de l'année, c'est-à-dire q u a n d
Le menu, composé avec u n goût exles
reliquats,seront
disponibles : u n e s o m m e
quis, est servi d'une manière parfaite
et chacun y fait largement h o n n e u r . de 180.000 fr. est prévue à cet effet.
Nous n'avons pas besoin d'ajouter,
« Il n'en sera pas de même l'an p r o c h a i n ;
n'est-il pas vrai, qu'une cordialité j e p u i s en donner l'assurance à mes collègues.
charmante, une gaîtèfranche etde bon
Les intéressés, c'est-à-dire ayant p l u s de
aloi ne. cessa de régner pendant tout
trois enfante à l e u r charge, n ' o n t qu'à adresle cours de ses agapes.
A la f i n du repas, au moment où
dans les coupes scintille le Champagne blond, M . le docteur Plouzané
prend le premier la parole et, après
avoir porté u n toast aux dames qui
rehaussent de leur présence l'éclat de
ce banquet, il déclare que son premier
devoir est d'exprimer à tous les républicains réunis dans celte salle ses
sentiments de reconneissanco. C'est à
leur esprit de discipline, à leur cohésion qu'est dû le grand succès obtenu
dimanche par ht République. (Cris :
Vive la République ! V i v e Plouzané !)
I
« Le Président,
« MURGIER. ».
SAINT-POL-DE LÉON. L'artichaut.
— 25 j u i l l e t . — A u marché de ce m a t i n , les
a r t i c h a u t s ont été payés de 16 à 18 fr. les
100 k i l o s .
Quimper.
Certificat
d'études.
— V o i c i la liste des
élèves a d m i s au certificat d'études p o u r le
c a n t o n de Q u i m p e r :
Elèves des écoles de la
ville.
GARÇONS
Ecole dc la rue du I.ycée. — G u i l l a u m e
Barré, L u c i e n Bazin, L o u i s B o u r h i s , Corent i n Le Gam, J e a n - F r a n ç o i s Le Gann, E m i l e
Gosquer, L o u i s Le Dé, Yves
Douguet,
E d o u a r d D u b a r r y , Jean F e u n t e u n , Eugène
Goasdulf, Jean Le G r a n d , Eugène J a n v i e r ,
Georges L a m a y , A r t h u r Mercier, A n d r é
M o r i o , Gaston Nédélec, Pierre L e Pape,
Marcel Pontet, Jean Pouchous, A d r i e n P r i gent, Jean Quclïélec, G u i l l a u m o R i c h a r d ,
H e n r i T a l o u a r n , Joseph S u i g n a r d .
Ecole de la rue du Chapeau-Rouge.
—M a t h i a s Bois, A l a i n B o l l o r é , J e a n - L o u i s C-aD i m a n c h e soir, nous a p p r e n i o n s avec re- névot, A r t h u r Guzoulat. Noël Gorai, Jérôme
gret l'accident m o r t e l s u r v e n u à M . H é l o r e t , I Gornic, Joseph Cornic, A l a i n D e r v o u e t , L o u i s
propriétaire cultivateur
à Clohars-Foues
D o u r v o r , E m m a n u e l Lo D û , Joseph G a r i n ,
u a n t , conseiller d'arrondissement.
I l o n t i Gouzien, Yves Guonnec, L o u i s I l a M. Héloret q u i était monté sur une moule, m o n , M a t h i a s H é l i a s , Jean l l é l a o u e t , Jean
était tombe sur lo sol d'une certaine hauteur
L ' H e l g o u a l c ' h , Joseph L é z i a r d , Joseph Le
par suite d ' u n faux m o u v e m e n t et s'était
Marc, L o u i s M o i s a n , Eugène R e n a u d , F r a n tué sur lo coup.
Lo d é f u n t é t a i t iV^é de 56 ans. Conseiller çois Pau g a m .
d ' a r r o n d i s s e m e n t pour lo canton do FouesEcole annexe.
— Jean M a r i e D a n i o n ,
n a n t depuis le 31 j u i l l e t 1892, ancien m a i r e G u i l l a u m e Le G u i l l o u , Jean Quéau.
lo Glohars-Fouesnant, il a v a i t reçu la c r o i x
Ecole privée, route de Bresl. — Jean Co
le chevalier du Mérite agricole le 3 août 1904
r o l i e r , Marcel Guéguen, Yves Le G u i r r i e c ,
Sorviablo et bon, M . Héloret ne c o m p t a i t
Jean-Louis M n i t r i c , F r a n ç o i s T h é o l a d e .
pio des a m i s dans son entourage. Le parti
Ecole privée,
Saint-Joseph.
— Joseph
é p u b l i c a i n perd eu l u i u n de ses plus ardents
Kervel, Y\cs Mchur.
léfensourn.
Les obsôquus do cet h o m m e do b i e n o n t
Orphelinat Massé. — (.lorentiu Plouhioec.
Nécrologie.
FILLES
Ecole du boulevard
de l'Odet.
— Maria
B u r e l l e r , M a r i e D a n i é l o u , Perrine F a v e n n e c ,
Rachel G a i l l a r d , Jeanne Le G a l l o n , Joséphine G l é r a n t , Eugénie K e r h e r v é , MarieJeanne M o r v a n , Isabelle Le N a o u r , M a r i e A n n e Nicolas.
Ecole de la rue Vis. — A n n a C a m u s , Joséphine Le Doaré, Marie-Renée L « F l o c h ,
M a r i e - A n n e G o u r m e l o n , M a r i e G o y a t , Jeanne
Le G r a n d , F r à n r i n e I . i g e n , L o u i s e Le M e u r ,
Marie T h é p o t .
Ecole annexée à l'école normale de filles.
— A n n e B e l m o n , Corentine C o n a n , M a r i e Louise D a o u d a l , M a r i e Le F o l l , Claire Jonquères,Clémence Lenogré, Jeanne Le M e n n ,
Paule Quéœéner.
Ecole privée, rue des Douves. — B e r n a dette Le Bras, M a r g u e r i t e Le Gouès, A l e x a n d r i n s G o u r i o , A n n a Péron, M a r i e - L o u i s e L e
Quéau.
Cours Saint-Mathieu.
— Léontine
gand, L u c i e Pennanéach.
Elèves des écoles
Bri-
rurales.
GARÇONS
Ergué-Armel.
— L a u r e n t Le G o f f , Yve«
Gouzien, Jean-François J u g e a u , C o r e n t i n
Rénévot, Jean-René R i o u , Pierre T u d a l .
Ergué-Gabéric.
— Pierre-Marie Hostiou,
A l a i n Lozach, Y ven N a r v o r , L o u i s R a n n o u ,
J e a n - L o u i s Le R o u x .
Ker feunteun.
— J e a n - M a r i e A u t r e t , JeanMarie Laurent.
Penhars.
Stéphan.
— Hervé M o r v a n ,
Pierre-Jean
Plomelin.
— Jean-Corentin D r o v a l , JeanMarie Jante, A l a i n T r é b e r n .
Tréméoc.
— Jean-Louis Volant.
Ergué-Gabéric.
— Pierre-Marie Le Roux
élève présenté par ses parente).
FILLES
Ergué-Armel
Marie Moreau.
— Marie-Jeanne
^ Ergué-Gabéric.—
Catherin» Huitric,
Louet.
Heydon,
Marie Perrine Bernard,
A n n a Huitric, Jeanne
Penhars.
— M a r i e Le Bellac, L o u i s e L e
Bosser, Louise L o z a c h m e u r , M a r i e Q u é l e n ,
A n n e Rospars.
Plomelin.
Moënner.
— M a r i e Jeanne C o r n i c ,
Marie
Pluguffan.
— Marie-Jean ne Le Bec, M a rie-Louise C o r o l l e r .
Distribution
de prix. — J e u d i m a t i n a
eu lieu, salle de la H a l l e , l a d i s t r i b u t i o n solennelle des p r i x aux élèves des écoles c o m m u n a l e s de garçons. L a cérémonie q u i a en
comme d ' h a b i t u d e le p l u s g r a n d éclat, é t a i t
présidée par M. H a m m o n d , secrétaire génér a l de la préfecture.
L ' a b o n d a n c e do6 matières nous oblige à
remettre à la semaine prochaine le compter e n d u de cette solennité.
Service des épizooties. — M. Cornic,
vétérinaire départemental, chef du service
des épizooties, a l'honneur d'informer les
maires et leurs administrés qu'il sera à leur
disposition pour tous conseils et renseigne-ments concernant les maladies contagieuses
les mercredis et samedis d'une heure à quatre heures à son domicile, place du Champde-Foire. 2, Quimper.
Chute mortelle. — M. François Le Luc,
ouvrier plâtrier au service de M. Pérodeau,
entrepreneur à Quimper, travaillait au lieu
dil Kergaben, en Plonéis, lorsque, par suite
d'un faux mouvement, il vint s'abattre du
2 e étage dans les caves pavées d'un immeuble en construction.
Admis d'urgence à l'hospice, M. Le Luc
y est mort le lendemain d'une fracture au
crâ ne.
Il laisse une veuve et plusieurs enfants.
Fondation d'une chorale.
prie d'insérer l'avis suivant :
— On nous
Co soir, au Gymnase municipal, aura lieu
une réunion préparatoire pour fonder à Quimper une chorale, depuis longtemps désirée
par nombre de nos concitoyens.
Les jeunes gens et messieurs désirant y
collaborer sont priés d'assister à cette réunion où sera nommé un comité et où seront
choisies les voix justes.
Les statuts de la société seront probablement ceux existant dans d'autres sociétés
de la région.
Le « Tour de France ». — Malgré le mauvais
temps, on peut évaluer à plus de 5.000 le
nombre des personnes qui assistèrent mercredi matin au passage des vaillants « Tour
de France ». Voici l'ordre dans lequel arrivèrent les concurrents :
A 11 h.SO François Faber, Garrigou, Trousseher, Vanhouvaert, Godivier, Bettiui Ménager, Albin», Ernest Azzini, Louis Azzini
Paulmier, Ringëval, Ernest Paul, Maltron'
Deloflrc, Crupclandt, tous très frais et m a r chant à un train d'eufor.
Lapizc arriva ensuite à 11 h. 53, puis La
fourcadc à 11 h. 56, puis Biaise à midi î
Enfin : à midi 17 Leblauc ; à midi 26 Lannoy ; à midi 37 Potbier ; à midi 19 Pardon •
à I h. 10 G. Fleury, Saillot ; à 1 h. 20 Decaup'
Ilabiei re, Cognât et Bouillet.
Au résumé, c'est un nouveau triomphe
qu'à remporté à Quimper le « Tour de France ».
Serviee du « Terfel ». — Dimanche 31 juillet : départ de Quimper, à 9 h. matin ; de
Ueuodet, à 10 h. 30 soir.
LE C I T O Y E N
L u n d i 1 e r août : départ de Q u i m p e r , à
10 h. m a t i n ; de Bénodet, à 1 h. 30 soir.
M a r d i 2 : départ de Q u i m p e r , à 10 h . 30
m a t i n ; de Bénodet, à 2 h, 30 soir.
M e r c r e d i 3 : départ de Q u i m p e r , à 1 l u 15
soir ; de Bénodet, à 3 h . 30 soir.
Jeudi 4 : départ de Q u i m p e r , à 1 h. 30
soir ; de Bénodet, à 4 h . 30 soir.
Vendredi 5 : départ de Q u i m p e r , à 1 h. 30
soir ; de Bénodet, à 4 h . 15 soir.
Samedi 6 : départ de Q u i m p e r , à 1 h . 30
soir ; de Bénodet, à 4 h . 15 soir.
Etat-civil
du 22 au 28 juillet.
— NAIS
SANCHS. — Jean Lozao'h, iinp. de l'Odet. —
Anna Bodéaaut, v. du Duo. — Edmond Pas
quier, r. Saiute-Catheriue. —Jeanne Moënner,
r. Kerfeunteuu. — Bené Guenneau, r. SaiutMarc. —Jeanne David, Goaremdro. —Odette
Le Goff, r. Neuve.
220 naissances eu 1010.
Mariages 74.
DÉCAS. — Marie-Jeanne C.aradec, 04 ans,
ménagère, veuve de Le Quéré, r. Neuve. —
Corentiu Le Guyader, 53 ans, menuisier, époux
de Jeanne Kerhoas, à l'hospice. — Anne Le
Coz, 66 ans, ménogère, veuve de Jean Mous
térou, à l'hospice. — Marie Le Berre, 24 ans,
cultivairioe, épouse de Squividan, à l'hospice.
— Jeanne Le Menu, 2 mois, r. Neuve. — Auue
Loth, 29 ans, s. pr., épouse de Pierre Le Lay,
r. des Douves. — Auguste ï o u l e m o n t , 32 ans,
cultivateur, célibataire, à i'hospioe. — Adélaïde
Chesnel, 73 ans, s. pr., célibataire, r. Douarnenez. — François Lo Luc, 51 aus, plâtrier,
époux de Marie Thépault, à l'hospice.
297 décès en 1910,
dont 108 aux hôpitaux.
PUBLICATIONS DK MARIAGES
Bervé Cariou, commissionnaire, et Catherine
Bellec, cuisinière, dom. à Quimper.
Eugène Dabo, représentant de commerce, el
Jeanne Lozach, s. pr., dom. à Quimper.
Jean Benoit, instituteur, et Maria Guirriec,
institutrice, dom. à Quimper.
Alphonse Le Bastard, tauueur, dom. à Quimper et Marie Dano, s. pr., dom. à Josselin
(Morbihan).
Auguste Moreau, menuisier, dom. à SaintQuentin, et Marie Blanchard, couturière, dom.
à Quimper.
Tréboul.
Société dts régates. — L u société des ré
gâtes de T r é b o u l u renouvelé comme suit,
son bureau :
Président, T h . Nicolas ; vieo-prèsidents,
Jacques Richepin ot Daniel Lozachmeur ;
trésorier, Pierre Le Bars ; secrétaire, Bené
Pérennès.
Los régates soDt fixées au dimanche 4 septembre.
Tréogat.
Etouffé. — Le 23 de ce mois, vers midi,
le sieur Boissel, chiffonnier à Banalou, entrait dans le cabaret Faou pour y acheter du
pain ; la commerçante, lui ayant donné une
galette, il en offrit un morceau à un mendiant, nommé Guillaume Kerdranvat, Agé
de 06 ans, qui se trouvait là. Tout à coup
on vil ce dernier hoqueter fortement, comme
s'il allait étouffer. Voyant qu'il faisait des
efforts pour vomir, la dame Faou appela le
sieur Boissel et son mari qui se trouvaient
dans l'écurie. Ces derniers conduisirent le
vieillard dehors et l'assirent en lui soutenant la tète ; les spasmes diminuèrent, nuis
cinq minutes après, il rendait le dernier
soupir sans avoir pu prononcer une parole.
Voici le p r o g r a m m e des
régates q u i a u r o n t lieu d i m a n c h e 3 1 j u i l l e t
et l u n d i 1
français:
Départ v o l a n t par groupe de série (1 er départ
à 2 b- 1 / 2 ). Parcours 10 m i l l e s e n v i r o n .
e
4% 5 et 6° séries (Lettres V, I et B) yachts
de 12, 15 et 19 mètres de jauge. l ° r
prix
150 l r . et médaille de vermeil ; 2 e , 100 l'r.
3° série (Jettre L ) yachts de 10 mètres de
jauge. l " p r i x 130 f r . et médaille v e r m e i l
2% 90 f r .
e
2 série (lettre H) yachts de 8 mètres de
j a u g e 1 e r p r i x , 100 f r . et objet d ' a r t , 2®,75 f r .
I " série (lettres J) yachts de 6 mètres de
j a u g e . 1 e r p r i x 00 l'r. et médaille d'argent ;
2 e , 40 fr. et médaille de bronze.
Série spéciale de 8 m . 50. l t r p r i x , 75 l'r
sion conservatrice, ont précipité la défaite
commissaire de police de Q u i m p e r ,
aux
de ses candidats. L'esprit laïque prédomine
nommés Jean HascoiU et Charles Guellec
maintenant chez les cultivateurs de notre
q u i étant en état d'ivresse, cherchaient que
commune.
veulent
la liberté
du volç.
relie aux électeurs républicains aux abords
de la salle d u vote.
Cruisers. I " ' p r i x , 100 f r . et médaille d'are
gent ; 2 , 50 f r . et médaille de bronze.
de pêche. — Départ à
i n i d i 1/2 précis.
(guidon b l e u ) .
Chaloupes n o n
pontées de 23 pieds et 1 / 2 de q u i l l e et audessus. 4 p r i x .
2e série
(guidon rouge). Chaloupes au-
dessous de 23 pieds de q u i l l e . 3 p r i x .
3 e série (guidon rouge et b l e u j . Canots de
18 pieds de q u i l l e et au-dessous. 3 p r i x .
Canots à misaine seule. l r , ; série. 4 p r i x
Canots de 15 à 18 pieds de q u i l l e .
2 e série. Canots de moins de 15 pieds de
quille. 4 prix.
Langoustiers.
— Course au chronomètre.
Saint-Yvi.
Fêle des écoles. — La fête des écoles a eu
lieu à S a i n t - Y v i l u n d i 18 j u i l l e t et a été fa-
Coupe
dée par M. Dagorn, a d j o i n t - m a i r e , M .
Course-Croisière
de
Douarnenez à M o r g a t et r e t o u r . Départ à
8 heures d u m a t i n . Déjeuner à Morgat.
A la suite d ' u n défi lancé par M M . T h u b é
corée de
fleurs,
de guirlandes et de d r a -
peaux. La fête a commencé par « l ' H y m n e à
l'Ecole laïque » chanté en chœur par les filles,
puis les « Joutes », autre chœur exécuté par
les garçons. Des filles et des garçons ont
chanté à tour de rôle et se sont fait beaucoup
a p p l a u d i r ; de tout petits et petites
nologues.
ont
Mme
l'institutrice
et M M .
les
i n s t i t u t e u r s se sont aussi fait applaudir en
et charmé les élèves, c'est u n phonographe
q u i a joué de très j o l i s airs.
Celte première partie a été suivie d'une
promenade et d ' u n dîner
champêtre
qui
s'est t e r m i n é par une d i s t r i b u t i o n de f r i a n dises dùes à la libéralité de M M . le m a i r e ,
l ' a d j o i n t - m a i r e e l les délégués cantonaux.
A u passage des élèves, q u i marchaient au
lampoliner.
la p r e m i è r e fois c o u r i r s u r nos côtes breton
nés, les régates a u r o n t cette année u n éclat
t o u t p a r t i c u l i e r , p o u r peu que le temps les
BULLETIN DE LA PÊCHE
Nombre
de
Moyenne
bateaux
Ports
L'affaire
Le
Gouvello
Mardi, le t r i b u n a l correctionnel de Quimper a rendu son jugement dans l'affaire d'où
trages, de coups et blessures, dans laquelle
ont comparu MM. le colonel Le Gouvello père
et fils.
A u x termes de ce jugement, M. Le Gouvello père est reconnu coupable d'avoir, le
2 i a v r i l dernier, adressé des outrages au
président du bureau de vote de Treffiagat et
d'avoir frappé d'un coup de poing un élecleur,
le nommé Challron. M. Le Gouvello est convaincu d'avoir, le môme j o u r , pénétré dans
la salle du s c r u t i n avec une arme cachée et
d'avoir frappé M. François Stéphan à coups de
crosse de revolver.
En conséquence, MM Le Gouvello père et
lils sont condamnés, le premier à un mois de
prison, le second à quinze jours de la même
peine sans sursis.
Le 21
20
Arcachon
150
Les Sables
30
Saint Gilles . . . .
50
Ile d'Yeu
30
Croisic . .
»
La T u r b a l l e . . .
100
Belle-Isle
100
Quiberon
Concarneau
300
»
Ile-Tudy
La T u r b a l l e . . .
Belle-Isle
Quiberon
Concarneau . . .
lie-Tudy
Penmarc'h
Audierne
Douarnenez—
maisons et souriaient aux
enfants,
q u ' i l s connaissaient.
QUESTIONS MARITIMES
E n f i n , avant de se séparer on a encore
chanté « l ' H y m n e à l'Ecole laïque ».
Châteaulin.
Autour des élections. — On nous é c r i t :
Bravo I les ChiUeaulinois I Vous avez
vengé l'échec de M. Halléguen, notre vénéré
maire, en rendant à la culture de ses bette
raves, M. L ' H a r i d o n , conseiller sortant,
président du comité d i t B é p u b l i c a i n et q u i
avait tant travaillé au succès de M . Daniélou. Après l'échec de M . L ' H a r i d o n d i t
1' « I m b a t t a b l e » i l ne l u i reste plus qu'à
donner sa démission de conseiller m u n i c i p a l ,
à l'exemple de son chef de file.
Le beau succès de M. Victor L a u n a y , celui
de M . le docteur Magne, q u i , i n c o n n u hier
dans le canton, a réuni t a n t de suffrages
tout cela fait des élections de dimanche une
victoire d o n t nos adversaires sentent tout
le p r i x .
Bravo les Chfttoaulinois ! E n avant pour
les conquêtes nouvelles I
Election. — Demain dimanche, aura liou
à Cast l'élection du maire de la c o m m u n e .
Nous faisons des vœux ardents pour que
notie localité, q u i a donné dimanche une
belle m a j o r i t é à M M . L a u n a y et Magne,élise
un maire r e p r é s e n t a n t - l ' o p i n i o n nettement
républicaine de l a p o p u l a t i o n .
Locronan.
La leçon d'un scrutin. — Les électeurs do
L o c r o n a n v i e n n e n t d'infliger une leçon rude,
mais bien méiitée au député provisoire do
Châteaulin, en mettant ses amis en m i n o r i t é
dans la c o m m u n e où i l est conseiller m u n i cipal.
LA CRISE SARDINIÈRE.
U n e Lettre.
Nous avons reçu c o m m u n i c a t i o n d'une
longue lettre signée Un ouvrier
soudeur
sur l a crise sardinière et l a cause i n i t i a l e des
conflits qu'elle entraîne actuellement.
Après avoir i n d i q u é que les négociants ont
une tendance presque générale à é l i m i n e r
l ' o u v r i e r soudeur de leur usine pour le remplacer par l a machine à sertir, la « Sertisseuse », l ' a u t e u r pose ainsi la question.
« L a préparation des boites de conserves
et p r i n c i p a l e m e n t des boites do sardines
dont le type unique est le carré ou rectangle, qu'elles soient fabriquées et fermées à
la m a i n ou à la machine, nécessite une série
d'opérations méticuleuses d'où dépendent la
sûreté et le f i n i du t r a v a i l .
« I l est de notoriété p a r m i les gens de
métier, que l ' o u v r i e r soudeur, facilement
c r i t i q u é , se trouve en butte le plus souvent
en ce q u i concerne la dite préparation, soit
à une ingérance de la part du négociant ou
de ses sous-ordres, soit à une négligence
cupide, dont le résultat peut être de la m a l façon, malgré l'habileté de l ' o u v r i e r soudeur.
L a préparation des boites de tou6 formats
destinées a être façonnées à l a m a i n , cet
cependant l o i n d'exiger u n outillage compliqué, mais seulement u n entretien approprié
à l'usure produite par le débit souvent considérable de marchandise préparée.
« De pareils soins sont nécessaires pour
lo réglage des outils, ainsi que la préservation de la r o u i l l e , pour toute partie de forblanc devant rentrer en contact avec l a
soudure.
i
62
62
juillet.
1500
5000
3000
3000
0000
3000
1000
1000
800
5000
50
60
60
62
60
60
60
62
62
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7
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l'iO
50
20
15
180
80
250
8
»
»
140
140
Le 23
La T u ' - b a l l e . . .
Belle-Isle
Concarneau . . .
llo-Tudy
Guilvinec
Penmarc'h
18
5
13
15
24
3000
1000
9
Los Sables
Saint Gilles . . .
48
60
60
60
58
»
100
70
Le 22
Les Sables.. . .
Saint-Gilles . . .
Ile d'Yeu
17
7
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15
32
28
31
15
17
17
»
»
»
»
150
»
»
»
»
»
»
»
»
i
»
200
»
9
9
9
»
»
»
27
22
»
9
9
»
62
62
9
>
»
»
»
»
»
»
»
Le 25
juillet.
»
»
Arcachon
50 11000
Les Sables
»
»
Saint-Gilles . . .
»
»
Ile d'Yeu
, ..,
»
9
»
La Turballe . . .
»
»
»
Belle-Isle
»
I
»
»
Concarneau . . .
»
9
Ile-Tudy
»
»
Guilvinec
))
»
Penmarc'h
9
s
70
3000
Douarnenez
»
Camaretf
»
9
9
»
»
9
»
9
v v
»
»
»
58
»
»
»
»
»
18
»
9
Le Gérant : F. A N D R É .
I
l(HP
ensemble ou séparément
9
LUULn dans la maison 10, rue du
Lycée,Quimper : rez-de-chaussée, pre-
9
m i e r élage, j a r d i n , mansardes.
9
S'adresser
Quimper.
»
»
»
»
»
»
»
»
9
»
32
»
62
»
à M e JACQ, notaire
Quimper t le
à
Etudes de Mo Victor CROUAN, avoué-licencié
12, quai da l'Odet à Quimper (successAim
do M» Le Scour), et de M* DAMEY, notaire
à Douarnenez.
9
VENTE PAR LICITATION
En l'étude de M* D A M E \ , notaire à Douarnenez
LE VENDREDI 12 AOUT 1910
A 2 heures de
l'après-midi
QUESTIONS_AGRICOLES
Un débouché du cidre en Angleterre
Le cidre n'est pas considéré en Angleterre
comme une boisson alcoolique ; en conséquence, i l n'y paie aucun d r o i t ; c'est la boisson favorite des restaurants de tempérence ;
on peut en vendre le dimanche aux heures
où i l est i n t e r d i t de débiter du v i n et de la
bière.
Le cidre du Comité de Devon est généralement le plus estimé. Dans les bars, ou voit,
sur le comptoir, de petits fûts de cidre : cel u i - c i est tiré et servi comme de la bière. Un
verre de cidre pouvant contenir 1/4 de litre se paie environ 3 sous. Le cidre bouché
est très cher. Une bouteille de moins d ' u n
demi l i t r e se vend aisément i pences (8 sous),
verre non compris. En fûts de 150 à 300 l i tres, chaque l i t r e revient encore, le plus souvent, à plus de 0 l r . 30.
Les caractères les plus saillants de ces cidres sont les suivants : 1° l i m p i d i t é parfaite,
pas le moindre dépôt dans les bouteilles ;
2° généralement doux, ce qui ost très curieux
étant donné que l'anglais aime le Champagne ;
C O M M U N E DE T R É B O U L
A u l i e u de « Tréboul-Coz »
En face de la grève Saint-Jean
1er Lot. — U n e p a r c e l l e de t e r r e ,
7 ares 23 centiares . . . 1 . 0 0 0 f r .
2' Lot. — D e u x V i l l a s avec dépendances dites « villa Saint-Jean » au
lieu dit «Tréboul-Coz». 2 0 . 0 0 0 f r .
3e Lot. — Attenant au 2e lot, u n e
p a r c e l l e de t e r r e sous jardin. Contenance : 082 mètres carrés 32
2 . 0 0 0 fr.
e
4 Lot. — Au môme lieu, u n e M a i son
3 . 0 0 0 fr.
Clause de réunion des 2e, 3* et 4*
lots.
Au môme lieu de « Tréboul-Coz ».
5® et 6* Lot. — D e u x p a r c e l l e s d e
t e r r e contenances : 2 ares 10 centiares et 88 centiares. Mises à prix : 1 0 0
et 5 0 f r .
(Voir les alïiehes.)
' V. CROUAN.
avoué-licencié.
Quimper — Typographie ED. MENEZ, imprimeur, rue du Frout, 17.
Certifié par le Gérant soussigné.
travail.
9
60
9
c o n t r a t collectif de
La cour de cassation a rendu, le 7 j u i l l e t
1910, un arrêt intéressant.
Elle a décidé que lorsqu'une convention
fixant le taux des salaires est intervenue entre les délégués d ' u n syndicat patronal i n vestis d ' u n mandat régulier de la majorité et
ceux d'un syndicat d'ouvriers, ce contrat
conclu par les dits délégués au nom de tous
les membres du syndicat patronal oblige
même ceux qui, faisant partie de la m i n o r i t é ,
ont cependant continué à adhérer au s y n d i cat et n'ont pas manifesté, par une démission,
leur volonté de reprendre leur liberté d'action.
9
9
9
Le
»
»
»
»
»
TRIBUNE OUVRIÈRE
9
23
20
»
10
»
»
5000
»
Dans notre région, où la production de la
pomme à cidre constitue pour beaucoup d'agriculteurs une importante ressource, i l serait
intéressant, croyons-nous, d'étudier la question d ' i m p o r t a t i o n que nous venons d'effleurer.
9
»
60
»
»
»
»
I l serait nécessaire aussi, pour compléter
l'organisation du syndicat
d'importation,
d'avoir sur place un représentant choisi avec
soin et rémunéré d'une manière très large,
en raison des difficultés d'un premier l a n cement.
23
6
10
15
19
25
13
14
20
20
»
juillet.
»
5000
»
»
»
.»
Les cidres du Devonshire se vendent aux
bars 7 sh. les trois gallons, soit 0 f r . 6 i le
l i t r e dans les bonbonnes en question, armées
d'une ampoule d'acide carbonique suffisante
pour la gazéification des trois gallons de
cidre. En général le cidre se vend assez cher
au détail, quoi q u ' i l soit souvent de qualité
inférieure.
9
13
15
18
»
9
Pour avoir chance de réussir sur le marché
anglais, nous devons y importer des produits
irréprochables, hautement affirmés naturels
et présentés comme boisson de luxe.
De plus, l'estampille syndicale q u i serait
naturellement donnée aux produits lancés
par nous, faciliterait le mouvement d ' i m p o r tation.
Un cidre présenté dans ces conditions
p o u r r a i t se vendre en détail 1 sh. soit 1 f r . 25
la bouteille champenoise.
Nous pourrons aussi vendre en fûts nos
cidres de 2 sortes différentes : le cidre pur
et fruité, pour vendre en bonbonnes avec
gazéification au moment de la consommation,
à l'aide d ' u n appareil spécial ; en second lieu
le cidre à t i t r e alcoolique ne dépassant pas i " .
23
»
60
58
58
»
»
9
4000
2000
Prix
52
58
58
58
GO
60
62
60
62
62
»
»
»
62
»
juillet.
500
7000
9000
5000
8000
»
3000
8000
1000
s
»
»
s
Penmarc'h
Audierne
Douarnenez . . .
cela paraissait u n e nouveauté, sortaient de
leurs
Moule
Le 20
juillet.
Arcachon
25
3000
340 10000
Les Sables
120
6000
Saint-Gilles . . . .
50
7000
Ile d'Yeu ,
30
400
Croisic
120
500
La T u r b a l l e . . .
100
4000
Belle-Isle
40
4000
300
000
Concarneau . . .
/.o
800
Ile T u d y
»
»
Guilvinec
»
»
Penmarc'h . . . .
»
»
2000
Douarnenez . . .
100
»
»
Tribunal correctionnel de Quimper
Audience du '2(1 juillet
Nous pourrions lutter sur le t e r r a i n des
p r i x de gros avec les cidres du Devonshire,
si nous présentions nos produits dans la
forme où sont offerts les produits similaires
anglais, dont le produit concurrent le plus
dangereux est le Whiteway's Devonshire Cyder
qui fait à Londres une réclame considérable
el qui vend à bas p r i x un cidre de qualité
médiocre mais q u i passe faute de mieux.
[A suivre).
pas, en c h a n t a n t , les habitants, pour q u i
certain
n o m b r e de propriétaires q u i v i e n d r o n t , pour
favorise.
An
saveur el bouquet rappelant ceux de nos
bons cidres.
Nos récoltants pourraient certainement
profiter du bon débouché qu'offre pour eux
l'Angleterre. I l faudrait : 1« fabriquer de façon à l u i donner entière satisfaction ; 2<> orner les bouteilles de cidre bouché, d'étiquettes artistiques, avec inscriptions en Anglais ;
3» former un syndicat d'exportation ;
se
faire un t r e m p l i n des 30.000 français disséminés dans Londres pour a r r i v e r à y faire
connaître et apprécier nos cidres.
« Ces observations font partie de la tech
nique d ' u n bon chef d'atelier et sont facilement applicables. Or, l'état d'esprit de la
majeure partie des négociants f a b r i q u a n t la
jolte, se détermine généralement par un
>arti pris déraisonnable d'économie à outrance, ne consentant pas à une dépense
souvent m i n i m e de renouvellement d'outils,
rendue nécessaire par l'usure consécutive à
tout métal. L a conséquence en est l'accroissement de difficultés imposées à l'ouvrier
soudeur, et constitue en fin de compte « des
économies onéreuses ».
maire étant empêché.
et Fiteau à tous les yachts de 8 mètres et de
6 mètres de jauge et relevé par u n
A l'œuvre, mes amis et bravo.
le
Cast.
Deuxième épreuve de la
de Bretagne.
comité
l'équivoque, le parti Daniélou-Le Floch.
vorisée par u n beau temps. E l l e a été prési-
( j u n i o r s et seniors). 3 p r i x par série.
—
immédiatement u n
l ' H ô l e l - d e - V i l l e , abattant ainsi le parti de
Courses à l ' a v i r o n ; courses de natation
2* journée.
A l l o n s , camarades de Plonévez, grouponsnous, formons
républicain q u i saura dans deux ans enlever
Bateaux hors série. l ' p r i x 30 f r . et m é daille de bronze ; 2°, 20 f r .
série
r i t é cette fois ; mais l'idée républicaine est
en marche dans notre belle c o m m u n e .
procès-verbaux ont été dressés par M . le
l r
1"
Nous n'avons pas encore obtenu la majo-
L'intransigeance de cetle dernière, la pas-
et médaille de bronze ; 2e 50 f r .
Courses de bateaux
— On nous écrit :
—
Ceux qui
écouté avec p l a i s i r . Ce q u i a s u r t o u t s u i p r i s
— Courses de yacht
Elections cantonales.
Bravo Plonévez.
A i n s i que nous le disions d ' a u t r e part, des
exécutant des chœurs que les élèves ont
août à Douarnenez :
1" journée.
Plonévez-Porzay.
C i n q voix à déplacer et c'est le t r i o m p h e
charmé l'auditoire par des récits et des m o -
er
M a i n t i e n d r a t - i l sa décision ? Ce serait son
devoir. On parle aussi de la démission de
M. H é m o n , adjoint-maire, q u i s'est démené
comme u n diable dans u n bénitier pour les
cléricaux.
çons, q u i , pour cette circonstance, était dé-
Les g r a d i n s devront être prêts pour les
courses d u Ris, c'est à-dire pour le 11 août
—
E n entendant prononcer le résultat du
scrutin à L o c r o n a n , M . Daniélou s'est si
bien senti atteint q u ' i l a proposé séance
tenante au maire de donner sa démission...
de conseiller m u n i c i p a l .
de la B é p u b l i q u e sur la réaction cléricale.
réunis à 8 h. 1 / 2 du m a t i n à l'école de gar
Construction
de tribwies pour les fêtes. —
Les sociétés des courses et de 1 Union du Coin
merce et de l ' I n d u s t r i e viennent de s'accorder
pour la construction de tribunes q u i servi
r o n t aux fêtes. Le p r i x de ces tribunes est
d ' e n v i r o n 3.000 l r .
Les régates.
Les électeurs ont pris la proposition au
jied de la lettre. En faisant échec aux candidats réactionnaires, ils ont entendu désapprouver publiquement l'attitude de leur déjuté, élu comme progressiste ot rallié dès le
endomain au groupe de l ' A c t i o n libérale.
Bien ne l'arrêtera.
Landudec.
Les élèves, filles e l gardons, se sont tous
Douarnenez.
L o r s du passage dos candidats cléricaux
et devant le peu do succès do leurs discours,
M. Daniélou p r i t la parole et demanda aux
électeurs d<» voter pour M M . Le Doaré et
.'Haridon comme s'il s'agissait de l o i mémo.
V u pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie de Quimper, le
bi
Mûm,