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SERVICE SOCIAL JUIF - AVENUE DUCPETIAUX, 68 - 1060 BRUXELLES - TEL 02-538 81 80 - FAX 02-538 37 04 - mail : [email protected]
Avec le soutien de la COCOF, de la Fondation du Judaïsme de Belgique et de la Centrale des Œuvres Sociales Juives
Belgique
P.P.
Bruxelles X
1/1525
P601162
MENSUEL
NOVEMBRE 2014
SOMMAIRE
Edito
3
Mille métamorphoses d’amour et de tendresse
5
Service@home
7
Agenda C.A.S.G
9
Agenda Club Amitié
10
Agenda C.M.P
14
Du côté du C.M.P.
15
Deux petites minutes de bonheur
16
Ma vie en partage
17
INFORMATIONS
UTILES
Directeur
Daniel Berman
Centre d’Action Sociale Globale
Coordinatrice
Stéphanie Dock
Centre Médico-Psychologique
Médecin - Directrice
Laurence Ayache
Centre Médico-Psychologique
Coordinatrice
Chrystelle Ledecq
Club Amitié
Anne-Marie Carette
La Claims Conference aide de façon décisive le Service
Social Juif à maintenir des services d’aides aux personnes et à
distribuer des aides matérielles.
Si vous êtes survivants de la Shoah ou si vous connaissez dans
votre entourage des survivants en difficulté, n’hésitez pas à
nous contacter afin que nous puissions examiner les
possibilités d’aide que la Claims Conference met à notre
disposition.
Pour l’actualité en matière de réparations, aides sociales et
pensions diverses, consultez le site www.claimscon.org
Contact : permanence du Service Social Juif au 02/538.81.80
ou via [email protected]
Locations
Eliane Wieder
02/538.81.80
Site Internet
www.servicesocialjuif.be
Secrétaire de Rédaction
Shavit Rubin
Corrections
Hilda Helfgott
Graphisme
Chrystelle Ledecq
Production
[email protected]
BUREAUX À LOUER
Le Service Social Juif met en location 2 bureaux de 12 mètres
carrés au 5ème étage de son bâtiment situé 68 avenue
Ducpétiaux à 1060 Bruxelles.
Rénovation récente, environnement sécurisé, toutes
fonctionnalités bureautiques facilement accessibles, service
d’accueil disponible. Possibilités de location d’une salle de
réunion modulable à tarif préférentiel.
Couverture
Bail locatif, toutes charges comprises.
Intéressé ? Contacter Eliane Wieder ou en s’adressant à Shavit
au 02/538.81.80
2
Edito
La commémoration de notre 70ème anniversaire a constitué un moment fort de notre existence.
Grâce aux participants et à l’accueil que nous a réservé le Bourgmestre Charles Picqué au sein
du très bel Hôtel de Ville de Saint-Gilles.
Nous sommes tous dans la situation d’un chroniqueur d’une histoire qu’il vient de relire et dont
il tire les conclusions pour pouvoir entamer un nouveau récit.
En cette fin d’année où tous les gouvernements sont installés, et comme tous les services
sociaux du secteur social santé bruxellois, nous nous trouvons devant des programmes à remplir
dans un contexte de restriction budgétaire et de gestion plus rigoureuse.
Il est très clair qu’un centre multiagréé, Centre d’Action Sociale Globale, Service de Santé
Mentale, Centre de Médiation de Dettes, soutien scolaire et aide aux devoirs par la Cocof se
doit de rencontrer les objectifs de nos pouvoirs subsidiants : soutien le plus efficace possible des
personnes en souffrance sociale et psychologique, prise en charge d’un maximum d’enfants en
difficultés scolaires et aide à leurs parents, appui aux personnes en grande difficulté budgétaire.
Cela demande désormais un encadrement administratif et comptable pour lequel les exigences
n’ont jamais été aussi grandes. Nous nous sommes donc attelés à cette tâche à la fois dans la
perspective de renforcer nos équipes administratives et en ayant procédé au renouvellement de
personnel, notamment par le renouvellement d’un poste de psychologue et l’arrivée de Diane
Helszajn, et celui de psychiatre par celle du Docteur Emmanuelle Reich qui nous apporteront
toute leur expérience accumulée dans les hôpitaux universitaires, et enrichiront ainsi notre offre
clinique.
Pour atteindre ces objectifs, il nous faut à la fois respecter les directives mais également les
compléter en participant à l’analyse des besoins et en adaptant nos services à nos publics cibles.
Ainsi, nous avons développé au sein du CASG une action spécifique de maintien à domicile des
personnes âgées grâce aux fonds de la Claims Conference. Cette action rencontre totalement les
objectifs du programme de gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale, confrontée à la
fois à une démographie jeune rencontrant d’énormes difficultés d’emploi et des décrochages
scolaires, et aux conséquences du papy boom qui a créé un cruel manque d’offres de services.
Nous avons donc le devoir de mettre à la disposition de tous les publics nos expertises
accumulées à l’instar de ce que nous avons fait en matière de santé mentale dans les années 70.
Nos responsables d’équipes s’inscrivent donc dans le projet de nous mettre en condition
d’entrer dans les agréments publics en matière de services de maintien à domicile. Lourde tâche
qui n’a de chance d’aboutir que si on l’entreprend et qui restera certainement lettre morte si ne
prenons aucune initiative.
Espérons ensemble qu’entre la rédaction de cet éditorial et la parution du Carrefour aucun
événement douloureux ne nous affectera comme les populations de Syrie et d’Irak touchées par
une barbarie sans nom qu’il nous faut combattre ici et là avec la plus grande fermeté.
Daniel Berman
3
« Child Survivor Fund » « Fonds pour les Enfants survivants de la Shoah »
Paiement unique de 2500 €
La Claims Conference a publié sur son site (http://www.claimscon.org/) l’annonce d’un résultat
important de ses négociations permanentes avec l’Etat Allemand. Elle a obtenu un paiement
unique de 2500 € en faveur des survivants nés le 1er janvier 1928 et plus tard. Ce Fonds de paiement s’intitule « Child Survivor Fund ».
Les conditions d’octroi sont les mêmes que celles qui s’appliquent pour les bénéficiaires de
l’Article 2.
Ce paiement ne concerne pas les pensions déjà octroyées par l’Allemagne pour lesquelles les
bénéficiaires conservent tous leurs droits.
Les demandes devront être introduites à partir du 1er janvier 2015 par les Enfants Survivants
eux-mêmes. Les formulaires ne seront disponibles qu’à ce moment-là, soit sur le site, soit sur
demande au Service Social Juif. Une fois la demande introduite et acceptée, les époux et leurs
enfants en sont les bénéficiaires en cas de décès de l’intéressé. Une procédure d’appel indépendante est prévue en cas de litige.
Nous vous invitons à diffuser largement cette information auprès des personnes concernées.
Daniel Berman
Directeur
4
Mille métamorphoses d’amour et de tendresse
Les tableaux en tissus de l’artiste Ida Opal
Parmi les multiples activités du Club Amitié, l'atelier de peinture, assuré par Dina Kathelyn,
permet chaque lundi à une dizaine de participants de s'adonner à leur "hobby" de manière
fructueuse et conviviale.
Une des "élèves", Ida Opal, expose, à partir du 5 novembre, à titre personnel, une sélection
d'acryliques et d'aquarelles et surtout - c'est l'événement ! - elle nous dévoilera une série de
"tableaux de tissus".
Depuis l'atelier de ses parents
Ida Opal nous apprend que sa passion pour les tissus est née dès son enfance, lorsqu'elle
regardait ses parents, tailleurs, coudre à longueur de journée, côte à côte, paisiblement, dans
leur petit atelier étroit de la rue de Villers. Avant leur disparition dans les camps...
Bien plus tard, son attrait pour les tissus refait surface. "Dans les boutiques, je les regardais
avec envie. J'en achetais, je les collectionnais sans savoir qu'en faire". Mais voilà qu'un jour,
elle répond à une annonce : "Venez faire un stage de patchwork en Toscane !".
Elle y passe quelques jours dans une atmosphère studieuse dont elle garde un souvenir ému.
En fait, ce n'était pas du patchwork traditionnel : assemblages de formes géométriques précoupées - dont il était question, "mais d'un véritable travail de recherche personnel, pas du tout
directif, qui misait sur la créativité et l'inventivité. L'attention était portée sur le travail des
rythmes, des formes et des couleurs.
Ce stage m'a enchantée et je garde envers le professeur toute
ma reconnaissance. Grâce à elle, j'ai senti un envol, un moyen
extraordinaire de m'exprimer à travers les tissus..."
En rentrant, de stage, Ida opal, infirmière de formation, a
poursuivi ses recherches en autodidacte, passionnée et
confiante. "Jusqu'à me façonner un style et une cadence pour
mes expositions".
Elle a exposé à Bruxelles (notamment lors d'une exposition des
Enfants Cachés), en Israël, à Paris, offrant des créations
originales et attachantes. Parmi les sujets bibliques...
5
Un magnifique Moïse
Il faut s'attarder sur ce remarquable "Moïse", un patchwork de 2,20 x1,55 dont la composition
comprend trois parties : Moïse, les Tables de la Loi, la Mer Rouge (et un petit bout de terre). Ce
tableau était exposé à l'accueil du Musée Juif de Belgique, précisément à l'endroit même où, le
24 mai 2014, quatre personnes étaient abattues par le terroriste, dont Alexandre Strens.
Profondément marquée par cet attentat, comme nous tous, Ida Opal apposera, au bas de ce
"Moïse", une dédicace à son nom.
D'amour et de tendresse
"Mon atelier, comme celui de mes parents à l'époque, regorge de fils à coudre et de tissus
oubliés dans mes armoires. A présent, ils me sont bien utiles, et je leur fais subir mille
métamorphoses qui, je l'espère, parlent d'amour et de tendresse".
Denis Baumerder
Au CCLJ, jusqu'au 17/12/2014. Vernissage le 5 novembre à 18h30. Tél. : 02/543.02.70
Mazal Tov, nous souhaitons un joyeux anniversaire à :
Le
Le
Le
Le
Le
6
12
14
21
27
27
:
:
:
:
:
Abraham Potezman
Rosine Kawa
Rina Unglich
Rachel Foleider
Viviane Hasard, volontaire au Club
Service@home
Historique du maintien à domicile en Belgique
Un bref détour historique permet de voir que le maintien à domicile des personnes âgées n’est
pas une conception récente.
Jusqu’à la révolution industrielle, la question ne se posait pas : la personne âgée restait dans sa
famille, à moins d’être indigente, auquel cas c’est l’hôpital
Les changements ne vont intervenir qu’au XXe siècle, avec le début de l’intervention de l’Etat.
Ainsi l’hospice devient le centre du processus de prise en charge. Par la suite, un autre facteur
intervient : la représentation collective de l’hospice comme un mouroir. Image encore bien
présente de nos jours, malgré la professionnalisation du secteur des maisons de repos.
Un sentiment grandit au fur à mesure du temps : vouloir rester chez soi le plus longtemps
possible. Dans les années 80 et l’augmentation du coût des soins aux personnes âgées, l’Etat
redécouvre le potentiel de travail bénévole des familles, on remet en avant les bienfaits de la
famille.
L’aide apportée par la famille
Dès lors, l’offre de services professionnels se définit comme « une aide aux aidants », mettant
au centre de l’aide « la famille ». Ce principe est bousculé par nos modes de vie (travail,
enfants vivant dans des pays étrangers, sentiment de ne pas vouloir déranger,…) et donc
renforce le sentiment d’abandon d’un parent.
Dans le rapport d’une recherche commanditée par la COCOM, portant sur les conditions de vie
de la population âgée à Bruxelles, on constate qu’Belgique, 81,3% des personnes âgées voient
quelqu’un de leur famille au moins une fois par semaine, et pour plus d’un tiers cette visite est
quotidienne. Dans les pays où l’organisation sociale est la plus poussée (Danemark, Pays-Bas,
Royaume-Uni), ces pourcentages sont beaucoup plus faibles. Par contre, dans les pays
méditerranéens, le pourcentage de contacts quotidiens se situe entre 60 et 70%. Ces
constatations doivent être prises en compte dans le principe de maintien à domicile. Il doit y
avoir un partenariat entre la famille et les services de maintien à domicile.
L’aide et les soins professionnels
L’aide et les soins à domicile, en raison de subventions trop faibles de la part des Régions, sont
subordonnés au degré d’autonomie, au revenu et au nombre d’enfants à charge des demandeurs.
C’est une assistante sociale qui, après introduction de la demande, se rend à domicile pour
évaluer la situation. Pratiquement, les prix des soins infirmiers à domicile (délivrés sur
prescription médicale uniquement) sont fixés par l’INAMI. Ils sont partiellement remboursés
par la mutuelle. Les prix des services d’aide à domicile, quant à eux, ont été fixés par arrêté
ministériel. Ils varient entre 0,59 et 7,44 € l’heure en Région bruxelloise.
7
L’aide à domicile
En Région de Bruxelles-Capitale, la COCOF organise l’agrément des services d’aide aux familles et aux personnes âgées par son arrêté du 22 mars 1995, poursuivi notamment par les décrets
des 18 et 27 mai 1999 et plus récemment par l’arrêté du 27 avril 2000. L’arrêté de 1995 précise
la mission de ces services : “mettre temporairement à domicile et sans distinction d’opinion
politique, philosophique ou religieuse, des aides familiales, seniors ou ménagers à la disposition des catégories de personnes (personnes isolées, âgées, handicapées, malades et des familles en difficulté) qui en expriment la demande. Par priorité, l’aide doit être accordée à ceux qui
en ont le plus besoin et qui sont les plus démunis sur le plan financier, de la santé physique ou
psychique ainsi que sur le plan social.”
Sources :
http://www.questionsante.org/bs/Les-soins-et-l-aide-a-domicile
http://www.cocof.be/
Laurent Heyvart
Grand goûter annuel de retrouvailles des anciens des homes
de l’AIVG
Où ? :
Service Social Juif
Avenue Ducpétiaux, 68 à 1060 Bruxelles
(salle du Club Amitié)
Quand ? :
le dimanche 30 novembre 2014 à 15h
P.A.F. :
goûter + boisson : 6€
Réservation indispensable au 02/538.81.80 avant le 20 novembre
Personne de contact : Viviane Lipszstadt, le mardi ou jeudi
8
C . A . S . G . - C . A .S . G . - C . A. S . G . - C . A .S . G . - C . A .S .G . - C . A . S . G . - C . A . S . G . - C . A . S . G . -
AGENDA C . A. S . G. - NOVEM BR E 2 0 1 4
ATELIERS PERMANENTS
Les lundis 3, 10, 17, 24
Les mardis 4, 18, 25
Les jeudis 6, 13, 20, 27
ECOLE DE DEVOIRS
de 16h à 19h
Le samedi
GROUPE IDENTITÉ « TUTSI »
à 14h15
Les mercredis 5, 12, 19, 26
ATELIER ECRITURE
de 14h à 16h30
SÉMINAIRES DE SENSIBILISATION AUX VALEURS, AUX TRADITIONS ET À LA CULTURE JUIVES, DISPENSÉS PAR LE RABBIN
DAVID MEYER.
CES SEMINAIRES
Pour qui ? : Pour toute personne juive ou non qui souhaite acquérir
connaissances en matière de Judaïsme
Par qui ? : Le Rabbin David MEYER
Où ? :
Avenue Ducpétiaux, 68 – 1060 Bruxelles
Quand ? : jeudi 27 novembre 2014
Prix ?:
5 € par séminaire – 1 sandwich + 1 boisson soft compris
ou améliorer ses
Toute difficulté financière sera prise en considération et ne doit aucunement constituer un obstacle pour s’inscrire.
Personne de contact : Viviane LIPSZSTADT
Réservation et inscription indispensable auprès de l’accueil en téléphonant au 02/538.81.80, au
plus tard 3 jours avant chaque séance.
Viviane Lipszstadt
9
- CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE -
AGENDA C LU B A M IT IE - N OVEM BR E 2 0 1 4
ATELIERS PERMANENTS
Atelier de peinture
assuré par Dina Kathelyn
Les lundis 3, 10, 17, 24
de 10h à 13h
L’atelier yoga
Assuré par Isabelle Divoy
Les mardis 4, 18, 25
de14h30 à 15h30
Table de conversation en anglais
Assurée par Béryl Harris-Joachimowtich
Les mardis 4, 18, 25
de 15h45 à 17h
Les cours d’hébreu, pour qui ?
Pour des ad ultes q ui disposent de q uelq ues heures en journée.
L’ambiance du cours est agréable et loin de l’académisme scolaire. Mais rigueur et étude sont
exigées !
Vous avez déjà quelques bonnes notions de grammaire et du vocabulaire ! Rejoignez-nous au
cours d’hébreu du mardi matin, de 9.30h à 11.00h.
Si vous êtes débutants, venez ce même jour de 11h à 12.30h
Vous avez une bonne base grammaticale et un vocabulaire plus étendu ? Rejoignez-nous au
cours du mercredi matin : lecture (ponctuée) commentée et conversation, de 9.30h à 12.30h.
AGENDA C LU B A M IT IE - N OVEM BR E 2 0 1 4
Mardi 11
Fermé
Jeudi 6 à 15h
Séance d’information sur l’Atelier Découvrons nos racines. Annonce parue dans le mensuel
Carrefour de septembre
Colette Durieux a été formée en analyse transactionnelle, en réduction d’incidents
traumatiques. Ancien membre de l’Association Professionnelle Belge de Psychanalyse Laïque,
elle a obtenu son Master en sciences de la famille et de la sexualité de l’U.C.L.
Hélène Wizel a été formée à l’écoute et à la psychanalyse, ancien membre de l’Association
Professionnelle Belge de Psychanalyse Laïque, diplômée en psychogénéalogie et en analyse
transgénérationnelle, diplômée de l’UCL, Faculté de Psycho en « récit de vie ».
10
CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE
Jeudi 13 à partir 14h30
Nous vous invitons à participer à notre goûter - rencontre! Une occasion de se retrouver tous
ensemble, pour un après-midi de convivialité.
Jeudi 20 de 11h15 à 13h30
Cycle de conférences sur la musique, 6ème saison : La Musique de Chambre 2ère séance:
Cette année, vous découvrirez les merveilles de La Musique de Chambre :
Haydn, Mozart, Beethoven… Les musiciens français des 19 et 20è siècles. Les plus belles
œuvres par les meilleurs interprètes.
Présentation des compositeurs, analyses des oeuvres et audition de morceaux choisis, pour
partager la passion de la musique.
Les exposés sont assurés par Dalia de Macar-Elbaum
PAF : 6€ avec sandwich si réservation effective au plus tard 2 jours avant la rencontre
DIMANCHE 23 à partir de 12.30h
BRUNCH ANNUEL DU SSJ
Mercredi 26
Journée découverte : Visite guidée de l’exposition Camille Claudel à la Piscine à Roubaix
Départ en car à 9h30 du SSJ, 68 Avenue Ducpétiaux à 1060 BXL (attention, nous n’attendrons
pas les retardataires !)
Le retour est prévu vers 18h30.
Repas de midi libre
A 14h, visite guidée de l’exposition.. NOUS SOMMES AU COMPLET !
Jeudi 27 à 15h00
Séance cinéma: Montage de courts métrages documentaires sur la ville d'Anvers d'avant-guerre
compilés par la Cinématek de Belgique.
11
- CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE -
En images…..
12
CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE
Nouveau cycle de conférences sur la musique:
Première séance, le jeudi 26 février 2015
Autres dates en 2015 :
Les jeudis 26 mars, 23 avril, 28 mai et 18 juin
Avec les plus belles œuvres de Musique de Chambre:
Haydn, Mozart, Beethoven, les musiciens français
des 19 et 20ème siècle
Les conférences sont assurées par
Dalia de Macar-Elbaum
PAF: 6 € avec sandwichs
Club Amitié - Avenue Ducpétiaux 68, 1060 Bruxelles
13
C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P.
AGENDA C . M . P . - NOVEM BR E 2 0 1 4
« SHMUES TISH OÏF YIDISH » « TABLE DE CONVERSATION YIDDISH »
GROUPE I : (les anciens)
Le mercredi 26
GROUPE II (les nouveaux)
Le mercredi 5
Lieu : Service Social Juif
de 10h à 12h
de 10h à 12h
Contact : Régina Goldfarb au 02/538.81.80
Dans le cadre de notre cycle :
« L’IMAGE DE LA PERSONNE ÂGÉE AU CINEMA »
le vendredi 28 novembre à 14 heures pour le film :
« Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu »
Réalisé par : Philippe de Chauveron - durée : 1h37 (Comédie - 2014)
Avec : Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abitan
Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents
plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit…
Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un
musulman, leur seconde un juif et leur troisième un Chinois. Leurs espoirs de voir enfin l'une
d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette qui, alléluia, vient de rencontrer un
bon catholique.
Après le film
Comme à l’accoutumée, nous nous retrouverons autour d’une tasse de thé ou de café et des
petits gâteaux pour échanger nos impressions.
Lieu : Service Social Juif – P.A.F. : 3,50€
Contacts : Cécile Dethier ou Vincent De Mulder au 02/538.81.80
14
Du côté du C.M.P.
C.M.P.
J’ai fait mes études de psychiatrie à l’Université Libre de
Bruxelles. J’ ai travaillé à l’hôpital Saint-Pierre ainsi que
dans plusieurs services psychiatriques de l’hôpital
Brugmann à Laeken et en psychiatrie de liaison de
l’hôpital Brien à Schaerbeek.
Auparavant, j’ai exercé plusieurs années en tant que
médecin généraliste à Paris et dans la banlieue parisienne
dans une équipe mobile d’addictologie à l’hôpital Cochin
et au sein de centres de soins spécialisés en toxicomanie.
J’ai rejoint le Centre Médico-Psychologique le 1er
septembre 2014
Dr. Emmanuelle Reich
Diane Helszajn
Licenciée en psychologie et formée à la psychothérapie
analytique et systémique, je travaille depuis plus de
vingt ans en milieu institutionnel au CHU Brugmann.
J'y suis engagée dans un service psychiatrique de crise
qui fait du diagnostique et de l’orientation
thérapeutique sur une durée d'hospitalisation brève de 5
jours maximum. Nous pouvons proposer, à l'issue du
séjour hospitalier, un suivi thérapeutique ambulatoire.
J'y assure, aussi, à la consultation, des prises en charge
psychothérapeutiques de type psychanalytique et des
entretiens de soutien psychologique.
Par ailleurs, j'exerce, également, dans le cadre d'une
consultation privée.
Dernièrement, j'ai souhaité diversifier mon expérience
professionnelle par une pratique en service
de santé mentale, ce que mon engagement au Centre
Médico-Psychologique du Service Social Juif
m'a donné l'occasion de faire. J’y ai débuté le 1er
octobre 2014.
15
Deux petites minutes de bonheur
Au
début du mois de septembre dernier, je zappais d’une chaîne à l’autre, à la TV, à la
recherche d’une émission, d’infos qui pourraient m’éclairer quelque peu sur le chaos de notre
monde en crise, mais déjà j’étais sans grandes illusions. Découragée, démoralisée, je tombe
alors sur un gros plan d’un bébé de plus ou moins six mois fixant la caméra, image "banale" a
priori.
J’allais zapper, une fois de plus, pensant que ce serait l’amorce d’une pub, quand quelque chose
m’intrigua. Quelque chose s’anima dans le regard de ce bébé, il tourna la tête de droite à
gauche, commença à sourire, d’abord d’une façon imperceptible, clignant des yeux, tandis
qu’une voix féminine commentait la scène. Elle expliquait que ce bébé, sourd de naissance, qui
venait d’être appareillé (d’une façon très discrète), entendait pour la première fois de sa vie. Il
était en train de découvrir le monde des sons !
Ce qui était extraordinaire dans cette captation du réel, filmée très simplement, sans effets
spéciaux ni esbrouffe, c’était de voir, de ressentir presque ce que ce petit être était en train de
vivre. C’était ineffable, attendrissant. Et pourquoi le nier, cela m’a quelque peu rassurée, m’a
fait plaisir et redonné un peu d’espoir non seulement dans les progrès techniques et
scientifiques mais aussi dans leur usage positif.
Car l’usage que l’on fait des images, animées ou pas, devrait être l’une de nos grandes
préoccupations. Car la caméra (même le gsm aujourd’hui) peut, selon les intentions du
réalisateur, du manipulateur plutôt, se révéler la meilleure ou la pire des choses. Et le pire, on
l’a atteint à notre époque avec la retransmission – en direct – de mises à mort d’une barbarie
inouïe.
Malgré cela, peut-être était-ce pour
compenser toutes ces horreurs que je
repensais, que je revoyais les images de
ce bébé, ces deux petites minutes de
bonheur. D’autant plus, qu’entre-temps
dans le même ordre d’idées, s’étaient
enchaînées d’autres images, plus
anciennes, celles du film d’Arthur Penn,
The Miracle Worker (Miracle en
Alabama), 1962, qui reste pour moi l’un
des plus beaux films du monde, en tout
cas celui qui m’a procuré une de mes
plus grandes émotions.
16
Dans ce film de fiction, Arthur Penn raconte l’histoire vraie, l’enfance de la petite Helen Keller,
sourde, muette et aveugle. Grâce à son talent, à sa sensibilité, le réalisateur, dans une scène mémorable et pourtant très dure (celle de l’eau), montre comment cette enfant "sauvage" va soudain émerger de sa nuit et accéder à la conscience.
Hilda Helfgott
Ma vie en partage
Le dernier livre écrit par Martin Gray, âgé aujourd’hui de 92 ans, nous livre une série
d’interviews qui révèlent l’histoire de sa vie .
Mélanie Loisel, jeune journaliste canadienne , après avoir lu le livre écrit par Martin Gray « Au
nom de tous les miens », fut prise d’un désir éperdu de connaître cet homme ayant surmonté
tellement d’obstacles et d’un désir de comprendre le secret de sa force psychique.
C’est avec beaucoup de brio que la journaliste parvient à cerner la personnalité de cet homme.
Elle parvient à approcher sa sensibilité par des questions discrètes mais percutantes .
Martin Gray est né le 27 avril 1922 à Varsovie, il se retrouve à 17 ans dans le ghetto de
Varsovie et voit son père, qui était à la tête des insurgés, abattu sous ses yeux. Il est interné
ensuite dans le camp de Treblinka d’où il s’évade . Sa mère et ses frères sont tués dans les
chambres à gaz de Treblinka ,il se retrouve donc seul sans famille ; il rejoint ultérieurement
l’Armée Rouge et est nommé capitaine .
Après guerre , il part aux Etats-Unis et travaille dans le commerce d’antiquités .
Il fonde une famille qui périra dans les flammes suite à un incendie de forêt dans le Sud de la
France. Il se retrouve à nouveau seul mais parvient à réagir et surmonter ce malheur ; il a
réussi à fonder ensuite une autre famille et a 5 enfants .
La personnalité de Martin Gray a été forgée par une éducation faite de tendresse ,d’amour, de
règles de fraternité et d’humanisme. L’univers nazi lui assène un coup dur à l’âge de 17 ans,
lui, ce jeune issu d’un milieu chaleureux entouré de sa famille.
Cependant, les paroles de son père durant cette période ne l’ont pas laissé indifférent et ont
retenti comme un programme de vie à travers tout le livre : « Mon fils, aujourd’hui, nous
sommes obligés de tuer mais n’oublie pas ,mon fils, que la vie est sacrée .Un jour , tu seras
père, tu auras des enfants, tu dois continuer à vivre, pas seulement pour toi , mais pour la
vie . »
17
En outre, la demande de son père de témoigner, de
raconter tout ce qu’il a vu, marquera toute sa vie et a
suscité chez lui le désir d’écrire : il a écrit sa fureur
face aux humiliations et tortures subies durant ces
années de guerre , il a écrit sa douleur face à la perte
des siens .
Ecrire et témoigner de ce qui s’est passé durant la
guerre constitue le sens de sa vie .
Aider les autres à vivre quand un malheur leur
survient constitue aussi une mission pour lui et donne
aussi un sens à sa vie .On retrouve lors de la lecture
du livre des anecdotes illustrants de ces principes .
Le livre se poursuit par les récits d’après-guerre : son
entrée aux Etats –Unis, ses recherches de travail , ses
rencontres.
S’ensuit un certain nombre de réflexions sur le monde
actuel : l’actualité l’interpelle intensément et le
préoccupe très fort .
Les leitmotivs principaux qui égrènent chaque page de son livre et qui constituent un moteur de
vie pour lui sont : la connaissance de soi, l’amour de soi, l’amour des autres, la sollicitude aux
autres, le respect de la nature, l’harmonie entre soi et la nature , l’alimentation saine (plutôt
végétarienne) , l’effort .
A 92 ans, il dit : « Dans ma tête et dans mon cœur , je suis toujours le même garçon du ghetto
de Varsovie , celui qui avait cette fureur de vivre et de survivre , je n’ai pas beaucoup changé .
J’ai juste un peu plus de rides et je suis moins souple qu’avant . »
Martin Gray peut s’enorgueillir d’avoir aidé de nombreuses personnes qui, à la lecture de ses
livres et aussi par des contacts personnels avec lui, ont retrouvé courage et joie de vivre .
Hélène Sonnenschein
Ed. de l’Aube - 2014
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PUB PHILOU
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