Bob Price reçoit les étudiants de BTS Com - St Louis

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Transcript Bob Price reçoit les étudiants de BTS Com - St Louis

avec le soutien de
Bob Price reçoit
les étudiants de BTS Com
Les BTS com à la mairie d’Oxford.
Numéro 18 - Mars 2014
Expériences
en immersion
Que sont-ils
devenus ?
Page 6
Les Bac pro
commerce en stage
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Thierry CLEZIO
14 023 - 024 (014)
Édito
Aujourd’hui, la maitrise de plusieurs langues étrangères, les
possibilités de stages, d’études
à l’étranger et d’ouverture à
d’autres cultures constituent
des enjeux importants pour la
future insertion sociale et professionnelle des lycéens et
étudiants.
A travers de nombreux articles,
ce numéro du journal des lycées Saint-Louis -Notre-Dame
de la Paix montre la volonté affirmée des équipes d’apporter
des réponses à ces enjeux en
développant de manière conséquente le volet international des
établissements.
Selon les lycées, les voyages
en Espagne, Irlande,
Angleterre, Chine, république
Tchèque et les échanges
avec des établissements d’Allemagne (Ludwigshafen), du
Minnessota (Minneapolis), de
la Floride constituent pour les
lycéens ou étudiants des expériences concrètes d’ouverture
linguistique et culturelle.
Pour étudier à l’étranger, des
dispositifs de mobilité individuelle sont également propo-
sés par le lycée Notre-Dame de
la Paix et le lycée Saint-Louis.
Les étudiants du BTS MUC
peuvent en effet bénéficier
d’une convention signée par le
lycée Notre-Dame de la Paix et
l’université de Chicoutimi pour
poursuivre leur cursus post BTS
par une licence de gestion administration, dans cette ville du
Canada. Au lycée Saint-Louis,
les élèves de seconde ou de
première peuvent partir étudier
en Allemagne, dans le cadre
des échanges de courte ou
moyenne durée du programme
Brigitte Sauzay. Cette année,
un nouveau dispositif, de mobilité individuelle permet aux
lycéens de secondes et de
premières de partir étudier
trois mois ou six semaines en
Inde à Kodaikanal International
School, dans le cadre du partenariat, mis en place en avril
dernier, avec ce lycée international américain du Tamil Nadu.
Les premiers lycéens venus de
Kodaikanal ont été scolarisés,
entre septembre et décembre,
en classes de seconde générale et technologique ainsi
qu’en classes de premières.
Aujourd’hui, leurs correspondants Martin, Malo, Lucille et
Marine élèves de seconde
ont quitté le lycée Saint-Louis
pour Kodaikanal où ils étudient,
en anglais, les différents programmes qui caractérisent les
disciplines du grade 9. Ce partenariat ouvre également des
portes aux étudiants de BTS.
Actuellement, Clément Gragnic,
étudiant en 2e année B.T.S
S.I.O (Services Informatiques
aux Organisations) effectue
son stage au service du développement du réseau informatique de Kodaikanal
International School. Il nous
fait part, dans ce journal, de
ses premières impressions
et de ses premières découvertes culturelles ! Bientôt, les
étudiants de 1re année du BTS
Commerce International effectueront leur stage les amenant
à une immersion de deux mois
à l’étranger dès la 1re année de
leur cursus post-bac.
C’est aussi par l’accueil des
lycéens étrangers que nous
pouvons mesurer l’ouverture
internationale des lycées. Cette
année, nous avons le plaisir
d’accueillir au lycée NotreDame de la Paix, Jesus Manuel
Elizondo Adalpe. Vous pourrez découvrir une partie de son
parcours dans l’interview qui
lui est consacré page 9 de ce
journal. Au lycée Saint-Louis,
la présence de plus en plus
nombreuse d’élèves étrangers
en mobilité individuelle ou collective, témoigne de la volonté
d’ouverture de l’établissement.
Récemment, nous avons eu le
plaisir d’accueillir à nouveau,
un groupe de jeunes d’Ariquipa, ville du Pérou. Ils ont suivi
trois semaines de cours au lycée et, enthousiasmés par leur
séjour, ont exprimé le souhait
de poursuivre l’ensemble de
leur année scolaire prochaine,
dans l’établissement. Nous formulons le souhait de développer ce lien avec Ariquipa au
profit d’un dispositif de mobilité individuelle de moyenne durée pour permettre aux lycéens
de partir étudier au Pérou.
D’autres projets contribueront,
je l’espère, à la croissance de
l’ouverture internationale des
lycées, dans les prochains
temps ou prochaines années.
Le projet comenius consacré à
la santé des jeunes, la création
d’un échange avec un établissement espagnol et irlandais
ou encore le développement
du partenariat avec l’université de Chicoutimi sont autant
de perspectives enthousiasmantes, porteuses de nouvelles
opportunités d’ouverture culturelle et linguistique.
Les projets à l’international se
développent par l’implication
des enseignants ou membres
de l’équipe des lycées. Que
l’ensemble des acteurs porteurs de ces projets soient ici
vivement remerciés !
La directrice,
Marie-Noëlle LOIZEL.
Premiers pas en fac pour des terminales
Léna Germanèse, Arthur
Levayer, Matthieu Lamielle
et Claire Iziquel font tous les
quatre partie du partenariat
avec l’UBS (Université de
Bretagne sud). Ils ont quatre
heures de cours chaque mercredi après-midi de 13 h 30 à
17 h 30 et ce pendant la moitié
de l’année. Ils sont en tout dix
du lycée Saint-Louis et trois de
Jean Macé à suivre ce cursus.
Les cours sont basés sur les
sciences de l’ingénieur, décomposés en dix cours : un cours
théorique, deux sur la bibliogra-
phie (recherche sur un concept
précis), cinq cours de TP où
ils sont par groupe de deux
à manipuler une machine et
un cours de math. Pour finir,
ils passent un oral et doivent
réaliser un dossier entre dix
et trente pages sur un des dix
sujets imposés. Et ils doivent
aussi rendre un compte rendu
noté. C’est une bonne préparation et c’est un sujet très intéressant, surtout si l’on souhaite devenir ingénieur. Pour
eux, c’est enrichissant mais ça
prend beaucoup de temps (et
oui n’oublions pas que c’est dix
mercredis après-midi) ! Les sujets sont variés, tels que l’automobile, les moteurs électriques
ou hydrogènes, les infrastructures routières etc. Il y a beaucoup d’analyses à faire. Leur
professeur, M. Goualou est
un ancien chercheur chez
Peugeot et il leur donne les
mêmes cours qu’aux L1 (1re année de licence). De quoi avoir
une année d’avance. Malgré
le fait que cela reste très prenant, ça reste une très bonne
expérience à faire. Alors merci
Des terminales S qui se projettent dans la vie étudiante.
à eux pour avoir pris le temps
de répondre à mes questions !
Louise DELMOTTE.
Association pour le développement
du Journal des Lycées
10 rue du Breil, 35 051 Rennes Cedex
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Lycée Saint-Louis
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Échos du lycée pro à la Paix
5
L’orientation ? Une obligation… Un choix…
Après ma 3e, j’ai dû choisir
entre faire une seconde générale et une seconde professionnelle. J’ai choisi la voie
générale, pensant que j’allais
réussir. Je n’ai pas opté pour la
filière professionnelle car, pour
moi, cette filière était destinée à
ceux qui savaient déjà ce qu’ils
voulaient faire plus tard.
Dès le début de ma seconde
générale, mes notes ont régulièrement baissé, passant
même sous la moyenne. J’étais
découragée.
Je ne savais pas quel métier
je voulais faire jusqu’à ce je
découvre celui d’hôtesse de
l’air. Pour y arriver, j’ai choisi
de passer un bac profession-
Marielle PUYAU
Difficile de définir à
quinze ans un plan de
formation qui engage
une vie professionnelle.
Manque de connaissance
de soi, offre très large de
filières… le parcours peut
s’avérer sinueux. Pas grave,
chacun trouve finalement
sa voie. Justine témoigne.
Justine aime le commerce.
nel Restauration. Très vite,
mes notes étaient bonnes et
supérieures à celles des autres
car j’avais déjà travaillé les
matières générales. Cela me
paraissait facile… J’ai commencé à m’ennuyer… Seules
les matières professionnelles
étaient nouvelles pour moi.
Après quatre mois, j’ai quitté
cette section, par manque de
motivation.
Une vente flash chez King Jouet
simulations de vente dans lesquelles il fallait développer une
accroche-client, une argumentation, pour enfin conclure cette
vente flash de baby-foot. Après
avoir salué le client, il faut trouver une accroche dans laquelle
il sera impossible au client de
répondre «non», l’accroche
doit être ouverte, par exemple
«j’ai le plaisir de vous présenter…» ou encore «je vous informe…». Le vendeur pourra
alors enchaîner et proposer
une vente.
Les parfums antiques
n’ont plus de secrets
D’après Stéphanie, il faut également que nous apprenions
à maîtriser notre gestuelle et à
développer l’argumentation de
manière rythmée.
Et pour conclure… Fabien proposera ensuite à Stéphanie de
nous montrer ses talents lors
d’une simulation où elle apparaîtra très sûre d’elle. Pour
preuve, elle convaincra même
Fabien d’acheter un baby-foot,
lui qui venait chercher une
Barbie pour ces deux filles en
bas âge !
Kévin et Dylan
LB.
Les parfums, une histoire de chimie.
Isabelle COEFFIC
Après plusieurs heures de travail sur l’organisation d’une
vente flash de baby-foot, elle
est intervenue en classe pour
nous donner des conseils.
Tout d’abord, nous avons écouté
les annonces micro de Pierre et
Manon. D’après elle, nous avions
déjà acquis ce qu’il fallait dire ou
non. En effet il ne faut parler ni
trop vite ni trop lentement, il faut
articuler, être dynamique et éviter les annonces trop longues.
Ensuite, Sabrina, Gaël et
Mustafa se sont chargés des
Conseils avisés pour les Bac pro commerce.
Justine (1re bac pro
commerce).
Yoann LE GALLUDEC
Le jeudi 7 novembre, nous avons eu le plaisir d’accueillir
Stéphanie, responsable du magasin King Jouet de Lorient.
J’ai quitté ce lycée pour me
rendre à la Mission Locale
qui m’a dirigée vers la MIJEC
(Mission d’Insertion des Jeunes
de l’Enseignement catholique).
De janvier à juin, j’y ai fait des
recherches et des «exercices»
pour trouver ma voie professionnelle. J’ai découvert le commerce. Cela semblait m’intéresser, j’ai donc voulu en savoir
plus. Pour cela, j’ai effectué plusieurs stages qui m’ont permis
de découvrir ce corps de métier.
J’ai trouvé le lycée La Paix qui
m’a acceptée après mon année de réorientation. Depuis
septembre, j’ai découvert de
nouvelles choses qui me paraissent très intéressantes. J’ai
effectué un premier stage chez
Giffi. Une première expérience
à compléter par un stage en
vente traditionnelle au mois
de juin.
Aujourd’hui, j’ai trouvé ma voie
professionnelle, celle du commerce et je suis enfin motivée !
Lors de la fête de la science
2013, les CAP «employé technique de laboratoire» ont rencontré à l’Université Bretagne
Sud à Lorient un archéologue,
M. Fraire et M. Boué, chimiste
pour découvrir les parfums
antiques.
Leurs travaux mettent en relation
recherches archéologiques et
la chimie moderne. Ils nous ont
montré la préparation de fars à
joue : en mélangeant des oxydes
métalliques naturels, ils obtiennent une couleur proche de celle
de la peau humaine et ajoutent
un corps gras (huile végétale ou
graisse animale) pour lier.
Puis M. Fraire a préparé un
parfum de menthe par une
méthode antique avec des
instruments anciens. Il faut
chauffer l’huile sans ébullition, faire macérer une préparation de miel et de feuilles de
menthe dans l’huile chaude
et laisser infuser le parfum,
filtrer pour obtenir un liquide
odorant sans matière solide.
Cette opération peut durer
deux jours mais ne marche
pas à tous les coups !
Cette matinée nous a permis
de voir et d’apprendre une
autre utilisation de la chimie
que celle de notre quotidien.
La cosmétique étant très présente dans notre monde et la
chimie y prend une place de
plus en plus importante !
Immersion
6
Un échange, une aventure
Les langues
en valeur
Dans le monde entier, des enfants ou des adolescents
font des séjours en immersion à l’étranger. Ils
partent et ils accueillent pour un temps déterminé.
C’est un moyen de découvrir le monde, différents
modes de vie et de parler une autre langue.
Ces expériences favorisent l’indépendance.
Je suis partie deux fois pour
des échanges de six mois en
Allemagne et en Écosse. Ces
expériences ont été extrêmement enrichissantes. Elles
m’ont permis de découvrir
deux modes de vie différents
et de rencontrer des personnes
avec qui je suis toujours en
contact. En Allemagne, j’étais
dans un Gymnasium qui, comparé à mon collège, était gigantesque. En Écosse c’était
la campagne, j’étais dans un
petit village, Kirknewton, avec
des champs et des moutons
partout. Pour moi, le plus difficile dans un échange, ce n’est
ni de partir, ni d’accueillir mais
c’est de revenir. Reprendre sa
place à l’école et reprendre son
mode de vie peut être très difficile après être partie six mois.
L’année dernière plusieurs
élèves de seconde ont passé
des certifications de langues
en mars et en mai. Les disciplines concernées étaient
la compréhension orale et
écrite, ainsi que l’expression
orale et écrite en anglais et/ou
en allemand. Après une longue attente et un suspense
insoutenable, les élèves diplômés en classe de première
se sont enfin réunis le lundi
18 novembre pour recevoir
leur certificat : le certificat B1
en Allemand et le Cambridge
avec l’option euro Anglais.
Une vingtaine d’élèves ont
obtenu le diplôme B1 alors
qu’une cinquantaine obtenait le Cambridge. C’est une
bonne occasion de confirmer
son niveau et de se préparer
à des oraux et des écrits de
langue. Élèves de seconde,
à vous de jouer, your turn, du
bist dran !
En ce moment Maëlig Tréhin
une élève de seconde 2 se prépare à partir pour trois mois en
Allemagne. Elle vient juste de
prendre contact avec sa correspondante Sophie.
Si vous décidez de partir c’est
peut-être la meilleure décision
que vous aurez prise mais
il faut être prêt à tout laisser
derrière soi pendant la durée
du voyage.
Nous ne sommes jamais vraiment prêts à partir mais le plus
important c’est la détermination, il faut être conscient que
pendant la durée du séjour
nous n’avons pas beaucoup
de contact avec notre famille
et nos amis, c’est une immersion totale.
Lucille GUIFFAUT.
Lucille et Éva sa correspondante allemande,
âgées de 11 ans toutes les deux.
Gabrielle JOUET-PASTRE,
Johanne THIERRY.
Une escapade réussie : les Indiens à Paris
Du 21 novembre au 20 décembre, trois élèves de première ont reçu leurs correspondants indiens. À l’origine
se trouve un échange entre
Kodaikanal international school et Saintt-Louis instauré pour
la première fois cette année.
Après avoir pris leurs marques,
les trois Indiens ont suivi leurs
partenaires en cours et dans
leurs activités du quotidien.
Ils nous ont apporté leur côté
exotique (surtout en nous cuisinant leurs spécialités) et nous
leurs avons donné les clefs de
la culture occidentale.
Après ce long mois dans les
beaux paysages bretons leur
voyage s’est terminé à Paris.
Paris, la ville des amoureux, de
la tour Eiffel, des balades en bateaux-Mouches et des Champs
Élysée. Paris qui fait rêver à travers le monde, même en Inde.
Nos correspondants indiens,
Smrithi, Isheeta, Valarika en
première mais aussi Quomel,
Ashray, Maya et Megan en seconde ont pu voir un de leurs
rêves se réaliser. Nous sommes
donc partis le mercredi 18 décembre de la gare de Lorient
vers Paris. Nous ? Sept élèves
indiens de Kodaikanal international school, sept élèves
de Saintt-Louis ainsi que M.
Morvant. S’est également joint
au voyage, un ancien élève de
KIS, Jason, qui nous a fait part
Montmartre : un beau souvenir pour les Indiens.
de son expérience dans cette
école.
À l’arrivée nous avons déposé nos bagages à l’auberge
de jeunesse et avons fini
l’après-midi sur les champs
Élysée tout illuminés par les
décorations de Noël. Le lendemain nous avons visité la
butte de Montmartre ainsi que
le Sacré-Cœur où le dessinateur du groupe, Théo, a pu trouver l’inspiration. L’après-midi
nous avons fait un détour par
la tour Eiffel où le vertige de
certains s’est avéré être plus
paralysant que prévu et après
un joli tour de Paris dans les
bateaux-mouches nous avons
fini la journée dans la folie du
shopping parisien.
Le programme du lendemain,
plus culturel, nous a conduits
dans les galeries du Louvre et
à l’une des plus belles visites
de ce voyage : l’Opéra Garnier.
Nous avons une fois de plus
fini notre belle escapade parisienne dans les rues bordées
de magasins et toujours éclairées par la magie de Paris. Et
c’est les pieds douloureux que
nous avons retrouvé l’auberge
de jeunesse ce soir-là qui était
malheureusement la dernière
nuit française pour nos Indiens.
Bien sûr nous nous sommes
quittés pour mieux nous retrou-
Un au revoir à la France devant la tour Eiffel.
ver, en février prochain pour les
secondes et en août pour les
premières. Merci à M. Morvant
de nous avoir accompagnés
dans cette belle aventure pa-
risienne qui restera pour tous
un moment inoubliable.
Gabrielle JOUET-PASTRE,
Johanne THIERRY.
Nouveaux horizons à Saint-Louis
7
Une marche parisienne
plus grande et plus ancienne
collection de pièces anatomiques d’Europe. La journée
s’est terminée par une visite sur les Champs-Elysées
en temps libre. Les illuminations de l’avenue nous ont
impressionnés.
Mercredi 18 décembre, nous
sommes allés visiter le Louvre.
Dans l’après-midi nous avons
visité le musée des égouts,
un Paris insolite dans les entrailles de la capitale. Nous
avons beaucoup marché dans
les rues de Paris et les pieds
ont apprécié le repos du retour
dans le bus.
À la suite de ce voyage, les secondes ont dû rendre un travail
écrit sur un thème donné par
les professeurs.
Nous garderons un très bon
souvenir de ce voyage.
Pour la troisième
année consécutive, les
enseignants de seconde
et des terminales ST2S ont
lancé un projet commun
pour rapprocher les
deux niveaux et leur faire
découvrir un lieu qui illustre
un domaine de la santé,
en l’occurrence le musée
Dupuytren cette année.
Pause photo devant le musée du Louvre pour les deux classes.
Merci pour tout !
sonnes, Ms Lair et Le Port
étaient du voyage.
Mardi 17 décembre, nous
avons visité l’Assemblée
Nationale, où nous avons ren-
contré le député du Morbihan,
M. Gwendal Rouillard. Nous
avons continué cette journée par la visite du musée
Dupuytren, dans lequel un
The London Trip
En cette deuxième semaine
de décembre, 58 élèves du lycée Saintt-Louis se retrouvent
pour un fabuleux voyage : direction Londres ! Après un départ du lycée matinal, nous
nous dirigeons en direction
du mémorial de Caen accompagnés de notre guide Bryan.
Londres et ses symboles.
Les premiers liens d’amitié
commencent déjà à se former. Arrivés à Londres, les
élèves enthousiastes et angoissés s’apprêtent à rencontrer leur famille, avec laquelle
ils vont passer le séjour. Les
journées sont bien remplies
et nous découvrons les lieux
scientifique nous a fait découvrir différentes maladies
extraites du corps humain et
conservées dans des bocaux.
Ce musée regroupe en effet la
Romane GUÉRIN
et Tanguy PIEL.
Petit goût de Noël allemand
emblématiques de cette capitale tels que Westminster
Abbey, Trafalgar Square,
Covent Garden, Big Ben,
Buckingham Palace et tant
d’autres, sans oublier la relève de la garde. Nos moments préférés sont la comédie musicale Thriller, le
shopping à Oxford street, la
visite des studios de la BBC
(radio, TV), London by night
et le Shakespeare’s Globe
Theater où nous jouons
quelques scènes. Nous passons de bons instants dans
le British Museum à découvrir
la pierre de Rosette, les momies… ou encore dans la Tate
Modern à explorer les expositions de différents artistes. La
fin de notre semaine est dédiée au temps libre à Camden
Street et Canterburry où nous
dépensons nos derniers livres
avant d’aller sur le ferry pour
traverser la Manche. De retour en France, la nostalgie
de cet inoubliable voyage
nous envahit et les nouvelles
amitiés sont d’autant plus
fortes. Nous tenons à remercier les accompagnatrices
Mmes Todd et Cargoët sans
qui notre anglais n’aurait pu
être amélioré !
Emma C.
et Julline G.
1
Mmes Nédellec
et
Schouler-Pocher ont organisé un voyage à Paris pour
leurs classes respectives qui
sont la seconde 4 et la terminale ST2S1. Nous pouvons
souligner que nos deux professeurs ont fait un travail remarquable pour l’organisation
du voyage.
Nous sommes partis le lundi
16 décembre de Lorient et
avons fini cette journée par
une visite en bus de Paris, by
night. Cela a été l’occasion de
voir les principaux monuments
que certains découvraient pour
la première fois. Pour accompagner ce groupe de 70 per-
Quelques heures de train pour fêter un anniversaire.
En décembre 2013, 24 élèves
de seconde et de Première
ont participé à l’échange
Franco-Allemand organisé par
le lycée Saint- Louis et le lycée
Max-Planck-Gymnasium de
Ludwigshafen. Le week-end
en immersion totale dans les
familles des correspondants
nous a permis de découvrir
les traditions et coutumes allemandes en période de Noël
(chocolats de Saint-Nicolas
par exemple). Nous avons visité différentes villes comme
Heidelberg, Speyer ou bien
sûr Ludwigshafen. Les guides
des différents monuments que
nous avons visités nous en ap-
prirent plus sur l’histoire de l’Allemagne. Le voyage étant organisé durant la période de Noël,
nous avons eu la chance de
faire du shopping dans des marchés de Noël réputés. À nous le
vin chaud, le pain d’épices et
les «Currywurst» (saucisses au
curry). Nous avons également
découvert la vie lycéenne allemande de nos correspondants.
Et oui, même en voyage scolaire, nous allons en cours… Fin
mai, nos correspondants nous
rejoindront pour une semaine
de séjour à Lorient.
Bleuenn BASLE
et Claire CHOFFIN.
Des étudiants tournés vers l’international
8
Back to London soon !
sited the Science Museum,
Camden market and spent a
few hours at the British Museum
to see the Rosetta stone and
the Crystal skull. This trip was
worth it. I hope to go back to
England soon !
Erwan Georget (BTS SIO)
Grâce à nos professeurs, mes
camarades et moi avons découvert l’Angleterre de visu.
L u n d i 1 3 j a n v i e r, n o u s
avons débarqué du ferry à
Portsmouth. Nous avons atteint
Londres pour une visite guidée
des principaux monuments de
la capitale ainsi que la Tour de
Londres.
Le deuxième jour, nous avons
eu la visite technique de
Sophos à Oxford qui vend des
solutions antivirus pour les entreprises et puis nous avons apprécié la visite de Christchurch,
l’un des lieux utilisés pour le
tournage des films Harry Potter.
La troisième journée a été
consacrée au shopping de
Westfield, le plus grand centre
Isabelle THIEBLEMONT
Thanks to our teachers, I and
my classmates saw with our
own eyes what England is like.
On Monday 13 th January, we
disembarked the car-ferry in
Portsmouth and we drove to
London for a guided tour of the
main monuments of the capital
city and a visit of the Tower of
London.
On the second day, we had
the technical visit of Sophos
in Oxford which provides antivirus solutions for businesses
and then we enjoyed the visit of
Christchurch, one of the places
used for filming the Harry Potter
movies.
The third day was devoted to
shopping at Westfield, the biggest shopping centre in Europe.
We had a guided tour with a
communication manager who
explained to us the attractive
concept for customers. Then,
we went to the BBC headquarters where we saw some
parts of the backstage. Back
to Oxford, we had dinner in a
traditional pub. The atmosphere
was very friendly. We also vi-
Voyage à Londres pour les étudiants de La Paix
coulisses. De retour à Oxford,
nous avons dîné dans un pub
traditionnel. L’ambiance fut très
sympathique. Nous avons aussi
visité le Musée des Sciences,
le marché de Camden et avons
commercial d’Europe. Un responsable de la communication
nous a détaillé ce concept attractif pour les clients. Puis nous
sommes allés au siège de la
BBC où l’on a vu une partie des
Apprentissage de l’autonomie au Québec
domadaires partagés en deux
semestres. Depuis quatre mois,
j’ai suivi des cours de finance,
de comptabilité, management,
gestion, langue. Chaque cours
doit être validé, donc impossible de ne travailler que ceux
que l’on préfère pour viser la
moyenne ! On a énormément
de travail personnel à faire,
cependant des modules de
rattrapage encadrés par des
étudiants en maîtrise sont mis
en place par l’université, à nous
d’y aller pour résoudre une difficulté ! Réellement, ce que je
retiens de ce système, c’est la
responsabilisation de l’étudiant :
on apprend à se gérer, pas de
maternage ! L’université dispose
d’une bibliothèque énorme avec
des salles de travail de groupe.
En extrascolaire, je vais à des
cours de self defence ; il y a
aussi des salles de musculation
extrêmement bien équipées.
Tout est prévu par l’université,
même les sorties du week end
pour aller voir les baleines à
Tadousac.
Je loge en colocation avec
d’autres étudiants, cela permet
de partager nos expériences et
de se sentir moins seul les longues soirées d’hiver.»
Dépaysement garanti à Kodaikanal.
Maryse SALIOU
«Après un BTS MUC (management des unités commerciales),
je poursuis ma formation à
Chicoutimi grâce au partenariat
entre le lycée Notre-Dame de la
Paix et l’université québécoise
qui me permet de bénéficier
du tarif réservé aux Canadiens.
Le système est tout différent
là-bas : les cours sont plus humains, basés sur l’écoute. Ils
me permettent d’avoir une vision plus large, d’envisager une
autre façon de faire du business.
Pour valider mon année, je dois
travailler dix cours de 2 h 45 heb-
En route pour Kodaikanal
Christine PAYNE
Thomas Bordas témoigne de son expérience d’étudiant en
licence Gestion Administration à l’Université de Chicoutimi.
Madame Larouche présente l’UQAC (Chicoutimi) aux étudiants.
passé quelques heures au
British Museum pour voir la
pierre de Rosette et le crâne
de cristal. Ce voyage en valait
la peine. J’espère retourner en
Angleterre bientôt !
Me voilà parti en Inde pour
un mois et demi grâce à
l’échange entre le lycée SaintLouis et l’école KIS (Kodaikanal
International School) pour faire
mon stage de 2e année de BTS
SIO (Services Informatiques
aux Organisations).
Après un long voyage de 24 h :
changement culturel radical
dans cette ville du sud de l’Inde,
perchée à 2 000 m, offrant de
merveilleux paysages. Les gens
sont souriants et accueillants ;
mes collègues et les professeurs m’ont vite mis à l’aise.
La vie est ici très étonnante :
plein de conducteurs circulent sans permis, les motards
roulent sans casque avec deux
passagers parfois… la circulation se fait avec les klaxons !
Question nourriture, c’est très
bon si on aime les épices ! On
mange végétarien ou non selon le lieu, la plupart des habitants mange végétarien. Le thé
est leur boisson favorite, partout des stands en vendent à
10 roupies (12 cts d’euro !) Pour
les courses, oublions les supermarchés : ici, que des petites
échoppes, où l’on demande ce
qu’on veut ; on trouve souvent
son bonheur !
Ce séjour est une expérience
unique, enrichissante et très
dépaysante !
Clément GRAGNIC.
Amitié franco-mexicaine
9
L’aventure mexicaine des étudiants lorientais
légumes, sauce tomate et piment). Nous aimons beaucoup
les plats épicés.
Vanina Deroubaix et Zakariae Berhili, étudiants de
1re année BTS Commerce international, partiront huit
semaines au Mexique pour faire leur stage au sein
d’une entreprise d’import-export (mai-juin 2014).
¿En qué ciudad vivirán ?
Viviremos en la Ciudad de
Mérida en Yucatán, cerca del
golfo de México a una hora de
Cancún Quintana Roo.
¿Qué esperan de este
tiempo en México ?
Esperamos aprender muchísimo dentro de las prácticas,
somos 6 personas que iremos
y estamos muy emocionados
ya que todos somos amigos y
esperamos pasar un buen rato.
Primero que nada las prácticas
nous accueille puisse exporter
ses produits.
Dans quelle ville
serez-vous ?
À Mérida, dans le Yucatán,
près du Golfe du Mexique, à
une heure de la mégapole touristique Cancún.
es lo más importante, pero al
igual queremos ir a hacer turismo en la costa y conocer las
ciudades importantes de este
grandioso país.
Qu’attendez-vous de votre
séjour au Mexique ?
Nous espérons apprendre
beaucoup de notre stage en
entreprise. Nous serons 6
étudiants de 1re année BTS
Commerce International à partir au Mexique. Nous sommes
très contents car nous en entendons tous bien, nous espérons passer un bon séjour.
Avant toute chose, le stage est
le plus important mais nous
voulons aussi profiter de notre
séjour pour visiter la côte et les
villes importantes de ce pays
gigantesque.
¿ En que consisten sus
prácticas ?
Nuestras prácticas consisten
en buscar clientes al internacional, tenemos que encontrar
nuevos clientes que quieran
que les exportemos nuestros
productos (dependiendo de la
empresa).
Pourquoi avoir choisi
le Mexique ?
Le Mexique est pour nous un
très beau pays avec une histoire très riche comme celle
des Mayas et des Aztèques.
Sa gastronomie l’est tout autant avec ses tacos et enchiladas (galettes de maïs typiques
mexicaines garnies de viande,
En quoi consiste votre
stage ?
Caroline PINARD
¿Porqué han escogido
México ?
México para nosotros es un
país muy bello con una cultura
muy rica como sus antepasados los mayas y los aztecas, al
igual que sus platos como los
tacos, las enchiladas, y todo
aquello que es picante nos
encanta.
Prospecter sur des marchés
internationaux et trouver des
clients pour que l’entreprise qui
Jesús Manuel Elizondo Aldape, Vanina Deroubaix et Zakariae
Berhili, étudiants de 1re année BTS Commerce International.
Un Mexicain à Lorient
Je m’appelle Jesús Manuel Elizondo Adalpe, j’ai 20 ans
et je viens de Saltillo, dans la province de Coahuila
au Mexique. Je vis en France depuis 3 ans pour mes
études. Actuellement, je suis en 1re année BTS Commerce
International au lycée Notre-Dame de La Paix.
Pourquoi as-tu choisi la
France ?
J’ai choisi la France parce que
c’est un très beau pays avec
une grande culture et une belle
langue.
Tu aimes les défis ?
Oui, j’aime beaucoup les défis
et l’un d’eux est d’apprendre la
langue française, car elle est
très difficile, très différente de
l’espagnol.
Qu’est-ce qui te plaît le plus
en France ?
J’adore ses paysages, la
culture française est pour moi
l’une des plus intéressante
du monde, son histoire est
impressionnante !
Caroline PINARD
Où as-tu vécu en France ?
Je vis en France depuis 3 ans.
J’ai passé 2 ans à Paris et
maintenant je suis à Lorient.
Jesús Manuel Elizondo Aldape.
Qu’as-tu fait à Paris
pendant deux ans ?
La première année que j’ai
passée à Paris a été très particulière car je suis venu suivre
des études de philosophie à
l’Université avec des amis et
apprendre le français. Pendant
mon temps libre, je faisais du
bénévolat au sein de l’Association Simon de Cyrène auprès
de personnes handicapées.
La deuxième année j’étais
en compagnie de mon frère
Roberto, en 2e année de philosophie. Mais j’ai arrêté mes
études parce que ça ne me
plaisait pas. J’ai alors travaillé
à Disneyland Paris pendant six
mois et ça a été pour moi une
expérience formidable.
Depuis septembre, je suis à
Lorient.
Pourquoi avoir choisi le
Commerce International ?
J’aime beaucoup la vente et
le commerce. Mon père est
chef d’entreprise et depuis
tout petit je suis attiré par le
commerce. Je suis convaincu que je suis fait pour ça car
au Mexique j’ai eu l’occasion
de travailler avec mon père et
j’ai réussi à réaliser des ventes
et à signer plusieurs contrats
avec des fournisseurs.
Comment tu t’imagines
dans dix ans ?
Je me vois marié, aux
États-Unis et travaillant dans
une grande entreprise.
Pourquoi avoir choisi la
France et pas un autre
pays ?
La France est pour moi un très
beau pays avec une culture
très intéressante. Comme je l’ai
déjà dit, la langue française est
une langue difficile et j’aime les
défis. C’est pourquoi j’ai décidé
de l’apprendre et de faire mes
études ici, en France.
Qu’est-ce qui te plaît le plus
à Lorient ?
Les gens sont très ouverts, très
aimables. J’aime ses plages
et ses paysages. Son histoire
en rapport avec la seconde
guerre mondiale m’intéresse
beaucoup.
Dans quel pays feras-tu ton
stage de 1re année ?
Au Mexique dans l’entreprise
PepsiCo, à Saltillo Coahuila.
J’ai choisi de le faire là-bas
pour pouvoir revoir ma famille
et mes amis.
Projets de Saint-Louis
10
«Adolescence et prise de risques»
Toutes les secondes ont participé à une intervention sur
les addictions animée par
M. Kervella, chargé de prévention à l’ANPAA (Association
Nationale de Prévention en
Alcoologie et Addictologie).
La présence des professeurs
n’étant pas demandée, il était
plus facile de parler librement
et d ‘échanger sur ces sujets.
La cigarette, l’alcool, les drogues et leurs conséquences
ont donc été abordés. En effet, ces substances sont des
produits psycho-actifs qui ont
un effet sur l’organisme et sur
le cerveau. Elles ont donc de
lourdes conséquences sur la
santé à plus ou moins long
terme. Sur une courte période,
par exemple la consommation de cannabis entraîne un
manque de concentration et
de mémoire, ce qui pourrait
produire à terme une démotivation voire un échec scolaire. De plus, elles influent sur
le sens de l’équilibre, sur le
champ visuel ainsi que sur la
perception du danger qui s‘en
Les élèves échangent sur «s’amuser sans dépasser les limites» avec M. Kervella.
trouve réduite. De ce fait, une
personne ivre acceptera plus
facilement de commettre des
actes qu’elle aurait refusés en
temps normal. L’alcool peut
également provoquer un coma
éthylique. Dans ce cas, certains gestes sont à connaître
et à appliquer. Tout d’abord, il
est important de vérifier que
l’individu respire et qu’il est encore conscient. Il faut ensuite
Attention danger !
un accidenté de la route, Yann
Jondot, éducateur sportif et
champion de tennis de table est
venu partager son expérience
avec les élèves et répondre à
leurs questions. Les élèves ont
apprécié cette intervention qui
a été très interactive. Beaucoup
de questions ont été posées
et les échanges avec l’intervenant ont été fructueux. Ce témoignage de vie a sans doute
permis aux jeunes de prendre
véritablement conscience des
dangers de la route.
En MPS SVT les élèves ont
traité les traumatismes, leurs
causes, leurs conséquences
ainsi que les techniques d’ima-
M. Yann Jondot entouré des enseignants et d’élèves de MPS.
Alix LIVORY BOILLOT
et Marie CHAPUY.
Les secondes au TGI
gerie médicale. La production
finale était la réalisation d’une
affiche de prévention primaire.
Sur chaque panneau devaient
se trouver un slogan, un traumatisme et un examen d’imagerie médicale. Les affiches ont
été exposées dans le hall du
CDI. Un concours a été organisé et a récompensé l’affiche
ayant le slogan : «Alcool au
volant : 100 % sang ou sans !
». Amélie Dedarary, Chloé
Trichereau et Élisa Vallernaud
ont reçu chacune une place
cinéma.
Les professeurs
de MPS.
Des élèves de seconde 2 accompagnés de Mme Pérès devant
le tribunal.
1
Toutes les classes de seconde
participent à un projet «adolescence et prises de risques».
Durant l’année les élèves vont
travailler le thème en ECJS,
en enseignements d’exploration littérature, santé sociale et
MPS. Des ateliers animés par
des professionnels et un spectacle de théâtre forum clôtureront ces actions.
Dans le cadre des MPS (méthodes et pratiques scientifiques) qui concernent les
maths, physiques et sciences
et vie de la terre les élèves ont
réfléchi sur les «aléas de la circulation routière».
Pour illustrer leurs recherches
contacter le Samu (15) ou les
pompiers (18). En attendant
les secours, il est conseillé
d’installer la personne inconsciente en Position Latérale
de Sécurité (dite PLS) et de
la couvrir. Sur le long terme,
l’alcool et la drogue, le cannabis en particulier peuvent
également provoquer une dépendance et ainsi entraîner
des maladies. C’est pourquoi
le code de la santé stipule
qu’il est interdit aux mineurs
de consommer des boissons
alcoolisées et des stupéfiants. La possession de cannabis peut en effet conduire
à une amende allant au maximum jusqu’à 3 750 €, un an
de prison. Dans la continuité
de cette intervention il y a eu
une réunion d’enseignants le
lundi 27 janvier et une conférence pour les parents le jeudi
10 avril à 20 h à Saintt-Louis.
Dans le cadre du cours
d’ECJS, toutes les classes de
seconde ont assisté à une audience au Tribunal de Grande
Instance de Lorient. Les visites
ont eu lieu les jeudis, jour où
les audiences sont publiques.
Nous avons pu y découvrir le
déroulement d’un procès ainsi
que les acteurs qui y interviennent. L’accusé était appelé à
la barre, au centre de la pièce
et en face de lui se trouvaient
les juges. Le greffier était à
leur gauche et de l’autre coté
était placé le procureur. Nous
étions installés sur les bancs
de la plaidoirie. Les avocats
étaient situés à l’avant de ces
bancs ; à droite, la défense et à
gauche, les accusés. Plusieurs
cas nous ont été présentés. En
toile de fond de toutes les affaires qui ont été traitées l’alcool et la drogue étaient en
cause. Cette expérience était
intéressante puisque nous ne
nous serions sans doute pas
rendus au Tribunal en d’autres
circonstances. De plus, cela
nous a apporté des connaissances dans le domaine
juridique.
Alix LIVORY BOILLOT
et Marie CHAPUY.
Pêle-mêle de Saint-Louis
11
Que sont-ils devenus ?
Les
reconnaissez-vous ?
Anass, ancien élève de Saint-Louis,
relate son expérience au Japon.
Pour valider ma deuxième
année dans mon école
EMBA-ISUGA. j’ai choisi de
faire un stage de trois mois au
Japon pour mon Master 1, une
maîtrise en administration des
affaires (ou MBA) dans les marchés Europe-Asie.
Je voulais confirmer mon envie de travailler là-bas et réaliser aussi le rêve d’une enfance de mangas et d’animés.
L’organisation a pris du temps,
de l’argent, et de la réflexion.
L’EMBA nous a désigné une
école pour poursuivre notre
formation sur la langue japonaise, à Osaka, c’était à nous
de débrouiller pour le reste.
Qu’est-ce qui t’a vraiment
marqué hormis le
dépaysement ?
L’hospitalité japonaise, l’attention qu’ils vous portent. Ils sont
très gentils, même si vous ne
les connaissez pas. J’ai été
malade, pas grand-chose, et
quatre Japonais sont venus
chez moi me ramener des médicaments. Une voisine, un professeur de mon école, un ami
d’ami, et un simple passant.
Tu projettes d’aller travailler
au Japon ou d’y aller
occasionnellement ?
Oui, j’ai l’intention d’y travailler. De base sur l’import
et export, mais je voudrais
m’orienter dans le management en entreprise pour mon
projet de réaliser un restaurant
au Japon.
En terminale, je projetais de travailler à l’international. J’ai eu
la chance de découvrir ISUGA
grâce à Mme Fidon, la professeure de japonais. À partir de
là, c’était sûr que c’était le commerce, l’international et surtout
le Japon. L’idée du restaurant
était là, mais je manquais encore de confiance en moi pour
me lancer dans les recherches
sur ce projet
La course de Mathieu
Mathieu dans sa course.
Mathieu Nestour, élève de terminale S, a participé
au cross régional UNSS. Après avoir terminé
à la 5e place, il répond à nos questions.
Où se trouvait le cross
et quelle distance as-tu
parcouru ?
Le cross se déroulait à Plouay
(56) et nous avions 5 kilomètres
à effectuer.
Comment s’est passé le
déroulement de la course,
étiez-vous nombreux ?
Nous étions environ 150 au départ. C’est parti sur un rythme
rapide, j’ai mené la course au
début puis un groupe s’est
formé et je m’y suis accroché.
Nous avons terminé à six au
sprint final, mais les autres ont
mieux terminé que moi.
Anass lors de son séjour au Japon.
Que veux-tu dire aux élèves
qui vont te lire, que ce soit
sur le Japon, ton voyage ou
même l’orientation ?
Et bien. N’ayez pas peur, prenez des risques. Soyez avenant, parlez aux gens, apprenez de leurs expériences mais
faites tout pour atteindre le top
de vos objectifs. Mon petit cadeau pour ceux qui veulent
vraiment bosser, c’est un programme sur Internet : Anki. Je
vous conseille de vous y lancer
le plus tôt possible.
Quant aux erreurs, on est jeune,
on a le temps devant nous.
Vous avez le droit de vous tromper dans vos choix, mais ne lâchez pas pour autant.
Comme tous les ans les
documentalistes vous proposent un concours où il
faut vous transformer en
Sherlock Holmes. Ces
trois enfants sont devenus des professeurs du lycée Saint-Louis, mais qui
sont-ils ? Quelques indices
pour vous aider : deux garçons, une fille. Ils ont tous
un point commun, ils aiment les sciences, certains
les sciences physiques,
d’autres les sciences de la
vie et de la terre. Un indice
supplémentaire : un de ces
enfants est cité dans un article de ce journal. Ca y est,
vous avez des pistes… recoupez vos informations et
lancez-vous ! Vous pensez
avoir trouvé les trois noms ?
Venez les inscrire sur les
bulletins à votre disposition
au CDI, deux places de cinéma sont à gagner.
Haude CHAUVEL
et Monique MAHOUDO.
Estelle LE DORSE.
Curiosités chinoises
La gymnastique chinoise est
pratiquée dans toutes les
écoles en Chine. Les élèves
apprennent des exercices et
les exécutent en musique lors
de rassemblements tous les
jours. Les élèves de seconde
en option chinois se sont donc
immergés dans cette culture en
mettant en pratique ces mouvements. Dirigés par leur professeur, Mme Cai et son assistante, les garçons et les filles,
bien qu’un peu gênés, se sont
«affrontés» en plein milieu de
la cour un jeudi après-midi.
Le Nouvel An Chinois suivant
le calendrier lunaire était le
29 janvier, il est décalé par
rapport au Nouvel An que
nous fêtons au soir du 31 décembre. Cette année, nous
rentrons dans l’année du cheval. Pour l’occasion, la classe
de seconde est allée au self
cuisiner des raviolis au bœuf
et aux poivrons. Ils ont été rejoints par la classe des terminales. La classe a été séparée
en quatre groupes afin de répartir les tâches. Lorsque les
raviolis ont été terminés, les
élèves les ont mangées avec
de la sauce soja et du piment
pour ceux qui en avait envie.
Lucille GUIFFAUT
et Marie CHAPUY.
A
B
Comment t’es-tu senti
quand la course s’est
terminée et que tu as réalisé
le classement que tu avais ?
J’étais vraiment content et un
peu étonné aussi. Je ne m’étais
pas mis trop de pression et cela
m’a sans doute bien aidé.
Es-tu sélectionné pour les
nationales ? Vas-tu y aller ?
Seules les deux premières
équipes de cross étaient sélectionnées. On ne peut plus y
aller en individuel depuis deux
ans, c’est dommage !
Gabrielle JOUËT-PASTRE.
Démonstration de gymnastique de santé
dans la cour de Saintt-Louis.
C
Les Bac pro commerce en stage
12
Les stages : de multiples opportunités
Peux-tu nous parler
de la venue du soldeur ?
Lors des trois dernières semaines nous avons très bien
vendu donc il ne restait pas
beaucoup de marchandise. Le
prix fixé par le soldeur, dans un
premier temps, ne convenait
pas à M. Millotte car il trouvait
que ce n’était pas suffisant.
Après une petite négociation,
le soldeur a accepté de payer
un peu plus cher et il a emporté
toute la marchandise.
Quelles sont les tâches
que t’a confiées M. Millotte
lors de ce stage ?
J’ai participé au déstockage,
car le magasin allait changer de
propriétaire. J’ai regroupé les
produits qui allaient être mis en
vente lors de la promotion ainsi
que ceux qui seront gardés par
le repreneur. J’ai créé des affiches pour pouvoir les coller sur
la vitrine et à l’intérieur du magasin pour indiquer aux clients,
le changement de propriétaire,
ainsi que les articles vendus
par marques et leur prix «tout
Quel bilan fais-tu
de ce stage ?
Je remercie M. Millotte car dans
ces différentes activités (le déstockage, la publicité, l’inventaire, la négociation avec le soldeur) il a toujours eu confiance
dans mes capacités. C’est très
motivant pour la suite de ma
formation.
Marielle PUYAU
L’an dernier, Baptiste, élève
en Bac pro Commerce,
nous avait raconté son
expérience lors de son
stage en magasin chez
Look. Son tuteur lui avait
permis de participer
au choix de la nouvelle
collection en participant
à un showroom.
Aujourd’hui nous
retrouvons Baptiste
après 4 semaines
passées chez Look.
Encore une belle expérience pour Baptiste.
à 20 €». J’ai créé moi-même
la publicité presse. J’ai réalisé
l’inventaire du magasin une fois
que le soldeur était passé récupérer les produits non vendus.»
Peux-tu nous expliquer
comment tu as pu mener
Sabrina chez Lili & Cop’s
pour l’Apéro’mode
à bien la réalisation de la
publicité presse ?
Lorsque mon tuteur m’a demandé de réaliser la publicité pour
le magasin, j’ai eu le trac car
je ne savais pas comment m’y
prendre. Mon tuteur m’a montré
un exemple, ce qui m’a rassuré.
Le soir, j’ai travaillé sur le projet
que je lui ai présenté dès le lendemain. Ma proposition visuelle
et le slogan correspondaient
tout à fait à ce qu’il recherchait.
Après quelques corrections,
mon travail a été publié dans
le Ouest-France du lendemain.
Même si son projet n’est pas
encore finalisé nous lui souhaitons bonne route car comme
il le dit «la vente c’est une
passion».
Aurélie chez Aigle : la botte
de pluie d’hier à aujourd’hui
Gaël en formation
chez Micromania
J’ai effectué mon stage du 18 novembre au 14 décembre 2013 à Lili & Cop’s, un magasin indépendant
de prêt-à-porter féminin et accessoires se situant dans
la zone de Keryado. Mon action a été l’organisation
d’un Apéro’mode. Cet événement consistait à réunir les
clientes, pour quelques heures dans le magasin en leur
proposant des conseils mode ainsi qu’une collation.
L’ambiance du magasin restait dans le thème «girly»
- espace dédié aux jeunes filles et jeunes femmes
aimant la mode et où les couleurs, rose et noir, vous
accueillent dès l’entrée. Pour la soirée, un «nail bar»
avait été installé avec une esthéticienne.
C’était intéressant de pouvoir participer à une action
d’animation comme celle-ci, car pour les nombreuses
tâches de préparation j’ai dû être autonome. J’ai créé
l’affiche et suis allée chez l’imprimeur pour commander
les divers supports de communication : les flyers et
des carnets pour le tirage au sort. J’ai aussi été faire
les courses, acheter les boissons, commander les
pâtisseries. Le 3 décembre, le jour de l’apéro mode,
mon objectif était d’accueillir les clientes dès leur entrée dans le magasin et de leur servir une collation. Je
les conseillais aussi. Pour conclure, participer à cet
événement a été une très bonne expérience, on en
apprend beaucoup (même si j’ai regretté de ne pas
passer plus de temps avec chacune des clientes).
La vie au grand air fait partie de l’histoire d’Aigle depuis ses débuts avec son
créateur Hiram Hutchinson
en 1853. Aigle inspire le
partage et lance le concept
«esprit de famille».
La marque interagit avec sa
grande famille en proposant
fréquemment diverses activités et concours. Les gaAurélie en action
gnants auront la chance de
gagner des prix qui les rapchez Aigle.
procheront encore plus de
la marque. Un souvenir original : la fabrication de leur
propre paire de bottes au sein de l’usine française à
Châtellerault où la fabrication est artisanale.
Aigle fête cette année ses 160 ans ! À cette occasion,
Aigle a décidé de mettre en avant son savoir-faire made
in France à travers la création d’une collection anniversaire «vintage» composée de quelques-unes de
ses pièces emblématiques éditées et numérotées à
160 exemplaires et d’un concours pour vous faire découvrir les coulisses de fabrication du tout premier produit
de la marque : la fameuse botte bleue en caoutchouc !
J’ai participé à une animation pour les clients «fidèles»
qui ont reçu un mailing les invitant pour un cocktail.
J’ai recueilli l’avis de quelques clients : certains trouvaient l’idée originale et agréable. tandis que d’autres
se sentaient gênés et ne voulaient pas consommer.
J’ai constaté que j’avais une bonne connaissance
des produits et que le cocktail était bien préparé,
bien présenté. L’offre de prix, cependant, n’était valable uniquement sur trois heures. Pour moi, il aurait
été plus intéressant de la prolonger. pour les clients
aussi bien sûrs !
J’ai effectué mon action de promotion dans l’enseigne
Micromania, située dans la galerie marchande du
Géant Lanester.
Mon projet d’action était lié au lancement de la fameuse XBOX ONE. Cette console est sortie le 22 novembre 2013 en Europe et le 15 novembre aux
États-Unis.
Le but de l’action était d’attirer un maximum de clientèle
dans le point de vente en leur faisant tester la console
pendant que moi, je vantais chaque caractéristique
de cette console.
Mais au-delà de tout cela, cette action devait dynamiser les ventes de la XBOX ONE. Pour preuve j’ai
réussi à vendre trois consoles à 500 € chacune, soit
1500 € pour mon action. C’est plutôt un bon résultat !
Mais aussi, cela m’a permis de faire de la véritable
«vente-conseil» car si dans certaines enseignes le
client a déjà fait son choix, chez Micromania le client
a besoin de conseils.
Je ressors de cette expérience très satisfait de part
mon implication et ma motivation.
Une expérience professionnelle positive grâce aussi
à l’encadrement de mon tuteur, M. Le Guen, un ancien élève du lycée.
Sabrina COEFFIC (TBPC).
Aurélie DA SILVA (TBPC).
Sabrina participe à l’Apéro’mode.
Gaël LE BOURDOUIL (TBPC).
Gaël et M. Le Guen, son tuteur à Micromania.
S’ouvrir à la culture et à la connaissance
13
Située sur la Tamise, Oxford
est l’une des cités du savoir les
plus connues dans le monde.
Elle symbolise l’excellence de
l’éducation anglaise.
Dans le cadre d’un séjour technique et culturel en
Grande-Bretagne, nous avons
eu l’honneur de rencontrer Bob
Price du parti labour, Councillor
de la ville d’Oxford élu pour
quatre ans, ce qui est l’équivalent du maire en France. La
mairie d’Oxford emploie 1 200
personnes.
M. Price a eu la gentillesse de
nous présenter les points forts
de sa ville tant sur le plan démographique, économique
que social. Dans la décennie
2010, la population de la ville
d’Oxford et de sa périphérie a
augmenté de 12 % et sa population étudiante de 24 % pour
atteindre aujourd’hui 33 000
étudiants. À peu près la moitié
des emplois relève des secteurs de l’administration, de
l’éducation et de la santé publique. On peut faire remarquer
la forte représentation des uni-
Catherine PIQUET
Rencontre avec Bob Price, leader de la ville d’Oxford
Les étudiants concentrés lors de la conférence de Bob Price.
versitaires qui constituent près
de 20 % des emplois. Le taux
de chômage est relativement
peu élevé puisqu’il atteint seulement 5, 7 % de la population
active. C’est pourquoi l’on peut
dire qu’Oxford est une ville attractive de part sa population
jeune et dynamique par une
large représentation de diffé-
rentes nationalités. Notamment
28 % des résidents sont nés
hors Grande Bretagne (Europe
de l’est, sous continent indien et
sud est asiatique). Un habitant
On discute bien à Alpha jeune
jets très différents à chaque
séance. (Ex : l’amour, le mal,
le destin…).
Ce qui est à retenir de ces petites séances est la bonne ambiance, les personnes très attentives et souriantes qui nous
entourent, et surtout, la liberté
avec laquelle nous pouvons
nous exprimer. Je recommande
alors, à tous ceux qui se posent beaucoup de questions,
ou simplement à ceux qui aiment parler de leurs visions de
la vie de ne pas hésiter à aller
faire un tour à Alpha jeune.
Christophe LELIEVRE
Mes amies et moi avons donc
choisi de nous inscrire. Lors
de la première séance, le père
Jean-Christian qui travaille en
équipe avec la pastorale du lycée nous a accueilli. Nous nous
sommes présentées avant de
manger une pizza autour de laquelle nous avons commencé à
discuter. Le père nous a montré
un petit film documentaire ainsi
qu’un extrait de film. Il était intéressant de savoir ce que
d’autres personnes pouvaient
penser du «sens de la vie». Il a
alors explicité les vidéos en les
illustrant d’exemples personnels toujours très intéressants.
Ainsi, nous avons parlé de su-
Catherine PIQUET.
Prêts à brûler les planches
Camille RONFARD
(TL Saint-Louis).
Des comédiens en pleine répétition.
Marie-Pierre HERVE
Commençons par le début.
Quand a été proposé le dîner
Alpha jeune à Notre-Dame de
la paix, j’ai pensé dès le début
que ça serait bien d’y participer. Il s’agissait d’une réunion
entre jeunes le mercredi lors de
laquelle, le sujet que nous aborderions serait : «le sens de la
vie». Grande question n’est-ce
pas ? Tout le monde se l’ai déjà
plus ou moins posée. Pourtant,
seul, aucun débat n’est possible, et rester sur ses a priori
est une mauvaise chose en soi,
car nous pensons rarement à
élargir notre pensée ou à demander à ses amis ce qu’il ou
elle en pense.
sur six a comme langue maternelle une autre langue que
l’anglais.
La ville d’Oxford a choisi de
mettre en place un programme
ambitieux en terme de développement durable par lequel
elle tente de limiter les émissions de gaz à effets de serre
en favorisant l’utilisation des
transports en commun par
la mise à disposition de parkings en périphérie et en favorisant la circulation à vélo
dans l’hyper centre, mode de
transport déjà prisé par les étudiants des nombreux Colleges
d’Oxford.
Cette présentation a été très
enrichissante pour les étudiants
de BTS communication et la
rencontre avec le Councillor
Bob Price a montré l’implication des élus pour promouvoir
leur ville et les habitants qu’ils
représentent.
Marie Pierre Hervé et le père Jean-Christian animent ces séances à La Paix.
Dans le cadre d’un projet d’accompagnement, une activité
théâtre a été mise en place. Ce
projet a pour but de permettre
aux élèves de développer leurs
capacités à l’oral tant dans le
corps que dans la voix.
Mais ces belles paroles n’expliquent pas le but final de
ce programme. Que fait-on
exactement ?
On déniche, on transforme, on
juxtapose bref on bricole des
textes. C’est ainsi que progressivement le projet se construit.
À tel point qu’il se pourrait bien
qu’on se produise…
Si vous voulez être parmi les
privilégiés qui auront la chance
de nous voir (on vous le dit
parce que c’est vous) réservez
une soirée de mai ou de juin,
on ne sait pas encore laquelle,
cela dépend de l’avancée de
la mise en scène…
Tout cela n’est pas très précis
mais que voulez-vous «c’est
comme ça» avec les artistes…
Matthieu ANFRAY,
Jonathan BERRIOT, Alison
BOTHOREL, Apolline
CAUDAL, Hortense
FIGAROL, Theo HENRY,
Christophe LELIEVRE,
Alexandre MAHEO, Tristan
OLLIVIER, Maryse SALIOU,
Nathalie TANGUY.
DIAGNOSTICS IMMOBILIERS
Tél. 02 97 840 844
■ Certification de surface « Loi Carrez »
■ Diagnostic Etats parasitaires (termites)
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Talents littéraires à Saint-Louis
15
Lycéennes et écrivaines
Au lycée Saintt-Louis, parmi les
élèves se trouvent des auteurs.
Certains d’entre eux ont même
été édités. Marie Hinault, élève
de seconde, se passionne pour
les récits historiques et Alix
Livory Boillot, elle aussi élève
de seconde, écrit des récits modernes. Les techniques d’écriture sont bien sûr très différentes mais la passion est tout
de même omniprésente. Il faut
d’ailleurs beaucoup de détermination et de persévérance pour
mener son projet à bien et voir
enfin son roman entre les mains
d’un lecteur. Pour Marie, auteure
de «La passion secrète de
Stella», le temps de documentation est très important. Il représente d’ailleurs près de la moitié du travail. En effet, pour un
roman historique, il est important de respecter le cadre spatio-temporel puisque certains
lieux et événements ont réellement existé. Cependant, pour
Alix, auteure de «Que tu te souviennes…», ces recherches
ne sont pas nécessaires à la
rédaction. Le cadre peut être
C’est ma vie
Les livres de Marie et d’Alix sont au CDI, venez les emprunter.
imaginé de toutes pièces, de
même que les personnages qui
intègrent le récit. Pour ces deux
styles d’écriture, il faut faire appel à l’imagination afin de créer
des péripéties qui tiennent le
lecteur en haleine ainsi que
des protagonistes uniques et
dignes d’intérêt. Alors, l’inspiration est partout, autant dans
le quotidien que dans les rêves
ou dans d’autres lectures. Car
oui, un bon auteur est avant
tout un bon lecteur ! Les deux
auteures sont d’ailleurs de ferventes lectrices et ce depuis
leur plus jeune âge. Ainsi, l’écriture relève plus d’un besoin que
d’une simple envie. C’est une
passion et non un passe-temps,
bien que l’un n’aille pas sans
l’autre. Les récits sont personnels, dans les débuts. Mais le
temps passe et l’envie de parta-
«Écriture bretonne»
En novembre 2013, l’écrivaine bretonne Nathalie de
Broc est venue parler à toutes
les secondes de son métier
dans l’amphithéâtre du lycée
Saintt-Louis.
Le groupe de littérature et
société a également eu la
chance de pouvoir mieux faire
sa connaissance et réaliser différents ateliers d’écriture deux
séances de suite.
C’est une femme pleine de
gentillesse, de générosité, de
bienveillance, d’intelligence et
de connaissances, elle nous a
proposé de créer des personnages qui iront dans son prochain livre. Et l’invention s’est
passée dans une très bonne
ambiance, chacun émettant sa
petite idée !
Elle a déjà publié une dizaine
de romans et sait vraiment donner de la vie aux mots.
Elle nous a longuement parlé
de son métier, qu’elle exerce à
plein temps.
Nous avons pu découvrir tout le
travail qui réside derrière l’élaboration d’un livre : recherches,
photographies, recherches historiques - car la majorité de ses
histoires se déroulent dans le
passé.
Le point commun de ses écrits
est qu’ils se déroulent tous – ou
presque – en Bretagne.
En «littérature et société»,
durant les ateliers d’écriture,
Animation de l’atelier d’écriture par Nathalie de Broc.
ger ses écrits croît. En effet, un
auteur écrit autant pour lui que
pour ses lecteurs. Les premiers
sont en général les proches, les
parents et les amis. Viennent
ensuite des connaissances par
le biais du bouche à oreille. Et
avec un peu de chance, ce sont
un jour des parfaits inconnus
qui lisent vos mots !
L’écriture de fanfiction me
permet d’avoir des contacts
dans le monde, et ce n’est
plus seulement une passion pour moi, c’est ma vie
depuis que j’ai treize ans.
Jamais je ne pourrais me
séparer de l’écriture. Etant
sur un site international,
mes textes sont lus par tous.
Lorsque l’on communique,
pour répondre ou commenter un texte, je suis toujours
ravie parce que je peux
rencontrer des lecteurs et
auteurs qui viennent d’un
pays différent. Bien sûr, il
y a des restrictions d’âge
quand c’est nécessaire. Je
vis dans une communauté où je me sens à l’aise,
et j’en apprends toujours
plus. Je peux aussi partager mes passions pour les
univers de base, et échanger mes idées. C’est ce qui
me plaît le plus dans cette
communauté.
Morine REZZAI.
Alix LIVORY.
«Autour d’un livre»
nous avons pu nous surpasser tout en nous amusant,
créant toutes sortes d’histoires
au travers de plusieurs exercices tous très intéressants :
continuer un incipit donné - les
suites ont été pour le moins
personnelles et diverses - ou
encore créer une histoire à
l’aide de mots n’ayant aucun
sens entre eux. Nous nous
sommes aussi présentés à
l’aide d’un acrostiche, le tout
dans la bonne humeur.
Merci à Nathalie de Broc d’être
venue !
Morgane THIBAUT
et Marie HINAULT,
2nde 1.
Plaidoiries et réquisitoires sur «Andromaque».
Avant les vacances de la
Toussaint et pour marquer la fin
de l’étude du roman «Tobie des
Marais» de Sylvie Germain, les
élèves de 1re S1 se sont retrouvés autour d’un café littéraire
avec Mme Besnard notre professeur de Français. Avec un
muffin et un jus d’orange, nous
avons débattu sur différentes
thématiques, préparées par
groupes de quatre. Les premiers groupes ont discuté
des personnages et de leur
aspect didactique tandis que
les groupes suivants confrontaient la place de la nature dans
le livre. L’objectif final était de
créer un article de presse sur
le sujet qui leur était attribué.
Ce rendez-vous surprenant fut
une façon conviviale d’approfondir nos connaissances sur
l’œuvre. Nous nous sommes
réunis à nouveau pour une expérience théâtrale autour du
procès d’Oreste : certains se
sont improvisés juges, avocats,
greffiers ou procureurs pour
condamner ou défendre le régicide. Ce café littéraire nous
a permis de discuter littérature
autour d’un goûter, ce qui est
bien plus amusant qu’autour
d’un cahier.
Johanne THIERRY et
Gabrielle JOUET-PASTRE.
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