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70ème ANNIVERSAIRE DU
DEBARQUEMENT DES ALLIES
EN NORMANDIE
VERCEL
LES 6, 7 & 8 JUIN 2014
Dossier de presse Janvier 2014
SOMMAIRE
1. LA LYRE VERCELLOISE
2. VERCEL AU TEMPS DES ANNÉES 1940 – 1945
3. PROGRAMME DU WEEK-END
«les marchands de bonheur»
LA LYRE VERCELLOISE
Historique
Chaque siècle a ses grands événements. A la fin
du 19ème, un peu avant 1870, VERCEL a eu le
sien en enregistrant dans son état civil la naissance
de la Lyre, enfant artistique du Baumois Charles
BIESSE horloger, devenu Vercellois à la suite de
ses épousailles avec gente damoiselle SIMON.
Autour du berceau et parmi les 1.200 habitants
Charles réussit à réunir les grandes familles du
VERCEL d’alors : BARBIER, CHAYS, PRALON,
DAUDEY, ROUTHIER, DETOUILLON, SCHNARF,
FLEURY… et le « père SAILLARD », l’instituteur
qui enseignait le solfège.
Vercel fut ainsi génétiquement modifié et la greffe
de l’A.D.N. musicien réussie au point qu’il est
encore présent aujourd’hui, dans les gènes de
leurs descendants.
Dès sa naissance, dans ce terroir favorable, cultivé par des hommes motivés et amoureux de la musique,
la réussite était à sa portée. Sa vie est un éternel « da capo », un point d’orgue ininterrompu depuis bientôt
150 ans, tout en nuances, avec des « forte », des « pianissimos », des « andante », des « lamentos » des
changements de rythme et des altérations aussi. Elle n’a jamais eu à renaître de ses cendres. Il restait
toujours quelques braises et le souffle des musiciens ranimait la flamme. Voici quelques mesures de sa
longue marche dans à travers deux siècles :
1900 : Eugène PERRIN succède à Charles BIESSE. Messieurs DE MOUSTIER et PROJEAN (notaire)
apportent leur soutien financier. La lyre prend un nouvel élan.
1907 : Eugène PERRIN transmet la baguette à Georges FLEURY qui n’a que 19 ans et officie jusqu’à la fin
de la première guerre.
1908 : Monsieur PROJEAN offre une bannière brodée au nom de « LA LYRE VERCEL (Doubs) » toujours
en service.
1914-1918 : c’est la guerre. Les musiciens sont mobilisés et 6 d’entre eux tombent au champ d’honneur.
Mais la Lyre, en effectif réduit, se remet en ordre de marche. Les frères FLEURY, Louis et Francis, secondés
par les frères BERGIER, Edouard et Henri, ainsi que Louis PETITJEAN reforment le groupe et Francis tient
la baguette pendant 20 ans.
1939-1945 : seconde guerre mondiale. Les instruments disparaissent, détournés de leur vocation musicale.
Ils sont fondus et l’ennemi les transforme en instruments de guerre.
Cette même année, la Lyre s’habille et reçoit
sa première tenue jusqu’alors réduite à la
casquette et à la giberne ornée d’une lyre,
pour ranger les partitions.
1947 : après 17 ans passés dans les rangs des musiciens, Noël DAUDEY prend la baguette et la garde
pendant 28 ans. 45 ans de fidélité à la Lyre, autant dire que ce passionné y aura consacré sa vie. Il est aussi
l’auteur de l’affiliation de la Lyre à la Fédération des musiques catholiques du Haut Doubs.
1974 : Noël DAUDEY, après avoir initié à la musique une bonne trentaine de jeunes musiciens âgés de 10 à
16 ans, créé le festival des jeunes. Il est toujours d’actualité. Les jeunes de la Lyre s’y distinguent et y sont
récompensés.
1982 : la Lyre donne tout son éclat à la fête du centenaire de la naissance de Louis PERGAUD associée à
l’inauguration de la mairie rénovée.
De 1975 à ce jour se sont succédés à la direction : Roland TEMPESTA, Bernard DEQUÉANT, Cécile
ZÉHALO, première directrice, Jean François PIERRE et maintenant Anne HENRY et Sophie AMAT. Toutes
deux professeurs de musique ès qualité, elles élargissent le répertoire aux mélodies plus complexes des
morceaux d’harmonie. L’assiduité aux répétitions est indispensable mais le travail paie et la satisfaction est
grande. Les musiciens progressent dans leur art et le public reconnaissant applaudit chaleureusement.
Ses habitants sont très fiers de leur orchestre d’harmonie qu’ils qualifient de « joyau » dont VERCEL en est
l’écrin.
2009 : nouvelle tenue très chic. C’est le témoignage de la reconnaissance de la municipalité pour les bons
et loyaux services de la lyre et son rôle fédérateur au sein du village.
2012 : le hasard fait bien les choses. Une
arrière petite fille de Charles BIESSE réjouit
Albert GROSPERRIN, le maire, en lui
restituant une bannière (vraisemblablement
la deuxième de la vie de la Lyre, la première
ayant disparu pendant la guerre franco
prussienne de 1870-1871) brodée « Fanfare
de Vercel 1880 »
La Lyre Aujourd’hui
Elle est dans un bon rythme, prospère et riche de la diversité de ses quelques 50 musiciens hommes et
femmes, de tous âges, de tous horizons professionnels et géographiques. Elle constitue ainsi « le grand
VERCEL » et conquiert aussi sa place, en toute harmonie dans le grand Besançon, une place populaire au
grand air, sous le kiosque de la place Granvelle.
« les VERCEL » ont la réputation, non usurpée, d’être fiers, certaines bonnes langues disent même qu’ils
sont des « glorieux ». Leur fierté et leur orgueil sont bien placés quand ils parlent de leur lyre qui, depuis bien
des années, figure parmi les meilleures du Haut Doubs.
En 2011, elle a accueilli le 65ème festival des musiques du Haut Doubs. Ce grand rassemblement festif
de plus de 500 musiciens revient tous les 9 ou 10 ans environ puisque les musiques l’organisent à tour de
rôle. Pas question de rater ce rendez vous. « Cette année là », (sol, mi , sol, do) comme le dit la chanson,
la Lyre a innové et s’est faite « créateur d’événement » en invitant la prestigieuse musique de la Légion
Etrangère, habituée des 14 juillet sur les champs Elysées. Ce fut un succès total salué par le soleil et un
public nombreux et ravi.
Le pari de cette initiative était audacieux et supposait des moyens financiers et une organisation rigoureuse
pour recevoir, trois jours durant, les 57 légionnaires musiciens. Le pari fut tenu et gagné.
Pourquoi ?
Parce que la Lyre est devenue au fil du temps une véritable institution incontournable donnant du relief et de
la prestance aux manifestations et aux fêtes. Elle est présente à toutes les manifestations patriotiques. Elle
mobilise et rassemble tous les publics. Elle fédère les énergies du village. Le comité directeur présidé par
Didier DEBERNARDI depuis 1999 et les musiciens ont mené ce projet tambour battant.
Les sponsors indispensables à la réussite, ont fait confiance à la Lyre et se sont engagés. Le curé Gaby,
ancien aumônier militaire, s’est aussi impliqué en autorisant le quintette de cuivres de la légion à jouer en
bonne place, au chœur de l’église. La communion fut totale entre l’assemblée recueillie et l’écho des cuivres
sous les voûtes consacrées.
le 70ème anniversaire du débarquement
Forte de cette expérience réussie, la Lyre saisit l’occasion du 70ème anniversaire du débarquement du 6 juin
1944, pour organiser une grande « fête au village » avec la participation de toute la population.
C’est à la portée de la Lyre qui sera le maître d’œuvre en s’entourant des énergies et ressources locales
comme au festival en 2011 :
•
•
•
le comité et les musiciens,
les associations,
la municipalité,
•
•
la population,
les sponsors.
Un programme qui couvre 3 journées. Ouverture le vendredi 6 juin au soir et clôture le dimanche 8 avec un
feu d’artifice. Il est diversifié et ludique. Il réunit, comme en 1944, les civils et les militaires.
VERCEL AU TEMPS
DES ANNÉES 1940 – 1945
Avant la première guerre mondiale,
Vercel comptait 1200 habitants.
Au moment de la 2nde guerre,
la population avoisine les 900
habitants.
La vie dans notre bourg tourne autour de l’agriculture.
La 2nde guerre mondiale perturbe la vie quotidienne. La journée d’une femme est double. Les tâches
normalement attribuées aux hommes s’ajoutent aux travaux domestiques de la tenue de la maison. Les
hommes, mari ou enfant, sont à la guerre. C’est une inquiétude permanente.
Au quotidien, la ruralité est un véritable atout majeur et la vie est certes meilleure qu’en ville où l’on manque
de beaucoup de choses. A la campagne on peut cultiver un petit bout de jardin, élever poules et lapins voire
un cochon (que l’on nomme souvent Adolphe).
La libération marque le premier pas du retour à une vie « normale » et le début d’une période de progrès
techniques considérables.
VERCEL est un bourg très actif. Chef-lieu de canton, il rassemble et rayonne sur les villages environnants.
Les Commerces
Ils sont nombreux et satisfont
toutes les demandes : habillement,
alimentation…
Les
magasins
à succursales multiples «
la
ruche comtoise, les docks, les
économiques » et des privés,
épicerie BAULARD puis AMIOT,
alimentation
TOURNIER
sont
installés autour de la place au
centre du village. Les commerçants
se déplacent en tournée dans tout
le canton.
Les auberges, hôtels restaurants,
cafés ne manquent pas.
Après la messe dominicale,
il est rituel de se rassembler
dans les cafés et d’y prendre
son « rouge limé » toujours
à la même table avec les
mêmes compères.
les activités artisanales
On trouve charron, maréchal ferrant, forgeron, garagiste. La plate forme remplace peu à peu la traditionnelle
voiture à échelles.
Les agriculteurs se débrouillent et transforment de vieilles voitures en tracteurs de fortune. En 1948 avec
le plan Marshall, les vrais tracteurs made in US, Allis-Chalmers et Massey-Harr, débarquent à la maison
GRILLON et chez CHAYS Frères.
La santé
Le médecin signe des ordonnances dans tout le canton.
Ses journées et ses nuits sont bien occupées.
Les sœurs infirmières piquent aux dispensaires et se déplacent
pour les soins à domicile.
La pharmacie n’a pas bougé de place depuis des lustres.
Le vétérinaire œuvre aussi dans le périmètre du canton.
L’habillement
En semaine, béret et tablier bleu, fichu et blouse pour le travail. Le dimanche c’est chic : chapeau, costume
et robe. Le costume finit souvent médaillé de quelques cendres tombées de la cigarette roulée au café pour
accompagner l’apéritif.
Les jeunes femmes ont appris au « cours de coupe » à transformer une capote en pardessus.
Pour s’habiller et se chausser, trois magasins offrent un large choix.
les distractions : les fêtes, le sport
C’est l’affaire des bénévoles.
En hiver, la salle de cinéma St Éloi accueille le théâtre des jeunes acteurs de l’école du Sacré Cœur, de la
Lyre Vercelloise, de la maison familiale ou d’ailleurs.
Aux foires cantonales et comices, la place
des marronniers est noire de monde. On
est venu de tout le canton et même de
MORTEAU.
On fait ses emplettes : une blouse chez
MONNIER, une paire de chaussures et
le licol à réparer chez GUINCHARD et un
rouge limé chez la Guite. Le pain d’épices
des époux CHATELAIN fait la renommée
de VERCEL dans tout le département. On
l’achète chez « Leinotte », BERREUR ou
Charles MAIRE.
Le dimanche après-midi il y a foot…
la vie scolaire
Vercel est riche d’enseignants et les établissements
scolaires sont nombreux :
écoles maternelles et primaires publiques et
privées, école ménagère de Sainte Thérèse, une
maison familiale rurale.
Les élèves les plus éloignés sont internes au
pensionnat.
Le savoir faire des métiers manuels se transmet
aussi de père en fils dans les ateliers des activités
artisanales.
la vie communale
13 citoyens, dont le maire, siègent au conseil
municipal.
C’est dans les années 50 que l’on raccorde
les habitations au réseau d’eau potable Si l’on
ne dispose pas de sa propre salle de bains,
on prend sa douche « hebdomadaire » aux
douches municipales, le samedi soir et le
dimanche matin.
le corps des sapeurs pompiers
Tous bénévoles, ils défilent déjà en
1947 au congrès départemental à
Valdahon.
Vercel, capitale fromagère
Les montbéliardes broutent
les excellents pâturages de
cette moyenne montagne.
Le produit est donc de
qualité et les fromagers
viennent
souvent
de
Suisse. Le « gruyère »
d’alors est fabriqué dans les
coopératives ou fruitières.
PROGRAMME
DU WEEKEND
De l’occupation à la libération
Le village de Vercel accueille le public pour une
reconstitution grandeur nature de
la fin de la 2nde guerre mondiale
Vendredi 6 juin 20 h 30
GRAND CONCERT D’OUVERTURE au gymnase
Donné par la Lyre Vercelloise en 1ère partie suivi
d’un spectacle-musical par les « Marchands de Bonheur »
Ce groupe vocal composé de 10 exécutants rend à la chanson française ses lettres de noblesse à travers
les chansons des Compagnons, de Mouloudji, de Bourvil ,Montand, Ferrat….etc. mais aussi de chanteurs
contemporains en vous invitant à un beau voyage de 2 heures avec humour, tendresse et romantisme : un
vrai moment de pur bonheur.
Ils sont parrainés par Fred Mella et Gérard Sabbat des compagnons de la chanson avec les encouragements
de Michel Drucker, Jean Ferrat, Serge Lama, Daniel Guichard, Liane Foly, Gérard Depardieu et bien d’autres
encore…… http://lesmarchandsdebonheur.fr/contact2.php
Samedi 7 juin
PLACE À PLUS DE 100 FIGURANTS,
En tenue d’époque, représentant les différents belligérants : allemands, maquisards, soldats alliés. Sur le site
du gymnase, sera reconstitué un CAMPEMENT avec des scènes, des démonstrations dynamiques et une
exposition de matériels datant de 39-45.
Une présentation de VÉHICULES MILITAIRES ET CIVILS DE L’ÉPOQUE (plus de 50 véhicules et un char
Sherman) est également prévue.
RECONSTITUTION
des maisons et des commerces situés du
centre du village au site du gymnase, d’une
classe (à l’école publique),
EXPOSITIONS DIVERSES
(rez-de-chaussée de la mairie) sur les associations
de l’époque, interviews de personnes ayant vécu les
événements (combattants, prisonniers en Allemagne,
résistants…ou simples habitants), documentaires sur
la Résistance, photos et cartes postales…
LE SOIR
l’heure sera à la fête avec :
un GRAND BAL de la LIBÉRATION
Une buvette et un stand snack serviront boissons et repas
dans une ambiance vintage U.S.
Dimanche 8 juin
MESSE à 10 h 15
Suivie d’une cérémonie de commémoration au Monument aux Morts pour les disparus de cet événement
qui a été sanglant, notamment pour les Alliés avec la présence d’un piquet d’armée du Camp Militaire du
VALDAHON.
Les expositions et activités diverses du samedi seront reprises.
FABRICATION
ARTISANALE d’une
MEULE DE COMTÉ et de
PAIN D’ÉPICE,
spécialité de Vercel.
GRAND DEFILÉ
Avec les véhicules militaires et civils
d’époque, 8 harmonies et batteriefanfares, des vélos d’enfants fleuris
, des tracteurs et matériels agricoles
d’époque, etc.
Au dessus du stade,
SURVOL
D’AVIONS ET
LÂCHERS DE
PARACHUTES
évoquant le débarquement.
KERMESSE
avec jeux de l’époque (tir
à la corde, casse-boîtes,
quillettes,…).
À PARTIR DE 17 h,
GRAND THÉ DANSANT
au gymnase.
À 22 h
FEUX
D’ARTIFICE !