En Contact Apr 2014 - Ministères En Contact
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UNE PUBLICATION DES MINISTÈRES EN CONTACT
AV R I L 2 0 1 4
U N M O T D U PA S T E U R
Charles F. Stanley
Au-delà de la célébration
Ce mois-ci est important pour nous parce que nous soulignons la mort de notre
Seigneur Jésus-Christ. Cependant, nous ne pouvons pas nous souvenir que de cet
événement, parce que trois jours plus tard, à l'aube du premier jour de la semaine,
notre Sauveur est ressuscité. Il a vaincu la mort et a permis à tous ceux qui
croiraient en lui de vivre éternellement au ciel.
Qu'est-ce que Pâques représente pour vous? Est-ce simplement un jour pour
porter vos plus beaux vêtements et
écouter une bonne prédication? Estce une occasion de vous réunir en
Jésus a
famille? Ou est-ce un temps d'adorapermis à
tion sentie, dont vous gardez l'impression longtemps après que les
tous
célébrations sont terminées?
Tandis que notre culture a tenceux qui
dance à séparer les jours fériés des
autres, les chrétiens les voient
croiraient
différemment. Nous pouvons choisir
un jour particulier pour célébrer les
en lui de
événements fondamentaux de notre
vivre
foi, mais nous ne devrions jamais
oublier leur raison d'être.
éternellement
En fait, nous vivons la réalité du
jour
de Pâques tout au cours de
au ciel.
l'année, que nous en soyons conscients ou non. Qu'est-ce que je veux
dire par cela? Je vous répondrai
par les paroles de Paul. Dans sa lettre aux Philippiens, il a écrit quel était son but
premier dans la vie : « [connaître] Christ, et la puissance de sa résurrection, et la
communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour
parvenir, si je puis, à la résurrection d'entre les morts » (Ph 3.10,11).
À l'approche de la tristesse douloureuse du Vendredi saint et de la lumière
éclatante du matin de la résurrection, considérons ces paroles importantes de
l'apôtre. Sa priorité n'était pas seulement de se souvenir du sacrifice du Seigneur
sur la croix et de sa victoire sur la mort. Au-delà de la célébration, son intention
était de mourir entièrement à lui-même, jour après jour, et de vivre dans la puissance du Saint-Esprit.
Au cours des prochaines semaines, je vous encourage à réfléchir à la manière
dont vous percevez la résurrection de Jésus. Préparez-vous à souligner cet
événement non seulement en portant de beaux vêtements ou en allant à l'église,
mais en menant une vie digne du prix qu'il a payé, soit son corps et son sang.
Vous ne pourrez toutefois pas y arriver par
vos propres forces. Allez donc maintenant à
Jésus, car lui seul détient la puissance de vous
aider à mourir à vous-même et à véritablement
vivre.
E N C O N T A C T
Charles F. Stanley
PRÉSIDENT ET ÉDITEUR
T A B L E
D E S
Winston Roberts
M A T I È R E S
DIRECTEUR NATIONAL
Gilles Fournier
4
L’espoir en nous
La vie ne s'arrête pas pour nous attendre; elle
continue d'avancer et de changer, que nous y
soyons prêts ou non. Où devrions-nous
chercher la force de poursuivre notre route?
La réponse pourra vous surprendre.
DIRECTEUR RÉGIONAL
Francine Lemay
Marie-Marthe Jalbert
Lyse Mongeau
ÉQUIPE DE TRADUCTION
ET DE RÉVISION
Alain Demers
9
Horaire des émissions
radiophoniques
Né pour une raison
Nick Vujicic a déjà pensé qu'il n'avait aucun
avenir, mais aujourd'hui sa passion est de
convaincre autant de gens que possible que
leur vie compte aux yeux de Dieu.
Suis-je assez bon pour aller au ciel?
L'une des suppositions les plus anciennes et
les plus populaires dans le monde est que
les bonnes personnes vont au ciel. Pourquoi
alors Jésus a-t-il renversé cette notion?
Méditations quotidiennes
tirées des prédications de
Charles F. Stanley
10
DIRECTEUR ARTISTIQUE
Nos sincères
remerciements au
personnel du
bureau
d’Atlanta, É-U,
qui a
rendu possible la
présente publication.
B U R E A U X
14
MINISTÈRES EN CONTACT
C.P. 67031
Saint-Lambert (Québec)
J4R 2T8
IN TOUCH MINISTRIES
OF CANADA
PO Box 4900, Markham, ON
L3R 6G9
18
Page couverture : Islande
IN TOUCH MINISTRIES®INC.
PO Box 7900, Atlanta
GA 30357
NEW ZEALAND OFFICE
Box 33 – 1260 Takapuna
Auckland 1332 0-800-446868
Photo de Charles F. Stanley
Magazine En Contact, édition avril 2014, volume 14, no 4 copyright © ; tous
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du lundi au vendredi,
de 9 h à 16 h 30.
IMPRIMÉ AU CANADA .
L
Le'spoir
en
nous
La vie ne s'arrête pas pour nous attendre; elle continue
d'avancer et de changer, que nous y soyons prêts ou non.
Où devrions-nous chercher la force de poursuivre notre
route? La réponse pourra vous surprendre.
de C H A R L E S F. S T A N L E Y
Durant bon nombre d'années, ma vie chrétienne a ressemblé à des montagnes russes; une minute j'étais en haut, la suivante, en bas. Au lieu de faire
des progrès, je vivais plus d'échecs que de réussites. Je m'étais enfermé
dans une relation avec Christ dont je ne jouissais même pas. Chaque fois
que j'éprouvais de la difficulté à le suivre, j'avais l'impression de ne jamais
répondre à ses attentes. Cependant, tout cela a changé quand j'ai commencé
à saisir une vérité toute simple : Christ vit en moi.
De nombreux croyants pensent que la vie chrétienne ne consiste qu'à
faire des choses, comme aller à l'église, lire la Bible, prier et servir. Ils perçoivent Dieu comme un être qui est très loin au ciel, qui entend leurs prières et leur envoie la force dont ils ont besoin lorsqu'ils traversent des difficultés. Cette perception peut sembler bonne, mais ce n'est pas ce qu'enseigne la Bible. La puissance nécessaire pour vivre la vie chrétienne ne
vient pas « d'en haut », mais de la présence de Christ dans chaque croyant.
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5
Juste avant sa crucifixion, JésusChrist a fourni à ses disciples une
illustration de leur relation avec lui.
Il s'est décrit comme la vigne et ses
disciples comme les sarments qui
demeurent en lui (Jn 15.4). Selon cette
métaphore, ils porteraient du fruit
parce que le Seigneur vivrait en eux
et par eux, et non grâce à leurs efforts
personnels. Vous ne verrez jamais le
sarment d'une vigne s'efforcer de produire du fruit. Il laisse simplement la
sève couler en lui et porte les raisins
que la vigne produit. Il en est de
même pour ceux qui suivent Jésus :
il est la nourriture nécessaire à leur
croissance. Cette expérience formidable commence dès l'instant où nous
acceptons l'offre du salut de Dieu et
d'une relation avec lui.
Est-ce vraiment possible?
Vous vous demandez peut-être comment Jésus peut vivre en vous et au
ciel en même temps. L'explication se
trouve en Jean 14.16-20 : avant de
retourner au Père, Jésus a annoncé à
ses disciples qu'il les quittait, mais
qu'il leur enverrait comme consolateur
le Saint-Esprit qui vivrait en eux pour
assis à la droite du Père, il demeure aussi en nous par le Saint-Esprit.
D'une façon qui nous est incompréhensible, les membres de la Trinité
sont distincts l'un de l'autre, mais nous
devons nous rappeler qu'ils sont aussi
parfaitement un seul Dieu. Cette communion entre le Père, le Fils et le SaintEsprit ne peut être brisée, et si un
membre de la Trinité vit en nous, nous
avons donc communion avec les trois.
Alors quand le Saint-Esprit vient vivre
en nous, Christ y est aussi.
Le Seigneur sait qu'en raison de nos
faiblesses humaines et de notre force
limitée, nous ne pouvons pas vivre adéquatement la vie chrétienne. Son but
est d'accomplir par nous ce qu'il sait
que nous ne pouvons pas faire par
nous-mêmes ou par nos capacités naturelles. Même si les disciples de Jésus
ont marché avec lui pendant trois ans,
ils avaient besoin de plus que de l'avoir
connu ici-bas pour avoir la force d'exécuter sa volonté. Nous avons également besoin de la force du Saint-Esprit
qui nous rend capables de vivre la vie
de Christ à mesure que nous mourons
à nous-mêmes et apprenons à vivre
vraiment.
L’union de Christ avec nous est
l’une des vérités les plus profondes
de la Bible : le Créateur souverain
et transcendant, qui a créé
l’univers par sa parole, daigne
vivre dans l’esprit d’êtres humains
et mortels.
toujours. Nous devons savoir que ces
paroles renferment un grand mystère,
et qu'en tant qu'êtres humains notre
capacité à les comprendre est limitée.
Toutefois, l'Écriture dit clairement que,
tandis que Jésus est actuellement
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April 2014
E N C O N TA C T
Jésus vit aussi en nous pour que
nous le glorifiions et que nous accomplissions l'œuvre de son royaume. Puisqu'il n'est plus sur terre sous une forme
humaine, sa présence en nous nous
rend capables d'accomplir ce qu'il a fait
sur la terre : proclamer l'Évangile, faire
des disciples, enseigner sa Parole et
servir les gens. Vous ne vous sentez
peut-être pas qualifié pour cette tâche,
mais cela ne devrait jamais être le
facteur décisif. Le Seigneur promet de
vous rendre capable d'accomplir tout
ce qu'il vous a appelé à faire (1 Th 5.24).
Notre union avec lui va dans les deux
sens : nous demeurons en Christ, et il
demeure en nous. Cette relation est sa
façon de nous rendre aptes à jouir de la
vie au ciel et aussi son moyen de nous
préparer à mener sur terre une vie productive et soumise à sa volonté.
Comment la présence de Jésus
en nous nous influence-t-elle?
L'union de Christ avec nous est l'une
des vérités les plus profondes de la
Bible : le Créateur souverain et transcendant, qui a créé l'univers par sa
parole, daigne vivre dans l'esprit
d'êtres humains et mortels. Cette vérité
surpasse notre compréhension, et ses
implications sont d'une grande portée.
Transformation
La présence de Jésus dans chaque
croyant permet à ce dernier de devenir
la personne que Dieu veut qu'il soit.
Même si vous avez peut-être l'impression d'être loin de ce but, vous ressemblerez de plus en plus à Jésus, pourvu
que vous continuiez à apprendre et
à mettre en pratique les vérités de
l'Écriture. La transformation et la croissance spirituelle ne sont pas le fruit de
vos efforts, mais de votre soumission à
Christ et de votre désir qu'il s'exprime
par vous.
Gloire
Christ en vous est l'espérance de la
gloire (Col 1.27). Bien que l'Écriture
nous offre un aperçu de ce qui nous
attend au ciel, nous serons étonnés
lorsque nous en franchirons le seuil
et verrons notre Sauveur face à face.
Comme enfants de Dieu, nous sommes
ses héritiers (Ro 8.16,17) et jouirons de
l'honneur et des récompenses qu'il
nous accordera pour notre obéissance
et notre fidélité à le servir.
Provision
Puisque Jésus vit en nous, nous avons
aussi l'assurance qu'il nous rendra capables de traverser chaque circonstance.
Il nous offre ses richesses pour tous les
domaines de notre vie, quel que soit
notre besoin. Si nous cherchons à comprendre quelque chose ou désirons
des directives, les trésors de la sagesse
et de la connaissance sont cachés en
Christ (Col 2.3). Si nous éprouvons
des difficultés financières, toutes les
richesses du monde nous appartiennent (Ps 24.1). Quand une tâche dépasse nos capacités ou qu'une épreuve
semble insupportable, il est notre force
(2 Co 12.9,10). Le Seigneur sait exactement ce que nous devrions faire et
il veut nous guider dans chaque situation.
Intimité
Le plus grand avantage que recèle
notre union avec Christ est peut-être
le privilège de vivre à tout moment en
relation intime avec lui. Le jour comme
la nuit, nous pouvons engager une
conversation avec le Seigneur. Jésus
est un ami toujours présent, qui nous
connaît mieux que tout être humain
le pourrait. Rien ne peut nous séparer
de lui parce qu'il demeure à jamais en
nous.
Christ en nous : un mode
de vie
Reconnaître que Jésus vit en nous ne
suffit pas. Cette vérité glorieuse n'est
pas censée être un concept théorique,
mais est destinée à transformer notre
manière de vivre. Au lieu d'essayer
avec peine de nous améliorer et d'imiter Jésus, nous devons simplement
laisser couler sa vie en nous comme
un ruisseau. Nous ne pourrions jamais
produire la piété en nous y efforçant
parce que sans la présence divine, rien
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de bon ne vit en nous. Ce n'est qu'en
cédant notre vie à celui qui demeure
en nous que nous pourrons expérimenter la plénitude de sa vie en
nous.
Si nous voulons que cette vérité
devienne un mode de vie, nous
devons reconnaître que JésusChrist est notre vie, puis agir selon
cette confession. Nous ne pouvons
pas la considérer simplement comme une vérité doctrinale, mais nous
devons en faire l'expérience au quotidien. Commencez chaque matin
en vous rappelant que Christ est
votre vie, puis, au cours de la journée, toutes les fois que survient une
tentation ou une situation difficile,
réaffirmez cette vérité : « J'ai été
crucifié avec Christ; et si je vis, ce
n'est plus moi qui vis, c'est Christ
qui vit en moi; si je vis maintenant
dans la chair, je vis dans la foi au
Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui
s'est livré lui-même pour moi »
(Ga 2.20, italique ajouté).
Dans leur marche avec Christ,
bon nombre de croyants se sentent
faibles et incompétents parce qu'ils
dépendent de leurs sentiments
plutôt que de la parole de Dieu. Les
sentiments fluctuent, mais la foi
soutient notre âme et nous rappelle
que Christ est notre vie, peu importe les difficultés que nous affrontons ou les échecs que nous avons
connus. La clé d'un christianisme
productif est de vivre ce que nous
croyons. C'est alors que le caractère
de Christ et sa puissance se manifesteront et feront partie intégrante
de notre vie.
Si votre expérience chrétienne
est erratique parce qu'elle se fonde
sur vos efforts personnels, il est
temps de changer de cap et de commencer à jouir de votre relation
avec Christ. Vous n'avez pas à essayer de satisfaire ses attentes; vous
devez seulement croire qu'il est
votre vie, vous soumettre à sa direction, dépendre de sa force et laisser
sa vie couler en vous.
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April 2014
E N C O N TA C T
Connaissezvous
Dieu?
Dieu interrompt parfois notre vie
de manière tragique pour obtenir
notre attention. D’autres fois, il
œuvre lentement et subtilement en
nous guidant patiemment vers un
endroit où nous lui obéirons avec
empressement. Si vous entendez
Dieu vous parler dans la quiétude
de votre cœur et que vous n’avez
pas encore reçu son don du salut,
n’attendez pas qu’un événement
exceptionnel se produise. Il est prêt
à vous accueillir maintenant, tel
que vous êtes, où que vous soyez. Il
n’existe qu’un chemin qui mène à la
vie avec Dieu et à l’éternité dans sa
présence : repentez-vous de votre
péché, confessez que vous croyez
que Jésus est le Fils de Dieu et recevez-le comme Sauveur. Vous pouvez prier dans vos propres mots ou
vous servir de la prière qui suit.
Seigneur Jésus, je crois que tu es
vraiment le Fils de Dieu. Je te
confesse que j’ai péché contre toi en
pensées, en paroles et en actions.
Pardonne-moi toutes mes fautes
pour que je puisse désormais vivre
en relation avec toi. Je te reconnais
comme mon Sauveur et j’accepte
l’œuvre de la croix que tu as accomplie pour moi une fois pour
toutes. Merci de m’avoir sauvé.
Aide-moi à mener une vie qui te
plaise. Amen.
Si vous désirez approfondir
votre relation avec Dieu,
communiquez avec nous par
courriel à [email protected] ou
par téléphone en composant le
1-866-926-1710.
À LA RADIO
AVEC
Charles Stanley
Vous pouvez suivre les enseignements de Charles Stanley des
Ministères En Contact sur les stations radiophoniques suivantes :
STATION
VILLE
HORAIRE
WCHP 760 AM
Montréal jusqu’à
Drummondville et
Trois-Rivières
13:30
lundi au vendredi
CHIC 88.7 FM
Rouyn-Noranda
8:00
VEAU
lundi au vendredi NOU
Les Ministères En Contact ont pour mission d’inspirer, d’encourager, d’instruire et de transformer des
vies en communiquant la vérité de Dieu et en invitant les croyants à prendre part à l’œuvre de Dieu.
Avez-vous un instant?
Alors, voici un coup de pouce pour vous
aiguiller sur la voie de la réussite.
Que vous soyez en quête d’une aide occasionnelle,
ou d’un encouragement quotidien pour atteindre vos
objectifs, ces « simples pensées » motivantes vous
entraîneront sur le chemin de la réussite.
7
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Avez-vous exprimé à Dieu une repentance sincère?
Êtes-vous absolument certain d’aller au ciel?
Si vous avez accepté Jésus comme
Sauveur et Seigneur, racontez-nous
votre décision et nous serons heureux de vous faire parvenir notre
MESSAGER. Vous serez béni en
écoutant 65 messages de Charles
Stanley, qui vous aideront dans
votre nouvelle marche spirituelle
et affermiront votre confiance en
l’amour de Dieu pour vous.
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parvenir votre témoignage par courriel à
[email protected]
NÉ POUR UNE
RAISON
N
ick acceptait son handicap,
celui d'être privé de bras et
de jambes, jusqu'à ce qu'il
commence à songer à son
avenir. À l'âge de dix ans,
après avoir décidé qu'il ne pouvait
plus continuer d'être un fardeau pour
sa famille, il a essayé de se noyer dans
la baignoire.
Entouré d'une famille chrétienne
qui le soutenait et l'aimait inconditionnellement, Nick avait été un
enfant confiant et plein de cran, qui
avait toujours trouvé le moyen
de se débrouiller sans mem-
Nick Vujicic a déjà pensé qu’il n’avait
aucun avenir, mais aujourd’hui sa
passion est de convaincre autant
de gens que possible que leur vie
compte aux yeux de Dieu.
de E R I N G I E S C H E N
bres. Toutefois, lorsqu'il a commencé
à se comparer aux autres enfants et a
réfléchi à toutes les limites que son
handicap lui imposait, de nouvelles
pensées ont tourmenté son cœur : Comment pourrai-je un jour vivre normalement, avoir un emploi, une femme et
des enfants? Si Dieu m'aime vraiment,
pourquoi ne m'a-t-il pas donné des bras
et des jambes? Si ma vie n'a aucun but
et que je suis sur terre seulement pour
connaître le rejet et la solitude, peutêtre devrais-je en finir maintenant.
Aujourd'hui, l'évangéliste australien
de 31 ans est étonné d'avoir jadis pensé
qu'il n'avait aucune raison de vivre. Il
a depuis reçu son diplôme de l'université, a lancé sa propre entreprise, a
épousé Kanae et est devenu le papa
d'un beau garçon. Il a de plus prêché
l'Évangile et fait part de son message
d'espoir à des millions de personnes
autour du globe.
Toutefois, à l'adolescence, Nick ne
pouvait pas imaginer un avenir digne
de ce nom sans que Dieu change radicalement sa situation. Chaque soir, le
garçon priait pour qu'à son réveil, il
ait des membres tout neufs; même un
à la fois lui aurait suffi. Il s'imaginait
que Dieu l'avait ainsi créé pour opérer
un miracle stupéfiant. Il se souvient
d'avoir prié avec ferveur : « Seigneur, si
tu me donnes des bras et des jambes,
j'irai dans le monde entier parler de ma
guérison miraculeuse pour prouver
aux gens ta puissance et ton amour! »
Il lui semblait cependant que Dieu
n'allait pas exaucer sa prière, et le garçon désespérait de voir sa vie changer
un jour.
Un avenir et de l’espérance
Nick en est venu peu à peu à reconnaître que Dieu le destinait vraiment
à « un avenir et [à] de l'espérance »
(Jé 29.11). Puis, à l'âge de 15 ans, il a
donné sa vie à Christ après avoir lu
l'histoire de l'aveugle-né en Jean 9.1-38.
Nick a alors compris qu'il avait fait la
même supposition que les disciples de
Jésus à propos de l'aveugle, c'est-à-dire
que Dieu avait permis qu'il naisse ainsi
parce que lui ou ses parents avaient
fait quelque chose de mal.
Quand Nick a lu les paroles de
Jésus : « Ce n'est pas que lui ou ses
parents aient péché; mais c'est afin que
les œuvres de Dieu soient manifestées
en lui » (Jn 9.3), la lumière s'est faite
dans son esprit. « Pour la première fois,
j'ai pris conscience que mon incapacité
à comprendre la raison pour laquelle je
n'avais aucun membre ne voulait pas
dire que mon Créateur m'avait abandonné. Je n'étais pas guéri, mais le but
de ma vie me serait révélé au moment
propice. Je ne pouvais nullement
Je n’étais pas guéri, mais le but
de ma vie me serait révélé au
moment propice. Je ne pouvais
nullement savoir que mon handicap
m’aiderait à offrir un message
d’espoir dans autant de pays et à
autant de gens différents.
savoir que mon handicap m'aiderait à
offrir un message d'espoir dans autant
de pays et à autant de gens différents.
Cependant, même aujourd'hui, certaines personnes présument toujours
que Dieu se glorifierait ultimement s'il
accordait à Nick le miracle pour lequel
il a prié étant enfant. Nick raconte
qu'elles viennent à lui pour lui dire que
Dieu leur a révélé qu'un jour il aura des
bras et des jambes. « Et si je n'attendais
que ce miracle? répond-il. Et s'il devenait l'apogée de ma relation avec Dieu?
Et si mon espoir et ma joie dépendaient d'un changement de ma situation? Ce serait une distraction. Ai-je
une paire de souliers dans mon placard? Absolument, mais ce miracle
n'est pas mon objectif; je me concentre
sur Jésus. Je dis souvent aux gens que
si Dieu ne leur donne pas le miracle
qu'ils désirent, ils doivent devenir un
miracle pour les autres. Quand vous
servez quelqu'un, votre cœur guérit
aussi. »
Une histoire à raconter
Un jour, M. Arnold, le concierge qui
dirigeait à l'heure du lunch une discussion pour des enfants chrétiens à
l'école secondaire que Nick fréquentait, lui a demandé de présenter son
E N C O N TA C T Av r i l 2 0 1 4
11
témoignage au groupe. Au début, le
jeune homme de 16 ans a répondu
qu'il n'avait pas d'histoire à raconter,
mais au bout de trois mois, durant lesquels M. Arnold a insisté, Nick a donné suite à sa requête. Il a donc parlé
nerveusement pendant dix minutes de
ce à quoi ressemblait sa vie et de
quelle manière il en était venu à comprendre que Dieu avait un plan pour
lui, même s'il ne savait toujours pas
avec certitude en quoi il consistait. À
la fin
de son histoire, la plupart des ados,
même les garçons, versaient des larmes, et il ne pouvait pas comprendre
pourquoi.
Puis, deux des élèves ont demandé
à Nick de venir parler à leur groupe
de jeunes. Au cours de ses dernières
années au secondaire, non seulement
il a accepté des invitations, mais il
s'est aussi rendu dans plusieurs écoles
pour demander la permission de
raconter son histoire. Certains établissements ont simplement refusé son
offre; quant aux autres, lorsque Nick
a pris la parole à certains endroits,
il était si nerveux qu'il a cherché ses
mots pendant toute sa présentation.
Peu à peu, il a toutefois pris conscience que Dieu pouvait utiliser son
témoignage pour communiquer la
vérité et l'espoir aux autres, et un jour
le jeune homme a ressenti clairement
un appel à devenir conférencier et
évangéliste.
Établi maintenant en Californie du
Sud, Nick a beaucoup voyagé dans
toute l'Amérique du
Sud, en Asie, en
Europe de l'Est et en Afrique. Il a parlé
dans des quartiers pauvres, des prisons
et des écoles et a annoncé la Bonne
Nouvelle à des représentants de gouvernement, à des célébrités et à
d'anciennes travailleuses du sexe. En
Inde, il a prêché à une foule de 110 000
personnes et il a passé du temps seul à
seul avec des orphelins du SIDA, des
veuves et des gens souffrant de handicaps. Ses DVD ont été traduits et largement diffusés – même sur le marché
noir – dans des endroits où les chrétiens sont persécutés. Il a été très bien
accueilli tant dans des pays musulmans que bouddhistes, hindous et
communistes, et a reçu des occasions
invraisemblables de parler de sa foi
à la télévision non chrétienne lors
d'émissions diffusées dans 40 millions
de foyers.
Que son assistance se compose de
quelques élèves ou d'une foule dans
un stade, la réaction est souvent semblable. Si vous regardez sur YouTube
quelques-unes des vidéos de Nick
(dont un grand nombre ont été vues
des millions de fois), vous constaterez
que la réaction la plus courante semble
être qu'on lui fait l'accolade, les yeux
remplis de larmes. Les gens sont
d'abord attirés à Nick par ce qu'ils perçoivent comme des limites qu'ils ne
peuvent s'imaginer devoir affronter
jour après jour, mais qui semblent
n'avoir aucun effet sur sa capacité à
vivre ce qu'il appelle « une vie ridiculement bonne ». Ils voient qu'il n'a ni
bras ni jambes, mais qu'il est pourtant
rempli de joie et qu'il leur annonce
qu'ils sont aimés et que leur vie a un
but. Les gens sont émus en l'écoutant
parce que son histoire est irrésistible,
mais encore plus parce que l'Évangile
est irrésistible.
Changer le monde
Plus Nick voyage (rien qu'en 2013, il a
visité 27 pays), plus il est témoin de la
faim croissante des gens de connaître
Christ. « Je peux vous dire que Dieu
agit partout dans le monde, confie-t-il,
même dans des endroits où nous ne
pouvons pas envoyer de missionnaires
et de bibles, comme en Iran. Il y a quelques années, environ 1 million d'Iraniens ont affirmé avoir vu Jésus leur
apparaître dans un rêve; ils en sont si
convaincus, et leur passion et leur
amour sont tels qu'ils sont prêts à risquer leur vie pour le suivre. La Chine
compte maintenant au moins 100 millions de chrétiens; d'autres estiment
ce nombre à 200 millions. Ils savent
exactement ce que veulent dire l'évangélisation et la formation de disciples.
Il y dix ans, les Américains priaient
pour la Chine; aujourd'hui, c'est la
Chine qui prie pour l'Amérique. C'est
formidable de voir les choses changer. »
[Note de l'éditeur : Le gouvernement
chinois conteste ces chiffres, mais
ceux-ci représentent les estimations de
certains chrétiens et de certains défenseurs des droits de la personne.]
Bien que Nick ait été un catalyseur
de l'œuvre de l'Esprit de Dieu dans le
monde entier – y compris lors d'événements où des dizaines de milliers de
personnes à la fois ont répondu à son
message en décidant de suivre Jésus –,
il sait que ce n'est pas « son ministère »
qui sauve les gens. Il ne se sent pas
non plus écrasé par l'ampleur de sa
responsabilité. « Par la grâce de Dieu,
admet-il, je prie pour que le Seigneur
me garde humble et que je reconnaisse
que ce n'est pas moi qui agis; je ne suis
pas plus grand que quiconque ici-bas.
Personne n'est plus grand ou plus
important qu'un autre aux yeux de
Dieu. À partir du moment où je pense
avoir fait quelque chose par moimême, je suis voué à l'échec. L'évangélisation ne va pas sans formation de
disciples. Ce dont le Corps de Christ a
besoin, c'est que ses membres travaillent ensemble. »
Cet homme qui a déjà cru que sa vie
n'avait aucun but, mais qui a maintenant fait sa marque sur la scène internationale, pourrait être tenté de se définir par son ministère. Il se rappelle souvent comment le célèbre évangéliste
Billy Graham lui a dit qu'il aurait aimé
passer plus de temps avec sa femme et
ses enfants, et encore plus de temps
Mon ministère peut consister à
prêcher dans le monde entier à cinq
millions de personnes, mais avant
tout, il consiste à aimer ma femme et
mon fils. Et si vous ne savez pas quoi
faire d'autre, sondez la Bible; Jésus a
dit de rendre visite à ceux qui sont
malades ou en prison, d'aider les
pauvres, les veuves et les orphelins.
aux pieds de Jésus pour lui exprimer
tout son amour. « Le plus grand de
tous les buts, c'est de connaître Dieu,
ajoute Nick. Les chrétiens me disent
souvent : “J'ai fréquenté l'Église toute
ma vie, mais je cherche toujours mon
but. Je ne sais pas ce que Dieu veut
que je fasse.” Je leur réponds alors :
“De quoi parlez-vous? Votre but premier est de connaître et d'aimer Dieu,
puis d'aimer votre prochain comme
vous-même.” Mon ministère peut consister à prêcher dans le monde entier
à cinq millions de personnes, mais
avant tout, il consiste à aimer ma
femme et mon fils. Et si vous ne savez
pas quoi faire d'autre, sondez la Bible;
Jésus a dit de rendre visite à ceux qui
sont malades ou en prison, d'aider les
pauvres, les veuves et les orphelins.
Nous sommes les pieds et les mains
de Jésus sur la terre, et cela veut dire
que nous devrions toucher autant de
vies que possible en reflétant l'amour
de Christ. Si vous sortez de votre zone
de sécurité pour tendre la main aux
autres, vous serez changé. »
E N C O N TA C T Av r i l 2 0 1 4
13
Suis-je assez bon
L’une des suppositions
les plus anciennes et les
plus populaires dans le
monde est que les bonnes
personnes vont au ciel.
Pourquoi alors Jésus a-t-il
renversé cette notion?
de A N D Y S T A N L E Y
Illustration de Jeff Gregory
Si
vous êtes comme la plupart des gens, vous croyez qu'après votre
mort, votre âme ira dans un lieu quelconque. Notre raisonnement
logique suppose qu'il existe un bon Dieu qui vit dans un bon
endroit réservé aux bonnes personnes. De toute évidence, le critère pour avoir accès à ce lieu, c'est d'être bon et de faire de bonnes œuvres.
Chaque religion possède ses propres variations de la définition du mot
« bon », mais, en général, les hommes et les femmes doivent faire certaines
choses et s'abstenir de certaines autres pour accéder à ce bon endroit.
La logique à l'origine de cette supposition semble juste, n'est-ce pas?
Après tout, si nous réussissons bien à l'école, nous passons dans la classe
supérieure. Si nous accomplissons bien notre travail, nous recevons une
augmentation de salaire et une promotion. Être récompensés pour nos
efforts fait partie de notre expérience humaine et de nos attentes. Il semble
donc juste que si nous menons une bonne vie, nous irons au ciel.
pour aller au ciel?
Quelle autre opinion pourrait-il y avoir? Que des méchantes personnes iront au
ciel? Impensable! Malgré toutes leurs différences, les principales religions du monde
ont un dénominateur commun : la manière dont nous vivons notre vie sur
la terre détermine notre destination après notre mort. Autant d'experts ne peuvent se
tromper, n'est-ce pas?
Jésus réfute cette notion
Tous les gens que j'ai rencontrés et qui croient que les bonnes personnes vont au ciel
disent aussi de bonnes choses au sujet de Jésus-Christ. Cependant, la vérité est que
si vous adhérez à la notion selon laquelle les bonnes personnes vont au ciel, vous ne
pouvez pas accepter Jésus ou ses enseignements, et en même temps demeurer intellectuellement honnête. Pour la simple raison que si les bonnes personnes vont vraiment au ciel, alors il a complètement trompé ses auditeurs.
Jésus a enseigné tout le contraire de ce que croient la plupart des gens dans le
monde. Ses normes étaient même plus contraignantes que celles de la loi mosaïque
dans l'Ancien Testament, et pourtant, il a enseigné que même les plus grands bienfaiteurs n'étaient pas assez bons pour entrer dans le royaume de Dieu. De plus, il
a déclaré que Dieu désire donner aux hommes et aux femmes, y compris aux « méchantes » personnes, exactement ce qu'elles ne méritent pas. Non seulement ses
déclarations s'écartaient-elles profondément des enseignements religieux de son
époque, mais elles divergeaient de tout ce qui avait été enseigné jusqu'à présent, en
tout lieu, et par qui que ce soit. Ces notions étaient si troublantes et exaspérantes que
les chefs religieux l'ont fait arrêter et crucifier.
Un incident particulier révèle de façon frappante ce que Jésus croyait vraiment.
Luc raconte un échange qui a pris place entre Jésus et les hommes qui étaient crucifiés de chaque côté de lui. Un des criminels pendus au bois lui criait des injures :
« N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! » Mais l'autre le reprenait
ainsi : « Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c'est
justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de
mal » (Lu 23.39-41).
E N C O N TA C T Av r i l 2 0 1 4
15
Remarquez que le deuxième criminel a volontiers admis que sa vie était
tellement horrible qu'en réalité il obtenait ce qu'il méritait. Puis, il a fait
l'impensable : il a demandé à Jésus
d'avoir pitié de lui malgré sa vie sans
valeur : « Souviens-toi de moi, quand
tu viendras dans ton règne » (v. 42).
Gardez à l'esprit que cet homme
n'était pas du tout en position de négocier. Il ne pouvait pas dire : « À partir
de maintenant, je vais… »; il était trop
tard pour lui. Il allait mourir et il n'avait
aucune chance de racheter le temps
perdu. Rien de tout cela ne comptait
pour Jésus qui lui a répondu : « Je te le
Dieu ne transforme pas ses dires en vérité. Ce qui suit est pourtant indéniablement vrai : soit Jésus était celui qu'il
affirmait être, soit il ne l'était pas; soit il
disait la vérité, soit il mentait. Ou bien
ses disciples ont dit l'avoir vu, ou bien
ils ont fabriqué des histoires. Toutefois,
les gens hésitent à accepter l'une ou
l'autre de ces options, et presque chaque religion importante considère
Jésus comme un être spécial, mais pas
aussi spécial qu'il a prétendu l'être. Ce
constat est intéressant parce que lorsqu'une personne déclare être plus importante qu'elle l'est vraiment, elle ne
recueille généralement pas le soutien
et le respect des gens.
Qu'en est-il de vous?
La Bible enseigne que Dieu a choisi de ne pas
Qui Jésus est-il pour
vous? C'est une question
nous donner ce que nous méritions : ce qui est
importante à laquelle il
nous faire miséricorde. En outre, il a décidé n'y a que quatre réponde nous donner exactement ce que nous ne
ses possibles.
Jésus a déclaré être
méritions pas : ce qui est nous faire grâce.
le Fils unique de Dieu
et égal au Père. Si vous
dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec
n'acceptez pas cette affirmation à son
moi dans le paradis » (v. 43).
sujet, alors quelques possibilités s'ofComprenez-vous ce que signifie le
frent à vous. Premièrement, il aurait pu
fait qu'une des dernières actions de
être un menteur qui a consciemment
Jésus avant de mourir a été de protrompé les autres. Deuxièmement, il
mettre à un criminel une place dans
aurait pu divaguer et être si convainle paradis? Il ne croyait sûrement pas
cant parce qu'il était si convaincu.
que les bonnes personnes vont au ciel.
Aucune de ces deux options ne vous
Ne savait-il rien de la justice? Jésus
permet de le considérer simplement
s'appuyait sur une prémisse inconnue
comme une bonne personne. Troisièmedu monde. Il n'est pas étonnant que de
ment, Jésus n'aurait jamais déclaré être
nombreuses personnes aient refusé de
le Fils de Dieu, et ces paroles auraient
prendre au sérieux ses enseignements.
été ajoutées à l'histoire après sa mort.
Il a promis aux gens précisément ce
C'est l'option la plus sûre et la plus praqu'ils ne méritaient pas.
tique parce qu'elle vous permet de respecter Jésus comme une bonne perQui est donc Jésus?
sonne qui a dit de bonnes choses sur
On ne peut pas mélanger Jésus et ses
un bon Dieu, sans avoir à accepter ses
enseignements avec toutes les relienseignements ou à vous y soumettre.
gions qui déclarent que les bonnes perToutes ces options comportent toutesonnes vont au ciel. Il a dit des choses
fois des problèmes. Si Jésus mentait ou
comme : « Je suis le chemin, la vérité,
divaguait, pourquoi tant de gens ont-ils
et la vie. Nul ne vient au Père que par
continué de le suivre après sa mort?
moi » (Jn 14.6). Il n'a pas dit être un cheNon seulement ses disciples ont persémin, mais être le chemin.
véré à croire en lui et à répandre ses
Bien sûr, simplement parce que
enseignements, mais ils ont tous un
nous savons qu'il s'est proclamé Fils de
jour ou l'autre été arrêtés et mis à mort
16
April 2014
E N C O N TA C T
pour avoir proclamé que Jésus était ressuscité. La résurrection de Jésus était
au cœur de leur message et ils ont affirmé en avoir été témoins. Soit ils ont vu
le Seigneur ressuscité, soit ils ne l'ont
pas vu. D'innombrables hommes et femmes sont morts pour avoir adhéré à un
faux système de croyances, mais personne ne donnerait sa vie pour ce qu'il
croit être faux.
Tandis qu'il est commode de croire
qu'on a ajouté à l'Évangile beaucoup
de choses que Jésus n'a pas dites ou
faites, c'est un point de vue terriblement complexe à soutenir et à défendre.
Pour commencer, il faut trouver un
motif à cette hypothèse. Après la mort
de Jésus, il aurait été beaucoup plus
facile (et moins risqué) de simplement
répandre ses enseignements comme
l'ont fait les disciples de tout autre chef
religieux qui est apparu, puis disparu
aux cours des siècles. Il n'y avait aucune raison valable de mentir au sujet
de sa résurrection et d'étoffer ce qu'il
avait enseigné. En fait, les affirmations
uniques de Jésus rendent son enseignement choquant et difficile à accepter.
Pourquoi quelqu'un ajouterait-il quoi
que ce soit à son message, qui le rende
moins crédible? Ce serait insensé.
Cela nous amène à la dernière option
selon laquelle Jésus est celui qu'il a
dit être et est venu pour la raison qu'il
a donné, c'est-à-dire expier les péchés
du monde.
Au-delà de toute justice
Les bonnes personnes ne vont pas au
ciel pour la simple raison qu'il n'existe
aucune bonne personne; nous sommes
tous pécheurs. Peu importe les bonnes
œuvres que nous faisons, nous sommes tous enclins à agir aux dépens des
autres, et même si notre égoïsme nous
cause des ennuis, nous continuons à y
céder. En tant qu'humains, nous avons
acquis plusieurs millénaires d'expérience, mais nous n'avons toujours pas
trouvé une façon de nous débarrasser
de ce « tyran ». Nous avons besoin
d'être sauvés, ou délivrés, de cette
tendance égocentrique qui fait rage
en nous, ainsi que d'être pardonnés
de tous les torts que nous avons
causés en raison de notre péché. Le
problème est que la loi de Dieu me
convainc de mon péché, mais ne fait
rien pour m'aider à le vaincre. La loi
me déclare coupable, mais elle ne me
fournit aucune promesse de pardon.
Peu importe à quel point je travaille
fort pour la respecter, elle ne m'offre
aucune solution.
Par ailleurs, Jésus est venu sur
terre pour nous délivrer et nous pardonner. Personne d'autre dans l'Histoire n'a jamais proclamé accomplir
l'un ou l'autre. Il ne fait pas appel à la
justice, mais à la grâce.
La Bible enseigne que Dieu a choisi de ne pas nous donner ce que nous
méritions : ce qui est nous faire miséricorde. En outre, il a décidé de nous
donner exactement ce que nous ne
méritions pas : ce qui est nous faire
grâce. Romains 5.8 dit : « Mais Dieu
prouve son amour envers nous, en ce
que, lorsque nous étions encore des
pécheurs, Christ est mort pour nous. »
En d'autres termes, tandis que nous
abandonnions ce qui était juste, Dieu
est allé au-delà de ce qui est juste et a
lui-même expié nos péchés.
Cela veut dire que Jésus accueille
chaque pécheur. Tous ceux qui vont
au ciel empruntent le même chemin,
et tous peuvent satisfaire la condition imposée. Le verset le plus cité
du Nouveau Testament appuie ces
trois affirmations : « Car Dieu a tant
aimé le monde qu'il a donné son Fils
unique, afin que quiconque croit en
lui ne périsse point, mais qu'il ait la
vie éternelle » (Jn 3.16). Dieu a fixé
une seule exigence : croire en Jésus.
Croire signifie mettre notre confiance dans le fait qu'il est celui qu'il
dit être et que nous ne dépendons
plus de nos œuvres pour gagner
notre ciel. C'est ce que le Seigneur a
accompli qui compte vraiment.
La bonne nouvelle est que ce
sont les personnes pardonnées qui
vont au ciel, et non les bonnes personnes.
E N C O N TA C T Av r i l 2 0 1 4
17
MÉDITATIONS QUOTIDIENNES
tirées des prédications de Charles F. Stanley
Photo : Charles F. Stanley
Jean 3.1-17
orsqu'on demande aux gens pourquoi ils pensent aller au ciel, la
plupart répondent sincèrement que
Dieu les y acceptera parce qu'ils sont
assez bons ou encore qu'ils ne sont
pas pécheurs et ne méritent donc pas
d'être condamnés. C'est une erreur
théologique courante de nos jours.
Jeune homme, j'ai fréquenté trois
Églises avant que quelqu'un me parle
de la vérité concernant le salut.
Le genre de personne que vous êtes
ne détermine pas votre avenir éternel.
Il faut en fait examiner la Parole pour
y trouver la vérité à ce sujet. L'idée
inexacte selon laquelle nous pouvons
gagner notre salut comporte des
conséquences désastreuses. Si nous
pouvions entrer au ciel grâce à nos
mérites, la crucifixion de Jésus aurait
été inutile. Dans ce cas, Dieu le Père
se serait grandement trompé en envoyant son Fils souffrir une mort
cruelle. De plus, si Jésus-Christ n'était
pas essentiel au salut, cela signifierait
qu'il est possible d'entretenir une
relation personnelle avec Dieu sans
l'œuvre de Jésus.
Ne déformons pas l'amour immense
de Dieu en embrassant une théologie
erronée. Seul le sacrifice incroyable
de Jésus, motivé par son amour inconditionnel, assure notre pardon. Si nous
faisons reposer notre salut sur autre
chose, nous supprimons la pierre angulaire du christianisme.
Il importe de connaître assez l'Écriture pour distinguer la vérité des faux
enseignements. De nombreuses personnes fréquentent des Églises où l'on
prêche que Dieu aime tout le monde
et qu'il suffit de faire de son mieux
pour entrer au ciel. Si c'était le cas, le
christianisme n'aurait pas pour symbole la croix puisque Dieu se serait
trompé en permettant la crucifixion
du Seigneur.
Mercredi
Mardi
L
1
On n’entre pas
ainsi au ciel
2
La justification
véritable
Romains 3.23-26
L
a mort de Jésus est centrale au
plan divin du salut. Selon l'Écriture, il était essentiel que le Fils de
l'homme soit élevé sur la croix pour
que tous ceux qui en viendraient à
l'accepter comme Sauveur aillent au
ciel (Jn 3.14-16). Pour Dieu, la crucifixion était cruciale; par elle, il a pu
racheter l'humanité et lui permettre
de jouir d'une relation personnelle
avec lui pour toujours.
Nous avons tous enfreint la loi de
Dieu, et sa justice exige que compensation soit faite. Lorsque nous œuvrons pour le Seigneur et que nous
le servons fidèlement, nous aimerions qu'il soit équitable en nous
récompensant. Que doit-il donc se
passer quand nous transgressons
ses commandements? Notre péché
constitue une dette qui doit être
remboursée; puisque Dieu est parfait
et juste, il ne peut tout simplement
faire fi de nos offenses. Elles doivent
être expiées.
Pour que l'être humain imparfait
et pécheur connaisse une relation
intime avec son Créateur parfait et
saint, celui-ci devait aplanir sa voie.
Le Père a donc pourvu à un substitut,
son Fils Jésus-Christ, qui s'est chargé
de notre punition. Si nous croyons
qu'il a expié nos péchés par son
œuvre, Dieu nous dit justifiés et nous
réconcilie avec lui-même afin que
nous puissions jouir d'une relation
éternelle avec lui (Ro 8.6-10). Sans
le sang de Jésus-Christ, aucune justification n'est possible.
Être justifié, c'est être déclaré innocent. En mourant sur la croix, Jésus a
payé le prix de notre réconciliation.
Nous sommes maintenant sanctifiés
en vertu du sang qu'il a versé. Si nous
acceptons ce don inestimable, nous
pourrons entamer une relation sans
fin avec le Tout-Puissant.
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19
Matthieu 16.21-25
T
rès tôt dans sa vie, l'enfant apprend
à reconnaître la voix de ses parents.
Après les avoir entendus parler pendant
quelques semaines seulement, il sait
que leur voix est différente de celle
d'autres personnes. De même, Dieu
a donné aux siens la capacité de percevoir sa voix. Au fil du temps, nous
pouvons apprendre à l'entendre nous
parler par sa Parole et ses réponses à
nos prières, ainsi que par l'entremise
de gens pieux.
Dans le but de nous aider à discerner
la voix de Dieu, nous devons nous
demander :
• Le message que nous entendons est-il
compatible avec l'Écriture? En étudiant
la Parole, nous apprendrons à rejeter
la voix qui insinue que Dieu nous condamne (Ro 8.1) et à accepter la vérité
selon laquelle il nous pardonne.
• Ce qui nous est communiqué entre-t-il
en conflit avec le raisonnement humain? Ce message pourrait fort bien
venir du Seigneur qui nous prescrit
de tendre l'autre joue et d'aimer nos
ennemis.
• La Parole contredit-elle nos désirs
charnels? Dieu aspire à nous bénir,
mais il s'oppose à ce que nous jouissions de plaisirs qui ne font pas partie
de son plan.
• L'Écriture met-elle notre foi au défi? Le
Seigneur souhaite fortifier notre foi afin
d'approfondir notre relation avec lui.
• Avons-nous besoin de courage pour
obéir à Dieu? Quand il parle, nous
devons souvent sacrifier quelque chose
ou changer de direction.
Jésus est le bon berger (Jn 10.11).
Il promet de nous faire connaître sa
voix de sorte que nous puissions le
suivre. Il ne veut pas que nous écoutions des « étrangers » puisqu'ils nous
feraient dévier (v. 4,5). Passerez-vous du
temps à lire la Bible pour apprendre à
distinguer sa voix?
20
April 2014
E N C O N TA C T
Vendredi
Jeudi
3
Discerner la voix
de Dieu
4
D
Écouter
Dieu
2 Samuel 7.8-22
e tous les héros de l'Écriture, il
en est peu dont Dieu parle avec
autant de respect que le roi David.
Qu'est-ce qui le rendait si spécial?
David lui-même se posait cette question (2 S 7.18). La meilleure réponse
est toute simple : il prêtait l'oreille à
Dieu.
Nous ne pouvons vivre justement
à moins d'écouter le Père. Ce faisant,
nous acquérons sa direction, ses
consignes, sa discipline et ses encouragements. Cela était certainement
vrai du berger devenu roi (Ps 63.2-9).
Les psaumes nous fournissent
un bel aperçu de la vie de prière de
David. Notons quatre des choses qu'il
faisait quand il méditait sur Dieu :
1. Il revoyait le passé. Si David a
commis de graves erreurs, elles ont
produit en lui l'humilité requise. En
se remémorant le passé, il pouvait se
rappeler la fidélité de l'Éternel.
2. Il réfléchissait au caractère de
Dieu. Quand nous nous penchons sur
ses attributs, notre compréhension de
sa personne croît, ce qui contribue à
un échange plus personnel avec lui.
3. Il se souvenait des promesses
divines. David savait que Dieu l'avait
toujours dirigé et qu'il y réussissait
d'ailleurs fort bien.
4. Il présentait ses requêtes à son
Père. Le Seigneur n'a jamais désiré
que nous traversions la vie seuls. Il
est continuellement prêt à agir en
notre faveur.
Réfléchissez un instant à votre
interaction typique avec Dieu. Si vos
moments de prière sont dominés
en grande partie par votre propre
discours, il se peut que vous ayez à
y apporter certains changements.
L'Éternel a parlé à David, et il a également beaucoup de choses à vous communiquer si vous lui laissez simplement la parole.
La méditation,
la clé de l’écoute
Matthieu 6.5,6
I
maginez-vous debout au milieu d'un
auditorium rempli de milliers de
personnes. Si elles parlaient toutes en
même temps, pourriez-vous entendre
une personne en particulier dans cette
foule? Vous ne pourriez probablement
pas discerner une voix de l'autre.
Ce principe tient aussi pour la
prière. Dans notre vie de tous les jours,
d'innombrables voix réclament notre
attention. Nos enfants la demandent,
nos employeurs la requièrent et nos
proches la désirent ardemment.
Toutes ces voix peuvent rendre celle
de Dieu indistincte et difficile à entendre.
Pour bien méditer, il faut s'isoler.
À moins que nous fassions un effort
pour échapper aux exigences quotidiennes pendant au moins quelques
instants, notre faculté d'entendre la
voix de Dieu en souffrira.
Le Seigneur était très conscient
de ce besoin de solitude. Quand il a
enseigné à ses disciples à prier, il leur
a recommandé de se retirer dans leur
chambre et d'en fermer la porte. Il
savait qu'il est crucial de s'éloigner
des pressions de la vie pour communier véritablement avec le Père.
Le monde moderne va cependant à
l'encontre de ce besoin. En nous fournissant la capacité de constamment
communiquer, et d'être interrompus,
les téléphones mobiles, les courriels et
les avancées technologiques nous ont
à la fois bénis et fait du mal.
Au cours de la journée, éteignez la
télévision, votre cellulaire et votre
ordinateur, et écoutez la voix de Dieu.
Votre emploi du temps ne s'y soumettra pas facilement; prenez donc la décision de mettre une plage horaire de
côté pour le Seigneur. Puis, tranquillisez vos pensées et concentrez-vous sur
lui. Il veut que les moments passés en
sa présence vous rafraîchissent.
Lundi
Samedi et dimanche
7
Le Dieu sur qui
nous pouvons
compter
Lamentations 3.22,23
L
a confiance est précieuse de nos
jours parce qu'elle est si rare.
L'ambition égoïste, l'avidité et l'individualisme sont trop communs; en
réalité, certaines personnes éprouvent
même de la difficulté à se faire confiance! À l'inverse, nous avons de nombreuses bonnes raisons de compter
sur le Seigneur.
Premièrement, il est le seul Dieu
véritable et nul n'est comme lui
(2 S 7.21,22). Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement (Hé 13.8).
Sa volonté parfaite est immuable;
nous n'avons donc pas à nous inquiéter de ce qu'il modifie son code d'éthique ou ses valeurs.
Deuxièmement, Dieu est essentiellement la vérité. Il n'a pas à se
soumettre à une liste cosmique de
« bien » et de « mal ». Il est plutôt la
norme même à laquelle nous devons
nous comparer. Puisqu'il est la vérité,
nous savons qu'il ne nous trompera
jamais.
Troisièmement, il s'est montré
entièrement digne de confiance. La
Bible dit : « Les bontés de l'Éternel ne
sont pas épuisées, ses compassions ne
sont pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin. Oh! que [sa]
fidélité est grande! » (La 3.22,23.)
Quatrièmement, nous pouvons
nous confier à Dieu parce qu'il est aux
commandes de toute situation. Nous
lisons au Psaume 103.19 : « L'Éternel a
établi son trône dans les cieux, et son
règne domine sur toutes choses. »
Rien ne peut faire obstacle à l'accomplissement de la volonté divine,
y compris les situations que nous
jugeons impossibles. Notre vie même
rend témoignage de sa puissance
et de son amour. Les enfants de Dieu
peuvent pleinement se con-fier à
lui, sachant qu'il ne les décevra
jamais.
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21
Matthieu 7.9-11
E
nfants, nous apprenons inconsciemment de nos parents des
leçons fondamentales de confiance.
Ceux qui ont grandi auprès de parents bons et aimants semblent faire
confiance aux autres plus facilement à
l'âge adulte que ceux dont les parents
étaient froids et distants.
C'est la raison pour laquelle de
nombreux croyants ont de la peine
à compter sur Dieu. À notre époque
caractérisée par les foyers brisés
et les pères absents, comment apprendre à faire confiance à notre Père?
Nous devons d'abord comprendre
que Dieu nous aime inconditionnellement, tels que nous sommes. Nous
n'avons pas besoin de gagner sa
faveur; en fait, nous en sommes entièrement incapables. Si le Seigneur
nous aime, ce n'est pas parce que
nous pouvons lui offrir quelque chose,
mais parce qu'il est amour (1 Jn 4.16).
Son amour étaye notre salut, qui lui a
d'ailleurs coûté très cher – la vie de
son Fils précieux, Jésus.
Ensuite, nous pouvons faire confiance à Dieu, car il nous a donné ce
dont nous avions le plus besoin : le
salut. « Car Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné son Fils unique, afin
que quiconque croit en lui ne périsse
point, mais qu'il ait la vie éternelle »
(Jn 3.16). Il ne nous a pas sauvés parce
qu'il nous devait quelque chose ou
parce qu'il avait trouvé du bon en
nous, mais parce qu'il nous aimait
(1 Jn 4.9).
Même si le Seigneur connaît tout
de vous, y compris ce qui est inconvenant, il vous aime. Cette raison à elle
seule devrait vous convaincre de vous
sentir en confiance avec lui. Vous
pouvez lui remettre non seulement
votre avenir, mais votre journée. Il est
digne de vos louanges et de votre franchise.
22
April 2014
E N C O N TA C T
Mercredi
Mardi
8
Compter sur
Dieu
P
9
L’espoir, l’ancre
de l’âme
Hébreux 6.13-20
artout sur la terre, de nombreuses
personnes traversent actuellement
des périodes de crise : foyer brisé,
chômage, solitude, deuil, conflits mondiaux. C'est peut-être votre cas. Ces choses ébranlent à sa source notre espoir
en Christ. Nous avons l'impression
d'avoir pris place à bord d'une coquille
de noix et d'être ballottés en pleine
mer pendant un ouragan. Nous nous
demandons comment nous arriverons
à toucher terre sains et saufs.
Les disciples ont connu la même
peur. Tandis qu'ils traversaient un lac
dans leur petite barque, le vent s'est
élevé soudainement, mettant en danger
tant le bateau que leur vie, selon eux.
Désespérés, ils se sont tournés vers
Jésus pour qu'il les secoure, mais ils
l'ont trouvé endormi. Ils lui ont crié :
« Seigneur, sauve-nous, nous périssons! » (Mt 8.25.)
Lorsque Jésus s'est réveillé, il a repris leur manque de foi, puis il a calmé
la mer. En démontrant sa puissance de
manière aussi spectaculaire, il a confirmé qu'il était le Seigneur de toute la
création. De plus, il nous a indiqué
vers qui nous devons aller pour obtenir
de l'aide quand nous traversons la
tempête.
Les gens pensent parfois que s'ils
connaissent des difficultés, c'est que
Dieu ne se soucie pas d'eux. C'est également ce que les disciples supposaient, jusqu'à ce que Jésus calme les
eaux turbulentes. Rien n'échappe à la
domination de notre Dieu souverain.
Quand le monde, ou même notre
« monde » personnel semble sens
dessus dessous, Jésus reste le Seigneur
de tout. Que devrions-nous faire quand
nous le croyons endormi? La réponse
est simple : le remercier d'avoir pris
place dans la galère avec nous, puis
envisager la situation avec espoir et
confiance.
P
Philippiens 1.12-18
aul a écrit l'une de ses lettres les
plus positives et encourageantes
dans une prison romaine. Dans son
épître aux Philippiens, il s'est servi de
ses circonstances défavorables pour
démontrer la façon souhaitable de
gérer les conflits et la critique.
Le passage du jour et d'autres versets révèlent manifestement que Paul
a dû affronter de nombreux conflits,
même parmi les membres de l'Église
romaine. Certains étaient fâchés de ce
qu'il évangélise les gens des nations
et pas seulement les Juifs. Cela leur
déplaisait également qu'il prêche le
salut par la grâce plutôt que par la Loi.
Les paroles de Paul indiquent que certains enseignants avaient un motif
très différent du sien pour annoncer
la Bonne Nouvelle.
Il est à noter qu'il a réagi avec bienveillance à ces personnes. Le ton de
sa lettre est encourageant et plein de
détermination. Il n'attaque pas ses critiques et ne prend pas sa propre défense. Il défend toutefois son message,
l'Évangile véritable, avec amour et
douceur.
Paul s'est concentré sur l'aspect
positif de la situation. Que le motif
des prédicateurs ait été sincère ou
mesquin, il s'est réjoui de ce que l'on
prêchait Christ, et de ce que le vrai
Évangile se répandait. L'apôtre se
souciait tellement du sort de l'âme
de son prochain que la générosité,
plutôt que l'égoïsme, a motivé sa
réaction.
Demandez à Dieu de vous aider
à garder le cap comme Paul l'a fait,
même quand on vous critique ou que
vous affrontez la controverse. Les gardiens de prison ont entendu l'Évangile
de la bouche de l'apôtre captif. Vos
paroles et vos actions peuvent également refléter Christ auprès des
incroyants que vous rencontrez.
Vendredi
Jeudi
10
Gérer les conflits
et la critique
11
Jouer avec
le feu
Proverbes 6.20-35
O
n ne respecte pas toujours d'instinct les autorités. L'histoire suivante, au sujet d'un entraîneur de football, illustre ma pensée.
Un jour, avant la séance d'entraînement, l'entraîneur a fixé une affiche
où l'on pouvait lire : « Défense de marcher sur la pelouse ». Environ la moitié
de l'équipe a suivi sa recommandation
et les autres en ont fait fi. Pour ces
derniers, cette affiche était illogique
puisqu'ils s'entraînaient toujours sur
ce champ. L'entraîneur leur a plus tard
expliqué qu'il les avait mis à l'épreuve
pour voir qui serait le plus susceptible
de suivre ou non son plan de match.
Ce simple test lui a dévoilé beaucoup
de choses.
Le Seigneur nous a précisément avisés de ne pas céder aux désirs de la
chair. Si la Bible indique que l'intimité
sexuelle est agréable, elle nous met également en garde contre les dangers qui
y sont associés quand on en jouit hors
du contexte protecteur de la volonté de
Dieu. Dans le Sermon sur la montagne,
Jésus a expliqué aux siens certains
enseignements de l'Ancien Testament
en leur disant que l'on peut dépasser
les limites que Dieu nous fixe non seulement en action, mais aussi en pensée
(Mt 5.28).
Dresser périodiquement un « bilan
du cœur » nous révélera où nous en
sommes et nous protégera du danger.
Demandez-vous : Comment est-ce que
je réagis aux limites de Dieu? puis rappelez-vous qu'il les a établies pour
votre bien.
Repoussez-vous les limites divines
pour découvrir leurs forces et leurs faiblesses? Devez-vous comprendre les
règles avant de les accepter? La soumission au plan de Dieu produit sécurité et bénédiction (De 11.27). Confessez-lui toute résistance et priez afin de
pouvoir lui céder.
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23
La tentation : forte,
mais résistible
Genèse 3.1-24
S
atan est tellement rusé qu'il a
réussi à tenter Ève de pécher.
Sa réponse à la question du diable
(Ge 3.1,2) démontre qu'elle savait précisément ce que Dieu lui avait dit.
Ne lui ressemblons-nous pas? Nous
connaissons exactement les recommandations de la Parole, mais nous
négligeons de leur obéir.
Passez-vous plus de temps à assouvir vos désirs – même s'ils s'apparentent parfois au péché – qu'à méditer
sur l'Écriture et à prier? Notre ennemi
n'est pas seulement intelligent et
rusé, mais également sauvage et impitoyable. Il a pour but de vous éloigner
de votre Créateur, de freiner votre
croissance et de limiter votre influence pour le royaume de Dieu. Il
connaît vos faiblesses; il sait également comment se camoufler, vous
surprendre et vous tromper.
Voilà pourquoi il est impératif que
chaque croyant renforce sa défense
en cultivant une relation vivante avec
Jésus-Christ. Il est notre refuge et sa
Parole est une arme puissante.
Dieu est saint; Satan est vil. Apprenons donc à résister à la tentation en
reconnaissant qu'à sa source se trouve
un ennemi méchant qui est déterminé
à nous enlever notre joie et notre
efficacité en tant qu'enfant de Dieu.
Puis, tournons-nous vers le Seigneur
et demandons-lui de nous accorder
la victoire. Il peut – et veut – nous la
donner.
Souvenons-nous que « celui qui
est en [nous] est plus grand que celui
qui est dans le monde » (1 Jn 4.4).
Acquérons le réflexe de nous tourner
vers le Seigneur quand Satan nous
assaille. Remercions Dieu d'avoir fait
de nous son enfant et prions-le de
nous protéger. Dieu, qui est fidèle,
nous dirigera vers l'issue de la situation (1 Co 10.13).
24
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Lundi
Samedi et dimanche
14
C
Quand la tentation
mène au péché
2 S 11.1-17
onvoiter, mourir d'envie et soupirer après sont tous des synonymes de « désirer ».
Ève a convoité le fruit défendu;
Saraï a soupiré après l'enfant promis;
le roi David a désiré Bath-Schéba
(Ge 3.6; 16.2; 2 S 11.2-4). Dans chaque
cas, leur désir est devenu si fort que
ces personnes se sont chargées
d'acquérir ce qu'elles souhaitaient.
Elles connaissaient les instructions
divines, mais devant la tentation,
elles ont trouvé un moyen de justifier leurs actions pour atteindre le
but convoité. Chaque fois, les conséquences ont été désastreuses.
Au fil de notre vie, nous éprouvons tous des désirs. Nous aspirons
à ce que notre situation ou notre
entourage change et nous convoitons ce qui nous manque, ou nous
voulons avoir une plus grande
quantité de ce que nous possédons
déjà. Puis, nous sommes tentés de
prendre les choses en main pour
répondre à nos désirs. La tentation
n'est pas péché, mais lorsque nous
désobéissons à la Parole, nous
péchons. Avant de céder, rappelonsnous ce qui est arrivé à Ève, à Saraï
et à David.
Notre Créateur, qui nous a faits
à son image, sait ce que nous désirons et il a promis de nous accorder
ce qu'il y a de mieux pour nous
(És 48.17). Comparons nos désirs à
l'Écriture et demandons au Seigneur
de nous libérer de tout ce qui ne respecte pas ses normes.
Que le Psaume 63.2 devienne le
cri de votre cœur : « Ô Dieu! tu es
mon Dieu, je te cherche; mon âme a
soif de toi, mon corps soupire après
toi, dans une terre aride, desséchée,
sans eau. » Jésus, le pain de vie et
l'eau vive, vous satisfera comme rien
d'autre ne peut le faire.
N
Luc 15.11-16
ous valorisons grandement
l'indépendance, l'enseignons à
nos enfants et l'exigeons de nousmêmes.
L'histoire du fils prodigue nous en
montre cependant une facette moins
glorieuse, malheureusement tissée à
même la trame de la nature humaine.
Le fils rebelle assume l'entière responsabilité de sa vie et repousse la protection et les soins paternels. Par bonheur, ce récit ne se termine pas là; il
nous dévoile également la grâce restauratrice de Dieu.
Pécher, c'est agir indépendamment
de la volonté divine. Le péché débute
par un désir qui ne correspond pas au
plan de Dieu. Il est suivi d'une décision d'assouvir ce désir. Quand nous
passons à l'action, nous nous retrouvons dans un « pays éloigné », c'est-àdire en marge de la volonté du Seigneur. Si nous y demeurons, c'est que
nous sommes dupés. Nous nous trompons nous-mêmes en pensant que
nous savons mieux que Dieu ce qui
nous convient et en faisant fi des
conséquences de nos choix. La défaite
suit. Tout peut sembler bien aller pour
un temps, mais à la longue, nous
découvrons comme le fils prodigue
que notre voie conduit à la catastrophe. Nous en arrivons au désespoir
qui résulte de nos besoins insatisfaits
sur les plans spirituel, émotionnel ou
relationnel. Enfin, nous glissons vers
la rage du désespoir où les choix sont
peu nombreux et amers.
Ce n'est pourtant pas ainsi que s'est
terminée l'histoire du fils prodigue et
ce n'est pas ainsi que doit se terminer
la nôtre quand nous péchons. Jésus a
raconté ce récit de l'amour et du pardon d'un père parce qu'il voulait nous
parler de la grâce restauratrice de
notre Père céleste. Celui-ci attend à
bras ouverts ses enfants errants.
Mercredi
Mardi
15
Restaurés par
la grâce
16
La grande portée
de la grâce divine
Luc 15.17-24
L
es films de famille se terminent
fréquemment par une réunion
chaleureuse. Tous les êtres chers à
l'écran s'enlacent et s'expriment ainsi
leur amour et leur soutien.
La parabole du fils prodigue dépeint un tableau semblable par rapport à l'attitude du Père céleste pour
nous, ses enfants. Cette histoire bien
connue illustre magnifiquement bien
la grâce. En Luc 15.20, celui qui est
offensé s'élance à la rencontre de
celui qui a péché contre lui pour
l'accueillir. Notons que c'est celui
qui a été traité avec mépris qui fait
preuve de compassion envers le coupable.
Il y a plus. Le fils prodigue ignorait
que tous ses droits de fils lui seraient
rendus. Comme croyants, nous savons
toutefois au préalable ce qui nous
attend si nous retournons humblement à notre Père céleste. En vertu
de la grâce, nous pouvons compter
sur le fait qu'il nous accueillera de
nouveau auprès de lui, même si notre
absence s'est prolongée ou que nous
nous sommes beaucoup éloignés
de lui.
La grâce nous assure que notre
Seigneur nous recevra avec pardon et
compassion et qu'il nous redonnera
avec beaucoup d'amour tous nos
droits d'enfants. Nos bonnes actions
et même nos excuses les mieux formulées importent peu; ce qui compte,
c'est notre identité en Christ. Quand
Dieu constate que nous appartenons
à son Fils, il nous pardonne.
La parabole du fils prodigue nous
rappelle que grâce à Jésus-Christ,
Dieu nous pardonne avant même que
nous revenions à lui. Si ce fait ne nous
accorde pas la permission de pécher
(Ro 6.1,2), il nous donne pourtant une
raison de célébrer. Notre Père anticipe notre retour à la maison.
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25
Matthieu 26.36-46
D
ans la souffrance, vous tournezvous vers la Parole? Elle seule
nous apporte vie, espoir et promesses
quand la situation semble désespérée.
Ses principes nous indiquent comment
affronter les épreuves et ce que nous
devons alors éviter de faire. Lorsque
nous réagissons à l'adversité comme
Dieu le veut, ce qui menaçait de nous
faire du mal peut enrichir notre caractère et nous permettre d'accomplir de
plus grandes œuvres pour lui.
Les souffrances les plus intenses à
avoir été consignées sont sans doute
celles de Jésus dans le jardin de Gethsémané. Christ savait que s'il portait
notre péché, il devrait subir non seulement la crucifixion dans toute son horreur, mais aussi tout le courroux de
Dieu. Pire encore, il serait séparé de
son Père pour la première et la seule
fois de toute l'éternité. Aucun autre
enfant de Dieu n'a à supporter une
telle douleur parce que l'agonie de
Jésus a racheté l'humanité. Nous
savons donc que, quelle que soit notre
épreuve, Dieu nous y accompagnera
et nous y soutiendra.
Que l'expérience de Jésus à Gethsémané vous serve d'exemple dans vos
malheurs. Notre Sauveur a fait pleinement confiance à son Père et a accepté
sa volonté. Dieu est aux commandes :
il imposera une limite à la durée et à
l'intensité de vos souffrances. Il lui est
pénible de voir souffrir ses enfants,
mais il les aime assez pour permettre
qu'ils soient éprouvés. Si nous acceptons l'adversité, nous récolterons la
croissance.
Qu'affrontez-vous? Selon vous, Dieu
est-il aux commandes? Lui seul sait
si les difficultés ou les bénédictions
produiront en nous les changements
escomptés. Il ne nous épargnera aucune douleur pour nous conformer
à l'image de son Fils.
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Vendredi
Jeudi
17
Les leçons de
Gethsémané
18
L
Destiné à la
croix
Romains 6.8-11
e titre de la méditation vous a
peut-être incité à croire qu'elle
portait sur Jésus. Si oui, vous avez en
partie raison. La croix parle toujours
de Jésus, mais les croyants doivent
aussi faire l'expérience du sacrifice et
de la mort.
Nous « mourons au moi » au moment de notre conversion, lorsque
nous sommes crucifiés avec Christ
(Ro 6.6.). L'ancienne nature meurt et
Dieu nous en donne une nouvelle
quand le Saint-Esprit vient vivre en
nous (Jn 14.17). Parfois, nous prenons
plus de temps à en arriver au sacrifice,
à remettre à Dieu tout ce à quoi nous
tenons.
L'œuvre divine, qui a pour but de
transformer les croyants à la ressemblance du Fils (Ro 8.29), ne se termine
pas à la conversion. Dieu leur offre
une nouvelle nature grâce à laquelle ils
peuvent être libérés du péché puisque
Jésus en a triomphé. Pour vivre comme il l'entend, les chrétiens doivent
cependant accorder à Christ la première place. Le Seigneur les appelle
donc à déposer chaque jour devant la
croix les choses qui pourraient les
empêcher de le servir et de le suivre.
Comprenons ce que signifie être
destiné à la croix. Dieu ne nous ôtera
pas tout ce que nous avons. Déposer
nos richesses devant la croix, qu'il
s'agisse de nos biens matériels, de nos
proches ou de nos rêves, nous libère
de l'attraction du monde.
Lorsque nous remettons à Dieu ce
qui nous unit au monde, notre estime
de soi n'est plus reliée au « matériel »
et notre sentiment d'appartenance
n'est plus rattaché aux gens. Selon
Paul, nous sommes « vivants pour
Dieu en Jésus-Christ » (Ro 6.11). Il
vaut la peine de nous rendre quotidiennement à la croix pour jouir de notre
nouvelle vie en Christ.
Il est
ressuscité
1 Corinthiens 15.20-23
J
ésus est vivant. Il est ressuscité
des morts et vit au ciel où il intercède pour les siens. Puisqu'il est
ressuscité, nous pouvons être assurés :
• du pardon de nos péchés. Jésus
est venu ici-bas afin d'offrir sa vie en
rançon pour plusieurs (Mt 20.28). Par
sa mort sur la croix, il a pleinement
expié nos péchés. Nous sommes un
peuple pardonné.
• de l'intervention active de Dieu
dans notre vie. Jésus a fait de nombreuses promesses à ses disciples de
toutes les générations. Il a promis à
ceux qui demeurent en lui et qui font
sa volonté qu'ils porteraient beaucoup de fruit pour son royaume, et
qu'ils jouiraient de bénédictions spirituelles ainsi que de la direction du
Saint-Esprit, toujours présent en eux
(Mt 5.1-12; Jn 15.5).
Jésus a souvent parlé de la puissance de la prière de ceux qui
croyaient en lui. Ils ont l'assurance
que Dieu entend leurs requêtes et
qu'il y répond. Quand elles se conforment à sa volonté, le Seigneur
accorde aux siens ce qu'ils lui ont
demandé (1 Jn 5.14,15).
Jésus nous a promis qu'il s'en
allait nous préparer une place au
ciel et qu'il reviendrait un jour nous
prendre dans cette demeure éternelle. Nous y vivrons pour toujours
avec lui. Forts de ces vérités, nous
pouvons affronter chaque nouveau
jour.
Puisque Jésus a accompli tout
cela pour nous, il mérite notre allégeance la plus entière. Notre vision
du monde doit se façonner sur sa vie
et sa Parole. Nous devons tenir ferme
et ne pas faire de compromis quand
le monde nous tente. Honorons notre
Sauveur ressuscité en le suivant de
tout notre cœur (1 Co 15.58).
Lundi
Samedi et dimanche
21
La meilleure façon,
celle de Dieu
Proverbes 16.18-25
U
ne chanson populaire des années 1960 raconte l'histoire d'un
homme qui, en jetant un regard sur
sa vie, se dit fier de l'avoir menée à
sa façon. À cinq reprises, il se prétend
satisfait de n'avoir eu à répondre à
personne de ses choix et de son mode
de vie.
Le thème de cette chanson représente tout le contraire de ce à quoi
Dieu nous a appelés. En tant que
disciples de Christ, nous devrions
nous soumettre à lui et vivre selon
son plan.
Comment vivre comme Dieu
l'entend?
• En lui accordant notre attention.
Nous devons mettre notre calendrier
de côté et nous concentrer sur notre
relation avec lui et sur ce qui lui plaît.
• En suivant ses directives. Nous
devons obéir à ce qu'il nous a révélé
concernant notre situation et lui
demander de nous révéler les prochains pas à franchir (Pr 3.5,6). Pour y
arriver, il faut écouter attentivement
la Parole et ses enseignements.
• En acceptant que la provision
divine est adéquate. Le Seigneur se
charge pleinement de la vie qui lui a
été remise et il pourvoira à tout ce qui
nous est nécessaire pour que nous
puissions exécuter ses instructions.
Toutes nos actions et nos décisions
doivent se fonder sur cette vérité
(Ph 4.13), même quand nos sentiments nous font croire que nos ressources ou nos compétences sont
insuffisantes.
Que signalent vos choix? Que vous
avez décidé de marcher avec Dieu ou
que vous êtes fier d'agir à votre guise?
Examinez votre vie afin d'y découvrir
un domaine où vous auriez interdit
l'accès à Dieu. Il n'est pas trop tard
pour commencer à faire les choses
comme il l'entend.
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27
Matthieu 10.32,33
O
n doit souvent faire ses preuves
dans la vie. Parfois, il semble que
peu importe ce que nous leur disons,
les gens ne nous croiront pas à moins
que nous puissions leur en fournir une
confirmation. Il s'agit peut-être d'une
bonne chose quand vous leur faites
part de la nouvelle la plus importante
au monde et que vous possédez des
preuves à l'appui.
Je parle de la Bonne Nouvelle de
l'Évangile de Jésus-Christ; votre témoignage personnel en constitue la
preuve. Chaque croyant peut faire le
récit incontestable de la manière par
laquelle Christ l'a sauvé du péché. Il
est décourageant de constater que certaines gens pensent que l'histoire de
leur conversion est « ordinaire » ou
ennuyeuse. Comment pourrait-elle
l'être? Il ne s'agit pas du compte rendu
de votre journée, mais d'un événement
surnaturel, de la description de la
venue du Tout-Puissant dans votre
cœur. Une telle nouvelle ne saurait
être banale.
Souvenez-vous qu'il est impossible
de ne pas tenir compte de votre témoignage. C'est votre histoire, un récit véritable de la manière par laquelle Dieu a
œuvré dans votre vie. Un témoignage
ressemble à des empreintes digitales
en ce qu'il n'y en a pas deux qui soient
identiques. Peu importe les détails, personne ne pourra jamais nier que vous
avez fait cette expérience. Même si certains ne croient pas à la puissance de
Christ, ils ne peuvent réfuter le travail
qu'il a fait en vous.
Il peut être difficile de présenter hardiment son témoignage, particulièrement quand on ignore comment les
gens réagiront. Souvenez-vous pourtant que votre histoire est unique et
que votre témoignage particulier est
un don de Dieu. En faites-vous part
aux autres?
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Mercredi
Mardi
22
Le raconter tout
simplement
23
V
La puissance du
témoignage
Jean 9.1-38
ous êtes-vous arrêté à penser à
la puissance que recèle votre
simple témoignage? L'Évangile de
Jean raconte l'histoire merveilleuse
d'un aveugle que Jésus a guéri. Si
l'histoire se terminait par la guérison
de l'homme qui rend grâces à Dieu,
elle serait déjà magnifique. Jean poursuit cependant son récit et nous relate ce qui s'est passé ensuite.
Les autorités juives ne savaient
que faire de cette guérison miraculeuse. Elles connaissaient tous les
faits : un homme qu'elles savaient
être né aveugle avait été guéri, la
foule avait entendu son interaction
avec Jésus, les parents de l'homme
avaient confirmé sa cécité. Pourtant,
elles refusaient toujours de croire ce
qui était évident pour tellement de
gens. Elles s'opposaient au témoignage de l'aveugle-né.
Les autorités religieuses ont manifesté leur incrédulité en traitant
Jésus de pécheur (Jn 9.24), comme si
ce mensonge avait pu annuler son
miracle. La réponse que l'homme leur
a faite brillait par sa simplicité : « S'il
est un pécheur, je ne sais; je sais une
chose, c'est que j'étais aveugle et que
maintenant je vois » (Jn 9.25).
L'homme savait que, peu importe
ce qu'il leur disait, les pharisiens ne
pouvaient nier le fait qu'il avait été
guéri. L'Écriture nous montre que
ces chefs religieux se sont emportés
parce qu'ils ne pouvaient contredire
cette vérité.
Les gens ne peuvent nier que vous
avez rencontré Jésus. Réjouissezvous de ce que le Seigneur vous ait
fourni une arme aussi puissante pour
soutenir une si grande guerre spirituelle. Quand vous vous attendez à
ce que votre foi génère des conflits,
prenez le temps de relire Jean 9 afin
que Dieu puisse vous encourager.
U
Deutéronome 1.42-44
n sifflet attire l'attention à coup
sûr. On s'en sert pour faire cesser un comportement indésirable,
signaler le début ou la fin d'un événement ou interrompre une action.
L'agent de police à une intersection,
l'enseignante dans la cour de récréation et l'arbitre lors d'un match y ont
recours pour attirer l'attention des
gens. En revanche, ceux-ci s'arrêtent
pour apprendre pourquoi on a sifflé.
De quoi le Seigneur se sert-il pour
nous arrêter? Il utilise parfois un
esprit agité, qui prend la forme d'une
vague insatisfaction de la vie. En
d'autres occasions, il emploie les
paroles d'une personne et nous permet de voir qu'il s'adresse à nous par
ce moyen. D'autres fois encore, il
nous bénit d'une manière peu ordinaire (Ro 2.4). Dans chaque cas, il
convient que nous nous arrêtions
pour lui demander : « Seigneur,
essaies-tu de me parler? »
Quelquefois, Dieu ne répond pas à
nos prières pour que nous pensions
davantage à lui. Ou encore, il y répond négativement afin d'attirer
notre attention. Il utilise à l'occasion
les déceptions, les échecs et les difficultés dans le même but. Dans
chaque cas, il agit cependant dans
notre intérêt.
Si nous sommes sages, nous le
rechercherons dès qu'il intervient.
Dans les tragédies, les revers financiers ou la maladie, Dieu attend
que nous lui demandions : « Père,
essaies-tu de me parler? »
Dieu est digne de toute notre
attention, et il attend de nous parler,
mais nous sommes souvent préoccupés. Permettez aux circonstances,
tant bonnes que mauvaises, de vous
attirer à Dieu, et de vous porter à
vous enquérir de lui : « Seigneur,
essaies-tu de me parler? »
Vendredi
Jeudi
24
Comment Dieu
attire notre attention
25
Les communications
divines
1 Corinthiens 2.9-14
D
ieu désire nous parler dans toutes nos circonstances et quand
il le fait, ses paroles visent toujours
un but. Considérez certains des objectifs que se propose le Père pour ses
enfants :
• Il veut que nous comprenions ce
qu'il nous dit. En tant que chrétiens,
nous sommes sûrs que cela est possible parce que l'Esprit saint est présent en nous et que Jean 16.13 nous
promet qu'il nous conduira dans toute
la vérité. Nous aurons peut-être besoin
de temps et d'y consacrer des efforts,
mais nous finirons par saisir son message puisque telle est sa volonté.
• Il veut nous conformer à l'image de
Christ. Il est possible que, tandis que
nous lisons l'Écriture, l'Esprit nous
fasse remarquer la compassion de
Jésus pour la Samaritaine et nous
indique de suivre son exemple. Ou
encore, il peut nous avertir de ne pas
compter sur la sagesse humaine
lorsque Jésus reprend Pierre. Notre
rôle consiste à aligner notre vie sur la
vérité, sans y résister.
• De plus, Dieu nous révèle des vérités
portant sur notre vie en Christ afin
que nous puissions les communiquer
à d'autres. Jésus n'a dit que ce que
son Père lui avait enseigné (Jn 8.28).
Nous devons également bien écouter
chaque fois que le Seigneur nous
parle pour que nous sachions aussi
quoi dire quand l'occasion se présente.
Dieu veut s'exprimer – tant au puissant qu'au faible, tant à la personne
obéissante que désobéissante, tant au
type sûr de lui qu'à celui qui souffre
d'insécurité, tant au chrétien qu'au
non-croyant. Ne manquez pas ce que
Dieu a à vous communiquer. Laissez
les événements de la journée vous rapprocher de lui et exercez-vous à lui
accorder toute votre attention.
E N C O N TA C T Av r i l 2 0 1 4
29
Tout dépend
de Jésus
Apocalypse 21.10-27
N
ous avons tous péché; or, nos
transgressions doivent être
expiées. Voilà pourquoi Dieu le Père
a envoyé son Fils mourir à notre
place pour nous racheter. En vertu
de son sacrifice pour nous, nous pouvons recevoir son pardon, et Dieu
écrit notre nom dans le livre de vie
de l'Agneau.
La mort de Christ sur la croix nous
a frayé le chemin du ciel. Puisqu'il est
mort, non seulement vivrons-nous
pour l'éternité, mais nous jouissons
dès maintenant d'une relation personnelle avec lui. Tout dépend de la
croix, tout dépend de Jésus.
Avez-vous déjà reconnu avoir
péché contre Dieu? Voulez-vous lui
demander de vous pardonner, non en
raison de qui vous êtes ou de ce que
vous avez fait, mais en raison de la
vérité selon laquelle Jésus-Christ, le
Fils sans péché de Dieu, est le Sauveur qui a été crucifié à votre place?
Si vous êtes prêt à confesser votre
péché, à vous en détourner et à vous
soumettre au Seigneur, le SaintEsprit viendra demeurer dans votre
cœur et vous marquera éternellement de son sceau, faisant de vous
un enfant de Dieu. Vous pourrez
vivre le reste de votre vie en sachant
que, malgré tout ce qui vous arrivera
d'heureux ou de malheureux, vous
serez pour toujours en sécurité dans
les bras du Tout-Puissant, et que la
vie éternelle en sa présence vous
attend.
Un sentiment de gratitude et d'humilité constitue la seule réaction
appropriée aux souffrances expiatoires de Jésus. Demandez à l'Esprit
de Dieu de briser toute votre arrogance ou votre résistance, de sorte
que vous puissiez véritablement
reconnaître, en privé et en public,
que la croix est votre seul espoir.
30
April 2014
E N C O N TA C T
Lundi
Samedi et dimanche
28
Q
Libéré de
l’inquiétude
Matthieu 6.25-34
uel est votre plus grand sujet
d'inquiétude? Est-ce votre santé,
votre famille ou vos finances? La plupart des chrétiens prétendent croire
que leur Père céleste s'occupe d'eux et
que ses promesses sont sûres. Malgré
ce qu'ils en disent, cependant, un trop
grand nombre de croyants continuent
de se tracasser.
Il faut distinguer entre l'inquiétude
et les préoccupations légitimes. Nous
voulons sans doute être vus comme
des membres fiables de la société, ce
qui suppose que nous nous sentirons
responsables de respecter nos engagements et de réparer ce qui doit l'être.
L'inquiétude va pourtant plus loin; elle
est un poison corrosif qui détruit graduellement notre confiance en Dieu.
Que pouvons-nous faire au sujet de
notre angoisse?
Sachons premièrement qu'être chrétien n'est pas synonyme d'être disciple
de Jésus. Le chrétien a cru au Seigneur
et en son salut, et a reçu le don de
la vie éternelle. Le disciple s'engage
davantage; il veut connaître Dieu et
lui obéir.
En lisant sa Parole, les disciples du
Seigneur connaissent de mieux en
mieux sa nature et ses soins pour eux.
Une fois qu'ils sont pleinement convaincus que Dieu est aussi bon et
aimant que le dit la Bible, ils cessent
de s'inquiéter.
L'Écriture nous enseigne que Dieu
est au fait de tous nos besoins, de toutes nos inquiétudes et de tous nos
désirs, mais qu'il nous commande malgré tout de ne pas nous tracasser.
Réfléchissons-y. Dieu nous enjoindraitil une chose sans nous donner la force
de la faire? Absolument pas! Il veut
que nous lui fassions confiance, et si
nous le lui permettons, il nous prouvera que nous n'avons pas besoin de
nous tourmenter.
L
Psaumes 37
orsque nous comprenons à quel
point l'inquiétude sape notre
confiance en notre Père et combien
il veut l'extirper de notre vie, nous
devons trouver des manières par lesquelles nous pourrons collaborer avec
lui. Examinons donc certaines sources
de soucis à éviter.
Nous pouvons cesser d'écouter les
mauvaises personnes. Dans notre
entourage, les pessimistes sont nombreux. Sans doute, certains broyeurs
de noir vous viendront tout de suite à
l'esprit, ainsi que les moyens de vous
y dérober, qu'il s'agisse d'un voisin
ou d'un bulletin de nouvelles qui
vous plonge dans le désespoir. Nous
n'avons pas à prêter l'oreille aux propos maussades de quelqu'un simplement parce que la personne en fait
tout un plat.
Abstenons-nous également d'accumuler des richesses sur terre. Plus
nous nous ferons une réserve de biens
matériels, plus nous serons tentés de
nous inquiéter de leur sort.
Nous aurons pour maître soit le spirituel, soit le matériel. Le Seigneur l'a
exprimé ainsi : « Nul ne peut servir
deux maîtres. […] Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Mt 6.24). Nous
devons choisir délibérément de chercher premièrement le royaume et la
justice de Dieu (v. 33) si nous voulons
éviter de servir le mauvais maître. Cela
signifie que nous devrons poursuivre
de tout cœur l'obéissance et nous soumettre aux voies de Dieu, tandis qu'il
nous transforme à l'image de Christ.
On peut vaincre l'angoisse. Notre
Père céleste et aimant comprend notre
tendance à l'inquiétude. Il a promis
que si nous accordions la priorité à ses
intérêts, il pourvoirait toujours à nos
besoins. Plus nous lui attacherons
d'importance, moins les soucis auront
de place dans notre vie.
Mercredi
Mardi
29
Vaincre
l’inquiétude
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L’humilité recèle
une promesse
1 Pierre 5.5-7
L
a vie de Jésus était un exemple
d'humilité. Il n'a pas revendiqué
ses droits quand il était sur terre, mais
il a plutôt laissé au ciel sa gloire et
son autorité. Se revêtant d'humanité,
Jésus a choisi d'être le serviteur
obéissant de son Père (Ph 2.5-8).
L'exemple de notre Sauveur allait,
et va toujours, à l'encontre de la culture. Notre monde ne valorise ni une
attitude ni un mode de vie humbles.
Il fait de préférence l'éloge des réalisations, de la beauté, des postes élevés et des compétences exceptionnelles. Dieu nous assure pourtant que si
nous choisissons de nous soumettre
à notre Maître, Jésus, il nous récompensera maintenant et dans l'éternité
(Mt 5.5).
Dans les versets du jour, Pierre
nous présente nos options. Dieu promet des bénédictions spirituelles à
ceux qui choisissent l'humilité. Si
l'orgueil nous fait abandonner ses
voies, il s'opposera à nous parce que
nous aurons choisi de nous dresser
contre lui par arrogance et autosuffisance. Quand nous nous soumettons
humblement à son autorité et que
nous voulons lui obéir, il devient
notre source de force et de confiance.
Voici un autre élément à considérer. Puisque nous croyons parfois que
la société a raison en nous recommandant d'assouvir nos besoins immédiatement, nous voulons être reconnus
sans délai. Dieu nous honore cependant en son temps et à sa manière.
À vous de choisir : Vous humilierez-vous et vivrez-vous pour la gloire
de Dieu plutôt que pour la vôtre? Ou
déciderez-vous du sentier à suivre et
vous attirerez-vous son déplaisir? Si
vous êtes sage, la décision sera facile
à prendre. Examinez vos priorités et
demandez à Dieu de vous révéler tout
domaine gouverné par l'orgueil.
E N C O N TA C T Av r i l 2 0 1 4
31
Avez-vous choisi de croire en
Jésus-Christ et de le suivre ?
Aimeriez-vous avoir une
relation intime et éternelle
avec celui qui vous a
créé et qui vous aime
inconditionnellement ?
Si oui, dites-le-lui dans vos
propres mots ou faites la
prière suivante :
Père céleste, je reconnais
que je suis un pécheur et
que j’ai besoin de ton
pardon. Je crois qu’en
mourant sur la croix du Calvaire,
Jésus a subi le châtiment que
méritaient mes péchés et qu’il
est ressuscité des morts. Merci
de m’avoir sauvé même si je ne
le méritais pas. Montre-moi
comment vivre pour toi. Amen.
C’est avec plaisir que nous vous
ferons parvenir la brochure La
seule porte pour aller au ciel,
du pasteur Stanley, pour vous
aider à commencer votre
marche avec Dieu. Pour nous
joindre :
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Saint-Lambert (Québec) J4R 2T8
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