Pro-Tech - Pro Doc Ltée

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CONCOURS
Déchiffrez l’ordonnance
Pro-Tech
Nom des gagnants(es)
automne 2013
Le journal de l’ATP | Hiver 2014
Un(e) gagnant(e) par représentant(e)
La toux chronique est causée par une patho­
logie sous-jacente. Le reflux gastro­œsophagien, l’asthme ou les allergies sont les
trois principales causes. Pour traiter ce genre
de toux, il faut bien évidemment consulter un
médecin.
La toux médicamenteuse est causée comme
son nom l’indique par un médicament. Plu­
sieurs médicaments pour l’hypertension peu­
vent causer ce type de toux qui est une toux
sèche. Souvent, cette toux survient quelques
heures après la prise du médicament en ques­
tion ou parfois quelques semaines après. Les
antihypertenseurs les plus impliqués sont
ceux de la classe des IECA (inhibiteur de
l’enzyme de conversion de l’angiotensine) tels
que le ramipril, le périndopril ; finalement la
famille des « pri l». Il en existe plusieurs autres
mais, les plus fréquents font partie de cette
classe. En général, la toux se résorbe durant le
mois qui suit la suppression ou la modifica­
tion du traitement.
Une fois le genre de toux identifié, le pharma­
cien pourra remettre le produit indiqué pour le
patient, soit un sirop, des comprimés ou des
solutions salines pour le nez. Mais sou­
venez-vous, les formulations pour le rhume ou
la toux contenant du dextrométhorphane ne
devraient en aucun cas être administrées aux
enfants de moins de six ans.
Charade
médicamenteuse
Mon premier
_______
est la première syllabe du mot gauche en latin
Mon second
est le contraire de «pas assez»
_______
Mon troisième _______
est le cinquième mois de l’année
Mon quatrième est le contraire de raison
_______
Mon cinquième
_______
est le fait d’aimer beaucoup quelque chose
Mon tout est un médicament aidant
à soulager la toux sèche
Stéphanie Beaudry
Pharmacie Marcel Proulx et René Gagné
St-Lambert
Catherine Bienvenue
Pharmacie Nicolas Rompré
Laval
Isabelle Bouchard
Pharmacie Rousseau, Harvey et Simard
Jonquière
(p. 2)
Pharmacie Marie-Claude Favreau
Bois-des-Filion
Sylvie Lepage
Pharmacie Benoit et Gélinas
St-Charles-de-Drummond
Erika Martire
Pharmacie Samir Sneij
St-Léonard
Sirop pour la toux
Nous vous remercions d’avoir participé à notre
concours en grand nombre. À noter que vous
devez répondre à toutes les questions afin
d’obtenir une chance de gagner. Nous vous
invitons à nous faire parvenir les ordonnances
que vous avez trouvées difficiles à déchiffrer
dans votre milieu de travail, afin que nous
puissions les partager avec tous vos collègues
ATP, par télécopieur au 1 888 977-6362.
Saviez-vous que ?
Plusieurs études scientifiques indiquent que le traitement par IPP (inhibiteurs de la pompe
à protons) comme le pantoprazole, l’oméprazole, l’esoméprazole ou le lansoprazole, peut
être associé à une faible augmentation du risque de fracture de la hanche, du poignet ou de
la colonne vertébrale en raison de l’ostéoporose. Le risque de fracture est plus élevé chez les
patients qui ont reçu des doses quotidiennes d’IPP et qui ont été traités pendant un an ou plus.
Les autres facteurs de risque d’ostéoporose, comme l’âge, le genre et la présence d’autres problèmes
de santé, peuvent aussi contribuer au risque accru de fractures. En inhibant la sécrétion gastrique, les IPP
causent une malabsorption du calcium et altèrent ainsi la fonction des ostéoclastes (cellules responsables de la
résorption osseuse). Surveillez bien la prise d’IPP dans les dossiers patients et faites-en part à votre pharmacien.
Pro-Tech | Hiver 2014
Code médicament
Nathalie Giroux
Les gagnantes se méritent
un forfait resto dans leur
région respective.
Réponse : DEX-TRO-ME-TOR-PHANE
système de l’expulser plus facilement. On
suggère aussi de boire beaucoup de liquide.
(p. 3)
Traitement par IPP
(p. 4)
Nancy Flanagan
ATP, Rédactrice*
Durant la période des Fêtes, j’ai dû répondre à quelques questions con­
cernant le Père Noël. Ma nièce m’a demandé pourquoi on obligeait les
enfants à croire à toutes sortes de choses comme le Père Noël, la Fée des
dents ou encore le lapin de Pâques. Car cette année, elle a cessé de croire
à tout ça. Je lui ai donc expliqué que le Père Noël existait pour vrai et que
moi, malgré mon âge, j’y croyais toujours.
É D I T O R I A L
Lorsque j’étais petite, comme bien d’autres enfants, le plus grand et le
plus magique des moments de Noël était lorsque le Père Noël faisait
irruption dans le salon afin de nous remettre nos cadeaux.
À chaque année, à la veille de Noël, c’était le même rituel : après le
souper en famille, les plus jeunes devaient aller au lit et demeurer
bien sages en attendant la venue de la « STAR » de la soirée. Dans ma
famille, la tradition était plutôt stricte : le Père Noël n’arrivait jamais
avant minuit. J’étais tellement excitée que je ne parvenais rarement
à dormir, mais je m’efforçais de rester calme et silencieuse afin de
respecter les conditions selon lesquelles le Père Noël pourrait enfin
faire son apparition quelques heures plus tard.
Immanquablement, aux alentours de minuit, un cousin ou une cou­
sine allait réveiller les plus petits en criant : « Il est ici ! Le Père Noël
est là ! » Il n’en fallait pas plus pour que nous nous précipitions tous en
courant dans le salon qui était déjà rempli de tous les autres convives.
Puis, entrait celui qu’on attendait tous avec tant d’impatience : le
Père Noël ! Avec sa belle barbe blanche, sa grosse voix grave et bien
sûr, son énorme bedon bien rond. Il pouvait toujours compter sur
l’assistance d’une de nos tantes qui faisait office de Fée des étoiles en
aidant le Père Noël dans sa distribution de cadeaux. Elle lui glissait
à l’oreille le nom du destinataire de chaque cadeau, puis un par un,
nous nous faisions appeler par ce bon vieux Père Noël.
J’adorais ce moment où je pouvais enfin me blottir tout contre lui.
Je le serrais toujours si fort. Je trouvais qu’il sentait bon et j’étais
tellement bien dans ses bras. Même ses yeux avaient ce petit quelque
chose de presque familier...
Contrairement à la plupart des enfants, je n’ai jamais vraiment cessé
de croire au Père Noël. Un jour, alors que j’avais environ 10 ans, je dis­
cutais avec mon père dans l’automobile. Convaincu que je ne croyais
plus au Père Noël, il a cru bon de m’encourager à « garder le secret »
et à « jouer le jeu » devant les plus jeunes quand viendrait le prochain
Noël. Rapidement, il s’est rendu compte de la bourde qu’il venait de
commettre ; il venait de me révéler la non-existence du Père Noël !
J’ai eu beaucoup de peine sur le coup, mais je me souviens m’être rapi­
dement consolée. J’ai compris tout à coup pourquoi j’aimais tant le
Père Noël : c’était MON père ! L’amour que je ressentais à chaque fois
qu’il me prenait dans ses bras, son odeur, ses yeux... c’était les yeux de
MON petit papa Noël. Le Père Noël existait donc pour vrai !
Toutes les familles ont un Père Noël ou une Mère Noël et une Fée des
dents. L’important, c’est de conserver notre esprit d’enfant, de perpétuer la
magie et de prendre soin de nos parents et amis durant la période des Fêtes.
Bonne Année à tous !
*Les articles du journal sont rédigés par Nancy Flanagan, ATP et vérifiés par Madame Karenne Bourque, pharmacienne
Le code médicament,
vous connaissez ?
Afin d’informer le grand public des effets secondaires et des risques
encourus à consommer certains médicaments en vente libre,
l’Ordre des Pharmaciens du Québec a élaboré un programme
visant à faciliter le choix des produits et de répondre aux besoins des
patients. Depuis 1995, ce programme est obligatoire dans toutes les
pharmacies du Québec.
Le code médicament est composé de six lettres correspondant chacune à une mise en garde bien
distincte. Ces lettres se retrouvent, la majorité du temps, sur l’étiquette du prix du produit. On peut
placer ces lettres en deux catégories, les codes universels et les codes personnels. Décortiquons le tout :
A = Somnolence
Peut occasionner de la somnolence ou diminuer votre temps de réaction. Évitez l’usage
d’alcool ou d’autres médicaments à effet tranquillisant, surtout si vous conduisez un véhicule.
H = Dépendance
Peut entraîner une habitude de consommation. Ne pas utiliser durant une longue période.
X = S.O.S.
Consultez votre pharmacien. Le mode d’emploi de ce produit doit vous être expliqué.
Comme vous pouvez le constater, les lettres A-H
et X sont destinées à la population générale. Les
lettres B-D-E sont par contre destinées à une
clientèle ciblée. Le code médicament ne rem­
place en rien le pharmacien, mais c’est un outil
très utile. Selon un sondage effectué auprès des
pharmacies du Québec, plus de 60 % n’utilisent
pas le code médicament. Pourquoi s’en priver ?
Nous avons tous les outils en pharmacie et les
petits cartons indiquent la définition de chaque
lettre. Vous pouvez même les personnaliser pour
les patients en indiquant leur nom, le nom du
pharmacien et cocher les cases appropriées s’il
y a lieu. Cette carte pourra être conservée par le
patient et l’aidera à faire des choix plus éclairés,
surtout à ce temps-ci de l’année où la vente de
médicaments pour le rhume augmente de façon
considérable. Cette carte peut être complétée
par un technicien, mais doit être approuvée par
le pharmacien, question de valider le tout. Le
code médicament s’applique uniquement sur les
médicaments ayant un DIN, donc les produits
de santé naturels n’en font pas partie, du moins
pas encore. Pour plus d’informations, vous pou­
vez consulter le site de l’Ordre des Pharmaciens
du Québec.
CONCOURS
Sac à lunch
Exclusivement
pour les ATP
Courez la
chance de gagner un
magnifique sac à lunch !
Participez au concours
en inscrivant votre nom
sur la feuille du concours
remis à l’ATP en chef.
Avez-vous un bon
sirop pour la toux ?
B = Contre-indication
Peut être néfaste pour votre santé si vous souffrez d’hypertension, d’hypertrophie de la
prostate, d’hyperthyroïdie (goitre) ou si vous consommez des antidépresseurs.
Durant la saison hivernale, nous devons nous faire poser cette
question au moins 50 fois par jour.
D = Intolérance
Contient de l’acide acétylsalicylique (aspirine). À éviter si vous souffrez de goutte, d’ulcère
d’estomac ou d’asthme ou si vous prenez des anticoagulants pour éclaircir votre sang.
Premièrement, il est important de savoir de quel genre de toux il s’agit. Il existe plusieurs
genres de toux. La toux sèche, la toux grasse, la toux chronique ou médicamenteuse. Voici
quelques caractéristiques permettant de différencier chacun des types de toux mentionnés.
E = Diabète
À déconseiller si vous souffrez de diabète. Ce médicament peut causer des effets indésirables.
La toux sèche ne produit pas de mucus, pas de sécrétions. Elle est très épuisante et peut
aggraver certaines lésions existantes. On traite généralement ce genre de toux avec des anti­
tussifs (dextrométorphane, codéine) qui, comme leur nom l’indique, calment la toux.
La toux grasse produit des expectorations pour dégager les voies respiratoires. Dans ce cas,
un expectorant (guaifénésine) est suggéré afin d’aider à liquéfier le mucus et permettre à notre
(suite p. 4 )
Nous avons besoin de votre aide
Il n’y a rien à gagner, à part le respect de vos collègues.
1. Nous avons besoin de votre aide pour faire relever des défis à vos collègues pour le concours déchiffrez l’ordonnance. Si vous avez des prescriptions manuscrites
ou vous voulez en créer une de toutes pièces parce que vous avez une écriture impeccable selon vous, allez-y.
2. Nous voulons également mettre la main sur vos histoires hilarantes pour créer une nouvelle chronique « anecdote en pharmacie ».
Vous n’avez qu’à transmettre le tout (prescription/anecdote, réponse en lettres moulées, votre nom) par télécopieur (1 888 977-6362)
ou par courriel ([email protected]).
Pro-Tech | Hiver 2014