Exposé sur: Mansilla Tunon,Wiel Arets,

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Transcript Exposé sur: Mansilla Tunon,Wiel Arets,

Exposé sur:

Wiel Arets, Glenn Murcutt, Mansilla Tunon, Juan Navarro Baldeweg

 

R

éalisé par : Ikram Ait ABBOU Fayrouz Ryahi 

E

ncadré par : Mr Hassouni

• • • •

Wiel Arets, Glenn Murcutt Mansilla Tunon Juan Navarro Baldeweg

Sommaire :

Wiel Arets

Wiel arets: l’architecte :la matière et l’immatérialité

    Né à Heerlen le 06/05/1955 à Heerlen, petite ville du Limbourg, une région minière du sud des Pays-Bas au contact de l’Allemagne, de la Belgique et de la France, marquée par une forte immigration en provenance de toute l’Europe,Wiel Arets ne se sent pas particulièrement néerlandais. Dans un pays ouvert aux échanges internationaux. Wiel Arets ne se sent pas spécialement néerlandais mais plutôt un protagoniste de l’architecture des pays bas L'architecte Wiel Arets est diplômé depuis 1983 de l'Université technique d'Eindhoven. Un an à peine après avoir obtenu son diplôme, il a ouvert son propre cabinet d'architecture à Heerlen, et l'a appelé Wiel Arets Architect & Associates. Devant le succès de son agence, il en a ouvert une seconde à Amsterdam en 2004.

Le travail de Wiel Arets:

U

ne tendance faite de

simplicité

,

de rigueur typologique

,

de précision technologique

. 

U

ne tendance où s’expriment

la recherche de nouvelles textures, l’interprétation fine du contexte, la dématérialisation formelle, à l’image de ce travail minimaliste

qui se reconnaît chez de nombreux architectes européens. En effet, et bien qu’il vive et construise essentiellement aux Pays-Bas, Wiel Arets est davantage influencé par le contexte international que par le contexte local. Il est avant tout un architecte européen.

Le contexte néerlandais :une tradition d’innovation:

 Dans un pays où le sol est une surface artificielle, conquise sur la mer, l’architecture se devait d’être moderne   les Pays-Bas, fascinants par leur réalisme et par leur souci constant du bienêtre, sont aussi un terrain d’essai où cohabitent diverses écritures. Animé par une volonté d’innovation, l’État confie chaque année à de jeunes architectes la réalisation de différents programmes. Ainsi, comme beaucoup d’autres, Wiel Arets avait déjà construit un premier immeuble avant la fin de ses études.

U

ne interprétation ambigüe du site:

  il ne vise pas particulièrement l’intégration de ses bâtiments dans leur environnement, la création d’un “lieu” au sens esthétique du terme. Au contraire, il s’efforce d’instaurer de nouveaux types de relations avec le site, afin d’aboutir à une insertion active dans le paysage urbain. Dépasser le “contextualisme” littéral, et inventer de nouvelles stratégies de connexion avec l’environnement par : L’articulation des formes simples . l’acte de construireselon Wiel Arets revient d’abord à

“déclencher un conflit pour ouvrir des processus de changement”.

E

xemple 1 :

Le siège social de AZL à Heerlen:

   Réalisé en 1995, le siège social de AZL à Heerlen. Le programme comprenait la rénovation et l’extension d’un immeuble de bureaux existant pour une caisse de retraites qui emploie 230 personnes, réparties sur une surface divisée en 23 bureaux privatifs. S’y ajoutent des espaces ouverts et variés de bureaux, avec salles de conférences, restaurant, parc de stationnement et autres aires liées à l’activité de ’entreprise. Situé dans un environnement très fermé et orienté perpendiculairement à la rue, l’édifice a pour vocation de relier deux anciens corps de bâtiment en briques. Destiné à abriter les espaces d’accueil et de liaison, le nouveau volume, constitué de strates de béton, de métal et de verre qui glissent ’une sur l’autre, est ainsi “branché” aux deux ailes de bureaux. Cette disposition offre l’avantage d’ouvrir entièrement l’intérieur de l’îlot à la vue du passant, en créant d’une part un parc de stationnement semi-enterré qui relie deux rues parallèles, et d’autre part en offrant un jardin accessible au public, taillé dans le sol, entre les édifices.

Plan de l’AZL Le programme comprenait la rénovation et l’extension d’un immeuble de bureaux existant pour une caisse de retraites qui emploie 230 personnes, réparties sur une surface divisée en 23 bureaux privatifs. S’y ajoutent des espaces ouverts et variés de bureaux, avec salles de conférences, restaurant, parc de stationnement et autres aires liées à l’activité de ’entreprise.

Situé dans un environnement très fermé et orienté perpendiculairement à la rue, l’édifice a pour vocation de relier deux anciens corps de bâtiment en briques. Destiné à abriter les espaces d’accueil et de liaison le bâtiment, constitué de strates de béton, de métal et de verre qui glissent l’une sur l’autre, est ainsi “branché” aux deux ailes de bureaux.

E

xemple 2 :

Villa Geurten :une maison non-conformiste

 Située à Heerlen et terminée en 1998  Elle reprend certains principes du bâtiment administratif en miniature.

Conçue comme un continuum spatial et composée d’une succession d’espaces différenciés

E

xemple 3 :

Académie d’art et d’architecture

   l’Académie d’art et d’architecture, construite en 1993, est une incision en plein coeur de Maastricht. Objectif du projet : rénover l’académie d’art existante et procéder à une extension en deux parties. Adjacente au vieux bâtiment, la nouvelle structure contient l’auditorium, la bibliothèque, la salle d’expositions, un bar et un jardin sur le toit. Un pont aérien mène au deuxième bâtiment des ateliers.

 Un pont aérien mène au deuxième bâtiment des ateliers.

“C’est un organisme entièrement nouveau et étranger qui envahit le corps de la cité ;un processus comparable à celui d’un virus”,

dit l’architecte.

Formé de trois cubes en équerre, il est réalisé en béton et pavés de verre, employés ici de façon inhabituelle

C

oupe illustrant le pont aérien

“C’est un organisme entièrement nouveau et étranger qui envahit le corps de la cité ; un processus comparable à celui d’un virus”, dit l’architecte.

E

xemple 4 :

Villa Jellyfish :

 Nommé Jellyfish House, la résidence du béton de trois étages a été conçu par Wiel Arets Architects avec un toit-terrasse et une piscine pour permettre aux résidents de se baigner et bronzer avec vue sur la mer Méditerranée sur les maisons voisines.

La maison est organisée autour de deux voies de circulation: un ensemble «rapide» et «lent» de l'escalier, qui s'entrelacent et traversent quatre niveaux de la vie de la maison. L'escalier "rapide" conduit de l'extérieur directement sur le toit; il est enfermé dans le verre, qui sépare physiquement de l'intérieur de la maison, mais il est à la fois ouvert aux éléments extérieurs, afin que le sable n'est pas apporté dans la maison en revenant de la plage. L'escalier «lent» - dont marches et contremarches courtes s'étend sur toute la longueur de la maison, du rez de chaussée principale entrée de toit; il est à l'intérieur mais aussi à ouvrir les éléments extérieurs, amplifiant encore la capacité de la maison pour «intériorité».

La piscine fait saillie à travers une terrasse semi-fermée côté entrée du rez de-chaussée principale de la maison, projetant ondulations de lumière sur le sol.

Glenn MURCUTT

G

lenn Murcutt

Glenn Murcutt, né le 25 juillet 1936 à Londres, est un architecte australien. Tout au long de sa carrière, il élabore des constructions écologiques en harmonie avec le climat et le paysage, en utilisant des matériaux « simples » (métal, bois, verre, brique). Murcutt appelle ceci le fonctionnalisme écologique.

Murcutt est à l’avant-garde de l’architecture contemporaine et accorde une attention particulière au développement durable et à l’environnement naturel. Ses oeuvres se distinguent par l’éloquence de la forme et le raffinement du détail, mais surtout par le souci d’introduire au quotidien les ressources de l’environnement. Murcutt affirme qu’il pense en dessinant. Il considère l’architecture comme un chemin de découverte, et la découverte est un processus créateur. Pour lui, le dessin est un élément essentiel de la découverte. La main qui dessine aboutit à des solutions avant même que l’esprit ne soit capable de les comprendre. Glenn Murcutt a développé une architecture domestique originale. Simples, raffinées et expressives, les quelques cinq cents maisons qu'il a conçues en Australie sont considérées aujourd'hui comme les exemples les plus probants de ce que pourrait être une 'architecture écologique'. Son architecture se veut une forme de 'traduction du paysage' dans lequel elle s'inscrit, influencée par son concept d'économie: économie d'espace, d'énergie et de matériaux.

Influences

It was Greek architecture that inspired Murcutt the most with its simplicity and sense of place and its limited number of materials. He is inspired by architects: Mies Van Der Rohe Farnsworth House, 1946-51 Frank Lloyd Wright Falling Water, 1936-39 Luis Barragan San Cristobál Estate 1966-68

and the Australian woolshed.

Projets

Ball-Eastaway House Glenorie NSW, 1980-83

Malgré sa petite taille et sa qualité d'un objet placé dans la nature, cette maison n'est pas seulement une véranda avec une simple quasi-espace ouvert placé au-dessus de la terre. Murcutt met l'accent sur l'importance de l'espace central, qui abrite la galerie de peinture et d'exposition, par opposition au paysage naturel environnant ou sur la terrasse inhabituelle au nord-ouest. Malgré sa petite taille et sa qualité d'un objet placé dans la nature, cette maison n'est pas seulement une véranda avec une simple quasi-espace ouvert placé au-dessus de la terre. Murcutt met l'accent sur l'importance de l'espace central, qui abrite la galerie de peinture et d'exposition, par opposition au paysage naturel environnant ou sur la terrasse inhabituelle au nord-ouest.

Dans ce projet, la construction possède très peu de cloison. La structure privilégie l'apport de lumière, grâce à des ouverture dans le toit, et de grande baies vitrées au bout de la maison. De grandes pièces sont privilégiés. Les pièces sont disposés en fonction de la végétation et du mouvement du soleil. Ainsi nous avons les chambres exposé au soleil du Sud. Les pièces à vivre tel que la salle a manger, la terrasse, et le salon sont exposés au soleil du Nord et possède de grande baies vitrés.

Dans cette maison se trouvent un plancher en bois, de la tôle ondulée, des fenêtres, des enclos extérieurs. Cependant, ici, ces matériaux sont sublimées dans la précision du projet et la volonté d'être utilisé dans l'architecture, qui utilise l'art comme un outil et non comme un geste de la modernité. La maison est construite avec des matériaux très légers.

Projets

Maison Simpson-Lee Murcutt décrit sa stratégie de circulation comme une façon de respecter un chemin aborigène existant. Le mouvement linéaire relie deux pavillons, un atelier/garage et les principales pièces de vie. Un pont de bois, surplombant un étang extérieur, rattache ce paysage abstrait à la maison. L’étang constitue une sorte de plate-forme dont les dimensions annoncent l’espace de vie du pavillon principal.

Le pont de bois pénètre dans la maison par un vestibule vitré, un des deux qui entourent l’ouverture également vitrée des pièces à vivre. Le vestibule englobe une série d’écrans coulissants qui peuvent faire entièrement disparaître le mur de verre. Grâce à la connexion ininterrompue avec le paysage, la pièce peut être considérée comme une véranda ouverte

Interview avec Glenn Murcutt

L'Express Styles : Vous travaillez sans ordinateur, sans passer par les nouveaux médias, presque sans équipe... Comment est ce possible en 2013 ?

Glenn Murcutt :

Je possède quand même un ordinateur pour taper mes lettres et mes cahiers des charges, mais, depuis le début de ma carrière, je ne l'ai jamais utilisé pour concevoir l'un de mes projets. Donc la réponse à la question est : "Oui, c'est possible ! » Pourquoi cette aversion pour le dessin virtuel ?

Glenn Murcutt :

Je ne suis pas contre l'ordinateur en soi, mais je le considère comme un simple outil. Il permet d'atteindre d'excellents résultats en matière d'ingénierie, mais quand il est utilisé pour épater la galerie, les bâtiments qu'il génère sont la plupart du temps compliqués et, structurellement, sans queue ni tête. Cela va totalement à l'encontre des logiques d'urbanisation bien pensées.

C'est-à-dire ?

Glenn Murcutt :

Quand on se balade dans les rues de Londres ou de Paris, on est face à une variété de bâtiments, mais aussi face à un environnement urbain qui forme un tout. En Chine, aujourd'hui, où l'on utilise l'informatique à outrance, on ne perçoit pas cette globalité. Tous les buildings s'apparentent à de la gymnastique architecturale. Et je trouve ça inintéressant !

Vous dites que le dessin décide en premier et que l'esprit suit...

Glenn Murcutt :

conscients.

En effet, souvent la main arrive à une solution avant même que l'on en prenne conscience. Je donne à lire à tous mes étudiants The Thinking Hand, de Juhani Pallasmaa. Selon le journal The Guardian, c'est le bouquin d'architecture le plus important de ces trente dernières années, car il explique parfaitement en quoi dessiner à la main, que ce soit pour l'esquisse, la programmation des fonctions ou les détails de construction, fait partie intégrante du processus de création.

L'ordinateur a détruit tout ce champ de réflexion architecturale axé sur la connexion entre l'oeil et la main. Et les jeunes n'en sont pas Considérez-vous que les gens ne savent plus comment bien utiliser leur maison ?

Glenn Murcutt :

contrecarrer.

Une maison se manœuvre comme un bateau, mais la plupart l'ignorent. Quand le vent vient dans l'une ou l'autre direction, il faut ouvrir telle ou telle fenêtre . Une habitation n'est pas un objet statique ou mort. C'est un organisme vivant qui doit s'adapter aux besoins de ses habitants. C'est pour cela que mes projets comptent beaucoup de fenêtres, de moustiquaires, de pare-soleil, ajustables ou fixes. Un jour, une cliente m'a dit : "Quand le clair de lune entre à l'intérieur de la maison, c'est magnifique. On dirait que vous l'avez dessinée en fonction des mouvements de cet astre." Ce n'était bien sûr pas le cas, mais je me suis rendu compte d'un principe : quand on se fixe de bonnes bases, liées à l'environnement, d'autres choses en découlent naturellement. Il suffit alors de ne pas les

Mansilla et Tunon

Mansilla +Tunon :

Mansilla + Tuñón Architectes est un bureau d’architecture espagnol ayant une renommée internationale, fondé à Madrid en 1992 par les architectes Emilio Tuñón (1959) et Luis Moreno Mansilla (1959-2012).

E

xemple 1 :

Le MUSAC:

Sa réalisation la plus célèbre est le MUSAC de León en Espagne, bâtiment qui a remporté le der Rohe Prix de l'Union européenne pour l'architecture contemporaine Mies van en 2007.

Le concept:

Il s'agit d'un bâtiment avec une plante particulière, héritée de la géométrie de certaines mosaïques romaines, dont l'originalité réside dans le fait que les deux polygones d'un carré et un diamant déployer permet une surface continue sur le plan. L'une des caractéristiques de cette façade de bâtiment particulier est constitué de plus de 3000 verre coloré, vitrail inspiré par «Le Falconer, une des plus anciennes de la cathédrale, du XIIIe siècle et dont l'image a été pixellisé pour donner de la couleur pour chacun de la vitre couvrant la façade. A l'intérieur, le béton blanc est le protagoniste d'un lieu où les espaces se l'autre.

La conception :les espaces

  A l'extérieur, l'espace public devient une forme concave pour accueillir les activités et les rencontres, recueillies par de grands verres de couleurs, à l'endroit où il a rendu hommage à la ville comme un lieu de connexion entre les gens. L'intérieur d'une grande surface d'espaces, mais différente, parsemée de cours et de grands puits de lumière, laissant place à une expression qui nous renseigne sur l'intérêt qu'ils partagent l'architecture et de l'art: la manifestation contemporaine de quoi et vivace variable de Comme vous et moi différer, l'universel et le transitoire, comme un écho de notre propre diversité et de l'égalité en tant qu'individus.

Image prise de l’interieur du MUSAC

Les matériaux:

Les matériaux dominants sont sans aucun doute 3: homigón, fer et verre. Le béton est en appui toute la structure de l'immeuble au moment qui définit les parois des espaces extérieurs dans les tons de blanc. Le fer crée une structure de plus de cinq faisceaux de soutenir la base spectaculaire de la façade du bâtiment. Le verre est l'image de l'immeuble parce que dans 42 teintes différentes couvrant l'ensemble du bâtiment rappelant les fenêtres de la cathédrale de Leon.

E

xemple 2 :

Atrio Relais & Châteaux Restaurant et Hôtel à Cáceres

  Le nouveau bâtiment se trouve sur le site de deux constructions bien distinctes au coeur du quartier historique de la ville. L'un était un bâtiment auxiliaire de trois étages alignés avec Los Condes Street, et l'autre était un grand logement de deux étages a été construit au début des années 80 sur la place San Mateo. Le projet contient deux activités complémentaires: le nouveau restaurant Atrium et un petit hôtel Relais-Châteaux avec seulement quatorze chambres.

La réception de l'hôtel, le restaurant et la cuisine zones sont au rez de chaussée

Toutes les chambres à l'étage supérieur. Circulation sur ces étages tourne autour d'un atrium qui donne à l'ensemble un échelle et établit un lien aux maisons traditionnelles et des palais qui peuplent cette ville historique

E

xemple 3 :

Auditorium de Lèon: an Orchestra of Lights by Mansilla+Tuñón

  Le bâtiment conçu en 1994, est placé entre le noyau du centre historique et la rivière, et est l'un des fronts de la ville , symbolise la volonté d'innovation au niveau des ouvertures. Représente l'une des limites physiques d'un grand espace ouvert, qui voit à l'autre pôle, fortement présente dans le monastère de San Marcos, Avec le projet pour l'

Auditorium de Leon

prix et reconnaissances, parmi lesquels , Emilio Tunon et Luis Mansilla se sont adjugés de nombreux

The National Award of Architecture

et the

Spanish Architecture Award

. Ils ont fait partie des finalistes en 2003 pour le Mies van der Rohe Award.

 La façade est régie par un jeu d'ouvertures irrégulières, différentes les unes des autres, il a une sculpture monolithique, mais aussi léger par le jeu des ouvertures qui semble être sculpté à partir de grumes de pyramide dans un seul bloc de travertin et de béton blanc. Le choix du matériau est dicté par la mémoire du site romain, une source de fierté ici.

Plan de l’auditorium

Juan Navarro Baldeweg

Son langage architectural utilise des éléments récurrents pour traiter des questions génériques d'entrée, de transition, de mouvement, d'éclairage et de structure. Ce vocabulaire qui est le fruit d'années de recherche sur la nature même de l'architecture a été en partie stimulé par la pratique de la peinture et de la sculpture. Dans les années 70, il n'a pratiquement rien construit pour consacrer son temps à la recherche sur l'ambiguïté, l'identité, l'énergie, la pesanteur et leur traduction visuelle.

National Museum and Research Center of Altamira

La grotte préhistorique d'Altamira possède désormais sa réplique dans ce bâtiment contigu dessiné

par

l'architecte

• Le complexe inclut un bâtiment d'inspiration minimaliste, parfaitement intégré à l'espace naturel entourant la grotte originale (à quelques 200 mètres). Son volume considérable s'adapte à la pente du versant via des niveaux successifs soutenus par des murs de contention en pierres dorées. La façade, par contre, est en pierre de taille naturelle. Séparé en deux zones distinctes, son aspect extérieur présente une succession de bandes d'herbe et de lucarnes pour l'éclairage. Les chemins et terrasses qui relient ses deux zones sont accessibles via de petites marches sculptées. L'intérieur se distingue par ses ingénieuses solutions techniques adoptées pour reproduire la grotte d'Altamira, la néo-grotte.

La protection de la grotte d´Altamira a été la principale condition de l´emplacement, la conception et la construction du bâtiment qui accueille le nouveau siège du Musée d´Altamira, inauguré en 2001, fruit du projet de Juan Navarro Baldeweg. C´est un bâtiment minimaliste, intégré dans le paysage comme une continuation de la grotte d´Altamira, prévu pour abriter des espaces où se déroulent les tâches propres au Musée : l´exposition permanente, qui inclut la reproduction de la célèbre salle des polychromes ; des laboratoires ; des salles pour activités ; un auditorium ; une bibliothèque ; une boutique , etc.

New Bibliotheca Hertziana by Juan Navarro Baldeweg.

The construction of a new building in the centre of Rome, subject to constraints for the protection of cultural heritage, represented a real challenge for the architects: the façades of the buildings could not be changed, nor was it possible to provide traditional foundations because of important archaeological finds

Vue à partir du niveau intermédiaire

Espace intérieur

Détails de structure Salle de recherches

Le projet s’intègre parfaitement dans son contexte architectural