Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Transcript Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
Nouri
CAN-
«Il faut développer La qualification
la production
se jouera face
nationale»
au Sénégal
p. 4
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5148 - Dimanche 25 janvier 2015 - Prix : 10 DA
Mali :
reprise du
dialogue
à Alger
©New Press
p. 2
L’EDITO DE
HASSEN SI LAKHDAR
Détruire les motivations au métier de terroriste
Lorsque, par exemple, il est soutenu que le terrorisme
est un phénomène étranger à notre société, peut-être
bien que cela soit vrai ou que cela risque d’être faux,
l’important n’est pas dans cette affirmation qui ne
nous avance guère dans la connaissance de celui-ci,
mais plutôt dans son analyse pour pouvoir trouver la
thérapie adéquate. Peut-être que si nous avions dès le
départ investi dans une approche sociologique de ce
phénomène, au lieu de lui accorder le bénéfice du
doute, nous serions éventuellement parvenus au
moins en partie à détruire des motivations au métier
de terroriste. Plutôt que de privilégier la démarche de
retrait de la couverture politique aux groupes armés,
aurait-il fallu s’appuyer sur des études sociologiques
pour investir dans la dénaturation de leurs
motivations ? Si parfois la réflexion n’est pas achevée,
nous répugne, il y a des discours qui amorcent le
début de la réflexion, puis brutalement, connaissent
une coupure définitive.
Prenons un exemple : lorsque on affirme que l’intégrisme est la matrice porteuse du terrorisme, il aurait
fallu un débat pour définir le contenu exact de ce
concept et ainsi élaborer la thérapie adéquate. L’amnistie générale ou la réintégration à la société contre
un renoncement à la pratique de la violence ? Cela est
perçu comme un facteur d’apaisement et ne se situe
pas dans la reconnaissance que les terroristes se battent pour une cause politique.
Il n’y a donc pas de reconnaissance politique de la
pratique de la violence pour réunir les conditions de
l’interdiction d’un retour à ce qui est appelé la tragédie nationale. Ce sont les idées qu’il faudrait dénaturer, les idées qui avaient servi de base légitimatrice et
incitatrice à la violence. D’abord les idées et ensuite
les hommes.
H. S.-L.
actuel
La NR 5148 - Dimanche 25 janvier 2015
Le chiffre du jour
Les importations de céréales à plus de 3,5 milliards de
2
dollars en 2014.
grippe
villes
contrebande
demain
Vaccination
Patrimoine
Une «gaâda» constantinoise, comme
au bon vieux temps de «kahouat elasr».
MDN
62 personnes de différentes nationalités
appréhendées au sud du pays .
Le temps restera froid et
instable dans le nord du pays.
La campagne de vaccination contre la grippe
saisonnière se poursuit jusqu'à mars prochain.
Crise malienne
REPÈRE
La tenue du 5e round du dialogue
au centre de concertations à Alger
ALGÉRIE-ALLEMAGNE
Le MAE allemand
entame une visite
de travail en Algérie
, La tenue du cinquième
round du dialogue intermalien était au centre des
consultations menées ce
week-end par l'Algérie,
chef de file de la médiation, représentée par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra,
et l'ONU à travers son représentant au Mali, Hamdi
Mongi, chef de la Minusma.
Intervenant au lendemain de rencontres organisées, séparément
à Alger, par l'équipe de la médiation, conduite par l'Algérie, avec
la coordination des groupes politico-militaires de la région nord du
Mali et les représentants du gouvernement malien, ces consultations visaient à impulser le dialogue et régler définitivement la
crise malienne. Le chef de la diplomatie algérienne et le représentant onusien ont exhorté les
différentes parties à «favoriser la
création d'un climat de sérénité et
de confiance, nécessaires à la reprise, en février prochain, du processus de paix en cours, en vue
de parvenir dans les meilleurs délais à un accord globalet définitif'»,
selon le communiqué conjoint
rendu public par le chef de file
de la médiation (l'Algérie) et le
chef de la Minusma, Hamdi
Mongi. La conclusion d'un tel accord est «à même de permettre le
rétablissement de la paix et la
lutte efficace contre le terrorisme,
ainsi que contre le crime organisé, lit-on dans le même texte.
Attachement des parties
concernées au processus
de paix
Les efforts de l'Algérie et de l'ONU
sont soutenus et favorisés par
l'engagement renouvelé des représentants de la coordination
des Mouvements du nord du Mali
et le gouvernement malien pour le
dialogue, en vue d'un règlement
définitif de la crise malienne. Cet
attachement aux pourparlers et
au processus de paix est réitéré
par le ministre malien des Affaires
étrangères, Abdoulaye Diop, le
secrétaire général du Mouvement
national de libération de l'Azawad (MNLA), Bilal Ag Chérif, le
représentant du Mouvement
arabe de l'Azawad (MAA), Sidi
Brahim Ould Sidati, et le porteparole du Haut conseil de l'unité
de l'Azawad (HCUA), Mohamed
Ag Aharib. Les parties consultées
ont tenu à «réaffirmer leur engagement pour la paix et souligné
leur attachement aux dispositions
de l'accord de cessez-le feu du 23
mai 2014 et ses modalités de mise
en œuvre du 13 juin 2014, ainsi
que la déclaration de cessation
Précédent round du dialogue intermalien à Alger. (Photo > New Press)
des hostilités du 24 juillet de la
même année», est-il également indiqué dans le communiqué
conjoint du chef du file de la mé-
diation et la Munisma. Outre la
reprise du dialogue, la médiation
et l'ONU ont évoqué avec les différentes parties concernées les
La coopération bilatérale et sa dynamisation au menu
de la visite du président nigérien en Algérie
La visite d'Etat qu'effectuera le président de la République du Niger, Mahamadou
Issoufou, en Algérie à partir d’aujourd’hui, permettra aux deux pays d'aborder les
questions relatives à la coopération bilatérale et d'examiner les voies et moyens de la
dynamiser, a-t-on appris de source diplomatique. La visite d'Etat du chef d'Etat nigérien, qui répond à une invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
entre dans le cadre des «consultations régulières» entre les deux pays sur les questions
d'intérêt commun, a-t-on précisé. Cette visite de trois jours intervient aussi dans un
contexte marqué par la situation prévalant dans la région. Elle est considérée comme
une opportunité d'échanger les points de vue sur les problèmes sécuritaires et de lutte
contre le terrorisme.
Il s'agit, a-t-on encore relevé, de renforcer la concertation politique entre les deux
pays sur les questions bilatérales, ajoutant que les problèmes liés à la crise libyenne
ont eu des répercussions «négatives» sur la région. Le Niger qui fait partie des pays du
champ (Algérie, Mali, Niger, Mauritanie), est sérieusement préoccupé par ce qui se
passe en Libye», a souligné la même source, soulignant que le Niger «appuie les actions entreprises par l'Algérie au Mali et en Libye dans le cadre de la recherche d'une
solution politique aux crises secouant ces deux pays». Le Niger fait partie de l'équipe
de médiation dans le cadre du dialogue intermalien, conduit par l'Algérie. Au titre des
relations bilatérales, la solidarité demeure un des forts aspects de coopération entre les
deux pays, alors que les échanges commerciaux «ne reflètent pas les potentialités et la
qualité des relations qu'entretiennent les deux pays», selon la même source. «L'Algérie
qui avait procédé en 2010 à l'effacement de la dette nigérienne sur décision du président de la République, n'a jamais lésiné sur les moyens quand il s'agit d'aider ce
pays», a-t-on relevé. En ce sens, plusieurs dons et aides humanitaires en produits alimentaires et médicaments ont été octroyés par l'Algérie au Niger, alors que dans le domaine de la formation, l'Algérie a consenti un effort important pour la formation de
cadres nigériens. «C'est un des pays africains qui bénéficie du plus grand nombre de
bourses de formation, lesquelles sont en hausse chaque année», a-t-on précisé.
Toujours dans le domaine de coopération, la commission mixte algéro-nigérienne se
réunit régulièrement, de même que le comité bilatéral frontalier, présidé par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, dont la mission consiste à évaluer et initier
des actions de coopération entre les zones frontalières algéro-nigériennes. Pour ce qui
est du rapatriement des ressortissants nigériens vers leur pays d'origine, l'opération est
intervenue suite à une demande formulée par le gouvernement nigérien. «L'opération
se déroule dans de bonnes conditions et dans le respect de la dignité humaine, d'autant plus que l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui a supervisé
l'opération, a témoigné du bon déroulement du rapatriement des Nigériens vers leur
pays», a-t-on ajouté.
N. R.
développements «extrêmement
préoccupants» ayant marqué ces
derniers jours la localité de Tabankort, ainsi que «le climat de
tension et d'insécurité qui prévaut dans la région».
De ces consultations, a-t-on indiqué, s'est dégagé le constat que
ces développements «sont de nature à mettre en péril le processus
de paix en cours à Alger». Le chef
de file de la médiation et la Minusma ont, dans ce contexte, rappelé les obligations de toutes les
parties, en vertu du droit international humanitaire, notamment
en ce qui concerne la protection
des personnes civiles en temps de
conflit armé. Après avoir subi, ces
derniers temps, des attaques, les
forces de l'ONU au Mali avaient
détruit, mardi dernier, un véhicule d'un groupe armé lors d'un
raid aérien dans le nord du pays,
faisant des morts et des blessés.
La Minusma a été «contrainte de
recourir à la force en riposte à
des tirs directs à l'arme lourde
sur ses Casques bleus à Tabankort (...) conformément à son
mandat qui l'autorise à user de
la force pour protéger les populations civiles, son personnel et
ses biens en cas d'attaque ou de
danger imminent», avait indiqué
un communiqué.
Unanimité sur la nécessaire
reprise du dialogue
En somme, parties maliennes
concernées étaient, lors des dernières consultations, unanimes
sur la reprise du dialogue inclusif
et la conclusion d'un accord global final. «Nous sommes en Algérie avec l'équipe de médiation et
les frères algériens pour appro-
Le ministre allemand des Affaires
étrangères, Frank-Walter Steinmeier, est arrivé samedi aprèsmidi à Alger dans le cadre d'une
visite de travail de deux jours en
Algérie. M. Steinmeier a été
accueilli à son arrivée à l'aéroport
international Houari-Boumediène
par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Cette
visite de deux jours, qui s'inscrit
dans le cadre des «consultations
régulières» entre les deux pays,
«intervient à un moment où la
coopération bilatérale connaît une
réelle dynamique», a relevé un
communiqué du ministère
des Affaires étrangères. Elle
«constitue une opportunité pour
pérenniser le dialogue politique
entre l'Algérie et l'Allemagne
appelé à se consolider davantage
à travers, la mise en place de
nouveaux mécanismes de consultations de haut niveau», avait
ajouté le communiqué. Cette rencontre sera, également «une occasion d'échanges de vues et d'analyses sur les questions régionales
et internationales d'intérêt commun, notamment la situation au
Sahel et en Libye». Par ailleurs, la
visite de M. Steinmeier à la tête
d'une importante délégation composée de parlementaires, de
représentants du monde des
affaires et de la culture, sera «une
occasion d'examiner les voies et
moyens à même d'élargir les axes
de la coopération algéro-allemande à tous les secteurs recelant
des potentialités», a conclu le
communiqué du ministère.
fondir le dialogue et le débat pour
la reprise des pourparlers et la
préparation d'une solution définitive au conflit qui perdure dans
le Nord Mali», avait affirmé Bilal Ag
Chérif, qui s'exprimait en présence des autres représentants
de la coordination. Pour sa part,
le ministre des Affaires étrangères
malien, Abdoulaye Diop, avait exprimé l'espoir de voir le prochain
round des négociations intermaliennes entrer dans une phase de
«décision» et «non de débat» pour
le règlement définitif de la crise
dans son pays. «Aujourd'hui,
l'heure n'est plus au débat. Ce que
nous souhaitons c'est que nous
entrions dans une phase de décision et que les principaux responsables du gouvernement,
comme des mouvements armés
s'assoient pour trancher les questions politiques», avait déclaré M.
Diop, au terme d'une rencontre
avec M. Lamamra. Mettant en
garde contre la violence «qui est
en train d'occuper le terrain (dans
la région nord du Mali)», M. Diop
a souligné la nécessité de «renverser cette tendance et donner
toute la chance au processus politique pour un règlement définitif de la crise».
N. R.
Voir sur Internet
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actuel
3
La NR 5148 - Dimanche 25 janvier 2015
«Constantine, capitale de la culture arabe 2015»
REPÈRE
La polémique reprend…
, Après s’être estompée,
la polémique reprend ses
droits à quelques semaines du lancement de la
manifestation culturelle
«Constantine, capitale
de la culture arabe 2015».
Elle est stimulée par la chute vertigineuse du prix du baril de dollars
sur lequel repose l’avenir du pays
et par l’importance du nombre de
projets en cours de réalisation accusant un grand retard et d’autres
non lancés. Pour les uns, ce rendez-vous culturel est une opportunité inespérée pour la capitale de
l’Est algérien pour réhabiliter son
patrimoine voué depuis plus d’une
cinquantaine d’années à toutes les
vicissitudes du temps et des
REPÈRE
AFIN DE SOUTENIR LES JEUNES
PORTEURS DE PROJETS
Lancement
de la première édition
du concours national
de l'innovation
«Il s'agit d'une initiative visant à
identifier, soutenir et faire émerger de jeunes talents en quête
de nouvelles idées et de
meilleures solutions visant à
contribuer au développement
socio-économique et culturel de
notre pays», a indiqué la
ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de
la communication, Mme Zohra
Derdouri. En effet, la première
édition du concours national de
l'innovation dans les technologies de l'information et de la
communication a été lancée
mercredi soir à Alger par Mme
Derdouri. Lors de la cérémonie
de lancement de ce concours, la
ministre a relevé que l'objectif
de ce concours, qui s'inscrit dans
le cadre de la célébration du 150e
anniversaire de la création de
l'Union internationale des télécommunications, consiste à créer
l'«émulation» entre les jeunes
en matière d'innovation dans le
domaine des TIC. Le concours
revêt également une «importance particulière» en cette
phase de mise en œuvre de la
stratégie nationale pour le haut
et le très haut débit et d'avènement de la 3G mobile et de la 4G
LTE, dont la valorisation «ne peut
se concrétiser qu'à travers le
développement de contenus et
de services adaptés aux besoins
spécifiques de notre société», a
souligné la ministre. La vulgarisation des connaissances et du
savoir, l'accroissement de la performance des institutions et des
entreprises, l'optimisation des
procédés industriels et agricoles,
une meilleure intégration des
personnes aux besoins spécifiques, la protection des enfants
en ligne et la préservation de la
sécurité publique, figurent parmi
les objectifs de ce concours. Il
est à noter que ce concours
s'adresse principalement aux
jeunes porteurs de projets et
d'idées innovatrices ayant «un
impact direct sur l'amélioration
de la qualité de vie du citoyen et
la promotion de la santé
publique».
Imane M.
hommes. Pour d’autres, il coûtera
énormément cher à l’Algérie sans
contrepartie aucune. Les critiques
sont sévères quant aux dépenses
colossales que génère cet événement. Elles ont été exprimées par
de nombreuses personnalités économiques et du monde universitaire. Toutes ont argumenté les
nombreux défis à relever dans l’urgence. Pour ces personnalités, les
dépenses engagées sont excessives. «Rien ne justifie ces dépenses colossales pour une manifestation culturelle arabe dont les
résultats ne seront pas à la mesure des efforts consentis», ont affirmé nos interlocuteurs. Ils estiment imméritées les louanges
adressées à des responsables qui
n’ont fait que le travail pour lequel
ils sont grassement payés. Comme
ils ont condamné l’absence de tout
esprit critique sur la finalité de cet
événement. Les mêmes sources
ont précisé que notre pays s’est
spécialisé dans la fabrication des
réputations, surfaites, des usines à
forger la démesure et des génies
n’ayant jamais fait montre d’une
quelconque génialité. Un petit tour
d’horizon effectué autour des actions menées par ces personnalités
dites
«fo rtes» dans le cadre de «Constantine, capitale de la culture arabe
2015, révèle que ce ne sont rien
de moins que des contrefaçons.
«Le contraire aurait permis d’inscrire aujourd’hui l’Algérie sur la
liste des pays émergents», considère le même interlocuteur. Il a
qualifié d’acte de compromission
des médias nationaux l’élaboration de la liste des hommes et
femmes qualifiés de «grands
hommes» ou « grandes dames» du
pays.
«Que l’on établisse la liste des actions concrètes que ces hommes
et femmes cités à l’honneur alors
que leurs actions ont été toutes
d’une médiocrité affligeante durant leurs mandats ou sous leur
responsabilité. Comme ils ont été
dans l’incapacité d’accomplir
l’exercice normal des fonctions qui
leur sont attribuées», ponctue cet
universitaire.
Un autre a abordé la manipulation
des médias pour affirmer que l’on
ne mentira pas longtemps à l’Histoire qui s’édifiera sur les rôles et
sur la véritable valeur de ceux et
celles qui ont été des gestionnaires. Pour les uns comme pour
les autres hommes et femmes d’art
et de culture, l’on a estimé que
cette façon de préparer le rendezvous arabe de «Constantine, capitale de la culture arabe» pour 2015,
ne rend pas service à la jeunesse.
D’où la nécessité d’être un peu
plus exigeant dans les jugements
portés sur des hommes et femmes
dont le rôle est d’améliorer quotidiennement le bien-être matériel et
intellectuel des Algériens. Il est dit
aussi que nul n’a le droit de porter
aux nues certains responsables
alors qu’il n’existe aucune grille à
même de permettre d’énumérer
les actions concrètes qu’ils ont
menées au service du bien-être
des citoyens et du pays. L’on a
énormément parlé de cette manifestation, de l’élan unanimiste qui
en a résulté et où tout avis
contraire est banni. Rares ont été
les critiques ou questionnements
sérieux sur le suivi et la finalité de
pareil rendez-vous arabe. Quel impact culturel en tireront les Algériens. S’est-on posé la question sur
ce qu’il est advenu de l’expérience
de «Tlemcen, capitale de la culture
islamique» en 2011 ? A-t-on finalisé les projets de la restauration de
tous les sites et monuments historiques classés patrimoine national, notamment les mosquées, le
palais royal du Mechouar et le
complexe religieux de Sidi Boumediene ? A-t-on élaboré, comme annoncé par la ministre de l’époque,
Khalida Toumi, le plan de restauration et de préservation de la vieille
Médina ? Plus de trois années
après le déroulement de la manifestation de Tlemcen, rien n’a filtré.
L’on sera déçu si l’on révélait le
nombre de projets livrés à la poussière des archives alors qu’ils devaient être lancés à l’occasion de
manifestations similaires. Tout
porte à croire que leurs initiateurs
ont donné à la parole un pouvoir
magique capable de se passer de
tout geste concret, de toute volonté agissante. Du reste, un tel
état des choses a fortement
ébranlé la crédibilité de la mission
de l’intellectuel. Il en sera certainement de même pour Constantine.
A. Djabali
Alliance Assurances
Khelifati s’est félicité des résultats positifs de
sa compagnie durant l’exercice 2014
Le PDG d’Alliance Assurances,
Hassan Khelifati, s’est félicité des
résultats positifs réalisés par sa
compagnie durant l’exercice 2014.
Dans un entretien accordé à Radio
M, Hassan Khelifati a souligné que
le bilan et les comptes de résultats
de sa compagnie ne sont toujours
pas établis dans le détail, néanmoins, il a précisé que le chiffre
d’affaires d’Alliance Assurances a
globalement progressé de 7% en
2014, comparativement à l’année
2013.
Un résultat qu’il a jugé respectable
au vu des conditions du marché des
assurances en Algérie, «marqué par
une guerre des prix sans merci et
l’absence d’un marché financier qui
aurait permis de mieux diversifier
les produits de la compagnie».
«Nos équipes travaillent d’arrachepied pour rédiger le bilan d’activité
et faire les comptes de résultats que
nous communiquerons d’ici la fin
février», s’est-il engagé. Et d’an-
noncer des opérations d’investissement plutôt en dehors du secteur
des assurances. Des projets, a-t-il
confié, qui sont en phase de maturation.
«Nous en parlerons bientôt», a-t-il
dit. Ceci, tout en écartant la relance
du projet de la filiale assurances vie
et ce, pour une raison de rentabilité. «Le projet est gelé pour la
simple raison qu’en l’état actuel
des choses, le marché n’assure pas
un minimum d’aliments de primes.
Mettre un milliard de DA (85 millions de dollars environ) pour faire
300 millions de DA (25 millions de
dollars) de chiffres d’affaires, n’est
pas intéressant», a-t-il estimé.
Khelifati suggère d’user de la
contrainte fiscale pour obliger les
banques à animer la Bourse
Khelifati, a estimé que, vu la guerre
des prix à laquelle se livrent les
assureurs et les distorsions qui en
résultent, les assurances, thermo-
mètre de l’activité économique partout ailleurs dans le monde, ne
reflètent pas la réalité de l’activité
économique en Algérie. S’il s’est
félicité de la progression du chiffre
d’affaires de la compagnie en 2014,
un exercice qu’elle a terminé avec
une croissance de l’ordre de 7%
comparativement à 2013, Hassan
Khelifati a néanmoins regretté
qu’en l’état actuel des choses, les
résultats positifs, que peut avoir la
compagnie, n’ont aucun effet sur la
cotation du titre d’Alliances Assurances à la Bourse d’Alger. Et pour
cause : «Les mécanismes d’animation de la Bourse n’ont pas changé,
les liquidités ne sont toujours pas
là». Tout en ajoutant : «Il faut que
l’administration accompagne les
orientations politiques car le développement du marché financier est
la clé de diversification de l’économie», a conclu M. Khelifati.
Pr Bengounia :
«Les droits des
malades ne sont
pas convenablement respectés»
Les droits du malade à la
bonne prise en charge et à
un bon accueil ne sont pas
convenablement respectés
dans les établissements
hospitaliers du pays, a
déclaré, jeudi à Oran, le Pr
Abdelouaheb Bengounia,
medecin spécialiste en épidémiologie et médecine
préventive au CHU Mustapha-Pacha.
Lors d’une conférence-débat
sur les droits des malades
en Algérie, organisée par le
Centre de recherche en
sciences sociales et de
santé, le professeur Bengounia a estimé que les changements opérés au sein des
structures sanitaires n'ont
pas amélioré la qualité des
soins fournis au citoyen.
En matière d’accueil et
d’orientation, le professeur
trouve que les agents de la
santé et du personnel paramédical nécessite une formation de haut niveau, il a
aussi souligné que «le
malade a besoin de soutien
psychologique dès son
entrée à l’hôpital». Dans
des pathologies lourdes
comme le cancer, la période
d’attente pour accéder aux
soins peut durer parfois jusqu’à 6 mois, a déploré le Pr
Bengounia, tout comme les
ruptures de stocks des
médicaments. D'autre part,
le conférencier a précisé que
le patient a également le
droit de mourir dans la
dignité, estimant que la
création de services de
gériatrie dans les établissements de santé «ne semble
pas à l’ordre du jour du système actuel de santé».
M. Bengounia a également
insisté sur la formation spécifique du personnel de la
santé, notamment dans la
prise en charge des personnes âgées en urgences,
en psychiatrie et en rééducation fonctionnelle et
réadaptation. Il a rappelé,
au passage, que plusieurs
changements ont été opérés
sur le système sanitaire sans
toucher le fond du problème
qui est «garantir une
meilleure qualité des soins
avec plus de respect des
droits du malade».Selon lui,
la création des secteurs
sanitaires en 1981, des CHU
en 1983, des cliniques privées en 1988 pour accompagner les CHU, des établissements publics hospitalier
(EPH) et établissements
publics de santé de proximité (EPSP) en 1997 «a
accentué les inégalités
sociales et consacré le déséquilibre régional en matière
de santé».
Regrettant la fuite des ressources humaines du secteur
public vers le privé et
l’étranger, le conférencier a
insisté sur les conditions
d'assurer la stabilité du personnel médical qualifié.
Zahra Kefane
Imane Misraoui
actuel
La NR 5148 - Dimanche 25 janvier 2015
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Exploitation du gaz de schiste
Hanoune réaffirme la position «ferme» de son parti
, La secrétaire générale
est «encline à l’exploitation de
cette ressource énergétique, pour
peu qu'elle n'ait pas de retombées
négatives sur l’environnement et
les ressources hydriques».
M.Mokri a appelé, par ailleurs, à
réfléchir à une «stratégie cohérente, basée sur une diversification de l’économie national», et à
‘investir dans le capital humain’.
Evoquant l’initiative de conférence de «consensus national»,
lancée par le Front des forces socialistes (FFS), il a affirmé que «le
changement politique sollicité nécessite la participation du pouvoir, un élément incontournable
pour tout changement politique».
Quelque 350 élus issus des wilayas de Biskra, Ouargla, Illizi, Tébessa, Ghardaïa et El-Oued ont
pris part à la rencontre régionale
d’une journée organisée au siège
du MSP à El-Oued.
du Parti des travailleurs
(PT), Louisa Hanoune, a réaffirmé, hier à Alger, la position «ferme» du parti
quant à la «nécessaire» exploitation du gaz de
schiste, «une richesse garantissant le développement de l'économie nationale».
«Le gaz de schiste, garant de l'avenir, permet la promotion et la
consolidation de l'économie et du
développement local et national»,
a estimé Mme Hanoune lors d'une
réunion avec les représentants
de son parti à l'Assemblée populaire nationale (APN). Elle a réitéré à l'occasion la position de
son parti appelant à la nécessité
d'exploiter le gaz de schiste,
«après que les parties concernées
eurent réuni toutes les garanties
liées notamment à l'environnement et la santé publique». La SG
du PT a fustigé les campagnes
menées par certaines parties, des
campagnes qualifiées d'«idées reçues répandues à l'effet de désta-
REPÈRE
Glissements de terrain :
réalisation de 512
confortements sur
le réseau routier de Tizi
Ouzou
La direction des Travaux publics (DTP) de Tizi Ouzou a
lancé la réalisation de 512
confortements de tronçons
affectés par des glissements
de terrain sur le réseau routier de la wilaya, au titre du
programme de développement sectoriel 2014, a indiqué, hier, le chargé du bureau de développement des
infrastructures. Sur ce
nombre, il a été réalisé, à ce
jour, 464 confortements,
dont 91 sur le réseau des
routes nationales, 93 sur le
réseau des chemins de wilaya(CW) et 280 sur le réseau
des routes communales
Noureddine Guellal a, également, signalé la concrétisation de travaux de confortement de 37 ouvrages d’art,
dont 22 sont situés sur des
routes nationales et 15 autres
sur le réseau des chemins de
wilaya. M. Guellal a, en
outre, fait part d’une opération de réhabilitation réalisée, sur un axe de 17 km de
la RN68, reliant Draa ElMizan et Tizi Ghenif, jusqu’à
la commune de Mekira (limites administratives avec la
wilaya de Boumerdes), parallèlement au parachèvement, durant la même
année (2014), d’une opération d’entretien au profit de
six ouvrages d’art, construits
sur des routes nationales.
M. A.
biliser le pays», soulignant que la
loi sur l'exploitation du gaz de
schiste «renforce et consolide la
souveraineté nationale». Mme Hanoune a saisi l'occasion pour défendre la compagnie nationale Sonatrach et ses cadres, estimant
que celle-ci «représente l'Algérie et
sa souveraineté, à l'inverse de ce
qui est rapporté par certains qui
veulent tromper l'opinion publique». L'orientation économique
et les solutions aux différentes
crises relèvent «uniquement des
prérogatives de l'Etat», a-t-elle souligné, appelant les citoyens en
particulier ceux d'In Salah à «faire
preuve de vigilance et à imposer
le respect du droit à la libre d'expression, outre le respect du pluralisme intellectuel et politique».
Mme Hanoune a également évoqué l'évaluation par son parti du
rapport de la Cour des comptes
pour l'exercice 2012, relevant de
«nombreux dysfonctionnements,
dont la non-utilisation par cer-
tains secteurs de toutes les ressources financières, notamment
ceux de l'équipement». Elle a en
outre abordé la question des
coûts des projets qui doivent «être
révisés en permanence», ajoutant
que certains projets de développement relevant de 11 secteurs
«n'ont pas été réalisés, en dépit
des enveloppes financières qui
leur ont été consacrées, en raison de l'indisponibilité d'assiettes
foncières». Elle a regretté «l'inexistence d'un bilan sur les exonérations fiscales accordées au secteur privé», insistant sur l'importance du «contrôle pour la Cour
des comptes». Concernant la position du PT quant au vote du projet de loi sur la pêche, Mme Hanoune a précisé que les députés
du parti «voteront en toute responsabilité en faveur de ce projet
qui vient à point nommé».
Mokri : «On doit informer
le citoyen dans le détail
sur l’exploitation du gaz
de schiste»
De son côté, le président du Mouvement de la société pour la paix
(MSP), Abderrezak Mokri, a appelé, samedi depuis El-Oued, à
l’organisation de campagnes de
sensibilisation pour «informer
dans le détail le citoyen sur l’exploitation du gaz de schiste en
Algérie». S’exprimant lors d’un
point de presse animé en marge
des travaux d’un séminaire régional des élus de son parti politique
de wilayas du sud-est du pays, M.
Mokri a mis l’accent sur «la nécessité d’entamer des campagnes
de sensibilisation visant à informer le citoyen sur les détails de
l’exploitation du gaz de schiste
en Algérie, vu que c’est un droit
garanti par la Constitution». Il a indiqué que son parti politique est
«pour les études de prospection
visant à connaitre les réserves en
gaz de schiste en Algérie», affirmant que sa formation politique
Pour faciliter l'investissement dans le secteur agricole
Nouri : «Il favoriser le produit national
et développer ses capacités concurrentielles»
Lors d'une rencontre de concertation avec le président du Forum des
chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad,
le ministre de l'Agriculture et du
développement rural, Abdelwahab
Nouri, a donné des directives pour
favoriser le produit national et de
développer ses capacités concurrentielles.
M. Nouri a affirmé la disposition du
secteur d'accorder davantage de facilités aux investisseurs dans les différentes filières agricoles et d'encourager les opérateurs économiques à investir dans l'agroalimentaire. «Nous
sommes disposés à accorder davantage de facilités aux investisseurs
dans le secteur agricole comme il est
de notre devoir de lever toutes les
contraintes administratives et de simplifier les procédures afin de permettre aux hommes d'affaires d'investir dans ce secteur économique
stratégique», a souligné M. Nouri lors
d'une rencontre de concertation avec
le président du FCE. Les deux parties
ont évoqué lors de cette rencontre les
voies et moyens de développer le
secteur agroalimentaire notamment
les filières lait et céréales, soulignant
les efforts du secteur de l'agriculture
en faveur des investisseurs pour le
développement de ces deux filières
devant contribuer à la sécurité alimentaire.
Les industries agroalimentaire
et manufacturière au centre
du plan quinquennal 2015-2019
Le ministre a indiqué dans ce
contexte que les industries agroalimentaire et manufacturière seront
prioritaires dans le plan quinquennal
2015-2019. Dans une déclaration à la
presse à l'issue de cette rencontre qui
s'est déroulée à huis clos, M. Nouri a
fait part de la volonté des pouvoirs
publics et des opérateurs économiques de développer la production
agricole, insistant sur la préservation
du foncier agricole pour la réalisation
des différents projets d'investissement. Une commission mixte entre le
ministère et le FCE a été mise en place
lors de cette réunion, avec pour objectif d'aplanir les difficultés rencontrées par les entreprises opérant dans
le domaine agricole. De son côté, M.
Haddad a indiqué que le ministre a
donné des directives pour favoriser le
produit national et de développer ses
capacités concurrentielles. Le président du FCE a appelé par ailleurs à
œuvrer à la promotion du produit
national en coordination avec le secteur agricole notamment dans les wilayas du sud du pays.
A noter que cette rencontre s'inscrit
dans le cadre d'une série de rencontres initiées par le FCE, après son
dernier congrès, pour présenter son
futur programme d'action.
Imane Misraoui
Rassemblement d'environ
300 opposants à l’exploitation
du gaz de schiste à Béjaïa
Quelque 300 personnes se sont
rassemblées, hier à Béjaïa, pour
exprimer leur opposition à l’exploitation du gaz de schiste, a-t-on
constaté. Regroupés sur l’esplanade de la place de la Liberté de
la presse Saïd-Mekbel, à l’appel
de partis politiques (Mouvement
démocratique et social-MDS et le
Parti socialiste des travailleursPST) et de la Ligue algérienne
pour la Défense des droits de
l’homme (LADDH), les protestataires ont affirmé leur opposition
à ce projet, en mettant en avant
ses «impacts sur l’environnement
et les coûts attendus pour sa rentabilisation». Beaucoup d’intervenants ont tenu à mettre en relief
la nécessité de réorienter les investissements prévus dans ce
cadre vers des créneaux «plus
porteurs», citant ceux allant notamment dans le sens de la substitution aux hydrocarbures et en
état de contribuer à la diversification de l’économie nationale.
«C’est une décision précipitée car
l’Algérie ne possède ni l’expertise, ni la technologie nécessaire
pour exploiter les gisements de
schiste», a clamé un intervenant,
qui a demandé l’ouverture d’un
débat «serein» sur la question, et
qui soit de nature à «dessiner les
contours d’une nouvelle politique
énergétique nationale consensuelle». Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait réitéré mercredi que le gouvernement n'envisageait
pas
d'entamer
l'exploitation du gaz de schiste à
court terme, mais qu'il s'agissait
seulement d'une phase d'étude
et d'exploration. «Nous n'en
sommes pas à l'étape d'exploitation du gaz de schiste», a-t-il affirmé lors d'une émission «Hiwar
Essaâ» (le débat de l'heure) de la
Télévision algérienne, expliquant
que les forages entamés par Sonatrach dans la région sont plutôt
des opérations d'études à même
d'élucider les techniques utilisées
dans ce domaine.
B. M./ M. L.
échos
La NR 5148 - Dimanche 25 janvier 2015
5
Oum El-Bouaghi
INFOS
140 comprimés de psychotropes
saisis
Mascara
Nécessité
d’une stratégie
d'urbanisme
associant
le citoyen
Des chercheurs et
ingénieurs participant à un
colloque sur l’urbanisme
commercial, organisé
mercredi à Mascara, ont
appelé les pouvoirs publics
à associer le citoyen et tous
les concernés dans
l'élaboration d’une
stratégie et une vision
urbanistique prenant en
considération leurs besoins
et leurs attentes. Lors de
cette rencontre initiée par
la Chambre de commercer
et d’industrie Beni
Chougrane, en
collaboration avec l’Ordre
des architectes algériens,
l’ex-ministre de l’Habitat,
Farouk Tebbal, a expliqué
qu'une stratégie
d’urbanisme ne doit pas
concevoir uniquement la
construction de logements,
mais constituer un moyen
de développement
économique des
collectivités locales à travers
la programmation de
structures de services et de
production et leur
répartition selon une vision
objective à laquelle doit
être associé le citoyen. Il a
ajouté que des «plans
d’urbanisme judicieux
peuvent contribuer à un
développement durable et
harmonieux délivrant
l’Algérie de la dépendance
aux hydrocarbures», tout
en insistant sur la bonne
planification.
R. N.
Boumerdès
Cinq morts
et trois blessés
dans un accident
sur l'autoroute
Est-Ouest
Cinq personnes ont trouvé
la mort et trois autres ont
été blessées dans un
accident de la route
survenu sur l'autoroute estouest, dans la commune de
Larbatache (Boumerdès), at-on appris auprès de la
Protection civile. Les cinq
victimes sont un homme de
55 ans, une femme de 54
ans et trois enfants, a
précisé la même source qui
a indiqué qu'une enquête
a été ouverte en vue de leur
identification. L'accident
s'est produit aux environs
de 15h00 suite à un
carambolage de trois
véhicules touristiques au
niveau de la localité de
Ouled Ouali dans la
commune de Larbatache
(sud-ouest de la wilaya de
Boumerdès) .
R. N.
Le temps restera froid
et instable jusqu'à lundi
, Une quantité de 140 comprimés de psychotropes de
marque Ecstasy a été saisie par
les éléments de la police judiciaire de la daïra de Meskiana
la semaine dernière, a-t-on appris mercredi dernier auprès
de la cellule de communication
de wilaya.
Suite à des informations qui leur sont
parvenues indiquant qu’un groupe d’individus originaires de la ville de Tébessa sont sur le point d’acheminer
un produit prohibé vers une destination inconnue en passant par la ville de
Meskiana, les enquêteurs ont intercepté le véhicule suspect de type KiaPicanto devant une station d’essence
de la ville de Meskiana avec à son bord
trois individus. Les comprimés psychotropes ont été retrouvés chez K.
L., âgé de 30 ans, qui a tenté de fuir,
mais la vigilance des policiers l’en a
empêché. Les auteurs D. F., 24 ans, T.R.,
33 ans, et K. L., 30 ans, ont été arrêtés
et présentés lundi dernier devant le
tribunal de Meskiana qui les a placés en
détention préventive pour le chef d’inculpation de détention et commercialisation de psychotropes.
Par ailleurs, de sources concordantes
Le temps restera froid et instable dans les régions du nord du pays,
avec de la neige qui affectera les reliefs dépassant les 700 mètres
d'altitude, a indiqué vendredi l'Office national de météorologie.
et dans le cadre de la lutte contre le
trafic de corail destiné à être exporté
frauduleusement vers les frontières
est, les éléments de la section de recherche de la Gendarmerie nationale
ont réussi à démanteler un réseau
composé de 2 individus prénommés
B. K. et B. S. à bord d’un camion à la
sortie est de la ville de Sigus.
La fouille a permis la découverte de
9,5 kilogrammes de corail dissimulés
sous l’un des sièges du camion. Présentés lundi dernier devant le procureur de la République près le tribunal d’Oum El Bouaghi, les inculpés
ont été placés en détention préventive en attendant leur jugement définitif.
Plus de 500 000 psychotropes ont été saisis par les
services de la Sûreté nationale en 2014, a indiqué jeudi un
communiqué de la Direction générale de la Sûreté
nationale (DGSN). (Photo > D. R. )
Chérif Abdedaïm
Triptyque (II)
I
Saisie de plus de 500 000
psychotropes en 2014
A. Remache
LA CHRONIQUE DE
l est évident que ce qui se passe au
Mexique depuis l'arrivée au pouvoir de
Felipe Calderón (président non élu mis
en place par Washington) serait impossible
sans l'aide des autorités américaines : l'ATF
fournit les armes, la DEA (Drug Enforcement
Administration) laisse passer la drogue du
Mexique vers les USA. Et de temps à autre, le
cartel mexicain donne un petit coup de
main aux Yankees, par exemple en octobre
2011, dans l'affaire du « Complot iranien
déjoué » - octobre 2011. Comme dans les
séries juives hollywoodiennes dont nous
inonde la télévision, les Américains (qui
sont en l'occurrence également des
Israéliens) viennent de déjouer un complot
terroriste fomenté par Téhéran.
Ahmadinejad le Méchant voulait en effet
assassiner l'ambassadeur saoudien à
Washington et avait dans ce but fait appel
au cartel mexicain de la drogue. Manque de
chance pour les abominables conspirateurs,
les tueurs contactés travaillaient en fait pour
les services américains. Quelle surprise!...
Peu importe que le cartel mexicain soit
manipulé par les USA, peu importe
qu'aucune personne sensée ne croie cette
histoire à dormir debout, le gouvernement
Obama va « répliquer », prendre des
mesures, saisir l'ONU, préparer la prochaine
guerre par procuration (l'Afghanistan, le
Pakistan, l'Irak, la Somalie, le Yémen, la
Libye et la Syrie ne suffisent pas)..
Décembre 2012 : Le scandaleux
arrangement financier avec la banque HSBC
prouve que la guerre contre la drogue n'est
qu'une farce, souligne Matt Taibbi dans un
article publié par le magazine Rolling
Stone. Le responsable de « Fast and Furious
» au ministère de la Justice, le viceministre Lanny Breuer, a signé un « accord
(Photo > D. R. )
» mettant fin à toutes les poursuites contre
les dirigeants de la banque HSBC, après
que ceux-ci aient avoué avoir blanchi pour
près de deux milliards de dollars provenant
du trafic de drogue avec le Mexique et la
Colombie. Breuer est un des
innombrables « conseil-lers » juifs
d'Obama. Inutile de préciser que son
ministère est implacable envers les petits
délinquants. Dans le cas du grand
banditisme, la responsabilité de l'Etat et
des cercles dirigeants est plus ancienne
encore que pour la drogue. Si les petits
truands ont toujours su agir de manière
plus ou moins indépendante, les
organisations criminelles de quelque
envergure ne peuvent exister et prospérer
sans la complicité du pouvoir politique et
de l'oligarchie. Dans certaines
circonstances, le gangstérisme peut
d'ailleurs déboucher sur le terrorisme.
Terrorisme, drogue et grande criminalité ne
sont en fait que les trois volets d'un même
triptyque. Ils ont besoin de la « liberté
d'entreprise » pour se développer. Et sans
eux, le système ne survivrait probablement
pas. C'est pour cette raison qu'il les utilise
chaque fois qu'il se sent menacé ou
démasqué. Ce qui distingue cependant la
« guerre au terrorisme » de celles mises en
scène précédemment «contre la drogue »
ou « contre le banditisme», c'est que ces
dernières n'ont jamais comporté le risque
de se transformer en guerre véritable totale, mondiale, nucléaire. Et dans le cas
de la « guerre antiterroriste », il ne s'agit
probablement pas seulement d'un risque
mais d'un calcul délibéré de la part des
metteurs en scène.
(suite et fin)
C. A.
100 auxiliaires de vie placés
auprès de personnes âgées
Pas moins de 106 auxiliaires de vie ont été placés en 2014, à
Oran, auprès de personnes âgées en situation de précarité, pour
une prise en charge à domicile, a-t-on appris. (Photo > D. R.)
Saisie de 29 quintaux de
drogue en 2014 à Ouargla
Une quantité de 29,14 quintaux de drogue a été saisie durant
l’année 2014 par les éléments de la Gendarmerie nationale, à
travers la wilaya d’Ouargla, selon un bilan du groupement
territorial de ce corps sécuritaire. (Photo > D. R.)
monde
La NR 5148 – Dimanche 25 janvier 2015
6
Israël
Yémen
L’ONU dénonce un record de
Palestiniens déplacés en 2014
Les événements perturbent
les opérations américaines
Miliciens houthis dans les rues de la capitale yéménite. (Photo > D. R.)
,Les Etats-Unis ont
été contraints d’arrêter certaines opérations antiterroristes
menées contre AlQaïda dans la péninsule arabique (Aqpa)
après l’effondrement
du gouvernement au
Yémen et la prise de
contrôle du pays par
les miliciens chiites
houthis, indiquent
des responsables
américains.
La démission du président
Abd-Rabbou Mansour
Hadi,
précédée
de
quelques heures par celle
de son Premier ministre
Khaled Baha, jeudi, a «paralysé» les opérations menées par l’antiterrorisme
américain. Selon deux responsables des services de
sécurité US, cet effondrement politique constitue
un revers important pour
Washington dans sa lutte
contre Aqpa. L’arrêt de
certaines
activités
concerne également les
frappes menées par des
drones et ce au moins de
manière temporaire alors
que le Yémen, le pays le
plus pauvre du monde
arabe, s’achemine vers
une guerre civile, précisent d’autres responsables.
Les agents en poste au
Yémen travaillaient en collaboration avec les forces
gouvernementales sur la
base aérienne d’Al Annad
à partir de laquelle, ils surveillaient les activités
d’Aqpa, organisation qui
a revendiqué les attaques
terroristes, qui ont coûté
la vie à 17 personnes à
Paris début janvier.
D’autres responsables
américains se sont voulus
moins alarmistes, affirmant que la situation sur
le terrain demeurait fluide
et que la suspension des
activités n’était que temporaire, le temps de procéder à des évaluations.
Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest,
a déclaré que Washington
entendait poursuivre sa
collaboration avec les autorités yéménites dans la
lutte contre le terrorisme.
«Je n’ai aucun changement
à annoncer dans la politique actuelle sur ce
sujet», a-t-il dit.
«Mains libres»
Certains responsables redoutent que le chaos dans
lequel est en train de sombrer le pays offre à Al
Qaïda, l’espace nécessaire
à son expansion et facilite
l’organisation d’attaques
contre des cibles occidentales. «Cela pourrait permettre à Aqpa d’avoir les
mains plus libres dans certaines régions du pays», a
commenté Lorenzo Vidino,
auteur de «Al Qaïda en Europe» et analyste à l’Institut des politiques internationales en Italie. «Cela signifie plus de moyens pour
préparer des attaques
contre les Etats-Unis». Tout
comme le Pakistan, le
Yémen est un pays jugé
stratégique par Washington pour la défense des intérêts américains. En 2014,
dix-neuf raids de drones
ont tué 124 activistes et
quatre civils, selon la New
America Foundation, qui
compile des statistiques
sur l’utilisation de ces engins téléguidés. La dernière opération en date a
eu lieu le 6 décembre et
s’est traduite par la mort
de neuf militants présumés
d’Al Qaïda. Pour le contreamiral John Kirby, porteparole du Pentagone, les
Etats-Unis doivent avoir
une vue plus claire de
l’évolution politique au
Yémen avant «de prendre
une décision ou de décider d’aller de l’avant de
manière significative dans
la lutte antiterroriste».
Kirby a précisé qu’il serait
«faux de conclure», que
Washington a cessé ses activités dans ce domaine au
Yémen, ni «qu’aucune mesure n’est prise lorsque et
quand cela est nécessaire».
La démission du président
Hadi pourrait remettre en
cause les plans de la Maison-Blanche qui estimait, il
y a quatre mois, que le partenariat avec les autorités
yéménites était un modèle
de «succès».
L’administration américaine a confirmé jeudi
qu’elle avait encore réduit
le personnel diplomatique
en poste dans le pays en
raison de la menace sécuritaire. Les miliciens houthis soutenus par l’Iran
sont les adversaires des
insurgés sunnites d’Al
Qaïda mais ils considèrent
également les Etats-Unis
comme un ennemi, comme
l’ont prouvé, les manifestations organisées vendredi
dans la capitale Sanaâ où
des milliers de personnes
ont scandé «mort à l’Amérique, mort à Israël».
R. I./Agence
La rue de Sanaâ contre
les miliciens chiites
Des milliers de personnes dans les rues
de Sanaâ : c’est la plus grande manifestation
anti-Houthis depuis l’entrée en septembre
dernier de ces miliciens chiites dans la
capitale du Yémen qui s’enfonce un peu plus
dans le chaos. Ils protestent contre la main
mise des Houthis, des miliciens chiites, sur la
capitale du Yémen : plusieurs milliers de
personnes défilent en ce moment même
dans les rues de Sanaâ, la plus grande
manifestation du genre depuis leur coup de
force, en septembre dernier. Le Yémen n’a
plus ni gouvernement ni président depuis
vendredi, après que les deux chefs de
l’exécutif ont démissionné sous la pression
des miliciens, qui ont assiégé durant la
semaine, le palais présidentiel et plusieurs
autres bâtiments gouvernementaux.
Le Parlement doit se prononcer sur la
démission du président Abd Rabbo Mansour
Hadi aujourd’hui, mais la réunion pourrait
être perturbée par l’imposant déploiement
dans la capitale des Houthis, ces activistes
armés qui portent le nom du chef de leur
tribu.
R. I./Agence
,Israël a détruit «590 structures appartenant à des Palestiniens à Jérusalem-Est
et dans la zone C, forçant
1 177 personnes à se déplacer», indique l’ONU. Israël a
détruit en trois jours, les
maisons de 77 Palestiniens,
pour moitié des enfants, à
Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée, selon l’ONU
qui a enregistré en 2014, un
nombre record de Palestiniens déplacés par ces démolitions. L’an passé, «les
autorités israéliennes ont
détruit 590 structures appartenant à des Palestiniens
à Jérusalem-Est et dans la
zone C, forçant 1 177 personnes à se déplacer», a indiqué le bureau pour la coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
Il s’agit du «plus important
déplacement de population
enregistré en Cisjordanie
par l’Ocha» depuis qu’elle a
commencé à recenser les
déplacements de façon exhaustive en 2008. Depuis
des années, organisations
internationales et de défense des droits de l’homme
dénoncent une tentative délibérée d’Israël de déplacer
la population palestinienne
dans les 60% de Cisjordanie sous le contrôle total de
l’Etat hébreu, dits «zone C».
Et alors que 2015 commence tout juste, «ces trois
derniers jours, 77 Palestiniens, pour plus de la moitié des enfants, ont été jetés
à la rue», a ajouté le coordinateur humanitaire de
l’ONU pour les territoires
palestiniens James Rawley.
Entre le 20 et le 23 janvier,
l’Ocha a recensé la destruction par les autorités israéliennes de «42 structures
appartenant à des Palestiniens dans les gouvernorats de Ramallah et de Jéricho (dans le nord de la Cisjordanie occupée), de
Jérusalem et d’Hébron
(Sud)».
Des constructions vitales
Ces démolitions ont affecté,
outre 77 déplacés, 59 autres
Palestiniens qui ont perdu
des constructions vitales
pour assurer leur subsistance, notamment des abris
pour animaux, a indiqué
l’Ocha, précisant que huit
des constructions détruites
avaient été financées par
des donateurs internationaux. Israël justifie ces démolitions par l’absence
d’autorisations
de
construire. Mais les Palestiniens et les défenseurs des
droits de l’Homme affirment
que la population palestinienne de la «zone C» - dont
seul 1% est dévolu au développement palestinien,
selon l’ONU - est réduite à y
bâtir sans autorisation, l’armée israélienne ne lui délivrant de permis de
construire que très parcimonieusement.
R. I./Agence
Un bulldozer israélien détruit des maisons de Palestiniens.
(Photo > D. R.)
Mali
Les rebelles touareg menacent
de rompre les pourparlers
,Les séparatistes touaregs ont suspendu leur
coopération avec la Minusma, la mission des Nations unies au Mali, et menacent de rompre les négociations de paix
organisées en Algérie
après la mort de sept de
leurs combattants cette
semaine lors d’une opération des casques bleus
dans le nord du Mali.
Mardi, des hélicoptères
du contingent néerlandais de la Minusma ont
mené un raid aérien
contre les rebelles du
Mouvement national de
libération de l’Azawad
(MNLA) dans le secteur
de Tabankort, à une centaine de kilomètres au
nord de Kidal.
Les combattants du
MNLA assiègent Tabankort, contrôlée par une
milice pro-gouvernementale. Des casques bleus
sont également stationnés dans la ville pour assurer la protection de la
population civile. La prochaine session de pourparlers entre le gouvernement de Bamako et les
rebelles touaregs doit
s’ouvrir le 8 février en Algérie.
R. I./Agence
La NR 5148 – Dimanche 25 janvier 2015
économie
7
Grèce
INFOS
EXPRESS
La fonction publique, première
victime de l’austérité
, Le nombre de
crates, il doute des promesses du
parti d’Alexis Tsipras. «Pour le moment, il ne dit rien sur le financement de ce programme, il est obsédé par la recherche de la majorité absolue», indique-t-il avant
d’ajouter «nous avons entendu
tant de promesses avant les élections jadis que beaucoup n’y
croient plus.» Quant à lui, il se dit
ouvertement «sceptique» sur la
capacité de financement du programme d’Alexis Tsipras.
fonctionnaires a reculé
d’un tiers en 5 ans. La
fonction publique
grecque n’est pas
davantage efficace, la
plupart des services
publics s’étant
détériorés.
La scène est rapportée par le site
euractiv.fr. Face à la persistance
des sondages donnant Syriza en
tête des sondages en Grèce, un
«haut responsable de la Commission européenne» affirme que «si
un peuple a envie de se fourvoyer,
c’est son choix.» Mais qui se fourvoie ? C’est sans doute, la question
que ne saurait se poser ce fonctionnaire européen, mais que se
pose sans doute la plupart des
électeurs grecs avant le scrutin
du 25 janvier. Car les «réformes»
qui ont été imposées aux Grecs
ont clairement montré leurs limites. L’exemple le plus flagrant
est celui de la fonction publique.
Baisse massive d’effectifs
Présentée au début de la crise
comme le cœur du problème grec,
parce que, inefficace et corrompue, la fonction publique grecque
a payé un lourd tribut à l’austérité
et, en particulier, à la politique du
gouvernement sortant. Les effectifs, qui s’élevaient à 825 000 personnes en 2009, ont été réduits
de 25%. A la fin de l’an dernier,
15 000 fonctionnaires ont ainsi été
licenciés, les salaires ont été coupés. Mais y a-t-il eu pour autant
une véritable «réforme» de la fonction publique ? Pas réellement.
Stavros Koutsioubelis est membre
du comité exécutif du syndicat
des fonctionnaires Adedy. Pour
lui, «la politique qui a été menée
par la troïka et les gouvernements
grecs n’a pas consisté à réformer
en rendant la fonction publique
plus efficace, mais seulement de
couper dans les coûts et les effectifs.»
Le cœur de l’Etat grec affecté
Et de rappeler les conséquences
de cette politique : des services
publics désorganisés, inefficients
dans l’éducation et la santé notamment. «Cette politique a affecté
le cœur du fonctionnement de
l’Etat et les Grecs ont souffert directement de cette dégradation
de l’accès aux services publics»,
ajoute Stavros Koutsioubelis. Les
preuves de cette réalité se voient
partout à Athènes, dans les hôpitaux, mais aussi dans les rues.
Dans une interview à la Tribune, la
nouvelle préfète de l’Attique, la
région capitale, reconnaissait ainsi
que les services de collectes des
déchets étaient «moyenâgeux.» Il
y a donc eu pour les Grecs une
double peine : celle de subir les effets directs de la «dévaluation in-
Vigilance syndicale
Les Grecs ont souffert de la dégradation des services publics.
(Photo > D. R.)
terne», autrement dit le chômage
(qui est à 25,8% de la population
active) et la pauvreté (qui touche
près du quart de la population),
mais aussi un accès dégradé aux
services publics. Souvent, la disparition de l’Etat n’a été remplacée
qu’en partie par des associations
ou l’Église dont on réclame moins
en Grèce la suppression des avantages fiscaux compte tenu de son
rôle «d’amortisseur social.»
Justifier les coupes sociales
Pour Stavros Koutsioubelis,
l’image qui a été construite d’une
fonction publique paresseuse, inefficiente et corrompue est une
«façon de justifier les coupes sociales et de créer un ressentiment
entre les Grecs.» Et il est vrai que
les gouvernements, et particulièrement celui d’Antonis Samaras,
n’ont cessé de gloser sur les tares
de l’administration. Mais, souvent,
leurs discours ont été démentis
par les faits. Ainsi, en août 2013, le
ministre des Réformes Kyriakos
Mitsotakis - fils de l’ancien Premier ministre - avait prétendu que
10% des 85 000 fonctionnaires employés entre 2004 et 2009 avaient
des fausses qualifications. En réalité, une enquête a prouvé que
seuls 2 000 fonctionnaires pouvaient être accusés d’une telle
faute, soit quatre fois moins qu’annoncé par le ministre ! Et pour
ceux qui trouveraient que ces
2 000 sont de trop, il convient de
se rappeler que le gouvernement
était alors dirigé par Nouvelle Démocratie, autrement dit par le
parti de… Kyriakos Mitsotakis !
Syriza pour des réformes
Certes, Stavros Koutsioubelis reconnaît qu’il faut changer la fonction publique hellénique : «Nous
ne sommes pas contre des réformes dans le secteur public,
mais il faut que ces réformes offrent de meilleurs services publics,
pas moins de services publics.»
Du reste, même Syriza a fait de la
réforme du service public, un argument de campagne. Pour la coalition de la gauche radicale, les
«réformes» n’ont pas mis fin au
système de «cleptocratie» mis en
place par les deux grands partis,
le Pasok et Nouvelle Démocratie,
depuis 1974. Syriza entend aussi
réduire l’appareil d’Etat, notamment par la réduction à 10 du
nombre de ministères…
Scepticisme
Syriza et Alexis Tsipras sont-ils
des espoirs pour les fonctionnaires ? En grande partie. «Syriza
a repris une grande partie de nos
revendications dans son programme», relève ainsi Stavros
Koutsioubelis. Le parti a ainsi promis de réintégrer une grande partie des fonctionnaires licenciés et
de revaloriser les salaires et les
retraites. «Une grande partie de
nos membres vont sans doute se
tourner vers Syriza, principalement pour briser la logique de
l’austérité», ajoute-t-il. Mais quant
à lui, ancien du Pasok fort déçu
par l’attitude des Sociaux-démo-
L’Adedy promet cependant d’être
vigilante et de se mobiliser après
les élections pour défendre la fonction publique. «Pour nous, il n’est
pas question de toucher à nouveau à la fonction publique en
termes d’effectifs. En Grèce, la
masse salariale n’est plus un problème et c’est une ligne rouge
qu’aucun gouvernement ne devra
franchir, même si aucun ne veut le
franchir officiellement, il faudra
résister aux demandes de la
troïka !», menace Stavros Koutsioubelis. Mais l’Adedy pourra-telle mobiliser ? «Au début de la
crise, nous avons eu une bonne
mobilisation puis avec les premières vagues de licenciements,
les fonctionnaires ont pris peur,
d’autant que le choix des licenciés était assez arbitraire, alors la
mobilisation s’est tarie», reconnaît-il. Reste que face à la brutalité
et à l’inefficacité de la politique
de la troïka, beaucoup de fonctionnaires grecs pourraient préférer se «fourvoyer» avec Syriza que
d’avoir «raison» avec la Commission européenne.
R. E./Agence
Russie
Moscou dévoile un plan
de recapitalisation bancaire
Les banques bénéficiant d’au
moins 25 milliards de roubles (350
millions d’euros) de fonds propres
et disposées à augmenter leurs
crédits aux secteurs stratégiques
de l’économie pourront participer
à un plan de recapitalisation de
1 000 milliards de roubles (14 milliards d’euros), mis en place en
Russie. Les banques devront également augmenter leur capital auprès d’autres sources à un montant représentant l’équivalent de la
moitié de la somme qu’elles percevront, a dit vendredi le ministre
des Finances, Anton Silouanov,
précisant ainsi les modalités d’un
dispositif annoncé en décembre.
Moscou avait dit alors qu’un supplément de capital serait fourni
aux banques d’importance systémique, sous la forme d’obligations
publiques servies par l’Agence publique de garantie des dépôts.
Pour pouvoir prétendre à cette
aide, les banques devront disposer
d’un capital d’au moins 25 milliards de roubles au 1er janvier 2015
et augmenter d’au moins 1% par
mois leurs prêts aux «secteurs
prioritaires de l’économie». Le
montant maximal allouable à une
seule banque serait équivalent à
25% de son capital. Le communiqué des Finances précise qu’il a
été retenu 27 banques susceptibles de pouvoir participer au
programme, lequel sera à présent
présenté au gouvernement. «C’est
l’une des mesures anticrise du
gouvernement assurant la stabilité du système bancaire et soutenant la croissance du crédit», a
ajouté Anton Silouanov. «Ces mesures visent également à soutenir
les entreprises russes du secteur
réel, dépourvues aujourd’hui de
toute possibilité d’attirer des financements extérieurs». VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
Le déficit public
du Portugal
réduit de 20% en
2014
Le déficit public du Portugal
a été réduit de 20% l’an
dernier à 7,07 milliards
d’euros, un chiffre inférieur
de 655 millions à la
prévision officielle, grâce à
la baisse des dépenses et à
des recettes fiscales record,
a annoncé vendredi le
ministère des Finances.
La balance publique
primaire, qui exclut le
service de la dette, est
redevenue excédentaire, de
1,03 milliard d’euros après
un déficit de 882 millions
en 2013. Les recettes fiscales
ont augmenté de 2,3% en
2014 à 37,1 milliards d’euros,
un montant sans
précédent. Le
gouvernement dit avoir
parallèlement réduit les
dépenses publiques de 1,2
milliard.
Le Portugal est sorti en mai
dernier du plan d’aide de
l’Union européenne et du
Fonds monétaire
international lancé en 2011
mais il s’emploie toujours à
réduire son déficit et le
poids sa dette.
Pour 2014, Lisbonne visait
un déficit de 4% du produit
intérieur brut en excluant
les prêts exceptionnels
accordés aux entreprises de
transport public. Le
gouvernement s’est engagé
à ramener cette année le
déficit sous 3% du PIB.
Expedia achète
Travelocity pour
280 millions de
dollars
Expedia a racheté à la
société technologique Sabre
le voyagiste en ligne
Travelocity pour 280
millions de dollars (250
millions d’euros) en cash,
ont annoncé les deux
sociétés vendredi.
Cet accord fait suite à un
accord commercial passé en
2013 et marque une
nouvelle étape de la
consolidation dans le
secteur des réservations en
ligne.
«Au vu de la réussite qu’ils
ont eu en intégrant
Travelocity dans Brand
Expedia (par le biais de
l’accord de 2013), c’est une
issue positive», dit Tuna
Amobi, analyste de S&P
Capital IQ. Selon l’analyste,
Travelocity conservera sans
doute son nom au sein
d’Expedia.
régions
INFOS
EXPRESS
TLEMCEN
Saisie de 5 955 litres de carburant
et de 25 kg de kif et arrestation
de deux narcotrafiquants
Selon la direction régionale des
douanes de Tlemcen, ses
differentes brigades stationnées
au niveau du poste de contrôle
de Birou, Boukanoun, Marsat
Ben M'hidi, Ghazaouet, Maghnia
et Akid Lotfi ont réussi au
courant de la semaine écoulée la
saisie de 5 955 litres de
carburant que les contrebandiers
tentaient d'acheminer
illicitement vers le Maroc. Cette
importante quantité de
carburant etait conditionnée
dans 184 jerricans en plastique
et transportée à dos de baudets
ainsi qu'à bord de 4 véhicules
de type R 25 et R 21, Mercedes et
un camion de type Renault. Ces
saisies ont eu lieu lors de
barrages dressés le long du tracé
frontalier et des rondes
effectuées dans les localités
frontalières Annabra et Sidi Amar
(Marsat Ben M'hidi), El Habbar
(Ghazaouet), M'Samda, Ouled
Kaddour, Bettaim et Zriga
(Maghnia). La valeur de la
marchandise et des moyens de
transport saisis est estimée à
859 749 DA et l'amende
encourue à 17 712 599 DA. Par
ailleurs, les éléments des
douanes relevant de l'inspection
divisionnaire de Ghazaouet ont
réussi à démanteler un réseau
de narcotrafiquants qui active
du côté de la commune de
Djeballa dans la daïra de
Nedroma. L'enquête qui a suivi
l'interpellation de deux
narcotrafiquants notoires a
permis aux douaniers de
découvrir une grotte sur les
hauteurs de la ville à l'intérieur
de laquelle 25 kg de kif ont été
découverts. Cette quantité de kif
introduite du Maroc, était
destinée à alimenter les dealers
d'Oran. L'enquête suit son cours
afin que soient identifiés et
arrêtés les autres membres du
réseau.
Mohamed Hichem
La NR 5148
Dimanche 25 janvier 2015
8
APC d’El-Bouni (Annaba)
Scandales à répétition
, A El-Bouni, la série des
scandales se poursuit. Si le
précédent président de
l’Assemblée populaire
communale de cette
agglomération de 160 000
habitants et d’une
quinzaine de localités, a
été blanchi de toutes les
accusations de
malversations portées à
son encontre, son
successeur actuellement en
poste a des soucis
judiciaires à se faire.
Les conclusions établies pour la
période de 2012 à 2014 sont accablantes. Elles ont été établies par
les enquêteurs de la brigade économique et financière sur la gestion
de différents projets et dossiers
dont celui du foncier dans cette
commune. Il y a aussi le dossier
portant sur la réalisation du Cours
de la Révolution et de la liste des attributaires des kiosques qui y sont
implantés. Toutes ces opérations
révèlent les excès mais aussi des libéralités que des élus anciens et
nouveaux et des cadres administratifs se sont permises à El Bouni.
Des décideurs à différents niveaux
de responsabilité dans les plus
hautes sphères de la gestion du
pays dont d’anciens ministres se
sont partagé des titres fonciers.
Les surfaces des parcelles cédées
sont importantes. Des femmes et
des enfants ont bénéficié de largesses foncières que rien ne justifie. Selon des experts immobiliers,
ces «largesses» ont alimenté le marché immobilier qu’animent des entrepreneurs, des administrateurs
véreux dont l’une ou l’autre des
institutions de la République et
même des responsables de partis
politiques. Ce qui a engendré une
féroce spéculation sur les prix au
mètre carré au moment où la wilaya éprouve des difficultés des
terrains d’assiette pour lancer des
projets socioéconomique. Dire qu’à
El Bouni, le foncier est dilapidé ne
serait pas excessif. Si certaines personnalités préfèrent mettre leurs
épouses et enfants en avant,
d’autres usent des privilèges que
leur qualité professionnelle permet pour bénéficier à chaque fois
de terrains constructibles allant
jusqu’à 1 000 m2. La même superficie est octroyée plusieurs fois que
de besoin aux copains et aux coquins. La générosité des gestionnaires s'est aussi étendue à de
nombreux cercles spécialisés dans
Oum El-Bouaghi
7 326 contrats de travail classiques
à la direction de l’emploi de la wilaya
La direction de l’Agence de l’emploi d’Oum El-Bouaghi (Anem) qui englobe 3
agences implantées respectivement à Aïn M’lila, Aïn Beida et Meskiana, a abrité
lundi dernier une rencontre avec la presse écrite pour faire connaître son bilan
d’activité de 2014.
Aussi, selon le directeur de l’emploi de la wilaya F. Abboud,
cette structure qui gère 2 volets,
le recrutement classique et le
dispositif d’aide à l’insertion
professionnelle (DAIP) a placé
durant l’année passée 7 326
jeunes chômeurs dans les différentes entreprises publiques
économiques. Certes, ce chiffre
reste insuffisant compte tenu
de la forte demande qui dépasse
les 30 000 postulants, mais au regard du programme tracé par
la direction générale de l’ANEM
fixé à 3 600 contrats de travail,
le recrutement de 7 326 personnes demeure positif puisque
en matière de placement dans la
formule classique, 3 679 jeunes
ont été installés, soit un taux de
102% par rapport aux objectifs
assignés par la tutelle et un taux
d’évolution de 15% en comparaison avec l’année 2013. De
même que pour la formule du
contrat de travail aide(CTA) qui
relève du DAIP, 464 ont été recrutés, soit 10% de plus que l’année 2013. Toujours dans la nouvelle dynamique d’emploi au
profit des jeunes, 3183 de la formule DAIP dans des différents
types de CID, CIP, CFI ont été
réalisés d’où on enregistre une
augmentation de 153% comparativement à l’année 2013. A signaler que durant l’année écoulée, 214 personnes ont été titularisées dans leurs postes de
travail. Aussi, il est prévu pour le
programme de 2015, le recrutement de 4000 postes dans le
cadre classique et plus de 1000
placements dans le cadre du
CTA, mais ce chiffre sera revu
sans doute à la hausse d’autant
plus que plusieurs entreprises
publiques économiques telles
que l’abattoir régional des
viandes rouges à Ain M’lila, la
station de pompage d’Ain Kercha le barrage d’Ourkis à Ain
Fakroun la cimenterie de Sigus,
la station d’épuration des eaux
d’Ain Beida et le dédoublement
de la route nationale reliant Oum
El Bouaghi à Ain Kercha qui sont
au stade de réalisation offriront
des débouchés aux jeunes chômeurs et notamment les diplômés universitaires. A titre indicatif, l’agence nationale de l’emploi compte 11 directions
régionales, 48 directions de wilaya et 263 agences d’emplois
implantés à travers le territoire
national.
A. Remache
le blanchiment d’argent. Il en a été
ainsi pour bon nombre de responsables d’ici et d’ailleurs. Les hauts
fonctionnaires ont aussi reçu leur
part du gâteau. Sur la liste des bénéficiaires figurent de sombres sociétés civiles immobilières. La plus
grosse part du gâteau de ce titre est
enregistrée pour le compte d’une
société écran. Nombreux sont ceux
qui n’avaient pas eu à se plaindre
de leur proximité avec les élus tout
au long de ces vingt dernières années. Le dossier du Cours de la Révolution encore en travaux a également connu des transactions
douteuses. A ce niveau, trois entrepreneurs, toujours les mêmes,
sont classés privilégiés dans l’octroi des marchés. Tout autant que
celui en charge des travaux de terrassement pour la réalisation d’un
bâtiment à proximité de l’actuel
siège de la commune. L’ensemble
de ces faits reprochés au P/APC et
à quelques cadres chargés de la
gestion communale auraient mérité de plus amples détails. D’où
la démarche que nous avons entreprise auprès du P/APC El Bouni
Abdelaziz Latrache qui en est à
son 2ème mandat dans cette qualité et à sa 3ème qu’il a vécue au
titre de vice-président de la précédente APC. Son prédécesseur
Youcef Litim avait été victime d’une
véritable cabale. Elle aurait pu l’emmener derrière les barreaux n’était
la perspicacité des enquêteurs. Ces
derniers l’ont pratiquement innocenté de toutes les charges qui ont
pesé contre lui depuis la fin de son
mandat en 2012. Et si Litim Youcef
n’a jamais refusé un quelconque
contact avec les représentants de
la presse à laquelle il ne se privait
pas de dire des vérités, ce n’est
pas le cas de l’actuel P/APC qui
semble s’être inscrit sur la liste
des abonnés absents.
A. Djabali
Boumerdès
101 projets d’investissement
touristique
, Le wali de Boumerdès, M.Kamel
Abbès, a révélé que 101 projets
d'investissements dans le secteur
touristique ont été agréés par la
commission Calpi. Mais il a précisé que la réalisation de ces projets est soumise au préalable à
l'adoption des Plans d'aménagement touristique (PAT). Cette mesure entre dans le cadre des dispositions réglementaires de la loi
sur la gestion des zones du littoral.
Le premier responsable de l'exécutif de wilaya a expliqué que
«l'approche a changé pour éviter la
précipitation et les erreurs du
passé. Il s'agit de respecter la procédure pas à pas en maîtrisant tous
les aspects en amont, tel le foncier
touristique, sachant que 11 zones
d'expansion touristique sont en
voie de concrétisation et, en aval,
l'entrée en fonction des investissements en passant par la formation du personnel qualifié». A ce
BRÉVE
Oum El-Bouaghi
9,5 kilogrammes de corail saisis
De sources concordantes et dans le cadre
de la lutte contre le trafic de corail destiné
à être exporter frauduleusement vers les
frontières est, les éléments de la section
de recherche de la Gendarmerie nationale
ont réussi à démanteler un réseau
propos, la wilaya de Boumerdès
dispose de deux instituts de formation professionnelle en hôtellerie dont l'un au Figuier, à deux kilomètres du chef-lieu. Au vu de ses
100 kilomètres de littoral avec une
trentaine de plages, trois ports de
pêche et deux d'échouage et de
plaisance, ainsi que les barrages
de Keddara et de Beni-Amrane,
sans parler des montagnes, la wilaya de Boumerdès possède des
potentialités certaines dans le secteur touristique. Le déficit en structures d'accueil semble s'acheminer vers sa résorption et le personnel qualifié est en formation.
L'adoption des PAT constitue,ainsi,
la pierre angulaire autour de laquelle s'articuleront les 101 projets annoncés.
Sadek
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
composé de deux individus nommés B.K.
et B.S., à bord d’un camion de type
CHAKMAN à la sortie est de la ville de
Sigus. La fouille a permis la découverte de
9,5 kilogrammes de corail dissimulés sous
l’un des sièges du camion. Présentés lundi
dernier devant le procureur de la
République près le tribunal d’Oum El
Bouaghi, les inculpés ont été placés en
détention préventive en attendant leur
jugement définitif.
A. R.
La NR 5148 – Dimanche 25 janvier 2015
régions
9
Tizi Ouzou : la police pour
venir en aide aux citoyens
Haï El-Badr (Chlef)
Un projet de rond-point
devant l’hôpital qui s'éternise
, Située à 4 km au
sud-ouest du cheflieu de la wilaya de
Chlef, Haï El-Badr,
plus connue sous l’ancienne appellation de
Chorfa, est une banlieue de la ville de
Chlef.
Comptant un nombre important
de
chalets
construits au lendemain du
violent séisme de 1980, la
cité aurait été promue en
commune en raison de sa
population. Le nombre
d’habitants augmente, les
nouvelles entités urbaines
de Chorfa ont toutes été habitées par les bénéficiaires.
Actuellement on compte
déjà trois lycées. Mais beaucoup reste à faire en matière d’aménagement des
réseaux routiers et du territoire dans cette cité.
Ce qui sert de rond-point à
l'entrée de Haï El Badr est
devenu, en réalité, un chantier sans fin. Lancés depuis
au moins cinq mois, les travaux s'éternisent, transformant les lieux en un véritable cauchemar pour les
automobilistes et les piétons.
Après la poussière suffocante et envahissante soulevée par le passage des véhicules, voilà que l'endroit
se transforme en zone
boueuse difficile à pratiquer pour les piétons. Les
piétons et automobilistes
La Sûreté de wilaya (SW) de Tizi Ouzou a mobilisé ses
éléments qui sont sur le terrain depuis jeudi, pour venir en
aide aux citoyens durant cette période d’intempéries.
(Photo > D. R. )
Ansej : 400 projets financés
en 2014 à Laghouat
sont contraints de slalomer
entre les nids-de-poule et
les crevasses si profondes
pour pouvoir passer.
Le rond-point (qui n'existe
pas réellement) se trouve
au croisement des routes
menant vers l'Etablissement public hospitalier
(EPH) des Frères Khelif, le
parc d'attractions, la ville
de Chlef et le gros bourg de
Chorfa dont la population
avoisine plusieurs milliers
de citoyens.
À quand cette situation
plus qu'embarrassante ? Pis
encore, un autre projet qui
s’éternise, c’est celui du réseau d’assainissement qui
coupe la chaussée en deux
voies. Ce projet a été lancé
depuis plusieurs années.
La chaussée est toujours
boueuse sans qu’aucun responsable ou élu procède
au revêtement de cette
chaussée située devant un
EPH qui reçoit quotidiennement des femmes enceintes, des malades souffrant de< cardiopathies...
Ces derniers ne supportent
pas les secousses provoquées lors du passage par
ces crevasses. L’ambu-
lance met beaucoup plus
de temps que prévu pour
rallier l’hôpital et ce, à
cause des travaux qui
s’éternisent, rendant la
chaussée déformée. En
contrepartie, la cité est répandue par le nombre important de ralentisseurs qui
ne respectent pas les
normes.
Le bitume versé pour ces
ralentisseurs aurait été suffisant pour combler ces crevasses devant l’hôpital et
finaliser les travaux du
rond-point.
Un total de 400 projets ont été financés par le biais
du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi
des jeunes dans la wilaya de Laghouat durant l’année 2014.
(Photo > D. R.)
Sétif : importantes chutes
de neige
Zakarya M.
Rehailia (Relizane)
Une localité qui souffre en silence
Les habitants de Rehailia, un douar
de 70 hectares situé tout juste à l'entrée de la nouvelle ville d’El Matmar, indiquent que leur rattachement
à la commune de Belacel Bouzegza
leur cause beaucoup de problèmes.
«Les habitations sont situées à quatre
kilomètres seulement de la commune
d’El Matmar, et seul un simple ravin
servant de limite administrative des
deux communes nous sépare de
cette nouvelle agglomération. Nos
enfants qui disposent du transport
scolaire, mis à leur disposition par
l'APC de Belacel, sont scolarisés dans
la ville d'El Matmar, ont-ils expliqué
hier, en se demandant «pourquoi ils
sont encore rattachés à la commune
de Belacel, dont le centre est distant
de 16 kilomètres de leur lieu de résidence». Aussi, disent-ils, ils ont mis
à profit la venue du wali de Relizane,
qui leur a rendu visite il y a déjà
quatre ans, pour lui poser la question
et demander leur rattachement à ElMatmar, afin que «la prise en charge
de nos problèmes quotidiens se fasse
dans les délais et avec efficacité, car
on est juste à côté», estiment-ils. Le
wali a qualifié les revendications des
citoyens de «légitimes et acceptables», en les informant qu'une stratégie de travail a été élaborée au niveau national et au niveau local pour
répondre favorablement à leurs attentes.
Dans ce cadre, le chef de l'exécutif a
annoncé le lancement d'une étude
de diagnostic qui fera connaître tous
les aménagements à apporter dans le
lotissement.
La ville de Sétif et ses environs étaient recouverts, vendredi matin,
d’une couche de neige d’une épaisseur de 15 à 20 cm en mesurant
la poudreuse accumulée sur les toits. (Photo > D. R. )
Tiaret : réouverture des routes
fermées, sauf la RN14 et le CW2
N.-Malik
Médéa
La Sûreté auprès des familles démunies
Suite aux importantes chutes de
neige qui ont été enregistrées sur la
zone d’action de Médéa, la Sûreté
de la wilaya de Médéa, à leur tête le
commissaire divisionnaire Abdelaziz Ramdani, chef de la Sûreté de la
wilaya, a organisé jeudi dernier, une
caravane de solidarité à l'initiative du
général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, qui se dirige vers les quatre
coins de la wilaya de Médéa afin de
porter secours aux populations enclavées pour leur porter secours et
leur remettre des vivres. Selon le
commissaire Nabil Toualbia, chargé
de la cellule de communication au niveau de la Sûreté de la wilaya de
Médéa « il s'agit d’une mission d'intérêt public qui s'inscrit dans nos
missions constitutionnelles ». Ces
interventions, qui ont commencé
depuis jeudi dernier, « ont concerné
plusieurs régions du vaste territoire
de la wilaya de Médéa, avec une
concentration sur les régions les
plus touchées par les intempéries », a-t-il conclu.
La solidarité affichée par les éléments de la Sûreté de la wilaya de
Médéa a été très appréciée par ces
familles démunies.
Sahnoune H.
Les routes fermées à travers la wilaya de Tiaret suite aux fortes
chutes de neige ont été rouvertes vendredi à la circulation
automobile, à l'exception de la RN-14 et du CW2, a-t-on appris
auprès du groupement de la Gendarmerie nationale.
(Photo > D. R. )
histoire
10
La NR 5148
Dimanche 25 janvier 2015
Non, Messali Hadj n’est pas un traître (I)
, J’ai déjà dit dans
d’autres écrits que mon
intention n’était pas de
faire de Messali Hadj, un
saint ou d’en faire un
personnage au-dessus de
toute erreur, ayant raison
dans tous ces dires et ses
actes. Je veux seulement
tenter de lever
définitivement toutes les
fausses idées, répandues
au sujet de «sa nonparticipation à la
préparation de la
révolution et son
opposition au
déclenchement de la lutte
armée».
Messali traité de traître.
Un tel jugement est forcément entaché d’erreurs.
Par Chabane Nordine (*)
Les affrontements sanglants
entre les partisans de Messali
et ceux du FLN/ALN, ont été évoqués dans mes livres. Aucun nationaliste ne souhaitait de tels affrontements fratricides. Aujourd’hui, l’historien doit être
en mesure de les juger sans partie pris. On ne répétera jamais
assez que l’examen de telles
questions ne doit plus souffrir
de jugements préconçus, car il
est temps d’ouvrir des enquêtes
historiques, en se libérant des
idées reçues. Mais on mesure
ce qu’une telle attitude exige de
probité intellectuelle, d’indépendance d’esprit et simplement d’intelligence.
1945
Les massacres de mai 1945 ont
entraîné de profonds bouleversements au sein du mouvement
national. Le PPA dont le programme prévoyait :
-L’indépendance totale de l’Algérie.
-Gouvernement national révolutionnaire.
-Retrait total de l’armée d’occupation.
-Assemblée Constituante élue
au suffrage universel etc.
Le mouvement national s’orientant de plus en plus, vers une
voie légaliste et réformiste, il
avait fait de grands pas.
Des éléments modérés initialement partisans de l’assimilation
avaient évolué, réclamant désormais l’indépendance, même
si l’objectif devait se réaliser par
étapes en ayant recours à la voie
légale. Le mot d’ordre unitaire
du mouvement des Amis du Manifeste de la Liberté (qui avaient
regroupé les militants du PPA,
les modérés partisans de Ferhat
Abbas et les Oulémas) du
congrès de mars 1945, qui avait
revendiqué un Etat autonome
fédéré à la France, était désormais dépassé.
1946
Le retour de Messali en Algérie
en octobre 1946, fait que le Comité Central du PPA se réunit à
cette date. Le problème à l’ordre
du jour était les élections à l’Assemblée nationale française.
Quelle position adopter ?
Messali, qui présidait la session,
était pour la participation et il
réussit à convaincre le Comité
Central de cette option. Il soutenait que c’était là, une tribune
qui permettait de dénoncer les
injustices et les iniquités coloniales et de poser publiquement
le problème de l’Indépendance.
Seul Lahouel s’opposa à cette
option faisant valoir que le passage de l’illégalité à la légalité
était brusque et qu’il risquait de
désarçonner les militants habitués jusque-là à la clandestinité.
En outre, disait-il, notre revendication de l’indépendance était
incompatible avec notre présence à l’Assemblée nationale
française dépositaire de la souveraineté française.
Le PPA étant irrecevable par l’administration, car frappé d’interdiction depuis le début de la
guerre (1939), s’engagea dans la
voie électorale, sous un nouveau sigle le MTLD (Mouvement
pour le Triomphe des Libertés
Démocratiques).
Le MTLD remporta cinq sièges
sur quinze : Mohammed-Lamine
Debbaghine, Messaoud Boukaddoum et Djamel Derdour furent élus dans le Constantinois,
Ahmed Mézerna et Mohammed
Khider dans l’Algérois.
Le conseil national du MTLD
(PPA) créé en 1946, adopta une
motion lors de sa réunion du 7
septembre 1947, dans laquelle il
se prononça pour l’union nationale autour de la Constituante algérienne souveraine, et précisait alors que ses objectifs
étaient :
1) L’abolition de la domination
impérialiste et le rétablissement
de la souveraineté du peuple algérien.
La constitution d’un Etat national avec tous les attributs de la
souveraineté (exercice du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire).
L’application stricte des principes de la démocratie exprimés par les mots d’ordre suivants : la parole au peuple, la
Constituante algérienne souveraine élue au suffrage universel
et direct par un collège unique,
sans distinction de race et de
religion.
2) La lutte politique sous toutes
ces formes.
3) L’organisation des masses.
En parlant de la «reconquête»
d’une vie nationale digne et libre,
et de «lutte politique sous toutes
ses formes», le MTLD visait spécifiquement, le recours fatal à
l’action armée. Il entendait par
organisation des masses, la création d’un organisme militaire de
la révolution, qui allait être réalisé par la création de l’Organisation Spéciale paramilitaire,
l’OS.
1947
Le premier Congrès du PPAMTLD tient ses assises à Alger
les 15- 16 et 17 février 1947 pour
faire le bilan de son activité et
définir son orientation et les
principes de son organisation.
Ce fut Lahouel qui établit le rapport au congrès où il préconisait, au nom de la direction, le
principe de l’organisation-mère
le PPA, et la préparation de la
lutte armée par la création d’une
organisation paramilitaire dénommée Organisation Spéciale
(OS), appelée parfois Organisation Secrète.
Après deux jours
de débats, le congrès
Le congrès décida du principe
de la libération nationale par
tous les moyens, y compris la
lutte armée.
Les élections furent admises
comme moyen de lutte, pouvant
être modifié selon les circonstances : participation ou abstention. Le MTLD fut consacré
comme habit légal du PPA avec
la mission d’encadrer les différentes couches de la population
: jeunes, travailleurs, étudiants et
femmes dans des organisations
satellites, qui deviendront plus
tard des organisations nationales ou organisations de masse.
L’OS s’organise à partir
du 13 novembre 1947
Ben Bella est responsable de
l’Oranie, Boudiaf du Constantinois.
La première réunion de l’étatmajor de l’organisation se tient
le 13 novembre 1947. Elle regroupe Belouizdad, Aït Ahmed,
Belhadj Djilali, Boudiaf, Reguimi,
Mahsas et Maroc.
1948
Après la seconde réunion de décembre 1948, Belouizdad se retire pour des raisons de santé (il
n’allait pas tarder à mourir), et
les chefs de zone ne font plus
partie du Conseil supérieur qui
remplace l’état-major et qui
comprend cinq membres :
-l’inspecteur général Belhadj Djilali,
-son adjoint Reguimi (en même
temps chef d’Alger-Ville),
-le chef d’état-major et son adjoint,
-le responsable des services généraux, transmissions et génie
Mohamed Maroc.
Djilali Reguimi est chef des deux
zones d’Alger et de la Mitidja.
Mahsas prend la zone du Sahara
avec deux sections à Laghouat
et Djelfa. Ould Hamouda dirige
la zone de la Kabylie et Ben Bella
celle de l’Oranie.
Les services généraux montent
trois ateliers de fabrication d’explosifs financés par les militants
: un à la rue Rovigo à Alger, un à
Hussein Dey et un en Kabylie.
On commence à former des spécialistes.
Devant les activités multiples
du Parti PPA/MTLD et face aux
besoins de la nouvelle situation
de l’OS, les rentrées financières
s’avéraient nettement insuffisantes. Il fut signalé à la direction
l’existence d’une forte somme
d’argent, la poste d’Oran par
des militants employés dans
l’établissement.
-Après accord de la direction, le
feu vert fut donné par Lahouel à
Aït Ahmed, chef de l’état-major
de l’OS, pour s’en emparer. Lahouel était assisté par Ali Abdelhamid, chef de l’organisation
politique.
-Aït Ahmed fut secondé par Ben
Bella dans l’exécution de l’opération qui mobilisa plusieurs militants de l’OS. L’action rapporta
un peu plus de trois millions de
francs (centimes).
-Mohammed Khider, député
MTLD au Parlement français, fut
chargé par Lahouel de se rendre
à Oran pour ramener le butin.
Conscient de l’enjeu, Khider utilisa sa voiture dont le pare-brise
affichait la cocarde officielle tricolore : bleu, blanc et rouge, qui
lui assurait l’immunité parlementaire. L’argent fut versé à la
trésorerie du Parti PPA/MTLD.
1949
-A l’été 1949, Ben Bella remplace
Aït Ahmed à la tête de l’OS.
-Le nouvel état-major comprend
Ahmed Mahsas responsable de
la région Alger-Ouest, Ahmed
Bensaïd, responsable du département d’Oran, alors que Boudiaf est toujours responsable du
département de Constantine et
Djilali Reguimi de celui d’Alger.
Aït Ahmed est envoyé au Caire,
membre de la délégation du MTLD.
-La mascarade des élections de
1948 poussera à la radicalisation du PPA-MTLD. Elle le poussera davantage à la clandestinité et à activer les préparatifs
de l’action armée par le renforcement de l’OS. Le Comité Central se réunit fin décembre 1948
à Zeddine (Aïn Defla), qu’il quitta
précipitamment pour Blida où
les travaux reprirent dans le
sous-sol d’une villa appartenant
à Mohammed Boulahya,
conseiller municipal du MTLD
de la ville. Il ne restait d’ailleurs
qu’à désigner la direction. C’était
en janvier 1949. Pour la première
fois, le secrétaire général fut élu
par le CC sur proposition de
Messali. Jusqu’ici, la fonction de
secrétaire général n’existait pas.
C’était pratiquement, Lahouel
qui l’assumait depuis sa libération en 1946. La revendication de
l’indépendance, largement partagée par un grand nombre de
militants du mouvement national, mettra plus de neuf années
pour déboucher sur la lutte
armée. Au cours de cette période, c’est au sein du MTLD
que les partisans les plus résolus à l’action armée vont s’exprimer, tracer leur chemin, se
regrouper et se préparer. Ils ont
connu la répression, la clandestinité et ont souffert de la scission du mouvement et des hésitations des deux principales
tendances, les «messalistes» et
les «centralistes» qui privilégient
tous la voie légaliste tout en tenant un discours radical et en
tentant de ne pas couper avec
les partisans de la lutte armée
qui bénéficiaient d’un grand élan
de sympathie au sein des militants.
-A la conférence des cadres qui
se tient à Alger en octobre 1946,
Messali était face à deux tendances :
1)- Ceux qui étaient élus avaient
acquis des privilèges et ne désiraient pas prendre le risque
de les perdre en s’impliquant
dans une lutte armée contre l’autorité française, et qui pour ces
raisons, ils voulaient modérer
les décisions de lutte armée
pour le recouvrement de l’indépendance.
2)- Il y avait ceux qui étaient foncièrement et fondamentalement
pour la lutte armée, et disaient :
«La France est entrée en Algérie
par la force des armes, elle en
sortira par la force des armes».
Messali décida de combiner la
lutte légale avec le recours à la
lutte armée, et c’est ce qui fut décidé.
-En février 1947, le congrès du
MTLD, qui se tient à Bouzaréah
d’abord puis à Belcourt,
confirme l’accord sur les questions fondamentales. A côté du
MTLD, vitrine légale du mouvement appelé à participer aux
élections, on maintient la
branche politique clandestine
qui reste le PPA et on met en
place, une structure clandestine
chargée de préparer la révolution armée, l’Organisation Spéciale.
-Le congrès désigne à la tête de
l’OS, Mohamed Belouizdad, un
jeune intellectuel, alors assistant d’Augustin Berque au gouvernement général de l’Algérie
et membre du bureau politique
du MTLD. Belouizdad est assisté
de Hocine Aït Ahmed, membre
du bureau politique et trésorier
du MTLD. L’OS, la branche la
plus radicale du mouvement national, la seule à exiger ouvertement, l’instauration d’un Etat
algérien en dehors de la communauté française, s’engage
dans la préparation de la lutte
armée. Une brochure d’instruction est mise au point par Aït
Ahmed, chef national, et Belhadj
Djilali, instructeur général. En
12 leçons, elle porte sur le maniement des armes, les actions
de commando et les tactiques
de guérilla. L’organisation par
la suite, parvint à compter dans
ces troupes entre 1 000 et 1 500
militants. L’état-major organise
alors deux stages de formation
militaire, le premier en janvier et
le second en août 1948 dans le
Dahra.
(Suivra)
(*) Auteur et écrivain
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
culture
11
La NR 5148 - Dimanche 25 janvier 2015
Ksour de Djanet
AV I S
MUSÉE DES ARTS DE
CONSTANTINE
Il s'enrichit
de 345 nouvelles
collections
Le musée public national des arts et expressions culturelles traditionnelles de Constantine s'est enrichi de
345 collections liées au
patrimoine matériel, a
indiqué sa directrice,
Chadia Khalfallah,
mercredi à l'APS.
Cette responsable a
précisé à l'APS que ces
acquisitions représentent une valeur inestimable puisqu'elles expriment l'identité et
les traditions de l'antique Cirta et de sa région. Des œuvres en
céramique et en bois
sculpté, des tapis, des
objets en cuivre ciselés, des costumes traditionnels brodés, des
bijoux en argent et des
manuscrits composent
ce «trésor», a indiqué
Mlle Khalfallah.
Le visiteur pourra
ainsi découvrir et apprécier cette variété
d'objets réunis en un
seul et même lieu, le
palais Ahmed Bey que
le musée prend pour
siège et qui s'y apprête, permettant ainsi
une relation féconde et
une symbiose entre les
styles, les goûts, les us
et coutumes et l'histoire de la ville du
Vieux Rocher.
La responsable du
musée a précisé que
242 collections ont été
achetées tandis que le
reste a été offert par
un artiste-chanteur
traditionnel (dont le
nom n'a pas été révélé), trois maîtres-artisans, deux associations et neuf particuliers. Le siège du
musée public national
des arts et expressions
culturelles traditionnelles de Constantine
est situé dans l'enceinte du somptueux
palais du Bey.
R. C.
Vers leur classement comme
secteurs sauvegardés
,Le ministère de la
Culture entend œuvrer
pour le classement des
ksour de la ville de Djanet
«comme secteurs
sauvegardés, au
Patrimoine national», a
indiqué, mercredi, la
première responsable du
secteur, Nadia Laâbidi,
avant d'annoncer la mise
en place prochaine d'un
groupe de travail pour la
concrétisation d'actions
destinées à la
préservation de ces sites.
«Le ministère de la Culture s'emploiera à lever les réserves sur la
nature de la propriété des bâtisses des ksour de Djanet, dans
la perspective de leur classement, comme secteurs sauvegardés, au Patrimoine national»,
a affirmé la ministre lors de sa visite du ksar de Taghourfit, au
quartier El-Mihane, au centreville de Djanet.
«L'opération permettra d'inscrire
des opérations de restauration
de ces sites patrimoniaux à
haute valeur historique», a précisé Mme Laâbidi, qui effectue
une visite de travail dans la wilaya d'Illizi.
Signalant que la valorisation du
patrimoine culturel figure parmi
les priorités de l'action du gouvernement, la ministre a mis l'accent sur «la nécessité d'associer
les habitants de ces vieux ksour
et des parties s'intéressant au
patrimoine culturel dans l'élaboration de l'étude de sa restauration, afin de préserver le cachet traditionnel et originel de
ces espaces urbanistiques anciens».
Elle a annoncé, dans ce contexte,
la mise en place prochaine d'un
groupe de travail, en coordination avec d'autres départements
ministériels concernés, pour la
concrétisation d'actions destinées, dans leur ensemble, à la
préservation de ces sites, témoignant de l'Histoire ancienne de la
région.
S'enquérant de vieux manuscrits
à la zaouia du quartier El-Mihane, la ministre a annoncé leur
numérisation prochaine à l'effet
de les sauvegarder, en plus de la
valorisation des musiques et
textes poétiques locaux pour les
mettre à la disposition du public, et contribuer ainsi à la préservation de la mémoire nationale.
Au ksar Agherm, dans le quartier
Zelouaz, une présentation a été
faite à Mme Laâbidi sur la
S'beiba de Djanet, un patrimoine
culturel immatériel classé dernièrement par l'Unesco parmi le
patrimoine de l'Humanité.
La ministre a, dans le même
quartier, inspecté le chantier de
réalisation d'un théâtre en plein
air de 1 500 places, pour lequel
a été réservée une enveloppe de
185 millions DA au titre du programme complémentaire du soutien à la croissance, et actuellement à 80% d'avancement de ses
travaux. Sur site, elle a insisté
auprès des parties en charge du
projet sur la nécessité de prévoir des espaces aux personnes
aux besoins spécifiques, afin de
leur permettre d'assister aux diverses activités que cette structure accueillera. La tournée de la
délégation ministérielle s'est
poursuivie par une visite de la
salle de cinéma Tassili, au
centre-ville de Djanet, qui devra
bénéficier d'une opération de réhabilitation et d'équipement,
avant de visiter la bibliothèque
communale, sise au quartier TinKhatma. Concernant cette structure de lecture, Mme Laâbidi a
appelé à faire en sorte qu'elle
reste ouverte, aux jeunes et aux
élèves, en dehors des heures administratives et durant le weekend pour y assurer le service
public. La visite de la ministre
doit se poursuivre par la visite
des expositions de l'artisanat
traditionnel, organisées dans le
cadre du festival national des
arts traditionnels, dont elle
devra présider ce soir la cérémonie de clôture.
R. C.
Action en faveur du climat
Un concert mondial de musique le 18 juin
,Un concert mondial pour réclamer une action immédiate en
faveur du climat sera animé le 18
juin prochain par plus d'une centaine d'artistes de tous les continents, a annoncé mercredi à
Davos (Suisse) l'ancien vice-président américain, Al Gore.
Le concert "Live Earth" vise à
faire pression pour parvenir à
un accord sur le changement climatique à la prochaine conférence de l'ONU sur le climat, prévue en décembre à Paris
(France), a indiqué Al Gore lors
d'une conférence au Forum mondial de l'économie. «Nous allons
avoir un évènement suivi dans le
monde entier, sur l'ensemble des
sept continents» qui sera écouté
par deux milliards de personnes
à la radio, à la télévision et sur
Internet, a prédit le militant éco-
logiste et colauréat du Prix
Nobel de la paix en 2007.
Le concert mondial 2015 sera
suivi d'une pétition en ligne.
«L'objectif est d'avoir un milliard
de voix avec un message demandant d'agir pour le climat maintenant», a précisé Al Gore, cité
par l'AFP.
L'auteur-compositeur-interprète
et producteur américain Pharrell Williams, auteur du tube planétaire «Happy», en sera le directeur musical.
Le concert sera organisé par le
producteur américain Kevin Wall
qui avait déjà pris en charge en
2007 un concert «Live Earth»
pour sensibiliser le public aux
enjeux climatiques.
Le 18 juin, des concerts auront
lieu «dans les plus grands
stades» et dureront «quatre à six
heures», a indiqué M. Wall. «Nous
commencerons en Chine», a-t-il
expliqué. Suivront Sydney, Rio
de Janeiro, Le Cap, New York,
Paris, et même l'Antarctique.
«Nous avons de très, très grands
artistes, quelques-uns des plus
grands artistes jamais réunis,
avec un message : agissez pour
le climat maintenant», a déclaré
Kevin Wall.
Pharell Williams, également présent à Davos, a promis de son
côté «quelques surprises intéressantes» sans pour autant citer
de noms.
Le 7 juillet 2007, un concert «Live
Earth» avait eu lieu dans huit
grandes villes dont Londres,
New York, Tokyo ou encore Rio.
Il avait mobilisé plus de 150 artistes ou groupes.
Le concert aura lieu quelques
mois avant la grande conférence
sur le climat au cours de laquelle
les participants s'efforceront de
parvenir à un accord sur la réduction des émissions de carbone afin de limiter le réchauffement climatique.
Les négociations sont actuellement dans une phase difficile et
les écologistes redoutent que la
conférence n'aboutisse à un
compromis sans envergure.
Ouvert mercredi, le 45e forum
économique mondial (WEF) se
tient jusqu'au 24 janvier.
Il accueille plus de 2 500 participants en provenance de 140
pays et régions dont des chefs
d'Etats et de gouvernements
ainsi que des dirigeants économiques et des représentants
d'organisations internationales.
R. C.
La NR 5148 - Dimanche 25 janvier 2015
santé
Infarctus
INSOLITE
Au Japon, une
entreprise adopte
9 chats pour
assurer le bienêtre de ses
salariés
La Ferray Corporation, une
entreprise japonaise, a
adopté 9 chats pour assurer
le bien-être de ses salariés.
Une innovation anti stress et
anti déprime.
Ultra efficaces contre le
stress, contre la déprime...
Les chats, on les aime, on
les adore, et ils nous le
rendent bien.
Convaincue par les bienfaits
apportés par nos boules de
poils préférées, la Ferray
Corporation, une entreprise
tokyoïte spécialisée dans le
développement de pages
web, a «embauché» 9 chats
dans ses locaux. Les
animaux se promènent
librement entre les bureaux,
pour le plus grand plaisir
des salariés, qui n'hésitent
pas à poster des clichés de
leurs nouveaux colocataires
sur les réseaux sociaux...
Évidemment, l'installation
des animaux ne s'est pas
faite sans heurts :
tapisseries lacérées, câbles
mâchouillés, tables de
réunion envahies... La
cohabitation n'est pas
toujours facile !
Prime aux chats
Mais l'entreprise ne s'est
pas arrêtée là : en plus
d'inciter les salariés à
amener leur propre animal
au bureau, elle a également
mis en place une "prime
aux chats" mensuelle de 5
000 yens (environ 37 €) pour
inciter les salariés à, eux
aussi, adopter un petit antistress sur quatre pattes...
Nous, on adore ! 16
Un nouveau test sanguin pourrait
sauver des femmes
, Un nouveau test sanguin tenant compte de certaines spécificités physiologiques féminines pourrait sauver deux fois
plus de femmes de l'infarctus. La Fondation pour la recherche cardio-vasculaire de Grande-Bretagne plaide pour la mise
en place de ce test.
elon une étude publiée dans le
British medical journal, les médecins pourraient repérer deux
fois plus d'infarctus chez les femmes
en utilisant un test sanguin plus récent et plus sensible.
En cas de suspicion d'infarctus,
les médecins comptent sur des
tests sanguins pour les aider à
juger si un patient qui souffre de
douleurs thoraciques risque
d'avoir une crise cardiaque.
Ce test recherche des traces
d'une protéine, la troponine, qui
signale que le muscle cardiaque
est endommagé. Mais, selon la
Fondation pour la recherche car-
S
diovasculaire de Grande-Bretagne, les tests actuels recherchent un taux de troponine qui
peut se révéler trop élevé pour
les femmes. Alors qu'un test plus
récent et plus sensible, se base
sur des niveaux moins élevés. Il
pourrait donc déceler deux fois
plus d'accidents cardiaques
qu'actuellement, chez les
femmes.
42% des femmes décèdent d'un
infarctus
La Fondation a donc financé cette
étude, publiée dans le BMJ, incluant 1126 hommes et femmes
admis à l'hôpital pour suspicion
d'infarctus. En utilisant le test de
troponine standard, deux fois
plus d'hommes (117) que de
femmes (55) ont été diagnostiqués comme ayant une crise cardiaque.
Mais lorsque les chercheurs ont
utilisé le test plus sensible, le
nombre de femmes diagnostiquées est passé à 111 alors que
la différence était minime chez
les hommes.
Dans les pays européens, 42%
des femmes décèdent d'un infarctus tandis que 27% décèdent
d'un cancer du sein. Pourtant,
les risques de maladies cardiaques sont sous-estimés par
nombre de médecins qui ignorent que la pathologie de ces maladies n'évolue pas de la même
manière chez les femmes que
chez les hommes.
C'est pourquoi les femmes, y
compris les femmes jeunes, ne
doivent pas hésiter à consulter
un médecin devant une gêne
dans la poitrine mais aussi un
malaise, un essoufflement, voire
une sensation de gêne dans la
mâchoire ou toute autre gêne qui
pourrait traduire un malaise cardiaque.
Ebola
L'OMS appelle à «rester vigilant»
malgré la régression de la maladie
, Malgré une nette baisse du
nombre de personnes affectées
par le virus Ebola, la situation
reste «extrêmement préoccupante» dans les trois pays les
plus affectés (Liberia, Sierra
Leone, Guinée), a prévenu vendredi l'Organisation mondiale
de la santé (OMS) qui appelle à
«rester vigilant».
«Le plus gros risque auquel nous
devons faire face pour en finir
avec la maladie (...) ce sont les
ressources financières et humaines», a affirmé à Genève
Bruce Aylward, chef des opérations Ebola pour l'OMS, ajoutant que la future saison des
pluie risquait également de compliquer la lutte contre l'éradication de la maladie.
«Nous voyons le nombre de nouveaux cas baisser et dans le
même temps les contributions
aussi, ce n'est pas de cette manière que nous arriverons à
zéro!», a déclaré à Genève M.
Aylward qui a relevé que 350
millions de dollars (312 millions
d'euros) manquaient à l'OMS
pour poursuivre ses programmes. «Nous n'aurons plus
de liquidités à la mi-février», at-il ajouté, précisant que ce serait «dans le meilleur scénario»
3 à 4 mois avant que l'épidémie
soit
complètement
sous
contrôle. Il s'est déclaré toujours très inquiet de la propagation du virus.
Demande d’aide
Prière à toute âme charitable de me venir
en aide pour bénéficier d’une prise en
charge à l’étranger.
Prendre contact au : 0777.71.70.59
Dieu vous le rendra au centuple, InchʼAllah
enquête
La NR 5148 - Dimanche 25 janvier 2015
18
Marché informel des devises
Les gros bonnets contrôlent la masse monétaire
, Le marché informel des devises
est toujours florissant au cheflieu de la wilaya de Annaba.
L'activité prend de l'ampleur pour
ce marché parallèle, notamment à
l’approche des fêtes de fin
d'année avec les affairistes qui
visent uniquement le gain facile
et rapide.
C'est plus d'une cinquantaine d'agents
de change qui sont quotidiennement
présents debout prés de leurs voitures
stationnées à la rue ibn Khaldoun au
centre ville de Annaba . on les reconnaît
facilement avec les liasses de billets de
banque à la main, un téléphone portable
et une machine à calculer. En cette période le marché de la devise est florissant pour ces cambistes et leur profession s'est considérablement renforcée
durant deux derniers mois un certain
retour de nombreuses personnes vers
les petits voyages à l'étranger et surtout pour passer les fêtes de noëls et de
nouvel an.
Cet état de fait constitue donc l'une des
principales causes d'une spectaculaire
montée de la monnaie européenne qui a
franchi dernièrement la barre de 153 DA
pour lequel le business du change parallèle est hautement lucratif et l'argent,
devises et dinars confondus coule à
flots. Or, les 100 euros sont achetés à 15
100 DA et vendu pour la somme de 15
350 DA chez ces commerçants ambulants soit un euro se vend aux beznassa
à 153 DA tandis que le dinars tunisien
vaut 100 DT pour 690 DA alors que les
100 dollars s'achètent à 12000 DA. Outre
le fait qu'on les reconnaît aisément c'est
lors des transactions qui se font à toute
heure de la journée au vu et su de tout
le monde .
A notre arrivée sur les lieux, une scène
a retenu notre attention, un client est
abordé par quatre cambistes. Chacun
lui propose son service, la bourse de
change d'annaba fonctionnant en dehors du circuit bancaire s'est forgée la
réputation d'une véritable institution
non officielle. «Ici on peut effectuer le
change sur place de plusieurs millions
de centimes sans jamais craindre l'intervention d'aucune autorité ni aussi de
la brigade financière !» Nous dira un citoyen rencontré sur les lieux. une formi-
dable masse monétaire incontournable
dans cette jungle boursière, certains
trabendistes exhibent des liasses de
billets de 50 euros afin d'attirer les
clients ne pouvant obtenir des devises
auprès des banques. Si l'acheteur veut
acquérir une grosse somme en euros
ou en dollars, le vendeur peut lui
consentir une ristourne estimée à 60 DA
sur les 100 euros il faut dire que le gain
est énorme.
Spéculation sur les devises
Certains spéculateurs ont stocké leurs
devises pour les vendre lorsque l'euro
prendra encore des ailes indique une
source proche de ses cambistes. Notons que le dollars américain est aussi
demandé sur ce marché, la masse monétaire en devises principalement s'est envolé ces derniers jours. Il est de 40%
plus cher que le cours officiel qui tourne
autour des 104 DA. Or, cette hausse subite est due aux importateurs qui achètent des produits de consommation en
prévision des fêtes annuelles. En effet les
cambistes effectuent en premier lieu la
Publicité
Etude notariale de Béjaïa Maître
Mohand Cherif Hassina
Cité des 40 logts, Bt B n°05, rue des
frères Bouaoudia, code 2612
Société en nom collectif dénommée
«SNC CAP SPEED services Ouhaddad
et CIE». Siège social Bejaïa 13, rue
Ahmed Boumeda, centre commercial
Akfadou,
Capital social : 30.000 DA
Dissolution de la société
Aux termes d’un acte établi en notre
étude le 14 janvier 2015, enregistré, les
associés de la société susnommée ont
décidé de la dissoudre à compter du
14 janvier 2015, et ont désigné M.
Ouhaddad Nassim, en qualité de liquidateur de ladite société. Deux expéditions dudit acte seront déposées au
CNRC de la wilaya de Béjaïa.
Pour avis, le notaire
conversion sur leurs calculatrices dans
la main avant d'acheter ou de vendre
les billets, a-t-on constaté sur les lieux.
Du coté de certains cambistes qui avancent plusieurs avis pour tenter d'expliquer cette envolée de l'euro. «Il y a des
moments comme la période de hadj ou
de la omra où les devises coûtent chères
!» nous ont -ils déclaré. Le manque de
l'euro est causé aussi par la baisse de
l'épargne des immigrés en raison de la
crise mondiale ; ils avaient l'habitude
d'alimenter le marché des devises à Annaba.
Certains indicateurs nous ont révélé
que les devises entrent au pays par ruse
dissimulées dans les marchandises importées vêtement, faïences, et autres
objets.
Le gain est considérable
De toute évidence les quantités échangées sont considérables compte tenu
du nombre important de personnes incluses dans ce créneau juteux. Par
ailleurs d'après un revendeur beaucoup
de clients possèdent des devises à la
maison et préfèrent les vendre du fait
qu'ils ne peuvent ouvrir des comptes .
Notre interlocuteur ajoute que «les petits monnayeurs ne représentent rien
pour les gros bonnets du trafic de devises» ces gros bonnets du marché parallèle aux costumes neufs, aux voitures
luxueuses tenant deux portables de part
et d'autre pour des coups de fil urgents
sont à chaque instant connectés à leurs
acolytes dans les zones névralgiques
du commerce des devises comme à titre
d'exemple Tizi Ouzou qui reste apparemment le premier fournisseur, Alger,
Oran, Sétif et Constantine. Le revendeur
nous affirme à ce titre que «ces patrons
du marché informel sont renseignés de
très prés sur l'activité douanière qui
peut à tout moment influencer le cours
des changes» «cette flambée de l'euro
tient-il à préciser est provoquée volontairement ; avant c'était de deutschemark, le franc suisse , la livre sterling, le
yen japonais et la couronne suédoise
qu'on achetait» Alors qu'on discute avec
notre interlocuteur, trois hommes arrivent avec des sacs à la main, ils sont à
la recherche de quelqu'un pouvant leur
échanger une forte somme d'euros. Deux
cambistes se présentent illico presto et
leur demandent «Avez-vous une petite
ou grosse somme ?» De grosses liasses
de billets de 1000 DA font alors leur apparition sous nos yeux. La transaction
est effectuée sans aucun appareil de détection de fausse monnaie car il faut savoir que le marché n'échappe pas à l'arnaque, les réseaux de faux monnayeurs
existent dans les différentes régions du
pays. Ce sont généralement les importateurs des produits étrangers et les fournisseurs retraités qui effectuent ces transactions. Le gain est considérable il peut
se chiffrer à plusieurs millions de centimes par jour, en termes de chiffre d'affaires au vu du nombre important de
clients qui les sollicitent quotidiennement.
Ils sont commerçants, trabendistes, retraités pensionnaires en France ou pèlerins. A ce sujet il est fort probable que
des opérations coup de poing soient déclenchées par les services de police et
de la gendarmerie. Ainsi la préoccupation majeure des cambistes informels
reste la crainte d'une descente inattendue de la police économique, informe-ton.
Oki Faouzi
22
La NR 5148 – Dimanche 25 janvier 2015
sport
Après leur défaite contre le Ghana
Face au Sénégal, les Verts sont optimistes
,Rien n’est encore perdu pour les Algériens dans cette Coupe d’Afrique
des nations. Il reste encore 90’ de jeu.
Les avis pessimistes, qui arrosent
l’équipe nationale après la défaite de
vendredi, ne sont pas faits pour encourager nos représentants, à reprendre le contrôle du prochain
match face au Sénégal.
Le mauvais choix tactique mis en place
par le sélectionneur, pourrait être commenté. C’est ce qui arrive dans les grandes
rencontres de football. Mais à entendre
les consultants qui défilent dans les studios
des chaînes de télévisions privées algériennes, les Verts doivent rentrer et abandonner la course. Chacun décharge ses
critiques, souvent acerbes. Chacun se positionne comme l’une des plus grandes figures du football ou encore comme un expert de la balle ronde. Les déclarations de
Christian Gourcuff à la fin de la rencontre,
n’ont pas convaincu ces messieurs, qui
remettent en cause les motifs qui sont à
l’origine de cette défaite dans un match
qu’il ne fallait, certes et surtout pas perdre,
et en plus en dernière minute. Il y a des vérités, mais elles auraient gagné à trouver un
autre style au cachet professionnel pour les
faire passer. Faire jouer ceux qui avaient été
annoncés comme blessés à la place de
ceux qui réclamaient une entrée pour changer de rythme de vitesse à l’attaque, est
une grosse erreur. Le climat morose qui
prévaut au sein du groupe pourrait être
Les Verts ne se laissent pas abattre. (Photo > New Press)
aussi une des causes de cette malheureuse
défaite, la déclaration mal placée du capitaine d’équipe vis-à-vis des joueurs qui
souhaiteraient quitter le groupe alors que
cela ne relève pas de sa compétence. Un
autre élément confirmerait que dans le
groupe, un grain de sable se serait infiltré
et est venu perturber le climat d’entente,
mais cela ne justifie pas le mauvais discours que tenaient ces consultants en di-
recte suivi par certainement pas nos
joueurs, via les satellites alors qu’ils préparent une rencontre capitale pour la suite de
l’événement sportif. Les cas d’exemple du
temps de Vahid résonnent encore, ce n’est
donc pas le moment de tirer sur l’ambulance. Il reste une carte à jouer, celle de la
révision du choix tactique et du choix des
joueurs qui présentent des capacités physiques à même de relever ce grand défi
face à une équipe sénégalaise, qui n’est
pas un foudre de guerre, comme présentée
par la majorité des consultants.
«Ce qui s’est passé est certes désolant,
prendre un but à la dernière minute est
certes malheureux. Nous ferons le maximum pour revenir à la marque, on aurait
dû mettre deux buts mais bon, nous avons
encore 90’ devant nous, rien n’est encore
joué», confie Bentaleb à la fin du match. Le
sélectionneur a dit à un journaliste, «les carences dans le jeu étaient évidentes. Sur ce
match, prendre un but à la dernière seconde, c’est malheureux, nous travaillerons sur le prochain match…»
Et d’ajouter, «le rendement physique n’était
pas celui qui était attendu, mais la manière de jouer n’était pas aussi critique
lorsque vous êtes sur un terrain où la chaleur était accablante… Ce n’est certes pas
les bonnes raisons, mais les difficultés de
faire circuler la balle étaient là. Nous avons
encore un match à jouer et nous serons
plus présents sur le terrain…»
Alors maintenant, qu’il nous reste un match
à jouer, l’optimisme de 90’ devrait trouver
toute sa place dans nos commentaires, ce
qui contribuerait à remonter le moral des
Fennecs. C’est ce dont clament aussi, les
supporters après la défaite face au Ghana.
Enfin, nous disons aux innombrables «spécialistes» algériens en football, qui inondent
les chaînes privées, de ne pas confondre les
analyses de matchs et un point de vue personnel, il faut faire la différence…
H. Hichem
CAN-2015
Un petit point qui ne déplaît pas forcément au Sénégal
, Le Sénégal et l’Afrique du Sud n’ont pas réussi à se départager (1-1), lors de la 2e journée du groupe C de la CAN2015. Avec ce nul, les Sénégalais s’installent seuls en tête
de leur poule et ils sont bien placés pour rejoindre les
quarts de finale. Avec un seul point en deux rencontres,
les Bafana Bafana sont dans une position délicate mais peuvent toujours espérer.
Le Sénégal a récolté un point qui le place aux portes des
quarts de finale de la CAN-2015, face à une Afrique du Sud
(1-1) désormais en danger, vendredi à Mongomo (groupe
C). Les Lions de la Téranga (4 points) n’ont plus besoin
que d’un nul face à l’Algérie (3) pour être sûrs de voir les
quarts pour la première fois depuis 2006, alors que les Bafana Bafana (1) n’auront plus leur destin en mains face au
Ghana (3).
TURF
Le film du match
Les deux équipes avaient fait une belle impression dans
le jeu et les intentions lors de la première journée, et
elles les ont reproduites vendredi. Avec cependant, au lieu
d’occasions franches, de simples situations chaudes dans
la surface adverse : les gardiens n’ont pas vraiment eu d’exploit à effectuer, hormis cette envolée du portier sudafricain sur le tir de Ndoye (83e).
Tout se jouera lors de la dernière journée
Si l’Afrique du Sud a donné des frissons au stade par ses
contre-attaques très rapides, son arme principale, le Sénégal a plutôt dominé… et s’est pourtant fait cueillir à froid
dès l’entame de la seconde période lorsque Manyisa reprenait au deuxième poteau le centre de Phala (47e). Il a
réussi à égaliser grâce à la tête de Mbodji en reprenant le
coup franc de Diop (62e).
Chez les Lions, Alain Giresse avait décidé de renouveler
une partie de son secteur offensif. Sadio Mané, qui relevait de blessure, a repris sa place dans le onze, et a fait valoir son adresse technique, avec néanmoins un goût de pas
assez. Sur l’autre aile se trouvait Moussa Sow, auteur du
but de la victoire contre le Ghana, et les deux épaulaient
Biram Diouf. Mais le trio a eu toutes les peines du monde
à créer du danger, d’autant que le gardien sud-africain, Mabokgwane, affichait une assurance qui tranchait avec la
fébrilité de son concurrent Keet étalée contre l’Algérie.
Dans ce groupe considéré comme le plus relevé, les
choses se décantent, mais tout reste encore possible.
Hippodrome de Baraki
Quarté - Quinté
Pronostic : 6.8.11.12.13.14.16
re
Prix «N’gaous» Dotation : 310 000 DA - 15h30 mn - 1 700 m - 1 course
1 - Routic : Il reste sur deux victoires
2 - Djaid Il vient de bien courir
3 - Nedjwar : C’est un jeune poulain
4 - Cayane : Il est en forme en ce moment
5 - Thakafa : Elle est barrée
6 - Mostathmer : Il ne faut pas lui reprocher sa
dernière sortie
7 - Soulafia : Elle n’a rien à voir
8 - Nassima : C’est une jument de classe
9 - El Mouhtaref : Sa dernière course a été
une surprise
10 - ALibia : Elle est barrée
11 - Seif el kheir : Il est bien monté
12 - Miriama : C’est une jument de qualité
13 - Meilleur souvenir : C’est une jument de
qualité
14 - Noujoud : Elle est barrée
15 - El Samida : C’est une jument de qualité
16 - Sandarista : Elle vient de gagner
17 - Torquia : Ses courses sont belles
R. S.
PROPRIETAIRE
CHEVAUX
JOCKEYS
PDS
M. Bechairia
1 Routic
Y Akhalfa
56
02
Le petit haras
2 Djaid
T Ali ouar
56
10
Propriétaire
54
09
KH Doukhi
05
H SafsafÀB Benderdja 3 Nedjwar
H El widad
4 Cayane
A Bouhellal
AB Sahraoui
M. Hareche
A Salhi
CD ENTRAINEURS
H. Safsaf
5 Thakafa
JJ A lachi
54
R Lahas
6 Mostathmer
O Chebbah
54
H D’el medad
7 Soulafia
JJ AB Atallah
A Azzouz
8 Nassima
B Berrah
S Berrah
9 El Mouhtaref
N Trad
AM MES Salem
10 ALibia
JJ A Hebri
50
M. Zaboub
11 Seif el kheir
AP CH Atallah
52
AM Mes Salem
12 Miriama
APH Zaaboub
52
AG Guenaoui
13 Meilleur souvenir
AP A Chebbah
RSD Athmane
14 Noujoud
JJ S Daoudari
LR Ziri
15 El Samida
F Ammar
R Lahas
16 Sandarista
MH Hareche
K Guerab
17 Torquia
JJ CH Attallah
53
ME Rahmani
Propriétaire
04
A Lateli
12
Propriétaire
Propriétaire
53
08
Propriétaire
03
KH Doukhi
06
D Harkat
A Laiteli
12
A Djebbar
50
01
Propriétaire
49,5
07
48
11
58,5
A Gacem
Propriétaire
B Gacem
23
La NR 5148 – Dimanche 25 janvier 2015
sport
EN
DEUX MOTS
Christian Gourcuff
«C’est cruel de perdre le match
à la dernière minute»
,Après la défaite de l’Algérie
contre le Ghana vendredi,
Christian Gourcuff (sélectionneur de l’Algérie, battue par le
Ghana 0-1) a regretté le mauvais état de la pelouse et le
manque de réalisme de son
équipe.
Christian Gourcuff a précisé : «C’est
cruel de perdre le match à la dernière minute, mais ça ne change
pas fondamentalement l’approche
du dernier match : avec un nul, il
fallait aussi gagner. Mardi, il n’y
aura pas de calcul à faire. C’était
plus cohérent que contre l’Afrique
du Sud, on était mieux dans l’organisation et la solidité défensive.
Mais on était aussi dans l’incapacité
à donner du rythme, à cause de
l’état de la pelouse, qui ne permet
pas d’accélérer le jeu de passes.
On a eu du mal à s’adapter, et à
cause des conditions climatiques,
qui ne permettent pas d’aller percuter et de donner de la vitesse. Le
terrain change fondamentalement
la première relance, à Malabo
contre le Sénégal, je pense que le
terrain nous permettra un jeu beaucoup plus fluide.
On a plutôt géré la rencontre,
même si on aurait pu faire la différence avec l’action de Bentaleb,
quand on a eu des espaces. Sur le
but, on n’est pas exempt de reproches.
On est toujours restés cohérents
jusqu’à la dernière minute, où on
est pris sur un dégagement et une
action quasiment anodine avec une
pointe de vitesse.»
Gourcuff en compagnie de Soudani en conférence de presse. (Photo > New Press)
Bouguerra : «Ça fait mal»
Le défenseur algérien Madjid Bougherra, qui a fait son entrée contre
le Ghana, était très déçu en fin de
partie, «ça fait mal de prendre un
but à la fin, en contre-attaque, tout
bête. Nos attaquants ont beaucoup
défendu, et avec la chaleur, ils y
ont perdu beaucoup d’énergie. On
a eu deux ou trois opportunités,
mais on tombe hélas sur un terrain catastrophique. On ne se
cherche pas d’excuses, on sait que
c’est un terrain neuf, mais des
joueurs comme Yacine (Brahimi),
Sofiane (Feghouli) ou Riyad (Mahrez) ont besoin d’un bon terrain
pour pratiquer du bon foot, alors
que là, il fallait faire deux ou trois
contrôles à chaque ballon.
Il n’y avait pas d’instruction parti-
Nabil Neghiz
Grant : «Content de la réaction
des joueurs»
Pour le sélectionneur ghanéen
Avram Grant, «il s’agit pour nous
d’une victoire importante, qui intervient après notre défaite cruelle
face au Sénégal. Je suis content de
la réaction de mes joueurs, qui ont
cru en leurs possibilités, et ont fait
preuve de plus de concentration et
d’application sur le terrain.
Lors du premier match, nous
avons manqué de chance, mais
face à l’Algérie, la chance à changé
de camp.
En première période, nous avons
trouvé de la peine à entrer dans le
match, mais au retour des vestiaires, nous avons bien joué au
ballon.
Le retour de Gyan Asamoah nous
a fait beaucoup de bien, c’est un
joueur important, mais c’est toute
l’équipe qui a fait la différence.
L’Algérie est une excellente équipe
et elle n’a pas démérité.»
En présentant le bilan
annuel des activités des
différentes sûretés de
wilaya des onze wilayas du
centre du pays,
l’inspecteur régional de la
direction générale de la
Sûreté nationale,
Mahmoud Rabah a évoqué
la violence dans les stades
qui constitue, a-t-il dit,
un fléau à combattre. En
effet, on n’arrêtera jamais
de parler de la violence de
la rue et au sein des
familles sans oublier les
stades où des mineurs
accompagnés sont les
animateurs des actes,
souvent pour des
broutilles. L’année 2014 a
connu 47 incidents en
relation avec les matchs de
football, qui ont donné
lieu à l’arrestation de 88
individus dont 13 mineurs,
24 ont été présentés à la
justice qui en a placé 14 en
détention préventive. Au
cours de ces incidents, 2
supporters sont morts et
266, dont 145 policiers, ont
été blessés. Il y a aussi eu
la destruction de 62
véhicules dont 45 de la
DGSN. On ne manquera pas
de signaler, que la
semaine dernière, un
jeune vendeur de
cigarettes, a été
mortellement blessé à
l’arme blanche non loin
du stade de Mouzaia, par
un supporter de l’équipe
d’Aïn Defla.
A.-B. M.
Equipe nationale
«Le destin est entre
nos mains»
,L’entraîneur adjoint de l’équipe
algérienne de football, Nabil Neghiz, a assuré hier que l’Algérie
«garde ses chances intactes» en
vue de la qualification aux quarts
de finale de la CAN-2015 en Guinée
équatoriale, en dépit de la «cruelle»
défaite concédée face au Ghana
vendredi (1-0). «A 30 secondes de
la fin du match, nous tenions le
point du match nul, mais il a fallu
d’une action anodine pour se faire
surprendre par l’adversaire. C’est
une défaite amère, cruelle et difficile à digérer. Tout le monde a regretté ce résultat. Certains ont
même versé des larmes au retour
du stade», a affirmé, avec du recul,
le n°2 du staff technique national,
peu avant le début de la séance
d’entraînement effectué au stade
municipal de Mongomo. Ayant
réussi ses débuts en compétition,
en s’imposant «sans convaincre»
face à l’Afrique du Sud (3-1), l’Algérie s’est inclinée sur le fil face
au Ghana, grâce à un but inscrit
au temps additionnel (90’+2) par le
capitaine Gyan Asamoah.
«Ce qu’il faut retenir de cette ren-
culière sur Gyan. Il a eu une occasion et il l’a mise, tant mieux pour
lui, mais dans le match, on l’a bien
maîtrisé. On connaît les grands
joueurs, une occasion un but, alors
qu’on ne l’a pas vu du match. Je
suis déçu, parce que dans l’ensemble on a contrôlé le match défensivement. On est une famille,
certains peuvent se plaindre, c’est
logique, parce qu’on est tous des
compétiteurs. On a fait une réunion
avant de venir ici et on s’est dit
que si quelqu’un n’est pas content,
qu’il s’en aille, parce que rien n’est
plus important que l’équipe et le
drapeau.»
La violence dans les
stades, un fléau à
combattre
contre, c’est que l’équipe a bien
tourné par rapport au premier
match face à l’Afrique du Sud, nous
étions bien placés, et on contrôlait bien le match, avant ce but assassin en fin de match», a-t-il ajouté.
Pour l’adjoint du sélectionneur
Christian Gourcuff, le match face au
Sénégal, mardi à Malabo (19h)
«sera décisif pour nous», soulignant
que «les joueurs vont tout donner
pour arracher leur qualification au
deuxième tour».
Dans l’autre match du groupe de
cette 2e journée, l’Afrique du Sud et
le Sénégal ont fait match nul (1-1).
Au classement, le Sénégal d’Alain
Giresse est leader avec 4 pts, suivi
de l’Algérie et du Ghana qui comptent 3 pts chacun, alors que
l’Afrique du Sud ferme la marche
avec 1 point.
Les Verts effectueront une dernière
séance d’entraînement aujourd’hui
matin, avant leur départ l’aprèsmidi pour Malabo, en vue du match
décisif face au Sénégal, prévu mardi
(19h algérienne), dans le cadre de
la 3e journée (Gr C) de la phase de
poules.
Slimani absent
de l’entraînement
,La sélection algérienne de football a effectué, hier à 10h50, une
séance d’entraînement au stade
municipal de Mongomo, au lendemain de la défaite concédée
face au Ghana (1-0) en match
comptant pour la 2e journée (Gr C)
de la CAN-2015 en Guinée équatoriale (17 janvier-8 février). Cette
séance a vu la présence de 22
joueurs sur les 23 retenus pour
la compétition.
L’attaquant Islam Slimani n’était
pas présent à l’entraînement, effectué sous la houlette du sélectionneur Christian Gourcuff. L’absence du joueur du Sporting Lisbonne (division 1 portugaise), a
suscité beaucoup d’interrogations.
Relégué au banc des remplaçants
lors du match face aux «Black
stars» ghanéens, Slimani n’aurait
pas apprécié son nouveau statut,
et l’aurait même fait savoir au manager général Yazid Mansouri. Slimani avait été titularisé, lors du
premier match face à l’Afrique du
Sud (3-1), avec à la clé, un but. Il
a été remplacé par Ishak Belfodil
dans le Onze de départ. Selon une
source proche de l’équipe nationale, le buteur de la sélection (14
buts), ne souffre d’aucune blessure, et semble totalement rétabli
de son genou, qui l’a contraint à
faire l’impasse sur deux des trois
séances, qui ont précédé le match
face au Ghana. Après des tours
de piste d’un quart d’heure, les
joueurs ayant été titularisés la
veille ont quitté le stade, pour
laisser place aux autres éléments,
scindés en deux groupes, pour effectuer des exercices technicotactique.
Les trois gardiens de but, Rais
M’bolhi, Azzedine Doukha et Si
Mohamed Cédric ont effectué un
travail spécifique sous la conduite
des deux entraîneurs Hassan Belhadji et Michael Bouli. Les Verts
effectueront une dernière séance
d’entraînement dimanche matin,
avant leur départ l’après-midi
pour Malabo, en vue du match
décisif face au Sénégal, prévu
mardi (19h algérienne), dans le
cadre de la 3e journée (Gr C) de la
phase de poules.
Quotidien national d’information. Edité par la Sarl
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d’une quelconque réclamation.
NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5148 – Dimanche 25 janvier 2015
en direct
le match à suivre
football
Equipe nationale
Slimani absent de
l’entraînement
CAN-2015
Face au Sénégal, les
Verts sont optimistes
Christian Gourcuff
«C’est cruel de perdre le
match à la dernière
minute»
CAN-2015
La qualification se jouera
face au Sénégal
,La sélection algérienne de
avant le début de la CAN-2015. Après
deux matchs, ces deux éléments ont
beaucoup déçu. Ils n’ont pas su hisser
l’équipe vers le haut. Face au Ghana,
Feghouli était complètement effacé alors
que Brahimi a réussi quelques trucs,
mais très loin de la zone dangereuse du
Ghana. Le terrain bosselé, la chaleur et
le taux d’humidité très élevé ont eu raison des deux joueurs de l’équipe, qui
sont passés presque inaperçus. Sur le
jeu de l’équipe, on a vu parfois des
joueurs revenir jusqu’au gardien M’bolhi
pour relancer le jeu. Il manquait de la vitesse et de la percussion dans le jeu des
Verts et aussi l’envie d’aller de l’avant et
de tenter de marquer.
Après le revers des Verts, et le nul du Sénégal et de l’Afrique du Sud (1-1), aucune
sélection n’est qualifiée et aucune autre
n’est mathématiquement éliminée. Pour
espérer passer au prochain tour, il faudra absolument battre le Sénégal, qui
comptabilise après deux journées quatre
points. Le coach Christian Gourcuff a
annoncé que son onze va aborder le
dernier match sans calculs. Il faudra,
néanmoins, se montrer beaucoup plus
incisifs en attaque. Est ce-que les Verts
sont capables de le faire ? Après deux
matchs de la CAN-2015, on ne parle plus
de l’Algérie comme favorite pour décrocher la CAN, mais qu’on doit tout faire
pour arracher la qualification au prochain tour.
Seule consolation pour la dernière
confrontation, le match face au Sénégal
se jouera à Malabo sur une meilleure
pelouse et à 19h. Espérons que cela sera
suffisant pour qu’enfin l’équipe de Christian Gourcuff entre enfin dans cette compétition.
football a concédé une défaite amère face au Ghana
dans le temps additionnel,
et ce, pour le compte de la
seconde journée du groupe
C de la CAN-2015.
Les poulains de Christian Gourcuff vont
devoir jouer leur qualification pour les
quarts de finale lors de la troisième journée devant le Sénégal, ce mardi à Malabo, à partir de 19h. Face un adversaire
qui jouait pourtant sa «tête» dans cette
compétition, les Verts ont abordé le
match sereinement, en quadrillant parfaitement le terrain, réduisant l’efficacité
offensive des Ghanéens, qui ont pourtant joué avec quatre attaquants. Mais il
était clair dès les premières minutes,
que les Verts géraient plus le match
qu’ils ne le jouaient. La configuration
du jeu avec le remplacement de Halliche
par Bougherra ainsi que l’entrée de Taïder et Belfodil à la place de Mahrez et Slimani ont permis aux Algériens de passer
une première période tranquille. Mais
ces derniers n’ont pas été du tout percutants devant. Une seule action méritée
est à mettre à l’actif de Bentaleb, qui
dévisse trop sa reprise (20’).
En seconde période, les Black Stars ont
tenté de pousser, mais les occasions se
faisaient rares. Asamoah a donné
quelques frayeurs à la défense algérienne, lorsque sa tête croisée est passée à côté de la cage de M’bolhi (50’).
Bentaleb s’est offert une occasion, mais
a tiré à côté des buts de Razak (65’). Si
les Ghanéens ont été loin d’être un
foudre de guerre ce vendredi, la marque
de fabrique des grandes équipes demeure qu’ils leur suffi de rien pour s’imposer. Cela s’est vérifié dans le temps additionnel : sur un long centre, Gyan Asa-
Phase de jeu du match Algérie-Ghana. (Photo > New Press)
Khaled M.
moah – cloué au lit depuis plusieurs
jours – est allé brûler la politesse à Medjani et battre Mbolhi, relançant ainsi le
Ghana dans la course à la qualification
en quarts de finale.
La Der
Il cafouille et manifestement, il a du mal à trouver la
bonne formule. Il peine à mettre en place un onze capable de relever les défis. Pourtant, l’Algérie foisonne
de joueurs de très haut niveau et il ne leur faut que
cette bonne formule pour planer sur l’Afrique. Malheureusement, il peine à trouver des solutions aux
défaillances relevées depuis son intronisation à la tête
de l’équipe nationale.
Pis encore, du statut de favoris de l’épreuve, on se retrouve dos au mur, notre destin entre les mains. Pourtant, cette bonne formule existait bien avant son arrivée dans notre pays. N’est-ce pas que les Verts ont
fait sensation au Brésil et sont même passés à côté
Feghouli et Brahimi toujours absents !
Beaucoup d’espoirs étaient fondés sur
les deux stars de l’équipe algérienne, à
savoir le joueur du FC Porto, Yacine Brahimi et le Valencien, Sofiane Feghouli
A voir
Canal + : Saint-Etienne - Paris-SG à 21h
Canal + sport : Gabon - Guinée équatoriale
à 21h30
La bonne formule
d’un exploit historique ? Il est venu et il a tout chamboulé et changé entièrement l’organisation tactique.
Certes, le climat, le taux très élevé de l’humidité, et
l’état du terrain de Mongomo ne plaidaient pas en
notre faveur mais pas au point d’adopter des schémas
tactiques qui ne conviennent pas à nos joueurs, tous
à vocation ultra-offensive.
Gourcuff a tout remis en cause et si jamais les Verts
quittaient la CAN au premier tour, il en assumerait
seul la responsabilité et porterait le chapeau d’une
participation catastrophique.
Mais pourquoi s’entête-t-il à opter pour des stratégies
défensives alors que son équipe a des moyens offen-
sifs à faire plier n’importe quelle équipe ? On ne sait
pas trop ce qu’il a derrière la tête mais ce qui est certain, l’Algérie n’a plus droit à l’erreur si elle veut que
l’aventure continue.
Et c’est tout le problème car le Sénégal est d’un tout
autre calibre que l’Afrique du Sud et le Ghana. Une
équipe costaud, difficilement prenable d’autant que
les Verts n’ont rien montré d’une équipe vraiment capable de relever les défis. Gourcuff trouvera-t-il la
bonne formule ? Pas si sûr que ça quand on ne fait
qu’à sa tête alors que la solution est à portée de ses
mains, mais il ne les tend pas pour s’en emparer.
Assem Madjid