TAM-TAM - CHU de Charleroi

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septembre 2014
Tam tam
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T o u t e
l ’ A c t u a l i t é
www.chu-charleroi.be
Retour expéditeur :
Service Communication
Espace Santé
Bd Zoé DRION, 1
6000 Charleroi
M é d i c a l e
Magazine d’information à destination des prestataires de soins référents
1 Ouverture de l’Hôpital Civil Marie Curie 2 Nouvelle Polyclinique du Mambourg 3 Clinique d’oncologie digestive 4 Collaboration avec
l’ULB et l’Hôpital Erasme renforcée 5 Vers un service de psychiatrie sans tabac 6 La recherche clinique / Médecine générale et recherche
7 Un comité de l’allaitement/ Rencontre avec un corps astral 8 Un festival de cinéma par et pour les adolescents
événement :
Ouverture de l’Hôpital Civil Marie Curie
Ce mois d’octobre, l’Hôpital Civil de Charleroi passe le relais à l’Hôpital Civil Marie
Curie sur le site de Lodelinsart. Cette structure hospitalière ultramoderne de 600 lits
apporte au réseau hospitalier public de Charleroi un rayonnement suprarégional.
Pour les patients et leurs médecins, ce nouveau centre hospitalier garantit la qualité
des soins dispensés au CHU de Charleroi dans un environnement plus sécurisé, plus
fonctionnel et plus confortable.
Edito
Polyclinique du Mambourg :
Un relais de proximité
entre le centre de Charleroi
et le nouvel hôpital
Chers lecteurs,
S
on nom honore les mineurs qui ont bien
souvent sacrifié leur vie pour extraire cet
or noir profondément enfoui dans l’histoire
de notre région. La nouvelle Polyclinique
du Mambourg a pris place sur le site
de l’Espace Santé, dans les locaux mêmes
de l’ancien Institut Gailly qui - les anciens
s’en souviennent - a tant contribué à l’avènement d’une médecine plus juste. Une
médecine qui considère la santé comme un
droit et non un privilège. Cette conception
de la médecine est la raison d’être de notre
réseau public hospitalier.
La Polyclinique du Mambourg s’insère naturellement dans ce véritable “incubateur médicosocial” qu’est l’Espace Santé, qui abrite des
dizaines d’associations, une crèche, le poste
de garde de la FAGC, un important centre
de soins à domicile, plusieurs services
du CPAS, une pharmacie, une lunetterie,
des consultations ONE, ainsi que le centre
d’autodialyse du CHU de Charleroi.
Cette nouvelle polyclinique préfigure l’Hôpital
Civil Marie Curie car leur conception repose
sur une idée commune : celle d’offrir aux
patients un accueil personnalisé et une médecine de qualité dans un environnement
sécurisant, apaisant et agréable. Cette attention au cadre est particulièrement aboutie :
à la Polyclinique du Mambourg, avec la mise
en valeur des anciens vitraux réalisés par Anto
Carte à la gloire des travailleurs ; à l’Hôpital
Civil Marie Curie, par l’intégration de plusieurs
œuvres picturales et sculpturales d’artistes
contemporains. Parce que le beau n’est jamais superflu, il a aussi sa place dans un lieu
de soins.
Platon disait déjà : “Le beau est le splendeur
du vrai”.
Dr Philippe Lejeune,
Directeur général des Hôpitaux
Brèves
Focus
Nouvelle Polyclinique du Mambourg :
Une réalisation soignée
dans les moindres détails
par C. Daubercy, architecte responsable du projet
Depuis le 15 juin, la Polyclinique du Mambourg accueille les patients au centre-ville.
Elle prend le relais de la polyclinique de l’Hôpital Civil qui fermera ses portes en
octobre prochain.
Polyclinique
du Mambourg
Accès par le bd Zoé Drion, 1
Vaste parking : rue du Spinois
et rue de la Neuville
Tél. : 071/92.56.00
Niveau -1 : centre de réadaptation
fonctionnelle
Niveau 0 : centre de prélèvements,
dentisterie, orthodontie, pédicurie, lunetterie
Consultations
Niveau +1 : gynécologie, gastro-entérologie,
chirurgie maxillo-faciale, urologie,
ORL, ophtalmologie, ONE
La structure du bâtiment a fait l’objet d’une rénovation
lourde et s’est dotée de techniques à la pointe
de la modernité. Quant aux espaces intérieurs,
desks d’accueil, salles d’attentes et cabinets de
consultations, ils ont été aménagés et décorés dans
un esprit “cocoon” clair et chaleureux afin que le
patient s’y sente bien dès son arrivée. Fond musical,
œuvres d’art, salle d’attente en pédiatrie adaptée
aux petits… autant d’éléments qui contribuent à une
atmosphère et un accueil personnalisés.
Les anciens services déjà en fonction (dentisterie et
centre de réadaptation) ont également subi un relooking
afin d’améliorer le confort et le bien-être du patient.
Tout a été pensé pour faciliter la vie de celui-ci :
centre de prélèvements au rez-de-chaussée, desk
d’accueil à chaque niveau, sanitaires accessibles aux
personnes à mobilité réduite, cabinets de consultation
climatisés.
Le bureau de la médiatrice hospitalière est accessible
au 1er étage.
Au rez-de-chaussée, les patients trouveront également une lunetterie, une pharmacie et bientôt un
snack-bar.
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Niveau +2 : pédiatrie, chirurgie vasculaire,
chirurgie plastique et réparatrice,
pneumologie, neurologie,
cardiologie, dermatologie
Niveau +3 : orthopédie, podologie,
rhumatologie, médecine interne,
diététique, convention glycémie,
dépistage du cancer, dépistage
SIDA-IST
Niveau +4 : centre de réadaptation neuropédiatrique (“Ouïe et parole”),
psychiatrie
Focus
Brèves
Clinique d’Oncologie digestive
par le Dr B. Ramdani, Chef de Clinique d’Oncologie digestive
Ces dernières années, l’oncologie digestive s’est développée en raison d’une
augmentation croissante des diagnostics de cancers d’origine digestive.
La Clinique d’Oncologie digestive du CHU de Charleroi assure le diagnostic et la
prise en charge thérapeutique du patient au travers de la chimiothérapie et en
collaboration avec les autres disciplines médicales gravitant autour de celui-ci :
chirurgie digestive, radiothérapie, anatomopathologie, radiologie, isotopistes.
La Clinique d’Oncologie digestive s’articule
sur plusieurs axes :
• le dépistage du cancer colorectal
• la prise en charge au diagnostic
• la prise en charge thérapeutique
Le dépistage :
Le cancer colorectal est le premier cancer digestif et
représente plus de 8000 nouveaux cas en Belgique
chaque année. C’est le deuxième cancer le plus
fréquent chez la femme et le troisième cancer chez
l’homme.
La Clinique d’Oncologie s’implique dans le dépistage
de cette pathologie par la promotion du programme
de dépistage du cancer colorectal par l’hemoccult
organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis
2009, et par les coloscopies de dépistage réalisées
par l’ensemble des gastro-entérologues du CHU
de Charleroi. Le 4 février dernier, une journée de
sensibilisation au cancer colorectal a été organisée à
l’Hôpital Vésale et a connu un franc succès. Ceci indique
l’intérêt de la population pour cette problématique.
La prise en charge au diagnostic :
Une fois le diagnostic de cancer digestif établi,
la Clinique d’Oncologie digestive assure un bilan
oncologique rapide en collaboration avec le médecin
référent du patient en vue d’assurer une prise en
charge optimale.
Les médecins de la clinique assurent également
le bilan d’extension par écho-endoscopie avec
éventuelle ponction diagnostique des cancers œsogastriques, bilio-pancréatiques et rectaux.
La situation du patient est ensuite discutée en
concertation oncologique multidisciplinaire digestive
pour élaborer un plan thérapeutique optimal et
cohérent. La réunion multidisciplinaire hebdomadaire
se tient sur le site de Charleroi et est transmise par
vidéoconférence sur le site de Vésale, permettant ainsi
la participation d’un grand nombre de spécialistes.
Les médecins généralistes des patients concernés
sont informés la semaine qui précède la réunion.
La prise en charge thérapeutique :
Une fois le plan thérapeutique discuté collégialement
lors de ces réunions multidisciplinaires, le patient est
dirigé vers le traitement le plus adapté à sa maladie.
Le traitement peut être multimodal et comporter
différentes approches : le traitement chirurgical, en
un ou plusieurs temps, la radiothérapie, seule ou
combinée à la chimiothérapie.
La Clinique d’Oncologie digestive est intégrée
au service de gastroentérologie et fonctionne
en bonne collaboration avec le service d’oncohématologie, dans l’esprit d’un centre des tumeurs,
utilisant les ressources octroyées dans le cadre
du Plan Cancer. Une équipe étoffée, formée
d’infirmières coordinatrices, d’onco-psychologues,
de diététiciennes et d’un stomathérapeute, gravite
autour du patient cancéreux digestif.
La Clinique d’Oncologie digestive assure l’instauration
des chimiothérapies et le suivi des patients sous
traitement systémique. La chimiothérapie peut être
envisagée dans un cadre adjuvant dans une situation
curative, en néo-adjuvant en vue d’un downstaging
chez des patients potentiellement curatifs et en
situation palliative.
Les thérapies systémiques des cancers se sont
fortement complexifiées ces dernières années,
particulièrement en oncologie digestive avec
l’apparition de nombreuses thérapies dites ciblées
anti-angiogéniques (Bevacizumab, Regorafenib),
anti-EGFR (Cetuximab et Panitumumab) ou thyrosine
kinase inhibitrice (Sorafenib, Sunitinib).
La multiplication des combinaisons de chimiothérapies possibles et la littérature foisonnante en
oncologie digestive nécessitent une connaissance
spécifique et pointue pour assurer à nos patients
une prise en charge thérapeutique optimale.
Polyclinique de l’Hôpital Vésale :
Nouveaux locaux pour la dentisterie
• Matériel de pointe
• Service accueillant
• Service bénéficiant des avantages du cadre
hospitalier
Nouveau : Développement de la
biologie moléculaire au sein du
laboratoire de biologie clinique
Les analyses réalisées actuellement sont les
suivantes:
• la PCR neisseria gonorrhoeae
• la PCR chlamydia trachomatis
D’autres tests seront développés ultérieurement au
laboratoire de l’Hôpital Civil Marie Curie, avec des
délais de disponibilité des résultats extrêmement
raccourcis pour les médecins généralistes et
hospitaliers.
La Clinique d’Oncologie digestive s’investit également
dans des protocoles d’études cliniques pour assurer
à nos patients des traitements innovants.
L’équipe médicale est formée par des oncologues
digestifs : les Drs B. Vos, B. Ramdani et le
Pr R. Maréchal (consultant des cliniques universitaires
Erasme). Ils sont soutenus par l’aide précieuse d’une
infirmière coordinatrice : Mme M. Janiczek.
Contacts :
• Mme Janiczek, infirmière coordinatrice : 071/92.06.99
• Centre de thérapie de jour : 071/92.10.25
Dr Ramdani, Mme Janiczek, Dr Vos.
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NOUVEAU : Ouverture d’un centre
de prélèvement à la gare
de Charleroi-Sud
Ce nouveau centre dépendant du laboratoire
de biologie clinique du CHU est ouvert du lundi
au vendredi, de 6h00 à 18h00, sans rendez-vous
(sauf analyses spéciales).
Atouts :
• proximité du laboratoire de biologie clinique
• délai d’attente minimal
• rapidité des analyses : prélèvement le matin et
remise des résultats (sauf analyses spéciales) au
patient le soir même ; envoi par courrier électronique au médecin traitant.
Square des martyrs du 18 août
6000 Charleroi
Tél : 071/92.47.88
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Informations et contact :
• Pharmacien biologiste microbiologie : Salah Lali : 071/92.06.51
• Responsable technique microbiologie : Barbara Marchetti : 071/92.47.29
L’Hôpital en réseau
Collaboration avec l’ULB et l’Hôpital Erasme renforcée
Propos recueillis par I. Pollet
Le 16 décembre dernier, les autorités de l’ULB accompagnées de celles de la Faculté de Médecine et de l’Hôpital Erasme
ont conclu une convention avec les directions de quatre hôpitaux importants du Hainaut : le CHU Ambroise Paré, le CHU
de Charleroi, le CHU André Vésale et le CHU Tivoli, marquant plus que jamais, leur volonté de travailler ensemble.
Entretien croisé avec les artisans de cette convention: Alain Delchambre, président du conseil d’administration de l’ULB,
Patrick Goblet, Directeur gestionnaire d’Erasme et Philippe Lejeune, Directeur général des Hôpitaux de l’Intercommunale
de Santé Publique du Pays de Charleroi.
va d’ailleurs nous permettre de développer des
services d’excellence dans chacun de ces hôpitaux.
Par cette convention, nous souhaitons intensifier
les collaborations et déployer une offre médicale
d’excellence pour l’ensemble des populations de
notre bassin de soins qui regroupe trois grandes
métropoles hennuyères : Mons, La Louvière et
Charleroi.
Esprit libre : Le partenariat entre l’ULB, Erasme
et les hôpitaux hennuyers est ancien. En quoi
cette convention est-elle novatrice ?
Alain Delchambre : Il s’agit d’un acte juridique
majeur ; nous y définissons une véritable politique
hospitalière commune. Le triangle hennuyer constitué
par ces hôpitaux de la Louvière, Charleroi et Mons,
forts de 2500 lits, devient ainsi le partenaire privilégié
de l’Université et de son hôpital académique dans
cette région. Ces collaborations s’ajoutent, bien
entendu, à celles que nous développons dans la
région bruxelloise avec le réseau IRIS et le CHIREC.
Philippe Lejeune : Comme le paysage hospitalier
hennuyer avait évolué avec le regroupement entre
Ambroise Paré, Tivoli et le CHU Charleroi – tous
trois bénéficiant de lits universitaires de l’ULB, notre
partenaire historique, il était cohérent de redéfinir et
d’étendre notre convention avec l’Université et son
hôpital académique. La présence de lits universitaires
Patrick Goblet : Certains secteurs exigent
des équipements très lourds et des médecins
hyperspécialisés, comme les pathologies cardiaques
ou la néonatalogie par exemple. Il est clair que les
collaborations entre hôpitaux vont permettre d’offrir
un service de soins complet au sein du réseau.
Esprit libre : Au-delà de la qualité des soins,
quels sont vos objectifs ?
Philippe Lejeune : En dehors des aspects purement
hospitaliers, il est important de développer des
activités de recherche dans les différents pôles
hospitaliers.
Patrick Goblet : Il faut souligner que le bassin
hennuyer offre une plus grande assise en termes de
volume de patients. C’est un atout pour mener des
études cliniques.
Philippe Lejeune : En matière d’enseignement,
nous voulons aussi, tous ensemble, contribuer à
l’aura qu’a acquise l’Ecole de Médecine de l’ULB
et améliorer encore les conditions d’accueil des
médecins candidats-spécialistes eu sein des
services de stage de nos hôpitaux.
Alain Delchambre : Notre objectif est de mettre
en totale corrélation la politique de la Faculté de
Médecine, de l’Hôpital Erasme et des hôpitaux
hennuyers. Et cela en concertation et dans le respect
de l’autonomie des hôpitaux.
Esprit libre : Un exemple ?
Alain Delchambre : Nous allons favoriser une
meilleure circulation de l’information entre les
hôpitaux, notamment en matière de vacances de
poste au sein du réseau.
Patrick Goblet : Dans un système financier de
plus en plus contraignant, nous allons également
mutualiser toute une série d’équipements. Nous
travaillons à une centrale d’achat, à des négociations
communes dans le cadre de marchés publics et à
des projets conjoints en matière informatique.
Esprit libre : Un mot pour conclure ?
Philippe Lejeune : Très attachés à l’Université
et à ses principes fondateurs, notre objectif est
également d’encourager le déploiement de l’ULB en
Hainaut. Dans le paysage concurrentiel du secteur
de la santé, nous nous dotons, par cette convention,
d’un outil efficace pour mener nos missions de
soins, d’enseignement et de recherche, dans des
conditions optimales.
(Article issu du magazine de l’ULB, Esprit libre n°31 –
Le titre est de la rédaction de Tam-Tam)
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Hôpital sans tabac
Vers un service de psychiatrie sans tabac
par le Dr Ph. Fontaine, Chef de Service de Psychiatrie
Le 2 juin 2014, le 5B (Hôpital Vésale) et le A1 (Hôpital V. Van Gogh) sont devenus officiellement les unités pilotes de “l’hôpital
psychiatrique sans tabac”, plaçant le service de psychiatrie du CHU parmi les pionniers du secteur.
On peut tout à la fois s’étonner
de l’apparent retard de la
psychiatrie sur les autres
secteurs hospitaliers ou
être surpris par l’apparente
témérité du projet. La morbimortalité du tabac ne fait plus
actuellement débat, pas même
en ce qui concerne les “fumeurs
passifs” qui sont spécialement
concernés par les lois sur l’interdiction du tabac
dans les lieux publics. Pourtant, la psychiatrie s’est
toujours singularisée sur ce plan.
Les statistiques sont édifiantes : par rapport à
la population générale, à peu près 3 fois plus de
fumeurs parmi nos patients et … 2 fois plus parmi
le personnel. De nombreuses hypothèses tentent
de rendre compte de cela, à savoir des théories
neurobiologiques, psychologiques, sociologiques.
Il faut également tenir compte de considérations
éthiques – sur, par exemple, la notion de liberté
individuelle – ou simplement pratiques : la durée de
séjour en psychiatrie est notablement plus élevée
qu’ailleurs en médecine, de nombreux patients
vivent une limitation temporaire de liberté pour des
raisons évidentes de sécurité, parfois sous forme
d’hospitalisation imposée. Ainsi, les craintes de
troubles du comportement induits par la gestion de
l’interdiction sont très vives parmi les soignants.
Pour toutes ces raisons, le monde de la psychiatrie
reste indubitablement très ambivalent dans ce
domaine, allant du déni pur et simple à des mesures
parcellaires ou incohérentes. L’ouverture prochaine
de l’Hôpital Civil Marie Curie et l’ambition de la
direction d’en faire un hôpital totalement sans tabac
a remis le problème sur la table. Le service de
psychiatrie a décidé de s’engager fermement dans
ce défi allant dans le sens de l’histoire de la santé.
Une approche résolument professionnelle a été
choisie, le contexte précité ne permettant pas de se
contenter d’un simple oukase. En effet, l’interdiction
du tabac ne fait pas disparaître les fumeurs qu’il
faudra gérer. De la littérature, essentiellement anglosaxonne, plusieurs ingrédients ont été identifiés
en tant que facteurs de succès. Tout d’abord un
engagement et un soutien ferme de la direction qui
se doit de conjuguer fermeté, écoute et cohérence.
L’objectif premier est le respect de la loi, c’est-àdire la protection des non-fumeurs, qu’ils soient
patients, personnel ou visiteurs, durant le séjour en
nos murs. La promotion de la santé vient en second,
l’abstinence durable restant bien entendu un choix
individuel.
Ensuite, une formation du personnel à des
aspects essentiels que sont la psychoéducation,
la motivation, la gestion des conflits et du cadre, la
gestion des mesures alternatives. La délivrance de
substituts nicotiniques sous différentes formes est
un instrument essentiel. Enfin, la mise en place d’un
cadre cohérent applicable et appliqué de la même
manière par tous les intervenants en tous temps et
en tous lieux.
Notre objectif au travers de l’expérience qui sera
retirée de ces projets pilotes est bien entendu de
définir une politique cette fois applicable à l’ensemble
de nos unités.
Activités scientifiques
14 mars 2014 : Symposium des soins intensifs
“Don et transplantation : une histoire humaine avant tout”
par A. Joosten, coordination locale des donneurs au CHU de Charleroi
Il y a 20 ans naissait au sein de l’institution la “coordination locale des donneurs”, projet de service précurseur en Belgique.
Ce symposium, qui a rassemblé 300 participants, était l’occasion de retracer cette aventure.
En introduction, Mme Cr. Piccinin (direction des
soins infirmiers, Hôpital Vésale), a brossé le tableau
de l’évolution du don au sein de notre société, avec
ses besoins toujours grandissants.
Le Dr M. Daune (direction médicale, Hôpital Civil de
Charleroi), à l’initiative de ce projet début des années
90, a retracé son vécu en tant que médecin chef des
USI à l’époque. Le Dr Biston, actuel chef de service,
qui a pris la relève en tant que responsable de la
coordination, a présenté notamment l’évolution des
soins intensifs, laquelle a engendré les notions de
limitations thérapeutiques, de mort cérébrale et de
transplantation d’organes.
Mme I. Sénépart (cellule “organes, projet GIFT”,
ministère de la Santé publique) a rappelé les avancées
significatives de la législation ayant abouti notamment,
avec l’A.R du 12 novembre 2012, à la reconnaissance
de la coordination locale des donneurs.
Mme M.-H. Delbouille (CHU de Liège), représentante
des coordinateurs de Belgique, a expliqué le rôle
central joué par ceux-ci, qui gèrent tous les aspects
d’un prélèvement et d’une transplantation par une
disponibilité 24h/24.
Le Pr P. Kinnaert a développé une réflexion philosophique
sur la vie, la mort, le physique et le mental.
Le Dr A. Lemoine (Institut d’Immunologie Médicale,
ULB) a mis l’accent sur l’importance d’ouvrir d’autres
voies pour pallier le manque de fonctionnalité des
organes, permettre une meilleure tolérance du
greffon dans un organisme, optimiser le traitement
médical en parallèle. Beaucoup de pistes sont
encore à explorer…
L’après-midi fut consacrée à la présentation des
pratiques au sein du CHU.
L’auteur de ces lignes a développé l’historique de
la coordination locale des donneurs mais aussi les
pistes de projets au sein de l’institution.
Mme M. Delière (équipe dons d’organes du bloc
opératoire) a rappelé le rôle difficile mais essentiel de
l’équipe du bloc que l’enjeu des transplantations à
venir mobilise à toute heure du jour et de la nuit.
Mmes I. Ducarmois et L. Montini (USI et équipe
de coordination locale) se sont penchées sur
l’importance de l’accompagnement de la famille,
lequel a fait l’objet d’une enquête qualité interne
auprès des proches.
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Le Pr D. De Backer (Hôpital Erasme) a présenté
une technique nouvelle en matière de prélèvement
mais connue du monde de la chirurgie cardiaque :
l’ECMO (extracorporeal membrane oxygenation) qui
peut être pratiquée dans certaines situations très
précises.
La clinique de la transplantation du CHU de Charleroi,
en plein développement, était représentée par le
Dr B. Guillaume et Mme Anne-Marie La Greca, qui
suivent les quelque 120 patients en pré mais aussi
en post-greffe.
Mme E. Angenon (coordinatrice de transplantation,
Hôpital Erasme), qui a aidé à la mise en place de
l’équipe du CHU dès 1993, a rappelé les nombreux
projets que nous avons réalisés ensemble et la
réussite de la collaboration quasi quotidienne des
deux équipes.
En clôture, le Pr Fr. Bardiau (direction du département
infirmier du CHU) a salué cette aventure humaine,
avec ses nombreux partenariats et projets réalisés
avec persévérance et la volonté de toujours maintenir
l’humain au centre de la réflexion et des actes.
Recherche
La recherche clinique : une démarche
vers l’amélioration de la qualité des soins
par l’équipe de la cellule de recherche clinique
En plus de ses missions de soins et d’enseignement, le CHU de Charleroi s’est engagé en recherche clinique, et en est devenu
le leader, premier acteur d’amélioration de la qualité des soins en Hainaut.
La volonté de la direction médicale du CHU de
Charleroi de créer une Cellule de Recherche Clinique
(CRC) a de multiples raisons : soutenir les médecins
faisant de la recherche sur de nouveaux traitements
et/ou diagnostics, générer une qualité de soins
supérieure résultant des exigences mêmes de la
recherche (rédaction de dossiers plus complets,
meilleur suivi des patients, étalonnage d’appareils…),
donner au CHU un niveau d’excellence.
Créée le 14 mars 2012 sous la responsabilité du
Dr E. Demanet, la CRC s’est vu attribuer des
missions bien définies et nombreuses au point que
l’équipe a dû rapidement s’étoffer.
Grâce à la CRC, les médecins du CHU peuvent
prendre en charge des recherches cliniques
sponsorisées par les laboratoires pharmaceutiques,
mais également et surtout des “audits de qualité”.
Ce dernier type de recherche a essentiellement pour
but de vérifier qu’un comportement thérapeutique
ou diagnostique produit les bénéfices attendus.
La CRC assure les fonctions de soutien logistique
aux médecins investigateurs, rédaction/révision des
protocoles et contrats, préparation des visites et
création de procédures propres aux études, aide
au recrutement et accompagnement des patients,
formation aux Good Clinical Practices (GCP) et
Dr C. Dugast (study coordinator), Mme A. Devitgh (study coordinator),
Dr E. Demanet (responsable), Dr K. Dernivoix (assistante study coordinator)
et Mme J. Szczebelska (data manager oncologie).
contrôle de leur application, développement de projets
collaboratifs entre services, préparation des dossiers
de soumission aux Comités d’Ethique (CE)…
Le nombre de protocoles analysés par les CE et
diffusés via un arrêté royal annuel est le reflet direct
de l’activité de la recherche clinique des différents
sites hospitaliers. On peut voir dans l’histogramme
ci-dessous que le CHU de Charleroi est le leader en
Hainaut.
L’existence de la CRC a pour but de prolonger
et d’améliorer les perspectives d’avenir dans ce
domaine de la recherche et de la qualité des soins.
Elle peut compter sur les membres du CE qui font
un énorme travail bénévolement, sans oublier les
médecins investigateurs, le personnel se consacrant
à la recherche et, bien entendu, tous les patients qui
participent à ces études. Enfin, la CRC remercie tout
particulièrement la direction médicale qui a compris
toute l’importance du sujet.
Tribune du généraliste
Médecine générale et recherche
Bonjour,
Lors du dernier Conseil de Relais FAGC-CHU de
Charleroi, nous avons eu le plaisir de rencontrer le
Dr Demanet, généraliste à Thuin et médecin directeur
de la cellule de recherche clinique du CHU. Pour la
plupart d’entre nous, cette rencontre fut la découverte
d’un service très peu connu, dont les travaux et
les sujets de recherche nous étaient totalement
inconnus. Et pourtant, le bureau du confrère se
trouve au 2e étage de l’Espace Santé, c.à.d. dans le
même couloir que les bureaux de la FAGC !
Pourquoi ce manque d’information (maintenant
comblé, merci au Dr Daune), alors qu’au sein même
du conseil de gestion de la FAGC siège le Dr Gosjean,
président du Cercle de Mont-sur-Marchienne, et qui
travaille parfois avec le confrère Demanet ?
Celait voudrait-il dire que les MG en général sont
globalement peu intéressés par la recherche?
Probablement que oui, mais dans un contexte de
surcharge de travail.
Depuis longtemps, la Société Scientifique de
Médecine Générale (SSMG) milite pour que la
recherche en médecine générale se développe, non
pas pour publier pour le plaisir, mais pour donner une
autre image de la MG, une image bien distante du
médecin de famille intéressé seulement par la prise
en charge des pathologies banales. Pour ce faire, la
SSMG a créé une cellule recherche dont la mission
essentielle est de formuler des recommandations de
bonne pratique.
Une Recommandation de Bonne Pratique (RBP)
consiste en un résumé systématique des données
probantes et validées disponibles dans la littérature
sur un sujet donné. Les sujets sont en relation
avec la pratique dans un domaine concernant la
médecine générale. Le groupe cible est composé de
l’ensemble des médecins généralistes pratiquant en
Belgique et, parfois plus largement, des partenaires
de soins de la première ligne.
Les RBPs constituent un outil précieux pour les
médecins généralistes. Elles leur permettent de
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par le Dr Th. Vandenbussche, Président de la FAGC
tenir à jour leurs connaissances à l’heure où la
littérature médicale a pris une ampleur importante.
Les médecins généralistes ont ainsi la possibilité
d’intégrer ces données probantes dans leur pratique
quotidienne.
Depuis que je tiens cette chronique, j’ai déjà plaidé
pour la nécessaire évolution de la MG. Parmi les
moyens de cette évolution, il y a une place pour la
recherche. Actuellement la recherche en MG se
réalise surtout quand ces médecins travaillent en
groupe. Pourquoi ? Parce que cela demande du
temps et le temps, c’est ce qui manque le plus au
MG, surtout s’il travaille en solo. Le travail en groupe
que souhaitent nos jeunes consœurs et confrères
sera probablement une des réponses pour ceux
qui voudront diversifier leurs pratiques. Des plages
horaires peuvent alors être libérées sans pour autant
mettre la continuité des soins en péril.
Je vous le disais : la médecine générale doit et va
évoluer.
Maternité
Un comité de l’allaitement
par le Dr J. KAMNANG
Sous la guidance des Docteurs Maréchal (Chef de service de Gynécologie), Oberweis (Chef de service associé) et Schurmans
(Chef de service de Pédiatrie), un comité de l’allaitement a été mis en place afin de développer et promouvoir celui-ci au sein
du CHU de Charleroi.
Ce comité est composé de gynécologues, pédiatres,
anesthésistes, sages-femmes, conseillères en
lactation, infirmières spécialisées en néonatologiepédiatrie et de travailleuses médico-sociales de l’ONE.
• amélioration du développent cognitif de l’enfant ;
• courbe de croissance plus élevée chez les enfants
allaités ;
• protection probable contre l’obésité et le cancer du
sein chez la mère.
L’allaitement maternel est une pratique à replacer
dans l’histoire et la culture de chaque société. Même
s’il est pensé comme un geste aussi naturel que la
respiration, c’est une pratique intime, dont la décision
relève de chaque femme. Loin d’être une mode ou
une “fantaisie maternelle” c’est aussi une question
de santé publique. Depuis de nombreuses années,
le lait maternel est recommandé par l’Organisation
Mondiale de la Santé et l’Académie Américaine de
Pédiatrie comme mode d’alimentation privilégié des
nouveau-nés.
Le lait maternel est le premier aliment naturel pour le
nourrisson. Il a une haute densité nutritive et couvre
toutes les calories et les nutriments (sauf les vitamines
D et K) dont le nouveau-né a besoin pendant les 6
premiers mois de sa vie. En outre, le lait maternel
continue à couvrir la moitié des besoins nutritionnels
pendant les 6 mois suivant l’introduction d’aliments
solides enrichis en fer.
Voici une liste non exhaustive des bénéfices les plus
fréquemment reconnus à l’allaitement :
Une étude récente interne au CHU* révèle le recours
exclusif à l’alimentation maternelle chez 76.5%
(maternité de l’Hôpital Civil) et 72.8% (maternité de
l’Hôpital Vésale) des mères.
Dans les pays d’Europe, ces taux varient entre 54%
pour la France (selon l’INSERM) et 98% pour la
Norvège à la sortie de la maternité. Nos résultats
sont donc dans une bonne moyenne, mais nous
allons poursuivre notre travail jusqu’à atteindre 90
à 95% des patientes allaitantes à la sortie de la
maternité avec, si possible, un suivi au domicile.
• protection du nouveau-né contre les pathologies
infectieuses, spécialement les infections gastrointestinales, d’où une limitation du nombre
d’hospitalisations nécessaires ;
L’allaitement maternel a un impact tant sociétal,
psychologique, physiologique qu’en matière de
santé publique. En tant qu’acteurs de la santé,
il est de notre devoir de le promouvoir et d’aider
les femmes à le maintenir de façon exclusive les 6
premiers mois de la vie de leur enfant.
* Hôpital Civil : 9 mois enregistrés, 831 patientes incluses ; Hôpital
Vésale : 12 mois enregistrés, 550 patientes incluses.
Sciences et raison à l’Hôpital
Rencontre avec un corps astral
par N. Soggia
Le 23 avril dernier, le CHU accueillait l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet dans le cadre du cycle Sciences et Raison
à l’Hôpital. 250 participants ont embarqué avec ce guide passionné pour un voyage dans l’univers et sa longue histoire.
Les lecteurs des premières publications de JeanPierre Luminet ont cru voir dans sa signature un
facétieux pseudonyme chez ce spécialiste des …
trous noirs. Il n’en est rien, et l’on est bien tenté
de croire à quelque prédestination pour ce natif de
Cavaillon qui a conservé l’accent de sa lumineuse
Provence. L’astéroïde 5523, dans le système solaire,
a été baptisé Luminet en hommage à ses travaux au
CNRS sur la cosmologie.
Mathématicien et astrophysicien, mais aussi
romancier, poète et musicien, Jean-Pierre Luminet a
livré un brillant exposé sur les trous noirs et la forme
de l’univers. Grâce aux modèles mathématiques et
à l’outil informatique, il est possible de visualiser les
distorsions optiques provoquées par le champ de
gravité d’un trou noir. Le conférencier a ainsi présenté
au public d’étonnantes simulations : la vision intégrale
des anneaux de Saturne engloutie par un trou noir ; la
duplication des étoiles du nuage de Magellan mises
en mouvement autour de cette mystérieuse masse.
Autant de “mirages gravitationnels” qui n’ont rien de
gratuit puisqu’ils donnent à voir des phénomènes
qui échapperaient au plus puissant des télescopes !
Il a aussi rappelé que la cosmologie n’est devenue
une discipline scientifique que dans les années ’20,
grâce aux grands télescopes et au cadre théorique
né de la relativité générale. Il n’a pas manqué de
rendre hommage au génie carolo Georges Lemaître,
père du Big Bang et théoricien de l’expansion de
l’univers, initialement rejetée par Einstein.
Interrogé par le Pr Philippe Lejeune sur les liens
entre le savant et l’artiste, Jean-Pierre Luminet a
souligné que “comme l’expérimentation scientifique,
la création artistique exige une grande puissance
d’élaboration ; toutes deux naissent d’une intuition
créatrice”. Une prescience, en somme, qui a donné
naissance à certaines œuvres de Nerval ou Magritte,
entre autres exemples cités par l’astrophysicien.
N° 25 • septembre 2014
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Tam tam
Evénement
Agenda
Un festival de cinéma
par et pour les adolescents
par A. Pochet, Psychologue responsable du programme thérapeutique du CTJado
Le centre thérapeutique de jour pour adolescents (CTJado, Hôpital Vincent Van
Gogh) était à l’initiative de cet événement original rassemblant des acteurs de
la jeunesse et des opérateurs culturels de Charleroi.
Au final, plus de 350 festivaliers en provenance de
Bruxelles, de toute la Wallonie, de la France et de
l’Afrique étaient présents les 21 et 22 février derniers à
Charleroi pour cette 1re édition du Festival International
du Cinéma d’Auteur Adolescent.
Au programme : plus d’une centaine de courtsmétrages réalisés par 630 jeunes de 12 à 18 ans.
Huit prix ont été décernés par un jury enthousiasmé
par la qualité des réalisations. Cette manifestation fut
l’occasion pour de nombreux jeunes de se dévoiler,
de valoriser leur travail et de partager un moment
unique avec des professionnels du cinéma et des
passionnés.
Depuis plusieurs années, le CTJado propose, dans
le cadre de son programme thérapeutique, un atelier
de réalisation audiovisuel. La pertinence de cette
approche est aujourd’hui largement reconnue et a
donné lieu à différentes publications et présentations
lors de colloques en Belgique et à l’étranger.
S’appuyant sur cette expertise, le CTJado a lancé
le pari ambitieux d’organiser un festival de cinéma
adolescent ouvert également aux réalisations
étrangères.
En parallèle, des ateliers pratiques d’expérimentation
du langage cinématographique ont permis aux
festivaliers et réalisateurs présents de s’essayer
au VJing (performance visuelle en temps réel), au
suédage (remake de films) et à l’animation mais
aussi d’approfondir des techniques telles que les
effets spéciaux. Quatre masters ont invité les jeunes
et moins jeunes à débattre directement avec des
professionnels du cinéma.
Mais le FICAA, c’était aussi une plateforme de
réflexion. Deux projections-débats sur la question
de “l’image et l’adolescent aujourd’hui”, animées par
un plateau d’invités multidisciplinaires (psychiatre,
psychanalyste, responsable pédagogique, juge de la
jeunesse, anthropologue, etc.) ont su intéresser de
nombreux professionnels de l’adolescence.
Lors de la cérémonie de clôture, le réalisateur Nicolas
Guiot (César et Magritte du meilleur court métrage
2013), parrain de cette première édition, a remis le
FICAA d’Or et une récompense de 1000 € à Oscar
Dupagne et Alex Arnoldy pour leur court-métrage Le
vin solitaire.
Une seconde édition du FICAA est d’ores et déjà au
programme de l’année 2016.
Le collectif organisateur du FICAA réunissait le
CTJado, l’AJMO (Accompagnement Jeunes
en Milieu Ouvert - Charleroi), le Ciné Le Parc
Charleroi, ACMJ (Action Ciné Média Jeune
- Namur), l’ACJ La Broc (Animation Culture
Jeunesse La Broc - Charleroi) et Chriss Holoffe,
psychologue expérimentée dans l’encadrement
d’ateliers d’expression vidéo en pédopsychiatrie.
Ses partenaires culturels : l’Eden (Centre culturel
régional, Charleroi), le Vecteur (Plateforme
culturelle multidisciplinaire, Charleroi).
Master class avec Michael Stora (à g.), cinéaste, psychologue et
fondateur de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences
Humaines.
N° 25 • septembre 2014
8
Tam tam
• 6, 7 et 8 novembre :
Congrès international
de médecine du sport,
dans le cadre du 20e anniversaire du service
de Médecine du sport du CHU de Charleroi
Lieu : Auditoire De Cooman - Hôpital André
Vésale - Montigny-Le-Tilleul
Accréditation demandée
Programme et inscriptions :
www.congres-sportsante.be
• 22 novembre :
5e symposium du GERHPAC :
Les guides de pratique clinique
Lieu : Auditoire De Cooman - Hôpital André
Vésale - Montigny-Le-Tilleul
Accréditation demandée
Inscriptions : 071/92 00 09 ou par e-mail à :
[email protected]
• 28 novembre :
symposium cérébro-vasculaire
Lieu : Charleroi Espace Meeting Européen
(CEME)
Accréditation demandée
Inscriptions : 071/92 23 56 ou par mail à
[email protected]
Retrouvez le programme de nos différentes
activités à la rubrique Professionnels/
Activités scientifiques de notre site web
www.chu-charleroi.be
Périodique d’informations du CHU
de Charleroi et de l’ISPPC.
Imprimé à 5.000 exemplaires.
Coordination : B. Hupin et Dr M. Daune
Comité de rédaction : Dr Ph. Lejeune, Dr L. Bissen, Dr G. Van Cang, A. Dugauquier,
B. Hupin et N. Soggia
Photos : CHU de Charleroi, P. Dehavay,
Isignstock, Lapino Albino et Fr. Noël
Conception graphique et mise en page :
Paquet.Cléda
Impression : Bietlot
Editeur responsable : A. Dugauquier, Bd Zoé Drion, 1 à 6000 Charleroi
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