La Croissance Economique

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Transcript La Croissance Economique

ECONOMIE GÉNÉRALE
Exposé sous Thème:
La Croissance Economique
RÉALISE
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PAR:
MOHAMED AKDIME
NAFISSA BENTALEB MOUSSA
EL HATTAF EL HOUSSAINE
ABDELKBIR AIT IDAR
NADIA YATIMI
MOULAY HICHAM ALAOUI
KHALID BENAMMI
ENCADRE PAR:
Dr: BENJILALI
CROISSANCE ECONOMIQUE
P
L
A
N
Partie N°01:
La Croissance Economique Notions & Modèles
I.
II.
A.
B.
Concepts et Théories.
Les Modèles de la Croissance Economique
Croissance Exogène .
Croissance Endogène.
CROISSANCE ECONOMIQUE
Deuxième Partie :
L’EDUCATION & LA CROISSANCE ECONOMIQUE
RÉALISE PAR:
 MOULAY HICHAM ALAOUI
 KHALID BENAMMI
ENCADRE PAR:
Dr: BENJILALI
L’EDUCATION & LA CROISSANCE ECONOMIQUE
PLAN
DE LA DEUXIÈME PARTIE :
I.
Introduction.
II.
Concepts Et Définitions
III. Lien Education-croissance Dans La Pensée Économique.
IV. Modèles Initiaux Mesurant L’éducation Comme Un Flux.
V.
Analyse De La Relation De Causalité Entre Éducation Et Croissance
Économique
VI. Conclusion .
INTRODUCTION
 La
succession des périodes de récessions et de
crises économiques au fil des années , a anéanti
les espoirs d’un rattrapage économique rapide.
 Car,
malgré l'importance des investissements
physiques réalisés, seul un petit nombre de pays
en développement ont pu amorcer une dynamique
de décollage économique et de développement
humain.
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Cela a été rendu possible grâce à l'accompagnement
des investissements en capital physique par des
investissements en capital humain.
L'investissement en capital physique à lui tout seul ne
suffit pas pour assurer la prospérité d'un pays.
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La faiblesse des niveaux d'investissement en capital
humain
(en grande partie) l'échec de certains pays en
développement, dont le Maroc, à atteindre les objectifs
escomptés de croissance et de développement.
la prise en compte du rôle de l'éducation a
considérablement modifié l'approche théorique du
développement.
De nos jours, les explications du succès
économique passent moins par la capacité à
accumuler le capital physique que par
l'investissement en capital humain.

APPROCHES MULITIFONCTIONNELLES
DE L’EDUCATION
La littérature théorique attribue à l'éducation des
fonctions multiples et différentes dans les domaines
démographique, social et notamment économique.
Au niveau économique
On distingue entre d'une part, les bénéfices microéconomiques et d'autre part, ceux macro-économiques.

Au niveau micro-économique, (Mincer, 1958; Schultz,
1961)
l'éducation est conçue comme un investissement.
 une dépense qui est censée produire dans l'avenir un
supplément de richesse et de bien être.
 Le niveau d'éducation d'un individu doit lui permettre
d'accroître la productivité de son travail et de recevoir
un meilleur salaire.
 En plus de la dépense matérielle, on doit signaler le
coût d'opportunité, c'est-à dire le temps passé à l'école
ou à l'université.

Au niveau macro-économique
 Permet
l'augmentation de la productivité de
l'économie nationale et une meilleure attractivité
pour les investissements directs étrangers grâce à
la qualité et compétence du capital humain (E.
Bronstein et al 1995; CNUCED 1998)
 Permet
aussi la spécialisation dans des domaines
de haute valeur ajoutée, en se basant sur la
technologie et l'innovation.
 Facilite le rattrapage et le rapprochement de la
frontière technologique , dans le cas des pays en
développement, (Aghion et Howitt, 1992).
CONCEPTS ET DÉFINITIONS
Capital Humain
 Une des principales sources de croissance
identifiée dans la littérature est le capital humain:
 une caractéristique des agents économiques
qui concourt à améliorer leur productivité au
travail et/ou leur capacité à innover et à
perfectionner les techniques de production.
 C’est un stock qui augmente à travers l’action
de multiples facteurs dont le principal est
l’éducation, qui permet l’acquisition de nouvelles
connaissances.
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Pour Becker (1974):
Ensemble des talents et
compétences productifs du travailleur, qu’ils
aient été acquis informellement (via l’expérience) ou
formellement (via l’éducation ou la formation).
( point de vue économique ); Ensemble
des investissements tels que l’éducation, la
santé et l’apprentissage sur le tas, qui
améliorent la productivité d’une personne sur le
marché du travail, et dans d’autres domaines de la
vie.
Tout comme la firme peut investir pour accroître et
accumuler son capital physique, l'étudiant peut lui
aussi de sa part, augmenter son stock de capital
humain par sa demande d'éducation.
 Cette dernière augmente les capacités productives de
l'individu, en accroissant ses connaissances,
aptitudes et compétences.
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L'éducation et la formation
Un investissement que l'individu doit effectuer
d'une façon rationnelle afin de se construire un
capital productif inséparable de sa personne.
 L'étudiant est considéré comme une firme possédant
un niveau initial de connaissances ou un stock de
capital humain.

LIEN EDUCATION-CROISSANCE DANS LA
PENSÉE ÉCONOMIQUE.
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
La pensée économique s'est toujours intéressée à
l'étude du rôle et de l'impact de l'investissement en
capital humain, notamment par les biais de
l'éducation et de la formation sur la croissance
économique et le développement d'une nation.
Pour bien saisir le débat théorique concernant l'impact
de l'éducation sur la croissance économique, nous avons
opté pour l'étude et l'analyse des positions des
approches théoriques, que nous considérons parmi les
plus représentatives. Il s'agit de la théorie classique
et la théorie du capital humain.
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D. Ricardo, affirme que l'augmentation de la
productivité est le résultat de l'augmentation des
quantités et de la qualité des facteurs à la disposition
des travailleurs.
Smith dans son chef d'oeuvre: La Richesse des
Nations, publié en 1776, considère que l'investissement
dans l'apprentissage et l'éducation est un des moyens
permettant l'accroissement de la productivité des
individus et de la nation, malgré les coûts qu'il
entraîne pour son acquisition
LE LIEN ÉDUCATION-CROISSANCE DANS
LA PENSÉE ÉCONOMIQUE CLASSIQUE

Dans la perspective de la théorie classique, la
principale source de création des richesses et de
la croissance économique est l'accumulation des
facteurs de production, à savoir :
Le capital physique
Le travail
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les classiques ont insisté sur la nécessaire instruction
élémentaire des travailleurs qui n'ont besoin que de
leurs forces physiques pour l'accomplissement de leurs
tâches.
L'objectif étant de les domestiquer, leur apprendre le
bon sens et faire en sorte qu'ils se conforment à l'ordre
et la discipline (ponctualité et régularité, respect de
l'autorité et sobriété et morale) au sein des lieux de
travail
LA THÉORIE DU CAPITAL HUMAIN
La fin de la Deuxième Guerre mondiale et le début de
la Guerre froide ont sensiblement affecté la vision et la
conception qu'entretenaient Gouvernements et
économistes quant à la place et le rôle de l'éducation
dans la société.
 La prise en compte d'une nécessaire révision du lien
entre éducation et croissance a poussé certains pays
développés, dont notamment les États-Unis, à motiver
et encourager la recherche scientifique en la matière.
 D'où la création d'une filière de recherche en économie
de l'éducation à l'université de Chicago au début des
années 1960, l'économie de l'éducation.

Résultat
dans une perspective classique l'éducation a
une double fonction.
 Elle n'est pas seulement considérée comme un
moyen pour le développement des capacités
productives des individus, mais également
comme un moyen d'amélioration morale.
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Or, un facteur travail de qualité implique que les
individus et travailleurs, jouissent d'un bon état de
santé (capacités physiques) et d'un système éducatif
moderne et axé sur les sciences, l'innovation et la
technologie (capacités intellectuelles).
Bref, la théorie du capital humain défend la thèse
selon laquelle investir en éducation est une des
pré-conditions à une croissance économique
soutenue et durable.
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Tout d'abord, on doit signaler l'introduction de la
théorie du « capital humain », grâce aux travaux de
T. W. Schultz ,G. Becker et Mincer.
À l'encontre de la théorie classique, les théoriciens du
capital humain affirment que les seuls facteurs de
travail et du capital sont insuffisants à eux tous
seuls pour l'explication et l'analyse des
différences d'évolution de niveaux de croissance
entre les économies.
Dans la vision de ces derniers, c'est la qualité du
facteur travail et non pas le travail en lui-même,
qui représente un élément fondamental pour la
compréhension de la dynamique de croissance.

Le taux de croissance d'une économie est
essentiellement affecté par le taux de
croissance de l'éducation et du niveau scolaire
de la population active. Cette théorie a donné lieu
à une sorte de consensus en faveur d'une
expansion massive des systèmes éducatifs.
LA THÉORIE DU SIGNAL : UNE APPROCHE
CONCURRENTE DU CAPITAL HUMAIN
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Développée par M. Spence en 1973,
Les diplômes et les aptitudes acquis à la suite
d’un long cursus éducatif constituent pour un
simple et unique objectif de fournir aux firmes la
main d’œuvre adéquate selon un critère de
sélection.
Ainsi, le système éducatif réalise lui-même le tri
des individus en fonction de leurs aptitudes et de
leurs qualifications à réussir sur le marché du
travail (Plassard et Larré, 2006).
RÉCAPITULATION

Dans cette partie , on a abordé un point de vue
purement théorique la question de lien,
interaction entre l’éducation et la croissance
économique.
On conclue donc que:
La majorité des écrits théoriques affirment que :
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
L'éducation exerce un impact positif et concret sur
l'évolution des niveaux de développement humain et de
croissance économique d'un pays.
L'investissement en éducation entraîne une cascade
d'effets d'entraînement dans plusieurs et divers
domaines.
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D'un point de vue économique, l'investissement en
éducation permet à un niveau individuel, l'augmentation et
l'amélioration de la productivité des individus, et ainsi, une
facilité pour ces derniers de trouver un emploi, intégrer le
marché du travail, et avoir un meilleur salaire.
Alors qu'au niveau national, il permet l'amélioration de
la compétitivité des entreprises établies, en raison de ses
avantages liés au développement technique et technologique
et à la recherche et développement.
Au niveau international ,elle contribue également à
l'amélioration de l'attractivité d'un pays pour les IDE de
haute valeur ajoutée, grâce au niveau et à la qualité de
formation de son capital humain.
Les modèles initiaux mesurant
l’éducation comme un flux.
L’idée selon laquelle l’éducation contribuerait à la
croissance constitue à la fois l’origine et
l’aboutissement de la théorie du capital humain. Dans
l’un des textes fondateurs, Theodore W. Schultz (1961)
observe que l’éducation explique la plus grande partie
de la productivité totale des facteurs, cette portion de la
croissance que ni le capital physique ni le volume de
travail ne parviennent à expliquer. Les modèles
macroéconomiques estimés par des méthodes
comptables puis économétriques ont pour point de
départ l’introduction du capital humain dans une
fonction de production agrégée, au même titre que le
capital physique ou la quantité de travail.
Le capital humain prend un rôle central dans la plupart
des théories de la croissance économique et du
développement, Tant les modèles de croissances
néoclassique que les modèles de croissance endogène.
Ces différents modèles peuvent être regroupé suivant
deux visions théoriques, selon leur approche de la
relation qui lie le capital humain à la croissance :a
savoir l’approche Microéconomique dont les travaux de
Mincer constituent la référence et feront l’objet d’une
analyse dans notre exposé d’une part et d’autre part,
nous aborderons les travaux de Lucas (1998) et ceux de
Mankiw, Romer et Weil (MRW, 1992) dans une
approche Macroéconomique
.
L’APPROCHE MICROÉCONOMIQUE :
LE MODÈLE DE MINCER (1974)
Le modèle de Mincer (1974) est un modèle
économétrique qui consiste à estimer le rendement
d’une année d’études supplémentaire. Dans
l’approche mincerienne du capital humain,
l’éducation est considérée comme un investissement
(auquel on associe bien sûr un coût) en vue
d’augmenter son utilité future, le salaire perçu
(bénéfice).A travers son ouvrage majeur, «
Schooling, Experience and Earnings »,J. Mincer fut
l’un des pionniers dans l’estimation empirique d’une
fonction de rendement salarial.
L’équation de Mincer ou l’équation de salaire à
estimer est la suivante :
Avec:
La dérivé partielle de logarithme de la fonction
du salaire par rapport au niveau d’éducation
Ln(Y )
b0
S
Montre que le niveau du salaire perçu par
l’individu est donc une fonction croissante du
niveau d’éducation. Cela voudrait dire que, plus le
niveau d’éducation est élevé et plus le salaire
perçu est important. Selon Mincer, l’individu
opère un arbitrage entre se former ou enter sur le
marché du travail, ce qui lui permettra
d’augmenter sa productivité et ainsi espérer des
flux de revenus futurs plus importants.
APPROCHE MACROÉCONOMIQUE :
LES MODÈLES NÉOCLASSIQUES
Dans son modèle de croissance néoclassique,
Solow (1956) utilise une fonction de production
de type Cobb-Douglas dans laquelle, la maind'œuvre est un facteur homogène, et le capital
physique le seul facteur de production pouvant
être accumulé. Mankiw Romer et Weil(1992)
complètent ce modèle en introduisant le capital
humain comme un facteur supplémentaire de la
fonction de production qui peut être
accumulé, et en reconnaissant que le travail
n 'est pas un facteur homogène. Le niveau de
production Y, dans un pays est alors donné par :
Y  K  H  L

1
1
A
Ou
K: Représente le stock de capital Physique
H: Représente le stock de capital Humain
L: Représente le facteur Travail.
A:Représente le niveau de progrès technologique
Les paramètres  et 1   désignent
respectivement les élasticités de la production par
rapport au capital physique et au facteur travail.
La croissance à long terme dans ce modèle n’est
pas affectée par une accumulation du capital
humain a cause de la productivité marginale
décroissante des facteurs.
Mankiw Romer et Weil (1992) proposent un taux
de croissance tel que :
Avec :
Ainsi les différences dans les taux de croissance
entre pays seraient causées par des différences
dans les taux d’accumulation du capital humain,
du capital physique et du progrès technologique.
Ces modèles concluent à une convergence des
économies, du fait des rendements décroissants
dans l’accumulation du capital humain et
physique.
APPROCHE MACROÉCONOMIQUE :
LES MODÈLES DE CROISSANCE
ENDOGÈNE À VISION NÉOCLASSIQUE :
On retrouve dans cette catégorie, le travail
pionnier de Lucas (1988). Ce modèle est le
premier des très nombreux modèles de croissance
endogène incorporant la dimension du capital
humain pour expliquer les différences des taux de
croissance entre pays. Il considère le capital
humain comme un facteur de production dont
l’accumulation est bénéfique pour la croissance.
De ce fait, les différences dans les taux de
croissance entre pays sont dues aux différences
dans les taux d’accumulation du capital humain.
Selon Lucas (1988), le moteur de la croissance
économique
réside
dans
l’efficacité
de
l’accumulation de capital humain. Il suppose que
la fonction de production d’éducation est non
décroissante et linéaire, ce qui signifie que le
capital humain croît de façon linéaire sans limite ;
ce qui suppose que chaque génération atteindra un
niveau d’éducation supérieur à celui de ses
parents. Dès lors la croissance auto-entretenue
repose sur l’hypothèse de non décroissance de la
fonction de production de l’éducation. Ainsi, il n’y
a pas de rattrapage des pays riches par les pays
pauvres, mais les pays riches convergent entre eux
et les pays pauvres également convergent entre
eux
La convergence est conditionnelle et
se fait entre pays ayant des
paramètres similaires.
APPROCHE MACROÉCONOMIQUE :
LES MODÈLES DE CROISSANCE
ENDOGÈNE À VISION PROGRESSISTE:
Le fondement de ce courant est le modèle de base
de Nelson et Phelps (1966). Il représente la partie
centrale d’un grand nombre de modèles de
croissance endogène. Dans ce courant, la
croissance de la productivité totale des facteurs
dépend du stock de capital humain. Cela peut être
soit en raison des effets du capital humain sur la
production nationale de l'innovation technologique
(Romer, 1990) soit en raison des effets du capital
humain sur l'adoption et l'application de nouvelles
technologies à l'étranger (Nelson et Phelps 1966).
Dans les deux cas, la croissance de la productivité
totale des facteurs A dans un pays est une
fonction croissante du niveau moyen de capital
humain H:
Cette relation implique que la croissance de la
production est fonction du capital humain et donc
des capacités des pays à générer du progrès
technologique. On retrouve également cette vision
dans
la
littérature
sur
la
croissance
schumpétérienne (Aghion et Howitt, 1992).
LES NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS ET
L’APPROCHE SCHUMPÉTÉRIENNE
Aghion et Howitt (1992) ont développé un modèle de
croissance endogène néo-schumpéterien, avec
« création-destructrice » donnant naissance à un
nouveau courant appelé l’approche shumpétérienne.
La croissance n’est plus un phénomène linéaire; elle
suit une évolution conditionnée par des innovations
techniques. C’est un processus permanent de
destructions et de créations: disparition des
anciennes combinaisons productives perdant leur
rentabilité
avec
l’apparition
de
nouvelles
combinaisons. La croissance est elle-même capable
de développer les facteurs qui développeront
sa croissance.
Aghion et Howitt (1992) donnent à l’innovation
un rôle-clé dans la croissance, et celle-ci est liée à
la part de la main-d’œuvre affectée aux activités
de recherche. Pour ces auteurs, il convient
d’opposer les modèles dans lesquels le taux de
croissance de l’économie est déterminé par le
taux de croissance du capital humain et ceux
dans lesquels il est déterminé par son niveau.
Analyse de Relation de Causalité
entre Education et Croissance
Economique
S’il est reconnu que l’éducation et la
croissance entretiennent entre elles, une
relation de double causalité, la question
relative au sens de causalité dominante
reste posée. En effet, il est difficile de dire
si c’est le sens éducation-croissance ou
croissance-éducation qui l’emporte.
Cette section va se focaliser sur la nature
de la relation causale entre l’éducation et la
trajectoire du PIB par tête des pays. Il
s’agit là de répondre à la question de savoir
si l’éducation est cause ou conséquence de
la croissance économique.
En effet, la notion de causalité s’inspire
principalement de « The Theory of
Prédiction» de N. Weiner (1956) mais aussi
de la contribution de M. Bunch (1963) dans
le domaine des mathématiques. Basée sur
le pouvoir prédictif des variables causales,
l’analyse de causalité a été étendue ensuite
par Granger (1969) dans le domaine de
l’économie. Deux notions centrales sont à
l’origine de cette approche :
La notion de Prévisibilité
La notion de Cause à Effet
Ce chapitre sert a déterminer comment la
fonction de production ou bien tout
simplement la fonction « PIB » qui est une
fonction a plusieurs variables a savoir «K »,
« L », « H » et « A » se varie, et selon quelle
loi.
EXEMPLE:
CONCLUSION
L’accumulation du capital humain constitue
une des principales sources de croissance
évoquée par la théorie économique. Dans les
différentes approches théoriques que nous
avons développées dans ce chapitre, nous
concluons que le capital humain joue un rôle
primordial dans la production. Les
approches microéconomique (Becker 1964,
Schultz 1961, Spence 1973, Mincer 1974) et
macroéconomique (Lucas 1988, MRW 1992)
intègrent l’éducation comme un facteur
explicatif de la croissance à long terme.
L’idée de base de cette logique du capital
humain est que les individus, à travers
l’éducation et la formation acquièrent des
compétences
et
des
aptitudes
leur
permettant d’être plus productifs. Cest dans
ce sens que dans l’approche néoclassique du
capital humain, le taux de croissance du
PIB par tête sur une période donnée est
proportionnel au taux de croissance de
l’éducation. Pour maintenir une croissance
positive, il convient d’accroître le niveau
d’éducation de la population.
Merci De Votre
Attention