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Présentation
1.
2.
3.
4.
Les mots clés et définitions
L’historique
La théorie C-K
Projet d’application dans le domaine de la
construction

Méthode:



Ensemble ordonné de manière logique de principes, de
règles, d'étapes, qui constitue un moyen pour parvenir à
un résultat : Méthode scientifique.
Manière de mener, selon une démarche raisonnée, une
action, un travail, une activité ; technique : Une méthode
de travail.
Marche rationnelle de l'esprit pour arriver à la
connaissance ou à la démonstration d'une vérité : La
méthode se différencie de la théorie.
Conception :



Action d'élaborer quelque chose dans son esprit, de le
concevoir ; résultat de cette action : conception d'un
appartement.
Aptitude à comprendre quelque chose, à le saisir ou à le
produire par l'esprit
Manière particulière de comprendre une question ;
opinion, représentation, idée que l'on peut se faire de
quelque chose : Des conceptions politiques.
Ref: larousse et http://www.olats.org/schoffer/defarchi.htm

Connaissance:
Action, fait de comprendre, de
connaître les propriétés, les
caractéristiques, les traits
spécifiques de quelque chose : La
connaissance de la nature.
Opération par laquelle l'esprit
humain procède à l'analyse d'un
objet, d'une réalité et en définit la
nature : Connaissance intuitive.
Ensemble des domaines où s'exerce
l'activité d'apprendre ; savoir : Toutes
les branches de la connaissance.
Architecture:
L’architecture est l’art de concevoir, de combiner et de disposer - par les techniques
appropriées, des éléments pleins ou vides, fixes ou mobiles, opaques ou
transparents, destinés à constituer les volumes protecteurs qui mettent l’homme,
dans les divers aspects de sa vie, à l’abri de toutes les nuisances naturelles et
artificielles. La combinatoire qui préside à l’élaboration de ces volumes s’applique
aussi bien à leurs rapports de proportion qu’à leurs matériaux, leurs couleurs et leur
situation dans un espace naturel ou dans un contexte environnemental, ensemble
qui crée une unité homogène ou non, de dimensions variées, allant du simple abri à
la métropole, et dont l’apparition provoque un effet esthétique ou non selon sa
réussite.

Créativité:
Capacité, faculté d'invention, d'imagination ; pouvoir créateur.

Innovation:
Processus d'influence qui conduit au changement social et dont l'effet consiste à
rejeter les normes sociales existantes et à en proposer de nouvelles.



Dans les années 1960, l’américain
Herbert Simon (rationalité
limitée) affirme l'existence d'une
science de la conception. Il émet
l'idée d'une approche structurée de
la création. Un chercheur français
s’inspire de ses travaux …
Au début des années 2000,
Hatchuel publie le résultat de ses
recherches : une généralisation du
processus de conception appelé
Théorie C-K.
Simon va développer à partir des hypothèses des
courants néo-classiques une construction
éthologique du processus de décision dans
l’entreprise et focalise ce processus sur l’acteur et
non plus sur l’hypothèse de la main invisible1 de la
concurrence.
La rationalité limitée est un concept utilisé en
sociologie et en micro-économie. Il porte sur
l'étude du comportement d'un individu (ici
appelé acteur) face à un choix (conception
d’un produit, achat d’un objet,...)..
Il propose deux "déblocages" de la conception de
l’entreprise comme lieu privilégié de la décision
rationnelle : Le comportement de l’homme est
induit par l’information(l’acteur réagit aux stimuli
informationnels, et étant donné la rationalité de
l’individu limitée, l’organisation doit aider et
soutenir la pensée de l'individu.
Hatchuel est un chercheur issu
des Mines de Paris qui décide de
faire part de ses résultats à son
ancienne école. Aujourd'hui, les
Mines propose des cours qui
forment à la théorie C-K…
http://www.cgs.ensmp.fr/old/perso/persoah/pers
oah.htm
http://www.dailymotion.com/video/xdat3n_desi
gning-the-unknown-c-k-theory-pr_school
De quoi s'agit-il ? Dans quels cas/circonstances la
théorie s’utilise ?

C'est une théorie qui explicite le processus général qui se
produit chez l'Homme lorsqu'il conçoit quelque chose.
Alors que le langage classique ne permet pas de mettre les
mots sur ce processus, la théorie C-K, à l'aide d’analogies
en Algèbre, le permet.

La théorie C-K est une notion à intégrer et à se remémorer
dans toute situation de conception au sens le plus large.
Elle peut être très utile lors de la conception d’un système
faisant appel à des connaissances diverses.

Pour décrire le fonctionnement de la théorie C-K de la conception, nous allons
donner deux exemples de projets à réaliser. Le premier est "Choisir une Play List";
le second sera "Organiser une compétition à caractère innovant et créatif".

Dans le premier cas, il suffit de prendre la liste des musiques dans les Play List qui sont
proposées, puis d'appliquer des filtres suivant différents critères (type de Play List, durée de la
Play List, type de codage audio...). La définition de ce qu'est une Play List ne changera pas.
L'ensemble des Play List qui seront retenus est appelé partition restrictive. Une partition
restrictive fait appel à différentes connaissances (liste des morceaux présent,...) mais pas à la
création d’une Play List. Cela n'intéresse donc pas le concepteur/créatif qui souhaitera créer la
Play List et proposer son propre enchainement musical.

Dans le second cas, la définition d'une compétition ne nous est donnée que par l'expérience.
En appliquant différents filtres (arrivée de participants en provenance d’un autre pays,
présence de designers et d’artistes, évènement de relaxation par la suite de la compétition,
...) on va en fait modifier la définition de ce qu'est une compétition et ajouter des possibilités.
L'ensemble des évènements de compétition possibles retenues est appelé partition
expansive.

Cet outil génère deux types d'innovations remarquables ( C-k
et c-K) :
- l'expansion C-k (des connaissances vers le concept) : la
difficulté ici étant l'ouverture d'esprit, la création n'apparait que
lorsque l'on admet des concepts sans chercher immédiatement à
les confronter à la réalité. Pourtant, on ne mobilise que des
connaissances basiques que tout le monde possède et on fait des
jonctions d’idées.
- l'expansion c-K ( des concepts vers les connaissances): la
difficulté est qu'il faut mobiliser des connaissances pointues. Peu
de personnes sont capables d'expliquer entièrement le
fonctionnement d'un téléphone portable pourtant le concept de
communication à distance est une notion à laquelle tout le monde
est sensible. On ne mobilise pas vraiment l'esprit créatif.
Par ailleurs, la théorie C-K sert également à la structuration du
raisonnement et à l'organisation du travail collectif, même lorsque
le groupe n'est pas soumis à un cahier des charges et qu'il doit
faire appel à sa créativité. La théorie est une généralisation, elle
peut aussi faire appel à un grand nombre d’autres outils à la
conception.
Dans un raisonnement de conception C-K, on considère que les
deux espaces C et K sont liés. On ne peut concevoir en
n'utilisant que l'espace des connaissances, car on ne
produirait rien de nouveau, ou en n'utilisant que des
concepts, car ils n'auraient aucune possibilité de réalisation.
C'est en fait le lien qu'il existe entre ces deux espaces qui
permet de les expanser l'un par rapport à l'autre:

A l'aide des connaissances on étend l'espace des concept par
de nouveaux ensembles de concepts.

Grace aux nouveaux ensembles de concepts considérés, on
élargit nos connaissances par les démarches faites
(expérience, expertise, étude de marché, modélisation...).
Ex de création:
presse-agrumes
de Philipe Starck

Quelles sont les deux conditions à réunir pour obtenir une partition expansive ?
- L'ensemble de concepts à partitionner ne doit pas être complètement spécifié, il
sera ainsi expansible. Ce sont des ensembles de concepts notés C. Un concept est
une proposition novatrice à partir de laquelle on veut initier un travail de
conception.
- La partition opère à partir de connaissances extérieures à ces ensembles de
concept. On parle de l'espace des connaissances K.
Voici donc les bases de la théorie C-K, qui s'appuie sur la considération des espaces C
(de concepts) et K (de connaissances). La distinction que l'on fait entre une
connaissance et un concept est le statut logique. Une connaissance sera toujours
vraie, fausse, incertaine, indécidable... Mais on ne peut pas dire d'un concept qu'il est
vrai ou faux.

Ex: "Deux et deux font quatre" est une proposition de K qui est vraie. "Bateau qui
vole" est une proposition de C dont on ne peut pas donner le statut logique.

Interprétation géométrique de
la partition expansive :
 Soit S un segment de R. ( axe x)
 S est un sous-ensemble de R.
 Ajoutons aux points une nouvelle propriété comme
par exemple une coordonnée dans R.
 Nous venons de créer une partition expansive de S, à
partir de points de R nous avons définis des points de
RxR.
 Cette opération peut-être répétée une infinité de
fois.
 En géométrie, passer de RxR vers R c'est projeter.
Mais passer de R vers RxR nécessite des
connaissances extérieures.
x
y
x
y
x
y
 On appelle cette opération, dans la théorie C-K, un
expanseur.
x

Revêtement, destination support?
Application?
 Au sol
 Entre le sol et les fondations
 Sur le toit d’une maison ou bien d’un bâtiment
 En façades de bâtiment
 Au plafond
Choisir un revêtement écologique et original
Knowledges
Concepts
Forme
-Toiture
plate
-Deux
pentes
-Cheminée
Fenestratio
n et trappes
d’accès
Revêtement
décoratif
Matériaux
esthétique
(minéraux
et granulat)
Le
bardeau
d’asphalte
Le bardeau
de bois
Les métaux :
le cuivre et
le métal
galvanisé
L’ardoise
Les tuiles de
plastique
Le bardeau
de fibre de
verre
….
(1) : idées conceptuelles
Revêtement
capacitif
Revêtement
protecteur
Perméable
et étanche
Drainage et
récupératio
ns des eaux
de pluie
Mode de pose
-Quincaillerie
(visserie à toits,
étanchéité des
joints)
- Collage
Entretien
Nature végétale
-Faible coût
(K)Amélioration
de la qualité de
l’air
-Facile
d’entretien
- Personnel
qualifié
- Pose simple
(1)
Toiture
végétalisée
(2)
Capture
de
l’énergie
solaire
Tapis
végétalisé
(C)Système
supplémentaire
(C+)Arrosage
automatique
Section de
bâtiment qui fait
face au nord sont
souvent
tachetée
On utilise de
l’eau javellisée
pour l’entretien
et le nettoyage
Penser à un
système
additionel
- (K) penser à
l’arrosage
(Hygrométrie,
poussières,
toxiques,…)
(K+) réduction de
20% sur les coûts
de chauffage
-impact sur le
facteur humain
(augmentation
de la
productivité,
réduction du
stress,
harmonie…)
- ville qui parait
plus calme au
final
Combinaisons
1
Contrainte de temps:
Risques?:
Organisation/planification
t
2
t
Innovation:





Plus d’idées conceptuelles, créatives et
innovantes (objectif).
Plus d’alternatives.
Choix de combinaisons différentes (suivant
les attentes du client indécis ou bien
incertain).
Gestion des connaissances, accumulation et
jonctions.
Possibilité de revenir sur un ancien projet
similaire.

Navire:

Autres exemples: utilisation du
bambou

Sujet du projet :


Objectif:


Adaptation d’une méthode en gestion des connaissances et de créativité (de type C-K) pour l’aide à la
conception innovante en bureau d’études dans le domaine de l’architecture/construction.
L'objectif est de supporter l'activité de création et de conception dans le domaine de
l'architecture/construction à des fins d'innovation.
Justification




En bureau d'étude, il est primordial pour un architecte de disposer de connaissances transversales
dans plusieurs domaines.
Un architecte a souvent de nombreuses idées pour la conception d’un édifice lors de la phase de
l’idéation.
En fonction de nombreux facteurs, il procède à la combinaison de certaines idées plutôt que d’autre
pour finaliser le cahier des charges fonctionnel de l’édifice. Les facteurs peuvent être des normes par
exemple ou bien alors des risques, etc…
Une adaptation de la théorie C-K devrait faciliter les liens entre architecture et construction.

Méthodologie:
 Première étape : Entretien avec le personnel du domaine de
l'architecture, de l'ingénierie et de la construction (initiation d'un
cahier de bord, d'informations essentiel retenue à travers des lectures
dirigées, création d'un SADT).
 Deuxième étape: Adaptation et utilisation de la méthode CK basée sur
les expansions d'idées, de concepts et de connaissances (grouper les
idées entre elles, adapter la méthode CK en intégrant les facteurs
risques, le cahier des charges et les normes.)
 Troisième étape: Créer une table de décision pour les idées les plus
concrétisable.

Retombées:
 Cette étude devrait
▪ faciliter les échanges entre le domaine de l'architecture, de l’ingénierie et de la
construction
▪ et devrait proposer une nouvelle méthodologie s'inspirant de la théorie C-K.




Présentation de la théorie aux participants
Sujets couplés avec le domaine de
l’architecture et de l’ingénierie
Application et adaptation de la méthode
Evaluation du potentiel créatif / études et
comparaisons



Chaque stage de 4 mois reçoit un financement direct de 15 000 $, l’organisme partenaire et
Mitacs fournissant chacun la somme de 7 500 $.
Il est possible de mener des recherches de plus longue durée en effectuant plusieurs stages de
quatre mois
La somme de 15 000 $ sera versée au superviseur universitaire du stagiaire à titre de subvention
de recherche.

Le stagiaire, le professeur superviseur et le représentant désigné du partenaire doivent se
rencontrer au tout début du stage pour se mettre d’accord sur le plan de recherche et organiser
des réunions mensuelles sur l’avancement du projet,

Le stagiaire entreprendra un projet de recherche susceptible de mener ou de s'ajouter à sa thèse
(si le stagiaire est un étudiant des cycles supérieurs). Passer environ 50 % de leur temps de travail
dans les installations de l’organisme partenaire.

Le stagiaire doit demeurer inscrit à l’université pendant la durée de son stage
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http://www.postgazette.com/regionstate/20001016simon2.asp
www.cgs.ensmp.fr/design/docs/HatchuelWeil2002Lat
heorieCK.pdf
www.inventive-design.net/content/view/93/1/
Cours de gestion de l’innovation de la connaissance
GES862
http://blog.usinenouvelle.com/innovation/manageme
nt/peut-on-modeliser-l%E2%80%99innovation/
http://www2.minatec.com/crossroads/presentations2
010/IdeasDay-ArmandHatchuel_MinesParisTech.pdf
d
b
h
f
g
a
e
c
i
j
k