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Rénovation d’une zinguerie
de couverture.
Serge de SUTTER
1
Le chéneau de corniche
(analyse).
Analysons les effets du
temps face à la qualité
de notre travail et du
matériau utilisé.
Quels sont les différents
dégâts visuels de ce
chéneau?
Comment dois-je faire
pour remédier à ces
défauts?
Une liste des points
essentiels doit tout
d’abord être établie.
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Le chéneau de corniche
(effets).
EFFETS NON DESIRES
Bosses et gondolements
Déchirement du zinc aux soudures.
Trous sur le fond du chéneau.
Soudures ouvertes.
Déformation du bac (chéneau).
Déchirure au niveau du moignon de
descente.
Les eaux de trop-plein entrant dans
la maison.
Débordement du bac.
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REMEDIATIONS
Faire place à la dilatation.
Nettoyage minutieux des soudures.
Renfoncer les clous sortant de la
boiserie.
Manque de pénétration de la
soudure.
Précision dans les mesures
reportées.
Ne pas créer de point fixe en laissant
le trou du fond de corniche.
Créer des gargouilles et placer la
bavette plus haute que le niveau du
bourrelet.
Calculer la bonne capacité du
chéneau ainsi que le calibre de la
descente.
3
L’ennemi du chéneau de
corniche.
Le principale ennemi du zinc c’est sa
dilatation. Elle est, à elle seule,
responsable de pratiquement tous les
maux de notre chéneau.
Pour y remédier, il faut la calculer et
permettre au zinc de « flotter » sur sa
corniche tout en la maintenant pour ne
pas que les vents ne « l’arrache ».
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4
Dilatation.
La dilatation, c’est quoi?
Dico:
PHYSIQUE extension de volume, notamment sous l'action de la chaleur
coefficient de dilatation • la dilatation d'un métal
Collection Microsoft® Encarta® 2004. © 1993-2003 Microsoft Corporation. Tous droits réservés
Le zinc se dilate sous l’effet de la chaleur de 0.03 mm par mètre pour un
écart de 100°C
Ce qui veut dire que:
En Belgique, on observe des écarts de température de l'ordre de -30°C à
+80°C
Si on pose le zinc par une température 25°C on obtient un écart de 25 à 80°C
soit 55°C pour l’allongement (la dilatation) et de 25 à -30°C soit 55°C pour le
retrait (la reptation).
Pour un faîtage de 12 m, la dilatation est de 0.03 mm X 12 X 55 soit 19,8 mm
et on fait de même pour la reptation.
Si je comprends, quand je pose mon zinc à 25°C mon zinc de faîtage va
s’allonger de 19,8 mm et va se rétrécir de 19,8 mm.
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Terminologie.
Pour bien nous
faire
comprendre, il
faut utiliser des
mots qui veulent
dire la même
chose pour tout
le monde. C’est
pour cette raison
que nous allons
dénommer les
différentes
parties du
chéneau
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Fixations.
Si on prend en
considération la
dilatation, il n’est
plus question de
clouer le zinc.
Mais alors
comment le fixet-on à la
boiserie?
Par des pattes
que voici…
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Démontage du pied de la
couverture.
Le chéneau de corniche
doit être recouvert par le
pied de la couverture
afin de permettre une
évacuation des eaux
sans dommage pour la
toiture.
Donc, pour remplacer le
chéneau, il nous faut
démonter le pied.
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Le remplacement du
chéneau de corniche.
Concentrons-nous sur la
mise en œuvre du
chéneau.
La zinguerie de corniche
se commence au point
bas c’est-à-dire à
l’inverse du chemin des
eaux pluviales.
Le premier travail est de
préparer le « premier
mètre »
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Préparation du support du
chéneau.
Après avoir débarrassé la
corniche de l’ancien chéneau, il
est impératif de bien nettoyer le
support afin d’ôter toute crasse et
d’avoir un fond plat.
Pour ce faire on le brossera et on
rabattra les clous qui ressortent
des voliges.
En effet, le zinc que l’on emploie
est souvent de 0,8mm voir
0,7mm il est donc très fin. Sous
l’effet de notre poids, lors de nos
différents déplacements, nous
pouvons l’endommager si il reste
des protubérances.
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Le remplacement du
chéneau de corniche.
Le nettoyage fait, on
place le premier
mètre de chéneau
afin de prendre les
mesures des relevés
qui ferons le fond de
celui-ci.
Comment va-t-on
procéder pour avoir
un bon résultat?
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Prise de mesure des relevés
du chéneau de corniche.
Dans un premier
temps, on prend la
mesure de la hauteur
du relevé. Cette
opération se fait des
deux cotés du fond.
Mesure que l’on
reporte au niveau
des pliures.
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Le découpage des relevés
du chéneau de corniche.
L’étape qui suit consiste
à couper le zinc sans
enlever de matière. C’est
l’étape du crantage. Il
est important, pour cette
étape, d’utiliser la cisaille
gauche ainsi que la
droite pour faciliter les
coupe sans abîmer le
zinc.
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La mise en place des relevés
du chéneau de corniche.
Pour rabattre les bords,
rien de tel que la pince à
plier. Elle permet des
plis bien nets.
Certains plis sont plus
facile à réaliser en
recoupant le surplus,
mais attention: jamais
sur la remontée du fond.
Dans ce cas seuls les
côtés sont concernés
(hauteur d’ogive et la
rehausse).
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La mise en place des relevés
du chéneau de corniche.
Maintenant que les
relevés sont fait, il ne faut
pas oublier de faire le
« trou » pour évacuer
l’eau. Ce trou s’appel
« avaloire » probablement
parce qu’il est en aval (au
point bas) de la corniche.
Il est très important que
ce trou soit plus large que
le moignon du chéneau
pour permettre sa
dilatation.
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Préparation de l’avaloire.
Une fois le buselot soudé
Puis on fait la découpe
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On le trace sur le fond du chéneau
Une fois le 1er m placé et découpé, on trace le 16
bord du buselot pour le rabattage du bord.
Martelage du buselot.
Pour la finition du
buselot, on rabat un
bord de 10 à 15 mm
pour la pénétration
de la soudure. Une
fois tracé, comme
nous l’avons montré
en page précédente,
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Assemblage du 1er mètre.
Après les remontées et le
buselot soudés, nous pouvons
dire que le premier mètre est
en place.
Nous pouvons aussi dire que
la partie la plus difficile est
réalisée.
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La patte à coulisse.
L’exemple qui suit montre
l’utilisation de la patte à
coulisse.
Comme son nom l’indique,
elle coulisse. Ce qui permet
au zinc de se dilater et se
rétracter tout en étant fixer.
La patte à coulisse est
employée sur le fond de
chéneau lorsque celui-ci à
un développement de plus
de 30 cm.
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Le premier mètre fini.
Une fois le premier mètre fini, c’est-à-dire,
relevés et buselot soudés, on peut fignoler
aussi le retour.
Enfin quand la patte à coulisse est placée on
peut continuer le remplacement du chéneau à
l’aide des mètres suivants.
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Les autres éléments du
chéneau.
Pour les autres mètres, il sufi de les
emboîter au niveau du bourrelet
avec un recouvrement de 3 cm.
Il est impératif, pour la préparation
de la soudure, de pointer les pièces
entre elles le plus souvent possible.
Ensuite viens la soudure qui sera
pénétrée et la plus esthétique
possible.
On répétera l’opération aussi
souvent qu’il n’y a d’éléments à
souder.
Petit rappel néanmoins quand à
l’utilité de bien nettoyer les
soudures. (voir § effets et
remédiations page 3)
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Les autres éléments du
chéneau.
Voici le résultat
après quelques
mètres.
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Le travail prend forme.
Vient en suite le
remontage du pied
de tuiles.
On oublie pas de
fixer le haut de la
bavette avec des
pattes d’accroche
comme le montre la
photo.
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Résultat final du chéneau.
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Les rives zinguées pour
les tuiles.
Pour ce type de rive, le mieux est de
réaliser un profil zinc trop long et de le
recouper avec les tuiles.
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Le travail terminé.
Vue d’ensemble du haut et du bas.
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