QCM 1 : A propos de la discipline anthropologique

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Transcript QCM 1 : A propos de la discipline anthropologique

Exercices de QCM
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QCM 1 : A propos de la discipline
anthropologique :
A : De l’anthropologie, on peut dire que c’est une
science de l’Homme, on peut aussi dire que c’est
une science sociale.
B : Les anthropologues peuvent s’intéresser à
l’altérité, à la différence, dans leur propre société.
C : L’ethnologue peut s’intéresser à l’altérité dans
sa propre aire culturelle.
D : En étudiant des formes d’acculturation,
l’anthropologue étudie aussi des contacts
culturels, avec des changements dans les traits
culturels de l’une ou l’autre des cultures qui se
rencontrent.
E : L’anthropologie ne produit pas de
connaissance fondamentale, mais seulement des
connaissances appliquées à un contexte.
QCM 2 : Pour l’anthropologie :
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A : Société et culture sont toujours
imbriquées.
B : Une société porte en elle des éléments de
culture, permettant de produire du sens.
C : Ce sont nos valeurs qui nous permettent
de définir la valeur que nous accordons à
chaque acte du quotidien.
D : Société et environnement culturel ne
peuvent être considérés comme des
synonymes.
E : La culture contribue à donner sens à des
pratiques sociales, qu’elles soient
alimentaires, de soin etc...
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QCM 3 : A quoi sert la culture, pour un
individu ?
A : A penser, raisonner, et il est possible
d’étudier ces actes au travers de l’étude des
expériences quotidiennes des individus.
B : A construire ses relations aux autres dans
une société. Lorsque plusieurs sociétés sont
engagées, la culture ne sert plus.
C : A partager avec d’autres, au sein d’une
même culture, des significations et des formes
de rationalité.
D : A construire une part de son identité.
E : A prendre des décisions et à construire des
actions, mais uniquement lorsqu’elles
impliquent des individus partageant la même
culture.
QCM 4 : Une société :
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A : Peut être considérée comme un groupe
d’êtres humains pourvus de la capacité à produire
et reproduire leur existence individuelle et
collective.
B : Est une réalité matérielle et immatérielle, et à
un autre niveau, c’est un concept.
C : Produit de la socialisation. La socialisation
peut être résumée comme : un processus
d’interaction entre des individus ou entre groupes
sociaux, produisant différents types
d’apprentissage.
D : N’est pas toujours étayée par des processus
de socialisation, qu’ils soient formels ou
informels.
E : Définit l’Ecole comme première institution
QCM 5 : Sur la méthodologie
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A : L’anthropologie n’a pas besoin de
« situer » les individus pour construire de la
connaissance à partir d’entretiens individuels.
B : Les manières dont un individu mobilise son
patrimoine familial font sens en psychologie
mais aussi en anthropologie.
C : Etudier les itinéraires thérapeutiques des
malades est une possibilité pour analyser les
soins.
D : En anthropologie, le recours à
l’interrogatoire qualitatif est un moyen pour
comprendre le réel, parallèlement à
l’observation.
E : Une pratique étudiée doit être
représentative pour être pertinente
anthropologiquement.
QCM 6 : Sur la production de savoirs
anthropologiques :
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A : L’immatériel désigne tout ce qui a trait à la
reproduction physique des individus.
B : Dans une société, les représentations
collectives sont toujours en partie sociales.
Comme les représentations individuelles.
C : Les concepts de société et de culture
permettent à l’anthropologue de produire des
savoirs sur une maladie, ou n’importe quel autre
objet d’étude.
D : Ce sont les individus qui font exister les
sociétés, mais il est possible de dire que l’inverse
n’est pas toujours vrai.
E : L’analyse du corps en lien avec la question du
genre conduit à produire des savoirs sur le corps
en tant que matière socialisée.
QCM 7 : divers :
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A : La socialisation conduit tout individu à penser
à travers des fils conducteurs qui ne sont pas des
principes rigides mais des guides.
B : Les processus de socialisation ne s’adressent
qu’à des individus : donc ils ne permettent pas de
comprendre des actions collectives (de deux
personnes ou plus).
C : Les relations entre les gens sont façonnées
par un ensemble de socialisations, que l’on ne
peut comptabiliser, qui orientent toute
organisation des rapports sociaux.
D : Les socialisations produisent, entre autres,
des croyances avec lesquelles nous fonctionnons,
y compris la socialisation médicale.
E : Les processus de socialisation peuvent nous
conduire à classer, individuellement, ce que l’on
va considérer comme tolérable dans un domaine
de l’existence. On pourrait aussi remplacer
« individuellement » par « collectivement ».
QCM 8 : divers
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Tout en étant relativement indépendante puisque
c’est une « profession », la « profession » de
médecin ne peut pas être considérée comme libre
du contrôle exercé par les malades.
Les représentations des médecins influent sur
leurs relations avec leurs malades, mais aussi sur
leur pratique, par exemple sur leur jugement de
la qualité de leur pratique.
Pour Hughes, poser un diagnostic rajoute un état
social à une réalité physique.
Les définitions profanes de la maladie peuvent
être guidées par des conventions culturelles et
par l’expérience des malades.
L’autorité en matière de diagnostic s’appuie sur
une base sociale : la notion de « don »
héréditaire. Elle s’appuie aussi sur une histoire
QCM 9 : Sur les représentations sociales
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A : Le concept de représentation sociale est un
guide pour l’action de chaque individu inscrit
dans une société et porteur d’une culture.
B : Notre part d’autonomie et de liberté
n’apparaît pas dans l’analyse anthropologique des
représentations sociales ; par contre elle apparait
lorsque la psychologie l’étudie.
C : On peut dire que les représentations sociales
sont une manière d’interpréter un phénomène
(un comportement, une réalité quotidienne etc.),
et cette manière de faire est commune à tous les
individus.
D : Pour l’anthropologie, il est possible
d’affirmer : à chacun ses risques ! Ou encore : à
chacun ses conceptions de l’efficacité ….etc…
E : On peut penser que certains textes de lois
traduisent concrètement des éléments de
représentations collectives.
QCM 10 : sur les soins
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A : Les grandes structures matérielles des sociétés agissent
directement sur les conduites des personnes malades dans
leur recherche de soins. C’est pour cela que l’on parle
d’individu social : parce qu’il est inscrit dans ces structures.
B : Les environnements institutionnels tendent à encadrer
les activités des professionnels de santé ainsi que des
malades qui fréquentent les institutions de soin.
C : Les environnements sociaux orientent les activités
humaines dans le domaine du soin. Mais l’anthropologue
qui analyse des comportements de recours aux soins devra
aussi analyser comment l’individu, sujet et acteur, se
construit en agissant avec les éléments qui découlent de
ces environnements.
D : Les dispositions acquises par chacun de nous en société
incitent par exemple les patients à attribuer certaines
connaissances à des individus en fonction de leurs titres et
de leurs responsabilités supposées.
E : Les environnements socioculturels ne pèsent pas sur ce
que l’on pense de manière spontanée. On peut évaluer
cette proposition comme juste.
QCM 11 : sur la médecine comme institution
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A : Parler de la médecine en tant qu’institution
revient, pour l’anthropologue, à étudier
l’organisation sociale de cette profession.
B : Selon l’étude de M. Arliaud, le soutien apporté
par un pouvoir extérieur à la communauté
médicale, par exemple l’Etat, se montre décisif
en ce qui concerne l’exercice de la médecine.
C : Selon la sociologie et l’anthropologie des
professions, une profession se structure autour
de 5 caractéristiques, dont la spécialisation du
savoir, le monopole de l’activité et la
reconnaissance par l’Etat, du contrôle de
l’exercice.
D : L’autorité de la profession médicale peut être
considérée, en partie, comme un attribut fondé
sur des dispositions.
E : Les malades ne contribuent pas à faire exister
l’autorité de la profession médicale.
QCM 12 : Sur le vécu des individus, qu’ils soient des
professionnels de santé ou des malades :
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A : Pour les anthropologues, le vécu des
individus, malades ou non, doit toujours être
étudié dans ses liens avec les sociétés dans
lesquelles chacun évolue.
B : Pour les psychologues, les désirs individuels
sont des éléments en partie explicatifs des
conduites des individus ; pas pour les
anthropologues.
C : Le « travail sur les sentiments » qui peut
s’effectuer dans l’hôpital ne fait pas l’objet d’un
apprentissage.
D : Ce qui est spontané chez les individus ne
peut être considéré comme social.
E : Ce que E. Freidson appelle « le travail sur les
sentiments », permet de décrire et analyser des
interactions entre les soignants et les familles de
soignés, ces interactions prenant la plupart du
temps la forme de négociations.
QCM 13 Sur la douleur
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A : La médecine, comme l’anthropologie, sont des
disciplines basées sur l’acquisition de connaissances,
théories, concepts, notamment autour de la douleur
ressentie.
B : Pour l’anthropologie, quand un individu dit ressentir de
la douleur, elle existe toujours. Il faut donc toujours
l’analyser, à travers la conduite d’entretiens.
C : De nombreuses oppositions avec lesquelles fonctionne
l’anthropologie, reposent sur une représentation dualiste :
• Somatique psychique
• Organique psychosomatique
• Objectif subjectif.
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D : En Anthropologie on peut étudier avec la même logique,
le sentiment de faim, ou de douleur. Mais aussi le risque, le
goût..
E : En anthropologie, on tend à parler d’expérience
douloureuse, et non juste de douleur.
QCM 14 : pour l’anthropologie :
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A : Nos statuts participent à nous conférer une
identité.
B : La stigmatisation peut être considérée comme
une relation entre individus et/ou groupes
d’individus. On peut dire la même chose de
l’autorité.
C : Les individus fonctionnent avec des idées sur
le monde qui sont toujours pour eux des vérités.
D : Les travaux de A. Strauss ont permis de
modéliser le processus de fabrication d’un
médecin en 4 moments principaux.
E : La santé publique produit des normes au
travers des critères utilisés pour définir des
comportements et des groupes à risque.
QCM 15 : questions diverses
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A : Dominique Memmi a travaillé sur le vécu de la
séropositivité selon le genre. Elle a aussi travaillé
sur le corps procréateur.
B : Marcel Mauss a longuement travaillé sur les
techniques du corps au 19ème siècle, notamment
dans le cadre de l’Institut d’ethnologie de
l’université de Paris.
C : Ce que nous appelons des routines mentales
ont en quelque sorte une fonction de maintien
d’un ordre social pré-établi.
D : Le statut peut être considéré comme une
position occupée par une personne dans un
domaine de la vie sociale, et le rôle comme un
comportement attendu en fonction de ce statut.
E : Ce qui « va de soi » pour chacun de nous
relève de dynamiques socioculturelles,
notamment liées à des appartenances sociales
spécifiques à chaque individu.
QCM 16 : en anthropologie :
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A : On ne peut pas dire que la douleur est une
signification.
B :On peut dire que la douleur est un concept
médical et que la souffrance est le concept du
sujet qui la ressent.
C : On peut dire que la douleur est
simultanément éprouvée et travaillée par du
sens.
D : Anthropologie et médecine ont des
manières complémentaires d’approcher la
douleur. Les deux ont besoin de vérifier
qu’elle existe bien.
E : Le ressenti subjectif d’une douleur peut
varier d’une classe sociale à une autre. C’est
un objet d’étude possible.
QCM 17 : questions diverses
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A : La dimension sociale des représentations se
retrouve dans les représentations individuelles
mais aussi collectives, dans le processus de
construction de ces représentations comme dans
l’objet représenté.
B : Le « monde pensé » est un objet de
recherche en anthropologie.
C : Une anthropologie compréhensive est
entendue comme une science de l’interprétation
du sens que recouvrent les actions de chacun(e).
D : L’un des résultats de l’étude de Fainzang est
que l’appartenance sociale et le niveau
socioculturel du malade influent sur la relation
entre médecins et patients.
E : Un autre résultat est qu’on peut en partie
expliquer les comportements des médecins par
leur culture médicale, laquelle n’est pas une
culture professionnelle.
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QCM 18 : en anthropologie :
A : Le ressenti d’une douleur est parfois
objectif, toujours subjectif.
B : On peut dire que ressentir une douleur
relève
d’un
apprentissage
porteur
de
dimensions culturelles et sociales.
C : On ne peut pas dire que le rapport à la
douleur est associé au genre.
D : On peut dire que le rapport à la douleur
(son vécu, les actions qui sont mises en place
pour le gérer…) est associé au concept de
genre, dans le vécu des individus.
E : Le genre, c’est-à-dire la manière dont une
société encode le masculin et le féminin,
intervient dans l’expression de la douleur.
QCM 19 : questions diverses
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Nous parlons de cultures au pluriel pour définir
les formes particulières, singulières d’une culture,
dans un pays particulier.
On trouve des normes dans toutes les sociétés
mais les valeurs, dans quelques cultures
seulement. IL en va de même pour les croyances.
Les normes sont acquises, elles sont le fruit d’un
apprentissage non formel, qui se fait au travers
de nos relations aux autres.
La représentation sociale n’est pas un concept.
La représentation sociale n’est qu’un concept.
QCM 20 : sur la société :
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La société est un environnement organisé autour
de règles et normes, de codes etc, qui ne cessent
d’évoluer avec le temps.
Notre société modèle les existences individuelles
par le biais des statuts. Les existences
individuelles à leur tour, fabriquent le social.
Un individu occupe tout au long de sa vie
plusieurs places dans une société et ce sont ses
statuts qui lui confèrent une part de son identité.
Certains statuts sont plus stables que d’autres.
Chacun de nous alimente ses représentations
individuelles avec des éléments contingents,
entre autres.
Un ethnologue peut étudier la société française
en certains de ses aspects, mais pas tous.
QCM 21: sur santé et maladie
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A-Travailler sur la santé, la maladie, les soins,
nous permet d’analyser les normes et les valeurs
d’une société.
B-Derrière le mot santé il y a une même réalité
et des grands cadres communs dans toutes les
sociétés.
C-La pandémie à VIH a fait bouger certains
équilibres dans les sociétés, mais pas la relation
soignant-soigné.
D-Quand nous sommes malades, nous adoptons
toujours le rôle de malade attendu de nous.
E- Les médecins attendent des malades qu’ils
occupent leur statut de patient. Car être patient
est un statut.
QCM 22 :
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A : En anthropologie, on peut parler de « style
possible » de réaction à la douleur selon les
caractéristiques socioculturelles des individus.
B : On peut considérer l’hôpital comme lieu de
confrontation d’expériences professionnelles et
profanes autour de la douleur. Les unes et les
autres peuvent s’articuler, et parfois pas.
C : Le ressenti de la douleur peut être étudié à
partir du raisonnement individuel qui le produit.
EN arrière plan, seront étudiés les cadres
socioculturels qui le façonnent.
D : La douleur ressentie renvoie toujours à un
contexte personnel et social.
E : La douleur et la souffrance ressenties
renvoient toujours à des dimensions individuelles
et collectives.
QCM 23 : sur le corps
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A- Le corps peut être considéré comme un
matériau façonné par des relations de pouvoir et
de l’autorité. On peut estimer cette proposition
comme juste.
B- Le corps est matériel et immatériel en même
temps.
C- Marcel Mauss, avec ses travaux sur les
processus de civilisation, a constaté que le corps
permet de fabriquer de la distinction sociale.
D’autres anthropologues ensuite ont retravaillé
cette idée.
D- Pour D. Memmi le corps est dompté, il est le
lieu d’un contrôle social.
E- Nous pensons le corps au travers de routines
mentales. On peut estimer cette proposition
comme juste.
QCM 24 questions diverses
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A- Sickness et illness peuvent s’articuler. On peut
d’ailleurs aussi le dire pour disease et illness,
pour disease et sickness.
B- Les réponses des médecins à une demande du
malade mobilisent le domaine psychologique des
médecins et des malades mais pas le domaine
social.
C- Les grands cadres d’une société sont d’abord
individuels avant de devenir collectifs.
D- Travailler sur les socialisations, sont des
manières de travailler l’intériorisation de cadres
sociaux. Mais il y en a d’autres.
E- Le concept d’acculturation façonne des
pratiques dans la rencontre entre sociétés.
QCM 25 : divers
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A- Les diagnostics ne sont pas seulement
complexes du point de vue cognitif, ils le sont
aussi du point de vue social.
B- Si l’on peut dire qu’une société participe à
construire les savoirs de l’homme, on peut aussi
dire qu’elle participe à construire les savoirs sur
l’homme.
C- P. Bourdieu a posé les jalons d’une première
définition de l’habitus, qui sera reprise par M.
Mauss.
D- On peut supposer que les émotions sont un
objet de travail commun aux psychologues,
sociologues et anthropologues. Les
anthropologues s’y intéressent de plus en plus.
E- Pour mettre du sens dans une action
collective, on utilise obligatoirement l’outil
« observation ».
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QCM 26 Pour l’anthropologie :
A- Un itinéraire thérapeutique n’est pas un
processus.
B- Les rapport aux risques sont marqués par les
socialisations professionnelles de chacun, ou par
d’autres.
C- En anthropologie, nous pouvons travailler sur
les manières dont des cadres socioculturels
s’inscrivent dans des individus, mais pas sur des
individus.
D- On peut essayer de comprendre comment un
individu construit ses raisonnements, mais pas
ses décisions.
E- Certains éléments de nos cultures
interviennent dans la séquence 1 de l’itinéraire
thérapeutique.
QCM 27 : sur le corps :
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A- On peut dire que l’individu est porteur d’un
corps socialisé, c’est-à-dire qu’il est marqué sous
différentes formes, par les environnements
socioculturels.
B- Les sociétés greffent par la pensée, des
valeurs positives et négatives au corps humain.
Le corps est donc matériel, et en partie idéel.
C- Les récurrences observées entre individus
dans leurs comportements peuvent concerner les
techniques du corps.
D- L’incitation financière ne peut pas être une
forme de contrôle social, selon D. Memmi. La
désincitation financière oui.
E- Corps et dispositions peuvent être considérés
comme synonymes.
QCM 28 :
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A- On peut dire que la douleur s’exprime à
travers un corps socialisé. Elle est donc elle aussi
socialisée.
B- En tendance, dans la culture médicale,
l’histoire sociale d’un malade ne peut influer sur
la douleur conçue dans sa dimension disease.
C- On peut parler de savoir profane face à la
douleur, comme on peut parler de savoir
professionnel. Le savoir profane est de l’ordre de
la croyance, selon les anthropologues.
D- Le « savoir profane » sur la douleur relève du
registre de l’expérience.
E- La « relation intime à la douleur » relève de la
dimension disease.
QCM 29 : pour l’ anthropologie :
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A- Une disposition est un concept, c’est aussi un
phénomène social, il permet notamment d’étudier
des processus de socialisation. Pour étudier une
disposition, on dispose de l’outil « entretien ».
B- On peut dire qu’une société est déterministe.
ON peut aussi le dire d’une culture.
C- La socialisation nous pose des cadres.
D- Le corps médical bénéficie en France d’une
autorité historiquement acquise, selon Freidson.
E- Etudier l’histoire d’une loi , comme la loi du 10
mars 1803, qui pose le cadre légal de la
médecine actuelle, intervient dans la
compréhension de l’histoire sociale d’un métier.
QCM 30 : questions diverses
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A : C’est le point de vue des acteurs qui nous
intéresse, ce que nous appelons les catégories
« émic ».
B : Certains aspects de nos cultures alimentaires
permettent de creuser les conceptions de l’altérité.
C : Les réponses des médecins à une demande du
malade mobilisent le domaine social puisque leurs
savoirs sont en partie porteurs d’une histoire sociale.
D : Les grands cadres d’une société sont d’abord
collectifs, avant de s’inscrire dans des situations
singulières.
E : Des recherches anthropologiques ont montré que
la médecine de la douleur mobilise souvent un
raisonnement qui cherche à « vérifier », à « faire la
preuve » d’une douleur pour agir en conséquences.
C’est une mauvaise façon de procéder.
QCM 31 : questions diverses :
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A : Selon Elias, ce qui est bon à manger doit être
bon à penser.
B : Cerner les phénomènes d’appréciation en
anthropologie, c’est partir de la dichotomie
classique : superstition-croyance, versus vérité.
C : Les risques tels que pensés par les médecins
ne doivent pas comporter de stigmates sociaux.
D : Les relations médecins-malades peuvent
influencer nos choix de vie : c’est un exemple de
contrôle social explicite.
E : Pour l’anthropologie, il s’agit de comprendre
les sociétés du point de vue des acteurs qui la
composent.