La Maison Verte et Bleue. Un exposé à Liège

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Transcript La Maison Verte et Bleue. Un exposé à Liège

LOCALISATION DE NEERPEDE
UNE MAISON VERTE ET BLEUE
DANS LA VALLEE DE LA PEDE
(BRUXELLES, ANDERLECHT, NEERPEDE)
A L’INITIATIVE DE LA COMMUNE D’ANDERLECHT
ASSOCIES
GREENLOOP
ATELIER D’ARCHITECTURE BERTRAND TERLINDEN
GREENLOOP
Biomim-Greenloop s.a.
La société Biomim-Greenloop a été créée en octobre 2007 à Bruxelles.
Elle occupe 6 personnes, toutes actives dans le domaine de l’environnement.
C’est une société de services active dans la R & D et en consultance. Ses deux domaines de prédilection en consultance sont : le bilan carbone et la
stratégie d’entreprise en durabilité.
Par ailleurs, elle fait appel aux sciences du vivant pour répondre aux défis liés aux changements climatiques en appliquant le biomimétisme comme
outil innovant, notamment en R & D.
Ses clients sont aussi bien publics que privés. Ses services de consultance s’adresse à des clients situés essentiellement en Belgique tandis que la
R & D se situe jusqu’au niveau européen.
Le biomimétisme et les activités de recherche
En résumé, le biomimétisme est une approche permettant d’identifier dans le monde vivant des fonctions particulières présentes chez des
organismes ou des écosystèmes dont on pourra s’inspirer pour améliorer un procédé de production ou un produit en vue de le rendre plus durable.
En effet, les organismes vivants travaillent par exemple, à température et pression ambiante et avec des substances soit non-toxiques, soit toxiques
biodégradables.
Le biomimétisme trouve son inspiration à 3 niveaux : la forme que l’organisme a pris au fil de son adaptation à son environnement ; les matériaux
liés au type de métabolisme qu’il a mis en place pour survivre ; et les processus, inspirés des interactions qu’il entretient avec ses congénères au
sein des écosystèmes.
L’approche innovante de Greenloop trouve son origine dans l’expertise d’une équipe pluridisciplinaire composée d’ingénieurs, de biologistes et
d’économistes.
Greenloop est à la base de plusieurs projets de recherche.
Le plus important est le projet CO2SolStock, financé dans le cadre du 7ème Programme Cadre européen de R & D, qui a débuté le 1er avril 2009 et
porte sur la séquestration de CO2 à l’aide de micro-organismes sous forme de carbonate de calcium.
L’entreprise monte des projets de recherche dont elle attend un retour important en termes de réduction des changements climatiques.
Le bureau d’étude en consultance
Ses activités de consultance ont débutés par le bilan carbone pour lequel plusieurs services sont offerts, destinés in fine à établir une véritable
gestion du carbone au sein des collectivités et des entreprises.
Après une phase de diagnostic permettant d’établir l’empreinte carbone de l’organisation, la société établit des objectifs et un plan d’action
s’échelonnant dans le court, le moyen et le long terme.
Les objectifs visent à réduire les coûts liés aux consommations d’énergie, au transport, aux achats, aux déchets.
Parallèlement à la gestion du carbone, la société offre un accompagnement aux entreprises et aux pouvoirs publics dans leur transition vers un
modèle de gestion durable. Pour ce faire, la société a développé une méthodologie unique avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale. Elle
vise à définir une stratégie durable pour l’organisation cliente, le but étant de rendre les organisations plus résilientes face aux chocs économiques
et environnementaux.
Greenloop organise également des formations sur la stratégie d’entreprise en transition vers la durabilité, sur le biomimétisme, sur l’écologie
industrielle, les éco-matériaux, etc…
Biomim-Greenloop SA/NV
Aalststraat 7-11 Rue d’Alost
B-1000 Brussels
ATELIER D’ARCHITECTURE BERTRAND TERLINDEN
Créé en 2000, l’atelier d’architecture Bertrand Terlinden est une petite cellule d’étude indépendante à géométrie variable, et provocatrice
d’associations momentanées ad hoc. Son objet social est l’identification et l’approfondissement des questions de morphologie territoriale,
dans l’optique de la reconstruction d’un partage culturel des choix d’aménagement, et d’une reconnaissance de leur portée symbolique et
donc politiquement fondatrice. Cette activité se poursuit conjointement par l’exercice de la description (l’analyse morphologique) et par celui
de l’inscription (le “projet”).
Notre investigation attache une importance cruciale :
- au dépassement d’une conception exploitatrice de l’“aménagement” au profit de la reconstrution d’une visée élaboratrice à long terme
(principe d’écologie culturelle)
- au dépassement d’une interprétation pseudodarwinienne du progrès, suivant laquelle le fruit des modes issu(e)s de la plus récente
“révolution technique” (fût-elle d’ailleurs fossile ou post-fossile) seraient destiné(e)s à se substituer purement et simplement aux fruits de
l’élaboration issus des dynamiques culturales d’initiative antérieure
- à la clarification d’une lecture “du” territoire comme structure complexe car stratifiée, sédimentaire, formellement déterminée comme
“plusieurs territoires embrassés”, territoires à l’intérieur desquels et entre lesquels les questions d’économie – tant configurative
qu’écologique - restent aujourd’hui irrésolues (un territoire fait de territoires aux économies différenciées, et actuellement en compétition
inégale)
- à l’étude des rapports entre les “niveaux logiques” de l’architecture de chaque sédiment, parmi lesquels le niveau “morphématique” (celui
des “formes urbaines”), laissé largement en friche par le partage disciplinaire “architecture”/urbanisme encore en vigueur
- à l’étude des configurations déterminées par lesquelles, dans chaque sédiment, “rural” et “urbain” atteignent l’équilibre écologique
PARTENAIRES ET PARTENAIRES PRESSENTIS
PUBLICS COMMUNAUX
SERVICE ENSEIGNEMENT
SERVICE AIDE A LA JEUNESSE
SERVICE DES ESPACES VERTS
SERVICE DU TOURISME
AUTRES
ECO-INNOVATION (PROJET VERT D’IRIS)
CERIA
ECOLE D’HORTICULTURE DE LA PROVINCE DE BRABANT
AUTRES ECOLES
ASSOCIATIONS DE JEUNES ET DE QUARTIER
DOUBLE OBJET SOCIAL DE LA MAISON VERTE ET BLEUE
COHESION SOCIALE
encourager l’émancipation des populations les plus défavorisées de la commune en facilitant
l’accès à un espace rural et à la nature et en y créant des activités à la découverte d’autres
réalités que celles de leurs quartiers
PRESERVATION ACTIVE
protéger et affirmer le rôle nécessaire de l’espace rural de Neerpede, le plus grand fragment
rural actuellement inclus dans l’aire administrative de la Région de Bruxelles-Capitale, en y
promouvant une agriculture respectueuse de l’environnement
PUBLIC ET MISSIONS DE LA MAISON VERTE ET BLEUE
PHASE 1
PUBLIC
Les scolaires (de la maternelle à la fin du secondaire)
Les familles et particuliers
Les associations
Les adultes suivant la formation en maraîchage d’Eco-Innovation
MISSIONS
L’éducation relative à l’environnement au sens large, depuis les approches les plus « naturalistes »
jusqu’aux thématiques liées ou insérées dans le « développement durable », en passant par une approche plus
attentive
aux paysages
L’alimentation durable, dans un premier temps par le biais essentiellement des démonstrations/animations
dans les potagers existants ou en lancement.
La mise à disposition, de salles de cours, de conférences et d’exposition en faveur de plusieurs
associations (candidats potentiels : Itinerart, la Boutique Culturelle, la bibliothèque Maurice Carême,
Beeldenstorm, Eco-Innovation)
PUBLIC ET MISSIONS DE LA MAISON VERTE ET BLEUE
PHASE 2
PUBLIC
Les scolaires (de la maternelle à la fin du secondaire)
Les familles et particuliers
Les associations
Les adultes suivant la formation en maraîchage d’Eco-Innovation
MISSIONS
L’éducation relative à l’environnement
L’alimentation durable
L’éco-construction (chantier-pilote de la ferme Tacqui)
La mise à disposition plus professionnelle et constante d’espace de conférences et d’exposition, voire de
lieux de séminaire ou de réunion
La mise à disposition de terrains maraîchers (acquisition d’un petit terrain au bord de l’étang)
PUBLIC ET MISSIONS DE LA MAISON VERTE ET BLEUE
PHASE 3
PUBLIC
Les scolaires (de la maternelle à la fin du secondaire)
Les familles et particuliers
Les associations
Les adultes suivant la formation en maraîchage d’Eco-Innovation
Les entreprises
MISSIONS
L’éducation relative à l’environnement : thèmes nouveaux, en collaboration avec le CERIA et EcoInnovation : les toits verts, le lagunage, la permaculture, l’agro-foresterie, etc.
L’alimentation durable
L’éco-construction (chantier-pilote de la ferme de Neerpede)
La mise à disposition plus professionnelle et constante d’espace de conférences et d’exposition, voire de lieux
de séminaire ou de réunion (fere Tacqui + ferme de Neerpede : espaces professionnels de
conférences, d’exposition, de séminaire ou de réunion
La mise à disposition d’un espace d’hébergement pour des groupes scolaires permettra au
lieu de s’ouvrir aux classes vertes, ce qui devrait augmenter considérablement l’attractivité du lieu pour les écoles
L’ouverture au public d’un restaurant de qualité (type Slow Food) élargira la
visibilité du projet.
La mise à disposition de terrains maraîchers
ECO-INNOVATION
LE POTAGER MIXTE : UN MODELE D’AGRICULTURE URBAINE AU
SERVICE DE LA POPULATION ET DE L’ECONOMIE BRUXELLOISE
Si Bruxelles peut se prévaloir d’être une ville exceptionnellement verte (plus de 50% de son territoire), l’accessibilité aux nombreux espaces verts est
un défi majeur de l’agriculture urbaine. Ce décalage explique certainement le succès actuel des jardins et potagers collectifs qui se multiplient ici et là
au sein des 19 communes sous l’impulsion de divers acteurs dont Eco Innovation.
Favorisant l’éducation à l’environnement, réhabilitant des coins de verdure au creux de lieux bétonnés, ou fournissant des produits frais pour
l’alimentation, les potagers urbains suscitent aujourd’hui de nombreux intérêts. Plus souvent associés à des espaces d’animation et de rencontre
entre acteurs associatifs et résidents passionnés de jardinage, ces parcelles agricoles éparpillées dans Bruxelles servent aussi de terreau à une
forme d’entreprenariat durable qui prône la coexistence entre les fonctions sociale, environnementale et économique du sol bruxellois.
Démonstration par les projets menés depuis 2009 par l’association Eco Innovation.
Créée en Irlande par un groupe d’amis issus de la R&D en agriculture durable, l’association Eco Innovation fait ses 1ers pas dans les nouvelles
technologies de l’information (http://eco-innovation.net/ecol) et l’éducation. C’est suite à son installation à Bruxelles en 2009 qu’émergera un projet
d’agriculture urbaine. Son port d’attache : la pépinière d’entreprises Euclides à Anderlecht. Situé dans un quartier défavorisé, l’incubateur sera le
point de départ d’un projet de potager « mixte » mené par Eco Innovation dans une perspective de développement local.
Le contexte : un terrain en friche, le Contrat de Quartier Lemmens co-financé par la commune d’Anderlecht et la Région, un savoir-faire approprié et
l’ambition d’Eco Innovation de créer une coopérative à finalité sociale ayant pour but de prendre en charge la mise en place et la gestion durable de
potagers mixtes (http://vertdiris.eco-innovation.net). Le potager pilote de la Rosée voit ainsi le jour. La mise à disposition pour les habitants d’un
espace d’auto-production est ainsi rendue possible, et s’articule à plusieurs activités commerciales telles que la vente de produits frais et
d’équipements, et l’organisation de formations de jardiniers à l’agriculture biologique (http://www.eco-innovation.net/blog/formation-en-horticultureecologique-2011). A la clé de cette économie sociale, la coexistence entre un espace de récréation et d’éducation à l’environnement et une petite
entreprise qui aura employé en 2010 près de cinq équivalents plein temps. Le succès de cette 1ère expérience permettra à Eco Innovation de
proposer des projets similaires dans d’autres quartiers. Une suite logique selon Frédéric Morand, l’administrateur délégué d’Eco Innovation :
« L’objectif de la future coopérative Vert d’Iris est de promouvoir à Bruxelles les potagers mixtes à vocation sociale et environnementale, mais aussi
économique ». Si l’association a été épaulée administrativement et financièrement pour lancer ses activités, Frédéric Morand reste optimiste sur la
viabilité de l’entreprise : « L’objectif est de consolider la durabilité économique de la coopérative afin d’atteindre un niveau d’autofinancement
supérieur à 90%. Et c’est possible, des exemples en Belgique le prouvent. »
Il existe probablement des centaines d’hectares potentiellement valorisables en potagers à Bruxelles, mais l’une des barrières à la production et à
l’entreprenariat agricole est « l’accessibilité institutionnelle » des terrains tant publics que privés. En comparaison avec la situation des potagers
urbains de villes plus denses comme Paris, ou de pays bien plus avancés comme la Suisse, l’Allemagne ou l’Angleterre, Bruxelles peut encore
fortement augmenter son niveau d’auto-production agricole. Côté demande, Frédéric Morand précise que « toute la production d’Eco Innovation est
écoulée en vente directe. A l’avenir, il est prévu de diversifier les filières d’écoulement des produits frais. Les nouvelles surfaces de production mises
en valeur par Eco Innovation, comme celle de Neerpede (40 ares), s’avèrent déjà insuffisantes pour répondre à la demande.
Ces projets pilotes rencontrent également des défis technologiques qui seront, pour Frédéric Morand, l’occasion de mobiliser les ressources des
établissements de formation locaux. Parmi les innovations en vue, l’association souhaite « mettre au point des pompes à eau solaires et développer
une méthode de culture en jardins suspendus ». Autant d’opportunités pour stimuler les jeunes pousses dans l’entreprenariat vert.
Emmanuel d’Ieteren
INITIATIVES CONJOINTES
“VENTRE DE BRUXELLES” AUX ABATTOIRS DE CUREGHEM
CONTRAT DE QUARTIER “CANAL-MIDI”
PORT-SUD – CENTRE D’INTERPRETATION
‘VENTRE DE BRUXELLES’ AUX ABATTOIRS DE CUREGHEM
CONTRAT DE QUARTIER CANAL-MIDI
Des potagers au pied des Goujons et du square Albert
Le projet mené au cœur d’Anderlecht consiste à assainir un quartier urbain pollué et d’y tenir la gageure d’implanter des potagers collectifs dans un
environnement social réputé difficile. Le contrat de quartier dans son ensemble va y mobiliser 14,9 millions d’euros, dont 3,8 consacrés au projet
pilote. A partir d’une expérience locale réussie à Cureghem, l’objectif est de développer dans le périmètre retenu 3.500 m2 de potagers urbains au
pied des grands ensembles de logements sociaux des Goujons et du square Albert. « C’est la preuve qu’on ne part pas de rien mais des forces qui
existent dans le quartier pour passer à la vitesse supérieure », commente Evelyne Huytebroeck. « Et ça marche ! Les gens sont demandeurs ». Ces
potagers pour amateurs et pour professionnels ont pour vocation d’allier objectifs économiques (production de légumes), sanitaires (fournir une
alimentation saine) et de cohésion sociale (via l’animation des potagers). En complément de cette démarche, il est prévu la construction d’un
restaurant social au bas des Goujons, où seront servis les légumes produits sur place. Un plan de gestion des eaux de pluie figure également au
programme, ainsi que l’assainissement et le réaménagement des espaces verts.
(source : DUBOIS, Francis, “Le Soir” Vendredi 4 février 2011, p. 24)
PORT-SUD
ANDERLECHT - Le projet PORT SUD, qui consiste en la création d'un espace d'accueil pour une dizaine de PME et l'ouverture d'un centre mettant en
valeur le patrimoine immatériel du quartier situé le long du canal à Anderlecht coûtera quelque 9,5 millions d'euros. Il devrait accueillir les premiers
visiteurs et les entreprises début 2014, ont précisé les initiateurs du projet, la commune d'Anderlecht et ses partenaires, lundi au cours d'une
conférence de presse..
La zone concernée est située entre le Quai de Bistebroeck et l'écluse de Molenbeek, dans un quartier où les bâtiments industriels sont nombreux. Le
projet porte sur la rénovation des anciennes meuneries d'Anderlecht, au Quai Demets.
Le bâtiment, implanté sur un terrain de 20 ares, a été acquis pour un peu moins de 2 millions d'euros, avec l'aide de la SDRB (Société de
Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale).
Le solde (7,6 millions d'euros) est fourni par l'Union européenne, dans le cadre du programme FEDER.
"Il s'agit d'un projet de zone, prenant en compte une vision intégrale du développement du quartier, en impliquant au maximum les acteurs locaux",
a expliqué Jose Menendez, président du Centre Euclides dont l'objectif est de "faciliter l'installation et la réussite d'activités socio-économiques
intéressantes" dans le quartier.
Les anciennes meuneries proposeront un espace de 3.000 m2 à une dizaine de PME, et un centre d'interprétation de 1.000 m2. Ce dernier mettra en
valeur le patrimoine et le potentiel de la zone, sur les thèmes de la vie du quartier, la mobilité, la faune, la flore dans les environs et l'évolution
industrielle.
CARTE DE REPERAGE MANUSCRITE DE LA VALLEE DE LA PEDE
CARTE DE REPERAGE MANUSCRITE DE LA VALLEE DE LA PEDE (EXTRAIT 1)