Modélisation Merise

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SYSTÈME D’INFORMATION DE
GESTION
Modélisation par Merise
02/10/2012
Yrelay - Système d’Information de Gestion
Modélisation Merise
1
III-1 L’histoire de Merise

La naissance de Merise




Années 60 : informatisation de l’administration française : contexte qui fait naître Merise
Merise : c’est la fusion des bonnes idées du moment
Le nom de Merise vient de « Merisier » qui est utilisé comme « porte-greffe ».
Une progression sur trois cycles



Cycle de vie = Démarche du projet : différentes phases de l’existence du système
Cycle d’abstraction = raisonnement du projet : on passe du modèle à sa concrétisation
Cycle de décision = maîtrise du projet : discussion des aspects connexes comme les coûts financiers
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III-2 Cycle de décision
Ce cycle concerne les choix connexes au projet :
- choix budgétaires,
- choix en termes d’organisation,
- choix stratégiques.

Les décisions stratégiques



Préparer la mise en place du système et son évolution sur 2 à 5 ans
Rédaction du Schéma Directeur Informatique
La décisions organisationnelles

Chaque domaine est découpé en projet et pour chaque projet on retient des solutions aux questions :





Rédaction du dossier de choix
La décisions opérationnelles


Pour chaque projet : une étude détaillée est réalisée.
Rédaction de 2 documents :



Choix de l’organisation : qui fait quoi ?
Définition et disposition des postes de travail
Coûts des différentes solutions
Dossier de spécification fonctionnelle générale pour les utilisateurs : cahier des charges
Dossier de spécification fonctionnelle détaillée pour les programmateurs
Synthèse

Des décisions doivent être prises à différents moments, tout au long du cycle de vie.
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III-3 Cycle d’abstraction
Ce cycle correspond au passage de l’idée vers sa concrétisation.

SIO : Système d’Information Organisationnel vue sous l’angle utilisateur

Le niveau conceptuel : Quoi et Comment ?



Le niveau organisationnel : Qui, Quand et Ou ?



Quelles sont les fonctions réalisées par le système ?
Comment fait le système ?
On répond aux questions laissées en suspens dans le niveau précédent.
On reste encore abstrait sans se préoccuper des questions purement informatiques.
SII : Système d’Information Informatisé vue sous l’œil informaticien

Le niveau logique : Avec quels moyens logiciels ?






On détermine la forme de l’outil informatique :
Quels écrans vont se succéder : aspect ergonomique,
Quelles actions doivent être accomplies par les logiciels ?
Quels messages doivent être échangés sur les réseaux ?
Quelles tables doivent être construites pour stocker les informations ?
Le niveau physique : Implantation proprement dite du système
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III-4 Cycle de vie
Ce sont les différentes phases par lequel doit passer un projet informatique.

Conception




Réalisation



Analyse de l’existant et des besoins
Etude des solutions d’organisation et techniques à mettre en place
Etude détaillée pour obtenir le dossier de spécification fonctionnelle générale : cahier des charges
Etude technique : dossier de spécification fonctionnelle détaillée
Production des éléments logiciels et mise en service : codage, tests, etc…
Maintenance



Maintenance préventive : modifier le programme pour éviter des problèmes de fonctionnement
Maintenance corrective : correction des erreurs de programmation
Maintenance préventive : adapter le logiciel aux évolutions de l’entreprise
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III-5 Les 3 aspects complémentaires du projet
La méthode Merise dans sa version 2 propose de voir le projet sous 3 aspects qui se complètent :

Les communications


Les données


Echanges d’informations entre les éléments du système : aspect dynamique inter-éléments
On se focalise sur les informations échangées ou stockées
Les traitements

Ce sont les opérations effectuées en réponse à des stimuli
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Modélisation Merise
Le niveau
Conceptuel
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III-6 Modèle Conceptuel des Communications MCC

Les intervenants (ellipses)






Les messages (écrit à côté des flèches)





Déterminer les « limites » du système
Intervenants externes à l’entreprise appelés « partenaires » : ellipses trait pointillé avec un NOM
Intervenants internes à l’entreprise appelés « domaines » : ellipses trait continu avec un VERBE
Le domaine peut contenir des « sous-domaines » : ellipses avec un verbe plus détaillé
Les « canaux » entre les intervenants
Les flux d’information sont de différents types : ordres, description de matériaux, flux monétaires etc.
Le message est représenté par « une flèche » depuis l’émetteur vers le récepteur
Le nom du message est placé à côté de la flèche en majuscule
La description du contenu du message est en minuscule
Les messages et le support physique



Un même support physique peut correspondre à différents messages conceptuels selon les destinataires
Le document physique est indiqué en majuscule : BON DE COMMANDE
Le message conceptuel associé est indiqué en minuscule entre parenthèses :



BON DE COMMANDE (pièce comptable pour le journal des achats)
BON DE COMMANDE (ordre d’achat pour le fournisseur)
Deux types de message


Message enclencheur : doit susciter une réaction et/ou une réponse de la part du récepteur
Message informant : ne suscite pas obligatoirement une réaction et/ou une réponse
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III-7 Cas pratique MCC : Association sportive
I- Les composantes statiques du système




Limites : limites juridiques de l’association sportive
Partenaires :
 Futurs adhérents
 La Fédération
Domaines : la Gestion des adhésions (éventuellement la Réalisation des séances d’entraînement)
Canaux :
 1- Futurs adhérents et Gestion des adhésions
 2- Fédération et Gestion des adhésions
 3- Eventuellement : Futurs adhérents et Réalisation des séances d’entraînement
II- Les messages véhiculés à l’intérieur des canaux
1- Entre les Futurs adhérents (F) et Gestion des adhésions (G) :
Message 1 : fiches adhésions vierges de G vers F
Message 2 : fiches adhésions remplies, certificats médicaux, chèques de F vers G
Message 3 : licences temporaires de G vers F
Message 6 : licences définitives de G vers F
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III-7 Cas pratique MCC : Association sportive
2- Entre la Fédération (Fed) et Gestion des adhésions (G) :
Message 4 : liste des adhérents à jour et chèques de G vers Fed
Message 5 : licences définitives de Fed vers G
3- Entre les futurs adhérents (F) et la réalisation des séances (R) :
Message 7 : séances d’entraînement de R vers F
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III-7 Cas pratique MCC
Un atelier de menuiserie est composé de :

- un gérant : qui gère les achats,
la facturation et la comptabilité en générale

- un commercial qui démarche et livre
Les produits finis

- deux menuisiers qui réceptionnent les
matières premières et produisent les éléments.



Gérant-Fournisseur : « Appel d’offre » et « Bon de commande »
Fournisseur-Gérant : « Proposition » et « Facture fournisseur » (en passant par le domaine achat)

Commercial-Gérant : « Compte rendu de l’action commerciale » et « Contrat signé »
Gérant-Commercial : « Ordre d’action commerciale » et « Ordre de livraison » et « Facture client »

Gérant-Gérant : « Ordre d’achat » entre les sous-domaines Administration et Achat


Menuisiers-Gérant : « Compte rendu du travail réalisé »
Gérant-Menuisiers : « Ordre de production »

Menuisiers-Commercial : « Produits à livrer »

Fournisseurs-Menuisiers : « Matières premières »

Commercial-Client : « Catalogue » et « Contrat vierge » et « Factures client » et « Produit livré »
Client-Commercial : « Contrat signé »


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MCC
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III-8 Modèle Conceptuel des Traitements MCT

Les messages : évènements ou résultats (ellipses)



L’opération conceptuelle (rectangle)





Le message : « feuille d’achats » est le résultat d’une opération conceptuelle : « écrire le feuille d’achats »
« feuille d’achats » est aussi l’évènement déclenchant une opération conceptuelle : « faire appel d’offres »
Elle spécifie le travail effectué par l’intervenant pour traiter un évènement ou produire un résultat
Seuls les traitements internes à l’entreprise sont étudiés
Titre du rectangle : VERBE décrivant l’opération
En dessous du rectangle : listes des actions
Synchronisation des évènements (trapèze)







Est-ce que les 2 évènements doivent arriver en même temps ?
Ou un seul suffit à déclencher l’opération conceptuelle ?
A ET B : A et B sont obligatoires
A OU B : A ou B suffit
A OUEX B : si A OK ; B ne doit pas être et inversement
NON A : déclenchement si A ne survient pas
((A OU B) ET (C OU D)) OUEX E :




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R1 = A OU B
R2 = C ou D
R3 = R1 ET R2
Résultat final : R3 OUEX E
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III-8 Modèle Conceptuel des Traitements MCT

Production conditionnelle des résultats (sous-parties du rectangle)


L’opération conceptuelle peut produire plusieurs résultats sous certaines conditions.
Les conditions sont écrites en bas du rectangle
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III-9 Cas pratique MCT : Association sportive
On fait un zoom sur le domaine : gestion des adhésions.
I- Les étapes de la gestion des adhésions pour fournir les licences




Accueillir le futur adhérent
Recueillir les documents : fiches adhésions remplies, certificats médicaux, chèques
Envoyer la liste des adhérents à jour avec leur chèque à la fédération
Distribuer les licences renvoyées par la fédération
II- Les actions à accomplir pour chaque opération conceptuelle

Accueil du futur adhérent :




Recueil des documents :



Vérifier la validité des documents
Remettre une licence temporaire
Envoi à la fédération :





Remettre une fiche d’adhésion vierge
Compter le nombre de séances d’essai effectuées
Refuser les adhérents qui ont fait leurs séances d’essai
Préparer la liste des adhérents à jour de leurs obligations
Etablir le chèque de l’association dont le montant = somme du prix de chaque licence
Préparer et envoyer la lettre
Refuser les inscriptions des adhérents hors délai
Distribution des licences :


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Recevoir le colis
Distribuer les licences aux adhérents concernés
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III-9 Cas pratique MCT : Association sportive
III- Les messages entrant et sortant pour chaque opération conceptuelle

Accueillir le futur adhérent



Recueil des documents :



Entrée : adhérent qui a amené ses documents
Sortie : licence temporaire pour l’adhérent et nom d’un adhérent à ajouter à la liste
Envoi à la fédération :



Entrée : arrivée d’un futur adhérent avec / sans ses documents
Sortie : adhérent qui a amené ses documents ou non
Entrée : le fait que l’on soit le 1 er Novembre et au moins 1 nom d’adhérent à jour
Sortie : lettre à envoyer à la fédération de tutelle
Distribution des licences :


Entrée : le colis envoyé par la fédération
Sortie : les licences distribuées aux adhérents
IV- Les opérations de synchronisation entre les événements

Accueillir le futur adhérent



Entrée 1 : arrivée d’un nouvel adhérent
OU Entrée 2 : arrivée d’un futur adhérent qui vient faire une séance d’essai
Envoi à la fédération :


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Entrée 1 : le fait que l’on soit le 1 er Novembre
ET Entrée 2 : au moins un nom d’adhérent à jour de ses obligations
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III-9 Cas pratique MCT : Association sportive
V- Les conditions de génération des messages

Accueillir le futur adhérent



Sortie 1 : le futur adhérent a apporté ses documents
Sortie 2 : le futur adhérent n’a pas apporté ses documents et le nombre d’essais effectués est
inférieur ou égal à 3
Sortie 3 : le futur adhérent n’a pas apporté ses documents et le nombre d’essais effectués est
strictement supérieur à 3
VI- La construction du MCT
Sur le MCT : on fait une « coupure » entre :
- les actions générées par la gestion des adhésions,
- les actions générées par le fédération
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III-9 Cas pratique MCT : Association sportive
VI- La construction du MCT
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III-9 Cas pratique MCT

On analyse le texte en mettant en évidence les opérations conceptuelles :

On analyse le texte en mettant en évidence les messages :
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III-9 Cas pratique MCT
On détermine les conditions de génération des messages
On peut imaginer la condition suivante : « présence ou non du client à son domicile » :




Le client est présent : le commercial lui remet le catalogue,
Le client n’est pas présent : le commercial note qu’il doit reporter la visite au lendemain.
On détermine les opérations de synchronisation


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Soit le message A : Nom du client à visiter
Soit le message B : Visite reportée
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MCT
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III-10 Le dictionnaire de données et les DF
→ On étudie le contenu des messages eux-mêmes : on énumère les informations :
- on épure cette liste pour créer le dictionnaire des données,
- on détermine les lien sémantiques qui existent entre ces éléments pour construire la couverture minimale
→ Une information peut prendre différentes valeurs appelées : occurrences.
Les occurrences de l’information « prénom » sont : « Julie », « Serge » etc…
→ On élimine les ambigüités de vocabulaire :
* polysèmes : congé au service RH <> congé en technique de soudure
* synonymes : un trou oblong se dit « boutonnière » ou « lumière »
→ On prend en compte les informations composées :
* la feuille achat contient l’information « 4 profilés en T 40*40 en A 48 M »
→ On ne prend pas les informations calculées : on prend l’information de départ et la règle de calcul
Les dépendances fonctionnelles :






X _ Y : connaître l’info X donne l’info Y
Transitivité : X_Y et Y_Z : X_Z
Décomposition : X_Y : X_Y1 et X_Y2
Union : X_Y et X_Z : X_YunionZ
Augmentation : X_Y : XunionZ_YunionZ
Composition : A_B et C_D : AunionC_BunionD
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DFElémentaire : NumSécu donne Patronyme
DFTotale : NumSécu+Projet donne date
affectation
DFDirecte : il n’existe pas Z tel que :
Si X_Y : X_Z et Z_Y
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III-11 Couverture minimale
1- On part du tableau du dictionnaire des données
2- Recherche des DF simples SOURCES : on les coche d’un V
Ex : NumSécu ; NumSiret, NumProjet, NumFacture, NumPièce
3- Pour chaque élément source : on détermine les CIBLES correspondantes : on les coche d’une X
Ex :
 NumSécu _ patronyme, prénom, age, fonction
 NumSiret _ raisonsoc, contact, tel, type
 NumpProjet _ datedebut, nom
 NumFacture _ date, montant
 NumPiece _ desc, prixachat
4- On repère les données NON COCHEES : on coche un « carré » : elles ont pour source une concaténation:
 NumProjet, NumSécu _ datedebut, datefin
5- On recherche les DF entre les données sources elles mêmes en précisant la nature de l’occurrence :
NumProjet _ NumSiret (client), NumSécu (Chef)
NumFacture _ NumProjet (attention dans l’autre sens cela ne fonctionne pas)
NumPièce _ NumSiret (fournisseur), NumProjet
6- On reprend les 5 sources et la 6ème (concaténation) et on rajoute les DF entre sources :
NumSécu _ patronyme, prénom, age, fonction
NumSiret _ raisonsoc, contact, tel, type
NumpProjet _ datedebut, nom, NumSiret (client), NumSécu (Chef)
NumFacture _ date, montant, NumProjet
NumPiece _ desc, prixachat, NumSiret (fournisseur), NumProjet
NumProjet, NumSécu _ datedebut, datefin
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III-12 Matrice des dépendances fonctionnelles
On part du tableau du dictionnaire des données
1- 1ère colonne : numéro de ligne (= nombre de données)
2- 2ème colonne : description de la donnée
3- 3ème colonne : numéro de la 1ère donnée source : NumSécu
4- 4ème colonne : numéro de la 2ème donnée source : NumSiret
Attention : s’il y a concaténation de sources : elle devient une source elle-même et on rajoute une ligne
On met une (*) dans une colonne et ligne de même numéro
On met un (1) s’il y a DF
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III-13 Modèle Conceptuel des Données MCD

Les messages deviennent des entités (carré)




Une entité : c’est un objet matériel ou immatériel, un concept : pièce, bon de commande etc.
Chaque entité a un identifiant du dictionnaire des données : pièce à NumPiece : on le souligne
Chaque entité a des propriétés : DescPièce et PrixAchat
L’association faisant le lien entre les occurrences des entités (ellipse)




Une association est décrite par un verbe
Une association peut posséder des propriétés : date début, date fin : indiquées dans l’ellipse
Une association peut faire intervenir plusieurs entités : N entités : association d’arité N
Association réflexive : 1 entité, 1 association : 1 aller-retour : on indique le rôle sur les flèche :


Association multiple : 2 entités, 2 associations :



Entité = employé ; association = encadrer ; aller : chef ; retour : subordonné
Entité = employé ; Entité = pièce ; Association = commander ; Rôle = Resp Achat
Entité = employé ; Entité = pièce ; Association = utiliser ; Rôle = Resp Achat
Les cardinalités


Cardinalité : nombre d’occurrences d’une association
On se place d’un côté de l’association : cette association peut-elle ne pas exister ?



Si oui : cardinalité minimale = 0
Si non : cardinalité minimale = 1
On se place du même côté de l’association : peut-il y avoir plusieurs occurrences?


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Si oui : cardinalité maximale = N
Si non : cardinalité maximale = 1
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III-13 Modèle Conceptuel des Données MCD

Les contraintes sur les associations (petit cercle entre 2 ellipses d’association)




OU inclusif : les occurrences de l’entité doivent participer à au moins une des deux associations : V
OU exclusif : les occurrences de l’entité participent à au plus une association et certaines peuvent ne
participer à aucune association : X
Partition : l’ensemble des occurrences de l’entité est partagé entre celles qui sont impliquées dans
l’association 1 et celles qui sont impliquées dans l’association 2 : +
Inclusion : l’ensemble des occurrence de l’entité qui participent à l’association 2 participe aussi à
l’association 1 mais la réciproque n’est pas vraie : I pointé sur l’association englobante
Exemple :

Si une pièce est inscrite
dans une facture : elle a été au préalable
Inscrite dans un bon de commande.

Si une pièce est inscrite
dans un bon de commande : elle a été
d’abord inscrite dans une feuille
des achats.

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III-13 Modèle Conceptuel des Données MCD

La contrainte d’intégrité fonctionnelle CIF (flèches)




La connaissance d’une occurrence d’une entité peut permettre de réduire l’occurrence d’une autre entité.
Ce lien sémantique forme une « contrainte d’intégrité fonctionnelle » : CIF.
Association binaire 1-N : il y a CIF car connaître l’occurrence de l’entité de cardinalité maximale 1 permet
de déduire l’occurrence de l’autre entité.
Association n-aire N-N : la connaissance des occurrences de certaines entités permet de déduire les
occurrences des autres entités.
Représentation : on remplace les traits par des flèches.
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III-13 Modèle Conceptuel des Données MCD

La contrainte d’intégrité multiple


Le lien d’héritage (triangle vers l’entité de base)




La connaissance des occurrences d’une ou plusieurs entités sources permet de déduire une ensemble
d’occurrences d’une ou plusieurs entités cibles. C’est une généralisation de la CIF.
A partir d’une entité de base : on fait dériver une entité plus spécialisée qui comporte ses propres attributs
mais également les attributs de l’entité de base.
Une entité dérivée utilise l’identifiant de l’entité de base.
Exemple : L’entité TOLE(infos spécifiques à une tôle) et l’entité BARRE_FER(infos spécifiques à une barre
de fer) héritent de l’entité PIECE(pièce métallique en général).
Entité forte et entité faible



Une entité faible ne peut être considérée qu’en association avec une entité forte.
Une occurrence d’une entité faible n’est identifiée que par rapport à une occurrence d’une entité forte.
Exemple : la « pièce » est considérée en association avec le projet dans lequel elle est utilisée car tout est
centralisé autour de ce dernier.
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III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

Détermination des entités





L’identifiant = information source de la DF
Les propriétés = informations cibles
La couverture minimale ne permet pas de déduire le nom de l’entité ; le choix est au concepteur du SI
Exemple : la DF : NumSiret_Raissociale, contact, tel, typeEnt correspond à l’entité ENTREPRISE
Détermination des associations

On repart des étapes 4 et 5 de la couverture minimale :
4- On repère les données non cochées : on coche un « carré » : elles ont pour source une concaténation :
 NumProjet, NumSécu _ datedebut, datefin
5- On recherche les DF entre les données sources elles mêmes en précisant la nature de l’occurrence :
NumProjet _ NumSiret (client), NumSécu (Chef)
NumFacture _ NumProjet (attention dans l’autre sens cela ne fonctionne pas)
NumPièce _ NumSiret (fournisseur), NumProjet

Plusieurs cas de figure se présentent.
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III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

1er cas : 2 sources forment une DF : source_cible ; asso 1-N entre deux entités
Exemple :
NumPiece _ DescPiece, PrixAchatPiece
NumProjet _ DateDebutProjet, NomProjet
NumPiece _ NumProjet
Si on connaît la valeur de NumPiece : on en déduit la valeur de NumProjet.
La pièce est liée à un seul projet.
La cardinalité maximale 1 est du côté de Piece, et la cardinalité maximale N est du côté Projet.
La DF ne permet pas de trouver le nom de l’association : choix du concepteur.
La DF ne permet pas de déduire les cardinalités minimales : choix du concepteur.
Dans notre exemple : la cardinalité minimale de PIECE est « 0 » : la DF est faible.
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III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

2ème cas : les cibles ne sont pas des sources, asso N-N entre deux entités
Exemple :
NumProjet _ DateDebutProjet, NomProjet
NumSecuEmp _ PatronymeEmp, PrenomEmp, AgeEmp, FonctionEmp
NumSecuEmp, NumProjet _ DatedebutAffect, DateFinAffect
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III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

3ème cas : des cibles peuvent être des sources, asso N-N qui comporte une CIF
Exemple :
NumProjet _ DateDebutProjet, NomProjet
NumSecuEmp _ PatronymeEmp, PrenomEmp, AgeEmp, FonctionEmp
NumFeuilleAchats _ DateFeuilleAchats
NumProjet(préparateur), NumSecuEmp _ NumFeuilleAchats


Les 3 premières DF déterminent les entités PROJET, EMPLOYE, FEUILLE_ACHATS
Comme NumFeuilleAchats est cible : cette entité est la cible de la CIF
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III-14 Construire un MCD à partir de la couverture minimale

4ème cas : certaines sources ne sont pas sources dans d’autres DF, asso N-N
qui comporte une CIF
Exemple :
On reprend l’exemple précédent : on considère maintenant que DateFeuilleAchats comporte uniquement le jour
et le mois ; l’année doit être stockée dans une autre information.
NumProjet _ DateDebutProjet, NomProjet
NumSecuEmp _ PatronymeEmp, PrenomEmp, AgeEmp, FonctionEmp
NumFeuilleAchats _ DateFeuilleAchats
NumProjet(préparateur), NumSecuEmp, année _ NumFeuilleAchats
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III-15 Cas pratique MCD

On détermine les informations concernant :

- les constituants

- les partenaires

- les messages du MCC et MCT
Pour chaque élément : choisir une mnémonique

Construire la couverture minimale en 4 étapes :

1- Déterminer les éléments sources : leur connaissance permet de déterminer les autres éléments.
2- Ecrire les éléments cibles des dépendances fonctionnelles
3- Ecrire les DF ayant comme source des combinaisons d’éléments
4- Ecrire les DF entre les éléments sources

On détermine les associations à partir des DF entre les éléments sources (cf n° 4) :

La source de la DF correspond à l’entité qui porte la cardinalité maximale 1

La cible de la DF correspond à l’entité qui porte la cardinalité maximale N

On rassemble toutes les entités sur un même schéma

On complète : cardinalités minimales et noms des associations à partir des annexes
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III-15 Cas pratique MCD : Association sportive
I- Les éléments d’information manipulés au sein du SI
II- La détermination des éléments sources
* nom > prenom, dateNaiss, adresse, CodePost, ville, email, telPort, telFixe, licence
* nomGrade > themeGrade
* poids > catPoids
* nomMed > adresseMed, codePostMed, villeMed, telMed
* ageFed > catAge
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III-15 Cas pratique MCD : Association sportive
III- Les associations existant entre les entités
* ADHERENT « EST SUIVI PAR » MEDECIN :
•
Côté adhérent : Cardinalités 1 ; 1 (médecin obligatoire et un seul)
•
Côté médecin : Cardinalités 1 ; N (s’il est inscrit dans le fichier : il a au moins un patient à plusieurs)
* ADHERENT « POSSEDE » GRADE :
•
Côté adhérent : Cardinalités 0 ; 1 (l’adhérent peut ne jamais avoir été licencié dans un club)
•
Côté grade : Cardinalités 0 ; N (un grade donné peut n’avoir aucun représentant)
* ADHERENT « PESE » POIDS :
•
Côté adhérent : Cardinalités 1 ; 1
•
Côté poids : Cardinalités 0 ; N
* ADHERENT « EST AGE DE » AGE :
•
Côté adhérent : Cardinalités 1 ; 1
•
Côté âge : Cardinalités 0 ; N
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III-15 Cas pratique MCD : Association sportive
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MCD
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Modélisation Merise
Le niveau
Organisationnel
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III-16 Modèle Organisationnel des Traitements MOT
Le MOT est établi à partir du MCT en répartissant les opérations conceptuelles entre les différents postes de travail.

Le découpage en postes de travail


Il s’agit de découper l’entreprise en unités d’organisation
Ces postes de travail sont :



Concernant les moyens humains :




Une personne peut être affectée à un poste,
Une personne occupe plusieurs postes,
Un poste est occupé par plusieurs personnes.
Concernant le travail à effectuer :



les moyens humains et matériels,
Le travail à effectuer
Une opération est prise en charge par un seul poste de travail,
Une opération est prise en charge par plusieurs postes de travail
La notion d’opération organisée


Les opérations conceptuelles du MCT sont réparties sur les postes et deviennent : « organisées ».
Il n’existe pas nécessairement une correspondance entre une opération conceptuelle et un poste de travail
d’où différents cas de figure :



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Une opération conceptuelle correspond à une opération organisée,
Une opération conceptuelle peut être découpée en plusieurs opérations organisées,
Plusieurs opérations conceptuelles peuvent être regroupées en une opération organisée
41
III-16 Modèle Organisationnel des Traitements MOT

La représentation graphique





La représentation graphique est telle que le temps s’écoule de haut vers le bas
Le modèle est découpé en colonnes qui correspondent chacune à un poste de travail ou un partenaire
Ensuite on place les différentes opérations organisées dans les bonnes colonnes
Les opérations organisées sont représentées selon le même formalisme que celui utilisé pour les
opérations conceptuelles
Les opérations organisées peuvent être découpées en tâches de deux types :




Les tâches hommes
Les tâches machine
S’il n’y a pas de message interne à un poste : les tâches organisées doivent être regroupées
La modélisation d’une période de déclenchement

Si une opération organisée se déclenche de façon périodique : on modélise par le « trapèze » avec le nom
de la période indiqué à l’intérieur
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III-17 Modèle Organisationnel des Données MOD

Objectif du MOD





Il s’agit de maîtriser les redondances d’informations entre les différents postes de travail,
Dimensionner les moyens informatiques à mettre en place au niveau des différents postes
Il s’agit de construire les « vues » du MCD
Exemple : le responsable des stocks a juste besoin de voir la liste des éléments dans le stock sans se
soucier des informations concernant la paie des employés qui elle, doit être accessible au gérant.
Le choix de cette vue a des conséquences sur d’autres décisions :



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Aspect sécurité et restriction des accés,
Choix des données qui sont laissées sur un serveur central de stockage et celles qui sont copiées vers un
serveur local
Choix des éléments informatiques à acheter en fonction de la quantité de données à gérer sur un poste
43
III-18 Modèle Organisationnel des Communications MOC

Objectif du MOC


Il existe des échanges d’informations entre les sites, ou sont stockées les données, et des sites où sont
manipulées des données. Il est nécessaire de représenter ces différents sites et les communications qui
peuvent exister entre ces sites afin de dimensionner des éléments comme les réseaux ou les systèmes de
stockage. C’est l’objectif du MOC.
La notion de site






Pour une grande entreprise, un site peut être distant de plusieurs centaines de Km. Les communications entre
sites doivent passer par un réseau d’un opérateur.
Si l’entreprise dispose de différents bâtiments : la notion de site peut désigner ses bâtiments. Les
communications s’appuient sur le réseau d’entreprise.
S’il n’y a qu’un seul bâtiment : un site est un bureau. Les communications s’appuient sur un réseau local.
Dans le cas de petites entreprises avec une seule pièce (ex Start Up) : les sites sont les ordinateurs.
Enfin, les sites peuvent désigner différents programmes fonctionnant sur une même machine.
Le stockage centralisé : un seul site pour stocker des données

Les autres sites sont des sites de traitement qui accèdent, de façon concurrente, à ce site central pour :




Lire des données (entrées des traitements),
Ecrire des données (sorties des traitements)
Avantage : gestion simplifiée car toutes les informations sont concentrées au même endroit
Inconvénients :



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Nécessité d’un mécanisme d’exclusion mutuelle pour gérer les accès concurrents,
Grand dimensionnement pour éviter le goulot d’étranglement (fermes de machine des moteurs de recherche),
Si le site central tombe : tout est bloqué (on fait une copie automatique sur un site secondaire).
44
III-18 Modèle Organisationnel des Communications MOC

La gestion de stockage centralisée avec des caches


On copie des vues sur des sites locaux de stockage des données qui peuvent être confondus avec des
sites de traitement afin d’alléger la charge du site central.
Deux façons de fonctionner :






Le site de traitement consulte d’abord le site de stockage local (appelé « cache »). S’il ne trouve pas
l’information : il accède au site central en dernier recours.
S’il ne trouve pas l’information : c’est le site de stockage local qui consulte le site de stockage central et qui
redonne l’information au site de traitement. Le site de stockage local joue le rôle d’intermédiaire.
Avantages : l’utilisation des caches évite le goulot d’étranglement.
Inconvénients : nécessité d’un mécanisme de cohérence des copies et d’un mécanisme d’exclusion
mutuelle.
Il est possible de mettre plusieurs sites locaux de stockage en cascade : plusieurs niveaux de cache.
La gestion décentralisée




Le site central de stockage est remplacé par plusieurs sites de stockage répartis sur le réseau.
Les sites sont à la fois « utilisateurs d’informations » et « dépositaires d’informations » : « Peer to Peer ».
Nécessité d’un annuaire qui conserve les lieux de stockage.
Mise ne place d’un mécanisme de cohérence des copies.
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Modélisation Merise
Le niveau
Logique
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III-19 Modèle Logique des Données MLD

La notion de relation
Une relation est le lien entre des informations pour former une information plus complexe.
Ex : PIECE (numPiece, descPiece, prixAchatPiece)


La notion de table

La relation PIECE est un ensemble d’occurrences que l’on met dans une table :






Chaque colonne correspond à un attribut de la relation,
Chaque ligne correspond à une occurrence de la relation,
Chaque case correspond à une valeur de l’attribut pour une occurrence donnée de la relation.
Une table est un ensemble d’enregistrements ou « tuples ».
Les attributs sont aussi appelés « champs ».
La notion de clés
Pour distinguer les enregistrements, on utilise des clés : c’est-à-dire des attributs qui ont une valeur unique
pour chaque tuple et qui permettent de les distinguer les uns des autres.

Clé candidate : attributs pouvant être utilisés comme clés

Clé primaire : attribut choisi comme clé : il est souligné.
Ex : PIECE (numPiece, descPiece, prixAchatPiece)

Clé étrangère : une clé étrangère dans la relation R1 ne sert pas à identifier les enregistrements R1 mais
est utilisée comme clé principale dans une relation R2. On met un # devant l’attribut.
Ex : PIECE (numPiece, descPiece, prixAchatPiece, # numProjet)
PROJET(numProjet, dateDebutProjet, nomProjet)

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III-19 Modèle Logique des Données MLD

Les règles de passage du MCD vers MLD


Une entité se transforme en relation :
La transformation d’une association 1 _ 1


Soient deux entités : ENTITE1 et ENTITE2, liées par une association ASSOCIE type 1_1.
Ces trois éléments sont fusionnés : seul l’attribut6 a été choisi comme clé principale.
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III-19 Modèle Logique des Données MLD

La transformation d’une association 1 _ N


Soient deux entités : ENTITE1 et ENTITE2, liées par une association ASSOCIE type 1, N.
Pour transformer cette association : il faut utiliser 2 relations :


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1ère relation : ENTITE1 regroupe ENTITE1 et ASSOCIE + clé étrangère = clé primaire ENTITE2
2ème relation : ENTITE2
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III-19 Modèle Logique des Données MLD

La transformation d’une association N _ N


Construction de 2 relations correspondant aux 2 entités de départ
Construction d’une 3ème relation comportant :

2 clés étrangères pointant sur les occurrences issues des 2 entités,

Les éventuels attributs de l’association

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On peut ajouter un nouvel attribut de type numérique composé des 2 clés étrangères
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III-19 Modèle Logique des Données MLD

La transformation d’une association N _ N avec une CIF

Même principe que précédemment mais la clé étrangère de l’entité CIF n’est pas soulignée.
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III-19 Modèle Logique des Données MLD

La transformation d’une association réflexive


On ne s’occupe pas de l’association : on ne prend que l’entité
On écrit une clé étrangère = clé primaire avec le nom du rôle de cardinalité N
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III-19 Modèle Logique des Données MLD

La transformation d’associations multiples

Même principe que précédemment.
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III-19 Modèle Logique des Données MLD

La transformation d’un lien d’héritage

On suppose 2 entités A et B qui héritent d’une entité C
1ère méthode : 3 relations
A et B comportent une clé étrangère pointant sur C
A(#attribut1, #attribut2, attribut4, attribut5)
B(#attribut1, #attribut2, attribut6)
C(attribut1, attribut2, attribut3)

2ème méthode : 2 relations
A et B comportent chacune les attributs de C
A(attribut1, attribut2, attribut3, attribut4, attribut5)
B(attribut1, attribut2, attribut3, attribut6)

3ème méthode : 1 relation
Une seule relation correspondant à l’entité C dans laquelle on ajoute les attributs de A et B
C(attribut1, attribut2, attribut3, attribut4, attribut5, attribut6)

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III-20 La normalisation des relations

Intérêt de la normalisation



Il s’agit d’appliquer de nouvelles règles de transformations pour diminuer les redondances.
Il existe trois types d’anomalies de stockage :

Insertion : si l’on souhaite stocker
l’info : salaire d’un chaudronnier avec
3 ans d’ancienneté : il est nécessaire
d’avoir cet employé !

Modification : si nous oublions de modifier
le salaire d’un chaudronnier de 1 an d’ancienneté :
La table devient incohérente !

Suppression : si nous supprimons
l’unique enregistrement du chaudronnier de
2 ans d’ancienneté : nous perdons l’info sur le salaire à ce poste
La hiérarchie des formes normales
Les modifications nécessaires des relations ont été regroupées par niveau appelées :
« formes normales ».
Le respect d’une forme normale de niveau N implique le respect de la forme normale de niveau
inférieur.

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III-20 La normalisation des relations

La première forme normale 1NF

Une relation qui est de première forme normale doit posséder les propriétés suivantes :



Les attributs de la relation sont mono-valués : exemple le prénom,
Les valeurs sont atomiques : elles ne peuvent être décomposées en plusieurs sous-valeurs,
Les valeurs sont constantes dans le temps

La normalisation par stockage horizontal :

La normalisation par stockage vertical :
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III-20 La normalisation des relations

La deuxième forme normale 2NF

Une relation qui est de deuxième forme normale doit posséder les propriétés suivantes :


La relation est de première forme normale,
Il y a une dépendance fonctionnelle totale entre la clé composée et les attributs qui
n’appartiennent pas à cette clé
Soit la relation : COMMANDE (CodeFournisseur, refArticle, DescArticle, Qté)
Il existe une dépendance fonctionnelle où la source est constituée par une partie de la clé :
RefArticle _ article
On obtient deux relations :
COMMANDE (CodeFournisseur, #refArticle, Qté)
ARTICLE (refArticle, DescArticle)
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III-20 La normalisation des relations

La troisième forme normale 3NF

Une relation qui est de troisième forme normale doit posséder les propriétés suivantes :


La relation est de deuxième forme normale,
Il n’y a pas de DF entre des attributs qui n’appartiennent pas à la clé
Soit la relation : COMMANDE (NumCommande, Codefournisseur, refArticle, DescArticle, Qté)
Il existe une dépendance fonctionnelle entre RefArticle et DescArticle et ces deux attributs
n’appartiennent pas à la clé
On obtient deux relations :
COMMANDE (NumCommande, Codefournisseur, #refArticle, Qté)
ARTICLE (refArticle, DescArticle)
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III-20 La normalisation des relations

La forme normale de BOYCE CODD (BCNF)

Une relation qui est de forme normale BCNF doit posséder les propriétés suivantes :


La relation est de troisième forme normale,
Les attributs, qui appartiennent à la clé, ne sont pas la cible d’une dépendance
fonctionnelle d’attributs n’appartenant pas à la clé
Soit la relation : LISTE_PIECE (piece, descPiece, qté, fournisseur)
Si chaque fournisseur se spécialise dans un type de pièce, cela se traduit par une dépendance
fonctionnelle de fournisseur vers pièce.
On obtient deux relations :
LISTE_PIECE (piece, descPiece, qté)
FOURNISSEUR (fournisseur, #piece)
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III-20 La normalisation des relations

La quatrième forme normale 4NF

Une relation qui est de quatrième forme normale doit posséder les propriétés suivantes :

La relation est de forme normale BCNF,

Il n’y a pas de dépendances multi-valuées
Exemple : A partir d’un numéro de projet : on peut en déduire plusieurs salariés :
On dit que numProjet multi détermine salarié : c’est une dépendance multi-valuées.
Soit la relation : HABILITATION (nomSalarié, typeTravail, lieu)
Il faut scinder en deux relations :
HABILITATION_TYPE_TRAVAIL (nomSalarie, typeTravail)
HABILITATION_LIEU (nomSalarie, lieu)
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III-21 Cas pratique MLD
I- Partir du MCD (diapo 39) : écrire la relation correspondante pour chaque entité
Exemple : EMPLOYE(numEmp, nomEmp, prenomEmp, adrEmp, cpEmp, villeEmp, telFixeEmp,
telPortEmp, emailEmp, fctEmp)
II- Pour chaque association cardinalités max 1-1 : fusionner les relations
Il n’y a pas d’association 1_1 dans notre exemple.
III- Transformer les associations de type cardinalités max 1-N
On change la relation de cardinalité max 1 : on ajoute une clé étrangère = clé prim. de l’autre relation.
IV- Transformer les associations de type cardinalités max N-N
Ne concerne pas notre exemple.
V- Modèle relationnel final
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III-21 Cas pratique MLD
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III-22 Modèle Logique des Traitements MLT

L’outil informatique


L’ergonomie des outils informatiques



La mise au point d’une IHM : Interface Homme Machine joue un rôle important dans l’acceptation d’un outil
Les masques : La sémantique utilisée, Les widgets : zones de saisies, étiquettes, boutons, listes
La matrice « Etats-Transitions »




Le MLT spécifie pour chaque opération organisée :

Le ou les outils informatiques utilisés,

La logique d’enchaînement des différents écrans

Les outils transactionnels : interagissent avec l’utilisateur par le clavier, la souris, l’écran, l’imprimante

Les outils en traitement différé : outils de traitement pas « batch »
Lorsqu’une fenêtre est affichée à l’écran : c’est un état du logiciel
Les changements d’état constituent la dynamique du logiciel : on parle de transitions.
La matrice « Etats- Transitions » représente la dynamique du logiciel sous forme de tableau :

Etat de départ,

Evènement déclenchant la transition

Conditions à respecter pour effectuer cette transition

Etat d’arrivée
La représentation du MLT


Les « nœuds » correspondent à des états
Les flèches (arcs) correspondent à des transitions
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III-23 Modèle Logique des Communications MLC
Le MLC n’existe que s’il y a plusieurs sites.
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