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Les piscines

École de natation……… …..lieu de compétition….

……. espace de jeux et de détente

Les risques sanitaires

Les principales sources de contamination

• les baigneurs :

cheveux, peau, sécrétions…

• les non-baigneurs • l’eau d’adduction • les produits chimiques • le matériel d ’animation, la décoration • la pollution atmosphérique et le vent

Les supports de contamination

– l’eau des bassins – les surfaces (

en particulier les sols

) – le matériel d ’animation (

lignes d’eau, plongée, canoë,….

) – l’air

Les facteurs favorisant la contamination

• La promiscuité • Le confinement par manque de renouvellement de l’air • L’atmosphère tiède et humide • Les revêtements anti-dérapants • La peau insuffisamment séchée

Nature des contaminants

• •

Biologique

– virus, bactéries, champignons, protozoaires, parasites…

Chimique

– produits de traitement et d’entretien

La contamination microbiologique apportée par le baigneur

– Les germes d’origine intestinale – Les germes de la peau, des muqueuses – Les germes rhino-pharingés – La verrues plantaires

Un baigneur apporte 30 millions de bactéries au cours d’une baignade

Microorganismes

Papillomavirus

Origine Lieux contaminés

Sols Matériel d’animation

Cutanées

Verrues plantaires

Virus Bactéries Champignons Protozoaires

Poliovirus Virus hépatite A Enterovirus Adénovirus Staphylocoques Streptocoques Pseudomonas aeruginosa Salmonella Shigella Légionella Dermatophytes Levures (candida albicans) Moisissures (aspergillus) Amibes

Peau Muqueuses Peau, lésions cutanées Muqueuses Eau du bassin Eau (film superficiel) Goulottes Bord du bassin Hydrotellurique Muqueuses Peau Région péri anale Eau Peau (squames) Peau (squames), muqueuses Eau Atmosphère Eau Sols Matériels d’animation Tellurique Intestin Eau Furoncle Impétigo Dermite Mycoses Herpès circiné Eczéma Candidose (atteinte des plis et ongles Infections des orteils otite

pathologies O.R.L.

Rhinite Pharyngite Angine Otite pneumonie Infestions de conduit auditif externe

Digestives

Pharyngite Infection aigue diarrhée Typhoïde Diarrhée Dysenterie

diverses

conjonctivite méningite

La contamination chimique

• Intoxication aiguë – ingestion ou inhalation massive de produits de traitement • Intoxication légère – irritation oculaire

Objectifs principaux :

• Proposer une eau claire et agréable pour les activités de bain • Préserver la

santé

des baigneurs • Maintenir la limpidité de l’eau en permanence pour la

sécurité

du nageur

OBJECTIFS SANITAIRES PROTECTION DE LA SANTE ET DE LA SECURITE DES BAIGNEURS – Limitation des apports de contamination par les baigneurs • limitation de la fréquentation FMI • mesures de prévention : équipements sanitaires, pédiluves, information des usagers – Destruction permanente des germes apportés par les baigneurs • Traitement des eaux • Nettoyage des sols

La gestion des risques sanitaires

Limitation de la pollution introduite

• Distinction des circuits baigneurs et non baigneurs – non chevauchement des circuits « pieds chaussés » et « pieds nus » • Mise à disposition d’équipements sanitaires satisfaisants – vestiaires, sanitaires, douches • Mise en place de pédiluve • Information et éducation sanitaire des baigneurs

Circulation des baigneurs

La marche en avant

La zone de circulation « pieds chaussés » doit être indépendante de la zone de circulation « pieds nus » N’oubliez pas l ’accès handicapés !

Les vestiaires

• aire de transition  zone à risque à éviter • entretien rigoureux • vestiaires individuels – séparation des zones « pieds chaussés » et des zones « pieds nus » • vestiaires collectifs – zone de déchaussage

Circuit non satisfaisant

Séparation des circuits

Cabine traversante

Les sanitaires

• Nombre défini en fonction de la F.M.I.

• Avant l’accès aux bassins • Entretien aisé par leur conception et les matériaux utilisés Attention aux pentes et à l’évacuation des eaux !

La douche : un rôle primordial

• Obligatoire • Savonnée –

Avant

d ’entrer dans le bassin :

éliminer la majorité des germes cutanés et une grande partie de la pollution organique azotée

En sortant du bassin

:

pour se débarrasser des germes qu’il a pu recueillir (prévention personnelle)

La douche

• Alimentation en eau chaude • Mitigeage le plus près possible de l’usage • Distribution de savon • Revêtement anti-dérapant : interdit d ’utiliser des caillebotis Avec des pose-serviettes SVP !

Le pédiluve

• Alimenté en continu par surverse • Désinfectant pour détruire la contamination des pieds des baigneurs (

teneur de 4 à 6 mg/l de chlore

) • Inévitable pour un passage obligatoire • Suffisamment dimensionné (

2 pieds

!) • Aménagé en pente douce pour permettre le passage des fauteuils roulants (

1 rotation de roue

)

Information des usagers

– Sensibilisation aux règles d’hygiène – Mise à disposition des résultats des analyses du contrôle sanitaire

Destruction de la pollution résiduelle

• le traitement des eaux • le nettoyage des sols et des équipements

Objectifs du traitement des eaux :

• Evacuer et traiter la contamination apportée en permanence • Maintenir la transparence de l’eau pour assurer la sécurité des baigneurs

Eau filtrée désinfectée et désinfectante

Les points principaux

• Hydraulicité du bassin • Recirculation de l ’eau • Apport d’eau neuve • Floculation Filtration • Désinfection • Traitement complémentaire : correction de pH, adoucissement ...

Hydraulicité des bassins

• Trois types de circulation de l ’eau : – Hydraulicité classique – Hydraulicité inversée – Hydraulicité mixte

Éviter les zones mortes pour limiter les dépôts Récupérer le film superficiel

Réseau Assainissement CIRCULATION DE L'EAU Ancienne norme Désinfection Neutralisant Compteur Eau neuve Débitmètre Préfiltre+Pompe Filtr e Egout

CIRCULATION DE L'EAU Conforme Désinfection Neutralisant Compteur Eau neuve Débitmètre Réseau d ’assainissement Filtre

Recyclage de l'eau

° Bassin de surface supérieure à 240m2 ° - 30 mm pour une pataugeoire ° - 1h30 pour les bassins dont p< 1.50m

° - 4h pour les bassins dont p> 1.50m

° - 8h pour les fosses à plongeon ° Contrôle par des compteurs totalisateurs

Apport en eau neuve

• Objectifs : • Remplacement de l’eau de ruissellement des plages évacuée par goulotte • Renouvellement d’une partie de l’eau (

minimum 30l/baigneur/jour et recommandation 50l/baigneur/jour

)

Filtration

• Objectifs : – Clarifier l’eau : assurer la rétention des particules en suspension – Faciliter l’action ultérieure du désinfectant en réduisant la concentration des micro organismes

Filtration

• • Pré-filtration : tamisage, avant les pompes, par grillage pour éléments grossiers (cheveux, feuilles, bagues, etc…) • Filtres à sable • Semi-rapides : sable de 0,4 à 0,6 mm et vitesse de 20 à 40 m/h • Hauteur de sable 80 cm minimum • Existence de filtres multicouches (sable + hydroanthracite) • Filtres à diatomites

Filtres à cartouches : inadapté pour les piscines de collectivité

La désinfection des eaux

• détruire les germes pathogènes • empêcher le développement des algues

Traitements des eaux Produits de désinfection

Produits désinfectants agréés

Produits à base de chlore Chlore gazeux Eau de javel Hypochlorite de calcium Chlorocyanuriques Brome Ozone PHMB

Concentration dans l’eau

0,4 <= chlore actif <= 1,4 mg/l 2 <= chlore disponible <=

4mg/l (valeur recommandée)

1<= brome total <= 2mg/l 0,4 mg/l pendant 4 mn 30<= Biguamides <= 45 mg/l

Zone de pH d’utilisation

6,9 <= pH <= 7,7 Fonction du désinfectant 6,9 <= pH <= 7,5

Commentaires

       

Toxicité acidifie Dosage précis Autonomie du stockage Coût réduit consommation dans les grands bassins Correction pH à la baisse requise Attention à l’entartrage de la pompe doseuse et aux conditions de conservation

      

Faible coût Poudre concentrée mais coûteuse Augmente le pH et le TH, inconvénient avec les eaux dures Nette tendance à l’entartrage des pompes Composés de synthèse coûteux Diminuent la consommation en chlore Ont peu d’effet sur le pH

Nécessité d’une gestion de leur concentration

Fait baisser le pH

     

Plage de pH autorisée plus élevée que le chlore Pas besoin de stabilisant Contrainte de stockage et de manipulation Coût élevé Pas de production de dérivés secondaires Installation coûteuse

Nécessité d’une désozonation et d’un second désinfectant

Pas de production de dérivés secondaires

Agrément non prorogé

Action bactéricide lente

Produit incompatible avec produits halogénés, cuivre, filtre à charbon, …

Coût élevé

Stabilisant du chlore

30

<=ac.Isocyanurique<=75mg/l

(recommandation)

6,9 <= pH <= 7,7 

Réduction consommation de chlore (bassin plein air)

Effet protecteur ne s’accroît pas au delà de 50mg/l

Stockage endroit sec

Eviter l’emploi comme source unique de chlore

Coût élevé

Les produits chlorés

• Le chlore gazeux • L’eau de javel • L ’hypochlorite de calcium • Le chlore stabilisé – Acide trichloroisocyanurique – Dichloroisocyanurate de sodium ou de potassium

Le chlore dans l ’eau

• En solution dans l’eau, le chlore gazeux, l’eau de javel et l ’hypochlorite de calcium existent sous différentes formes : – L’acide hypochloreux (HClO) – Les ions hypochlorites (ClO ) chlore libre – HCLO = Chlore libre actif

Le chlore

Chlore gazeux

Cl 2 + H 2 O <=> HCLO + H + Ph < 4 Equilibre se déplace <== Chlore dissous 5,6 < Ph <10 HCLO commence à se dissocier + CL HCLO <=> CLO Ph > 10 CLO prédomine, HCLO tout dissocié + H +

Eau de javel

NaClO + H 2 O <=> HCLO + Na + + OH -

Efficacité des différentes formes du chlore

Temps nécessaire à la destruction de 99% de E. Coli en fonction de la forme du chlore, pour une même quantité de produit : – Acide hypochloreux :

2 minutes

– Ions hypochlorites :

40 minutes

– Monochloramines :

+ de 8 heures

Avantages et inconvénients du chlore gazeux

• Favorise la formation de chlore actif en abaissant le pH • Mise en œuvre simple et pratique • Conserve son pouvoir oxydant dans le temps • Précautions spécifiques pour le stockage et la manipulation de bouteilles

Avantages et inconvénients de l’eau de javel

• mise en œuvre simple • coût de fonctionnement réduit • fait monter le ph • nécessite des précautions lors de sa manipulation • se dégrade rapidement à la lumière et à la chaleur

Avantages et inconvénients de l’hypochlorite de calcium

• mise en œuvre simple • fait monter le pH • augmente la dureté de l’eau (problème d’entartrage) • prix de revient élevé

Action des ultraviolets sur le chlore

• transformation du chlore en ions chlorures inactifs • chlore consommé en pure perte • • piscines de plein air : difficile de maintenir une teneur en chlore correct  utilisation de chlore stabilisé

Avantages et inconvénients des stabilisants

• source de chlore résistante aux U.V.

• produits solides stables faciles à manipuler • coût relativement élevé • contrainte de fonctionnement : apport d ’eau neuve important

Les formes de chlore dans l’eau pas de chlorocyanurés chlorocyanurés chlore total (dpd4) chlore libre (dpd1) acide hypochloreux

(chlore actif)

(HOCl) ion hypochlorite (ClO ) (dpd3) Chloramines chlore combiné organochlorés lourds mesurables au dpd acide hypochloreux (HOCl) ion hypochlorite (ClO ) dérivés chlorocyanurés chlore disponible (dpd1) Chloramines organochlorés lourds mesurables au dpd chlore combiné (dpd3) chlore total (dpd4)

Nettoyage des sols et des équipements sanitaires

Lavage

• Permet d ’éliminer la couche superficielle des sols – Utiliser un détergent classique – Attention à ce que le produit soit compatible avec le chlore

Rinçage

• Rincer le sol à grande eau – Ne pas utiliser de serpillière – Evacuer l’eau en direction des siphons de sol – Ne pas laisser de zones stagnantes

Désinfection

• Appliquer le désinfectant sur les surfaces • Si possible, ne pas rincer et laisser évaporer le produit toute la nuit • Attention : le produit doit être compatible avec les produits chlorés – Ne pas utiliser d’ammoniums quaternaires

Entretien des surfaces et des bassins

Opérations d’entretien Vidange Brossage Prélavage (au jet) Quotidiennes (soir)

Pédiluves SPA Pédiluves Parois des bassins Matériel d’animation Tous les sols Couverture thermique (le matin, à l’enroulement)

Lavage/Rinçage/Désinfection (détartrage éventuel)

Sols et parois Bancs et équipements Pédiluves

Nettoyage (balai aspirateur)

Fond des bassins (matin avant ouverture)

Décapage (avec machine) Hebdomadaires

Pataugeoires Lignes air-eau, (goulottes, skimmers) Pataugeoires Pataugeoires Couverture thermique Matériel d’animation Casier Local poubelles Sols et plages Toboggans nautiques

Semestrielles

Bassins (plus souvent suivant la qualité de l’eau Parois et fond des bassins Parois Fond des bassins

La surveillance sanitaire des piscines

• Deux niveaux de responsabilité : – Le gestionnaire de l’établissement – L’autorité sanitaire

(Agence régionale de santé Service Santé Environnement, Service communal d ’Hygiène et de Santé)

La surveillance du gestionnaire de la piscine • La surveillance des baigneurs – sécurité des baigneurs – respect des règles d ’hygiène • Entretien rigoureux des installations sanitaires et des locaux • Respect du règlement intérieur • interdiction de l’accès à la baignade pour les personnes atteintes d’affections cutanées • respect de la F.M.I…..

La surveillance par le gestionnaire de la piscine • La surveillance du traitement des eaux – Surveillance permanente des installations de traitement (perte de charge dans les filtres, apport d ’eau neuve, recirculation,…) – Surveillance de la qualité des eaux

Tenue du carnet sanitaire

– – –

Une fois par jour

: – La fréquentation – Le relevé des compteurs

Deux fois par jour

– La transparence – La température – Le ph – La teneur en chlore disponible – La teneur en chlore total – La teneur en chlore combiné

Une à deux fois par semaine

– La teneur en stabilisant

Le contrôle des piscines par l’autorité sanitaire

• La qualité physico-chimique de l’eau – Vérification régulière (

au moins 1 par mois

) • La salubrité générale de l’établissement – Vérification à l ’initiative de l ’autorité

Le contrôle des piscines par l’autorité sanitaire

• Fréquence et nature des analyses de l’eau, fixées par arrêté préfectoral selon le type d’installation • Des échantillons d’eau sont prélevés pour analyse par l’ARS ou le laboratoire agréé • Les résultats analyses, interprétés et commentés par l’ARS sont affichés de manière visible

La réglementation applicable aux piscines

• L’ordonnance n°2000-548 du 15 juin 2000 concernant le chapitre II du Code le la santé publique (articles L l’article L 1332) • Décret n°81-324 du 7 avril 1981 • Arrêté du 7 avril 1981 (dispositions techniques) • Arrêté du 7 avril 1981 (dispositions administratives)

Dispositions administratives

• Déclaration d'ouverture • Mise en conformité des installations • Contrôle

Dispositions techniques

• Débits de recyclage • Renouvellements journaliers • Vidange • Produits désinfectants • Injection des produits • Circuits de recyclage • Caractéristiques des filtres • Contrôle de la qualité du traitement