Corrigé du sujet d`Histoire n°1

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Document : Photographie du Serment du Front populaire

Défilé du 14 juillet 1935 : naissance du Front populaire. 500 000 personnes défilent derrière L. Blum, M. Thorez et E. Daladier en scandant le slogan « le pain, la paix, la liberté ».

Corrigé du sujet d’Histoire n

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1 L’expérience du Front populaire : ses espoirs et son échec (1936-1938)

Remarques Générales

Rappel : Sur le site du collège (rubrique « Pédagogie » : Histoire Géographie) beaucoup de corrigés sont présentés. N’hésitez pas à les relire notamment celui de l’Épreuve commune de novembre 2010 dans lequel sont présentés :

1. Les modalités de l’épreuve.

2. L’organisation du temps de travail.

3.

La méthodologie du paragraphe argumenté.

Document : Photographie

6 février 1934 : manifestation de protestation organisée par les ligues nationalistes et des associations d’anciens combattants à Paris devant le Palais Bourbon. Elle tourne au drame et au bain de sang (15 morts chez les manifestants).

L’antiparlementarisme réveillé et attisé par les ligues d’extrême droite atteint son point de paroxysme. C’est la plus forte explosion de violence advenue dans Paris depuis la Commune (mars-mai 1871).

À la suite de cette journée, pour la première fois dans l’histoire de la République, le président du Conseil, E.

Daladier, cède à une émeute de rue en démissionnant.

I. Corrigé des questions

N.B. : Les questions ne présentent pas de difficultés particulières, il suffisait de bien comprendre les documents.

Document 1 Question 1 Une crise politique, une crise économique et une crise sociale sont les trois grandes crises que connaît la France en ce début des années 1930.

1,5 pt si les trois crises.

1 pt si deux crises.

0,5 pt si une crise.

Document : Couverture d’une brochure illustrant le programme du Front populaire pour les élections législatives de 1936.

À noter le slogan : « le pain, la paix, la liberté ». Il rappelle celui des manifestants russes au début de l’année 1917 (avant la première révolution de février) : « Du pain ! À bas l’autocratie ! À bas la guerre ! » Le Front populaire se présente comme une coalition antifasciste et pacifiste.

Document 2a Question 2 Le Front populaire s’oppose à tout ce qui menace la démocratie (et donc la République et ses valeurs) : la misère, la guerre et le fascisme.

1 pt.

Autre réponse possible : Le Front populaire s’oppose à l’extrême droite et aux ligues (comme les Croix de feu par exemple).

1 pt.

Document : Photographie

Tribune officielle place de la Nation (Paris), le 14 juillet 1936.

Mme Léon Blum et Léon Blum (à g.) et les partis de la coalition du Front populaire, représentés (de d. à g.) par Pierre Cot (radical), Maurice Viollette (USR, Union socialiste républicaine), Roger Salengro (SFIO) et Maurice Thorez, leader du PC, absent du gouvernement. Le Front populaire arrive au pouvoir à la suite des élections législatives de mai 1936 avec un programme clair et une majorité parlementaire pour le soutenir.

Document 2b Question 3 Les trois partis qui composent le Front populaire sont le parti socialiste, le parti communiste et le parti radical. Leurs chefs respectifs sont L. Blum, M. Thorez et Édouard Daladier.

1 pt.

La S.F.I.O. : Section française de l’Internationale ouvrière est créée en 1905. Elle est plus connue sous le nom générique de Parti socialiste, La S.F.I.C. : Section française de l’Internationale communiste est créée à la suite d’une scission de la SFIO lors du Congrès de Tours en décembre 1920. Elle est plus connue sous le nom de Parti communiste. Le Parti radical est né en juin 1901. Le parti républicain radical et socialiste rassemble des tendances diverses et variées. Après la formation de la SFIO, il se repositionne plus au centre en affirmant son attachement à la propriété individuelle, à l’impôt sur le revenu, à la lutte contre les monopoles et à la mise en place des lois sociales. Les radicaux participent à tous les gouvernements des années 1920 et 1930. Ils sont le pivot des coalitions gouvernementales.

Document : Photographie publiée dans “Regards”, n

°

127 du 18 juin 1936

La grève des Galeries Lafayette, grand magasin parisien très prestigieux à l’époque, est restée un moment important des

grandes grèves de 1936. La banderole “Honneur à la solidarité ouvrière” était insolite dans ce décor plutôt luxueux. Les

vendeuses à robe noire et à col blanc, les chefs de rayon, les manutentionnaires, tout ce monde vivait la grève avec une certaine élégance. Sur ce cliché, les femmes semblent plus détendues que les hommes mais tous les protagonistes sont calmes, posés, sereins. Ils attendent la déclaration de Léon Jouhaux, Secrétaire Général de la CGT.

Il y a même des vendeuses qui posent devant le photographe.

Un des signes de ralliement du Front populaire : le point levé (symbole de la lutte sociale) Au premier plan : Léon Blum, leader de la SFIO

Document 3 Question 4 Les grèves de mai 1936 se déroulent dans une atmosphère de joie et de bonne humeur.

1 pt.

1 pt aussi si seulement le mot « joie » ou l’expression « bonne humeur ».

0,5 pt si mot « kermesse ».

À noter, que la victoire de la gauche aux législatives de 1936 a pour résultat de déclencher dans le monde ouvrier une vague de grève inattendue. Puissante et spectaculaire, elle impressionne par son calme et son atmosphère festive, de kermesse joyeuse et bon enfant. Début juin,

3 millions d’ouvriers et d’employés sont en grève (usines et grands magasins)

. Ils occupent leur lieu de travail et prennent le contrôle de l’outil de production.

Objectif de cette grève massive : obtenir enfin des avantages et des réformes sociales en terme économique, de pouvoir d’achat, de conditions de travail mais aussi de dignité.

Document :Timbre poste des années 2000 commémorant les premiers congés payés de 1936.

En 1936, de nombreuses familles découvrent des lieux de villégiature jusque-là inaccessibles : mer, montagne. La création du billet de chemin de fer à 40% de réduction, appelé le ticket « Léo Lagrange » (nom du sous secrétaire d’État aux sports et à l’organisation des loisirs sous le Front populaire) rend possible de tels voyages. 1936 voit ainsi l’émergence du tourisme de masse.

Documents 4 et 5 Question 5 Les quatre mesures du Front populaire dont se souvient l’ouvrier sont : - les quinze jours de congés payés (cf. lois sociales de 1936), - la limitation à 40 heures de la durée hebdomadaire du travail (cf. lois sociales de 1936), - l’établissement des conventions collectives : accords conclus entre les employeurs et les syndicats représentant les salariés sur les conditions et les horaires de travail ainsi que sur les garanties sociales (cf. Accords Matignon juin 1936), - l’augmentation des salaires (de 7 à 15%) (cf. Accords de Matignon).

0,5 pt par mesure.

Document : Photographie

Léon Blum à son bureau de Matignon devant un micro de radio.

Documents 4 et 5 Question 6 Les mesures prises par le Front populaire n’ont pas de réelle efficacité sur le plan économique. Le déficit de l’État se creuse.

Les entreprises privées connaissent des difficultés après la mise en place des réformes sociales (40 heures de travail hebdomadaire et congés payés).

1 pt si le mot « déficit » est utilisé.

0,5 pt si l’expression « réformes sociales » est utilisée.

Pour en savoir davantage, cliquez sur le lien :

http://www.dailymotion.com/video/xauhzl_la-chute-du-front-populaire-a-trave_news

II. Corrigé du paragraphe argumenté

Comme vous avez pu le remarquer, les idées vous ont été indiquées.

I. Les origines du Front populaire II. Les mesures prises par le gouvernement de Léon Blum III. Les raisons de la fin de l’expérience du Front populaire

Introduction et conclusion :

2 pts

Développement structuré et cohérent :

2 pts

Informations tirées des documents :

3 pts

Utilisation des connaissances personnelles :

3 pts

Exemple de phrases d’introduction

En 1936, la France porte au pouvoir une coalition de partis de gauche : le Front populaire.

Porteur d’un formidable espoir pour des millions de salariés, ce gouvernement de toute la gauche française tente, dans un contexte difficile, d’apporter des réponses à la crise que connaît la France depuis 1931.

Ière idée : Les origines du Front populaire

Doit figurer dans cette première partie :

La crise politique

: remise en cause du régime parlementaire car nombreux scandales financiers (cf. affaire Stavisky 1934 ), audience de plus en plus importante des ligues d’extrême droite (cf. Croix de feu, manifestation du 6 février 1934 ). Les partis de gauche interprètent la journée de 6 février 1934 comme une tentative de coup d’État fasciste . Pour contrer la montée en puissance des ligues, le 14 juillet 1935 une manifestation des forces antifascistes défile à Paris : c’est l’acte de naissance du Front populaire .

La crise économique

: 1929 débute la crise économique aux Etats-Unis qui va se propager à l’ensemble du monde mais la France est tardivement touchée ( 1931 ) et surtout plus durablement touchée : chute de la production industrielle notamment, chute des exportations (jusqu’à 50%), déflation, chômage en hausse (sans doute une hausse importante car les statistiques à cette époque ne sont pas fiables).

La crise sociale

: pas d’indemnité chômage faim en France à partir de 1933.

, disparition de 1,8 millions d’emplois entre 1929 et 1935, départ de nombreuses femmes du marché du travail, renvoi de plusieurs centaines de milliers de travailleurs immigrés, nombreuses marches de la

Pour aller plus loin

- La crise de 1929 est amortie car la France n’est pas très dépendante des capitaux étrangers, elle conserve d’importantes réserves d’or et recourt à des mesures protectionnistes. Enfin, le pays possède un large marché rural qui soutient des marchés locaux et sert même de repli à certains chômeurs urbains.

- Toutefois, la situation se dégrade en 1934. L’arrivée au pouvoir de P. Laval , l’un des principaux leaders de la droite, en juin 1935, se traduit par une politique déflationniste : réduction des déficits et baisse des salaires des fonctionnaires. Cela explique pourquoi à l’été 1935 les fonctionnaires se rapprochent du mouvement ouvrier en voie de réaliser son unité au sein du Front populaire ; ils participent massivement à la manifestation du 14 juillet.

Face à la crise les secours s’organisent : file d’attente devant une soupe populaire à Paris en 1932

L’affaire Stavisky

- Dans un climat difficile politiquement et économiquement, la droite parlementaire et la grande presse vont dénoncer l’incurie, l’impuissance de la République en lui opposant la nécessité d’un État fort (cf. l’Allemagne d’Hitler) et professer un antiparlementarisme virulent.

- L’offensive prend un tour nouveau à la fin décembre 1933, lorsque l’affaire Stavisky (juif d’origine russe) éclate au grand jour. Le directeur du crédit municipal de Bayonne vient d’être arrêté pour avoir émis de faux bons de caisse d’une valeur de plusieurs millions de francs. Le député du parti radical de la ville, compromis dans l’opération, à son tour inculpé, entraîne dans sa chute de nombreux journalistes, avocats et parlementaires souvent membres du parti radical. Alexandre Stavisky, cerveau de cette affaire, prend la fuite et la police le retrouve mort. Le scandale devient une machine de guerre contre le gouvernement. L’antiparlementarisme, l’antisémitisme et la xénophobie se déchaînent dans la grande presse, où se multiplient des prises de position favorables à une reprise en main autoritaire du pays.

Alexandre Stavisky

Le Canard enchaîné titrera après l’annonce de la mort de Stavisky le 9 janvier 1934 « Stavisky s’est suicidé d’une balle tirée à 3 mètres. Ce que c’est que d’avoir le bras long. »

IIè idée : Les mesures prises par le Front populaire

Doit figurer dans cette partie : La composition du Front populaire : Parti socialiste (SFIO), Parti communiste (SFIC) et Parti radical . Victoire aux législatives en mai 1936 : stratégie payante.

Une semaine après cette victoire, une série de grèves d’ampleur et de caractère totalement inédits se déclare dans tous les secteurs de l’économie en quatre semaines. Ces grèves se déroulent dans une atmosphère souvent joyeuse . Les usines sont occupées. L’objectif : obtenir du gouvernement Blum les revendications du monde ouvrier. Les communistes, conformément aux instructions de Moscou soutiennent le gouvernement mais sans y participer.

Signature des Accords Matignon (conventions collectives, liberté syndicale, augmentation des salaires) et vote des lois sociales qui transforment les Accords Matignon en actes législatifs : 15 jours de congés payés par an, instauration des conventions collectives et semaine de 40h . Autres mesures législatives : scolarisation jusqu’à 14 ans, création d’un Office national interprofessionnel de blé pour contrôler le prix du blé, nationalisation de l’industrie de l’armement et création de la SNCF (1937), mise en place d’un « billet populaire de congé annuel » pour utiliser le chemin de fer accordant 40 à 80% de réduction.

Dissolution des ligues (Croix de feu).

Pour aller plus loin

- Le gouvernement du Front populaire est composé de trois femmes nommées à des postes de sous-secrétaires d’État comme par exemple Irène Joliot Curie à la Recherche scientifique. Rappel : les femmes ne sont ni électrices, ni éligibles avant la Seconde Guerre mondiale en France. - L’été 1936 voit ainsi débarquer sur toutes les plages de France y compris celles de la côte d’Azur un tourisme de masse. Les loisirs sont désormais accessibles aux ouvriers qui utilisent motos et tandems pour se déplacer. La clientèle aisée surnomme ces nouveaux vacanciers les « salopards en casquette ».

- Toutes ces mesures détendent le climat social en contribuant à un regain d’optimisme. L. Blum dira plus tard lors de son procès en 1942 : «

… par l’organisation du travail et du loisir, j’avais malgré tout apporté une espèce d’embellie, d’éclaircie dans des vies difficiles, obscures (…) qu’on avait créé pour eux un espoir.

»

Les vacances de 1936

Une plage du Havre (1936)

Une caricature de Pol Ferjac parue dans le Canard enchaîné (12 août 1936)

Les salopards en vacances – Vous ne pensiez pas que j'allais me tremper dans la même eau que ces bolcheviks !* * Dans le contexte, les bolcheviks désignent les ouvriers.

IIIè idée : Les raisons de l’échec du Front populaire

Doit figurer dans cette partie : -

Le contexte national

:

1) Sur le plan politique

: Férocité de la presse d’extrême droite qui agite la menace communiste. Calomnies contre les ministres du Front populaire. À partir d’août 1936 et trois mois durant, l’

Action française

et

Gringoire

harcèlent dans leurs colonnes le ministre de l’Intérieur, Roger Salengro , accusé à tort d’avoir déserté en 1915. Bien qu’innocenté après enquête, le ministre, fragilisé par un deuil familial, se suicide.

2

) Sur le plan économique

: Reprise des grèves en septembre 1936 et dévaluation du franc . Lancement en sept. 1936 d’un programme de réarmement de 14 milliards de frs sur quatre ans qui creuse le déficit budgétaire .

L’introduction de la semaine de 40h de travail payée 48h fragilise le secteur industriel car manque de main-d’œuvre qualifiée.

Malgré la pause dans l’application des réformes (février 1937), le climat se dégrade entre les partis du Front populaire et les fissures apparaissent . Les occupations d’usines continuent et la reprise économique n’arrive pas. Devant le refus du Parlement d’accorder à L. Blum les pleins pouvoirs financiers, il démissionne en juin 1937 . Un éphémère second gouvernement Blum échouera à nouveau en mars-avril 1938 , en pleine crise internationale (cf.

Anschluss

d’Hitler).

-

Le contexte international

: 1) Le déclenchement de la guerre civile en Espagne va mobiliser l’opinion française (et européenne) comme rarement une question internationale l’a fait. Les républicains espagnols demandent que la France leur livre du matériel militaire. Mais les Britanniques se montrent hostiles à toute aide militaire à la République espagnole dont le gouvernement est composé de communistes (cf.

frente popular

). Des tensions apparaissent entre les radicaux, hostiles à toute intervention directe, et les communistes, partisans d’une intervention militaire. Finalement, le gouvernement de Léon Blum adopte une position de non intervention dans le conflit . Les milieux populaires et ouvriers expriment alors leur désaccord. Les communistes et la CGT lancent des campagnes de soutien aux républicains espagnols.

2) L’aggravation des tensions en Europe et en Europe.

: le réarmement de l’Allemagne, la remilitarisation de la Rhénanie en 1936, son soutien envers Franco Condor 5 000 hommes) et l’Anschluss en mars 1938 (cf. la Légion dégradent la situation en France

Pour aller plus loin

Ne voulant pas suivre la position de leur gouvernement, quelques dizaines de milliers de volontaires de toutes nations, surtout Français et Italiens, constituent par ailleurs des

Brigades internationales

et combattent aux côtés des républicains espagnols. Parmi eux, les écrivains André Malraux (français) et Ernest Hemingway (américain) qui tireront respectivement de leur expérience le roman

L'Espoir

et le roman

Pour qui sonne le glas

. L'écrivain George Orwell (britannique) raconte dans

Hommage à la Catalogne

ses combats aux côtés des militants du POUM et notamment les journées tragiques de mai 1937 durant lesquelles se sont entretués staliniens, dissidents et anarchistes. Cette expérience va conduire l'auteur au rejet du communisme.

Le communiste français André Marty (50 ans), membre du Komintern (l'internationale communiste inféodée à Staline), est nommé à la tête des Brigades internationales. Cet ancien «mutin de la mer Noire» (il avait refusé de combattre la Révolution russe en 1919) s'illustre par son incompétence et sa brutalité. Il gagne le surnom de «boucher d'Albacete» en souvenir des massacres qu'il couvre de son autorité dans cette ville.

Pour voir un reportage sur les brigades internationales, cliquez sur le lien : http://geopolis.france2.fr/index-fr.php?page=histoire&sujet_id=10

Roger Salengro : victime de la campagne calomnieuse de la presse d’extrême droite

Exemple de phrases de conclusion

L’expérience du Front populaire entre 1936 et 1938 en France est une tentative démocratique et républicaine de répondre à une crise politique, économique et sociale. Mais les contradictions internes de cette coalition des partis de gauche (désaccords nombreux entre les communistes et les radicaux par exemple), l’absence de reprise économique forte et le climat de haine violente entretenue par une partie de la presse nationaliste, raciste et antisémite, fissurent cette alliance.

Au-delà de son échec, l’expérience du Front populaire aura permis de faire découvrir à des millions de Français la possibilité de passer des vacances en famille à la plage ou à la montagne. Aux regards de l’Histoire, cette expérience marque un temps fort dans la mémoire collective française.

Pour aller plus loin

- Après la fin de l’expérience du Front populaire en avril 1938, le radical Daladier forme un gouvernement d’Union nationale dans lequel entrent plusieurs ministres de droite (Mandel, Reynaud). Son slogan : « Remettre la France au travail ».

- En pleine Seconde Guerre mondiale, le régime collaborationniste de Vichy organise une parodie de procès pour « juger les responsables politiques » de la défaite de 1940. Lors du Procès de Riom (1942), Léon Blum assure seul sa défense et refuse l’accusation de trahison. Le procès sera ajourné sous la pression de l’Allemagne d’Hitler.

Bibliographie sommaire

- Manuels de 3è (collections Magnard, Belin, Hatier) - M. Margairaz et D. Tartakowsky,

Le Front Populaire, collection L’œil des archives

, éditions Larousse, Paris, 2009