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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville
Centre National d’Études et Recherches Intégrées du Bâtiment
Salon international sur les énergies renouvelables et le développement durable,
Oran les 28, 29 et 30 octobre 2013
Réglementation thermique et
performance énergétique du bâtiment
Par Dr. Hamid AFRA,
Directeur de Recherche,
Directeur du CNERIB.
Économie d’Énergie
•
•
•
•
Pourquoi ?
Économie d’énergie oui et le confort ?
Développement durable
Changements climatiques
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Politique Nationale de
Développement Durable
- Loi N ° 99 – 09 du 28 Juillet relative à la
maîtrise de l’énergie.
- 1ère communication nationale de
l’Algérie
sur
les
changements
climatiques (2001, année de référence
2000 au lieu de 1994).
- 2ème CN, élaboré. Sommet
Copenhague, décembre 2010
de
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- Contexte national,
- Vulnérabilité et adaptation ,
- Inventaire des gaz à effet de serre
- Atténuation,
4
• convention cadre des nations unies pour les
changements climatiques (CCNUCC),
ratifiée par l’Algérie en 1993.
• La problématique des changements
climatiques a été prise en considération dans
l’élaboration du système national
d’aménagement du territoire (SNAT 2030),
• Plan national climat, PNC
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- Loi N° 03 – 10 du 19 Juillet 2003 relative à la
protection de l’environnement dans le cadre
du développement durable
- Loi 2004 sur le développement des énergies
renouvelables
- Loi 2004 sur la prévention des risques majeurs
et la gestion des catastrophes dans le cadre du
développement durable
- Décret exécutif portant réglementation thermique
des bâtiments (n° 2000-90 du 24/04/2000)
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DTR en thermique du bâtiment
DTR C 3-2 « Règles de calcul des déperditions
calorifiques » pour le problème d’hiver
DTR C 3-4 « Règles de calcul des apports calorifiques »
pour le problème d’été.
Ils contiennent les méthodes de conception et de calcul.
Le DTR C 3-2 fixe également la procédure de
vérification réglementaire.
DTR portant sur la ventilation naturelle des locaux à
usage d’habitation (2005).
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• Combustion d’énergies d’origine fossile 
Émission de GES Augmentation de la
température moyenne  Réchauffement
de la planète  Changement climatique
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• La concentration en dioxyde de
Carbone CO2 en 2007 est de
0,0382 %, alors qu'en 1998, elle
était de 0,0345 %, soit une évolution
de près de 11% sur une durée de 10
ans.
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Conséquences désastreuses sont à prévoir
à court et long termes sur les paramètres
physiques de la terre
• Les calottes de glace,
• Les précipitations,
• Le niveau des mers,
• L'humidité absolue,
• La circulation thermo haline.
Et sur l'homme et la biosphère, induisant
des déplacements de population, une
modifications du mode de vie et une
déstabilisation géopolitique mondiale
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Loi N ° 99 – 09 du 28 Juillet 1999
relative à la maîtrise de l’énergie.
Objet :
Définir les conditions, les moyens
d’encadrement et la mise en oeuvre de la
politique
nationale
de
maîtrise
d’énergie.
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De la maîtrise de l’énergie
Elle couvre l’ensemble des mesures et
actions à mettre en œuvre en vue :
• L’optimisation de la consommation de
l’énergie
• Du développement des énergies
renouvelables
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Principe de base
La maîtrise de l’énergie vise à orienter la
demande d’énergie vers une plus grande
efficacité du système de consommation.
Bâtiment? : 40% du bilan national (30+10):
rationaliser la consommation ?
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• Cette consommation a triplé durant
les trois dernières décennies dans le
bassin méditerranéen et il est prévu
sa multiplication par le même facteur
d’ici l’an 2025.
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Les GES dus à:
- La combustion de gaz pour le
chauffage, la production de l’eau chaude
sanitaire,
-L’énergie électrique, d’origine fossile,
pour l’éclairage, la climatisation et la
ventilation,
- La présence éventuelle de substances
toxiques ménagères
Mesures actives et passives pour améliorer
l’efficacité énergétique dans le bâtiment
T1
T2
int
ext
Limiter les déperditions
énergétiques en hiver et les
apports calorifiques en été
1. Les matériaux;
2. Le système constructif;
3. L’enveloppe;
4. Les ouvrants
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1. Utilisation des matériaux non énergivores (localement
disponibles tels que le Béton de Terre Stabilisée (BTS),
la pierre et le plâtre,…….
Classification des
matériaux de
construction
suivant leur
capacité de
stocker une
chaleur de 5700
kJ, pour un écart
de température de
10 °C entre
l’intérieur et
l’extérieur.
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Avantages des Matériaux
locaux, BTS, Pierre
- Bonne résistance mécanique,
- Bonne isolation thermique : l plâtre = 0.5 W/m°c, 3.5
fois inférieur à l béton, respect de la loi sur la maîtrise
d’énergie, Décret, DTR),
- Bonne isolation phonique,
- Bonne résistance au feu,
- Disponibilité locale (économie de transport),
- Économique,
- Ne nécessitant pas des moyens matériels et humains
importants pour l’extraction et la fabrication,
- Facilement accessible aux petites entreprises (main
d’œuvre locale, création d’emplois)
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- Ne nécessitant pas une technologie de la construction,
- Non consommateurs d’énergie lors de la fabrication et
l’exploitation (chauffage et climatisation, réduction des
GES,….),
- Non consommateurs d’eau et de sable (loi sur l’eau N°
05-12 du 04 août 2005 )
- Adaptation en zones sismiques (chaînage),
- bonne performance parasismique R = 2.5 ( 3.5 pour
les portiques auto-stables avec remplissage en
maçonnerie rigide et les voiles porteurs, cinq (05)
niveaux en zone 1, quatre (04) niveaux en zone IIa et
trois (03) niveaux en zones IIb et III.
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2. L’orientation adéquate des bâtiments
L’orientation du logement est un facteur très
important à considérer, surtout pour la
distribution des ouvertures :
• l’exposition nord ne peut être retenue,
• les expositions est et ouest sont à éviter en
raison des surchauffes d’été
• l’exposition sud est intéressante car elle
permet de profiter pleinement des apports
solaires en hiver et moyennant des protections
solaires adéquates évitent les surchauffes d’été
• L’idéal est donc une maison dont la façade
principale, la plus vitrée, regarde vers le sud.
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3. l’isolation de l’enveloppe et des planchers
Combinaison de parois
Le cas idéal est d’avoir des parois qui combinent avantageusement
une faible conductivité thermique avec une grande inertie
thermique, comme un mur en BTS (14 cm), des Panneaux en
polystyrène expansé (9 cm) et un autre mur en BTS (29 cm)
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4. La ventilation naturelle
• C’est une bonne méthode d’économie d’énergie, facile à mettre en
œuvre. Il est nécessaire de ventiler les locaux pour assurer une
ambiance intérieure confortable et de bonne qualité par l’élimination
du gaz carbonique, de l’humidité et de tous les composés organiques
volatils.
• Le système de ventilation naturelle doit
comporter :
– Des entrées d’air : elles permettent l’entrée de l’air
extérieur et peuvent être auto-réglables et anti-retour,
– Des dispositifs de transfert de l’air : grilles ou
détalonnage sous les portes,
– Des sorties d’air dans les pièces humides ou de
service (cuisines, SDB, douches, WC, etc.).
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5. Le double vitrage
Le double vitrage permet d’utiliser
la faible conductivité thermique de
l’air. L’insertion d’une lame d’air de
quelques millimètres entre 2
feuilles de verre réduit le coefficient
de transmission, global Ug du
vitrage de 5,8 W/m2.K à 2,9
W/m2.K
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6. L’éclairage et l’ombrage
naturels
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Économies réalisées
• L’application de ces trois DTR induit
un surcoût négligeable ne dépassant
pas 10%, mais permet, en revanche,
une réduction de la consommation
énergétique pour le chauffage et la
climatisation de près de 40% ; ce qui
permet l’amortissement du surcoût
sur une durée de retour de 10 ans.
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Conception et réalisation d’un projet pilote de logement à haute
performance énergétique
• Avis d’appel d’offres : 10 pays, 35 projets :7/35
• Concevoir et réaliser un PP de logement à haute
performance énergétique, utilisant les matériaux
locaux,
• Deux (02) partenaires: CNERIB et CDER,
• Possibilité de démultiplication dans le cadre du
programme quinquennal (1 million lgts )
• Phases : conception, réalisation, contrôle et suivi des
performances, dissémination.
• Projet réceptionné en juin 2009 , prix « globe energy
award »
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LA CONCEPTION
ENERGETIQUE
• Utilisation des matériaux locaux, BTS
• Isolation horizontale et verticale (16 cm EPS en
plancher, 9 cm EPS murs extérieurs et 6 cm PSX
plancher RDC),
• Orientation adéquate de l’ouvrage,
• Énergie solaire pour l’eau chaude sanitaire,
• Plancher chauffant à énergie solaire,
• Ventilation naturelle,
• Fenêtre PVC avec double vitrage,
• Éclairage naturel + lampes LBC,
• Ombrage naturel
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ECONOMIE D’ENERGIE
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ANALYSE FINANCIERE
• Investissement additionnel = 12%
• Période de retour de l’investissement =
11 ans
• Economie réalisée = 54%
• 4 à 5 t de rejet de GES/an
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Projet pilote de 600 logements
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Programme national de maîtrise d’énergie (PNME),
un projet pilote de 600 logements de type public locatif (LPL),
11 Offices de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI) en collaboration avec l’Agence pour la
Promotion et la Rationalisation de l’Energie (APRUE).
Ce projet pilote est réparti sur le territoire national à travers onze (11) wilayate représentant les
trois zones climatiques : nord, hauts plateaux et sud. La répartition est comme suit :
Nord : Alger (Hussein-Dey)= 50lgts, Blida = 80 lgts, Skikda=50 lgts, Mostaganem=82 lgts,
Oran=80 lgts,
Hauts plateaux : Laghouat=32lgts, Djelfa=80 lgts, Sétif=54 lgts,
Sud : El Oued=36 lgts, Béchar=30 lgts, Tamenrasset=30 lgts.
Les surcoûts liés aux mesures d’efficacité énergétique à introduire dans ce projet sont évalués à
300.000 DA par logement dont 80% sont pris en charge par l’APRUE à travers le Fonds National
de Maîtrise d’Energie (FNME).
•
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Programme quinquennal PNME 2010-2014
• Dans le cadre du PNME 2010-2014, un
programme de construction de 3000
logements neufs, efficaces en énergie et
4000 logements existants à réhabiliter
thermiquement, est proposé et est
actuellement en cours d’etude.
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