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Comité de pilotage 13/06/2012
PPP GFBC-GIZ-IRD
09/04/2015
1
Rétrospectives sur les activités
menées de janvier à mai 2012
Principaux
résultats des
études menées en
2011: étude coûts;
enquête CAP
Rapport technique
des activités
Communication et
plaidoyer
Quelques
difficultés
rencontrées
Principaux résultats des études menées en
2011: étude coûts; enquête CAP
1- Etude coûts 2011
Les sites des entreprises ci-dessous ont été identifiés:
WIJMA/Nguti , SFID/Djoum , VICWOOD THANRY/Lokomo ,
SEFAC/Libongo , PANAGIOTIS MARELIS/Dimon ,
ALPICAM/Mindourou .
,
:
Estimation des coûts du programme VIH
•En 2011, sur les 6 sites étudiés, chaque entreprise a dépensé sur
ressources propres entre 2 et 3 millions de FCFA selon le site pour le
programme de prévention du VIH.
•Les dépenses se répartissent en trois grandes catégories d’activités : (i)
sensibilisation, (ii) dépistage et (iii) formation.
•Chaque site a dépensé en moyenne 608.083 FCFA pour la sensibilisation
et 995.417 FCFA pour la formation (les montants varient cependant selon
le site). La valorisation des coûts liée à l’organisation des campagnes de
dépistage est estimée à 2.756.505 FCFA (transport, hébergement et
restauration des consultants) .
•La part subventionnée par le GFBC (subvention GIZ et PCS) était
comprise entre environ 1,6 et 2,8 million de FCFA selon les sites.
Recommandations techniques sur le coût
du programme VIH
•
L’internalisation des activités de sensibilisation et de formation (pairs éducateurs) sont
envisageables à court terme. Etant donné que les activités de lutte contre le VIH ne sont pas
les activités premières des forestiers, le rôle du PPP reste primordial dans la coordination, le
suivi de l’ensemble des activités, dans le renouvellement des messages de prévention, et
dans la mise à niveau des connaissances des pairs éducateurs, personnels soignants....
•
Les coûts liés aux activités de dépistage peuvent être allégés si la mobilisation d’une expertise
externe est diminuée progressivement (participation du médecin du site pour le counselling à
coté d’un conseiller externe et d’un infirmier du site pour le prélèvement à coté d’un
technicien de l’IRD).
•
La prévention d’autres maladies tout aussi prioritaires sur les sites (paludisme, maladies
hydriques...) doit être poursuivie.
Estimation des coûts liés à la prise en
charge du VIH
• L’étude n’a pas abordé la question du coût réel des antirétroviraux étant
donné que cette prise en charge relève pour le moment du système public
(gratuité de la première et de la seconde ligne).
• En terme de coûts, le circuit de soins des PVVIH n’est pas simple étant
donné que tous les examens du suivi biologique ne sont pas disponibles
dans des formations sanitaires de proximité (les réactifs deCD4 et parfois
même la NFS, la Glycémie à jeûn et les transaminases hépatiques). A cela,
il faut ajouter les coûts supplémentaires liés aux frais de transport….
Recommandations techniques sur les coûts liés
à la prise en charge
• Eviter qu’on en arrive à prescrire des 2nde lignes de traitement ARV en
améliorant l’observance des patients et en prévenant la survenue des
résistances.
 Par un suivi médical de proximité des PVVIH par les médecins et les
infirmiers des entreprises.
 Rôle essentiel que peuvent jouer les structures sanitaires d’entreprise
étant donné les difficultés d’accessibilité aux UPEC et aux CTA.
 Par la formation continue du personnel soignant sur les sites à la prise en
charge du VIH
 Par l’action de plaidoyer du PPP auprès des administrations de santé pour
l’amélioration de l’accès aux soins de santé de qualité
Principaux résultats des études menées en
2011: étude coûts; enquête CAP
2- Enquête CAP 2011
Structuration de l’étude
Sites de l’étude (9 sites
concernés par 6 entreprises)
• Le Littoral
ALPICAM/Bonabéri ;
TRC/Zone Industrielle
• L’Est
PALLISCO/Mindourou, PANAGIOTIS
MARELIS/Dimon, ALPICAM/Kika et
ALPICAM/Mindourou
• Le Sud SFID/Djoum, WIJMA/Bidou)
Le Sud Ouest CAFECO/Nguti
Cible concernée
Type →
Cibles↓
Quantitatif
Qualitatif
Total
_________
_______
_______
180
27
207
90
18
108
270
45
315
Entreprises
Communauté
Total
Evaluation et impact des activités du projet
La connaissance du VIH
•
100% des enquêtés ont déclaré avoir déjà entendu parler du VIH
•
et l’on note que la connaissance des modes de prévention et de transmission est
assez répandue chez les personnes ciblées par le projet, même si elle reste à
parfaire. En exemple au sud et au Sud ouest elle est respectivement à 63% et 87%.
•
Dans l’ensemble, une forte proportion des personnes fait état d’une attitude
positive à l’égard des porteurs du virus (plus de 90% des personnes interrogées).
La connaissance du projet
• 77 % de femmes et 91 % des hommes affirment avoir reçu des
matériels de sensibilisation (dépliants, préservatifs) venant du
projet.
L’utilisation du condom
• L’utilisation du condom est ancrée dans les habitudes des
travailleurs des entreprises forestières et des membres de la
communauté. L’utilisation systématique lors de tous les
rapports sexuels se situe en moyenne autour de 60 %.
La prise en charge des PVVIH
• 80% des enquêtés ont affirmé avoir une connaissance des structures
de prise en charge.
• Les avis recueillis auprès des cadres sont divergents quant à l’état de
la prise en charge.
 Certains disent qu’elle est optimale pour les travailleurs (il s’agit des
cadres impliqués dans les activités de prise en charge: soit les
médecins, soit les responsables impliqués dans le décaissement des
frais de réalisation des CD4).
 D’autres pensent qu’elle est partielle. Il s’agit dans certains cas des
sites où il y a de grosses difficultés de prise en charge (Kika).
• Tous les témoignages se rejoignent néanmoins au niveau de la prise
en charge des membres de la communauté qui est considérée
comme insuffisante.
La gestion de la confidentialité
• Sur les 09 sites de l’enquête, 05 sites ne sont pas concernés de manière
directe. Soit parce qu’il s’agit de sites urbains où le personnel soignant
n’est pas en lien direct avec les PVVIH car ils vont directement dans les
Upec (Bonabéri-Alpicam, Zone industrielle-TRC et Nguti-Wijma). Soit
parce qu’il n’y a pas de médecin et que les infirmiers n’ont pas été
impliqués dans la prise en charge (sites ruraux de Kika et de Dimon).
• Sur 03 sites ruraux, la confidentialité est observée par le personnel
soignant : Mindourou-Alpicam, Bidou-Wijma et Djoum-Sfid
• Sur le site rural de Mindourou-Pallisco, il n’y a pas de rupture de la
confidentialité par le personnel soignant en tant que tel, mais le circuit
de la remise des résultats positifs a créé une suspicion de la part des
patients vis-à-vis des infirmiers (ces derniers ne rendaient que les
résultats négatifs et demandaient aux patients séropositifs d’attendre le
médecin pour leur rendu de résultats)
Recommandations techniques sur l’impact des
activités du projet
• Maintenir et poursuivre la logique d’intervention
ciblée pour le changement de comportement, dans
les sites forestiers.
• Renforcer les interventions au niveau des
populations riveraines, notamment sur la question
de la prise en charge du VIH.
Rapport technique des activités
Activités de formation
Formation personnel soignant-Libongo SEFAC
Formation pairs éducateurs-SFID Mbang
Formation/recyclage des pairs éducateurs
entre janvier et mai 2012-Résultats-Bilan
• 249 travailleurs et 51 membres de la communauté ont été
recyclés/formés de janvier à juin 2012:
 Le quota de 4PE/100 travailleurs est respecté sur la plupart des sites
 Avant chaque recyclage, une évaluation de l’activité des PE a été réalisé:
nombre de réunions réalisées (avec transmission des rapports), de
sensibilisation de masse, de causeries éducatives, de sensibilisations
interpersonnelle, de rapports d’activités transmis…
 Les sites de 06 entreprises (Alpicam, Wijma, Panagiotis Marelis, Pallisco,
Sfid et Vicwood) ont tous organisé des sensibilisations de masse menées
par les PE lors des dates clés: 11 février (sensibilisation des jeunes), 8 mars
(sensibilisation des femmes avec le condom féminin),1er mai (défilé des PE
avec les autres travailleurs), 20 mai.
 Ils ont organisé des soirées avec jeu de questions réponses sur le VIH
L’action positive des PE se remarque à travers divers éléments:
- La diminution des tabous et des peurs face au VIH
comparativement à ce qui était observé au début du projet
- 80% des PVVIH se confient aux infirmiers
- 70% des PVVIH ont confié leur statut à leur partenaire
- l’adhésion croissante des personnes aux dépistages (en
moyenne 70% d’adhésion des travailleurs sur tous les sites)
- Le nombre de personnes sous ARV est croissant
Formation/recyclage des pairs éducateurs
entre janvier et mai 2012-Résultats-Bilan
Difficultés:
 04 entreprises (Sefac, Cuf, TRC, et Sfil) n’ont pas menés d’activité depuis le 1er dec.
2011
 On note sur ces sites un affaiblissement de l’engagement des PE, lié à l’attitude du
point focal, aux difficultés générales de l’entreprise ou au départ des PE
 On note une faiblesse dans le reporting des activités
Solutions:
 Trouver des pistes pour maintenir le dynamisme et l’engagement des PE: les
rencontrer à l’occasion de chaque mission sur le site (dépistage….), établir un
contact par mail entre l’équipe de coordination et les PE
 Envisager la délégation des tâches si le point focal est submergé de travail ou le
changement de point focal si le blocage de l’activité persiste
Formation/recyclage du personnel soignant
entre janvier et mai 2012-Résultats-Bilan
43 infirmiers ont été formés/recyclés sur la base des nouvelles directives
d’Esther dans le cadre de la prise en charge décentralisée du VIH;
Evaluation de l’activité des infirmiers
 Les connaissances sur le VIH, la tuberculose et le paludisme étaient maitrisées sur
tous les sites à l’exception des sites de Sefac
 L’activité de councelling des infirmiers a été évaluée à travers divers indicateurs:
• le nombre de personnes qui venaient spontanément parler de leur statut et la
connaissance qu’ils avaient des PVVIH des sites : les scores sont très bons sur les
sites de Mbang, Mindourou-Pallisco, Ngola, Bonabéri-Alpicam, GVI-Decolvenaere,
Wijma. En moyenne 80% des PVVIH de ces sites sont connu des infirmiers.
• Le nombre de personnes qui suivent de manière correcte le processus de mise
sous ARV: les données sont meilleures sur les sites où le médecin est permanent
(Mbang, Libongo, Wijma) et sur les sites urbains. Neanmoins sur les 02 sites de
Vicwood, les infirmiers sont assez impliqués et les PVVIH qui sont éligibles sont
sous ARV.
Evaluation de l’activité des infirmiers
• Le nombre de tests VIH réalisés en routine: sur les 03 sites (Mbang,
Mindourou-Pallisco et Libongo) le dépistage de routine se fait avec les 02
réactifs mais les statistiques sont encore faibles. Sur les autres sites, les
infirmiers encouragent les patients à se faire dépister à l’Upec. La mise en
application est aisée sur le sites urbains mais assez complexes sur certains
sites ruraux éloignés des Upec.
Difficultés rencontrées
• On note de grandes disparités entre les sites, certaines sont liées aux
personnels soignants, d’autres sont indépendantes d’eux: enclavement du
site, absences fréquentes du médecin, insuffisance des intrants…
Formations des formateurs
Bilan entre janvier et mai 2012
• Toutes les formations de PE ont été réalisé par un expert externe
accompagné d’un formateur de l’entreprise
• Les formateurs de l’entreprise ont été associé à la formation dès la
préparation, pendant la formation pour la présentation des modules et
après la formation pour les évaluations
• Quand le formateur de l’entreprise n’était pas un médecin, il intervenait
sur les modules généraux
• Sur tous les sites où le formateur de l’entreprise était un médecin, il a
enseigné tous les modules médicaux et 50% des autres modules (Mbang,
les sites de Wijma, les 02 sites de Sefac)
Compte rendu des activités de
dépistage et de PEC de janvier à juin 2012
Résultats à Kika
Travailleurs Ss
traitants
Nombre de pers.
testées
Famille
Riverains
Total
144
17
11
34
206
Nombre de P+
8
1
1
2
12
Taux de
séropositivité
5.50 %
5. 88 %
9%
5.88 %
5.82 %
Nombre de CD4
réalisés
8
1
1
2
12
Nombre de pers.
éligibles
5
0
0
0
5
Résultats à Lokomo
Travailleurs Ss traitants
Familles
Riverains
Total
Nombre de
pers. testées
174
2
59
76
311
Nombre de
p+
17
0
4
6
27
Taux de
séropositivité
9.77 %
0%
6.77 %
7.69 %
7.93 %
Nombre de
CD4 réalisés
12
0
2
2
16
Nombre de
pers. éligibles
06
0
1
0
7
Résultats à Ngola
Travailleurs Ss traitants
Famille
Riverains
Total
Nombre de
pers. testées
167
4
87
62
320
Nombre de
p+
11
0
5
3
19
Taux de
séropositivité
6.58 %
0%
5.74 %
4.83 %
6.48 %
Nombre de
CD4 réalisés
14
0
2
2
18
Nombre de
pers. éligibles
3
0
1
0
4
Organisation de la prise en charge
Ngola 35
Lokomo
Kika
Infirmier impliqué
oui
oui
Oui (un ancien du
CTA de l’HMY)
Médecin
oui
oui
oui
Upec
Yokadouma
Yokadouma
Salapoumbé
Moloundou
Moloundou
CTA
Bertoua
Bertoua
Bertoua
Atouts
-
80% des PVVIH acceptent de rencontrer le personnel soignant pour
parler de leur statut
Proximité de Yokadouma (Ngola)
Présence du réseau téléphonique à Ngola et Lokomo pour le suivi
Difficultés
- Rupture de l’observance thérapeutique des patients de
l’Upec de Moloundou (retard dans le circuit d’acheminement
des ARV à l’Upec)
- Mouvements fréquents du médecin de Moloundou
- Absence de réseau téléphonique à Kika (les patients se
sentent isolés)
Suivi continu des PVVIH
Il consiste:
- Après chaque dépistage à vérifier que tous les patients ont
reçu leur résultat de CD4 et iront à l’Upec (éligibles)
- Chaque mois à faire le point avec les médecins des sites pour
s’assurer
 Que les patients reçoivent leur cotrim.
 que les patients éligibles ont effectué leur suivi (bilan + ARV)
 Que les partenaires et enfants sont inclus dans le processus
- Chaque année, vérifier que les anciens PVVIH sont toujours sur
le site et qu’il fassent leur bilan
Suivi continu des PVVIH
(janvier à mai 2012)
Entreprise
Sites
Sfid
Mbang
permanent
25
23
Djoum
1 fois/mois
4
3
Douala
non
1
1
1 fois/mois
20
11
Douala
non
2
2
Bonaberi
non
05
05
Mindourou
1 fois/mois
20
15
Kika
1 fois/mois
2
0
Ngola
1 fois/mois
3
3
Lokomo
1 fois/mois
3
1
Douala
non
4
3
Pallisco
Alpicam
Vicwood
Mindourou
Médecin sur
site
Personnes
éligibles
Patients sous
ARV
Entreprise
Sites
TRC
8 sites
1 fois/mois
7
3
Wijma
Bidou
permanent
12
10
Douala
non
0
0
Ma’an
1 fois/mois
6
2
Autres (3)
1 fois/mois
0
0
Est (2)
permanent
20
15
Douala
non
0
0
Groupe
Decolvenaere
Est (2)
1 fois/mois
5
3
Missolé
1 fois/mois
2
2
Cuf
Sud (2)
non
2
2
Douala
non
3
3
Dimon
1 fois/mois
0
0
Douala
non
0
0
Sefac
Panagiotis
Marelis
Médecin sur
site
Personnes
éligibles
Patients sous
ARV
DIAGNOSTIC DE LA TBC
(recommandations OMS et collaboration avec le Dr Noeske)
• Administration du questionnaire OMS à tous les PVVIH (4
questions)
• Réalisation de l’examen des crachats à toute personne
répondant « oui » à l’une des questions
• Si recherche des BK positive: mise sous quadrithérapie
• Si recherche des BK négative: constitution d’une base de
données à présenter au PNLT pour envisager l’administration
d’INH
• Les données sont en cours de collecte sur les sites
PEC paludisme et prévention des
pathologies hydriques
• Présence des MILDA
• Traitement préventif des femmes enceintes (collecte
des données)
• Traitement curatif des enfants de moins de 5 ans et
des adultes par ACT
• Poursuite de la mise à disposition des Sur’eau sur les
sites
• Poursuite de la sensibilisation par les PE
• Collaboration avec les services déconcentrés du
MINSANTE
- Rencontre des DRS
- Opérationnalisation de l’Upec de Mbang
- Poursuite de la collaboration avec les coordonateurs des
Upec
• Collaboration avec le service catholique de santé
• Depuis le début de la phase 5
- 02 entreprises concernées: le Groupe Vicwwod et le
Groupe ALPI
- 03 sites: Ngola 35, Lokomo et Kika à l’Est
Communication et plaidoyer
• Les éléments de communication avec les entreprises se
définissent à travers les points ci- après:
 l’implication du top management dans la mise en œuvre des
activités sur les sites
mission de compte rendu et de plaidoyer auprès des Directeurs Généraux des
entreprises adhérentes au PPP menée du 24 au 31 janvier par le PPP.
 Sollicitation du projet sur les préoccupations de santé
rencontrées par les entreprises
recrutement d’un médecin au Sud-ouest pour le groupe WIJMA;
préparation de TDR et d'un contrat de convention de soins avec une formation
sanitaire de proximité pour SFIL Missolè)
• Les démarches auprès des administrations de santé sont multiples dans
le cadre de la prise en charge du VIH sur les sites:

Du 26 au 30 avril 2012, le coordonnateur et le médecin ont effectué une mission auprès du Délégué
Régionale de la santé du Sud Ouest pour une mission de compte rendu des activités menées dans la
région.

Le 02 mai 2012, une mission a été effectué auprès du Gouverneur de la Région de l'Est et du Délégué
Régional de la santé de l'Est (présentation aux autorités administratives et sanitaires nouvellement
nommés des activités menées par le projet dans les entreprises adhérentes au PPP et leur faire part des
contraintes rencontrées sur le terrain ).

Mai 2012, le Coordonnateur et le médecin du projet ont effectué une mission sur le site de Mbang de
l'entreprise SFID à l'occasion de la visite de Mme Coly Annette, chef de la Coopération à l'ambassade de la
République Fédérale d'Allemagne sur le site de Mbang,
Équipe du projet et responsables de l’entreprise PANAGIOTIS
MARÉLIS
Cf. mission de plaidoyer auprès des Directeurs et responsables des entreprises dans le
cadre de la mise en œuvre des activités sur les sites. Janvier 2012
Présentation du projet au nouveau DRSE
Cf. communication du projet avec les administrations de santé. Mai 2012
Équipe du projet autour du nouveau Gouverneur de
l’Est.
Mai 2012
• La disponibilité de l’équipe PPP à prendre part à tout atelier
ou évènement en rapport avec ses domaines d’intervention,
est toujours aussi forte;
• Du 24 au 29 mars 2012, le projet a participé à la 6ème
conférence AFRAVIH à Genève. Un abstract avait été soumis
au comité scientifique et accepté pour une présentation des
activités menées dans le cadre du PPP;
• Les informations sur le projet sont disponibles sur le site
internet du GFBC.
Quelques difficultés rencontrées
Difficultés
• Mise à disposition irrégulière des préservatifs
au projet.
• Créance du projet envers l’association Récap+
Appropriation des activités par les
entreprises
Synthèse de la
dernière
évaluation de
2011 sur le
niveau
d’appropriation
des activités par
les entreprises;
Les nouveaux
mécanismes
d’appropriation
développés par le
projet;
Accessibilité des
intrants pour
sensibilisations
sur les
sites(préservatifs,
sur' eau);
Stratégies et
Actions menées
par le GFBC en
vue de la
pérennisation
des activités du
projet dans les
entreprises
forestières;
Analyse du niveau d’appropriation par les
entreprises pour les activités VIH
•
Une grille d'autonomisation a été élaborée entre les 03 partenaires en Avril 2011
en marge des travaux du comité de pilotage. Cette grille évalue en fin de chaque
phase le niveau d'appropriation des entreprises. A l'issue de l'évaluation du niveau
d'autonomisation réalisé par le projet en septembre 2011, les sites sont classés en
trois groupes:
Groupe 1: ayant un score compris entre 20 et 24 sur un total de 33
points(Mindourou /Alpicam, Mbang/Sfid, Mindourou/Pallisco, Bidou/Wijma)
Groupe2 : ayant un score compris entre 16 et 19 (Kika/Alpicam, Djoum/Sfid,
Ndeng/Decolvenaere, Dimon/Panagiottis Marelis, Ma'an/Wijma, Libongo/Sefac et
Zone Industrielle/TRC).
Tous les autres sites Nguti, Ossing, Campo-Wijma, Missolé et GVI-Decolvenaere,
Ebolowa, Ma’an et kribi-Cuf, Bela-Sefac, Bonabéri, Kribi, Kumba, Yingui, Eséka,
Okoroba, Lokomo et Ngola-Vicwood un score inférieur à 16.
Nouveaux mécanismes d’appropriation
• Tenue d’un atelier de planification (9 au 10 décembre
2011) de la phase V avec les points focaux et
retombées:
 Intégration des activités du projet aux activités statutaires des
entreprises (Comité hygiène et sécurité au travail, socio-éco
des entreprises, ressources humaines) ;
 Imprégnation de tous les responsables des entreprises et sites
aux activités du projet.
• Dans la majorité des sites les activités du projet sont intégrées
dans les activités statutaires des responsables HSE;
• Les responsables socio économiques sont de plus en plus
impliqués sur les sites dans l’organisation des activités du
projet, notamment avec les populations riveraines;
• Le déploiement des missions sur les sites se fait de plus en
plus avec l’implication de divers responsables;
• 15 séances d’imprégnation des cadres et responsables ont été
tenues sur les sites;
Séance d’imprégnation sur site
Libongo-02 au 07 avril 2012
Accessibilité des intrants sur les sites
1-préservatifs:
 L’accessibilité des préservatifs sur les sites est assurée par la
dotation mensuelle du PPP, la dotation de l’entreprise, la
vente dans les économats et points de vente.
 Des projets de vente de préservatifs en collaboration avec les
pairs éducateurs sont étudiés, notamment à Bidou(WIJMA) et
à Lokomo(VICWOOD THANRY)
2-Produits de traitement des eaux (Sur’eau):
 Une dotation trimestrielle est faite sur les sites
 La réflexion sur la mise à disposition des produits
dans les économats des entreprises et autre point de
vente est en cours de réalisation
 la possibilité de mettre les sites forestiers en contact
avec les agences ACMS les plus rapprochées est
étudiée par le projet
III- Stratégies pour favoriser l’appropriation
et actions menées par le GFBC en vue de la
pérennisation et de la durabilité des
activités réalisées par le projet
1- Stratégie pour favoriser l’appropriation
•
La signature de 10 Politiques de lutte contre le VIH/Sida par les 10 chefs
d’entreprises adhérentes au PPP;
•
Le transfert des compétences en matière de prévention (activités de
sensibilisation, disponibilité régulière des préservatifs sur les sites forestiers,
formation des pairs éducateurs et de formateurs des pairs éducateurs, promotion
du dépistage de routine sur les sites ayants un plateau technique convenable...).
•
La décentralisation de la prise en charge sur les sites et l’allègement des circuits
des soins des PvVIH(examens CD4, ect...)
•
L’implication des responsables des entreprises dans la planification et la mise en
œuvre des activités sur les sites
•
La mise à la disposition des points focaux des outils de reporting des activités de
prévention et de prise en charge.
2- Analyse des résultats de l’appropriation
L’évaluation du niveau d’appropriation des activités de lutte par
les entreprises nous présente encore des écarts à cause :
• du déséquilibre dans le plateau technique des infirmeries des
entreprises
• des faiblesses dans le domaine de la mise en œuvre, du suivi
et de l’évaluation des actions menées.
Par conséquent, il sera difficile pour les entreprises à terme, de
procéder à une internalisation complète des services.
3- Degré d’intervention externalisé des
activités
Le GFBC propose que soit maintenue une intervention
externalisée au niveau :
• De l’activité de dépistage (organisation des campagnes
annuelles) et de l’organisation de la prise en charge des
personnes séropositives dans le contexte enclavé des sites
forestiers
• Du suivi des activités de sensibilisation et de prévention
• du recyclage du personnel soignant
Buts recherchés
Cette stratégie d’externalisation permettra:
•
de partager les compétences et un ensemble de bonnes pratiques dans le domaine de
la santé ;
•
de garantir l’accès à des services de qualité ;
•
de standardiser et d’améliorer la qualité de la prise en charge par la promotion des
protocoles nationaux ;
•
d’éviter les réticences des travailleurs à se faire dépister directement par l’employeur ;
•
de maintenir l’effet d’entrainement de certaines entreprises et des autres secteurs à
s’engager dans la lutte ;
• D’étendre efficacement les activités du projet aux populations riveraines vulnérables ;
Ces actions vont sans doute nécessiter des financements additionnels.
Les financements
Actions menées dans le cadre du PPP GFBC à ce jour:

Réponse appel à projet de l’union européenne ;

Démarches entreprises vers AFD dans le cadre d’un financement par les fonds C2D ;

Plaidoyer auprès du MINFOF relatif à l’appui financier du projet par le MINSANTE en
vue de la poursuite des activités ;
Actions en cours

La réponse de l’appel à projet 2012 de la fondation Glaxo-Smith-Kline.

La convention ATIBT (restructuration de la filiale syndicale pour pouvoir bénéficier de
l’aide des syndicats européens.
Fin