Transcript Apollonius
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Quelques mots sur les noms des mathématiciens figurant dans le Mots Croisés Adultes.
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Sources : Wikipédia.
Apollonius
• • • • Apollonius de Perge (vers 262 – vers 190 avant JC) était un géomètre et astronome grec. Il serait originaire de Pergé (ou Perga, actuelle Aksu en Turquie), d'où les noms d’Apollonius ou Apollonios de Perga que l'on rencontre parfois.
Apollonius est célèbre pour ses écrits sur les sections coniques. C'est aussi lui qui donna à l ‘ ellipse, à la parabole, et à l’hyperbole les noms que nous leur connaissons. On lui attribue en outre l'hypothèse des orbites excentriques pour expliquer le mouvement apparent des planètes et la variation de vitesse de la Lune.
Les lieux des points M tels que MA/MB = k (k 0) sont parfois appelés cercles d’Apollonius.
Dans un autre domaine, l’expression « cercles d'Apollonius » désigne une figure de géométrie fractale engendrée à partir de trois cercles, deux quelconques d'entre eux étant tangents à un troisième.
Apollonius de Perge
Markov
• • • • Andreï Andreïevitch Markov (1856 1922) fut un élève de Tchebychev à l'université de Saint-Pétersbourg où il fut lui-même nommé en 1886. On lui doit de très importants travaux en calcul des probabilités et en théorie du potentiel. Féru de théorie des nombres, Markov crée, sous la houlette de Tchebychev, l'analyse « markovienne » qui a permis de grands progrès dans le cryptage mais aussi dans l'analyse de documents anciens partiellement effacés. Markov se spécialisera en calcul des probabilités dans les années 1910. Il a travaillé sur les chaînes et les processus qui portent son nom.
Son fils Andreï Andreïevitch junior fut également un mathématicien reconnu.
Hypatie d’Alexandrie
Rachel Weisz dans la rôle d’Hypatie (Film Agora – 2009)
Hypatie
• • • Hypatie d'Alexandrie (vers 370 – 415 après JC) est une mathématicienne et une philosophe grecque.
Son père Théon d’Alexandrie, dernier directeur du Musée d’Alexandrie, est éditeur et commentateur de textes mathématiques. Il éduque sa fille en l'initiant à la mathématique et à la philosophie. Hypatie a peut-être dirigé l’école néoplatonicienne d’Alexandrie.
Esclangon
• • • Né à Manosque, Félix Esclangon fut agrégé de sciences physiques à 21 ans. Il participa à des travaux de recherche en physique atomique. À Grenoble, il orienta les programmes de recherche et l’enseignement vers les besoins concrets de la Nation, sans négliger l’approfondissement des études théoriques. Il créa à Grenoble en 1951 le premier centre provincial de la Promotion du Travail qui devait permettre à des centaines d’ouvriers et d’agents techniques d’accéder à une qualification professionnelle. • Il mourut en mai 1956, en cours, face à ses étudiants en médecine devant lesquels il présentait une expérience avec les rayons X.
Ampère
• • • André-Marie Ampère (1775 – 1836) est un mathématicien et physicien français. Il invente le premier télégraphe électrique et, avec François Arago, l’électroaimant. Il énonce en 1827 la théorie de l’électromagnétisme. Il travaille entre autres sur la théorie des probabilités et l'intégration des équations différentielles. Il meurt dans les locaux de l'infirmerie du lycée Thiers de Marseille à l'âge de 61 ans.
Lie
• • • Sophus Lie (1842-1899) est un mathématicien norvégien. Il décide dans un premier temps de se consacrer à l’astronomie avant de se diriger, à partir de 1868, vers les mathématiques. Il a participé activement à la création de la théorie des symétries continues et l'a appliquée à la géométrie et aux équations différentielles.
On lui doit la création de l’algèbre de Lie, ainsi que celle des groupes de Lie.
Parseval
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Marc-Antoine Parseval des Chênes (1755 1836) est un mathématicien français. Une égalité porte son nom. L'égalité de Parseval affirme, pour une fonction T-périodique et de carré intégrable f, la convergence de la série suivante et énonce l'identité : où
Argand
• • Jean-Robert Argand (1768-1822) est un mathématicien suisse.
En 1806, il publie une interprétation géométrique des nombres complexes comme points dans le plan, en faisant correspondre au nombre a + ib (où i est une racine carrée de -1) le point de coordonnées (a,b). Pour cette raison, le plan, vu comme ensemble des nombres complexes, est parfois appelé le plan d'Argand (ou, parfois encore, plan d’Argand-Cauchy).
Poisson
• • • • Siméon Denis Poisson (1781 - 1840) est un mathématicien et physicien français.
Son œuvre est immense et touche à beaucoup de branches des mathématiques et de la physique. Ses travaux les plus importants portent sur les intégrales définies et sur les séries de Fourier.
La loi de Poisson dans la théorie des probabilités porte son nom.
Chargé en 1830 d'examiner le mémoire du jeune mathématicien Évariste Galois (Conditions pour qu'une équation soit résoluble par radicaux), il rendit un rapport négatif le 4 juillet, jugeant le travail incompréhensible.
Sophie (Germain)
• • • Marie-Sophie Germain (1776 - 1831) est une des premières mathématiciennes françaises. Autodidactes, elle est connue pour le théorème d’arithmétique qui porte son nom, pour ses échanges avec le mathématicien Carl Friedrich Gauss et pour ses travaux sur l’élasticité des corps.
Elle se procure les cours de l’École Polytechnique, réservée aux hommes, en empruntant l'identité d'un ancien élève, Antoine Auguste Le Blanc. Elle envoie ses remarques à Joseph-Louis Lagrange, qui finit par découvrir l'imposture en la convoquant du fait de ses brillantes réponses. Il devient l'ami et le mentor de la jeune fille.
Le théorème de Sophie Germain énonce une condition suffisante, portant sur un nombre premier p, pour que si trois entiers x, y, et z forment une solution de l'équation x théorème de Fermat.
p
+ y
p
= z
p
, alors l'un au moins des trois soit divisible par le carré de p. Sa preuve du théorème est relativement importante car elle permet de réduire le nombre de solutions du dernier