La Crise de 29 - Lycée Louis Payen

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La Crise de 29
SOMMAIRE :
1°) Introduction
2°) Les faits :
3°) Les causes :
4°) Les conséquences :
a) aux Etats-Unis
b) dans le monde
c) les conséquences politiques et sociales
d) les conséquences économiques et financières
5°) Comparaison entre la crise de 1929 et la crise actuelle
6°) Conclusion
7°) Sources
Introduction
La crise de 1929 a marqué l’histoire de l'économie et
est actuellement un modèle très étudié par les
économistes contemporains, depuis l'ère du
capitalisme, les crises se succèdent, bien qu'étant
néanmoins très différentes.
Elle se déclenche aux Etats-Unis en octobre 1929
puis s'étend et ébranle les assises du monde
capitalistes.
1°) Les faits
Analysons ce qui s’est passé en 1929 :
La crise boursière se transforme en crise bancaire.
- De nombreux plans d’investissements se sont avérés insolvables, voire frauduleux.
- Les banques trop engagées dans des investissements douteux font faillites
- Défauts de remboursement des emprunteurs.
- Réduction par les banques de leur activité de crédit.
- Déconfiture du système bancaire.
Le krach boursier de 1929 : l’élément déclencheur de la crise.
Le Krach boursier d’octobre 1929, ne constitue pas une cause en soi de la crise
économique, mais plutôt l’élément déclencheur. Après la guerre, la bourse de New York a
surpassé celle de Londres. L’indice boursier Dow-Jones est à la hausse et ne semble pas
vouloir s’arrêter de grimper... Les investisseurs empruntent pour spéculer sur la valeur des
actions: Le prix des actions est alors fortement surévalué. La hausse des taux d’intérêt aux
États-Unis incitent plusieurs investisseurs à sortir leurs placements en bourses afin de les
déposer dans les banques. Lorsque, pour avoir rapidement de l’argent liquide, certains
investisseurs décident de vendre leurs actions à des prix de plus en plus bas, on assiste à
une panique sur le marché boursier. Tous voulaient vendre à tout prix et personne ne
voulait acheter. La bourse de New York s’effondre lors du célèbre " Jeudi noir " du 24
octobre 1929 entraînant la faillites de milliers d’entreprises, de banques, de courtiers et
d’investisseurs.
KRACH BOURSIER DE 1929
2°) Les causes
-Une croyance aveugle dans le système capitaliste.
Après la première guerre mondiale, la croissance de l’économie (surtout américaine) semble illimitée
: L’économie tourne à plein régime et les entreprises augmentent leur production. Cette croissance
industrielle s’est répercutée sur le marché boursier. Les occasions de faire des profits sur les
placements à la bourse attirent plusieurs investisseurs.
-Des pratiques financières imprudentes dans un système financier fragile.
Aux États-Unis, la situation économique particulièrement favorable facilitait l’accès quasi illimité au
crédit pour les particuliers, les investisseurs et les entreprises. Poussés par un cet élan d’optimisme,
certains de ces investisseurs empruntent même sans garantie pour spéculer sur le marché boursier.
-La surproduction
Selon plusieurs économistes, la surproduction à l’échelle mondiale constitue une des principales
causes de la crise. Quatre facteurs peuvent mener à la surproduction : Premièrement, durant les
années 20, les États-Unis et le Japon qui avaient augmenté leur production durant la guerre,
continuent à produire pour la reconstruction de l’Europe. Deuxièmement; des pays et colonies qui
fournissaient des matières premières durant la guerre se sont industrialisés, ce qui augmente la
production mondiale. Troisièmement, la reconstruction rapidement complétée en Europe permet aux
puissances économiques européennes de retrouver leur capacité de production d’avant guerre, ce
qui vient gonfler encore plus la production mondiale. Enfin, une révolution technologique créée par
le développement de nouveaux modes de production associés au fordisme, a aussi contribué à la
surproduction. Tout est alors en place pour une crise de surproduction : le manque de débouchés fait
que les usines ne peuvent plus vendre leurs stocks, les prix chutent rapidement et les faillites se
succèdent.
Conséquences globales de la crise de 1929 :
- Déflation, chute des prix, une même somme d’argent permettait d’acquérir de
plus en plus de biens au fur et à mesure de la chute des prix.
- Les agents économiques attendent le plus possible avant d’acheter et la
consommation baisse.
- L’investissement chute, on préfère garder son argent plutôt qu’investir dans des
actifs productifs
- Trop peu de monnaie et de liquidité sur les marchés, la population s’accrochant
au peu d’argent qu’elle possède encore.
- La production industrielle diminue
- le chômage augmente
- La misère augmente
- Les manifestations se multiplient
- La crise se diffuse des Etats-Unis à l’Europe.
- Les réactions des gouvernants européens et américains sont inadéquates.
- La crise est aggravée par des mesures de baisse des prix et des salaires.
3°) a) Les conséquences aux EtatsUnis
Après le krach du 24 octobre 1929,
aux Etats-Unis, l'un des problèmes
principaux était, qu'avec la déflation,
une même somme d’argent
permettait d'acquérir de plus en plus
de biens au fur et à mesure de la
chute des prix. Dans ces conditions,
les agents économiques ont
individuellement intérêt à :
attendre le plus possible avant
d'acheter : la consommation chute.
garder leur biens sous forme de
monnaie plutôt que d’actifs
productifs : l’investissement chute.
L'effet du krach de 1929 sur la
Grande dépression a fait l'objet
d'analyses diverses.
b) Les conséquences dans le monde :
Diffusion de la crise vers l'Europe et le reste du monde
La diffusion de la crise se fera par deux canaux.
Comme les banques américaines ont alors des intérêts dans de nombreuses banques et bourses
européennes et qu'elles rapatrient d'urgence leurs avoirs aux États-Unis, la crise financière se
propage progressivement dans toute l’Europe.
Parallèlement, les échanges économiques internationaux subissent de plein fouet d'abord le
ralentissement qui commence aux États-Unis, ensuite l'effet négatif des réactions protectionnistes,
d'abord des États-Unis, puis de tous les autres pays quand ils sont touchés à leur tour ; la France et
le Royaume-Uni tentent de se replier sur leurs colonies, mettant au point la « préférence impériale»,
interdite lors de la Conférence de Berlin (1885) mais largement pratiquée après 1914.
Les relations économiques étant à l'époque bien moindre qu'aujourd'hui, ces répercussions mettront
du temps à se diffuser : par exemple la France sera touchée à partir du second semestre de 1930,
soit six mois plus tard.
Les réactions gouvernementales en Europe ne seront pas plus adéquates que celles aux États-Unis.
En France la crise sera aggravée par les mesures déflationnistes (baisse des prix et des salaires) des
gouvernements Tardieu et Laval, bien que ceux-ci tenteront, de façon limitée, quelques grands
travaux (dont l’électrification des campagnes). En Allemagne, le taux de chômage atteint des
sommets (plus de 25 % de la population active en 1932), alimentant la désillusion et la colère de la
population, et c'est en promettant de régler le problème de la crise qu‘Adolf Hitler parvint au pouvoir
le 30 janvier 1933.
Le monde entier est touché excepté l’Union soviétique de Staline, protégée par son système
économique autarcique.
c) Les conséquences politiques et sociales
Conséquences politiques :
-La première conséquence de la crise fut la
seconde guerre mondiale. On sait en effet
que sans la crise, Hitler ne serait sans doute
pas parvenu au pouvoir. Cependant, la
guerre résulte avant tout du mauvais
règlement de la précédente.
-la crise a joué dans la justification
économique des mouvements
indépendantistes un rôle similaire à celui de
la guerre dans leur justification politique.
-l’affaiblissement de la position idéologique
de l’Ouest par rapport à l’Est dans la guerre
froide.
-la résolution du problème européen.
Conséquences sociales :
Les conséquences sociales furent
catastrophiques: en 1933 plus de 12 millions
d'Américains sont au chômage soit près du tiers
de la population active, des bidonvilles
apparaissent autour des grandes villes
américaines ou des millions de familles ne
peuvent plus compter que sur la soupe populaire
pour se nourrir.
d) Conséquences financières et économiques :
Conséquences financières :
effondrement du marché : le lendemain du jeudi
noir, plus personne ne veut acheter d'actions, et
tous les gros opérateurs sont en position de vente
: c'est l'effondrement total des cours : - 22 % à
midi.
La panique se propage, les banques sont
contraintes de racheter massivement des actions
pour relever les cours et elles y parviennent à
limiter la casse.
Conséquences économiques :
Les conséquences principales de la crise sur
les relations économiques internationale
portent sur la mise en place d’institutions
internationales destinées à assurer la
coopération ou à faciliter la négociation afin
d’éviter les ruptures dommageables à
l’ensemble de l’économie mondiale.
L’économie, elle, montre des signes de
faiblesse dés début 1929 : ainsi, la
production automobile chute de 622000
véhicule à 6416000 entre mars et
septembre. La production industrielle, elle
recule de 7% entre mai et octobre. Ce
ralentissement est en partie du à un
phénomène d’asphyxie : les capitaux
disponibles à la bourse plutôt que vers
l’économie « réelle ».
5°) Comparaison entre la crise de 1929 et celle d’aujourd’hui
Si les causes sont différentes, le déroulement des crises de 1929 et 2008 présentent des similitudes.
Elles se sont toutes les deux propagées mondialement, des Etats-Unis vers l’Europe et ensuite, vers les
pays émergents. Compte-tenu de l’accélération des transactions et l’intensification de l’interdépendance des
économies, cette propagation est plus rapide aujourd’hui (6 mois) qu’en 1929 (3 ans). Autre point commun :
la contagion de la crise financière à l’économie réelle, à travers deux phénomènes : la raréfaction du crédit
et la chute du pouvoir d’achat (renforcée par un « effet de richesse » négatif : les pertes boursières).
Par contre, les modes de traitement de la crise sont différents.
En 1929, les Etats avaient laissé faire le marché, restant donc passifs devant la spirale de la récession. Il
faudra en effet attendre 4 ans, avant que Franklin Roosevelt, élu en 1932, mette en œuvre des réformes
(New Deal) et règlemente le secteur bancaire américain (Glass-Steagall Act et Mc Fadden Act). Aujourd’hui,
les gouvernements sont plus réactifs, comme en témoignent le « package fédéral » de 700 milliards de
dollars aux Etats-Unis et les plans d’action extensifs mis en place par les pays européens.
De ce fait, on peut espérer une sortie de crise plus rapide (d’ici 2 ans) et moins douloureuse : la crise de
1929, en plongeant l’Allemagne de Weimar dans le chaos (hyperinflation et chômage de masse), a permis
l’avènement d’Hitler et ultérieurement, a déclenché la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, la croissance
mondiale reste encore largement positive, grâce aux pays émergents, et devrait rester supérieure à 2% dans
les deux années qui viennent, et cela d’autant plus que les prix des matières premières et du pétrole vont
baisser, entrainant aussi une baisse de l’inflation et donc des taux d’intérêt.
Certes, la crise de 2008 sera plus longue et plus profonde que prévu, au départ. Mais nous ne sommes pas
en 1929 et l’on peut trouver dans cette constatation des motifs d’optimiste.
Comparaison entre le krach boursier de 1929-1933 et le krach boursier de 2008
SOURCES
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_D%C3%A9pression#Diffusion_de_la_cris
e_vers_l.27Europe_et_le_reste_du_monde
http://revuesocialisme.pagesperso-orange.fr/crise29.ht
http://www.linternaute.com/histoire/motcle/4757/a/1/1/crise_de_1929.shtml
http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky62/article/la-crise-de-1929-et-ses-6292#les-causes-crise-1
http://www.blog.saeeed.com/2010/03/la-crise-de-%C2%AB-1929%C2%BB-et-ses-consequences/
https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:5SNDJvwspAkJ:fr.educanet2
.ch/peter.jucker/proj02/2.pps+crise+de+1929+conclusion&hl=fr&pid=bl&srci
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